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223 commentaires
Borderlands pc
Riskbreaker

le 08/05/2011
Edité le 08/05/2011
6
Borderlands, c'est un peu une petite déception qui procure tout de même quelques bons moments de gameplay. A condition ben entendu d'y jouer uniquement en multijoueurs.
Pourquoi ?
Car le gameplay tout entier ne se résume qu'à effectuer une tonne de missions à l'intérêt limité puis rapporter la preuve de la réussite au PNJ commanditaire. Une structure de jeu directement empruntée aux MMORPG donc qui, sur la longueur, est particulièrement lassante. Surtout quand elles se résument à 3 objectifs différents : ramener tel ou tel objet, tuer monsieur le grand méchant de cette zone, ou défaire le boss du scénario. On enchaîne donc plus d'une soixantaine de missions de ce style simplement pour débloquer la zone suivante et atteindre notre objectif final : l'Arche.
Bon dis comme cela, le jeu semble vraiment vide au niveau intérêt. Ce qui n'est pas entièrement faux quand on voit la narration inexistante du titre couplée à un rythme pour le moins ramollo... De plus, le scénario global n'est qu'une vaste blague menant à une des pires fins de l'histoire du jeu vidéo actuel (un boss défait en 30 secondes suivi d'un staff roll sur fond noir. The End. Thanks).
Bref, ceux cherchant un scénario intéressant dans un RPG/FPS, passez votre chemin, Borderlands est tout simplement vide de sens et d'intérêt.
En revanche, l'aspect coopération est, lui, assez réussi et nous plonge, nous et notre petite équipée, dans une chasse relativement longue aux mobs en tout genre. L'impression de parcourir un MMORPG lambda sur fond post apocalyptique entouré de ses potes se fait très vite ressentir et, passé quelques heures, on se plait à terminer en boucle les missions et éradiquer les boss en 3 coups tant notre level explose celui recommandé.
Alors on se marre en faisant des conneries lors de la conduite des voitures, en réveillant notre coéquipier tombé au combat suite à une percée un peu trop inconsciente ou encore à imiter les onomatopées du clap-trap passant en arrière plan lors d'un achat tactique préparant le prochain raid.
Donc oui, on est véritablement dans un MMORPG aux allures d'un FPS, avec ses points positifs (multijoueurs + rigolades) comme ses points négatifs (vide scénaristique intersidéral + missions dénuées d'intérêt et vues et revues mille fois).
Sans cela, Borderlands ne serait qu'un jeu réellement très ennuyeux. Et c'est dommage, car bien qu'il regorge de défauts en tout genre (notamment au niveau de l'ergonomie), il dispose cependant de suffisamment de qualités pour plaire au grand nombre. Peut être qu'un hypothétique Borderlands 2 corrigera ces défauts, on l'espère...
+ : le mode coopération
+ : l'univers complétement trash
+ : Les Clap-Trap
+/- : l'univers sonore
+/- : les graphismes
- : la redondance incroyable des actions
- : l'univers bien trop répétitif
- : la fin bâclée
Borderlands, c'est un peu une petite déception qui procure tout de même quelques bons moments de gameplay. A condition ben entendu d'y jouer uniquement en multijoueurs.

Pourquoi ?
Car le gameplay tout entier ne se résume qu'à effectuer une tonne de missions à l'intérêt limité puis rapporter la preuve de la réussite au PNJ commanditaire. Une structure de jeu directement empruntée aux MMORPG donc qui, sur la longueur, est particulièrement lassante. Surtout quand elles se résument à 3 objectifs différents : ramener tel ou tel objet, tuer monsieur le grand méchant de cette zone, ou défaire le boss du scénario. On enchaîne donc plus d'une soixantaine de missions de ce style simplement pour débloquer la zone suivante et atteindre notre objectif final : l'Arche.
Bon dis comme cela, le jeu semble vraiment vide au niveau intérêt. Ce qui n'est pas entièrement faux quand on voit la narration inexistante du titre couplée à un rythme pour le moins ramollo... De plus, le scénario global n'est qu'une vaste blague menant à une des pires fins de l'histoire du jeu vidéo actuel (un boss défait en 30 secondes suivi d'un staff roll sur fond noir. The End. Thanks).

Bref, ceux cherchant un scénario intéressant dans un RPG/FPS, passez votre chemin, Borderlands est tout simplement vide de sens et d'intérêt.

En revanche, l'aspect coopération est, lui, assez réussi et nous plonge, nous et notre petite équipée, dans une chasse relativement longue aux mobs en tout genre. L'impression de parcourir un MMORPG lambda sur fond post apocalyptique entouré de ses potes se fait très vite ressentir et, passé quelques heures, on se plait à terminer en boucle les missions et éradiquer les boss en 3 coups tant notre level explose celui recommandé. Alors on se marre en faisant des conneries lors de la conduite des voitures, en réveillant notre coéquipier tombé au combat suite à une percée un peu trop inconsciente ou encore à imiter les onomatopées du clap-trap passant en arrière plan lors d'un achat tactique préparant le prochain raid. Donc oui, on est véritablement dans un MMORPG aux allures d'un FPS, avec ses points positifs (multijoueurs + rigolades) comme ses points négatifs (vide scénaristique intersidéral + missions dénuées d'intérêt et vues et revues mille fois).
Sans cela, Borderlands ne serait qu'un jeu réellement très ennuyeux. Et c'est dommage, car bien qu'il regorge de défauts en tout genre (notamment au niveau de l'ergonomie), il dispose cependant de suffisamment de qualités pour plaire au grand nombre. Peut être qu'un hypothétique Borderlands 2 corrigera ces défauts, on l'espère...

+ : le mode coopération
+ : l'univers complétement trash
+ : Les Clap-Trap

+/- : l'univers sonore
+/- : les graphismes

- : la redondance incroyable des actions
- : l'univers bien trop répétitif
- : la fin bâclée

Breath of Fire gba
Riskbreaker

le 15/12/2019
6
Un premier BoF rigide dans son approche, rigide dans son déroulement, manichéen au possible dans son scénario et d'un classicisme exaspérant sur la majeure partie de son système.
Cependant, la recette a fini par fonctionner sur moi au bout d'une dizaine d'heures. Grâce à une utilisation assez jouissive des fusions et des dragons (mais il faut faire les annexes pour en profiter au maximum) et aux mini-scénarios (comme celui des rêves) qui permettent de rythmer un peu plus l'aventure et de sortir de ce scénario sans fin du le méchant dragon veut contrôler la planète mais oh ! Twist ! Un méchant se cache derrière le méchant !.

Tout n'est pas bon, mais la base est tout à fait correcte.
La version GBA fluidifie le jeu original et reste donc à conseiller. On lui reprochera par contre, comme d'habitude, sa traduction vraiment limite qui gache tout de même la grande majorité des dialogues.
BS Zelda no Densetsu: Kodai no Sekiban snes
Riskbreaker

le 11/08/2019
6
Un concept intéressant, le jeu – GAAS – hebdomadaire bien en avance sur son temps, avec des voix retransmises en direct pour aiguiller le joueur. 8 donjons (2 par semaine), les mêmes armes / objets que l'épisode original (ALttP), la même world map, mêmes NPCs, etc, etc.
On nous donne le choix de jouer une fille ou un garçon (aucune différence dans le jeu, si ce n'est le sprite) et c'est parti pour un jeu pensé comme un speedrun à l'origine (on ne pouvait jouer qu'une heure avant que ça ne se coupe). L'ensemble est de ce fait très facile, avec des donjons peu longs et des énigmes très faciles d'accès. Bien plus que dans ALttP.
Moins de variété dans ses musiques, moins de contenu, mais un plaisir toujours présent grâce à ses graphismes impérissables et son gameplay toujours efficace.
À faire pour une simple piqûre de rappel d'ALttP sans avoir à refaire pour la 15e fois ce dernier ! Simple, court, mais toujours sympathique.
Castlevania: Curse of Darkness play2
Riskbreaker

le 20/03/2019
6
Un Castlevania "lourd"… Lourd dans le sens où le gameplay peine vraiment à exploser. On est plus face à un hack'n slash très répétitif qu'à un réel beat'em all / rpg. Ainsi, la première moitié du jeu m'a semblé interminable… Des couloirs se ressemblant tous, les mêmes attaques, les mêmes stratégies, des boss moyens… Il a fallu se faire violence pour arriver au bout.
Fort heureusement, l'arrivée de multiples scènes cinématiques rehausse l'intérêt et les révélations sur les dernières heures sont plutôt sympathiques (sans être folles, on reste dans du Castlevania).
Je reste donc dubitatif face à ce gameplay plutôt très mou comparé aux cadors du genre sur le même support et surtout, face à ces décors pour le moins longuets et répétitifs. Pour le reste, c'est du tout bon. Musicalement très correct, on atteint quelques pistes d'anthologie sur la fin (notamment sur Dracula). Visuellement, il se place dans les beaux titres du support, sans problème. Une animation plus souple aurait été cependant bienvenue. Enfin, la transposition du gameplay 2D à la 3D est ici sûrement la plus réussie de la série, même si… c'est encore très loin d'être parfait.
Un titre correct donc, mais qui peine une nouvelle fois à inscrire les Castlevania dans l'ère de la 3D. On s'en rapproche, on s'en rapproche…
Castlevania: Harmony of Dissonance gba
Riskbreaker

le 16/04/2017
6
Si pas mal de défauts importants sont présents, comme un aspect sonore désagréable, une quasi absence de difficulté et un level-design en demi-teinte, Harmony of Dissonance arrive tout de même à nous offrir quelques heures de plaisir, avec une réelle apogée en fin de partie, comme seuls les metroidvaniasavent le faire. Un bon titre, sans nul doute, mais qui reste clairement dans l’ombre de ses grands et petits frères.
Criminal Girls: Invite Only psv
Riskbreaker

le 22/11/2017
6
Oui ce jeu est surprenant, et dans le bon sens.
Effectivement, on s'attend à beaucoup moins bien à tous les niveaux.
Oui il offre quelques heures de plaisir non dissimulées.

Mais Criminal Girls: Invite Only est tout le même bourré de défauts qu'on aurait tort d'oublier.
Tout d'abord, le scénario, démarrant pourtant sur de bonnes bases intéressantes, s'écroule lamentablement à la fin alors qu'il y avait quelque chose à en tirer. Mais non, aucune prise de risque, tout est convenu au possible avec très peu de rebondissement. On accompagne des jeunes filles en Enfer et on absout leur péchés avant de réintégrer le monde réel. Aucune variation, juste des méchants qui ne veulent pas qu'on fasse ça. Fin.
Les personnages sont évidemment tous caricaturaux, dans la plus pure lignée japanime-niais. On aime ou pas. C'est drôle un temps. Le personnage principal (celui que l'on est sensé incarner) est totalement anecdotique et ne sert que de pilier sexuel au jeu (!). Dommage, là aussi, il y aurait eu moins de creuser.

Niveau gameplay, les combats sont très corrects et offrent un bon challenge sur la fin du jeu. Quelques boss retors ici et là et franchement, ça fait bien son taff. D'autant plus qu'il recèle quelques subtilités assez convaincantes et du coup, l'intérêt du jeu réside – presque – dans ses combats.
En revanche, le donjon crawling basique, au level design pauvre et inintéressant, on repassera. On traverse 4 strates (forêt, feu, glace, école) et hop, fin. Mais ouf, le post-game vient sauver tout ça et re-ouf, le post-post-game apporte un peu de challenge et d'intérêt à pexer.

Restent les mini-jeux : châtier la prisonnière. Marrant les premières fois, cela devient là aussi redondant sur la fin (quand on doit maxer chaque personnage) et ça manque cruellement de variété. Très anecdotique, sauf pour prendre des screenshots.

Bref, un jeu « curiosité » qui ne vaut réellement que par ses combats et les quelques dialogues "coquins" qui nous font sourire. Pour le reste, c'est du rechauffé sans surprise, un D-RPG au level-design raté, du crawling des familles soporifique. On aime ou pas, mais moi, j'ai passé un moment tout à fait correct.
Crimson Shroud 3ds
Riskbreaker

le 06/05/2013
Edité le 06/05/2013
6
Conquis dès les premières minutes de jeu, tristement déçu quelques heures plus tard.
Crimson Shroud nous impose dès l’écran titre la pâte Matsuno si caractéristique. Univers sobre et toujours incroyablement baroque et esthétique (merci Minaba pour la DA de base), menu ultra léché pour le support, textes de grande qualité qui, pour une fois, ne nous prennent pas pour des cons, système de jeu archaïque mais bien foutu, bande sonore géniale et un scénario qui tient ses promesses jusqu’à la dernière minute.
Franchement, vu de loin, Crimson Shroud semble idyllique. Un jeu court, plaisant, mature, beau et bien fini. Sans compter qu’il ne coûte qu’une poignée d’euros.

Sauf que voilà, Crimson Shroud contient une faute de gameplay/level design (appelez ça comme vous voulez) juste impardonnable ! Le genre de bourde qui ne devrait jamais être au cœur de l’épopée principale d’un titre. Le genre de connerie qui vous dégoûte d’un jeu.

Second Chapitre : Geyserm Waterway.
Pour avancer dans le jeu, il vous faut un objet droppé aléatoirement par un putain de squelette mage qui n’apparait qu’aléatoirement (lui aussi) après avoir tué un squelette archer au sein du même combat. Youpi.
Pour faire simple, mon premier run de Crimson Shroud a duré 8h. Pendant ces 8h de « jeu », 4h30 ont été uniquement dédiées au combat contre ce putain de mage. Plus de 4h à essayer de dropper un objet primordial pour la quête principale !

Faites le calcul, plus de la moitié de la durée de vie du jeu se résume à tenter de récupérer un foutu objet à la fin d’un combat…
Bien sûr, vous pouvez être moulu dans la vie et l’avoir du premier coup, auquel cas vous vous poserez des questions sur ma santé mentale. Pour ma part, j’ai dû enchaîner plus de 50 combats, espérant à chaque fois récupérer ce foutu Obsidian Daphne.

Frustration.

Du coup, cela engendra un second problème : toute la suite du jeu n’était plus qu’une balade de santé (avec tous les objets récupérés en fin de combat, tous mes équipements étaient en +9). Difficulté absente même pour le boss final, implication du joueur diminuée, intérêt pour le jeu en baisse. Une faute de conception assez impardonnable, à mon sens, et qu’on rencontre – heureusement – que très rarement dans les rpg.

La fin du jeu relève fort heureusement l’intérêt avec un twist vraiment inattendu et bien amené. Assez novateur et original, c’est du lourd (même si cela apporte une grosse incohérence scénaristique).
Bref, sans ce problème – qui est, pour moi, vraiment majeur – Crimson Shroud aurait pu décrocher une note d’excellence… Vraiment dommage.
Defenders of Oasis ggear
Riskbreaker

le 19/11/2024
6
Simple dans son approche, c'est mignon, c'est dirigiste, ça se laisse jouer. Quelques touches d'humour et un ensemble pensé et adapté à la Game Gear. On le parcourt assez vite (10-12 heures), c'est plaisant et le génie est une bonne idée bien qu'assez mal équilibré pour les fights.
Drakengard play2
Riskbreaker

le 23/03/2013
Edité le 01/06/2013
6
Drakengard a une réelle richesse narrative à exprimer. Les thèmes sont forts, les métaphores horribles mais percutantes et la mise en abyme finale (5e fin) plutôt réussie à condition de se triturer un peu les méninges .

"Merci d'avoir joué".

Drakengard est, du coup, très destabilisant. Entre les relations incestueuses, le canibalisme (adoration), la faiblesse, la honte et autres thèmes ignoblement mis en scène, on en ressort pas franchement serein. Et c'est bien évidemment ce qui en fait sa force.

Un scénario sombre et puissant, le tout porté par une ambiance glauque et oppressante réussie.

Seulement voilà, tout le reste est, à mon sens, complètement raté.

► Technique d'un autre âge, décors vides et figés, clipping omniprésent et mise en scène hors CG poussives.
► Bande-sonore HORRIBLE. Si elle réussit son pari, à savoir insuffler une ambiance pesante, elle m'a littéralement fait saigner les tympans. Une horreur répétitive, grinçante et gonflante. Baissez le son.
► Phases BTA à pied poussives et répétitives. On s'ennuie sec à effectuer toujours les mêmes "combos" et magies pour faire monter la jauge de kill, seul aspect jouissif du système. Pas vraiment complexe, on est cependant obligé de refaire quelques chapitres pour monter nos armes (ou alors jouer en facile). Casse-brune.
► Phases de Dragon correctes mais à des millénaires de Panzer Dragoon, malheureusement. Qui plus est assez difficiles (au premier run, première fin), elles nous font criser plus d'une fois. De plus, leur intérêt ludique est assez discutable...

Heureusement, la durée de vie assez courte de l'ensemble (les 5 fins comprises) permet de souffler un peu et de couper court à tout l'aspect "pesant" et redondant du soft.

Bref, au final, Drakengard m'aura marqué par son scénario dérangé/dérangeant, et nul doute qu'il restera gravé quelques temps dans ma mémoire, mais aussi de par son aspect ludique complètement raté/chiant/redondant/poussif dont je me serais bien passé.

PS : Au moins, la 5e fin permet d'éclaircir le début de NieR, c'est toujours ça de pris !
Faery: Legends of Avalon xb360
Riskbreaker

le 29/05/2011
6
Faery est un "petit" jeu sans prétention rappelant à qui veut bien l'entendre que l'on peut encore s'amuser devant des mécaniques de jeu plutôt.. archaïques.

Nous avons droit à un rpg tout ce qu'il y a de plus classique, avec son tour par tour issu de Dragon Quest 1, son avancée sous forme de quêtes et ses petites sub-quests gentillettes qui, bizarrement, se résolvent en quelques minutes à peine avec un grand sourire aux lèvres.

Et c'est là tout la magie du titre. Tout est beaucoup trop simple, trop accessible, et cela manque d'originalité, certes. Seulement la recette fonctionne, on se plait à enchaîner les différentes missions et à jouir de ces environnements pour le moins enchanteurs. Bien que ceux-ci soient en nombre très restreints (4).

Graphiquement, le titre est très mignon, et même s'il ne défonce pas la rétine, rien ne choque et tout semble cohérent au sein de l'univers d'Avalon. Musicalement, c'est très bon et tant mieux car aucun doublage n'est présent. Les musiques ont donc fort à faire et remplissent fort bien leur contrat.

Si l'aventure se termine plutôt prématurément (avec un magnifique "à suivre" en guise de conclusion), on en ressort assez content. Bon bien sûr, difficile de lui mettre plus de 3 pour un RPG se terminant au bout de 6 heures, toutes quêtes comprises, et ne se révélant qu'une "introduction" à une "future" plus grande aventure... ?

Mais c'est à tester, c'est frais, c'est sympa. Bref, une autre petite acquisition du XBLA à posséder.
Final Fantasy XII: Revenant Wings nds
Riskbreaker

le 29/10/2009
6
Un jeu acheté le jour de sa sortie, arrêté quelques jours plus tard, puis repris 2 mois plus tard pour tomber en stand by pendant plus d'un an.

Je reprends donc la partie pour battre le boss de fin, tout téméraire que je suis, et hop, petite raclée. Impeccable, je n'avais rencontré aucun problème auparavant. Bizarre. Level 48, je décide de passer au level 60. Je repars le voir. Roustasse again ! OK ! La moutarde me monte au nez.
Level 75, je reviens le voir !!! Et je le bats, enfin.

Bref, tout ça pour dire que la difficulté est vraiment bizarre et repose souvent sur des détails mineurs et aléatoires (un mob qui apparait sur l'équipe et qui fout le boxon dans le groupe, ou un allié qui meure et c'est la débandade).
Ajoutez à ça un gameplay très moyen et surtout très limité. Je lui reprocherai surtout le manque de réactivité pour rentrer des commandes. Le système des gambits (loin de celui de ff12) est minuscule et aurait été bien mieux avec 2 ou 3 gambits configurables. Bref, on galère, on est tout le temps sous pression parce qu'on se démène avec l'écran tactile et il arrive souvent de se tromper de cible ou même de la chercher au milieu de la foule de mobs.

Reste ensuite un jeu au graphisme général fort accueillant car très coloré et relativement fin en vue éloignée (hors sprites minuscules et peu animés). Par contre, lors des zoom, c'est vraiment moyen (pixels en veux tu en voilà). Déçu par les effets de lumière et surtout les "limites" des persos vraiment très moyenne alors que particulièrement bien réalisées sur ps2 (mise en scène surtout je parle). Musicalement, on retrouve une majeure partie des titres de son grand frère, donc pour mon plus grand plaisir. Ce qui nous replonge dans l'ambiance du 12, bien aimé.

Reste le pire : le scénario.
L'idée était bonne, retrouver nos persos après une fin très moyenne de ff12. On se plonge là dedans, et ô malheur, un jeu niais et sans cesse moralisateur. L'horreur. Peu de rebondissements, et la trame même est inintéressante. Bref, déception.

Reste une curiosité, bien réalisée et relativement courte, qui proposent quelques heures sympathiques (pour la découverte). Après, on l'oubliera bien vite.
Final Fantasy XIII-2 pc
Riskbreaker

le 22/04/2022
6
Un second opus qui tranche sec avec le premier titre. La formule veut ici abandonner totalement la narration linéaire du premier, pour proposer l'inverse : un gros bordel ! Parce que FFXIII-2 est un gros bordel. Tant au niveau narratif que du gameplay.
Les travers du premier restent présents, notamment sur les personnages, traités de la même manière. On navigue donc entre le ridicule, les dialogues très mal écrits, mal amenés et tous les poncifs possibles et imaginables. Néanmoins, Caïus est un personnage réussi et arrive à relever le niveau de nos 2 héros. On retiendra un acte final réussi, enfin osé, visuellement très intéressant mais qui arrive à mettre encore plus le bordel dans la nébuleuse FFXIII.
Visuellement joli, dans la lignée du premier mais plus ouvert. Musicalement correct sans être dingue, il assure correctement sa position dans la série.
On passera sur tous les problèmes scénaristiques liés au voyage dans le temps et dimensions parallèles, il faudra accepter ce qu'on nous dit sans trop réflechir... Pour le reste, les combats sont de meilleure qualité que le premier, corrigeant quelques soucis, boostant un peu la vitesse bien que la difficulté du titre soit bien inférieure à son grand frère.
Un titre qui améliore sensiblement la proposition de FFXIII, qui se vautre dans une narration à la fois caricaturale et bordelique mais sait, sur son grand final, raccrocher tous les wagons pour - enfin - oser quelque chose.
Front Mission snes
Riskbreaker

le 16/04/2017
6
De manière globale, si le jeu promet de grandes choses en début de partie, je lui reproche un gros manque de profondeur. Les choses auraient dû se développer plus vite, aller plus loin, proposer de plus grands challenges, et surtout, tenir le rythme de bout en bout. Comme peut l'être FM3 (même si le traitement de ce dernier paraît bien plus gamin que FM1).

Alors oui, le jeu est joli, les détails assez dingues sur les méchas, les personnages relativement réussis dans l'ensemble et la trame de fond interessante. Seulement le titre, à mon sens, s'enlise dans une routine désagréable rythmée par les heures incessantes passées à reproduire 15 fois les mêmes robots et même objectif sur trente missions : défoncer chaque ennemi. Le tout sur fond de musiques répétitives (malgré le casting incroyable des compositeurs) et loin d'être des plus agréables.
Petite déception, malgré quelques qualités indéniables.
Gargoyle's Quest 2: The Demon Darkness nes
Riskbreaker

le 26/12/2010
6
Tout comme le premier épisode sur Game Boy, Gargoyle's Quest II est un très bon jeu qui se laisse dévorer du début à la fin sans lassitude réelle.

Véritable pré-quelle au premier épisode, nous retrouvons notre cher Firebrand dans une nouvelle aventure qui le mènera à sauver le royaume des goules d'une terrible menace. A vrai dire, ce jeu conte les évènements décrits dans l'opus GB au tout début de l'aventure. Il ne faudra pas s'attendre à du grand scénario mais plutôt des prétextes pour devenir le grand Red Blaze et sauver le monde. Cela dit, en s'inscrivant parfaitement dans la saga, cet opus permet d'en apprendre plus sur la mythologie globale des Ghosts'n Goblins.

Au niveau du gameplay, on retrouve exactement celui du précèdent. Exploration d'un village, on nous donne l'objectif à atteindre (récupérer un objet dans 99% du temps), on passe un gros niveau de plateforme, on défonce le boss, et zou, phase suivante. Mais la mayonnaise prend bien, l'ensemble est plaisant, avec une bonne maniabilité et de très bonnes idées de level-design (perso, je suis un grand fan des zones de fin de jeu avec des piques partout).
Attention cependant à la difficulté, toujours aussi grande, qui ne laisse libre à aucune erreur, en particulier le boss final qui demande un bon nombre d'essais pour en venir à bout (trouver l'endroit parfait pour le toucher sans s'en prendre plein la gueule).

Techniquement, le soft est à l'image de son ainé : superbe. Bon, il faudra nuancer en précisant que seules les phases de plate-formes bénéficient d'un très bon rendu. Les villages et la map monde restent à peine dignes du support (ce soft devait être développé uniquement pour le GB à la base, ceci explique cela...). Un très bon travail est à relever sur l'animation et des sprites de boss (les derniers en particulier) particulièrement réussis.

Bref, on notera cependant quelques défauts, comme une durée de vie très faible (c'est tout de même bien moins long que Gargoyle's Quest, me semble-t-il), la disparition des combats aléatoires sur la map monde et une bande sonore peut-être légèrement moins bonne que sur GB.

Au final, un bon petit moment, certes trop court, mais qui s'inscrira comme le digne successeur de Gargoyle's Quest premier du nom
Golden Sun gba
Riskbreaker

le 05/08/2019
6
Terminé à l'époque de sa sortie en 2002, j'étais resté sur ma fin (oui !) pour une multitude de raisons qu'il m'était difficile de mettre de côté.
L'histoire n'est jamais réellement définie. On doit éteindre les phares pour des raisons vraiment inconnues (que l'on ne découvrira que dans le dernier tiers de Golden Sun 2). Rajoutez une linéarité de l'ensemble un peu trop prégnante et une utilisation encore trop légère des différentes mécaniques du gameplay et vous comprendrez la frustration que m'a procuré le jeu.
C'est clairement un jeu prologue, dans tous les sens du terme.
Néanmoins, il possède un capital affectif assez important grâce à des animations toujours aussi séduisantes (Camelot), des graphismes superbes pour le support et une dimension épique lors de certaines scènes pour le moins réussie. On y joue avec plaisir mais malgré cette deuxième tentative 17 ans plus tard, je reste sur mon avis de l'époque : un titre diablement sympathique mais trop succinct dans sa forme (hors technique) et son fond pour pouvoir prétendre à une place d'honneur dans mon parcours
Immortals: Fenyx Rising pc
Riskbreaker

le 10/10/2022
6
Le gloubi boulga habituel de Ubisoft version Mythologie grecque / RPG.
Un gros open world, des collectibles partout, on répète le même type d'exploration durant 40 h pour collecter les éléments nous permettant d'upgrader notre personnage. 5 zones, 5 boss, le boss final. C'est fini, c'est digéré dès le lendemain.
Sur le papier, rien ne donne particulièrement envie. Surtout son côté "copie chinoise de Breath of the Wild" agrémenté d'un OW Ubisoft… Et pourtant…
Ça fonctionne relativement correctement et le jeu se parcourt sans déplaisir. Les premières heures restent compliquées car le ton du jeu, sa représentation graphique cartoon too much et le doublage déplorable du jeu peut facilement en rebuter plus d'un. Mais une fois cela accepté par le joueur, l'univers est plaisant à parcourir et les "sanctuaires" sont intéressants, très axés plateformer. Pas pour me déplaire.
On en retirera pas grand chose au final. Les twists de fin sont gentillets mais pas suffisant pour faire passer la pillule du jeu prémaché. Techniquement très joli, artistiquement… ça se discute, auditivement ça fait le yoyo... Le reste ? C'est du collectible, très peu pour moi.
Je me suis amusé quelques heures, c'était sympathique, mais on est bien content quand ça s'arrête tout de même. Lassé.
Lightning Returns: Final Fantasy XIII pc
Riskbreaker

le 22/04/2022
6
Dernier chapitre de la série terminé, on peut enfin souffler.
Une série qui s'est cherché et a eu le mérite de proposer quelque chose de vraiment différent à chaque nouvel opus. Celui-ci est sûrement le plus "bordelique" et fou des 3, mais aussi, au final et à mon avis, le plus intéressant. Les premiers pas sont extrêmement déroutants, voire mauvais. On patauge, on essaie de comprendre ce gameplay, on stresse à cause de la notion de timer, et puis c'est moche, un peu trop décomplexé sur certaines quêtes annexes (obligatoires pour pex du coup) et… bref, on ne sait pas du tout où l'on va, et ce n'est pas la joie.
Puis, une fois le premier pan scénaristique terminé (qu'importe la zone), on commence à s'approprier le gameplay et jouer avec, à maitriser et abuser du timer, on gagne en puissance, on fonce de quête en quête et je me suis surpris, passé le milieu du jeu environ, à commencer à l'apprécier. Certaines scènes valent le détour, l'utilisation de personnages crispant auparavant, comme Snow, arrivent enfin à décoller un peu (tout en gardant le "sel" de ces-dits personnages) et j'ai terminé le titre étonné de la prise de risque de cet épisode. C'est vraiment une expérience à part. Pas folle, mais qui mérite le détour. Il y a ce second degré plus appréciable que dans les précédents. Ce WTF plus sympa, et un finish (les derniers combats / zones) qui part dans un délire Final Fantasy (le grand méchant dans l'espace, toussa) très appréciable, à contrario du sérieux relatif des 2 précédents opus.
Étonnamment et malgré son départ poussif, moche et laborieux, sa proposition originale et sans concession me laisse sur un avis plutôt positif.
Mega Man Battle Network gba
Riskbreaker

le 21/04/2014
6
Une nouvelle licence Megaman qui, à l'image des Legends, n'a plus grand chose à voir avec la série d'action que l'on connait tous. Un mélange habile entre action/rpg/card assez plaisant... mais limité.
Le premier titre de MegaMan sur Game Boy Advance pour un essai moyennement transformé.

Au rayon des points positifs, on y trouve un système de combat assez nerveux, original et surtout très plaisant à prendre en main. Le système du damier implique de toujours rester sur ses gardes pour réagir au quart de tour et ajoute ainsi au titre un élément presque tactique au titre. Par contre, une fois les patterns des ennemis assimilés, tout devient très vite simple et on envoie ad patres les monstres en quelques secondes à peine. La gestion des cartes est classique mais suffisante pour pouvoir construire son deck parfait et quelques ennemis restent mémorables.
Seule la difficulté très faible du titre ne permet pas à ce système d'exploiter toutes les idées. On ne fait appel que très peu à la fusion des 5 cartes (car trop exigeante et surtout, pas vraiment utile) et comme on gagne très vite des cartes très puissantes, seule les premiers pas dans une nouvelle zone semblent difficile.

Niveau gameplay, on valdingue entre monde réel et virtuel donc, au travers de niveaux pas forcément très clairs et surtout très labyrinthiques . La vue en 3D isométrique n'aide pas vraiment à l'orientation et le Network en particulier devient vite un enfer pour se rendre à un point précis. Surtout quand le jeu ne présente aucun système de carte et que l'on recommence toujours à l'entrée. Certains râleront aussi sur les donjons, pas toujours très inspirés et avec des combats tous les 3 pas. Mouais.

A côté de cela, le scénario est très loin d'être palpitant et s'adresse sans aucun doute aux plus jeunes d'entre nous. Une mignonette histoire d'amitié entre Lan et MegaMan (avec son twist final venu d'un autre monde) et ses différents amis. Des méchants pas vraiment méchant et un Docteur Willy assez risible.
La version française est en revanche à fuir de toute urgence tant les traductions sont ratées et risibles. La version anglaise, elle, reste de bonne facture.

Reste la bande sonore, complètement anecdotique. Pas mauvaise, mais loin d'être mémorable et surtout... Trop répétitive. Ainsi que des graphismes assez réussis, relativement fins, mais eux aussi... Un chouilla trop répétitifs (avec les background horribles lors des combats & donjons & network). Mignon.

Un petit RPG sympathique en somme, loin d'être mémorable, mais qui vaut au moins le détour pour son système de combat réussi et novateur. Surtout sur ce support.
Mega Man X Command Mission gc
Riskbreaker

le 02/05/2016
6
X Command Mission est un titre sans grande envergure mais sachant proposer une aventure relativement correcte et fraîche dans un univers bien retranscrit. Si quelques passages demandent de persévérer, il sait récompenser le joueur en fin de partie. Visuellement joli, musicalement moyen, pour peu que vous arriviez à passer sur l'aspect très nigaud des personnages et dialogues, vous y trouverez une vingtaine d'heures de jeu sympathiques. Et si en plus vous aimez l'univers des Megaman, nul doute que vous y trouverez votre compte... À condition de ne pas placer vos attentes trop haut.

► Techniquement agréable
► Un J-RPG-couloir classique mais efficace
► Bon système de combat
► Un épisode sans grande cohérence avec le reste de la série
► Il faut attendre le dernier chapitre pour voir le scénario sortir un peu des sentiers battus
Planet Laika play
Riskbreaker

le 14/12/2023
6
Planet Laïka est un titre complexe et expérimental, où chaque écran ou dialogue regorge de symbolisme en tout genre. Avec le studio Zeque et Quintet, il faut savoir dans quoi on s'embarque. Ceux qui auront déjà touché à Kowloon's Gate auront déjà une bien belle idée de ce que peut représenter Planet Laïka.

C'est une réelle expérience à vivre et un jRPG atypique qui ne peut laisser de marbre. Néanmoins, on se demande souvent pourquoi et à quoi joue-t-on...En premier lieu, la projection de tout un univers anthropomorphique sur Mars, baser le synopsis sur la simple légende moderne du visage de Mars, le tout couvert d'une DA dérangeante au possible et d'un rythme relativement lent, couvert d'une quasi absence musicale... laisse perplexe. Le jeu est spécial à traverser, chaque rencontre brouille de plus en plus les pistes narratives, le gameplay se perd dans sa propre boucle obscure… C'est compliqué.

Néanmoins, les personnages - stéréotypés au départ - évoluent de manière convaincante au fil de l'histoire. On nage au sein de relations complexes et de dilemmes moraux qui remettent toujours tout en question. Le jeu n'hésite pas à aborder de manière presque frontale (mais à demi métaphorique) des thèmes lourds comme l'inceste pédophile, les abus sexuels au sens général, les relations conflictuelles parents / enfants, le détachement de soi, le moi, l'illumination et notre condition au sens général… avec un méchant qui est le "bien absolu". Ça laisse rêveur. L'ensemble va alors creuser toutes ces facettes. C'est souvent hypnotique, étonnant, grâce à une multitude d'idées graphiques de mise en scène. C'est un de ses principales forces : une narration flegmatique surréaliste à la fois hypnotique et symbolique. C'est souvent réussi, souvent dérangeant.

Et c'est son - quasi - unique réel intérêt.
Le reste du jeu est presque totalement absent, les objectifs flous (volontairement), les déplacements lents, et les rares combats d'une mollesse et d'un intérêt plus que discutables. Le gimmick de quadruple personnalité du héros s'inscrit relativement mal au sein de l'exploration et on passe tout de même quelques longs passages à "bruteforcer" le jeu en essayant tour à tour chaque personnalité de Laika, pour enfin débloquer la scène suivante. Ça peut très vite lasser.

La fantrad', grâce à laquelle j'ai pu "comprendre" le titre, est de qualité et je la recommande vivement.

Soyez prévenus, renseignez vous avant de vous lancer dans ce titre, mais si Kowloon's Gate, nul doute que celui-ci deviendra une de vos friandises favorites
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