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Ys V: Lost Kefin - Kingdom of Sand
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Ys V: Lost Kefin - Kingdom of SandLE Ys de la Sfam
Incroyable! Après tant d'épisodes avec un gameplay limité, Falcom s'est décidé à le remanier, et le résultat est superbe. Un cinquième épisode qui marque la fin de la série sur console ancienne génération (avant un come-back sur PS2) en apportant un vent de fraîcheur exclusivement sur Super Famicom, chose rare pour la série. Parfois il suffit de pas grand chose pour franchir un cap, une bonne leçon donnée par ce Ys 5: Kefin, The Lost Kingdom of Sand (dont un remake PS2 est sorti récemment, pour ceux qui voudraient s'y essayer).
L'arrivée en bateau, évidemmentPourtant tout commence assez classiquement avec l'arrivée de notre héros en bateau dans la ville de Sandoria. Ici, les habitants parlent d'une ancienne légende à propos d'une pyramide située dans le désert de Kefin où serait caché un trésor de grande valeur. Mais comme rien n'est jamais facile dans les Ys, le passage qui permet d'accéder au désert est scellé par six cristaux répartis à travers le continent. Eternel aventurier, Adol ne peut résister à cette histoire complexe promettant des heures de castagnes et de prise de tête. Que les fans se rassurent, la classique scène d'Adol retrouvé inconscient sur la plage est présente, même si il ne fait pas l'ouverture. Ouf, le jeu est sauvé.
Adol, mon hérosAllons droit à l'essentiel: le jeu introduit enfin les commandes de sauts et d'attaque dans un Ys classique. Fini les séquences à courir vers l'ennemi pour essayer de lui rentrer dedans selon le bon angle d'attaque! Adol ressemble désormais à un vrai héros, capable de pourfendre le vilain avec son épée quand bon lui semble pour sauver la veuve et l'orphelin. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seul, Adol sait aussi sauter et se défendre à l'aide d'un bouclier! On a ainsi droit aux premières séquences de plates-formes (quelque peu techniques) et honnêtement, ça amène ce brin de variété qui faisait défaut précédemment. Mais les bons points des anciens épisodes n'ont pas été laissé de coté, on a donc toujours des lieux variés proposant quelques énigmes, une grande panoplie d'équipement à récupérer et la possibilité d'utiliser des magies. Ce dernier aspect est d'ailleurs excellent, avec la possibilité de combiner des cercles élémentaires (feu, glace, foudre...) récoltés dans les lieux (et souvent bien cachés) pour obtenir de nouvelles magies surpuissantes. Enfin, les villages sont toujours l'occasion d'acheter des objets de guérison, dans la limite des stocks transportables, évidemment.
Un Adol avec des cheveux bleus? C'est possible!Qui dit nouvelle palette de mouvements dit nouveau type d'ennemis. Le jeu joue sur la capacité d'Adol à sauter avec des ennemis qui flottent au dessus du sol ou qui sont perchés en hauteur. Chaque ennemi donne bien sur de l'EXP à Adol (on passe des niveaux bien plus lentement qu'auparavant, le niveau max n'est pas obtenu à la moitié) et laisse au sol une matière première qui s'échange contre de l'argent en ville. Évidemment, plus on avance plus la matière vaut chère. A noter la possibilité géniale de customiser son Adol en choisissant la couleur de tout son équipement et même... de ses cheveux! Honte au premier qui osera toucher au beaux cheveux rouges du petit Adol. Pour finir, sachez que le jeu est assez simple comparé aux précédents épisodes (même les boss, ce qui est assez surprenant), et qu'une édition Expert a vue le jour pour contenter les plus acharnés.
Court, mais intenseL'épisode précédent utilisait bien mal les capacités de la légendaire Super Famicom. Falcom a rectifié le tir, et Ys 5 n'a pas à rougir face aux meilleures productions des dernières heures de la consoles. Des décors fins, colorés, avec un style faisant parfois penser à Seiken Densetsu 3, le tout accompagné d'un Adol de grande classe et bien animé. En plus, les magies sont magnifiques avec de la transparence et de la déformation maîtrisée. Mais tout ceci ne serait rien si il n'y avait pas une bande-son de feu pour l'accompagner. Bien dans le ton de la série, elle régale nos oreilles, même si l'on eut aimé quelques thèmes supplémentaires. Cela ne veut pas dire qu'on ressent un manque, c'est juste qu'avec une durée de vie avoisinant les huit heures, le jeu ne pouvait pas proposer une grande variété. Huit heures intenses, servies par un bon scénario et, incroyable, une bonne mise en scène. Vous l'aurez compris, ce Ys est bien meilleur que les précédents et s'imposent comme un indispensable du genre sur la console.
En intégrant les coups d'épées et les sauts dans un Ys classique, Falcom a tout simplement réalisé le meilleur épisode de la saga (hors remake). Un jeu magnifique tant techniquement que dans le contenu. A noter l'existence d'une version expert, que les fans de la première heure préféreront vu la simplicité étonnante de la version de base.
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