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223 commentaires
Shining the Holy Ark sat
Riskbreaker

le 15/02/2012
8
On a beau dire, mais Shining the Holy Ark n'attire pas au premier abord.
Une vue première personne qui rappelle immédiatement les D-RPG hardcore qui nous ont traumatisé enfant, des graphismes qui ont vraiment pris un coup dans l'aile et un système de jeu qui semble super old school et rigide.
C'est donc à reculons qu'on se lance dans ce titre.

Mais non. Shining The Holy Ark se révèle au final particulièrement jouissif sur bien des points.
Le gameplay est encore aujourd'hui un modèle du genre. Des déplacements souples et réactifs (rarement vu ça dans un ce type d'avancée en 1ere personne, surtout les virages dans les donjons/villes. Même aujourd'hui, ça semble encore frais), des combats au demeurant super classiques mais très bien pensés (avec un mode auto bien foutu) et surtout... surtout... des donjons fichtrement géniaux !

Car la force première du titre, c'est bien ses donjons. Intelligents, ils poussent réellement à l'exploration. On se lasse rarement des aller-retours à faire tant les objets/switchs/cul-de-sac sont bien placés/pensés. C'est du fun à l'état brut. Mention spéciale à la Tower of Illusion, 6 étages de folies et incroyablement bien imbriqués. 2 à 3h d'explorations géniales. Et plus on avance dans le jeu, plus cet aspect prend de l'ampleur pour qu'au final, le joueur en demande encore plus. Surtout qu'aucun malus n'est imposé au joueur : si un Game-Over intervient au bout de 3h d'exploration dans un énorme dédale, on revient simplement à l'église la plus proche avec toutes nos trouvailles et expérience engrangée. Comme dans les autres Shining, certes, mais là, c'est réellement utile et justifié.

En revanche, le gros bémol du jeu repose sur le scénario. Loin d'être ultra classique et manichéen comme on en voit partout ailleurs, celui-ci reste quand même très classique et convenu. Les mécaniques du jeu, même à l'époque, sont déjà vues et revues (va chercher les 3 artefacts légendaires pour ouvrir la porte au royaume caché qui te permettra de devenir plus fort et ainsi atteindre l'Ark...). Cela dit, il se suit avec plaisir et ne se perd jamais dans des détails et des éléments superflus. On reste dans l'idée du "full fun".

Techniquement, nul doute que le titre a bien vieilli. La Saturn au sens général est une console qui accuse vraiment le poids des années. Surtout dès que l'on touche à la 3D. Le problème est qu'ici, le jeu est assez mal optimisé. On subit assez couramment des ralentissements en tout genre et sans jamais comprendre réellement pourquoi tant ce qu'il y a à afficher à l'écran semble...vide (cf Enrich, qui rame comme aucun autre lieu... En plus, ville centrale, on y va tout le temps). En revanche, les énormes sprites des persos/monstres sont encore bien rendus et certaines animations étonnent toujours. Si aujourd'hui on peut assimiler ce rendu à de la CG/pâte à modeler, il fait toujours son petit effet et les persos ont toujours ce petit quelque chose d'attachant qui fait qu'on s’attache très vite à leur bouille.
Musicalement, le titre est très bon et les musiques collent toujours à l'action. L'exploration des mines tout particulièrement car jouant vraiment sur les nerfs du joueur entre douceur moribonde et stress surprenant. Dommage simplement qu'il n'y ait pas plus de variété (surtout pour le thème des combats qu'on se tape des milliers de fois dans le jeu). Mais au final, on se souviendra de l'atmosphère de bien des donjons grâce à une OST très réussie.

Bref, au final, Shining the Holy Ark m'a surpris, m'a accroché pendant une trentaine d'heures et j'en ressors avec une nouvelle certitude : un bon titre saura toujours procurer son lot de fun et ce, malgré les années qui passent. Celui-ci en est la preuve : en 2012 il reste toujours extrêmement bon.
Winter Voices - Episode 1: Those who have no name pc
Riskbreaker

le 07/02/2012
Edité le 08/02/2012
4
Episode plutôt spécial... Dans le mauvais sens du terme.

Si le propos reste alléchant au départ et fait suite au prologue, on tombe très vite dans la lassitude en raison d'un gameplay toujours aussi bancal. Malheureusement cette fois-ci, on enchaîne les combats sans réellement plonger dans le scénario.
Du coup, le schéma "on clique sur le prochain lieu sur la carte > on dort > combat > rebelote" est très très vite lassant. Seule le dernier lieu/combat réhausse l'ensemble. Mais c'est sans compter les crashs qui surviennent quand on s'y attend le moins.

On se repenchera alors sur le scénario, très diffus cette fois-ci, qui s'exprime à grand renforts de métaphores visuelles (via les combats) et les quelques dialogues des npc. Le thème, la fuite, est tout de même bien traité, encore une fois. De manière très fine et en nous poussant toujours à la reflexion, on se plait à comprendre l'évolution psychologique de l'héroïne (nous).

Mais en fin de compte, c'est vraiment faible, trop court, trop peu d'évènements, trop peu de plaisir.

Espérons que celui-ci ne reste qu'un épisode de transition avant un twist bienvenu et quelques éléments de gameplay novateur.

Dommage, le prologue promettait beaucoup mieux que ce chapitre.

PS : (je note le jeu chapitre par chapitre... Cela dit, une note globale finale serait bien plus intéressante. Tant pis, c'est la dure loi des jeux épisodiques).
Winter Voices - Episode Prologue: Avalanche pc
Riskbreaker

le 30/01/2012
6
Winter voices refroidit. Sans vilain jeu de mots.

Ce prologue laisse une impression aussi froide que floue. Froide dans le sens où à bon nombre de passages, on se surprend à ressentir le froid passer dans notre échine. Pourquoi donc ?

Parce que Winter Voices - prologue, c'est l'histoire d'un deuil.

On suit une jeune femme qui est seule, qui n'a jamais rien partagé avec son père ni sa mère( étant morte (disparue ?) jeune sans lui laisser aucun legs). Synopsis simple dirions nous de prime abord ?
Oui, mais c'est sans compter l'écrite et la bande sonore à faire frémir un cadavre. L'impression continue de lire un poème entrecoupé de scènes de "combats", se fait sentir dès la première minute. Nous sommes réellement, ici, avec ce jeu, dans un univers vidéoludique onirique.
À mi-chemin entre les rêves, les craintes et la réalité, il s'agira de toute reconstituer afin de comprendre les sentiments les plus humains qu'il soit : l'amour et la peine.

Passé cela, passé l'ambiance reposante, calme et tempérée, on fait face à un jeu qui accuse bon nombre de défauts techniques, au détriment de l'expérience de jeu.

Développé sous Adobe Air, on assiste à de multiples crash du jeu, littéralement impuissant, alors que les ressources demandées sont plutôt risibles. De même que les options graphiques sont au plus pauvre, avec impossibilité de jouer réellement avec une image en fullscreen, ni de jouer en fenestré. Comprenez par là que l'on ne joue qu'en plein écran, avec une image de 1280x1024 maximum au centre. Le reste ? C'est du noir.
Assez vexant au départ. On s'y fait cependant très vite.
De même le moindre alt+tab pour revenir sur windows provoque l'arrêt net de tous les sons du jeu. Hop. Bien désagréable comme détail.

Surtout que la bande sonore est assez exceptionnelle. Bien que relativement présente, chaque morceau est particulièrement bien adapté à la situation. Entre stress et mélancolie, c'est du tout bon.
Visuellement en revanche, bien que la pâte graphique reste fort agréable, nous avons droit à un jeu flash. Ni plus, ni moins. L'animation fait étrangement penser aux productions Ankama (flash oblige) et la lenteur affligeante des déplacements aura raison des plus impatients.

Alors quand on ajoute le fait que les combats, se déroulant sous la forme la plus classique possible des T-RPG (tour à tour, case par case, etc etc) et surtout, qu'ils ne soient en fait pas vraiment des combats (sic!) mais plus des objectifs à remplir du type "se rendre sur telle case" ou "Rester en vie pendant 10 tours), nul doute que ce jeu ne plaira pas à la masse.
On n'a pas le droit de taper, non. Seulement repousser l'ennemi d'une case. Après, démerdez-vous avec vos stats et votre arbre de compétence assez obscur, ça ira. Merci.

Et bizarrement, nul doute que Winter Voices ne laissera aucun joueur indifférent. L'ambiance est assez unique et le traitement des propos fait vraiment plaisir à lire (et voir sur la fin). C'est fin, c'est beau et c'est humain, diablement humain même. Un réel effort sur le texte a été fait, et ça se sent.
Et rien que pour cela, on oublie les défauts techniques et on en ressort repus et assez conquis. Préparé pour enchaîner sur le chapitre 1, qui lui, j'espère, traitera d'un tout autre thème.
Le deuil étant maintenant terminé, place au suivant.

Pour finir, une citation du jeu résumera bien mieux l'ensemble que mes quelques mots :

C'est un chemin étrange qui nous ramène, inlassablement, au plus profond de nous-mêmes.
Super Mario RPG: Legend of the Seven Stars snes
Riskbreaker

le 18/11/2011
Edité le 01/06/2013
7_5
Je m'attendais à un premier RPG dans l'univers de Mario assez classique, avec un mélange habile entre l'univers de Square et Nintendo, mais je me suis fichtrement trompé.
Ce premier épisode de Mario RPG détonnait déjà grandement dans l'univers du RPG jap'. Complètement fou dans les dialogues (burlesques en somme), ce titre enchaîne les idées de gameplay sans jamais s'essouffler. On a donc toujours envie de découvrir un peu plus ce monde et de voir quelle nouvelle zone va nous accueillir. C'est franchement réussi et les nombreux clins d'oeil à d'autres univers (Goldorak, Bioman, etc) sont toujours bienvenus.
Cela couplé avec des petites phases de plate-forme pas forcément évidentes (à cause de la 3D isométrique) mais toujours suffisamment courtes pour que l'on puisse en tirer du plaisir.
L'ensemble est totalement cohérent avec l'univers de Mario et on s'étonne même à quel point le genre du RPG colle si bien au plombier.

Cependant, on relèvera quelques défauts qui l'empêcheront de passer au rang de super Hit.
Déjà, graphiquement, c'est vraiment joli, certes, mais la technologie de modélisation 3D puis incrustation en 2D est tout de même assez éloignée de la réussite de Donkey Kong Country. Certains éléments "flottent" là où d'autres couleurs choquent (le bleu dégueulasse qu'on se tape souvent on background). M’enfin je suis bien méchant, car le rendu final est tout de même dans ce qu’il se fait de mieux sur le support.

Ensuite les musiques, on retrouve Shimomura aux commandes. Mais ici, bien que dans l’ensemble ce soit assez réussi, aucune musique n’est véritablement mémorable. Sympathiques oui, entrainantes aussi, mais pas mémorables. Correct donc.

Enfin, la durée de vie. Le soft se plie en une quinzaine d’heures à peine. Rajoutez deux à trois heures pour faire le tour des quêtes annexes et hop, plus rien à voir. Dommage, on aurait aimé en voir plus.

Au final, donc, Super Mario RPG est un très bon titre sur la SNES. Frais, rapide et se renouvelant constamment, bourré d’humour et d’idées originales, nul doute qu’il en devient un titre important à terminer sur le support. Cependant pour les quelques points un peu « moyens », ce titre ne restera qu’au rang de RPG divertissant.
The Legend of Zelda: The Minish Cap gba
Riskbreaker

le 17/11/2011
8
Un très bon Zelda (encore une fois). Après les petites déceptions des Oracle et Age of (où je ne retrouvais pas l'atmosphère de la saga), on renoue enfin avec l'univers propre de la série sur portable. Je regretterais simplement l'aventure avec un grand "A" que nous trouvions à l'époque de la NES et SNES. L'aventure est ici épurée sur bien des points et se révèle bien trop facile au final. Cela dit, la pate graphique fait mouche et le plaisir de jeu est présent. Petit bémol sur les armes, complétement burlesques et en deçà du reste de la saga.
Mais rien que pour l'ingéniosité dont il faut preuve tout au long du jeu, il ne peut que se placer parmi les bons titres du support.

The Legend of Zelda: The Wind Waker gc
Riskbreaker

le 17/11/2011
9
Ce jeu est très dur à noter. D'un côté, nous sommes happés par le monde extrêmement riche qu'il nous propose, sans cesse en train de s'émerveiller sur chaque détail, vacillant entre l'aventure avec un grand A et le simple plaisir de traverser un monde complètement atypique. Et puis d'un autre côté ce même monde nous déstabilise. Un gameplay excellent mais … Différent. Ceci dit, la magie que l'on a pu ressentir sur les premiers Zelda est présente, on reste émerveillé par tant d'imagination et de poésie. Je ne m'avance pas trop en disant que Wind Waker est un chef d'œuvre, mais bizarrement il ne plaira pas à tout le monde car proposant une aventure à des millénaires des productions actuelles. Une magnifique leçon de la part de Nintendo qui reste un des derniers développeurs à proposer au joueur une réelle expérience.
Tales of Phantasia snes
Riskbreaker

le 03/11/2011
Edité le 03/11/2011
7
Les Tales of, ça fait maintenant plus d'une décennie que j'en entends parler à toutes les sauces. Certains les considèrent comme les meilleurs rpg du monde (merci ToSymphonia) d'autres comme la pire mouise jamais créée.
Moi, j'étais plutôt du second bord.
L'aspect niais de cette série m'a toujours pousser à arrêter au bout de quelques heures... Et puis vint Tales of Vesperia qui, en dépits de quelques défauts, m'avait fourni une chouette aventure, riche et intéressante. Du coup, force est d'avouer que je devais revoir mon jugement et laisser une deuxième chance à cette série phare.
Commençons donc par le commencement, et par Phantasia.
40h plus tard, il est fini et c'est avec le sourire que je termine cette aventure.
Le soft est vraiment exceptionnellement beau et on approche de ce qu'il se faisait de mieux sur le support à l'époque. Seul Star Ocean reste devant (dans le genre RPG j'entends), mais ToP émerveillle assez souvent en début d'aventure. Malheureusement, certains décors peinent à se renouveler et au final, ma soif de dépaysement n'a pas été étanchée. Le monde n'est pas si grand que ça, et hormis quelques lieux d'enfer (le village des elfes, le donjon final, Thor), on tourne assez vite en rond. Surtout que dans ce titre, par l'intermédiaire de l'excuse du voyage temporel, on est obligé de se taper pas mal de backtracking.
Musicalement, c'est du très bon Sakuraba, et je dois dire dans la majorité des lieux, j'étais porté et entrainé par l'OST. Chose rare pour ma part avec cet artiste.
Pour le scénario, c'est du basique. On nous promet beaucoup de choses en début de partie, avec un méchant pas si méchant, des retours dans le temps, des personnages qui se croisent et se recroisent, mais au final, le synopsis est vraiment très simplet et retombe comme un flan à la fin quand Dhaos nous sort son speech final. Dommage.
Reste Arche, incroyablement brute de pomme, qui, en raison d'une trad' anglaise assez premier degré, peut choquer à plusieurs moments. Ce qui tranche totalement avec l'esprit général du titre. Cela dit, on l'assimile assez bien au final, et on commence même à rigoler en lisant certaines de ses répliques. Il faut s'y faire... Pour le reste de l'équipe, rien de phénoménal. Cless est l'archétype du héros inintéressant. Le blondinet qui va tout poutrer en somme, passons. De même pour tous les autres.
Et là on arrive au sujet qui fâche : la redondance des combats !
Durant 40h, c'est simple, j'ai fait plus de 1800 combats. Soit 30 combats par heure en moyenne, pas énorme hein ? Sauf que si vous virez les scènes de blabla, les phases de déplacement, et la durée des combats (entre 30 sec et 2 min en moyenne), ben on passe les 3/4 du temps là dedans... Je devenais fou. Jamais vu ça dans un RPG. On ne peut pas passer plus de 10 sec dans un donjon sans avoir un combat aléatoire. Horrible. Du coup, le plaisir de jeu en prend un sacré coup, et avec ce foutu dernier donjon, je dois dire que le titre a presque perdu un point sur la note... Groumpf.
Cela dit, les combats, bien que très basiques et demandant peu de skill/concentration, sont agréables et très dynamiques. C'est tout de même la base qui a servi aux excellents combats des titres futurs, et cela se voit.

Bref, au final, un titre de qualité oui, mais entaché de quelques défauts qui m'ont sincèrement énervé. Place à Destiny maintenant.
Final Fantasy XII: International Zodiac Job System play2
Riskbreaker

le 11/10/2011
Edité le 01/06/2013
8_5
Il est quand même dommage de voir que certains Final voient leur version "supérieure" sortir bien après l'officielle. Pourquoi avoir attendu autant de temps pour inclure ces features ? Pourquoi ce bouton turbo n'était-il pas présent dès la première version ?

Choix idiot de la part des développeurs quand on voit à quel point cet ajout permet de décupler le plaisir de jeu.
Car Final Fantasy XII est un excellent jeu. Un jeu d'une richesse et d'une finesse incroyable à tout point de vue. Seulement quelques choix de level design et une fin pour le moins... basique et baclée... peuvent venir à bout des joueurs les plus acharnés.

Rappelons nous ce passage d'une longueur ahurissante dès lors que notre équipe arrive dans les plaines de Phon... 10, 15... non, quasiment 20h de jeu, de bash non stop afin de traverser plus d'une dizaine de zone et ce, quasiment sans scène venant relancer l'intérêt du soft. Et quand on retombe en plein dedans, c'est limite si les tenants et les aboutissants du scénario sont encore dans notre esprit. Du coup, il devient facile d'imaginer la lassitude qu'ont pu ressentir un bon nombre de joueur en y jouant. Dommage, il fallait passer outre cet énorme point négatif pour vraiment prendre plaisir dans ce jeu au contenu tout simplement énorme.

Et heureusement, voilà que cette version International Zodiac vient ENFIN corriger le tir et proposer la quintessence du gameplay par l'ajout de ce bouton turbo. Finies les heures interminables de combats dans les plaines. Finies les joutes à rallonge et la galère pour avancer dans certaines niveaux. Ici, tout se fait avec un plaisir intense et jouissif. La vitesse des déplacements et des actions est tellement accelérée qu'on divise par deux le temps de jeu final. S'il fallait plus de 50heures pour le finir, ici comptez 25h en ligne droite. Ce qui, du coup, permet au joueur de bien plus s'intéresser au contenu annexe et de prendre plaisir sur les nombreuses chasses/quêtes/donjons supplémentaires. Du tout bon.

L'ajout des différentes classes est aussi une bonne chose, permettant alors au joueur de bien mieux penser son équipe en équilibrant chaque personnage selon son job. De ce fait, les persos secondaires sont bien moins délaissés et on s'amuse d'autant plus à peaufiner ses gambits et autres stratégies d'attaque.

Pour le reste, sauf quelques ajouts post-game et le fameux donjon bonus, rien n'est changé au sein de l'aventure. Pas de scènes supplémentaires, pas de rallonges ici et là, ni de quêtes modifiées. Et c'est tant mieux, tant le contenu original me semble déjà d'une qualité incroyable.

Au final cette version Zodiac représente pour moi ce que le titre original aurait du être à la base. Pourquoi ais-je alors mis un point de moins sur la note finale ? Car l'effet de surprise de ce jeu est déjà bien passé. L'impact sur mon expèrience de joueur est bien moins grande et le plaisir ressenti n'est au final que du "déjà-vu". Cela dit, il serait bon de conseiller à tous les novices de jeu de se lancer directement dans cette version en évitant l'originale. A fortiori quand un patch français est sorti... A bon entendeur...
Bastion pc
Riskbreaker

le 13/09/2011
7
Un jeu très court, très beau, possédant une ambiance hors du commun, le tour porté par des graphismes splendides.

La narration, aussi déstabilisante soit-elle, nous rappelle de longs westerns regardés au coin du feu en hiver... Portée par une voix ressemblant étrangement à celle de Johnny Cash, nul doute que le plaisir ressenti à l'écoute est décuplé dès la première phrase. Ajoutez une OST planante et très mélancolique, sans pour autant perdre son identité. En effet, elle se démarque franchement des autres productions, c'est bien, c'est doux, c'est fin, c'est agréable.

Et du coup, on se retrouve à poursuivre cette calamité dont on ne sait rien, le tout portée par une ambiance légèrement typée western, mais cette fois-ci, dans des décors hauts en couleurs et en verdures au beau milieu de l'espace. Why not !

Porté par cette savant mélange, on joue à Bastion, doucement. On le termine en 4-5 heures à peine et on pose la manette, le sourire aux lèvres, reposé et conquis par cette fable diablement bien contée et intelligente.

Les défauts ne concernent alors que le gameplay, très (trop) classique, n'apportant pas grand chose de nouveau, ni de plaisirs particulier. Si j'ai gambadé sur toutes ces terres, c'est pour la narration et non pour le gameplay. Dommage.
Xenoblade Chronicles wii
Riskbreaker

le 12/09/2011
Edité le 01/12/2014
6
Jouer à Xenoblade, c'est comme recevoir son premier coup de foudre. Coup de foudre qui laisse place à une engueulade particulièrement frustrante pour finir en réconciliation et rester en bon termes. Oui, nous pourrions presque faire une analogie directe avec une rencontre amoureuse, pourquoi pas...

Car effectivement, Xenoblade part sur les chapeaux de roues. Pas scénaristiquement parlant, même si cela se laisse agréablement suivre, mais plutôt par la présence d'un gameplay qui nous laisse presque sans voix. Les cinq premières heures sont complétement folles. On ne cesse de s'émerveiller devant l'intelligence des développeurs tant ceux-ci se sont creusés la tête pour nous fournir une expérience libre de toute contraintes habituelles, propres aux j-rpg. On pousse ainsi un gros "AH !" en découvrant la possibilité de modifier l'heure du jour à n'importe quel moment, sans temps de chargement. Puis un énorme "OH !" en remerciant les développeurs d'avoir pensé à laisser les quêtes annexes se terminer une fois l'objet demandé attrapé sans avoir à retourner voir le npc (mais cela change bien vite par la suite, malheureusement.)... On s’extasie sur la vitesse de déplacement complétement folle du perso, puis que chaque action rapporte de l’expérience (découvrir un nouveau lieu de la map, prendre un ascenseur, parler à un npc, etc)… Et ainsi de suite. Beaucoup beaucoup de qualités allant dans ce sens, procurant alors une sensation particulièrement grisante de liberté couplée à un plaisir énorme d'exploration.

Et puis on avance…

Et là, le jeu commence à montrer des facettes de plus en plus déplaisantes. Les quêtes s'enchaînent sans jamais sembler se terminer mais toujours en se répétant. On ne cesse d'effectuer toujours et toujours les mêmes actions auprès des npc. Certes, cela reste de l'annexe, seulement quand on s'y intéresse de plus près, on se rend compte que les niveaux des ennemis évoluent dans le même sens que l'exp globale (quêtes annexes comprises) accumulée. Du coup, difficile de les zapper complétement. On croule rapidement sous la masse. Mais bon, au fond, c'est une bonne chose non ?
Oui, mais....
Avec toutes ces chasses aux monstres, il manque un bestiaire, et puis... dans le sociogramme, pourquoi ne pas avoir inclu le lieu exact des npc ? Et ce menu d'équipement... Qui a pensé à l'ergonomie, franchement ? Très fastidieuse comme interface. Et on enchaîne surtout avec les rares cut-scenes sensées nous donner envie d'en savoir plus sur le scénario.

Seulement, c'est peine perdue. Les 60 premières heures croulent sous les bons sentiments, les clichés de l'univers manga/jeux vidéo japoniais, et les personnages manichéens au possible. On se surprend même à rigoler lors de scènes tragiques tant les répliques dégoulinent de bons sentiments évidents que l'on voit et revoit depuis des dizaines d'années dans ce type de jeu. Sans compter que les twists scénaristiques se calculent des heures en amont…
Et puis on traverse des zones... Des zones magnifiques certes, mais vides. Vides par leur histoire (on ne sait pas pourquoi on doit réellement les traverser, mais on y va, puisque c'est la suite du couloir. « C’est la jambe de Bionis ici. Ah ? Ouep, mais pourquoi il y a tout une colonie et un lac ici ? Ah ben, euuuuh…. Je ne sais pas »). Alors couplé aux quêtes annexes aussi intéressantes que le néant scénaristique, on commence dangereusement à se lasser....

Et puis heureusement, le jeu reprend un soudain intérêt avec un rythme narratif plus élevé, des dialogues moins nianians et quelques révélations surprenantes bienvenues (à partir de la centrale de Mekonis à vrai dire. A la fin donc…). On oublie alors très vite tous les clichés que l'on a subit au préalable pour se fondre complétement dans cette fin pour le moins.... épique !
Et là, le fan de Takahashi ne pourra s'empêcher d'esquisser un sourire tant les thèmes et le traitement lui rappelleront un certain xenogeeas (et pourquoi pas xenosaga sur la mise en images).

Et... C'est fini. Après 84h de jeu, dont 60h de quêtes annexes.

Xenoblade me fait alors cet effet du jeu qui est sorti au bon moment. Celui qui arrive au milieu d’une génération de console ultra pauvre en titres de qualités et qui, du coup, détonne sur l’ensemble. On crie au génie, mais qu’aurait-on dit s’il était sorti en plein boom de la ps2 (2005-2006) ?

On lui reprochera alors ces deux quarts centraux du jeu manquant cruellement de rythme et de consistance pour ne rester que sur la note finale positive de ces dernières heures de jeu, couplé à un contenu plutôt conséquent.
The Witcher: Enhanced Edition pc
Riskbreaker

le 10/08/2011
9
The Witcher, c'est le jeu qui me faisait de l'oeil depuis bien des années. Commencé plus de 5 fois, j'ai toujours abandonné à la sortie de Kaer Morhen (prologue).. La raison à la venue d'autres titres m'attiraant bien plus (mais au final, bien moins bons).
Car The Witcher est dans un premier temps très austère. Lumières pâles, graphismes grisâtres, personnages réalistes, univers médiéval... Je ne pensais pas que ce jeu fusse pour moi.

Et pourtant....

C'est donc plus de 4 ans après avoir acquis le jeu que je me décide enfin à le terminer. Et là, c'est le choc...!
Non pas qu'il soit exempt de défauts, loin de là, mais ces derniers sont tellement noyés par une vague incroyable de points positifs qu'il en devient difficile de ne pas les oublier.

1 - Les personnages :
Rarement j'ai eu à faire à un titre aussi criant de vérité. Loin des clichés du genre, CD Projekt nous fournit un titre à des millénaires du manichéisme que l'on pourrait retrouver dans les titres BioWare. Ni bon, ni mauvais, tous les choix, toutes les actions, mènent à une suite "différente" qui correspond au ressenti du joueur. Ni plus. Ni moins.
Du coup, on attend réellement de voir comment chacun va réagir à nos choix. La colère de certains, l'engouement de l'autre. Souvent surprenant, on se fond réellement dans la peau de Géralt non pas pour le jouer... Mais pour l'incarner.
Et rien qu'à ce titre, The Witcher ne pourrait cesser d'être loué, tant cette caractéristique est rare dans les RPG...

2 - Le scénario :
On débute sur les chapeaux de roues, plongés au coeur de Kaer Morhen dans une bataille entre la base des Sorceleurs et le grand méchant du jeu, le magicien Azar Javed. Mais ce vil scélérat ose voler les formules magiques des sorceleurs. Mince alors ! (ben ouep, il va s'adonner à des expériences de mutation sur les humains, pas cool !). Du coup, on se lance à sa poursuite, dans la région de Wizyma.
Et là, c'est un énorme choc pour peu qu'on ait lu ne serait-ce que la première nouvelle de The Witcher d'Andrzej Sapkowski. Tout est là. De l'ambiance au décors jusqu'à cette incroyable froideur entre les différentes personnages, on a droit à la totale. La recherche effectuée pour les décors, l'univers, Wizyma, les personnages que l'on croise, que l'on retrouve... Le fan du livre, autant que le novice, est ébahi par la consistance de toute cela. Tout est cohérent, vrai, et diablement bien construit. M'ention spéciale aux chapitres 4 et 5 qui nous en mettent plein la vue. Le 4 pour sa beauté, le 5 pour son rythme et son final parfait.

3 - Les graphismes:
Si je disais plus haut que les graphismes me paraissaient dans un premier temps très ternes et froids, c'est qu'ils le sont. Mais au final, le choix de cela n'est pas anodin et sert un univers ô combien réel. La place n'est pas ici à la technique (quoique déjà très réussie) mais à l'esthétique générale tout simplement bluffante. On est réellement au coeur du jeu. Rien ne jure, rien ne parait aberrant, tout est juste... parfait.

4 - La musique :
Bon... Que dire si ce n'est que là aussi, c'est le carton plein ?
Orienté celtique en début d'aventure, elle ne cesse d'évoluer pour terminer sur du chant orchestral à grand renfort de rock lors des gros combats. Et jamais, au grand jamais, cela ne jure avec l'image. Tout colle à la perfection, une fois de plus. Pire : rien qu'en écoutant l'OST, on peut cerner la montée en puissance du scénario. La fin est juste magistrale à ce niveau, et tout au long de ma partie (plus de 50h), jamais je n'ai baissé le son. Jamais il ne m'a lassé. Et pourtant, les aller-retours incessant au chap2 et chap3 n'aident vraiment pas pour ça. Bref, du grand art, une fois de plus.

Et sinon ?

Et sinon, on croule sous les quêtes annexes, sous le nombre de pnj à rencontrer à draguer, à embirlouter. Le scénario est d'une maturité à toute épreuve, on est plongé dedans jusqu'au coup pour n'en sortir qu'une 50aine d'heures plus tard, abusivement rassasié. Le système de jeu, bien que l'on pourrait lui reprocher son système de combat approximatif, basé sur une rythmique à la souris (peu intéressant au final), reste correct. On évolue sans trop de mal. Le menu est moyennement ergonomique, se perdant trop souvent dans des fioritures inutiles de design. On fait cependant avec et au bout d'une dizaine d'heures de jeu, tout est acquis et on s'en sort parfaitement.

Restent quelques bugs par-ci par-là, comme des sursauts de la caméra, quelques rares plantages, et autres clipings. On pourrait citer aussi ces chargements incessants dès que l'on rentre dans une baraque (bien que très courts sur les PC actuels)... Mais bon...
Ce serait réellement de la mauvaise foi que de mettre cela en avant face au contenu hallucinant que nous propose le jeu. Quelques défauts oui, mais qui ne l'empêche pas d'être un des meilleurs jeux de rôle PC.

Une bien belle expérience, une bien belle aventure que je ne suis pas prêt d'oublier.
Bravo CD Projekt, vous nous avez pondu un jeu d'excellence ! Et pour un premier titre... La performance est incroyable... Je n'en reviens toujours pas...

Quel jeu bon sang... Quel jeu !
Half-Minute Hero: Super Mega Neo Climax xb360
Riskbreaker

le 24/07/2011
7
Doté d'un système de jeu pour le moins novateur, Half Minute Hero intrigue et surprend. C'est le moins que l'on puisse dire.

Le concept est donc, dans le coeur du jeu, de sauver le monde en moins de 30 secondes. Et ce, une trentaine de fois avec le personnage principal.
L'entourloupe naît dans l'apparition du personnage de la déesse du temps. Avec elle à nos côtés, il suffit d'aller trouver la statue du coin à son effigie et de lui donner quelques sous et hop, vous remettez votre compteur à 30 sec.

Et pour faire passer la pilule, les développeurs se sont dit : "pourquoi ne pas faire vivre au joueur une aventure complète avec sauvetage du monde, en moins de 30 sec ?". Pourquoi pas, du coup, on sauve le monde à chaque chapitre, on se retape une intro et les crédits, etc, etc. Si cela paraît original dans un premier temps, on se pose vraiment la question de l'intérêt de la chose. Car même si les crédits sont présents, pour bien montrer que l'on vient de terminer un "jeu", le suivant reprend l'histoire et la continue. Du coup, je cerne pas l'intérêt de faire cela, sinon de casser le rythme. N'aurait-il pas été plus simple de laisser l'ensemble s'enchaîner plutôt que de proposer ce rendu pour le moins... "artificiel" ?

Bref, ceci mis à part, il faut avouer le gameplay de ce jeu est très bon.
Tout va très vite, on ne s'ennuie jamais et notre esprit de déduction et de raisonnement étant toujours en ébullition, on enchaîne les différentes "aventures" sans s'en rendre compte. Et pourtant, le schéma d'action est strictement similaire à chaque campagne. On fait toujours la même chose, commençant au niveau 1, récupérant de nouveaux équipements, en cherchant si un coéquipier veut bien se joindre à nous et en montant nos niveaux jusqu'au stade "Gros Bill" histoire d'être sûr de poutrer le boss.

Graphiquement, deux modes visuels sont à notre disposition : l'original issu directement de la version PSP (aucune différence) rendant un bel hommage aux jeux de l'ère 8 bits et un second, le "Neo Cartoon" sensé redonner un peu de fraîcheur à tout cela. Sauf que ce dernier mode est pour le moins... Horrible. Le renouveau du design général est d'assez mauvais goût et on a très vite tendance à vouloir retrouver nos chers pixels, même en 1080p.

Musicalement, c'est franchement sympathique. Les compositions sont de qualité et collent parfaitement à l'action. En revanche, il est désolant de voir que durant TOUT le jeu, on se les retape en boucle. En gros, même musique d'intro, même musique de village, même musique de boss, même musique de crédits, etc, etc. Dur de nier qu'une certaine lassitude tend à s'installer sur la longueur... Si ?

Après, question durée de vie, on est très loin d'être conquis.
6 modes de jeu, dont un seul réellement conséquent : Hero 30, correspondant à 30 "jeux" au sein d'une même histoire. Puis 5 autres modes ne proposant qu'un seul "chapitre" (faut suivre) souvent très court. Bref, j'ai fini l'ensemble en à peine 4h. C'est trop trop trop court. On aurait aimé en voir bien plus. Ah, attention au mode Hero 3, où vous n'aurez que 3 secondes pour sauver le monde. C'est réellement la mission HARDCORE du jeu. Le meilleur moment d'ailleurs...
Cela dit, le replay value est là, et beaucoup de fin différentes sont à débloquer, sans compter tous les équipements à récupérer dans chaque chapitre, tous les npc à recruter, etc, etc. On y reviendra quelques heures sans problème.

Alors au final, ouep, Half Minute Hero est une expérience sympathique. Loin d'être révolutionnaire, elle a le mérite de nous fournir un système de jeu très original, surtout ultra dynamique, permettant de se replonger dans tous les clichés des rpg de l'époque 8 bits et ce, en vitesse ultra rapide. A tester, quel que soit le support, cette version xbox n'apportant strictement rien de neuf (si ce n'est un mode multi moins contraignant que sur psp).
Breath of Death VII: The Beginning pc
Riskbreaker

le 17/07/2011
7
Bon, ok.

La troisième guerre mondiale a éclaté. Tous les humaines sont morts... d'ailleurs toute forme de vie est morte (sauf les arbres). Les zombies, eux, sont peinards, ils prospèrent et ont repeuplé les villes. Tout va bien dans le monde des morts-vivants quand quelques démons montrent le bout de leur queue.
Et là, ouf, un squelette héros montre le bout de son nez. Il s'appelle DEM, c'est lui que l'on contrôle, et sans le vouloir, il va sauver le monde. Wouhou, nice, let's go !

Premier point amusant et drôlement bien trouvé : DEM est aphone (normal pour un squelette dirons-nous). Du coup, les autres personnages interprètent ce qu'il dit, allant souvent à l'encontre total de ce qu'il pense. Quiproquo dans tous les sens, idée original, ça commence bien !

Et puis ça enchaîne direct, on parodie tous les éléments du RPG, mettant un point d'honneur à accentuer chaque élément, se moquant de tout et de rien. C'est jouissif, souvent très drôle, et l'habitué du genre se plaira face aux critiques second degré du soft. Par exemple, lors de notre arrivée dans les égouts, on se retrouve tout de suite face à un texte introductif : "Un copyright de tous les RPG : les égouts. Un passage aussi énervant qu'obligé, désolé.". Ca donne le ton, n'est-ce-pas ?

Pour le reste, c'est du basique.
Graphismes 8-bits, level-up super rapide, combats sommaires à la Dragon Quest + ajout d'un système d'union (très basique aussi), décors sommaires et peu renouvelés, scénario basique et vite expédié... Bref, on ne cherche pas vraiment d'intérêt de ce côté ci. Surtout que certains boss peuvent donner du fil à retordre et imposent de crawler véritablement chaque zone pour disposer d'un niveau suffisant. Bref, on farm, on tue un boss, on court à la zone suivante, et ainsi de suite.

L'aventure se boucle en 4-5h et même si quelques éléments améliorant le replay value sont disponibles (mode hard et mode score), on y reviendra que très peu.

Reste au final un titre qui vaut le coup d'être joué, ne serait-ce que pour ses dialogues excellents, ces caricatures toutes plus exquises que les autres du RPG jap, et ses personnages au caractère trempé très attachants. C'est court mais bon, et pour le prix, il ne faut vraiment pas le louper. A bon entendeurs....
Faery: Legends of Avalon xb360
Riskbreaker

le 29/05/2011
6
Faery est un "petit" jeu sans prétention rappelant à qui veut bien l'entendre que l'on peut encore s'amuser devant des mécaniques de jeu plutôt.. archaïques.

Nous avons droit à un rpg tout ce qu'il y a de plus classique, avec son tour par tour issu de Dragon Quest 1, son avancée sous forme de quêtes et ses petites sub-quests gentillettes qui, bizarrement, se résolvent en quelques minutes à peine avec un grand sourire aux lèvres.

Et c'est là tout la magie du titre. Tout est beaucoup trop simple, trop accessible, et cela manque d'originalité, certes. Seulement la recette fonctionne, on se plait à enchaîner les différentes missions et à jouir de ces environnements pour le moins enchanteurs. Bien que ceux-ci soient en nombre très restreints (4).

Graphiquement, le titre est très mignon, et même s'il ne défonce pas la rétine, rien ne choque et tout semble cohérent au sein de l'univers d'Avalon. Musicalement, c'est très bon et tant mieux car aucun doublage n'est présent. Les musiques ont donc fort à faire et remplissent fort bien leur contrat.

Si l'aventure se termine plutôt prématurément (avec un magnifique "à suivre" en guise de conclusion), on en ressort assez content. Bon bien sûr, difficile de lui mettre plus de 3 pour un RPG se terminant au bout de 6 heures, toutes quêtes comprises, et ne se révélant qu'une "introduction" à une "future" plus grande aventure... ?

Mais c'est à tester, c'est frais, c'est sympa. Bref, une autre petite acquisition du XBLA à posséder.
Puzzle Quest II xb360
Riskbreaker

le 11/05/2011
Edité le 01/06/2013
3_5
Après de multiples essais au cours des six derniers mois, voilà que j'arrive enfin à voir le bout de ce calvaire... On y joue 2 jours, puis on sature et le met au placard. 3 mois plus tard, on retente le coup pour le même résultat, et ainsi de suite.

Et pourtant, sur le papier, Puzzle Quest 2 promettait quelque chose de plus alléchant que son grand frère. Notamment avec l'apparition d'un avatar bien plus détaillé de notre héros et surtout au fait qu'on le contrôle un peu plus que dans le premier épisode.

Mais à côté de cela, poum, on se demande pourquoi la moitié des éléments du premier ont disparu (montures, attaques de citadelles, développement de la citadelle, etc) alors que les apports sont... absents.

Alors on s'y lance, on entre dans le premier étage du gros (et unique) donjon et on commence à combattre. 1, 2, 3..... 8, 9, 10....15e mob similaire... Et ça continue, ça continue. On fait du surplace, on enchaîne les combats sans réel intérêt et pourtant, on continue d'espérer qu'il y en a un.

Et bougre qu'il est long le jeu. Une bonne quarantaine d'heures de jeu sont demandées pour en voir le bout.

Donc même si la robe est légèrement plus attirante que le premier épisode, les changements étant tellement peu nombreux et la répétitivité du titre encore plus ennuyante, qu'on a du mal à le finir. Il faut vraiment se forcer, ou être passionné de puzzles où le facteur "chance" est la règle numéro 1.

Dommage, dommage, j'en espérais un peu plus. Pas grand chose, mais après un premier épisode correct, un peu plus....
Borderlands pc
Riskbreaker

le 08/05/2011
Edité le 08/05/2011
6
Borderlands, c'est un peu une petite déception qui procure tout de même quelques bons moments de gameplay. A condition ben entendu d'y jouer uniquement en multijoueurs.
Pourquoi ?
Car le gameplay tout entier ne se résume qu'à effectuer une tonne de missions à l'intérêt limité puis rapporter la preuve de la réussite au PNJ commanditaire. Une structure de jeu directement empruntée aux MMORPG donc qui, sur la longueur, est particulièrement lassante. Surtout quand elles se résument à 3 objectifs différents : ramener tel ou tel objet, tuer monsieur le grand méchant de cette zone, ou défaire le boss du scénario. On enchaîne donc plus d'une soixantaine de missions de ce style simplement pour débloquer la zone suivante et atteindre notre objectif final : l'Arche.
Bon dis comme cela, le jeu semble vraiment vide au niveau intérêt. Ce qui n'est pas entièrement faux quand on voit la narration inexistante du titre couplée à un rythme pour le moins ramollo... De plus, le scénario global n'est qu'une vaste blague menant à une des pires fins de l'histoire du jeu vidéo actuel (un boss défait en 30 secondes suivi d'un staff roll sur fond noir. The End. Thanks).
Bref, ceux cherchant un scénario intéressant dans un RPG/FPS, passez votre chemin, Borderlands est tout simplement vide de sens et d'intérêt.
En revanche, l'aspect coopération est, lui, assez réussi et nous plonge, nous et notre petite équipée, dans une chasse relativement longue aux mobs en tout genre. L'impression de parcourir un MMORPG lambda sur fond post apocalyptique entouré de ses potes se fait très vite ressentir et, passé quelques heures, on se plait à terminer en boucle les missions et éradiquer les boss en 3 coups tant notre level explose celui recommandé.
Alors on se marre en faisant des conneries lors de la conduite des voitures, en réveillant notre coéquipier tombé au combat suite à une percée un peu trop inconsciente ou encore à imiter les onomatopées du clap-trap passant en arrière plan lors d'un achat tactique préparant le prochain raid.
Donc oui, on est véritablement dans un MMORPG aux allures d'un FPS, avec ses points positifs (multijoueurs + rigolades) comme ses points négatifs (vide scénaristique intersidéral + missions dénuées d'intérêt et vues et revues mille fois).
Sans cela, Borderlands ne serait qu'un jeu réellement très ennuyeux. Et c'est dommage, car bien qu'il regorge de défauts en tout genre (notamment au niveau de l'ergonomie), il dispose cependant de suffisamment de qualités pour plaire au grand nombre. Peut être qu'un hypothétique Borderlands 2 corrigera ces défauts, on l'espère...
+ : le mode coopération
+ : l'univers complétement trash
+ : Les Clap-Trap
+/- : l'univers sonore
+/- : les graphismes
- : la redondance incroyable des actions
- : l'univers bien trop répétitif
- : la fin bâclée
Borderlands, c'est un peu une petite déception qui procure tout de même quelques bons moments de gameplay. A condition ben entendu d'y jouer uniquement en multijoueurs.

Pourquoi ?
Car le gameplay tout entier ne se résume qu'à effectuer une tonne de missions à l'intérêt limité puis rapporter la preuve de la réussite au PNJ commanditaire. Une structure de jeu directement empruntée aux MMORPG donc qui, sur la longueur, est particulièrement lassante. Surtout quand elles se résument à 3 objectifs différents : ramener tel ou tel objet, tuer monsieur le grand méchant de cette zone, ou défaire le boss du scénario. On enchaîne donc plus d'une soixantaine de missions de ce style simplement pour débloquer la zone suivante et atteindre notre objectif final : l'Arche.
Bon dis comme cela, le jeu semble vraiment vide au niveau intérêt. Ce qui n'est pas entièrement faux quand on voit la narration inexistante du titre couplée à un rythme pour le moins ramollo... De plus, le scénario global n'est qu'une vaste blague menant à une des pires fins de l'histoire du jeu vidéo actuel (un boss défait en 30 secondes suivi d'un staff roll sur fond noir. The End. Thanks).

Bref, ceux cherchant un scénario intéressant dans un RPG/FPS, passez votre chemin, Borderlands est tout simplement vide de sens et d'intérêt.

En revanche, l'aspect coopération est, lui, assez réussi et nous plonge, nous et notre petite équipée, dans une chasse relativement longue aux mobs en tout genre. L'impression de parcourir un MMORPG lambda sur fond post apocalyptique entouré de ses potes se fait très vite ressentir et, passé quelques heures, on se plait à terminer en boucle les missions et éradiquer les boss en 3 coups tant notre level explose celui recommandé. Alors on se marre en faisant des conneries lors de la conduite des voitures, en réveillant notre coéquipier tombé au combat suite à une percée un peu trop inconsciente ou encore à imiter les onomatopées du clap-trap passant en arrière plan lors d'un achat tactique préparant le prochain raid. Donc oui, on est véritablement dans un MMORPG aux allures d'un FPS, avec ses points positifs (multijoueurs + rigolades) comme ses points négatifs (vide scénaristique intersidéral + missions dénuées d'intérêt et vues et revues mille fois).
Sans cela, Borderlands ne serait qu'un jeu réellement très ennuyeux. Et c'est dommage, car bien qu'il regorge de défauts en tout genre (notamment au niveau de l'ergonomie), il dispose cependant de suffisamment de qualités pour plaire au grand nombre. Peut être qu'un hypothétique Borderlands 2 corrigera ces défauts, on l'espère...

+ : le mode coopération
+ : l'univers complétement trash
+ : Les Clap-Trap

+/- : l'univers sonore
+/- : les graphismes

- : la redondance incroyable des actions
- : l'univers bien trop répétitif
- : la fin bâclée

Super Paper Mario wii
Riskbreaker

le 13/03/2011
Edité le 01/06/2013
6
Plus répétitif, plus lassant, avec un rythme légèrement moins soutenu, ce Paper Mario fait la part belle aux idées au lieu de se focaliser sur la richesse du gameplay.

Du coup, on est surpris en début de partie par l'utilisation si novatrice de la 3D. C'est intelligent, bien amené et surtout très bien géré. Cela dit, au cours des 15 heures qui nous séparent de la fin, cela devient sacrément redondant et on prie d'en finir vite dès le chapitre 5 (alors qu'il en comporte 8).

Passé cela, le jeu reste tout de même assez fun, et se rapproche bien plus des rpg que certains veulent bien le croire. Hormis les phases plate forme / reflexion des 8 mondes à explorer, nous sommes véritablement face à un titre à la structure typique des rpg, avec ses niveaux, ses coffres, ses boutiques, son auberge, l'exploration de tous les mondes, les npc etc etc. Nul doute que ce titre ait sa place ici-même. Donc oui, surpris de trouver autant de parallèles avec les autres paper Mario.

Graphiquement, le soft est assez sympathique, même si je passerais sur les goûts douteux des graphistes avec le design des NPC... Certains sont vraiment... hum, voilà. Le reste est très coloré, bien animé et dans la lignée directe des autres épisodes.

Musicalement, c'est réussi, notamment vers la fin du jeu avec des mélodies vraiment très réussies. On passera seulement sur les remix des ziks de Koji Kondo qui, pour le coup, ne collent pas du tout avec le soft, du moins à mon goût.

Alors au final, oui, une petite déception quand on le compare à Paper Mario sur GC, mais il reste cependant un bon titre à faire sur Wii. Au moins pour son gameplay foutrement original
Kingdom Hearts: Birth by Sleep psp
Riskbreaker

le 06/03/2011
Edité le 06/03/2011
8
Après un 358 Days tout moisi, j'avais peur de me retrouver face à un énième KH sans saveur.
Je me suis bien trompé sur toute la ligne....

Gameplay ultra nerveux (qui frôle la qualité de celui de KH2) avec une difficulté bien dosée, on se prend très vite au jeu pour admirer des combats hauts en couleurs et en effets de lumière vers la fin. Du grand spectacle, du bon KH comme on aime.
Les graphismes sont d'ailleurs pour l'occasion d'une qualité exceptionnelle, et on ne se mouille pas trop en disant que KH BbS est ce qui se fait de mieux sur le support en 3D. Musicalement, Shimomura encore fait des merveilles et les thèmes sont toujours d'excellente factures, épique comme il faut. Parfait.

Reste le scénario qui peine à démarrer.
Si les toutes premières minutes démarrent plutôt bien, le rythme perd un peu de sa splendeur assez vite pour repartir de plus belle vers la fin de chacun des scénarios. Résultat, une certaine lassitude peut se faire sentir (faut quand même se retaper 3 fois chaque monde au moins, une fois par perso), ce qui a provoqué chez moi une petite coupure de 5 mois avant de me décider à le terminer pour de bon.

Mais à ma grande surprise, la fin apporte enfin de véritables réponses (plus ou moins viables selon les persos) et fait redémarrer la série en y ajoutant une ouverture pour le moins intéressantes. Elle se paye même le luxe de faire le lien avec KH2 et de nous présenter un Sora plus "héros" que jamais. (à condition d'avoir vu Blank Point, la fin secrète). Du coup, j'en ressors content. Content de voir enfin un bon scénario, certes à des millénaires de celui de KH2, mais très bon à sa manière. Youpi.

Du coup, au final, KH BbS me semble être un très bon jeu, un bon KH qui redonne à la saga ses lettres de noblesse. Si KH2 continue de trôner comme étant l'épisode le plus abouti, le mieux rythmé, le plus jouissif, nul doute que BbS sait reprendre bien de ses qualités pour s'en rapprocher grandement, voire le dépasser sur certains points ! Nice !
The Legend of Zelda: Twilight Princess gc
Riskbreaker

le 27/02/2011
Edité le 01/06/2013
7_5
Bon jeu mais petite déception.

Si les premières heures semblent particulièrement réussies en raison des ressemblances avec les anciens épisodes 3D, c'est malheureusement la surenchère de similitudes qui vient à bout du joueur connaisseur de la saga.
La fibre nostalgique est efficace jusqu'au 4e donjon, mais l'ensemble s’essouffle par la suite pour ne proposer qu'une aventure, certes réussies, mais bien trop réchauffée.

Ainsi certains passages nous rappellent très vite à d'autres opus, mais malheureusement, le rendu semble ici moins bon. Je pense notamment à Celestia que l'on rapprochera du donjon dans les airs de Majora's Mask.

Ensuite, il manque tout de même un peu de rythme à l'aventure. Passé le 4e donjon, on enchaînera tout jusqu'à la fin sans jamais être réellement soutenu par une histoire construite et efficace. Heureusement, cela est rattrapé par des environnements réussis et une fin vraiment excellente. Et fort, heureusement, cette fin arrive à nous faire oublier le trop grand copier/coller de Ocarina of Time et on en ressort relativement content.

Au rang des points positifs, il faudra noter tout de même des graphismes très réussis (frôlant de près les plus beaux jeux du support) et une bande sonore très efficace. Le design général, le remix des différents personnages est lui aussi très agréable, on en redemande.

Mention spéciale à Midona, personnage particulièrement attachant et quasiment une première dans la saga (au niveau du caractère).

En somme, un bon épisode, renouant avec les bases de la saga. Mais à trop vouloir reprendre ce qui a fait le succès des précédents, il perd en identité ce qu'il y gagne en efficacité... Choisissez votre camp.
Shining Force II md
Riskbreaker

le 23/01/2011
8
Shining Force 2 est à l'image du premier : un très bon T-RPG toujours aussi accessible et prenant.

Si le scénario reste très classique avec le but ultime de défaire le grand méchant démon qui a ressuscité et qui compte tout dévaster, c'est sans compter une ribambelle de personnages très réussis (Peter !). Ils restent cependant légèrement moins originaux et attachants que ceux du premier épisode (aah Domi, domi, domingooo !). Mais la variété des actions et des lieux visités aura tôt fait de faire disparaître cette remarque.
SF2 compte ainsi pas mal de lieux sacrément originaux comme la maison de Creed, effectivement, ou encore la montée de la tour vers la fin du jeu. Ce passage m'a impressionné tant les développeurs ont réussi à rendre en 2D vue de haut, une montée verticale d'une tour (sic!). Bien mené, toujours aussi efficace, le level-design et la liberté offerte par le jeu reste une fois de plus sa grande force.

Question graphismes, SF2 est encore assez loin de ce qu'il se fait de mieux sur le support mais a le mérite d'être suffisamment bien mis en scène et varié pour nous scotcher à l'écran. Les avatars des différents personnages sont eux, bien mieux réussis que ceux du premier et le titre gagne ainsi en immersion.
Musicalement, le soft est cependant bien en deça de celle du premier épisode. Bien moins pump, plus classique, elle reste agréable sans réellement marquer.

Le titre est cependant bien plus long que le premier épisode et permet d'approfondir un peu plus le gameplay si efficace qu'il propose. Car toute la force de ce titre réside dans son gameplay si simple d'accès et pourtant si riche. Tout va très vite, et les combats sont véritablement la grande force du jeu. La difficulté est parfaitement dosée et s'avère suffisamment élevée pour bien exploiter le système sans être insurmontable (loin de là). Seul le combat final demande une préparation et une concentration sans faille.

Bref, un très bon titre mais qui se révèle légèrement moins bon que le premier.
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