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Star Ocean: The Last Hope International
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Star Ocean: The Last Hope InternationalCosmic Voyagers
A peine un an après la sortie de la version Xbox 360, Star Ocean: The Last Hope revient sur la console de Sony dans une version quelques peu modifiée. Renommé pour l'occasion Star Ocean: The Last Hope International, le jeu sortira quasiment simultanément dans le monde entier. Décrié par certains, adoré par d'autres, le jeu aura eu le droit à un accueil plutôt mitigé au sein de la joyeuse petite communauté RPG.
Ce portage Playstation 3 réconciliera-t-il les aigris avec la série ? Séduira-t-il les possesseurs de la machine avides de RPG ? Et vaut-il le coup pour ceux ayant déjà fait la version 360 ? Mission to the Deep SpaceSur une Terre dévastée par la Troisième Guerre Mondiale, conflit nucléaire ayant ravagé la surface de la planète, l'humanité se tourne vers l'espace dans l'espoir de trouver son salut. Unifiée sous la bannière de l'USTA (Universal Space and Technology Administration), l'homme inventera une nouvelle technologie nommée "Warp Drive", permettant de voyager bien au-delà du système solaire. Fière de cette avancée, la SRF (Space Reconaissance Force) ne tarde à être créée avec pour mission de trouver une nouvelle terre d'accueil.
Vous incarnez Edge Maverick, membre du SRF de l'une des cinq navettes en partance pour la planète Aeos, vierge de toute civilisation. Mais le voyage ne se passe pas comme prévu. Son vaisseau, le Calnus, est percuté par un objet non-identifié en plein "Warp Drive", et s'écrase sur une planète inconnue. Très vite, l'équipage se rend compte qu'il se trouve bien sur Aeos, mais que le contact avec les autres navettes est impossible, même si le radar indique que l'une d'entre elles n'est pas très loin. Conséquence, Edge et son amie d'enfance Reimi sont chargés d'aller confirmer la situation... Bien entendu tout ne va pas vraiment bien se passer et ainsi commencera une grande aventure à travers la galaxie, lors de laquelle nos héros seront confrontés à un étrange mal qui rôde sur l'univers... Worlds Yet UnexploredGenèse de la saga, Star Ocean: The Last Hope nous rapporte les premiers pas de l'homme dans la galaxie et pose les bases de la série. Si l'histoire s'annonce de grande envergure, on sera vite confronté à un certain schéma qui rappellera un peu Star Ocean 3 sur le fond, bien qu'étant plus vaste que ce dernier. Concrètement, Edge arrive sur une planète, il aide la populace et il repart avec de nouveaux compagnons, le tout en distillant des fragments de ce qui semble être la trame principale et qui au final ne se révèlera complètement que dans les dernières heures de jeu. Le tout servi parfois par de très longues cinématiques pouvant dépasser la demi-heure et dont la mise en scène pourra en rebuter plus d'un. Néanmoins, les petites histoires dans l'histoire sont bien amenées et agréables à suivre, on en vient presque à regretter que le jeu ne soit pas une succession d'évènements suivant la planète visitée jusqu'au bout ! En définitive, une trame principale un peu décevante et absente tout au long du jeu, mais un tout plutôt positif.
Quant au casting, ce qui frappera tout de suite, ce sont les énormes clichés utilisés en particulier pour n'importe quel amateur d'animation japonaise, on a le droit à tout : l'amie d'enfance, le rival, la loli, la fille-chat, la "grande sœur" aux gros seins, le mec dark mais gentil dans le fond, le gros bourrin en fait intello... En somme, vous l'aurez compris, Star Ocean 4 n'innove pas vraiment en la matière. Est-ce que pour autant cliché signifie mauvais ? La réponse dépendra de chacun, pour ma part cela ne m'a pas dérangé outre mesure étant donné qu'ils sont tous soignés niveau personnalité et chacun est attachant à sa manière (sauf Sarah, je vous l'accorde, qui donnera des envies de meurtre à plus d'un...). L'humour niais et purement nippon pourra aussi en décourager plus d'un. À noter que le système d'affinité fait d'ailleurs son grand retour avec les fameuses "Private Action". Moins subtiles dans leurs effets que dans Star Ocean 3, elles permettront d'influencer certains facteurs comme les épilogues obtenus à la fin du jeu, mais elles restent avant tout des scènes agréables à regarder et souvent bourrées d'humour (en particulier celles de Welch totalement déjantées). Ceux qui arriveront à adhérer à l'ambiance passeront un très bon moment, les autres pourront toujours sauter les séquences pour mieux pouvoir profiter de la puissance des combats ! Wild Fight, No End in SightUn Star Ocean sans combat, c'est comme Rotka sans jeu pourri : c'est une aberration inconcevable, et de ce côté-là, Star Ocean 4 n'a pas à rougir devant ses prédécesseurs, bien au contraire.
Les affrontements se déclenchent lors d'un contact avec un ennemi visible à l'écran, la transition entre phase d'exploration et de combat ayant alors lieu. Les combats se passent en temps réel et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils sont bourrins. Ce qui frappe est la fluidité avec laquelle les coups et les skills, pourtant pas avares en effet spéciaux, s'enchaînent parfaitement, le tout servi par une réalisation au top. La prise en main est rapide, et le tutoriel en début de jeu explique parfaitement toutes les nouvelles subtilités du gameplay, comme les Blindsides - techniques qui consistent à passer derrière l'ennemi juste avant que celui-ci attaque pour lui infliger de lourds dégâts - ou encore le Bonus Board qui est un poil plus évolué que son prédécesseur et qui permet l'obtention de bonus d'expérience, d'argent, de régénération ou de Skill Points. Quant à l'Intelligence Artificielle, elle a été quelques peu améliorée pour l'occasion, les réjouissances tels que les mages allant taper au bâton le gros méchant boss au lieu de faire leur boulot ne seront donc que de mauvais souvenirs pour quiconque ayant tâté la version 360. Et ce n'est pas tout puisqu'on note aussi enfin la possibilité dans cette version Playstation 3 de pouvoir choisir sa cible ! Pour finir, on peut reprocher au jeu d'être un peu trop facile, tout du moins pour la trame principale, car une bonne utilisation du Bonus Board suffit à ne rencontrer quasiment aucun problème tout au long de l'aventure. Cependant, si vous êtes mauvais comme Allhestar, c'est un autre problème, mais pourrez toujours jouir d'autres aspects comme le visuel ou l'audio ! Tears in the Sun Make a RainbowMélanger des genres aussi éloignés que la Science-fiction et l'Heroïc-fantasy présente un certain challenge au niveau graphique car même s'ils n'ont rien à voir, il faut pourtant aussi bien soigner l'un que l'autre. Pari tenu, puisque chaque planète possède son ambiance propre et parfaitement réussie, de la jungle luxuriante d'Aeos aux profondeurs lugubres du Purgatorium, en passant par la ville ultra-futuriste d'En II. Chaque environnement retranscrit à merveille l'idée que l'on veut en faire ressortir. Le tout est servi par une réalisation sans énormes défauts et très détaillée, malgré la taille parfois impressionnante des zones. La version Playstation 3 n'apporte malheureusement aucune amélioration flagrante.
Si le rendu visuel des environnements ne laisse pas vraiment la place à la subjectivité, le character design et la modélisation en 3D des personnages ne plairont pas forcément à tout le monde. Le character design est à mon sens plutôt réussi, et il est dommage que le rendu final ne soit pas plus proche des artworks originaux. Cependant, la modélisation "poupée" en rebutera plus d'un, mais il n'y a pas vraiment de vérité absolue sur le sujet, et chacun appréciera ou non le résultat. La version Xbox 360 imposait par ailleurs aux joueurs occidentaux une interface très sobre et une modélisation 3D hideuse des portraits des personnages, le tir est à présent corrigé puisqu'on peut à tout moment changer entre le style occidental et japonais (de beaux menus bleu azur et surtout des portraits tirés des artworks originaux) qui, il faut bien l'avouer, est beaucoup plus réussi. D'un point de vue musical, avec Motoi Sakuraba aux commandes, dont le style est reconnaissable dès la première note sans révolutionner son genre, on est face à une bonne voire très bonne OST, en particulier grâce aux différents thèmes de combat. Et mieux valait-il ne pas se rater sur ce coup-là, car ce sont ceux que vous entendrez de loin le plus souvent. Les musiques d'ambiances vont de l'agréable au très bon, et collent globalement toutes très bien à l'environnement auquel elles sont associées, tout comme celles des nombreuses cinématiques, bien que les coupures soient parfois un peu brusques. Savourez par vous même trois petits extraits, dont un vous sera sûrement familier si vous êtes un habitué de la saga : Le dernier point et non des moindres concerne les doublages, la Playstation 3 permet enfin de pouvoir choisir les voix japonaises, et cela change vraiment beaucoup ! J'avais trouvé le voice acting anglais vraiment mauvais, ne collant vraiment pas aux personnages. Et c'est presque un plaisir de redécouvrir entièrement les dialogues ! À noter aussi la possibilité de choisir entres 5 langues (dont bien sûr le français). Et comme un bon RPG ne doit pas se contenter d'être beau, que nous propose ce quatrième épisode en terme de contenu et de nouveautés exclusives pour ce portage ? Eurêka !Si vous pouvez compter une quarantaine d'heures en ligne droite pour en voir le bout, comptez facilement le double voire le triple pour faire le tour de tout ce que le jeu propose.
Tout d'abord l'Item Creation ! Si l'ensemble est plus clair, plus maniable et agréable que dans Star Ocean 3, il est toutefois regrettable qu'il ne serve à rien dans le cadre de la trame principale, la plupart des ingrédients pour les recettes intéressantes s'obtenant après la fin. À noter que quelques recettes ont été modifiées pour la Playstation 3 les rendant plus difficiles d'accès. À sa grande habitude, Tri-Ace offre l'accès à des donjons optionnels une fois le jeu terminé dont la difficulté est un cran au-dessus de ce que vous avez pu connaître dans l'aventure. Malheureusement, aucun nouveau donjon n'a été ajouté pour cette version International, seuls quelques pauvres coffres supplémentaires sont au programme. Les Battle Trophies font aussi leur grand retour, au nombre de 100 par personnage, ils assureront aux plus compulsifs des heures et des heures de combats. Et bien sûr, un grand nombre de petites quêtes annexes, qui donnent parfois l'accès à de nouveaux lieux, n'attendent que vous pour être résolues. Le magnifique support qu'est le Blu-ray implique aussi un seul disque et pour ceux qui ont connu le jonglage de DVD de la 360, il s'agit là d'une bonne nouvelle ! Au final le jeu n'a rien à envier à aucun RPG au niveau du contenu, et occupera des nombreuses heures les plus acharnés d'entre vous, il est juste dommage que la version Playstation 3 n'ajoute concrètement pas grand chose pour quiconque ayant déjà fait le jeu sur XBox 360... En résumé les ajouts de la version Playstation 3 sont : - Choix de l'interface Japonaise/Occidentale. - Choix de l'audio Japonais/Anglais. - Un seul disque au lieu de 3 DVD. - Possibilité de choisir sa cible en combat. - Quelques remaniements de l'IA, des recettes et de certaines capacités. Cette version Playstation 3 vise avant tout ceux n'ayant pu faire le jeu sur la machine de Microsoft. Les nouveautés ou réels ajouts trop peu nombreux ne justifieront pas un achat pour les autres (à part bien sûr les fans les plus endurcis !). Si les voix japonaises apportent un vent de fraîcheur à la mise en scène, elles n'empêcheront pas certaines longueurs de persister et ne convaincront pas plus les détracteurs les plus oppressants.
Star Ocean: The Last Hope International reste néanmoins à mon sens un très bon RPG, dont les combats, l'univers et l'ambiance de folie en font un jeu très réussi malgré une trame principale quelque peu décevante...
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