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Shining in the Darkness
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Shining in the DarknessOn a enlevé la princesse !
Shining in the Darkness, ou l'un des premiers RPG Mega Drive et le fondateur de la série Shining. Un titre de légende, qui avait su charmer à l'époque par son ambiance et sa bande son de feu.
Mais bien des années après, il faut reconnaitre que le jeu a mal vieilli, pour de multiples raisons... Merde, encore une princesse à sauverL'histoire prend place dans le paisible royaume de Thornwood. Vous êtes le fils du preux chevalier Mortred qui sert le Roi. Mais un beau jour, Mortred et la princesse Jessa sont kidnappés, laissant le royaume dans le plus profond désarroi. Vous incarnez l'unique fils de Mortred, qui décide de partir seul dans le labyrinthe afin de vaincre le vil Darksol et ramener ainsi la paix sur le royaume... sans oublier la princesse et son père !
Mais rassurez-vous, vous n'allez pas rester seul bien longtemps, puisque la magicienne Pyra (une vraie grognasse) et le prêtre Milo vont vite vous apporter leur soutien. Ainsi commence la quête du premier Shining... Soyons concis et précis, le scénario de base est ridicule et d'un classicisme à toute épreuve, mais c'est bien pardonnable pour un jeu de 1991, surtout un Dungon-RPG. L'histoire présente tout de même quelques mystères bien amenés, et un retournement final intéressant. J'aime ce village, j'en bouge pasLe jeu est un pur Dungeon-RPG, les amateurs retrouveront les rouages du genre.
Le jeu dispose d'un unique village depuis lequel on part explorer... l'unique donjon de neuf étages. Le village, qui adopte un scrolling horizontal assez original, permet de discuter avec les mercenaires de la taverne, de se reposer, d'acheter des objets, et bien sûr d'aller au château faire des rapports au roi et ses conseillers. Il arrivera que vos coéquipiers aillent discuter avec des villageois, ces scènes sont fort sympathiques et souvent pleines d'humour ! Le jeu se déroule en vue à la première personne et les déplacements se font case par case. Les affrontements sont aléatoires et se déroulent avec la même vue, les attaques étant représentées par des impacts on ne voit malheureusement jamais les héros attaquer. Vous choisissez vos actions à l'aide d'icônes, système cher à la série Shining, et qui est fort efficace et instinctif à mes yeux. Le système de gain de magie est évidemment régi par la montée des niveaux, comme toujours dans la saga. Le donjon est assez long au final, mais on repassera pour la variété. A tout niveau cela se ressent : les décors sont très similaires, les ennemis sont déclinés sur plusieurs teintes et l'on finit par accomplir toujours les mêmes actions. Si le fait de pouvoir changer d'armes pour attaquer un ennemi ou un groupe d'ennemis amène un peu de variété, il en reste que le jeu est un peu lassant. La monotonie est fort heureusement cassée par les affrontements avec les boss, qui eux demandent pas mal de réflexion pour en venir à bout tant ils sont durs ! Prévoyez du leveling et la tonne d'objets pour ne pas à avoir à refaire tout le donjon jusqu'à ce point-là. A noter que la progression est facilitée par la présence d'une carte (heureusement car on est vite perdu), et même si elle est assez mal faite, elle est très utile, pour ne pas dire salutaire. Malgré tout, il ressort un charme de ces explorations archaïques, et on est vite pris au jeu. C'est magnifique ... pour de la NESTechniquement, ça a pris un sacré coup de vieux. Aucun doute, on sent que le jeu est sorti en 1991, époque où il était parmi les plus beaux du genre !
Les décors sont très colorés mais pas fins du tout et l'animation est assez primaire. Le pire restant dans le donjon puisque non seulement le décor (oui, le) n'est pas très beau, mais en plus imaginez comment la Mega Drive animait la vue à la première personne en 91, on frise le mal de tête. Heureusement, les personnages et les monstres sont assez beaux et bien designés, tout comme le village, qui tranche radicalement avec la monotonie ambiante. En revanche, côté sonore c'est superbe. Les thèmes sont extrêmement entraînants, et même une dizaine d'années après l'avoir fait je m'en souviens par cœur. Je vous conseille vivement de vous procurer l'OST c'est dément, avec quelques thèmes qui font partie de ceux qui marquent un joueur. C'est Masahiko Yoshimura qui est derrière ce bon travail, le même qui a réalisé plus tard la bande son de Shining Force, et le constat est le même : des thèmes inoubliables, mais qui parfois lassent tant ils sont utilisés. Comme je le disais précédemment, le scénario est assez classique et convenu malgré quelques rebondissements. Pour un Donjon-RPG, l'ensemble reste correct. Selon le sens d'orientation de chacun, le jeu peut prendre d'une petite vingtaine d'heures à une grosse trentaines d'heures pour être complété. Le premier Shining a mal vieilli, tant dans la forme que dans le fond. Il reste ce charme qui pousse le joueur à avancer sans décrocher, mais l'énorme difficulté devrait rebuter les moins téméraires.
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