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Metal Max 3
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Metal Max 3
Metal Max 3
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Metal Max 3The strongest level 1 in game history
Il aura fallu attendre 17 ans pour voir daébarquer un nouveau Metal Max, et ce malgré les quelques escapades sur PS2 et Nintendo DS avec deux Metal Saga (une suite quelque peu officieuse de Metal Max 1) conçus par des équipes différentes des Metal Max originaux. C'est donc sur Nintendo DS (et en se basant sur le moteur graphique de Metal Saga DS) que l'équipe originelle de la glorieuse époque Super Famicom et de Metl Max 1 et 2 s'est à nouveau réuni pour sortir un Metal Max 3 toujours aussi innovant et bourré de bonnes idées jusqu'à l'overdose, mais cependant quelque peu différent de ses ainés. En effet, si Metal Max 3 reste oldschool à souhait dans son système de jeu et fidèle à la série dans sa liberté quasi totale, le jeu fait également la part belle à de nombreuses idées plus modernes piochées ça et là dans quelques gros RPG du moment, et qui offrent une richesse incroyable et une nouvelle dimension à un jeu qui n'en manquait déjà pas !
Un véritable Metal MaxQue les amateurs de la série se rassurent tout de suite, MM3 est un véritable Metal Max qui, forgé dans les bases dictées par Dragon Quest II, met en retrait le scénario pour se dédier à 100 % à son univers et à ses situations de jeux. Bien que le début du jeu, à l'allure d'un tutoriel invisible, pourrait quand même faire craindre le contraire. Il y a, en effet, bien plus de passages scénaristiques (obligatoires) dans les deux premières heures de jeux de Metal Max 3 que dans les deux premiers Metal Max réunis. MM3 propose en effet un véritable scénario mis en place par un véritable contexte, et un personnage principal qui possède un réel destin, bien différent du traditionnel Monster Hunter des précédents épisodes.
Le monde de Metal Max 3 a été ravagé par un légendaire cataclysme qui a réduit à néant le futur et les ambitions de la populace, qui cherche à survivre dans les ruines de leur passé. Littéralement revenu d'entre les morts grâce au docteur Minch, le héros de Metal Max 3 a perdu sa mémoire et part donc en quête de ses souvenirs. Sa première quête, qui le verra retrouver sa vieille moto et sauver sa fiancé Cora de kidnappeurs malveillant, lui révèlera une facette oubliée de sa personnalité : il a en effet la possibilité de se transformer en bête sauvage (le loup de la jaquette !) lorsque la situation devient difficile. Une fois que le jeu a mis en place un bon pan du scénario principal, le monde s'ouvre considérablement et offre alors une grande liberté de jeu digne de la série. On passe, en quelque sorte d'un RPG traditionnel (les 2 premières heures de jeu) à un véritable Metal Max fidèle en tout point au leitmotiv de la saga. Ironie ou coïncidence, c'est durant cette deuxième heure charnière que l'on peut expérimenter sa première bad ending, en décidant de ne pas faire face à son destin et, telle la fin d'un road movie lambda, de s'enfuir avec sa fiancé. C'est de cette manière que le jeu met fin de manière concrète à la première partie du jeu (la plus courte) et se permet alors de se libérer de tous les impératifs du RPG japonais moderne pour revenir à la bonne vieille recette qui a fait ses preuves sur Metal Max 1 et 2, et que l'on avait peur de ne pas voir venir. Suivront 40 heures de jeux où seules deux ou trois scènes minimalistes montreront le bout de leur nez, afin de privilégier la liberté quasi totale dans l'exploration ainsi que la découverte d'un univers vraiment intéressant, porté par le nombre considérable de personnages secondaires et de quêtes annexes passionnantes et variées. Le scénario de Metal Max 3 est dévoilé au compte goute et n'est pas l'intérêt du jeu, bien qu'il sache se montrer intriguant de temps à autre et que certaines scènes valent le détour. En résulte un scénario certes limité mais déjà plus consistant que dans les précédents opus, incarné ce coup ci par le héros et ses rencontres récurrentes qui deviendront de véritables personnages secondaires. Si l'univers de Metal Max 3 reste un monde post apocalyptique où la pollution est omniprésente comme dans les précédents Metal Max, le jeu se démarque malgré tout par son atmosphère moins sévère et parfois un peu kitsch. Le monde est en effet mis à mal par divers clans punks décérébrés (notamment celui d'Adolfo Domingez), qui font preuve de beaucoup de brutalité et de stupidité, et qui paraissent au final plutôt ridicules. Le mélange entre attirail high tech quasi cyberpunk et les couleurs flashy presque kitsch est assez surprenant (Zak Blayde me signale cependant que c'est logique pour du cyberpunk) et démarque globalement Metal Max 3 de ses prédécesseurs qui se voulaient plus maussades, bien que l'humour était déjà omniprésent. Metal Max 3 conserve tout de même les mécanismes de jeux qui ont fait le succès de la saga : les boss mis à prix par les "Hunter Office" sont à nouveau de la partie et outre le fait qu'ils soient plus difficiles et plus variés que jamais, ils apparaissent désormais sur la carte du monde et peuvent donc être évités si l'envie vous effleure l'esprit.
Le monde semble plus vaste et plus détaillé que dans les précédents opus, avec plus de variations dans les différents donjons et cités parcourus au fil de l'aventure. Les graphismes représentent d'ailleurs très bien cet univers en ruine, soumis à la pollution, car les couleurs (notamment sur la carte du monde) sont relativement ternes (mais réussies), et les détails dans les donjons sont omniprésents. Le jeu utilise un mélange de 2D (pour les sprites) et de 3D (pour les environnements) vraiment réussi et avec des couleurs cohérentes avec l'univers et surtout une grosse personnalité, ce qui nous change des produits DS full 3D dont la console nous abreuve en masse. La 3D est fine, peu ambitieuse mais toujours précise, malgré quelques ralentissement sur la carte du monde lorsque l'on déplace tous ses gros tanks à la fois. La véritable réussite technique de Metal Max 3 se situe dans les sprites des personnages et des ennemis en combat. Ceux-ci sont en général très détaillés, originaux et surtout extrêmement bien animés, à la façon des meilleurs RPG 16 bits (Rudora no Hihou). Le jeu reprend le moteur graphique de Metal Saga DS et cela se ressent beaucoup durant les combats tant les deux jeux semblent alors similaires, bien que Metal Max 3 se veut volontairement plus sale (pour convenir à l'ambiance) et légèrement moins funky. Le nombre de détails durant les combat est toujours aussi hallucinant : des bulles style BD interviennent lorsque l'on rate un coup, les balles rebondissent sur les carrosseries ennemis, etc... La cohérence esthétique de Metal Max 3 fait plaisir à voir et nous plonge bel et bien dans un univers post apocalyptique digne de ce nom. Seule la bande son reste un peu en deçà, car Satoshi Kadokura semble renier ses excellentes OSTs de Metal Saga (ps2 et DS) pour revenir à un son plus brut, avec une bande son très typée Sega Saturn (ça a le charme d'un Wachenroder, mais pas la même maitrise), et des mélodies un peu usées (beaucoup de thèmes proviennent des Metal Max précédents), qui n'étaient déjà pas terrible sur les deux précédents Metal Max. Il reste cependant quelques très bons thèmes (celui des Wanted Boss, par exemple) et l'ambiance sonore seyait au final plutôt bien à un jeu qui se veut très mécanique. Un jeu plus modernePremière grande innovation (qui accroit à la fois le sentiment de liberté de jeu et l'importance scénaristique posée sur le héros) en matière de gameplay : le jeu ne propose aucun compagnon fixe et s'offre un système de recrutement de personnages à la Dragon Quest IX. Une fois la première partie du jeu terminée, on a la possibilité d'accéder au Nuka Bar et de recruter deux compagnons de son choix, parmi une liste de six classes qui existaient pour la plupart déjà dans les Metal Max précédents mais qui représentaient un job fixe par compagnon. Dans Metal Max 3, on peux donc faire son choix parmi le Hunter (la classe classique, à l'aise à pied comme en tank), le Soldier (excellent en combat à pied, mais plutôt faible en tank (il faudra donc privilégier les motos)), le Méchanic (excellent en combat à tank ainsi qu'en réparation mécaniques, mais faible à pied avec peu d'hp et de force physique), la Nurse (grande connaissance de la médecine), le Westler (catcheur qui ne porte pas d'armes, mais qui est quand même extrêmement puisant en combat à pied, mais est par contre très mauvais en tank) et l'Artist (fort pour utiliser les obus, torpilles et autres armes secondaires, mais autrement assez faible en combat pur).
Metal Max 3 propose également un troisème compagnon (ce qui monte le nombre de personnages total en combat à 4) : Pocchi le chien, qui provient directement de Metal Max 2 (et Metal Saga). Pocchi est 100% autonome, on ne le contrôle pas et ne peut pas monter dans les tanks standards (Pocchi possède quand même son véhicule, le Pocchitank). Pour compenser, il est le personnage qui possède le plus d'HP et de rapidité. Pocchi agit comme un chien et a donc parfois des comportements inutiles en combat, tel que pisser, creuser un trou ou aboyer. Mais certaines de ses attaques restent dévastatrices. Sous quequetesNouvel héritage des RPG modernes tels que Dragon Quest IX ou 7th Dragon, ou simple bonne idée, le jeu possède un système de sous quêtes omniprésent réellement bien pensé, qui décuple le nombre de situations de jeu. A la manière de 7th Dragon, la majeure partie des NPC présents dans le jeu offrent des quêtes annexes liées à leurs histoires personnelles que l'on aura la possibilité de résoudre. Chaque quête débutée s'inscrit directement dans le Guide (accessible par le système Igogol, le BS de Metal Max 3) et à l'inverse de 7th Dragon, s'actualise automatiquement. Il est ainsi possible de voir chaque quête complétée ou en cours ainsi qu'une description de chaque étape (certaines quêtes se font en effet en plusieurs fois) et ainsi de les poursuivre à tout moment. Ces sous quêtes, dont 90% sont facultatives, deviendront le véritable intérêt du jeu et créeront presque à elles seules l'âme de MM3. En effet, chaque quête secondaire, qui sont parfois des clins d'œil à certaines scènes de Metal Max 2, propose une situation de jeu inédite (acheter une dizaine de fringues pour créer une corde de vêtements afin de descendre dans le stade par le plafond, rechercher des déchets métalliques grâce au détecteur de métaux, aider Cora a faire pousser son potager, démanteler une secte, etc...), et ne sont en aucun cas un bouche trou pour la replay value (façon MMO ou Dragon Quest IX). Ces sous quêtes, parfaitement intégrées au jeu, permettent aussi de mettre l'accent sur un aspect essentiel de Metal Max 3, qui est malheureusement bridé par le japonais : les dialogues sont excellents. Le jeu exprime en effet avec brio un humour à la fois décomplexé et moderne, de la même façon qu'un Earthbound, Secret of Evermore, ou plus proche de nous Metal Max 1 et 2. Des dialogues qui n'hésitent pas à mettre en perspective les codes du jeu vidéo et à créer un véritable discours avec le joueur (comme le héros qui s'annonce comme "le plus fort héros au niveau 1 de l'histoire du RPG"). Car, comme les références citées précédemment, Metal Max 3 est conscient de son statut de jeu vidéo et se veut quasiment post-moderne. Il faudra malheureusement attendre une hypothétique traduction US pour profiter à 100 % de cet aspect si prédominant dans Metal Max 3. Espérons simplement que les mauvaises ventes de Metal Saga PS2 (localisé aux USA par Atlus USA) ne coupent pas l'ambition d'un futur éditeur.
Outre ces quêtes annexes accessibles grâce aux personnages, il sera également possible de recevoir diverses requêtes du Hunter Office, ou de suivre d'autres quêtes (également inscrites dans le Igogol) ce coup ci indispensables à l'avancement du scénario et donc au bon déroulement du jeu. Ces quêtes rivalisent là encore d'ingéniosité et proposent une variété de situations incroyable. En somme, ce système de quêtes à la Dragon Quest IX permet à Metal Max 3 de créer un véritable lien entre le joueur et l'univers du jeu et ses personnages, et de donner une réelle ligne directrice ainsi que le sentiment d'être guidé et pris en main là où, dans les Metal Max précédents, le joueur était à 100 % autonome. Un bon coup de boostLe gameplay prend un coup de boost bien que l'ergonomie reste encore assez complexe : la dose d'options et de choix de customisation reste important. La variété des situations et le nombre incroyable de possibilités offertes au joueur est conséquent, et la première partie du jeu (les deux premières heures) assez traditionnelle dans son déroulement permet justement d'appréhender avec mesure l'énorme attention portée au moindre détail, contrairement à Metal Max premier du nom qui nous jetait dans la gueule du loup dès les dix premières minutes. Il faudra donc à nouveau apprendre à gérer à la fois les équipements liés aux personnages et ceux liés aux véhicules. Les personnages peuvent désormais équiper trois armes à feu (du pistolet au lance rocket) aux capacités diverses afin de maitriser chaque situation de combat : les armes les plus puissantes seront évidemment celles à munitions limitées, mais on pourra maintenant équiper plusieurs fois cette arme afin de maximiser le nombre de munitions. Les véhicules sont bien plus modulables car chaque tank, moto ou voiture possède ses caractéristiques propres et son nombre de "slots" d'équipement personnalisé qui pourront plus tard être modifiés, car Metal Max 3 introduit un système d'évolution des véhicules à la manière de l'évolution des "jobs" de personnages de RPG lambda. En somme, en modifiant le châssis (en échange d'une GROSSE somme d'argent) de son véhicule, on peut le conditionner à devenir meilleur en armement (et ainsi permettre d'équiper bien plus d'armes à feu), ou bien de lui attacher un deuxième moteur (Engine) ou unité centrale (C unit) afin de privilégier le poids théorique maximum et donc le nombre de HP maximum. Il faudra en effet une fois de plus gérer avec intelligence le matos de ses tanks puisque plus on installe d'équipements lourds comme des armes de tueurs ou des moteurs surpuissants plus le tank sacrifie de la place pour ses armures (et donc ses HPs). Le système reste fidèle à la série et prend même une importance capitale dans les dernières heures de jeu car les tanks les plus puissants, modifiés à l'extrême ne pourront pas toujours équiper tous leur slots libres au risque de ne plus pouvoir avancer si le poids du véhicule excède le poids théorique accepté.
Mais la véritable nouveauté de Metal Max 3 reste la variété des véhicules disponibles. Les fidèles tanks restent prédominants, avec cette fois ci des répliques du MBT-77 allemand (prototype du fameux M1 Abrams), le Sd Kfz 234 de l'armée allemande de la seconde guerre mondiale, le Tunguska, système antiaérien mobile soviétique, ou encore le Rasputin, tank lourd soviétique plus connu sous le nom d'Obyekt 279. Mais il est désormais possible de chevaucher des motos ou même de conduire une voiture de police (une Lamborghini !). Les motos ont la classe, et même si elles ne proposent pas la puissance d'attaque et l'armure blindée des tanks, elles offrent une polyvalence bienvenue : le personnage qui chevauche la moto peut aussi bien utiliser ses armes de pied (les armes que l'on utilise en combat à pied) que les armes de sa moto, ce qui s'avèrera très pratique pour les classes comme "Soldier" faibles en armes de tanks mais forts en armes de pied. Cerise sur le gâteau, on peut même racheter le flamboyant tank rouge de Red Wolf de Metal Max premier du nom ou même dégotter la célèbre moto de Kaneda dans le manga Akira. On peut d'ailleurs désormais peindre ses véhicules (nouveauté bienvenue, mais limitée) ou coller des autocollants personnalisés (dont des stickers Amagami ou Kimikiss accessibles en utilisant le code de ce site), et ainsi peindre la moto de Kaneda en "rouge akira" et se prendre réellement pour le héros du manga de Katsuhiro Otomo. Une grosse nouveauté (encore une !) s'offre au joueur une fois que celui-ci a atteint le Biotechnology Kingdom, vers les deux tiers du jeu. Ce royaume renferme en effet une scientifique de haut vol capable de créer des tanks biomécaniques surpuissants qui mixent la qualité d'attaque et de défense des tanks et la possibilité d'évolution (via l'XP) des êtres vivants. Il est possible de créer quatre biotanks, chacun prenant la forme d'un animal et ayant des caractéristiques spécifiques. On aura donc le choix entre le tank scarabée, le tank tricératops, le tank mammouth, et le tank poulpe. Chaque biotank peux être équipé des armes pour tanks standards mais ils possèdent certaines armes inédites qui leurs sont intimement attachées et que l'on ne peux pas modifier. Ces biotanks ont la caractéristique de monter de niveau grâce aux XPs récoltés en combat (comme les personnages principaux), ce qui aura pour conséquence principale de modifier leurs équipements principaux (ceux que l'on ne peut enlever) qui évolueront également.
Toutes ces nouveautés permettent d'améliorer sans commune mesure l'un des seuls points quelque peu négatif des deux Metal Max précédents, à savoir les combats qui étaient alors un peu fades. Dans Metal Max 3, la variété des situations de combat est exemplaire et le fait de pouvoir utiliser différents jobs, trois types d'armes, différentes sortes de véhicule ainsi que de pouvoir switcher à tout instant entre combat à pied et combat en tank apporte une véritable variété qui semblait nécessaire pour un RPG de 2010. Les combats, toujours en tour par tour classique, gagnent donc en ampleur, en difficulté et surtout en intérêt. Metal Max 3 introduit qui plus est un nouveau système de coups spéciaux spécifiques à chaque type de job. Chaque personnage gagne en effet différents coups spéciaux au fil de son évolution et de son nombre de niveaux atteints, qui offrent de nouvelles possibilités en combat à pied comme en tank. Cela remplace parfaitement un système de magie ici inexistant, d'autant plus que chaque coup est limité en utilisation et qu'il faudra recharger les batteries à l'hôtel en même temps que les HPs. Le monster design est à nouveau une réussite. MM3 conserve les influences des deux précédents opus ainsi que de Dragon Quest II et se permet donc toutes sortes d'excentricités pour proposer d'innombrables situations de combat, avec toujours un mélange entre kitsch et sérieux high tech. Les combats aléatoires, bien que plutôt nombreux (le taux de combats aléatoires varie d'ailleurs selon les donjons !) s'enchainent donc sans perte d'intérêt et avec une relative rapidité (bien que les messages textes soient parfois redondants), d'autant plus que le jeu regorge de Boss optionnels (les Wanted) ou obligatoires, qui sont dans cet épisode en nombre bien plus important que dans Metal Max 1 et 2. Au final, Metal Max 3 est un jeu parfaitement à l'aise avec les mécanismes des RPG modernes, et perd en cela un peu de son authenticité et semble prendre parfois trop de gants pour rassurer le joueur. On a moins l'impression d'être un Monster Hunter totalement libre de ses actes dans ce Metal Max troisième du nom, et le degré de liberté est légèrement réduit (mais toujours très présent, pas de faux procès !) à cause du scénario certes léger mais tout de même bien là. Mais si l'ambiance ne se veut pas toujours du meilleur gout (en deçà d'un Metal Max 1 plus cru), l'univers est suffisamment vaste et varié pour promettre une excellente aventure, et surtout d'innombrables situations de jeux inédites (combattre un clone de Bayonetta. visiter les ruines de Las Vegas, jouer à un mini jeu de tank, prendre part à la secte des Happy Yellow, aider Cora a faire pousser son potager, devoir passer ses tanks au lavomatique pour nettoyer la merde d'oiseau qui encombre l'inventaire, etc...) qui rappelleront parfois diverses scènettes des deux précédents Metal Max (et surtout de Metal Max 2). La véritable force de Metal Max 3 reste cependant dans ses mécanismes de jeux qu'il hérite de ses prédécesseurs, et reste en cela un véritable Metal Max digne des épisodes précédents qui avaient pourtant mis la barre très haute.
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