►
Compendium
►
Galeries
►
Médias
►
Le Site |
Arcturus: The Curse and Loss of Divinity
> Articles > Preview
Arcturus: The Curse and Loss of DivinityVous allez maintenant lire un article un peu particulier puisqu'il s'agit tout simplement de la première preview de l'histoire de Legendra. Je n'arrive en effet pas à mettre la main sur la version complète de ce jeu, Arcturus : The Curse and Loss of Divinity, développé par les coréens de Wizard Soft pour le compte de Sonnori, à qui on doit des merveilles parmi lesquelles la série des Astonishia Story. J'ai tout au plus pu admirer le design purement génial de ce soft et pu dans la douleur (because plantages) essayer 2 heures de la démo. Je vais donc vous livrer une présentation globale du soft et mes premières impressions.
Premier contactJe vais commencer par ce qui frappe d'entrée : le character design de ce jeu est titanesque. Je trouve personnellement que les coréens ont dans ce domaine une très grande maîtrise tant technique qu'artistique. On pense en premier lieu à Magna Carta et Astonishia Story R, mais beaucoup d'autres œuvres ont bénéficié de leur talent. Tous les personnages bénéficient d'une touche inégalable, ce qui apporte beaucoup à une atmosphère à la fois sombre et légère.
Le jeu débute par un prologue assez court montrant une réception dans un château. Au cours de cette soirée, on assiste à une dispute entre le prince Elluard et un invité. Apparemment, la signification de cette scène trouvera sa place plus tard dans le jeu, mais je n'en dirai pas plus (parce que je n'en sais pas plus, tout simplement). Ensuite, vous êtes amené en un tout autre endroit, un village paisible au milieu des collines. Vous y retrouverez le héros, Sizz, dans sa vie quotidienne. Régulièrement battu par son père ivre, il endure de plus chaque jour les moqueries dues à son apparence féminine. La première quête qui vous est confiée est d'aller récupérer de l'argent pour votre père auprès des clients qui s'étaient endettés. Cela vous permet de vous familiariser en douceur avec les commandes et se révèle somme toute très agréable. Une fois la journée terminée, après quelques menues péripéties, la nuit tombe sur le village. Cette nuit-là n'est cependant pas comme les autres puisque c'est celle durant laquelle Sizz et sa (jeune) tante Maria ont prévu de fuguer. Ils commencent par arriver dans un village où ils trouvent un petit travail, puis tout va s'accélérer très vite, ce que je vous laisse découvrir. Ils rencontreront dans leur périple l'ermite Eispein, avec qui le joueur apprendra le système de combat. Ce dernier est très bon, puisque principalement repompé sur celui de Grandia 2. Les contrôles sont très intuitifs, malgré quelques indications que les traducteurs ont oubliées et qui sont restées en coréen. Étrangement, Sizz est mage et Maria joue le rôle de l'épéiste (à son grand désespoir d'ailleurs). La recherche de l'équilibreGraphiquement, le soft est agréable, très coloré. A aucun moment les développeurs n'ont cherché à faire du tape à l'œil, et c'est en partie ce qui rend ce jeu attachant. Des effets discrets viennent rehausser le tout, et l'harmonie semble avoir été le maître mot dans l'équipe de graphistes. Bien entendu, les graphismes ne rivalisent pas avec les plus grosses productions en matière de RPG, mais l'intérêt du jeu est ailleurs. On note cependant un excellent travail sur les décors.
Les musiques, enfin, sont plutôt discrètes, mais restent toujours dans le ton et accompagnent très bien le joueur dans sa progression. Il faut cependant noter que le thème musical de l'intro est très réussi (de même que l'intro elle-même d'ailleurs). Au niveau des effets sonores, ce n'est ni la catastrophe ni le chef d'œuvre. On ne peut juger une durée de vie au regard d'une version bêta, mais celle-ci semble relativement longue, tant le nombre d'intrigues introduites en début de partie est grand. Je terminerai cette preview par une note sombre : le site du jeu n'a plus été mis à jour depuis 2001, et il semble que la sortie US du jeu ait été hélas annulée. C'est fort dommage, parce que ce RPG mérite à mon sens beaucoup plus d'être traduit que beaucoup de RPG moyens qui se vendent uniquement sur les moyens marketing et le budget mis en oeuvre. Arcturus restera donc une perle méconnue, à laquelle peu auront le privilège de goûter. C'est pour ce genre de produit que j'aime particulièrement les jeux vidéos : ces jeux qui passent outre la reconnaissance (et même parfois la connaissance) de la plupart des joueurs, mais qui avec peu de moyens délivrent une expérience unique.
Arcturus: The Curse and Loss of Divinity
> Commentaires :
Arcturus: The Curse and Loss of Divinity
2 commentaires
|