Commentaires RPG - Legendra RPG

Luckra

le 09/09/2011

Un MMO DC ne pouvait pas m'échapper même si j'avais pas mal d'appréhension.

Graphiquement, c'est du standard de MMO ni trop beau, ni trop laid. Rien de bien folichon mais la restitution complète de Gotham et de Metropolis est très bien rendue. Dommage que la diversité des environnements ne soit pas au rendez-vous (en même temps les super héros ne voit pas trop du paysage alentour).
Musicalement, c'est de la zik d'ambiance classique qui arrive à rentrer dans la tête à force sans être inoubliable.
Le scénario introduit par le trailer magnifique est cliché mais pose bien les bases : Brainiac va arriver sur Terre pour tout péter (parce qu'il est méchant) et héros/vilains devront s'allier pour contrer la menace. Au final, seules les dernières instances auront vraiment un rapport avec le scénario, le reste du jeu étant des multiples arcs présentant un héros/vilain DC. Niveau background, on peut dire que SOE a assuré : le joueur qui n'aura jamais touché un comics DC de sa vie ne connaitra pas les 3/4 au moins du casting que l'on rencontrera. Tant mieux pour le fan, qui voit s'animer ses héros underground favoris, le néophyte risque d'être vite perdu.
Le gameplay dans l'essence reprend le système de WoW avec avant-postes, quêtes, instances, raids, etc. Là où DCUO se distingue, c'est par son approche Beat'em All des combats, on enchaine les coups et les combos avec les skills classiques des MMO. DCUO propose à la création de perso un mentor (Superman, Batman, Wonder Woman ou les ennemis respectifs), un arbre de compétences (feu/glace classique, heal, ou plus marrant gadget/mental, et plus récemment le green lantern ring), et un mode de déplacement (vol, super vitesse à la flash ou gadget à la Batman). Malheureusement, la caméra à la ramasse dès qu'on va un peu vite et les problèmes de collision en espace clos quand on vole rendent les gadget le mode de déplacement le plus aisé.

DCUO offre à la fois un background poussé, des combats typé BTA. Dommage que le contenu soit au final si maigre et peine à convaincre les joueurs de rester une fois 1 voire 2 mois passés.
Un MMO DC ne pouvait pas m'échapper même si j'avais pas mal d'appréhension.

Graphiquement, c'est du standard de MMO ni trop beau, ni trop laid. Rien de bien folichon mais la restitution complète de Gotham et de Metropolis est très bien rendue. Dommage que la diversité des environnements ne soit pas au rendez-vous (en même temps les super héros ne voit pas trop du paysage alentour).
Musicalement, c'est de la zik d'ambiance classique qui arrive à rentrer dans la tête à force sans être inoubliable.
Le scénario introduit par le trailer magnifique est cliché mais pose bien les bases : Brainiac va arriver sur Terre pour tout péter (parce qu'il est méchant) et héros/vilains devront s'allier pour contrer la menace. Au final, seules les dernières instances auront vraiment un rapport avec le scénario, le reste du jeu étant des multiples arcs présentant un héros/vilain DC. Niveau background, on peut dire que SOE a assuré : le joueur qui n'aura jamais touché un comics DC de sa vie ne connaitra pas les 3/4 au moins du casting que l'on rencontrera. Tant mieux pour le fan, qui voit s'animer ses héros underground favoris, le néophyte risque d'être vite perdu.
Le gameplay dans l'essence reprend le système de WoW avec avant-postes, quêtes, instances, raids, etc. Là où DCUO se distingue, c'est par son approche Beat'em All des combats, on enchaine les coups et les combos avec les skills classiques des MMO. DCUO propose à la création de perso un mentor (Superman, Batman, Wonder Woman ou les ennemis respectifs), un arbre de compétences (feu/glace classique, heal, ou plus marrant gadget/mental, et plus récemment le green lantern ring), et un mode de déplacement (vol, super vitesse à la flash ou gadget à la Batman). Malheureusement, la caméra à la ramasse dès qu'on va un peu vite et les problèmes de collision en espace clos quand on vole rendent les gadget le mode de déplacement le plus aisé.

DCUO offre à la fois un background poussé, des combats typé BTA. Dommage que le contenu soit au final si maigre et peine à convaincre les joueurs de rester une fois 1 voire 2 mois passés.

Guild Wars: Eye of the North

Luckra

le 31/08/2011

Et voilà le dernier épisode bouclé à temps pour la sortie de GW2 qui devrait arriver l'année prochaine.

Graphiquement, GWEN met la barre bien plus haut que ses grands frères et ça se ressent énormément. Les zones sont très variées et magnifiques avec toujours ce design impeccable.
Musicalement, Soule est plus discret sur cet opus mais donne toujours quelques thèmes excellents par-ci par-là.
Le scénario est plus court qu'avant et aussi plus classique mais l'effort fait dans la mise en scène et les animations des persos est bienvenu. Beau teasing final sur GW2.
Cette extension apporte des changements très sympathiques au gameplay comme les donjons et d'autres beaucoup moins comme les quêtes de farm intensifs et les titres bash kikoo. Combats toujours aussi efficaces cela dit.

GWEN mêle du mauvais comme le farming et le bash élevés un peu trop haut à mon gout mais aussi et surtout du bon avec le scénario et le système de combat qui fait mouche et de l'excellentissime dans ses graphismes et ses design de zones. Vivement le 2 !

The Witcher 2 ~Assassins of Kings~

Luckra

le 28/07/2011

Après le coup réussi du premier opus devenu référence en matière de W-RPG "linéaire", CDProjekt a retenté sa chance.

Graphiquement, The Witcher 2 explose simplement tout ce qui se fait dans le RPG et ailleurs (seul un certain FPS saurait pour le moment me faire mentir). Que ce soit les textures, les ombres, l'éclairage, tout est parfait. La mise en scène n'est pas en reste non plus et les effets environnementaux sont magnifiquement retranscrits.
Musicalement, on retrouve les sonorités du premier opus. Les musiques se veulent plus d'ambiance avec quelques-unes un peu plus marquantes que d'autres. Dans l'ensemble, c'est magnifique mais dommage qu'il n'y ait pas de thèmes puissants pour accompagner les cutscenes comme dans le premier.
On retrouve par contre le type de scénario qui avait fait le succès de TW1. Aucun manichéisme, un monde sale, tristement réaliste, des personnages (aussi bien "gentils" que "méchants") haut en couleurs, rien à redire à ce niveau-là. Mon seul regret est la durée de vie bien inférieure au premier avec seulement 2 chapitres complets et 2 plus petits (prologue et épilogue en somme). Le fin m'a un peu laissé sur ma faim, dommage.
Le système de combat devient plus orienté beat'em all, malheureusement même si la volonté est là, Geralt est 100 fois plus maniable avec une manette que le combo clavier/souris. On supporte en plus une interface peu ergonomique même si le patch 1.3 a un peu amélioré la chose. Dommage car les différents arbres de compétences couplés à ce nouveau système rendent le tout bien plus dynamique que le premier opus.

Malgré l'interface et les combats pensés manette et la relative faible durée de vie du soft, The Witcher 2 assoie définitivement CDProjekt à la table des grands développeurs de W-RPG avec une galerie de personnages inoubliables, un scénario épique et un monde aux graphismes époustouflants.

Guild Wars: Nightfall

Luckra

le 27/06/2011

Dernière extension stand alone, Nightfall change encore de cadre et rajoute tout plein de choses à l'univers GW.

Moyennement convaincu par les graphismes après les 2 précédents opus (on se tape des grandes plaines plus ou moins vertes), le jeu se rattrape avec Vabbi et son style oriental magnifique ainsi que les zones suivantes.
Musicalement encore, Jeremy Soule livre un travail exceptionnel avec des nouveaux thèmes mémorables.
Le scénario est comme toujours convenu avec moins de personnages marquants (du côté gentil et méchant) mais se laisse suivre avec un final en beauté.
L’ajout des héros est un plus non négligeable et les nouvelles classes ont la classe.

Globalement, Nightfall est l'opus stand alone GW que j'ai le moins apprécié, la faute à un design inégal et des persos plus effacés. La mayonnaise prend quand même et on se laisse porter par la magie Guild Wars tout du long.

Guild Wars: Factions

Luckra

le 04/06/2011

Un Guild Wars ancré chez les chinois.

Graphiquement, même si le jeu accuse les années, la DA est magnifique. Entre Kaineng divisée entre ses bidonvilles et ses jardins fleuris, l'île de départ colorée, la mer de jade et la forêt, on en prend plein les mirettes.
Musicalement, Jeremy Soule fait encore une fois plaisir aux oreilles avec des thèmes magnifiques.
L'histoire est assez convenue comme le premier mais tient en haleine et surtout met bien en scène les 2 factions présentes qui est la base d'un PvP excellent. Les nouveaux personnages sont un peu effacés dans l'ensemble surtout avec les anciens de Tyrie qui reviennent mais tiennent la route.
Factions contient un peu plus de tout niveau gameplay. Plus de skills, plus de classes, plus de quêtes, des objectifs de missions et une difficulté un peu supérieure. Toujours tactique et furieux comme son ainé, on ne s'en lasse jamais.

Cette suite continue dans la direct lignée de Prophecies et offre un univers fouillé et magnifique couplé à un gameplay aux petits oignons.

Rift

Luckra

le 03/06/2011

Rift dans son ensemble est une copie carbone de WoW aussi bien dans son gameplay que dans son interface ou même son univers avec ses 2 factions.

Graphiquement, le jeu se démarque complètement de WoW avec des graphismes beaucoup plus fins et détaillés et une énorme profondeur de champ. Il faut un bon PC pour le faire tourner au maximum et profiter des grandes étendues du jeu. Chaque zone a sa propre géographie et autant certaines sont magnifiques (notamment dans les montagnes avec ou sans neige) autant je suis assez mitigé sur d'autres (notamment les carrières ou les plaines dévastées).
Musicalement, on retrouve un Inon Zur en petite forme. Si la musique de l'écran titre promet, il n'en est pas de même dans le jeu et au final c'est du côté des Guardian et de leurs zones qu'on entendra les meilleurs thèmes qui restent assez loin des meilleures compositions de Zur.
L'univers est intéressant au départ avec un prologue riche en émotions mais le jeu s’essouffle bien vite avec un scénario qui disparait à partir de la deuxième zone (et qu'on ne retrouvera pour conclure que bien plus loin). Le background n'est pas original mais a le mérite d'exister.
Le gameplay est donc une copie de WoW à tous les niveaux mais il se démarque à 2 endroits : les âmes et les rifts. Chaque perso pourra équiper 3 âmes, chaque âme étant une "classe". A l'instar de Titan Quest, on pourra mêler des âmes comme bon nous semble (tant que ça reste en rapport avec la profession initiale) et choisir de monter les capacités que l'on veut dans chaque. On pourra par exemple faire un mage avec des sorts de debuff et contrôle de pet ou bien faire un mage pur dps avec du feu et de l'électricité. Les rifts sont des portails ouverts aléatoirement sur la map et qui vomissent des hordes d'ennemis. Ils existent en 2 niveaux : mineur et majeur et il faudra s'y mettre à beaucoup pour fermer les majeurs. Chaque rift est associé à un élément (eau, feu, ...) et ils ont tous des objectifs différents pour les fermer (qui néanmoins consistent dans 95% des cas à démonter tout ce qui arrive). Les invasions font apparaitre des rifts sur toute une zone et tous les joueurs de la zone doivent s'y mettre pour les fermer sinon les mobs envahissent tous les avant-postes et toutes les quêtes sont annulées temporairement. Ca donne un petit piment à l'aventure mais encore faut-il que tous les joueurs s'y mettent et ce n'est pas souvent le cas.

Rift reste une bonne surprise qui copie la formule WoW et y ajoute sa sauce avec âmes et rifts mais comme son ainé, il devient vite répétitif à cause d'un scénario absent et de quêtes et instances qui se répètent vite.
Rift dans son ensemble est une copie carbone de WoW aussi bien dans son gameplay que dans son interface ou même son univers avec ses 2 factions.

Graphiquement, le jeu se démarque complètement de WoW avec des graphismes beaucoup plus fins et détaillés et une énorme profondeur de champ. Il faut un bon PC pour le faire tourner au maximum et profiter des grandes étendues du jeu. Chaque zone a sa propre géographie et autant certaines sont magnifiques (notamment dans les montagnes avec ou sans neige) autant je suis assez mitigé sur d'autres (notamment les carrières ou les plaines dévastées).
Musicalement, on retrouve un Inon Zur en petite forme. Si la musique de l'écran titre promet, il n'en est pas de même dans le jeu et au final c'est du côté des Guardian et de leurs zones qu'on entendra les meilleurs thèmes qui restent assez loin des meilleures compositions de Zur.
L'univers est intéressant au départ avec un prologue riche en émotions mais le jeu s’essouffle bien vite avec un scénario qui disparait à partir de la deuxième zone (et qu'on ne retrouvera pour conclure que bien plus loin). Le background n'est pas original mais a le mérite d'exister.
Le gameplay est donc une copie de WoW à tous les niveaux mais il se démarque à 2 endroits : les âmes et les rifts. Chaque perso pourra équiper 3 âmes, chaque âme étant une "classe". A l'instar de Titan Quest, on pourra mêler des âmes comme bon nous semble (tant que ça reste en rapport avec la profession initiale) et choisir de monter les capacités que l'on veut dans chaque. On pourra par exemple faire un mage avec des sorts de debuff et contrôle de pet ou bien faire un mage pur dps avec du feu et de l'électricité. Les rifts sont des portails ouverts aléatoirement sur la map et qui vomissent des hordes d'ennemis. Ils existent en 2 niveaux : mineur et majeur et il faudra s'y mettre à beaucoup pour fermer les majeurs. Chaque rift est associé à un élément (eau, feu, ...) et ils ont tous des objectifs différents pour les fermer (qui néanmoins consistent dans 95% des cas à démonter tout ce qui arrive). Les invasions font apparaitre des rifts sur toute une zone et tous les joueurs de la zone doivent s'y mettre pour les fermer sinon les mobs envahissent tous les avant-postes et toutes les quêtes sont annulées temporairement. Ca donne un petit piment à l'aventure mais encore faut-il que tous les joueurs s'y mettent et ce n'est pas souvent le cas.

Rift reste une bonne surprise qui copie la formule WoW et y ajoute sa sauce avec âmes et rifts mais comme son ainé, il devient vite répétitif à cause d'un scénario absent et de quêtes et instances qui se répètent vite.

Dragon Age II: Rise to Power

Luckra

le 22/05/2011
5_5

A-t-on trouvé la recette miracle pour pondre un jeu AAA en quelque mois ? EA et Bioware l'ont cru... à tort.

Graphiquement, on tient le jeu le plus moche de la génération. Proportionnellement à ce qu'il veut être en tout cas. Modélisations taillées à la serpe, textures hideuses même avec un pack HD, seules quelques animations tiennent la route. Heureusement, la mise en scène made in Bioware sauve le titre et permet de rendre dynamique ce monde... ou plutôt cette ville. Car oui, on n'a qu'une ville avec 4 quartiers et quelques maisons/villas plus quelques zones extérieures. Ca passe au premier acte, ça devient chiant au deuxième et au troisième c'est carrément foutage de gueule (même les décors de destruction de la ville sont réutilisés).
Musicalement, on sombre dans le rien. Inon Zur a dit qu'il avait rushé l'OST et il n'a pas menti : absolument rien ne s'en dégage. Pas un thème titre épique comme DAO, pas un thème de combat épique comme DAO, pas un petit chant comme DAO, rien.
Le scénario est plus une succession de petites histoires qu'un scénario épique comme on a été habitué. Il n'y a aucun grand méchant, aucun personnage très important, juste une galerie que l'on rencontrera au fur et à mesure. Certaines quêtes m'ont touché, notamment par rapport à la famille du héros, d'autres étaient sympathiques à faire et certaines ont bien vite tournées en rond. J'ai plus l'impression que tout le jeu n'est qu'une succession de side quests et j'ai attendu la main pendant tout le jeu.
Les personnages sont pour certains très réussis avec un design vraiment classe et une bonne personnalité et pour d'autres complètement fades. Reste que les dialogues avec eux sont toujours savoureux et l'alchimie plait toujours. Déçu par contre pour les romances assez caricaturales et buggées.
Le gameplay en combat est très bon. Certes, on perd la stratégie de DAO mais l'interface et les combos cross-class rendent les affrontements bien dynamiques et nerveux. Dommage que la difficulté soit absente et qu'on se tape des combats tous les 3 pas et à chaque quête (car oui dans DA2 le seul moyen de commencer/continuer/résoudre une quête est dans un bain de sang). Un des gros problèmes de ce DA2 reste ses bugs. Que ce soit de collision, dans les quêtes (avec marqueurs qui s'affolent), dans les romances, dans l'équipement ou même dans le déclenchement de la quête finale, le jeu en est truffé. Et au final on se retrouve avec un jeu pas fini.

DA2 est un jeu baclé, rien de plus, rien de moins. Ce n'est pas une daube infâme mais un jeu mal pensé et vite torché. Certes on a des persos sympathiques, certes les combats sont très bons, certes certaines quêtes sont très agréables à faire mais devant un scénario sans ambition, des bugs tous les 3 pas, des graphismes laids et une simple ville comme cadre d'un RPG, le seul sentiment que véhicule DA2 est la dragon rage.
A-t-on trouvé la recette miracle pour pondre un jeu AAA en quelque mois ? EA et Bioware l'ont cru... à tort.

Graphiquement, on tient le jeu le plus moche de la génération. Proportionnellement à ce qu'il veut être en tout cas. Modélisations taillées à la serpe, textures hideuses même avec un pack HD, seules quelques animations tiennent la route. Heureusement, la mise en scène made in Bioware sauve le titre et permet de rendre dynamique ce monde... ou plutôt cette ville. Car oui, on n'a qu'une ville avec 4 quartiers et quelques maisons/villas plus quelques zones extérieures. Ca passe au premier acte, ça devient chiant au deuxième et au troisième c'est carrément foutage de gueule (même les décors de destruction de la ville sont réutilisés).
Musicalement, on sombre dans le rien. Inon Zur a dit qu'il avait rushé l'OST et il n'a pas menti : absolument rien ne s'en dégage. Pas un thème titre épique comme DAO, pas un thème de combat épique comme DAO, pas un petit chant comme DAO, rien.
Le scénario est plus une succession de petites histoires qu'un scénario épique comme on a été habitué. Il n'y a aucun grand méchant, aucun personnage très important, juste une galerie que l'on rencontrera au fur et à mesure. Certaines quêtes m'ont touché, notamment par rapport à la famille du héros, d'autres étaient sympathiques à faire et certaines ont bien vite tournées en rond. J'ai plus l'impression que tout le jeu n'est qu'une succession de side quests et j'ai attendu la main pendant tout le jeu.
Les personnages sont pour certains très réussis avec un design vraiment classe et une bonne personnalité et pour d'autres complètement fades. Reste que les dialogues avec eux sont toujours savoureux et l'alchimie plait toujours. Déçu par contre pour les romances assez caricaturales et buggées.
Le gameplay en combat est très bon. Certes, on perd la stratégie de DAO mais l'interface et les combos cross-class rendent les affrontements bien dynamiques et nerveux. Dommage que la difficulté soit absente et qu'on se tape des combats tous les 3 pas et à chaque quête (car oui dans DA2 le seul moyen de commencer/continuer/résoudre une quête est dans un bain de sang). Un des gros problèmes de ce DA2 reste ses bugs. Que ce soit de collision, dans les quêtes (avec marqueurs qui s'affolent), dans les romances, dans l'équipement ou même dans le déclenchement de la quête finale, le jeu en est truffé. Et au final on se retrouve avec un jeu pas fini.

DA2 est un jeu baclé, rien de plus, rien de moins. Ce n'est pas une daube infâme mais un jeu mal pensé et vite torché. Certes on a des persos sympathiques, certes les combats sont très bons, certes certaines quêtes sont très agréables à faire mais devant un scénario sans ambition, des bugs tous les 3 pas, des graphismes laids et une simple ville comme cadre d'un RPG, le seul sentiment que véhicule DA2 est la dragon rage.

World of Warcraft

Luckra

le 15/05/2011

Le MMO à 11 millions d'abonnés, rien que ça.

Graphiquement, on retrouve cette patte graphique de l'univers Warcraft et c'est tant mieux. Reste que le jeu était loin d'être impressionnant à sa sortie et accuse sérieusement son âge, la faute à des textures minimalistes, une modélisation à la serpe et des animations un peu rigides. Ca a son charme comme on dit mais un certain GW, pour ne pas le nommer, a considérablement mieux vieilli.
Musicalement, on est plus éloigné des pistes fortes de caractère de Warcraft III mais plus ancré dans l'ambiance planante. Dommage qu'elles soient parfois trop planantes voire carrément absentes.
Le background reprend des années de campagnes de RTS qui posent des bases très solides. Dommage que le scénario ne suive pas et se contente de rester sur ce background sans le faire évoluer (ce qui n'est pas le cas des extensions). Content de revoir les personnages de Warcraft III mais bien décevant de ne pas en retrouver l'intensité.
Le gameplay est une synthèse soignée de tout ce qui se faisait de mieux à l'époque, le tout avec une grosse couche de finition comme seul Blizzard sait le faire. Fedex, farm, instances, raid, aujourd'hui du classique mais à l'époque un modèle du genre.
Forcément, plus il y a de monde, plus la probabilité de tomber sur un abruti fini est grande. Mais j'ai souvent eu l'impression que c'était la communauté la plus représentée ici. Heureusement que j'ai eu des potes pour continuer car j'ai rarement vu une concentration de Kevin aussi élevée au pixel carré (on me souffle Dofus dans l'oreillette).

Impressions mi figue-mi raisin avec un univers génialissime mais un scénario trainant, un gameplay dosé parfaitement mais répétitif à souhait, j'ai trouvé bien mieux dans les MMO.

Le Seigneur des Anneaux Online: Les Ombres d'Angmar

Luckra

le 15/05/2011

Un MMO dans le monde de LotR ? J'y plonge tête baissée !

Graphiquement, LotRO était l'un des plus beaux MMO à sa sortie. Aujourd'hui, un peu moins même si son mode DirectX10 offre ces petites améliorations qui font la différence. Les décors sont très beaux et retranscrivent bien la Terre du Milieu. Je serais moins gentil avec les personnages modélisés un peu à la serpe avec des animations balai dans le cul et une personnalisation peu poussée (bonjour mon clone !).
Musicalement, la plupart des musiques sont discrètes et ridicules par rapport au travail de Howard Shore sur les films mais elles posent bien l'ambiance et s'accordent à la situation.
Le scénario commence un peu avant les films de Peter Jackson (voire bien avant si on fait un elfe) et reprend globalement le parcours de la communauté jusqu'à Fondcombe. Le choix de ne faire qu'une infime partie de l'histoire (la moitié du premier film de la trilogie) a été un coup de poker visant à débloquer le contenu par la suite par de multiples patches et extensions (payantes) mais a raté car du coup on a une histoire très légère et moins épique qui oblige des écarts par rapport au background (plusieurs balrogs hors de la moria ? really?). A l'heure d'aujourd'hui, 4 ans après la sortie du jeu, au bout d'une grosse extension et de très nombreux patches, l'histoire ne va "que" jusqu'à la fin du premier film (après la lothlorien), pas sur qu'on ait le fin mot de l'histoire un jour.
Le gameplay est simple à décrire, c'est un copié-collé de WoW. Que ce soit dans les mécaniques de combat, dans l’évolution du personnage, dans le découpage des quêtes ou dans l'interface, tout y est repris... mais à la sauce LotR ! Certains n'y verront pas de différences mais c'est ce qui m'a évité la lassitude et la répétitivité de l'enchainement de quêtes fedex et de farm.
La communauté était extrêmement mature (sur les serveurs anglais tout du moins) mais depuis l'ouverture du jeu en f2p, je ne sais pas si elle a évolué (dans le bon ou mauvais sens).

LotRO est basiquement WoW avec le background immense de LotR. Est-ce que cela suffira ? Pour certains oui. Ceux qui attendent de ce MMO de l’originalité repasseront.
Un MMO dans le monde de LotR ? J'y plonge tête baissée !

Graphiquement, LotRO était l'un des plus beaux MMO à sa sortie. Aujourd'hui, un peu moins même si son mode DirectX10 offre ces petites améliorations qui font la différence. Les décors sont très beaux et retranscrivent bien la Terre du Milieu. Je serais moins gentil avec les personnages modélisés un peu à la serpe avec des animations balai dans le cul et une personnalisation peu poussée (bonjour mon clone !).
Musicalement, la plupart des musiques sont discrètes et ridicules par rapport au travail de Howard Shore sur les films mais elles posent bien l'ambiance et s'accordent à la situation.
Le scénario commence un peu avant les films de Peter Jackson (voire bien avant si on fait un elfe) et reprend globalement le parcours de la communauté jusqu'à Fondcombe. Le choix de ne faire qu'une infime partie de l'histoire (la moitié du premier film de la trilogie) a été un coup de poker visant à débloquer le contenu par la suite par de multiples patches et extensions (payantes) mais a raté car du coup on a une histoire très légère et moins épique qui oblige des écarts par rapport au background (plusieurs balrogs hors de la moria ? really?). A l'heure d'aujourd'hui, 4 ans après la sortie du jeu, au bout d'une grosse extension et de très nombreux patches, l'histoire ne va "que" jusqu'à la fin du premier film (après la lothlorien), pas sur qu'on ait le fin mot de l'histoire un jour.
Le gameplay est simple à décrire, c'est un copié-collé de WoW. Que ce soit dans les mécaniques de combat, dans l’évolution du personnage, dans le découpage des quêtes ou dans l'interface, tout y est repris... mais à la sauce LotR ! Certains n'y verront pas de différences mais c'est ce qui m'a évité la lassitude et la répétitivité de l'enchainement de quêtes fedex et de farm.
La communauté était extrêmement mature (sur les serveurs anglais tout du moins) mais depuis l'ouverture du jeu en f2p, je ne sais pas si elle a évolué (dans le bon ou mauvais sens).

LotRO est basiquement WoW avec le background immense de LotR. Est-ce que cela suffira ? Pour certains oui. Ceux qui attendent de ce MMO de l’originalité repasseront.

Final Fantasy XI

Luckra

le 15/05/2011

FFXI a le mérite de s'être démarqué complètement de la masse MMO mais a perdu beaucoup de monde en route.

Graphiquement, le jeu patauge beaucoup. Les textures sont laides mais les animations tiennent la route heureusement. Reste que les zones sont gigantesques et on prend plaisir à s'y perdre.
Musicalement, on oscille entre le bon et le moins bon. Dans tous les cas, elles resteront en tête pour longtemps (à jamais ?) tellement vous les entendrez.
L'univers de Vanadiel est gigantesque, le background très complet et on retrouve même la mythologie FF (dans les armes, dans les ennemis, dans les invocations et dans les moogles et chocobos). L'histoire en elle-même n'est pas trascendante mais contrairement à beaucoup trop de MMO, elle est présente tout le long du jeu et est bien mise en scène.
Le gameplay du jeu est extrêmement chronophage, la faute d'abord à une richesse rarement vue dans le genre grâce aux combos cross-class en combat, les jobs multiples fidèles aux FF 3 et 5, le craft plus interactif et complet qu'un WoW et la variété des objectifs des quêtes mais aussi à cause d'une ergonomie très mal foutue avec des menus à rallonge et des emplacements de NPC mal pensés qui font qu'on doit souvent faire 15 000 allers retours pour valider des quêtes ou crafter en récupérant les bons matériaux.
Enfin pour l'aspect communautaire, celle de FFXI est très mature (peut être la conséquence de l'investissement massif dans le jeu) et les serveurs internationaux est une sacrée bonne idée qui permet de faire des rencontres du monde entier (et dès qu'on touche 2-3 mots de jap, tous les groupes japs s'ouvrent et c'est du bonheur).

FFXI a ses tares et ses qualités. J'ai passé des centaines d'heures à voyager dans Vanadiel et je ne le regrette pas. J'ai eu un temps l'espoir que FFXIV garde ses richesses en corrigeant les défauts. En vain...

Borderlands

Luckra

le 08/05/2011

Borderlands mise beaucoup sur la coop au détriment de la variété de son contenu.

Graphiquement, j'aime beaucoup l'esthétique du jeu (textures un peu crayonnées et contours des objets) mais les décors sont vraiment très (trop) répétitifs mis à part le donjon final.
Musicalement, c'est le vide total. La plus grande partie de l'aventure se fera sans musique de fond et seuls quelques affrontements donneront une musique un peu nerveuse pour mettre dans le bain. Dommage pour l'ambiance.
Niveau scénario, c'est très très classique avec une mise en scène proche du zéro absolu, un background peu fouillé et une narration soutenue par des enregistrements audio peu entrainants. Les personnages sont très vite oubliés et aucun ne ressort vraiment de l'expérience (à part les Claptrap ! Mtss Mtss Mtsss).
Le gameplay emprunte au FPS pour le combat et le hack & slash pour la structure et les stats. La plupart des skills sont passives et on n'aura au final qu'une seule et unique skill à lancer en combat... un peu léger. On se retrouve finalement avec un jeu très plaisant à jouer mais très vite répétitif. Le mode coop va venir sauver tout ça avec des situations parfois drôles, parfois tendues et des bonnes tranches d'amusement.

Borderlands au final n'est taillé que pour la coop à cause d'un système de jeu et d'un contenu très répétitif. A déconseiller pour les joueurs solo mais à tenter si on a des amis prêts à tenter le coup.

Divinity II: Flames of Vengeance

Luckra

le 15/01/2011

L'add-on corrige beaucoup d'erreurs de l'original.

Graphiquement et musicalement, même constat.
Le scénario est mieux amené, plus plaisant à suivre et les quêtes annexes sont tout simplement excellentes. On passe de l'humour qui fait mouche à l'horreur, les ambiances sont très bien retranscrites et l'écriture toujours parfaite. Malheureusement, la fin est encore trop vite expédiée.
Au niveau du gameplay, on a toujours les mêmes bugs de collision et les mêmes compétences, rien à déclarer de plus.

Flames of Vengeance corrige la plus grande partie des défauts de l'original et ajoute des quêtes annexes grandiose. Dommage qu'il soit si court.

Divinity II: Ego Draconis

Luckra

le 15/01/2011
Edité le 15/01/2011

Divine Divinity II est une bonne surprise et tente de se démarquer de la masse de W-RPG heroic fantasy.

Graphiquement, le jeu est agréable à regarder avec surtout des intérieurs (donjons et maisons) très soignés par rapport à l'extérieur. A noter, l'eau est assez dégueulasse et les effets d'ombre et de lumière sont assez bizarres.
Niveau musique, la plupart des pistes sont très discrètes mais certains thèmes, notamment de village, restent en tête.
J'ai trouvé le scénario très classique mais très bien écrit, les nombreuses quêtes annexes sont variées et surtout ont de multiples fins si l'on cherche plus loin que le bout de son nez. Malheureusement, la mise en scène laisse grandement à désirer, les clones de PNJ empêche l'immersion complète et aucun personnage n'est vraiment charismatique. De plus, la fin est complètement bâclée. Dommage.
Pour le gameplay, on a le droit à du hack&slash avec très peu de compétences, basique mais efficace. Au final, on jouera bourrin mage ou guerrier malgré les quelques soucis de collision en combat. La difficulté fait du yoyo avec alternance de phase très très facile et d'autres qui n'ont pas à rougir d'un Gothic. L'idée de la forme Dragon est excellente mais malheureusement très galère à diriger et peu utilisée au final.
Malgré que cette version soit "enhanced", de nombreux bugs subsistent encore et certains empêchent même de finir certaines quêtes annexes.

Finalement, le bilan est mitigé mais globalement positif. Bourré de bonnes idées sur le plan narratif et sur le gameplay, Divinity II n'exploite toutefois pas tout leur potentiel. Quelques corrections et ce sera bon.

Darksiders

Luckra

le 09/11/2010
6_5

Darksiders est l'une des petites surprises de l'année.

Graphiquement, il accuse plusieurs années de retard et les cutscenes sont des vidéos mal compressées ce qu'on peut légèrement excuser vu que c'est le premier titre du studio. Niveaux musiques, c'est de la zik d'ambiance sans aucune âme et rien ne retiendra l'attention.
Le scénario bateau tient sur une demi-feuille de papier hygiénique mais à le mérite d'être bien mis en scène et surtout est porté par un casting excellent doublé par une équipe de choc.
La force de Darksiders reside surtout dans son gameplay, mix bien balancé de A-RPG, action-aventure et beat'em all. On y ajoute quelques idées de jeux de plateforme ou encore de FPS et on obtient un jeu au gameplay efficace. Sauf qu'en mixant tous ces genres avec des concepts repris à l'identique, pour moi, le jeu n'a pas d'âme. Il est très fun à jouer et j'ai pris beaucoup de plaisir à le finir en long, en large et en travers mais il sera vite oublié car rien ne le démarque.
Autre point assez foutage de gueule : le portage sur PC a été réalisé avec les pieds. Bugs graphiques en tout genre, freezes sans prévenir, manette trop galère à configurer, succès se débloquant aléatoirement, le jeu est une vraie plaie pour certains. J'ai eu relativement de la chance avec "juste" une dizaine de freeze et 2 succès du début qui ne se sont pas débloqués (facilement récupérables) mais d'autres sont beaucoup moins chanceux et c'est honteux de sortir un jeu dans cet état.

Finalement, Darksiders est un concentré de plusieurs genres très agréable à jouer mais sans réelle âme. C'est aussi un portage pourri qui m'aurait presque donné envie de pirater le jeu si je l'avais su à l'avance. Attention à Darksiders 2...

Alpha Protocol

Luckra

le 01/09/2010

Une grosse surprise sur un jeu que je n''attendais pas du tout.

Disons le tout de suite, Alpha Protocol n'est pas beau. Il accuse au moins 4 à 5 ans de retard, les bugs graphiques sont légion et les chargements trop longs pour ce que c'est.
Mais passé ce stade, on découvre l'essence d'Alpha Protocol : le scénario endiablé et les personnages cultes. Pour tous les fans de films d'action sans pause, de conspiration, de magouilles politiques, trahisons et j'en passe (comme Green Zone dernièrement ou les Jason Bourne), Alpha Protocol est le jeu phare du genre qu'on dévore sans voir passer le temps. De plus, le scénario est vraiment évolutif avec des choix à faire quasiment tout le temps et surtout à assumer, le système de sauvegarde se faisant par checkpoint assez éloignés. Et c'est sans compter sur tout un casting excellemment bien doublé couplé au système de dialogues à la Mass Effect perfectionné avec un countdown.
Niveau gameplay, Alpha Protocol propose 2 approches tout le long du jeu : agent de l'ombre qui s'infiltre et exécute silencieusement à la Sam Fisher et entrée par la porte principale avec les gros guns et tout démonter. Sauf qu'Alpha Protocol est buggé, trop buggé pour qu'on puisse vraiment choisir une approche plus qu'une autre. Les ennemis vont des fois vous repérer alors que vous n'êtes même pas dans leur champ de vision et le système d'élimination silencieuse soufrera parfois des bugs de collision et vous empêchera de tuer votre cible qui s'empressera d'enclencher l'alarme. Si vous prenez l'approche Rambo, vous aurez aussi des problèmes avec le système de couverture style ME2 ou Gears of War car il est buggé et peu utile. Au final, je préférais commencer mes missions en mode infiltration et à un moment ou à un autre, je savais qu'il fallait sortir le fusil d'assaut pour nettoyer. Dommage.

Au final, Alpha Protocol aurait pu être une pure tuerie si le gameplay et le moteur graphique avaient suivi le scénario excellent et les personnages géniaux. Dommage pour Obsidian qui osait enfin s'affranchir de Bioware et Bethesda, il n'y aura pas de suite et ça m'attriste tant il y a de potentiel derrière.
Une grosse surprise sur un jeu que je n''attendais pas du tout.

Disons le tout de suite, Alpha Protocol n'est pas beau. Il accuse au moins 4 à 5 ans de retard, les bugs graphiques sont légion et les chargements trop longs pour ce que c'est.
Mais passé ce stade, on découvre l'essence d'Alpha Protocol : le scénario endiablé et les personnages cultes. Pour tous les fans de films d'action sans pause, de conspiration, de magouilles politiques, trahisons et j'en passe (comme Green Zone dernièrement ou les Jason Bourne), Alpha Protocol est le jeu phare du genre qu'on dévore sans voir passer le temps. De plus, le scénario est vraiment évolutif avec des choix à faire quasiment tout le temps et surtout à assumer, le système de sauvegarde se faisant par checkpoint assez éloignés. Et c'est sans compter sur tout un casting excellemment bien doublé couplé au système de dialogues à la Mass Effect perfectionné avec un countdown.
Niveau gameplay, Alpha Protocol propose 2 approches tout le long du jeu : agent de l'ombre qui s'infiltre et exécute silencieusement à la Sam Fisher et entrée par la porte principale avec les gros guns et tout démonter. Sauf qu'Alpha Protocol est buggé, trop buggé pour qu'on puisse vraiment choisir une approche plus qu'une autre. Les ennemis vont des fois vous repérer alors que vous n'êtes même pas dans leur champ de vision et le système d'élimination silencieuse soufrera parfois des bugs de collision et vous empêchera de tuer votre cible qui s'empressera d'enclencher l'alarme. Si vous prenez l'approche Rambo, vous aurez aussi des problèmes avec le système de couverture style ME2 ou Gears of War car il est buggé et peu utile. Au final, je préférais commencer mes missions en mode infiltration et à un moment ou à un autre, je savais qu'il fallait sortir le fusil d'assaut pour nettoyer. Dommage.

Au final, Alpha Protocol aurait pu être une pure tuerie si le gameplay et le moteur graphique avaient suivi le scénario excellent et les personnages géniaux. Dommage pour Obsidian qui osait enfin s'affranchir de Bioware et Bethesda, il n'y aura pas de suite et ça m'attriste tant il y a de potentiel derrière.

An Elder Scrolls Legend: Battlespire

Luckra

le 19/06/2010

Il y a des jeux inconnus parce qu'ils n'ont pas rencontré leur public ou qu'ils n'exploitaient pas bien leurs idées. Il y a des jeux inconnus parce que ce sont de sombres bouses. Battlespire fait partie de la seconde catégorie.

Pour expédier le positif, Battlespire reprend globalement les graphismes de Daggerfall en bien amélioré. On a toujours des environnements 3D avec des sprites 2D, ici très fins et détaillés surtout dans les dialogues.
Le reste de Battlespire est un amas bouseux et même si les devs avaient cherché à faire pire, ils n'auraient pas trouvé comment faire. Les combats ne sont clairement pas le point fort des premiers Elder Scrolls et malheureusement, Battlespire est centré là-dessus. Tout est fouilli et on sait pas qui nous tape, ni où on tape. Tout irait bien si la difficulté n'était pas aussi élevée avec des monstres tapant horriblement fort et nous envoyant valser dans la lave, le vide ou autres joyeusetés. De plus, pas de magasins ou de possibilités de se reposer : on ne se soigne que par des sorts, des cristaux disparaissant après utilisation ou des potions que l'on trouve par terre. Mais on n'en trouve que très rarement et les PM se dissipent très vite. On ajoute à cela des donjons bien vides car Battlespire se déroule exclusivement dans des donjons sans jamais atteindre la surface. Au nombre de 7, ils ne consistent qu'à survivre, trouver des leviers, des clés ou des mots de passes, sans musiques et avec des sons repompés de Daggerfall. Le scénario est une blague, les personnages absents (on ne croise que 2 PNJ humains dans le jeu, le reste est du dialogue avec les monstres) et l'univers Elder Scrolls vaguement respecté de loin. Les dialogues sont réduits à leur plus simple expression : on choisit entre 1 et 4 réponses et c'est tout.
Finalement, le moteur est toujours aussi buggé, on se retrouve constamment bloqué dans les murs ou dans les escaliers. Le saut a été revu et on doit maintenant rester appuyé sur la touche de saut pour calibrer la distance, intéressant sauf que ça ne marche jamais comme on veut et on peut se retrouver à l'autre bout de la pièce ou sauter sur place. Bien sûr, les devs dans leur grande sagesse ont ajouté des phases de plateforme, avec en plus des mobs disposant à chaque fois de sorts vous repoussant et vous faisant tomber dans ce qu'il y a en dessous (s'il y a quelque chose). Une frustration rarement égalée.

Je ne sais pas comment ce jeu a pu passer le contrôle qualité, comment il a pu avoir le nom de Elder Scrolls, comment j'ai fait pour pas abandonner et surtout le finir. Une chose est sure : Battlespire a enterré la série de spinoff Elder Scrolls Legend dès le premier épisode et je vous assure que c'est pas plus mal.
Il y a des jeux inconnus parce qu'ils n'ont pas rencontré leur public ou qu'ils n'exploitaient pas bien leurs idées. Il y a des jeux inconnus parce que ce sont de sombres bouses. Battlespire fait partie de la seconde catégorie.

Pour expédier le positif, Battlespire reprend globalement les graphismes de Daggerfall en bien amélioré. On a toujours des environnements 3D avec des sprites 2D, ici très fins et détaillés surtout dans les dialogues.
Le reste de Battlespire est un amas bouseux et même si les devs avaient cherché à faire pire, ils n'auraient pas trouvé comment faire. Les combats ne sont clairement pas le point fort des premiers Elder Scrolls et malheureusement, Battlespire est centré là-dessus. Tout est fouilli et on sait pas qui nous tape, ni où on tape. Tout irait bien si la difficulté n'était pas aussi élevée avec des monstres tapant horriblement fort et nous envoyant valser dans la lave, le vide ou autres joyeusetés. De plus, pas de magasins ou de possibilités de se reposer : on ne se soigne que par des sorts, des cristaux disparaissant après utilisation ou des potions que l'on trouve par terre. Mais on n'en trouve que très rarement et les PM se dissipent très vite. On ajoute à cela des donjons bien vides car Battlespire se déroule exclusivement dans des donjons sans jamais atteindre la surface. Au nombre de 7, ils ne consistent qu'à survivre, trouver des leviers, des clés ou des mots de passes, sans musiques et avec des sons repompés de Daggerfall. Le scénario est une blague, les personnages absents (on ne croise que 2 PNJ humains dans le jeu, le reste est du dialogue avec les monstres) et l'univers Elder Scrolls vaguement respecté de loin. Les dialogues sont réduits à leur plus simple expression : on choisit entre 1 et 4 réponses et c'est tout.
Finalement, le moteur est toujours aussi buggé, on se retrouve constamment bloqué dans les murs ou dans les escaliers. Le saut a été revu et on doit maintenant rester appuyé sur la touche de saut pour calibrer la distance, intéressant sauf que ça ne marche jamais comme on veut et on peut se retrouver à l'autre bout de la pièce ou sauter sur place. Bien sûr, les devs dans leur grande sagesse ont ajouté des phases de plateforme, avec en plus des mobs disposant à chaque fois de sorts vous repoussant et vous faisant tomber dans ce qu'il y a en dessous (s'il y a quelque chose). Une frustration rarement égalée.

Je ne sais pas comment ce jeu a pu passer le contrôle qualité, comment il a pu avoir le nom de Elder Scrolls, comment j'ai fait pour pas abandonner et surtout le finir. Une chose est sure : Battlespire a enterré la série de spinoff Elder Scrolls Legend dès le premier épisode et je vous assure que c'est pas plus mal.

The Elder Scrolls II: Daggerfall

Luckra

le 13/06/2010
Edité le 13/06/2010

Après la grosse déception Arena et au vu des critiques idolâtrant Daggerfall, je m'attendais à un bon RPG. Nouvelle déception

.

Sur le fond, Daggerfall est bien meilleur que Arena. Il pose les bases de l'univers Elder Scrolls et les mécaniques que l'ont retrouvera dans les suivants : les nombreuses guildes à rejoindre, le système de skill augmentant avec l'utilisation,... La quête principale est d'ailleurs bien plus intéressante que Arena avec de sombres complots politiques autour de la mort du Roi de Daggerfall.
Mais dans la forme, Daggerfall persiste et signe dans la médiocrité. On a ici un Arena à peine remanié : même interface avec ce système de visée que je déteste (on se déplace avec haut et bas, on pivote la vue avec gauche et droite et la souris ne fait que viser sur l'écran), même terrain de jeu immense (dizaines de milliers de villes et donjons) générés aléatoirement donc sans aucune âme, même PNJ clonés 15000 fois avec tous les mêmes dialogues, même principe de quêtes générées aléatoirement sans aucun background (être maitre de la guilde des guerriers ? Facile. Va tuer le monstre X dans le donjon Y, reviens, répète jusqu'au rang max). Enfin, l'automap est très brouillon et il est très difficile de se repérer dans les donjons.
Niveau graphismes, c'était une claque en 1996, aujourd'hui ça attaque méchant les rétines. Les musiques et bruitages sont aux 2/3 repompés de Arena et restent assez quelconques

.

Vous cherchez un pur dungeon crawler dans l'univers Elder Scrolls ? Vous préférez largement la quantité à la qualité ? Jouez à Arena et Daggerfall. Dans le cas contraire, et si vous préférez l'ambiance, les backgrounds travaillés et les histoires prenantes, jouez à Morrowind et Oblivion.

Dragon Age: Origins - Awakening

Luckra

le 19/04/2010
Edité le 19/04/2010

Sorti à peine 4 mois après DAO, et au vu des nombreux DLC entre temps, je m'attendais avec Awakening à un gros DLC au prix fort. Et en fait, je me suis trompé.

Awakening est bien l'extension de Dragon Age. On retrouve notre personnage après avoir vaincu l'Archdemon et on découvre une nouvelle zone du continent. Graphiquement, le jeu est très similaire à DAO avec aucune zone vraiment différente dans le design. Le scénario même s'il est encore une fois classique et très bien rythmé et mis en scène comme il faut avec en plus un casting d'antagonistes qui enterre certains méchants de DAO (The Architect et The Mother sont juste excellents). On a également un nouveau casting de compagnons qui même s'ils n'égalent pas ceux de DAO sont excellents et sortent des répliques parfois cultes.
Mais c'est là qu'on commence à toucher au gros problème de Awakening : l'extension n'est clairement pas finie. C'était à prévoir en la sortant si tôt mais là c'est carrément abusé. Les compagnons sont justement moins intéressants parce qu'ils sont beaucoup moins développés que sur DAO, on n'a pas de dialogues avec eux au camp et la très faible durée de vie du jeu (15h en faisant toutes les quêtes annexes) n'aide pas à leur développement. On retrouve également ce manque de finition en jeu avec beaucoup de bugs de collision ou pendant les dialogues. La téléportation sans transition d'une zone à une autre ou d'une scène à une autre montre aussi le manque de temps accordé à la finition. Enfin les nouvelles classes, compétences et équipements sont carrément complètement grosbillistes. Les comp font des oneshot même sur les boss et l'équipement donne des bonus de stats que même toutes les armes ultimes de DAO réunis n'atteignent pas. On est donc à la limite du hack&slash avec une difficulté inexistante et c'est très dommage. Et je parlerais pas de la fin expédiée comme pas possible.

DAO Awakening est une vraie extension apportant un vrai plus au niveau de l'univers DAO et offrant un casting et un scénario excellents. Malheureusement, le produit n'est pas du tout fini. La durée de vie minime, l'aspect grosbilliste et la finition foutage-de-gueule empêche vraiment d'apprécier cette extension, surtout au prix fort.

Maj 2015 : Une extension qui n'a pas bougée d'un iota depuis sa sortie : toujours à fond sur le grosbillisme avec des skills et des équipements surpuissants et malheureusement des bugs toujours présents. Les meilleurs que j'ai eu sont la disparition de l'équipement de mon main lors d'une quête où je me fais emprisonner et une porte manquante à l'auberge de la ville principale qui me fait entrer dans la twilight zone. Le scénario reste excellent en ajoutant beaucoup plus de finesse que l'épisode principal, dommage.
Sorti à peine 4 mois après DAO, et au vu des nombreux DLC entre temps, je m'attendais avec Awakening à un gros DLC au prix fort. Et en fait, je me suis trompé.

Awakening est bien l'extension de Dragon Age. On retrouve notre personnage après avoir vaincu l'Archdemon et on découvre une nouvelle zone du continent. Graphiquement, le jeu est très similaire à DAO avec aucune zone vraiment différente dans le design. Le scénario même s'il est encore une fois classique et très bien rythmé et mis en scène comme il faut avec en plus un casting d'antagonistes qui enterre certains méchants de DAO (The Architect et The Mother sont juste excellents). On a également un nouveau casting de compagnons qui même s'ils n'égalent pas ceux de DAO sont excellents et sortent des répliques parfois cultes.
Mais c'est là qu'on commence à toucher au gros problème de Awakening : l'extension n'est clairement pas finie. C'était à prévoir en la sortant si tôt mais là c'est carrément abusé. Les compagnons sont justement moins intéressants parce qu'ils sont beaucoup moins développés que sur DAO, on n'a pas de dialogues avec eux au camp et la très faible durée de vie du jeu (15h en faisant toutes les quêtes annexes) n'aide pas à leur développement. On retrouve également ce manque de finition en jeu avec beaucoup de bugs de collision ou pendant les dialogues. La téléportation sans transition d'une zone à une autre ou d'une scène à une autre montre aussi le manque de temps accordé à la finition. Enfin les nouvelles classes, compétences et équipements sont carrément complètement grosbillistes. Les comp font des oneshot même sur les boss et l'équipement donne des bonus de stats que même toutes les armes ultimes de DAO réunis n'atteignent pas. On est donc à la limite du hack&slash avec une difficulté inexistante et c'est très dommage. Et je parlerais pas de la fin expédiée comme pas possible.

DAO Awakening est une vraie extension apportant un vrai plus au niveau de l'univers DAO et offrant un casting et un scénario excellents. Malheureusement, le produit n'est pas du tout fini. La durée de vie minime, l'aspect grosbilliste et la finition foutage-de-gueule empêche vraiment d'apprécier cette extension, surtout au prix fort.

Maj 2015 : Une extension qui n'a pas bougée d'un iota depuis sa sortie : toujours à fond sur le grosbillisme avec des skills et des équipements surpuissants et malheureusement des bugs toujours présents. Les meilleurs que j'ai eu sont la disparition de l'équipement de mon main lors d'une quête où je me fais emprisonner et une porte manquante à l'auberge de la ville principale qui me fait entrer dans la twilight zone. Le scénario reste excellent en ajoutant beaucoup plus de finesse que l'épisode principal, dommage.

The Witcher: Enhanced Edition

Luckra

le 10/04/2010

The Witcher est l'aboutissement d'une petite équipe polonaise devenue grande au fil des années. J'avais déjà été marqué par le potentiel dégagé par Archangel, un A-RPG bourré de bonnes idées aussi bien dans le gameplay que dans le scénario ou les persos et une ambiance propre mais malheureusement complètement desservi par des graphismes moyens, un gameplay bancal et un rythme inégal. Avec The Witcher, on retrouve un peu de cette ambiance mais cette fois avec une réalisation bien meilleure.

The Witcher, c'est avant tout une ambiance mature sublimée par des graphismes magnifiques, un univers heroic fantasy loin des standards et empruntant aussi bien aux mythologies qu'aux légendes arthuriennes ou aux écrits de Lovecraft et un scénario excellent très bien rythmé et riche en rebondissements. L'ultime point fort du jeu est qu'il n'y a pas de Bien ou de Mal à proprement parler, juste des différences d'opinion. Et Geralt, le héros, y sera confronté. Devra-t-il soutenir une sorcière s'enrichissant sur les crimes des villageois et pratiquant des rites interdits ou bien les villageois voulant la bruler mais étant eux mêmes coupables des pires abominations ? Devra-t-il se joindre aux rangs des terroristes elfes et nains, tuant tous les humains pour une "cause meilleure", ou bien rejoindre les fanatiques religieux tuant les ennemis du peuple pour une cause divine mais avec des fonds plus que douteux et un endoctrinement dangereux ?
The Witcher se caractérise aussi par son gameplay A-RPG assez dynamique reposant sur les clics de souris au bon moment et servis par des animations impeccables. Ce système est un peu répétitif et perfectible mais il se suffit tout de même. Enfin, les musiques sont excellentes et les 2 compositeurs ayant déjà travaillé sur Archangel sont déchainés pour offrir des musiques d'ambiance sublimes avec quelques thèmes cultes

.

Malheureusement, The Witcher n'est pas exempt de défauts. Le plus gros point noir à mes yeux est le clonage à l'extrême : on retrouve les mêmes modèles partout. Un unique modèle pour toutes les vieilles du jeu, un seul modèle de paysan male, un seul modèle de garde, etc... Du coup, ça plombe énormément l'ambiance de voir un personnage important cloné 45 fois dans le jeu

et ça rend difficile quelquefois de trouver les bons PNJ pour les quêtes.
En défauts moindres, je citerais les dialogues parfois désordonnés (genre on valide une quête puis on en reparle comme si elle n'était pas terminé ou on parle de quelque chose qui ne s'est pas passé), certaines voix manquant de vivacité, le fait qu'un inventaire s'ouvre pour la récolte (pour ramasser une feuille sur une fleur, un inventaire s'ouvre, le jeu se pause, on doit sélectionner de tout prendre et ça se referme) alors que des RPG comme Risen le héros collecte automatiquement et les crashs rares mais toujours chiants (une dizaine en tout dont 5 dans le dernier chapitre).

The Witcher se hisse aisément parmi les meilleurs RPG occidentaux grâce à son univers, ses persos et son scénario excellents. Sa fin démentielle criant "To be continued" et toutes les questions laissées en suspens nous promettent un 2ème épisode au moins du même niveau.
The Witcher est l'aboutissement d'une petite équipe polonaise devenue grande au fil des années. J'avais déjà été marqué par le potentiel dégagé par Archangel, un A-RPG bourré de bonnes idées aussi bien dans le gameplay que dans le scénario ou les persos et une ambiance propre mais malheureusement complètement desservi par des graphismes moyens, un gameplay bancal et un rythme inégal. Avec The Witcher, on retrouve un peu de cette ambiance mais cette fois avec une réalisation bien meilleure.

The Witcher, c'est avant tout une ambiance mature sublimée par des graphismes magnifiques, un univers heroic fantasy loin des standards et empruntant aussi bien aux mythologies qu'aux légendes arthuriennes ou aux écrits de Lovecraft et un scénario excellent très bien rythmé et riche en rebondissements. L'ultime point fort du jeu est qu'il n'y a pas de Bien ou de Mal à proprement parler, juste des différences d'opinion. Et Geralt, le héros, y sera confronté. Devra-t-il soutenir une sorcière s'enrichissant sur les crimes des villageois et pratiquant des rites interdits ou bien les villageois voulant la bruler mais étant eux mêmes coupables des pires abominations ? Devra-t-il se joindre aux rangs des terroristes elfes et nains, tuant tous les humains pour une "cause meilleure", ou bien rejoindre les fanatiques religieux tuant les ennemis du peuple pour une cause divine mais avec des fonds plus que douteux et un endoctrinement dangereux ?
The Witcher se caractérise aussi par son gameplay A-RPG assez dynamique reposant sur les clics de souris au bon moment et servis par des animations impeccables. Ce système est un peu répétitif et perfectible mais il se suffit tout de même. Enfin, les musiques sont excellentes et les 2 compositeurs ayant déjà travaillé sur Archangel sont déchainés pour offrir des musiques d'ambiance sublimes avec quelques thèmes cultes :blush:.

Malheureusement, The Witcher n'est pas exempt de défauts. Le plus gros point noir à mes yeux est le clonage à l'extrême : on retrouve les mêmes modèles partout. Un unique modèle pour toutes les vieilles du jeu, un seul modèle de paysan male, un seul modèle de garde, etc... Du coup, ça plombe énormément l'ambiance de voir un personnage important cloné 45 fois dans le jeu <_< et ça rend difficile quelquefois de trouver les bons PNJ pour les quêtes.
En défauts moindres, je citerais les dialogues parfois désordonnés (genre on valide une quête puis on en reparle comme si elle n'était pas terminé ou on parle de quelque chose qui ne s'est pas passé), certaines voix manquant de vivacité, le fait qu'un inventaire s'ouvre pour la récolte (pour ramasser une feuille sur une fleur, un inventaire s'ouvre, le jeu se pause, on doit sélectionner de tout prendre et ça se referme) alors que des RPG comme Risen le héros collecte automatiquement et les crashs rares mais toujours chiants (une dizaine en tout dont 5 dans le dernier chapitre).

The Witcher se hisse aisément parmi les meilleurs RPG occidentaux grâce à son univers, ses persos et son scénario excellents. Sa fin démentielle criant "To be continued" et toutes les questions laissées en suspens nous promettent un 2ème épisode au moins du même niveau.

Risen

Luckra

le 09/03/2010
Edité le 10/10/2010

Risen est vraiment une version HD des 2 premiers Gothic.
On y trouve les mêmes qualités en plus de jolis graphismes : un univers totalement ouvert dès le départ, aucun loadings, 3 orientations différentes (scénario et classes), les premiers chapitres se déroulent dans toute l'île et les derniers sont localisés dans les souterrains, ambiance énorme avec grande sensation de liberté

.
Mais on y trouve aussi les mêmes défauts : des personnages avec un balai dans le cul et une modélisation des fois douteuse

, peu d'équipement, scénario peu passionnant, gameplay en combat toujours un peu "raide".
Son seul défaut par rapport à Gothic est de ne pas proposer de personnages aussi intéressants (à la Diego) et un univers aussi riche. Dommage car il y a matière à étoffer.
A conseiller pour les fans de Gothic et ceux voulant découvrir les rouages de la série

.

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