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Shining Force Gaiden: The Evil Deity's Crusade

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Shining Force Gaiden: The Evil Deity's Crusade
Shining Force dans la poche
Après un premier épisode sur Megadrive qui avait marqué les esprits, Sonic co. avait remis le couvert cette fois seul (sans Climax donc), pour un deuxième épisode sur Game Gear.
Si la puissance de la console ne permettait pas de faire un jeu aussi poussé, le développeur a su tirer le maximum de la portable de Sega, pour un résultat époustouflant, auquel seul le Japon a eu droit.

Cypress rompt une paix de 20 ans

Vingt longues années de paix et de prospérité se sont écoulées depuis les sombres événements qui ont touché le continent de Rune. Après la victoire face à "Dark Dragon", Anri est devenue la reine de Guardiana, et s'est attelée à reconstruire le royaume ravagé par la guerre avec l'aide de Luke, Ken et Lowe.
Des émissaires de Cypress, royaume du sud réputé pour sa barbarie, se présentent au château pour rencontrer Anri. Malgré les avertissements de Ken et Lowe, la reine accepte le présent des émissaires en signe de paix. Cadeau maudit, comme c'était à prévoir, plongeant la reine Anri dans un long sommeil, que le seul le roi de Cypress peut briser.
Voilà maintenant des semaines que Luke a décidé de partir avec une troupe pour Cypress, et nulle nouvelle n'a été reçue. La nouvelle génération, issue des familles de la glorieuse Shining Force qui a vaincu Dark Dragon, décide de prendre les choses en main, et part vers Cypress menée par Nick, un jeune guerrier aux origines inconnues.
Un départ plein de promesses, mais aussi de dangers...
Shining Force Gaiden: The Evil Deity's Crusade
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Shining Force Gaiden: The Evil Deity's Crusade

La Game Gear au top

Dès les premiers instants, on est impressionné par la qualité technique du jeu pour de la Game Gear. La faible résolution du support et le nombre limité de couleurs pouvaient faire craindre le pire pour les cartes d'un Tactical comme celui-ci.
Mais Sonic co. s'en est parfaitement sorti, avec des cartes simples et claires, tout en étant assez agréables aux yeux, et surtout des scènes de combats fabuleuses. Le design étant une nouvelle fois au top et très bien rendue au travers de sprites et d'avatars colorés et fins, on ne trouve pas grand chose à redire à cette mouture portable.
Du coté de la bande-son, Yoshimura laisse place à Takenouchi, et la perte de qualité que l'on pouvait craindre n'a pas eu lieu. Si la qualité du son est bien évidemment limitée par la faiblesse sonore de la console, les mélodies sont elles absolument sublimes, de celles qui marquent un joueur.
En clair, Shining Force Gaiden propose une réalisation en béton armé pour le support, et l'on en attendait pas moins.
Shining Force Gaiden: The Evil Deity's Crusade
Shining Force Gaiden: The Evil Deity's Crusade
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Une recette bonifiée

Reprenant une partie de la recette qui a fait le succès du premier opus sur Megadrive, le jeu propose des batailles toujours aussi intéressantes et fun à jouer. Le jeu reprend donc le système d'initiative propre à chaque unité (définie par la vitesse), le système d'icônes pour symboliser les actions, les déplacements directs et les pénalités selon le type de zone traversée. On a également toujours droit à 12 personnages par combat, et à la promotion des unités au niveau 10. Mais Sonic co. a su rectifier les petites imperfections du premier épisode. Pour commencer, l'expérience excédentaire lors d'un passage de niveau est conservée. Ensuite, la promotion n'affaiblit plus les troupes, ce qui semblait un peu absurde et obligeait à étaler dans le temps pour ne pas avoir 12 persos trop faibles.
Les combats sont très variés, et il faut bien faire attention à ne pas louper les divers coffres qui traînent, ainsi qu'un perso caché.
Shining Force Gaiden: The Evil Deity's Crusade
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Adieu exploration

A côté des combats, on note malheureusement l'absence des explorations dans les villages. Séquences inadaptées au support ou jugées trop dures à porter sur une si faible résolution? On ne le saura probablement jamais, toujours est il que le jeu devient un pur Tactical, en perdant un peu du charme de la série. Les explorations de villages laissent ici place à des camps, dans lesquels on peut gérer ses troupes et faire ses achats. Hélas, sans icône pour représenter les armes, il est très dur de se repérer en japonais, d'autant qu'il n'y a aucune indication sur les personnages pouvant équiper l'arme (détail corrigé dans le gaiden suivant).
Entre chaque mission, quelques dialogues viennent faire avancer le très bon scénario, qui pousse à avancer pendant la petite quinzaine d'heures qu'il faut pour boucler le jeu. Un peu court, certes, mais cela convient bien pour le support portable, disposant en outre d'une faible autonomie.
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Shining Force Gaiden: The Evil Deity's Crusade
Shining Force Gaiden exploite au mieux la portable de Sega. Délaissant malheureusement les phases d'exploration, le jeu dispose d'un gameplay solide, d'une technique irréprochable, le tout assorti d'une bande-son de grande classe.
Un classique de la console, hélas cantonné au Japon.

01/06/2008
  • Le gameplay
  • Technique remarquable
  • Bande-son
  • Revoir les têtes connues
  • Pas d'exploration
8

TECHNIQUE 4/5
BANDE SON 4/5
SCENARIO 3.5/5
DUREE DE VIE 3/5
GAMEPLAY 4.5/5
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8

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