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King's Field IV > PlayStation 2 > 1 billet :

King's Field IV

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King's Field IV

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1 commentaire
CaoBao

le 20/02/2010
7
Une idole, censée représenter l’idéal de paix le plus noble, est offerte au roi du royaume d’Heladin. Il s’avère qu’elle n’est autre que l’idole de tristesse fabriquée par le Peuple de la forêt, une très ancienne civilisation aujourd’hui éteinte. Le malheur et la dévastation s’abattent dès lors sur le royaume. Une expédition est lancée par le Maître d’arme du royaume pour rapporter l’idole sur son piédestal, qu’elle n’aurait jamais du quitter. Malheureusement l’expédition est très rapidement portée disparue. Ancien élève du Maître d’arme, le Prince Devian se lance à la suite de cette quête après avoir reçut l’idole. Voilà en gros pour le synopsis.

King’s Field 4 est un jeu très particulier, qui nécessitera d’être recommencé une dizaine de fois avant de pouvoir réellement commencer l’aventure. Pourquoi ? Tout d’abord à cause des nombreux pièges qu’il recèle, avant même d’atteindre la première sauvegarde, comme le sol qui se dérobe sous vos pas, vous faisant prendre un bain de lave nommé "retour à l’écran de titres". Ensuite à cause du premier combat. C’est un Action-RPG, vous êtes bien tenté de marteler le bouton d’attaque en face de votre premier adversaire (après vos déboires dans la lave). Sans forcément remarquer la jauge de force, qui se vide totalement après chaque coup, mais qui demande un léger laps de temps avant de se remplir. De ce fait, la méthode bourrin est à proscrire. Le joueur l’apprend à ses dépends. Ce n’est pas tout. Le "game over" peut aussi venir de manière encore plus perverse. Au début, la gestion de son porte feuille est indispensable. De mauvais choix peuvent vous conduire à devoir occire plus de 200 monstres sur les premiers lieux de l’aventure pour continuer, autant dire qu’il est plus rapide de lancer une nouvelle partie… C’est un jeu qui demande que l’on prenne du temps pour explorer le moindre recoin des environnements pour découvrir les équipements les plus indispensables. Il faut vraiment s’accrocher en début de partie pour ensuite apprécier pleinement King’s Field 4.

D’autant plus que le rythme est lent. Le Prince se déplace lentement, très lentement. Le prince attaque lentement. Les monstres aussi, enfin la plupart… Mais le tout reste crédible. En effet, le Prince porte une armure lourde, l’agilité n’est donc pas à l’ordre du jour. Il est tout aussi logique qu’un marteau de vingt kilos ne se manie pas comme un fleuret d’un kilo. C’est le même constat pour la jauge de force. Elle se vide après chaque attaque et le délai pour qu’elle se remplisse à nouveau dépend du poids de l’arme utilisée. Concernant le bestiaire, son agilité est aussi soumise à ce constat.

Il est tout de même regrettable de voir l’IA aussi mal calibrée. Les monstres font d’énormes dégâts sur le Prince, mais il se déplace sur un circuit prédéfinit et n’iront pas plus loin que la ronde qu’ils doivent suivre. Vous avancez, attaquez, reculez pour éviter d’être touché ainsi que laisser la jauge de force se remplir, avancez, attaquez, reculez et ce quelque soit votre adversaire (sauf les boss, parfois situés dans une arène fermée). C’est assez déconcertant. La puissance des monstres compense leur stupidité. Se faire toucher fait mal. D’autant plus que certains objets se trouvent en stock limité chez les rares marchands (qui font partie des rares PNJ par la même occasion)… Comme les potions ou les flèches et autres carreaux. Il faut aussi relever qu’ils sont proposés à des prix exorbitants. Un monstre ne donne bien souvent pas plus de 10 pièces d’or. Un flèche en coûte 20 voire même 40 et ne permet pas d’abattre qui ou quoi que ce soit en un seul coup, sans compter qu’il faut viser juste et que ce n’est vraiment pas une mince affaire. À noter aussi que l’équipement se dégrade, perdant ainsi de son efficacité. La magie est aussi de la partie avec des sorts d’attaques et de défenses classiques, mais qui évoluent avec leur utilisation répétée pour devenir très puissants. Les armes aussi évoluent sur trois niveaux au gré de leur utilisation. Il faut beaucoup de temps pour les maîtriser et les faire atteindre le niveau max.

Les environnements quant à eux sont variés et grands, tout en étant parfaitement adaptés aux déplacements du Prince. Ils ne sont pas trop longs à explorer au vue de sa vitesse de mouvement et tout en cachant de nombreux pièges plus ou moins mortels, recèlent de passages secrets. Ils paraissent toutefois aujourd’hui un brin (juste un tout petit) austères et pauvres. Mais c’est un défaut qui contribue grandement à l’ambiance du titre. En fait King’s Field 4 peut sembler n’être qu’un amoncèlement de défauts (voir les tests des sites de jeux vidéo, totalement à côté de la plaque, poussant le vice jusqu’à la comparaison avec Morrowind !!!), alors que cet ensemble n’est autre que la concrétisation d’une atmosphère unique qui ne peut laisser indifférent, en mal ou en bien. Mieux vaut être avertit avant de se lancer dans cette aventure d’où se dégage un grand sentiment de solitude.
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