Quelques mois après la sortie de Grandia II en Août 2000 sur Dreamcast au Japon, Game Arts décide de ne pas laisser tomber l'univers du premier épisode. Après deux apparitions de Justin et ses amis (Grandia et Grandia Digital Museum) nos aventuriers en herbe reprennent leur quête sur GameBoy Color dans Grandia Parallel Trippers.
Tout ça à cause d'une fille...
Alors que Yuhi mène une vie d'adolescent normal, sa vie va basculer le jour ou son copain Shirou va le provoquer en duel sur un jeu GameBoy. Le vainqueur aura le privilège (et ce dans la grande tradition de Grandia) de prendre Mizuki, une de leur camarade de classe, pour épouse. Sentant la victoire lui échapper (et par la même occasion Mizuki) Shirou arrache la GameBoy des mains de Yuhi et s'enfuit en courant. S'ensuit alors une course poursuite pour récupérer la précieuse console et comprendre les actes de Shirou. Alors que les deux amis coincent le fuyard, une boule de lumière apparait et les trois amis se retrouvent aspirés par elle. Yuhi se réveille seul dans le sanctuaire de Liete, qui lui explique qu'il est coincé dans une autre dimension et que le tout puissant et méchant Gargan bloque son retour. Yuhi va donc partir à la recherche de ses amis et de Gargan.
Plates-formes - RPG
Si Grandia PT reste un RPG, vous aurez de nombreuses phases de plates-formes durant le jeu. Celles-ci se résument le plus souvent à sauter par-dessus des trous ou des obstacles. Autant vous dire que ce n'est pas une partie de plaisir, vu la maniabilité et la précision exécrable du jeu. Vous aurez également le loisir de contrôler une sorte de radeau et là aussi on peste contre la maniabilité plus qu'approximative. Bref, les développeurs auraient mieux fait de s'en tenir à de l'exploration classique, et hélas ce ne fut pas leur seule erreur... Heureusement, les "recovery cone" sont nombreux et on a la possibilité de sauvegarder souvent pour récupérer après les sauts manqués ou les affrontements.
Une partie de carte ?
Ce qui nous amène au système de combat étrangement différent des autres épisodes de la série. Ici point de déplacement sur l'aire de combat. Vos personnages invisibles font face aux ennemis à la manière d'un Dragon Quest. Jusque là rien de bien grave mais les seules possibilités d'action se résument à utiliser des cartes. Il y en a pour tout, les magies, les attaques physiques et les combos. Autant vous dire qu'il faut bien choisir ses cartes car le deck se compose d'au plus six d'entre elles. Le seul élément commun qu'on retrouve avec les autres Grandia est la jauge de d'action. Tous les personnages et les ennemis apparaissent dessus, ce qui va déterminer leur ordre de passage. La nouveauté ici c'est qu'on décide où se placer sur la jauge. Plus on se place loin et plus l'attaque sera puissante mais en contre partie, le personnage mettra plus de temps à agir. Un élément sympathique mais qui ne relève malheureusement pas le niveau des combats.
Votre ami Pinky
On sent que les développeurs ont joué sur le nom Grandia. Résultat, on obtient un jeu techniquement moyen avec un moteur de jeu ressemblant à Pokemon. Mais le pire reste les musiques qui sortent tout droit de Grandia. Aucune nouvelle composition ! Au niveau des personnages pareils. Ils sortent tous de Grandia et si beaucoup seront jouables (quatorze personnages jouables) et que les cartes qu'ils utiliseront seront différentes, on aurait aimé un peu de nouveautés. La grosse nouveauté notable justement réside dans Pinky. Vous vous souvenez surement de l'animal de compagnie de Sue dans Grandia ? Et bien vous en aurez un aussi : Pinky. Cet boule rose aura la particularité de manger des fruits qui lui donneront des skills vous aidant ainsi à avancer dans le jeu. Sympa mais pas transcendant.
Parallel Trippers, joue la carte de la licence (ou de la nostalgie au choix). Au final on se retrouve avec un jeu bâclé, certes avec de bonnes idées comme la possibilité de fusionner ses cartes, les skills de Pinky ou encore de nombreux personnages jouables mais cela ne suffit pas. Le système de combat est ennuyeux (un comble pour un Grandia) et l'histoire on ne peut plus plate. Le tout est agrémenté de phases de sauts plus qu'approximatives. Le seul point positif est que le jeu est court. Un jeu à réserver aux fans absolus de la série ou aux suicidaires.
10/09/2006
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- Le système de combat
- Le scénario
- Pas de nouvelles musiques
- La maniabilité exécrable
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TECHNIQUE 3/5
BANDE SON 2.5/5
SCENARIO 1.5/5
DUREE DE VIE 2.5/5
GAMEPLAY 2.5/5
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