►
Compendium
►
Galeries
►
Médias
►
Le Site |
Chargement en cours...
Heroes Call
> Fiche complète du jeu
Heroes Call
25/05/2012
25/05/2012
Heroes Call
> Articles > Review
Heroes CallHeroes Call
Suite à la sortie immanquable de l’attendu Diablo 3, sort sur iOS un petit Hack’n’Slash du nom de Heroes Call signé Defiant Development (également auteur de Ski Safari et Rocket Bunnies sur le même support). Le but des développeurs est de proposer un jeu free-to-play aussi addictif que le maitre du genre. Voyons voir si le pari est tenu… A noter que le jeu n'est disponible qu'en anglais (mais ce n’est pas du tout une gêne vu la quantité de texte).
L'appel des hérosDès le départ, on nous propose de choisir notre classe parmi un large choix d’une seule classe : le Blood Knight, qui équivaut au chevalier classique portant épée et bouclier. Le mage peut être débloqué plus tard dans le jeu et deux autres classes seront ajoutées via mises à jour. On contrôle donc un chevalier faisant partie de l’Ordre du Sang dont nous n’apprendrons rien au cours du jeu.
La trame scénaristique est assez maigre. Le personnage va quitter son ordre pour rejoindre la cité de Brineside et prouver sa valeur. Là-bas, le chevalier remplira des missions pour la guilde des aventuriers. Ces derniers reçoivent des contrats qu’ils transmettent à leurs effectifs. Les contrats vont du nettoyage de zone à l’assassinat. Même si le thème de la mission change, elles seront néanmoins toutes identiques. On avance, on tape, et on tape. Les contrats sont divisés en missions qui ensemble forment une petite histoire locale. Il y a au total 30 missions à réaliser pour boucler le scénario. Le scénario consiste en des phases de dialogues avant et après chaque mission. Ces phases ne sont pas toujours très claires, surtout quand les gobelins s’en mêlent. Notre personnage ne prendra quasiment jamais la parole. Il n’y a donc rien à attendre en terme de contenu scénaristique ou de background intéressant... Un vrai Hack’n’Slash sur smartphone ?Heroes Call fait dans la simplicité et se contentera des bases du genre sans innover dans son gameplay. En pointant sur l’écran, le personnage se dirige vers la destination. En désignant un adversaire et en appuyant au bon moment, un enchainement de coups tombe sur l’ennemi. Le personnage dispose également de quatre capacités consommant du mana qui permettent de varier un peu les coups. On a également la possibilité de lancer une potion de mana ou de soin. Pour le gameplay en mission, ça s’arrête là. Vous pouvez néanmoins taper des tonneaux et coffres pour espérer amasser quelques pièces d’or ou autres équipements que les ennemis laissent tomber de temps en temps.
Un point important à noter est qu’on ne gagne pas d’expérience en tuant un adversaire. Le seul intérêt d’éliminer un ennemi est de se frayer un passage vers la fin de la mission et d’avoir un peu d’or. Le côté addictif du hack’n’slash en prend un sacré coup à cause de ce choix. On préférera se diriger vers la fin de la mission plutôt que de perdre son temps à risquer sa vie pour pas grand chose. Avant de commencer la prochaine mission, il faudra attendre. Au début du jeu, l’attente sera de quelques minutes pour enfin être d’environ dix heures d’attente à la fin. Après chaque mission, on reçoit la récompense bien méritée à savoir quelques pièces d’or et un point d’expérience. Les points d’expérience servent évidemment à monter de niveau. Au début, il faudra un seul point pour monter d’un niveau, vers la fin il en faudra trois pour améliorer son personnage. Avec 30 missions disponibles, le niveau maximal est de 15. A chaque montée de niveau, on peut augmenter ses aptitudes qui sont au nombre de 20. Et enfin pour terminer la personnalisation du guerrier il reste l’équipement. Épée, casque, armure, botte et bouclier seront vos meilleurs (seuls ?) amis. On peut trouver ces équipements en mission ou bien en les achetant chez le marchand. Tout comme dans un autre jeu du genre, certains objets devront être identifiés avant d’être équipés et ce grâce à des parchemins d’identification ou en confiant les objets au marchand qui le fera gratuitement pour vous. Free-to-play ?Le jeu est téléchargeable gratuitement mais dispose de quelques options payantes. Il est toujours intéressant de savoir si elles sont réellement optionnelles ou si sans payer, le jeu n’est que l’ombre de lui-même. Heroes Call s’en sort très bien à ce niveau-là car les accès payants sont quasiment inutiles. Vous pouvez acheter des gemmes qui auront diverses utilités comme acquérir une certaine somme d’or, ou obtenir des parchemins d’identification. Elles permettent également de réduire le temps d’attente pour la prochaine mission et de débloquer l’autre classe disponible au début : le Mage. Sachant qu’on peut récupérer des gemmes en détruisant des tonneaux ou en tuant des ennemis, les accès payants seront très rapidement oubliés.
Quoi d'autre ?Graphiquement, le jeu s’en sort très bien, sans pixellisation et avec de bonnes animations. Malheureusement, tout le jeu se déroule dans le même lieu. On a donc droit à un seul et unique environnement, mais bien modélisé. Même chose pour les seules musiques du jeu accompagnant les missions. De plus les développeurs promettent une large gamme d’ennemis différents mais au final on ne tapera que gobelins, orcs et araignées tout le long du jeu. Le travail artistique n’a donc pas été très conséquent.
Le jeu propose en plus un mode multijoueur jusqu’à 4 mais nécessitant Facebook pour fonctionner. La promesse de retrouver un grand Hack’n’Slash sur smartphone n’est pas réellement tenue car le jeu est amputé de tout ce qui fait son intérêt, à savoir la customisation du perso et l’exploration. Il se rattrape en étant presque totalement gratuit et bénéficiant de très bons graphismes et d’un gameplay très accessible. A tester pour les habitués du smartphone en manque d’action, à oublier pour ceux qui recherchent un jeu intéressant.
|