Threads of Fate Commentaires

Tout commence un après midi ou l'ennuie nous gagne Anthemis et moi. Scrutant la pile de RPG estampillée " à finir ", j'aperçois Threads Of Fate. C'est alors que le défi nous gagne : finir ce jeu dans la journée ! Verdict ? Pari réussi ! Mais parlons un peu du jeu. Content du succès de Brave Fencer Musashi en 1998, Squaresoft décide de récidiver avec un autre A-RPG un an plus tard. Dew Prism (rebaptisé Threads Of Fate aux USA... Allez savoir pourquoi ?) sort donc sur Playstation. La recette qui a fait la renommée de son ainé est là : humour, gameplay original graphisme en 3D... L'originalité de Threads Of Fate est de proposée deux scénarii, incarnés par deux personnages différents. En route vers deux aventures aux motivations différentes mais au but commun.

Deux scénarios ou un et demi ?

"Incarnez deux personnages et suivez deux histoires complètement différentes". C'est en effet ce que promet le résumé du jeu sur la jaquette. Il convient pourtant de rectifier cette accroche vendeuse. Si les histoires de bases et les motivations des deux personnages sont effectivement différentes, les lieux visités, les personnages rencontrés et la ligne conductrice du scénario restent les même, à une ou deux exceptions prêt. Seuls les gameplay diffèrent grandement selon le protagoniste choisi en début de partie. L'éternel choix entre le garçon (Rue) et la fille (Mint).

T'es à la Rue ?

Un jeu de mot minable je l'avoue mais qui colle parfaitement à l'histoire de Rue. Sans aucun souvenir de son passé, Rue s'écroule épuisé devant la porte de Claire. Cette dernière va le soigner et le recueillir. Alors que la vie s'écoule paisiblement, un étrange personnage à la puissance démoniaque surgit pour affronter Rue. Prise dans la bataille, Claire trouve la mort. Rue se met alors en quête d'une ancienne relique qui pourrait ramener sa bien aimée à la vie...

Princesse et enfant gâtée

Plus difficile de faire un jeu de mot avec son nom, Mint est la princesse héritière du royaume de l'est. Égoïste et mal élevée, son comportement de peste va très vite faire craindre le pire aux habitants du royaume. Voyant cela la cadette de Mint, Maya, va décider de prendre la place de sa sœur sur le trône. Humiliée, la princesse déchue décide elle aussi de se mettre à la recherche de la relique afin de se venger de sa sœur et de contrôler le monde.

Deux pouvoirs distincts

Si chaque personnage a le même but, ils vont chacun avoir des capacités différentes pour y parvenir. Rue possède un pouvoir unique, celui de se transformer en monstre et d'utiliser leurs caractéristiques. Il suffit pour cela de tuer un monstre d'une espèce et de récolter la médaille à son effigie. A vous donc d'utiliser les pouvoirs de chaque monstre à bon escient afin de résoudre les énigmes en travers de votre chemin. Mint elle est une magicienne aguerrie et c'est donc en tant que tel qu'elle affrontera les monstres. Les sorts sont répartis par couleur et effets. Il est alors possible de créer de nouveaux sorts en combinant les effets et les sorts entre eux. Là encore, il vous faudra faire preuve d'inventivité pour résoudre les énigmes.

Le monde est petit

Une seule ville pour toute l'histoire, là encore comme dans Musashi, on effectuera des allers-retours entre les donjons et la ville pour y sauvegarder, dormir ou s'équiper. Les lieux et les donjons sont assez variés heureusement et se font sans trop de difficulté majeure. Graphiquement, le jeu est plutôt agréable et coloré. Le gameplay se révèle intéressant mais il aurait pu être plus poussé à mon avis. L'intérêt majeur de Threads of Fate réside bel et bien dans son humour qui touche juste surtout grâce à Mint et Elena véritables éléments comiques du jeu.

Au final Threads of Fate souffre quand même de défaut importants : durée de vie très faible, deux scénarios qui se révèlent être sensiblement les même et un gameplay intéressant peu poussé. Pourtant le titre est cohérent et bourré d'humour et l'histoire sans être incroyable reste accrocheuse. Un jeu donc sympathique qui vous fera passer un moment agréable.