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Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga > Articles > Review
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Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga

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Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga
Fleur de Métal
Il pleut inlassablement sur Junkyard. Une pluie sage et malheureuse, sur les visages malheureux, sur cette ville malheureuse. Digital Devil Saga raconte un drôle de conte nu où deux princes s'éprouvent d'une princesse. Dans un monde où la seule loi reste de dévorer les plus faibles pour s'élever à l'aide de son avatar monstrueux au sommet du Nirvana afin de devenir Dieu.

On attendait beaucoup d'une nouvelle spin-off toute fraiche, on sort de Digital Devil Saga évidemment satisfait. Sans épiloguer trop longtemps sur le staff conséquent présent pour ce jeu, on remarque juste très vite la patte de Satomi Tadashii à la réécriture du scénario, une personne maintes fois remerciée pour son travail sur la saga Persona, qui donne à l'histoire enchantée de Digital Devil Saga une patte fortement relationnelle. Pour l'anecdote, le scénario original est signée Yu Godai, qui prévoit de sortir cette histoire en roman en 2006, car elle n'aurait pas pris les mêmes directions que l'équipe d'Atlus et resterait légèrement frustrée du résultat. Alors que Okada renoue avec le rôle de producteur exécutif, Kaneko reprend du service encore une fois pour tout ce qui est design général du jeu. On retrouve donc un character design de qualité, froid mais expressif, pesant mais original, ainsi qu'un level design de fou furieux grâce a des architectures incroyables. La musique, elle, revient au grand Shôji Meguro qui signe ici sa première galette solo, avec une production et un rock mélodique au sommet du genre. Sautillante, mélancolique, toute en distortions et en progressions, le metal délicat du jeune compositeur fan des T- Square transcendera à coup sûr le joueur, si celui-ci est un minimum sensible à l'utilisation intelligente d'une guitare électrique (séquencée). Enfin, on retrouve au casting vocal des personnages des énormes noms de doubleurs japonais, à commencer par la surmédiatisée Houko Kuwashima qui chante même le thème d'ouverture du jeu sur une composition de Meguro. C'est, je crois, la plus belle raison de se faire le jeu dans sa langue d'origine -japonaise- tant le staff vocal est impressionnant.
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga

Outre ces aspects purement contemplatifs, le jeu est quand même un RPG au déroulement plutôt classique mais a l'ambiance marquante, mélangeant habilement thriller, science fiction ultra dynamique, religions Buddhistes et Hinduistes sur fond de guerre civile Shan Ti Shan Ti et de monde alternatif créé et commandé par un Techno Shaman Sexy Sexy. Évidemment, en tant que première partie d'un duo de jeu extras, Avatar Tuner premier du nom n'est qu'un prologue et gardera de nombreux mystères.
A ne pas mettre entre les mains d'un réfractaire à la non heroïc-fantasy.
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga

Surtout, le jeu reprend le gameplay et l'aspect graphique cel-shadé du fameux Shin Megami Tensei III Nocturne. Du coup, on retrouve le même système de combat, le press turn aka le système de tour par tour ultime. Également, les démons rencontrés sont quasiment tous déjà connus du joueur connaisseur et peu de nouveaux Nakamas viennent égayer nos douces soirées à abuser de soi d'un geste maladroit, d'un mouvement délicat.
Peu importe, le système de Mantra tout neuf suffira à satisfaire le joueur pas trop enthousiaste et surtout impliqué.
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga

On dit définitivement "Au Revoir" à la vue subjective qui nous berçait dans les épisodes old-generations pour accueillir les donjons de Digital Devil Saga parfaitement posés et décrits sur la Map constamment accessible et bourrée de points de sauvegarde et de combats aléatoires rapidement expédiés pour se concentrer sur un jeu accessible à tous et à l'intérêt constamment grandissant, progressif comme un Stairway to Heaven.
Un jeu attractif qui a le coeur dans la bosse. Dors avec lui aime sa compagnie. Et peut-être que, vous savez quoi, vous deviendrez de bons amis.

27/06/2007
  • L'ambiance hallucinante
  • Le scénario relationnel qui cache de grands secrets
  • Aucun passage ennuyant
  • Le gameplay très profond
  • Durée de vie assez réduite
  • Très classique dans son déroulement
8

TECHNIQUE 4.5/5
BANDE SON 5/5
SCENARIO 3.5/5
DUREE DE VIE 3.5/5
GAMEPLAY 4/5
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga > Commentaires :

Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga

8.5
8

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31 commentaires
mimylovesjapan

le 06/06/2017
5
C'est vraiment bof bof...
Points négatifs en pagaille :
- Animation des personnage,
- Scénario qui tient en 2 lignes, parfois meme incompréhensible tellement c'est mal ecrit,
- Répétitif, lassant,
- arbre de compétence basique,
- level design et design en général peu inspiré : 3 bouddha parci par la, et puis des couloirs. Point.
- farming bien relou
Mais tout de meme quelques points positifs :
- les combats qui demandent de la stratégie,
- la musique est pas mal,
- quelques idées à droite à gauche qui valent le détour
ballade

le 11/02/2016
3
Ce jeu va vous faire détester les RPG. Mais rassurez vous cette HORREUR n'est PAS un rpg. Ca y ressemble, ça à le goût et l'odeur, l'univers est attirant, mais non, Raté. passez votre chemin . Une scène de dialogue toute les 10 heures de jeu, une exploration qui ne sert qu'à récupérer des objets inutiles, pas un npc avec plus d'une ligne de texte, et surtout, de MILLIERS de combats, à vous rendre fou! Tout les 3 pas, ça ne s'arrête jamais, d'ailleurs il n'y aucune phase de repos on tue un boss pour accéder au suivant, point à la ligne. Autant dire un jeu stressant, et le plus drôle c'est que xp ne sert a rien. On vous pourris la vie pour des clopinettes, vu que les combats se jouent principalement sur le contre et le bon skill pour le bon boss.. Hein vous avez pas le bon skill?! Et bien c'est partit pour 5 heures de farm pour monter la branche.. et oui parcequ'il ne suffit pas d' "acheter" les skills, il faut aussi les download en combattant. C'est ce que l'on appel de la fausse durée de jeu. Ridicule, je me demande même si ils ne l'ont pas rajouté a la fin en voyant la vacuité de leur titre, tout comme le spam de combat, qui n'a aucun sens et qui peut même, vous allez rire, vous causer un Wipe aléatoirement si vous êtes malchanceux. Non vraiment ce jeu est une blague. Si vous voulez un dernier exemple, penchez vous sur les munitions, quel est l'intérêt de ne pas être transformé? Avez vous jamais fait un combat en humain? ha.. ha.. ha. C'est les nerfs qui lachent..
maxff9

le 10/01/2016
6_5
Terminé SMT: DDS (PS2) en 33h.


Après Devil Survivor, c'est le deuxième SMT auquel je touche. Les autres avis de Legendra sont pas mal développés donc je vais faire court.
Le jeu est soigné et rien n'a été laissé au hasard. Techniquement c'est pas mal du tout, que ce soit les ennemis ou les animations durant les scènes. L'OST est bonne bien qu'un peu discrète par moment. On a alors un jeu où on passe 85% du temps à combattre, 10% à explorer et 5% à suivre le scénario. A cause de cette répartition inégale, le jeu souffre d'un rythme assez lent.
33h de jeu qui peuvent être résumées en 30min de scènes. La fréquence des combats est trop élevée (heureusement on peut acheter un item pour contrer ça plus tard dans le jeu).
Le système de combat est très solide et bien équilibré, chapeau à ce niveau là. Il y a du challenge et le jeu est gratifiant envers les joueurs acharnés qui aiment farmer. Ce ne fut pas mon cas, j'ai rushé la fin du jeu sans trop de mal.
Assez déçu dans le level design des donjons : très carré et qui force des allers-retours lourdingues pour pas grand chose. Avec les combats tous les quatre pas, c'est parfois chiant.
Malgré tout, j'ai plutôt hâte de voir les événements de DDS2, je le ferai cette année sans nul doute !

+ Système de combat très solide et addictif (Mantra)
+ Difficulté très bien dosée
+ Technique générale
+ Les persos assez cools (sauf Cielo p'tain)

- Peu d'exploration
- Assez pauvre en contenu (pas fait les boss optionnels)
- Scénario pas assez présent par rapport aux combats
- Trop long (à cause du dernier point mentionné)
Yahiko

le 26/08/2015
8_5

Il y a longtemps que j’avais envie de découvrir la légendaire série des megaten, sans jamais vraiment savoir par où commencer : peur d’être rebuté par les premiers épisodes, peur de ne pas saisir toutes les subtilités des derniers sans connaître l’univers de la série. Je me suis finalement dit que commencer par un spin off serait assez cohérent, alors j’ai lancé ce Digital Devil Saga. Une découverte accompagnée d’une bonne petite claque comme il est si bon d’en prendre dans sa vie de joueurs.

Première claque, DDS est un chef d’œuvre artistique et esthétique. Le level et le chara design sont soignés comme rarement et l’ambiance générale du soft est hallucinante. Junkyard est un modèle du genre : froide, mélancolique, malsaine mais finalement terriblement attrayante. Un cadre de désolation idéal pour accueillir ce triste conte métaphorique et passionnant, . J’ai rarement eu affaire à un jeu témoignant d’un tel soin et d’une telle personnalité à ce niveau.

Seconde belle découverte, le gameplay beaucoup plus accessible que ce à quoi je m’attendais. En premier lieu le press turn qui ne doit pas être loin de constituer le système de tour par tour ultime, à la fois intuitif, dynamique et tactique. Le système de Mantra n’est pas en reste, permettant une customisation totale des persos, de construire son skill set comme on l’entend et donc de jouer de la manière dont on a envie. Petit bémol il y a assez peu d’explication sur le système, le joueur novice comme moi, ne connaissant pas toutes les subtilités du gameplay, ni la nature de tous les skill (leurs noms n’ayant rien de très explicite), avancera à tâtons dans la grille des Mantra, gaspillant parfois son argent dans des téléchargements inadaptés. Approximations qui obligent à passer pas mal de temps à farmer, non pas pour l’expérience mais pour récolter l’argent nécessaire au téléchargement des bons Mantras.

C’est d’ailleurs le point noir du jeu à mon sens : on passe beaucoup de temps à combattre. Trop à mon sens. Il y a certes ces petites erreurs de débutant à corriger qui ne sont pas que de la responsabilité du jeu mais la fréquence des combats est parfois assez ulcérante. C’est une des caractéristiques de la série à ce que j’ai compris, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. D’autant que le déroulement du jeu est plutôt classique (un mix entre le classical pur et dur et le D-RPG) et la durée de vie relativement courte, la conséquence de rendre certains donjons un peu longuets, et donc de laisser peu de place à l’histoire. Et avec une telle qualité de mise en scène et d’écriture je ressors un peu frustré de ne pas en avoir vu plus à ce niveau.

Reste que DDS est un grand jeu, une œuvre unique à la personnalité exacerbée, marquante à bien des égards. Un très très bon moment de jeu vidéo.


Ahltar

le 15/09/2014
8
SMT: Digital Devil Saga bouclé en 50h.

50h pour m'expliquer que je vais devoir faire le second pour espérer comprendre, c'est peut-être un peu trop ?

Cependant, le jeu est agréable, l'ambiance bute, le gameplay est plutôt intéressant et les possibilités de build sont assez variées.

- Comme toujours avec les SMT, il faudra compter sur le principe des forces/faiblesses pour jongler avec les press-turn en combat et sortir victorieux en toutes circonstances.
- Comme toujours avec les SMT, on se prendra parfois un gros Game Over sur un malentendu contre un monstre lambda qui nous prendra par surprise, insistera bien sur nos faiblesses, les altérations d'état voir les mort direct et nous mettra hors d'état de nuire en un ou deux tours.

J'ai trouvé aussi dommage que certains boss m'ont imposé des stratégies qui n'étaient pas vraiment dans mes builds, me forçant alors à leveler à fond (et parfois longtemps) dans le but de me refaire des skills qui seront plus ou moins spécifiques au boss du moment. Car pour survivre à certaines attaques monstrueuses des boss, il n'y a pas vraiment d'autres alternatives que d'avoir un skill d'immunisation parfois assez loin dans une branche délaissée de la grille des mantras.

J'ai aussi tiqué sur le fait que les PJ hors-team ne gagnent pas d'xp après les combats. Heureusement que le jeu dispose d'un skill pour se ratrapper, mais... sérieusement ? un skill pour obtenir quelque chose qui devrait être systématique ? D'autant plus que, pour l'atteindre, il faudra aussi leveler, ce qui peut potentiellement creuser l'écart (à moins de se forcer à jouer avec les sous-level). Ce problème reste relativement mineur quand même, en suivant le cours normal du jeu et en faisant l'effort de leveler un brin, les écarts ne seront pas nombreux.

Bref, un jeu qui impose/propose beaucoup de grind, mais c'était bon. Le système de combat le justifie pleinement et passer quelques heures à planifier une stratégie, et grinder les skills nécessaires, pour vaincre un adversaire retords n'est pas forcément une mauvaise chose et ferait même plutôt partie des attraits de la série.

Je reste sur une note positive et l'envie de me lancer dans le deux histoire de conclure cette histoire <img src=" />
Kagura Shiro

le 15/12/2012
8
Fini Digital Devil Saga en 39 heures

J'avais commencé DDS après avoir fini Persona 3 il y a quelques temps déjà. j'étais donc familiarisée avec l'univers particulier de la saga SMT (démons, sorts, système de faiblesse etc.). Je l'ai fait en plusieurs fois, les Game Over lors des séances de levelling. Ça m'a bien découragée à certains moment, donc je mettais le jeu de côté et j'y revenais plus tard.

Je ne sais pas si c'est moi, mais je l'ai trouvé plus corsé qu'un Persona 3 ou 4. Il ne faut pas grand chose pour que l'ennemi prenne le dessus c'est fou! Même en ayant un bon niveau par rapport aux démons de la zone le Game Over n'est pas toujours loin, une attaque loupée peut mener à la défaite. C'est frustrant et motivant à la fois, ça demande de la rigueur et ce côté assez punitif rend chaque bataille intéressante. Le scénario m'a paru assez en retrait, il se dévoile davantage vers la fin et c'est un peu dommage.

L'univers singulier m'a beaucoup plu, froid et impitoyable. Le level design ne m'a pas convaincu, sans réel génie, il m'est arrivé de me perdre plusieurs fois dans un même donjon tellement tout se ressemble.Ensuite je pourrai parler de la fréquence des combats élevée mais c'est propre à SMT donc bon, je m'y suis faite. Graphiquement ça casse pas 3 pattes à un canard mais ça donne un cachet au jeu et participe à l'ambiance géniale au titre. D'ailleurs le character design a réalisé un travail formidable! Je ne accroche pas tellement au design des démons qu'il a pu faire ou le travail réalisé sur Persona 2, mais là j'aime beaucoup! Les personnages sont très attachants et il me tard d'en savoir plus dans le second volet.

La bande-son aussi est plutôt réussie, j'ai apprécié le thème principal ainsi que les pistes de combats. Le doublage US est très bon aussi. Je n'ai rien à redire sur le système de combat et mantras que j'ai beaucoup aimé.

Un très bon jeu qui démarre un peu tardivement, à faire si on à la suite sinon ça sera la frustration!

Bilan:
+ L'univers et l'ambiance globale du titre
+ La bande-son et le doublage US
+ Le gameplay exigeant parfois

- Le scénario qui met du temps à vraiment démarrer
- L'IA parfois impitoyable
- Le level design paresseux
- Donjon parfois vraiment très long

Un indispensable PS2
Herbrand

le 19/11/2012
Edité le 17/06/2013
8
Digital Devil Saga (DDS) se définit principalement par son scénario et son ambiance post-apocalyptique hors du commun ; un vrai régal dès les premières minutes de jeu et jusqu'au toutes dernières. Côté gameplay, le système de combat reste relativement classique (press turn) mais toujours aussi efficace ; la possibilité de décider entre différents types de capacités pour chaque personnage offre une liberté appréciable. Il est en revanche fort dommage que le taux de combats aléatoires soit aussi élevé, ce qui peut induire une certaine lassitude pour le joueur. Quoiqu'il en soit, DDS est un must-try de la PS2. Quiconque parviendra à faire fi du défaut sus-mentionné pourra profiter d'un des meilleurs RPG du second monolithe de Sony.
Zak Blayde

le 10/08/2012
6
DDS, un SMT comme les autres (beaucoup beaucoup de combats, et des niveaux à base de pièges où il faut recommencer jusqu'à trouver le bon chemin, et des boss qui tâchent) mais avec beaucoup plus de scénario. Un jeu sympa mais qui m'a bien fait rager !
Nivarea

le 13/07/2012
8

L’expérience Digital Devil Saga est atypique, très atypique.

Prenant la forme d’un C-RPG avec des faux-airs de D-RPG, Digital Devil Saga est une ode à la mélancolie. Sobre, presque intimiste dans ses graphismes, c’est sa patte artistique qui lui donne toute son efficacité, et habite le monde du Junkyard d’une véritable âme. Les personnages sont des réussites, car évoluant avec ce monde. Le tout sublimé par une OST, tout en rock mélodique, qui laisse parfois pantois (Sahasrara).Très franchement rien à reprocher de ce côté-là, peut être les graphismes limités, mais ils ne font guère ombre au jeu. Cet univers est la grande force du jeu.

Même chose pour son gameplay, rodé et d’une efficacité diabolique, il est une référence du genre du tour par tour. Et avec la difficulté appréciable sans être trop relevé du jeu, autant dire qu’on en profite. Le système d’évolution est bien fichu, ne demandant pas plus de level-up que nécessaire, le seul bémol restant une balance des personnages jouables discutable (Cielo… ). En dehors des combats, rien à dire, les donjons sont originaux, d’une construction intelligente, et artistiquement inspirés. Ils sont un véritable régal, surtout quand viennent se mêler de petites énigmes, parfois fourbes voir sadiques.

Le scénario de DDS suit une ligne de conduite simple, et s’apparenterait presque au conte, en dehors du thème évident du cannibalisme, symbolisé par la phrase « Eat them’all ». Le jeu pose des question donnant à réfléchir, et ne répondra à aucune d’elles. Les réponses viendront dans DDS2. Qu’importe ! Car l’histoire de DDS, simple mais forte, se pose comme étant une véritable métaphore, dans un univers apocalyptique et mélancolique. Presque un conte.

Néanmoins, le fait est que DDS est un jeu coupé en deux, et cela se paye sur sa durée de vie courte (30 h), ce qui frustre, car on en demanderait plus. On reste sur notre faim, comme nos héros, et ne pouvons qu’attendre la suite. Les annexes sont un remède à cela, mais j’avoue ne pas avoir osé m’attaquer aux quelques sérieux clients à abattre. Quelques passages plus lourds sont aussi à noter, rien de bien méchant, mais il faut le signaler. Mais dans l’ensemble, le jeu souffre de son statut de préquelle…

L’expérience reste néanmoins saisissante.


Ananas

le 19/05/2012
Edité le 26/06/2012
10
+ Une ambiance de fou furieux. Une réussite en long, en large et en travers, pour une mise en scène au poil.
+ Des personnages très intéressants, dont le développement est une grande partie du charme du jeu.
+ Graphiquement convaincant.
+ OST excellent. Meguro se surpasse.
+ Gameplay très travaillé et tout simplement passionnant. L'évolution des personnages est riche, personnalisable à souhait, et le système de combat à proprement parler est excellent. Moi qui, habituellement, crache sur la difficulté trop élevée, j'ai ici été conquise.
+ Un jeu qui pose les bases pour DDS2. Des questions bien amenées pour des réponses tout aussi bien apportées dans le 2.
+ CETTE FIN.

+/- Un mauvais équilibre des personnages: Cielo est inutile...
+/- Il aurait pu n'être qu'un. Les deux jeux étant assez différents l'un de l'autre, ce n'est au fond pas plus mal, mais ça revient quand même cher...

- Il y a une fin.

Assurément mon coup de coeur dans la série. Un jeu énormissime, que j'ai au final préféré à son successeur. Ils sont complémentaires certes, mais quelle expérience que ce premier Digital Devil Saga...!
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