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223 commentaires
Final Fantasy: Anniversary Edition psp
Riskbreaker

le 19/10/2017
7
Une version PSP de bonne facture. La qualité sonore fait plaisir aux oreilles et la présence de toutes les cinématiques de la versions PS1 et du contenu de la GBA est franchement un plus. Une version « definitive » de Final Fantasy en somme.
Pour le titre en lui même, aucune surprise si on l'a déjà fait sur un autre support. Un RPG basique mais efficace qui reste étonnant dans ses dernières heures. Un peu d'audace sur le scénario et une mise en scène (décors + boss) qui – quand même – envoyait du lourd pour son année de sortie.
Cette version est bien plus facile que l'original sur NES et se parcourt sans avoir à faire trop de level-up, ce qui est une bonne chose tant le nombre de combats reste important.
Une bonne dizaine d'heures de jeu pour un titre qui, je trouve, vieillit plutôt bien.
Ever Oasis 3ds
Riskbreaker

le 07/10/2017
6_5
Un joli petit A-RPG sur 3DS.
Plein de couleurs, mignon tout plein, avec une histoire simple mais accrocheuse, Ever Oasis ne nie pas son héritage des Seiken Densetsu (il y a sieur Kōichi Ishii dans les directeurs / producteurs du jeu mine de rien).
On évolue dans un univers désertique, à mi-chemin entre Turquie et Egypte ancienne. On doit gérer et faire évoluer un petit Oasis qui, plus avec sa population grandissante, grandira de la même manière. On y ajoute des boutiques, gagne de l'argent, organise quelques foires et un peu de craft et de jardinerie. Heureuseuement (ou pas), tout est simplifié à l'extrême et on reste à des millénaires d'une gestion plus poussé à la Legend of Mana ou des Harvest Moon. Ici, c'est pépère cool, 3 coups de pelle et on repart à l'action.
Le petit côté Suikoden aussi, avec le fait d'aller chercher et recruter les persos peuplant l'Oasis (et qui pourront tous combattre d'ailleurs). Chacun ayant leur capacité, utile durant certaines phases de donjons.
En plus le jeu s'apparente à un Zelda-like, avec ses quelques donjons à énigmes/salles/boss très similaire au roi, on récupère le Quartz et retour à l'Oasis. Et on défait le vilain méchant pas beau.

C'était sympa, 30 h mignonnettes, avec de chouettes graphismes et de chouettes musiques (bien que répétitives à force).
La note, 6,5, parce qu'il n'ajoute pas de plus-value particulier à un titre similaire. C'est une aventure sympathique mais qui manque justement de profondeur. On reste en surface tout du long, avec une difficulté plutôt très facile, des quêtes annexes un peu trop fedex pour la plupart et surtout pas mal de farm pour faire évoluer l'Oasis en fin d'aventure.
Il y a même un post-game pour les plus courageux voulant continuer à recruter et farmer.
Miitopia 3ds
Riskbreaker

le 30/08/2017
4_5
HUM…
Drôle les 3 premières heures tellement c'est barré.
Chiant les 30 suivantes tellement c'est répétitif.
C'est un titre adapté pour le mobile, beaucoup moins sur une vraie console… Choix bizarre. On passe les 90 % de son temps le nez en l'air le temps que les combats se fassent tout seuls, que les persos avancent tout seuls et qu'ils arrêtent de dire des conneries (ex : « oh j'ai pété ! »).
Ça m'a permis de suivre pas mal de films et de séries en y jouant. C'est au moins ça.

On verra si j'ai le courage de me lancer dans les quêtes apparues après la fin du jeu, car elles semblent bien plus motivantes, mais bon…

Je retiendrai quand même les musiques, assez réussies dans l'ensemble et les moments WTF de fou à certains moments qui m'ont fait marrer
I Am Setsuna psv
Riskbreaker

le 11/08/2017
5_5
J'ai beaucoup de mal à avoir de l'empathie pour ce jeu. Chaque pas que j'ai fait dans ce monde me rappelait à d'autres titres. Chaque personnage fait référence (directe) à un autre héros de RPG. Chaque évènement fait référence à un autre twist déjà vu/connu. Chaque attaque, chaque quête nous rappelle à un autre titre. À tel point que cç en devient dérangeant très vite. Rajoutez une OST entièrement au piano (et pas des plus inspirés, avec peu d'accords, peu de renouvellement, peu d'envolées) qui m'a littéralement plombée et un univers qui se sort pas de cette foutue neige et… vous obtenez un jeu qui se veut mélancolique mais qui tombe trop vite dans l'ennuyeux.
Fort heureusement pour lui, il se laisse agréablement bien jouer. Pourquoi ? En raison de son accessibilité, de ses éléments de gameplay simples mais efficaces, de la rapidité avec laquelle on traverse les donjons, et ainsi de suite. On traverse l'aventure très rapidement et de ce fait, il arrive à gagner quelques points de sympathie.
Je l'ai terminé à fond, toutes quêtes et boss annexes compris, pour voir jusqu'à quel niveau ils allaient pousser leur ambiance pseudo-mélancolique mais malheureusement… il ne décolle jamais. Ça reste plat.
Alors ouais, il est sympathique au fond car plaisant à faire sur Vita entre deux titres plus lourds, mais son manque d'ambition (ou l'inverse) le plombe littéralement. Ça ne reste qu'un petit jeu, une pâle copie d'un peu tout ce qu'on a vu entre 1994 et 2002, le tout rempli de piano relou et de blanc asthmatique.
Persona 5 play3
Riskbreaker

le 08/07/2017
8_5
Je suis passé par plusieurs phases dans ce jeu.
D'abord l'extase visuelle du début et la découverte des menus/animations et tout l'enrobage de l'UI qui... DEFONCE tout autre jeu. 4 à 5 h de jeu qui m'ont ravi.
Puis est venu la lassitude. Celle de revoir encore une fois ces stéréotypes sur pates, ces personnages (principaux et secondaire) totalement unilatéraux, ancrés dans leur rôle sans aucune nuance et ces dialogues consternants qui en découlent. J'ai laché le jeu pendant 2 mois à ce moment là, trop blasé. Japon, quoi.

Et puis début juin, j'ai repris. Je suis rentré dedans, arrivant (et acceptant surtout) à passer outre les défauts du dessus. Et je l'ai terminé aujourd'hui.
Super expérience au final. Le jeu ne se fout pas de notre gueule, entre son contenu vraiment phénoménal, ses twists à ne plus savoir qu'en faire (et pas si téléphonés que ça, du moins bien amenés, efficaces), les thèmes de fond bien plus subtiles qu'il n'y paraissait au début et surtout, une OST de fou. Oh et évidemment, le meilleur exemple pour démontrer que le tour par tour peut être dynamique et intelligent. Une prouesse à ce niveau que j'avais du mal à imaginer avant lui.

Bref, un super jeu, une très longue et bonne expérience que je préfère clairement à Persona 3. Et ouais. Son ambiance m'a bien plus plu, ses donjons sont biens plus intelligents et je préfère même le scénario de fond, même s'il est moins "sombre" que P3. (je n'ai pas fait P4).
Un des meilleurs JRPG de ces 10 dernières années

NB version PS3 : cette version est la même que la PS4, en tout point. Graphiquement aussi. La différence majeure réside dans sa résolution, 720p contre 1080p pour la PS4 (30 fps les deux) et son tearing quasi omniprésent qui peut en énerver certains, ainsi que des temps de chargement légèrement plus longs. Passé cela, le titre est très propre et plaisant. Une bonne version à ne pas bouder.
Adventures of Mana psv
Riskbreaker

le 17/06/2017
5_5
Bel exemple d'un titre où un remake quasi exact de l'original ne suffit pas.
On retrouve effectivement l'aventure telle qu'elle était sur Game Boy, au placement du rocher près. C'est bien et ce n'est pas bien. Le nostalgique y trouvera très vite son compte quand le novice se confrontera à un gameplay certes simple mais archaïque.

Mais la nostalgie ne fait pas tout quand on nous ressort le titre avec une robe visuelle tout ce qu'il y a de plus générique. C'est simple, rien ne fait mouche dans ce remake. Visuellement parlant. Du héros aux différents donjons, en passant par le Chocobo, tout est terne, minimaliste, sans âme, et construit avec des assets qu'on retrouve dans la très grande majorité des productions de cet acabit.
Et si se replonger dans l'épisode Game Boy peut toujours suffire au retro-gamer et/ou nostalgique, graphismes et technique aidant, ici, c'est bien plus compliqué. On mixe à la fois des visuels très moyens, sans corps, avec des mécaniques anciennes. Et forcement, il y a un problème.

Cela dit, certains éléments marchent encore très bien, comme l'exploration de la world-map à dos de chocobo-jet-ski, le dernier donjon, ou l'aspect grisant du grind qui transforme notre héros en machine à tuer. Ce dernier point n'est cependant pas vraiment nécessaire tant le titre est facile. Bien plus que l'original qui ne l'était déjà pas beaucoup. Support tactile oblige…

Mention spéciale aux remixes musicaux, qui, à l'inverse des graphismes, sont plutôt bons. Voire même très bons pour certains. Et ça, ça fait plaisir.

Bref, ce n'est pas une mauvaise expérience, mais cet Adventures of Mana est typiquement le genre de remake dont on se serait bien passé. Surtout après un Sword of Mana bien plus audacieux et réussi. À faire pour se remémorer la genèse de la saga… Mais n'ayez aucune attente particulière. Il fait son taff et s'arrête là.
Tales Across Time pc
Riskbreaker

le 22/05/2017
5_5
Gentil jeu rpg-maker, Critical-Games nous pond ici un rpg story-driven qui nous occupe 2 bonnes heures. La petite originalité est qu'il va conter 3 petites histoires se passant à 3 époques différentes pour un final, évidemment, liant ces 3 événements.
Ce n'est pas la folie, mais le pari est plutôt réussi sur un laps de temps aussi court. À la pause café, Tales Across Time mérite le petit détour. Mention spéciale aux musiques, relativement réussies pour une si petite prod'.

Néanmoins, toutes les tares RPG-Maker sont présentes, comme une résolution fixe à 800×600, un support manette ignoble, des assets mixant 8 bits, puis 16 bits avec JPG haute résolution par dessus. Côté histoire, cela reste bien convenu, avec les twists attendus, les gros événements classiques du genre qui viennent ponctuer la narration (bouh le vieux temple avec l'artefact, bouh l'incendie du village, bouh le sacrifice du copaing, bouh le mariage qui tourne mal…).
Et surtout un gameplay bien trop limité. Le leveling ne se fait qu'en trouvant certains coffres ou en aidant un PNJ (hop, +5 HP), les combats sont basés sur un tour par tour classique, bien que sympathique, les zones sont très petites et se parcourent très vite, etc… Tout va très très vite, et l'aspect rpg est limité.

Bref, c'est moyen mais ça remplit son rôle d'encas quand on a 2 h à perdre.
Final Fantasy XIV: Heavensward pc
Riskbreaker

le 22/05/2017
8
Cette extension a effectivement bien tenu ses promesses et son contenu est pharaonique. Les zones ouvertes au vol sont magnifiques et l'épopée a gagné en intensité/intérêt. Sans compter les instances HL très correctes et nombreuses idées ici et là.

Seulement – et malheureusement – ce fut pour moi le début de la fin.
La lassitude a pointé le bout de son nez ici, après 3 ans de jeu (depuis la v1). Jamais les quêtes annexes n'ont été aussi nombreuses et soporifiques, jamais les actions aussi redondantes, jamais le farm n'a été aussi long (en v2), etc. L'évolution de nos personnages se sont donc bien plus vus axés sur la répétitivité d'actions, et ça, c'est dur. Couplé à une attente peut-être un peu trop longue juste avant sa venue et les éternels évènements désagréables en guilde (CL) qui sont routines sur tout MMO, tout ça a eu raison de moi.

Néanmoins, je ne fais pas la fine bouche et l'équipe de SE continue son travail d'exception au point d'avoir transformé leur jeu en titre absolument majeur dans l'univers du MMO. Un joli pied de nez à tous les acteurs du marché.
The Legend of Dragoon play
Riskbreaker

le 16/04/2017
6_5
Dix ans plus tard, j'ai enfin eu le courage de terminer ma partie.
Débuté en plein âge d'or du j-rpg, j'avoue m'être totalement désintéressé de ce titre en plein milieu du CD3. La faute à une actualité chaque jour plus folle et des titres diablement plus prenant et rythmés.
Bref, il m'avait gonflé, je l'avais lâché.

2015, grosse période de vaches maigres en jrpg, on reprend tout et on recommence.
Et la conclusion est - sans grande surprise - mi-figue mi-raisin. On y côtoie de l'excellent comme du très moyen, voire mauvais. Une aventure en dents de scie où certains passages auraient franchement du être évités ou, du moins, raccourcis. Car le grand problème de ce jeu, à mon sens, est son rythme.
L'aventure débute correctement, sans grande folie, mais c'est joli et ça donne envie. Sauf que très vite, l'aventure perd de l'intérêt et on se met à traverser un bon nombre de lieux sans réelle conviction. Le scénario met énormément de temps à démarrer, ou du moins à nous accrocher, et j'avoue m'être forcé à quelques reprises à lancer le jeu pour avancer.
Heureusement, à la fin du CD2 puis surtout au CD3, l'aventure prend de l'envergure avec LLoyd et les Voliens, la trame se dessine enfin et les personnages commencent à avoir un semblant d'intérêt. Les décors se renouvellent de plus en plus et on voyage enfin. Les twists abondent - un peu trop - mais c'est fun. Puis, petit perte de vitesse en début de CD4 avec ces cités à traverser (dont la laborieuse Zénébatos et ses lois débiles) pour terminer sur un final réussi et assez épique.
Du coup, je ne sais sur quel pied danser.
Dans son ensemble, le scénario est plutôt bon et ambitieux. Dans son exécution, il manque de rythme et les quelques défauts de narration (liée en partie à une mauvaise animation) plombent l'ensemble.
C'est franchement dommage.

A côté, le gameplay est ultra classique mais correct. Les combats, avec un système de QTE basique pour enchaîner les combos sont prenants - bien que franchement gonflants si on veut développer nos aptitudes à fond. La difficulté est bien dosée, et l'arrivée des dragoons sur le tard m'a semblé une bonne chose.
Malheureusement, très peu de liberté et de quêtes secondaires l'accompagnent et un ressenti de traversée de couloir rigide se fait tout le temps sentir. Mention spéciale à l'ignoble map monde.

Du côté des points positifs, il y a les décors, vraiment superbes par moments. D'excellents design, de chouettes idées de paysages. On voyage vraiment et nos yeux sont ravis. Mais à côté, on a droit à une 3D assez cradingue et peu lisible (surtout les combats) montée sur une animation catastrophique. Hachée et basique, elle jure lors des scènes dramatiques. Bien dommage, surtout qu'à cette époque, Final Fantasy (il fallait les citer) nous mettait une assez grosse baffe technique sur le même support.
Et puis... les musiques... A vomir pour 99% d'entre elles.
Mauvaise OST, mauvaises pistes, seules celles lors des cinématiques en synthèse s'en sortent bien ainsi que deux ou trois autres par-ci, par-là. J'avoue avoir coupé le son bien des fois tellement la compo des combats m'insupportait. On repassera... ou pas.

Bref, au final, il y a du bon, oui, mais aussi du très mauvais.
A la fois beau et cradingue, un bon scénario mais mal rythmé, un bon concept de combat mais pas assez développé, une mauvaise bande sonore, une bonne durée de vie mais en couloir, peu de quêtes annexes... Difficile de se prononcer.
Un RPG bourré de défauts mais charmant sorti à une époque où de biens meilleurs étaient à se mettre sous la dent. Un titre ambitieux mais quelque peu maladroit de la part de Sony.
South Park: Le Bâton de la Vérité pc
Riskbreaker

le 16/04/2017
7
Ça pète, ça chie, ça sodomise et il y a des licornes.
Et franchement, on se marre comme des baleines.

Les situations s'enchaînent en hommage permanent à la série tout en formant un tout cohérent pour un méga épisode complètement barge, souvent trash et prenant des libertés que seul le jeu-vidéo peut fournir. Et rien que pour cela, il mérite d'être joué, fan ou non.
Du coup, je crois que les scènes dans le vaisseau Alien, chez le gynéco et *dans* Mr. Slave resteront gravées dans ma mémoire pendant un bon moment. Toujours à la limite de l’écœurement, on ne cesse de rigoler et d'attendre le prochain détail surprenant et crade propre à la saga. Surtout que l'ensemble s'enchaîne parfaitement bien et forme une petite aventure d'une quinzaine d'heure très agréable. Il évite ainsi les passages inutiles pour rallonger la durée de vie et se contente de ne proposer que du contenu fidèle et parfaitement intégré.

De plus, l'ensemble est porté par une bande sonore très réussie qui joue grandement au plaisir global. On se croirait presque dans le film South Park (qualité auditive) sur bien des points. Bon signe, surtout couplé à un doublage officiel génial.

Après viennent mes petites réticences qui me font malheureusement baisser la note globale.

► Un menu buggé (superposition des fenêtres sur la gauche) empêchant la visualisation de certaines données + une interface vraiment moche limite hors propos avec le jeu.
► Visuellement, on se croirait dans le dessin animé, mais ça a été pensé pour du 1080p max et au dessus de cette résolution, on a malheureusement un étirement de l'image qui provoque un flou désagréable sur toutes les cinématiques (toutes les cinématiques sont des vidéos sur lesquelles ils ont incrusté notre personnage, du coup, la différence de netteté jure).
► Les choix laissés dans le jeu ne sont qu'anecdotiques et ne servent qu'à fournir une blague supplémentaire plus qu'un réel choix vidéo-ludique, dommage.
► L'ensemble est tout de même très court et la difficulté assez risible, même en hard. La fin fin fin (après le boss final) est à mon sens bâclée et aurait mérité quelques franches minutes supplémentaires. La récompense est fade.

J'en retiens cependant une magnifique ode aux pets, à la série, et un vrai bon jeu-vidéo destiné autant aux fans de la série qu'aux joueurs désireux de vivre une aventure complètement barrée, loin des conventions classiques habituelles.
Ça n'a duré que 15 heures, mais intenses et franchement réussies.

Nagasaki ♥
Dragon Quest VIII: L'odyssée du Roi Maudit play2
Riskbreaker

le 16/04/2017
8_5
La tartiflette, tu sais par avance le goût qu'elle a. Ce n'est pas sorcier, c'est au contraire une recette tout ce qu'il y a de plus basique. Rien de novateur, mais putain, c'est bon.

Dragon Quest VIII, c'est une tartiflette.

Tout y respire le déjà-vu, le classicisme, le bien-pensant et les rebondissements convenus. Tu n'y as pas joué que tu es déjà presque capable de décrire toute la structure du jeu.
Et pourtant, malgré cela, ce jeu est capable de t'émerveiller au plus haut point. Voire même te surprendre. Si, si. Paradoxe, n'est-il pas ? Et pourtant...

La force de ce titre est dans sa finition. Tout est travaillé au possible, léché, détaillé, riche et ne laisse jamais – mais alors jamais – un semblant de goût d'inachevé. Chaque passage de ce titre est creusé au maximum, nous faisant voyager toujours plus loin. Chaque détail, chaque dialogue, chaque quête... Tout est réfléchi, prenant, logique et incroyablement cohérent.
A une époque où on (je) pleure sur la qualité et l'audace – inexistante – du jrpg actuel, il est bon de se replonger dans ce titre. Une sorte de best of de ce qu'il se faisait de mieux. Une véritable ode à l'aventure, à la simplicité, où chaque élément a une raison d'être. Le JRPG dans toute sa splendeur.

Bon, c'est bien joli les superlatifs en pagaille, mais derrière, il y a quoi ?
Une aventure simple, certes. Un scénario basique, mais superbement conté et émotionnellement très bon. Surtout qu'il arrive à nous surprendre avec sa « deuxième aventure » révélant la véritable fin. Les dialogues sont drôles, toujours à propos, jamais graveleux, et surtout, doublés à la perfection par une ribambelle d'acteurs talentueux. Rares sont les RPG à posséder un doublage pareil.
Mais ce que j'ai aimé dans ce titre, par-dessus tout, c'était réellement la manière de nous « offrir » cette aventure. On s'émerveille sans cesse devant chaque nouvel arc. De la remise à pied de notre premier bateau (magnifique envolée céleste) à la découverte de la map du ciel, en passant par les joies de la chevauchée à dos de tigre, tout cela pour aller aider un prince dans son rite d'initiation, ou sauver un roi triste d'avoir perdu sa femme... Puis d'aller dans le terrier de taupes récupérer une harpe en passant par le monde des ténèbres et celeste, péter le derrière à un chien maléfique ou récupérer un Inuk coincé dans une caverne de glace.
Il y a tout. Tout ce dont on peut rêver de manière simple. Et rarement cela a été aussi bien conté.

Point de rythme ultra soutenu, pas de scènes grandiloquentes où tout s'écroule, où les morts pleuvent par centaine. Non, non, non. Ici, tu marches des heures et des heures. Tu regardes le paysage et tu parles aux habitants des villages. Tu vas vite chercher l'auberge pour y dormir un bon coup tellement la traversée a presque fini par mettre tes percos à plat, et tu repars, ton baluchon sur le dos, sauver le prochain village d'une quelconque malédiction.

Porté par une bande sonore magistrale. Aux mélodies certes déjà connues dans la série, mais ici jouées par un orchestre complet. Les virées en campagne à dos de tigre resteront gravées longtemps dans ma mémoire grâce à celles-ci. Malheureusement, leur nombre est très limité. Les thèmes reviennent sans cesse. On aurait tellement aimé en avoir plus...
Et visuellement, punaise. Punaise quoi. Assurément le plus beau cell-shading que j'ai vu jusqu'à aujourd'hui. D'une finesse incroyable, extrêmement détaillé, on s'arrête très souvent pour admirer le décor. Le pire, c'est que malgré que le monde soit très grand, la qualité, elle, est constante. Du début à la fin. De l'architecture à la végétation. Même le nombre de npc différents est tout à fait correct.
Et puis il y a l'animation... C'est surtout grâce à elle que l'ensemble de l'aventure passe aussi bien. Yangus y est génialement animé et son humour passe principalement par là. Tous les personnages ont bénéficié d'un soin tout particulier. C'est vraiment plaisant à regarder – et à jouer – car tu sens, tu le vois, le travail titanesque accompli derrière par toute l'équipe de dev. Un travail qu'on peine énormément à ressentir dans les productions actuelles. Tout semblant tellement basique en comparaison...

Bon et puis il y a les quêtes annexes, nombreuses et longues, la deuxième fin, bien éprouvante, la chasse aux monstres, l'exploration d'îles cachées, des coffres en veux-tu en voilà, un casino qui te fera perdre dix heures de ta vie, la Puff-Puff mania et la verdure à perte de vue.

Une bonne tartiflette vous dis-je. Un condensé de tout ce qu'il se faisait de mieux à l'époque (et même aujourd'hui). Un titre qui vieillit bien, très bien, et qui ne perdra jamais son aura. Trop classique pour beaucoup sur de nombreux points, mais un classicisme clairement assumé, bien construit, intelligent qui nous pousse dans une des plus belles aventures sur PlayStation 2. Incontournable.
Deus Ex: Human Revolution pc
Riskbreaker

le 16/04/2017
7
S'il y a des éléments très discutables dans ce titre, il se révèle néanmoins très bon et procure une vingtaine d'heures de gameplay agréables. L'aspect infiltration est globalement réussi et on troque du coup volontiers notre Snake adoré pour cet Adam transhumanisé.

Le scénario sort des sentiers battus et sait nous pondre une trame loin des relations manichéennes classiques habituelles. Si les fils conducteurs se captent bien en amont, ils restent suffisamment discrets pour nous tenir en haleine. Les traîtres se cachent sous d'autres traîtres, mais la vérité est tout de même ailleurs. Personne n'est tout blanc, personne n'est tout noir (sauf quelques quêtes annexes sans importance) et ce qui compte est surtout la manière dont les différents thèmes sont traités. Le transhumanisme et la mondialisation en tête. Une bien jolie approche pour des idées pourtant déjà bien éculées.
Malheureusement, la narration est en dents de scie et si certains dialogues se révèlent bien percutants, la majorité de l'aventure se révèle assez plate. Les scènes manquent d'impact, de rythme, et on peine souvent à percevoir les différents enjeux. Perdu entre les dernières révélations, ne sachant plus quoi penser, il est souvent dur de suivre Adam dans son aventure. Il faut véritablement arriver à la fin de l'aventure et bien suivre tous les éléments disséminés dans le jeu pour espérer détenir une vérité. Certains apprécieront d'être perdus, menés en bateau du début à la fin, en essayant sans cesse de joindre les bouts, d'autres – comme moi – mettront cela sur le dos d'une narration plutôt moyenne, entre dialogues vagues et cinématiques pauvres.

Heureusement, l'univers du jeu – post-apocalytpique - est très réussi et l'ambiance qui s'en dégage est assurément un point fort du titre. Pesant, pollué, un monde où la biotechnologie et le transhumanisme respirent à chaque coin de rue. Le tout porté par une direction artistique extrêmement bien adaptée au thème, toujours à propos et très riche en détails. Il est réellement plaisant de traverser les différentes villes proposées et l'ambiance arrive à nous suivre même une fois le jeu fermé. Une franche réussite.
Techniquement, c'est en revanche plutôt moyen, avec un titre qui accuse – dès sa sortie en 2011 – le poids des années. Dommage, car l'univers si attirant promettait bien mieux. On jongle donc entre textures pauvres, animation plutôt moyenne et divers bugs (souvent dus au ragdoll) ternissant un peu l'expérience. Cela dit, dans l'ensemble, il reste tout à fait convenable et un joli effort a été effectué sur les personnages principaux, au faciès toujours reconnaissables.

Côté gameplay, j'ai vraiment été conquis. Le système d'infiltration est très réussi et les promesses annoncées (multiples embranchements, chemins, possibilités) sont tenues. On se plait à toujours fouiller autour de nous pour trouver la meilleure approche possible, évitant au maximum la confrontation frontale. Du tout bon, même le système de cover m'a semblé réussi (avec quelques bémols sur la transition première/troisième personne). Les éléments mis à notre disposition sont variés et l'excitation d'arriver dans une nouvelle grande zone à explorer est bien présente.
Il y a malheureusement un manque d'équilibre entre ce gameplay et l'évolution d'Adam. Le jeu pousse (via l'expérience gagnée) à opter pour une approche infiltration, plus qu'action. Plutôt pas mal si cela n'aidait pas de trop Adam. Mais très vite, on croule sous l'expérience et on termine l'aventure en ayant quasiment débloqué toutes les compétences possibles. Why not ? Oui, pourquoi pas, sauf que la difficulté en prend sacrément un coup et tout se révèle très facile au final. Le hacking se fait les doigts dans le nez, on voit à travers les murs (et vu que les gardes font toujours la même ronde...), le typhoon est archi cheaté contre les boss, on peut être invisible, courir sans faire de bruit, etc, etc. La folie. Les deux derniers niveaux, je les ai traversés en courant à fond partout, sans (quasiment) me faire repérer. Les limites de ce gameplay donc.
Oubliez les combats de boss, complètement nuls, inutiles et n'apportant aucune satisfaction de gameplay. Développés en externe, cela se ressent grandement (sans compter que les boss sont pour la plupart insignifiants pour le scénario).

Au final, Deus Ex HR est une vrai bonne expérience. Il brille par un très bon gameplay, un univers incroyablement convaincant et des thématiques riches et finement traitées. Dommage que de multiples éléments viennent ternir tout cela, comme une narration en dent de scie, des boss inutiles, une technique datée et un équilibrage global douteux.
Castlevania II: Simon's Quest nes
Riskbreaker

le 16/04/2017
7
Castlevania II: Simon's Quest semble être touché par la malédiction du deuxième épisode.
Cette épidémie qui s'est propagée sur la plupart des séquelles de grandes séries de l'époque, sur NES. Mario 2, Zelda 2, Final Fantasy 2, Snake's Revenge, Tetris 2, etc. Cette volonté de vouloir casser directement les codes établis dans le premier épisode pour nous proposer une toute nouvelle expérience. Louable mais souvent... déroutant.

Simon's Quest est donc de ce type là. Finie l'avancée linéaire niveau par niveau, ici c'est de l'open world ! Enfin presque...
On est donc laché dès le début dans la ville de Jova et à nous de découvrir quel NPC dit la vérité (ou non) afin de récupérer les différents indices disséminés ici et là. Indices qui nous permettront d'avancer et découvrir les ruines du Castlevania. Enfin çà, c'est la théorie. La pratique est diablement plus compliquée. A vrai dire, pratiquement impossible sans soluce, à moins de tester chaque pierre du jeu, une à une, de jeter un peu tous les objets au pif par terre pour voir si un NPC apparait,de tester chaque item un à un sur chaque pixel du jeu. Possible, certes. Dur, oui.

Après une heure à courir un peu partout en vain, c'est donc accompagné d'une soluce que je me lançais à la recherche des restes du Comte Dracula afin de le brûler une fois pour toute. Le fourbe ayant jeté une malédiction sur Simon lors de son combat précédent. Pas bête la bète. Si Simon meurt sans descendance, Dracula peut revenir sans crainte de se retrouver face à un Belmont, seule famille possédant les "pouvoirs" de le défaire.
Bref, en avant pour de l'exploration, encore de l'exploration... et un peu d'action.

Castlevania II est effectivement bien plus orienté aventure/RPG que son premier épisode. L'action est volontairement plus accessible (voire simple dans son ensemble) mais l'aventure bien plus étalée. On avance à la recherche d'items bien spécifiques, qui nous permettront de passer sans encombre à la zone suivante, pour espérer tomber sur le donjon contenant un des morceaux de Dracula.
Il ressemble grandement à Zelda 2 dans sa structure. On traverse plusieurs villages, on discute à de nombreux NPC, on prend des notes, on dort à l'église et on tape du squelette dans les cimetierres.
Mieux : on prend des niveaux à force de récupérer des coeurs. Niveaux qui augmentent nos HP. Une jolie notion RPG donc qui, accompagnée de la montée en puissance du Fouet, offre un réel sentiment de puissance (surtout avec l'obtention du fouet de feu !).

Accompagné de cartes et d'objectifs à atteindre, le titre se parcourt de manière très agréable. La difficulté est relativement simple, peu de pièges vicieux comme le premier, hormis quelques murs/sols invisibles et ces satanés méduses/corbeaux imprévisibles. On meurt de temps en temps, mais pas si souvent. D'autant plus que les Game Over, ne sont pas "graves" en soit. On recommence exactement au même endroit, nos coeurs et notre expérience (du level en cours seulement) repartant de zéro. Sachant que l'on farm l'exp à des endroits précis (où il y a des pops pratiques et incessants de mobs), à aucun moment utiliser un continu ne m'a pénalisé.

Je reste donc sur une exploration très agréable, bien plus orientée aventure/recherche qu'action. Le titre est sacrément plus joli que le premier épisode, les musiques - bien qu'en très faible nombre, plus que le premier - juste.... EXCELLENTES, et les niveaux, bien que manquant un peu de variété, offrent le challenge pile poil à ma niveau de jeu. Pas de prise de tête ou de pic de difficulté. Mon seul regret reste la quasi absence de boss (deux boss + dracula) qui n'offrent aucune résistance et meurent en quelques secondes à peine. Même Dracula n'a qu'une seule forme. Décevant.

Au final, un très bon épisode changeant radicalement le gameplay au profit d'une exploration plus soutenue. Facile dans son ensemble - quand vous savez où aller, il offre de très bons moments accompagnés de musiques mythiques.
A faire, bien évidemment, accompagné d'une soluce, sous peine de devenir dingue tant certaines mécaniques semblent tordues.
Front Mission snes
Riskbreaker

le 16/04/2017
6
De manière globale, si le jeu promet de grandes choses en début de partie, je lui reproche un gros manque de profondeur. Les choses auraient dû se développer plus vite, aller plus loin, proposer de plus grands challenges, et surtout, tenir le rythme de bout en bout. Comme peut l'être FM3 (même si le traitement de ce dernier paraît bien plus gamin que FM1).

Alors oui, le jeu est joli, les détails assez dingues sur les méchas, les personnages relativement réussis dans l'ensemble et la trame de fond interessante. Seulement le titre, à mon sens, s'enlise dans une routine désagréable rythmée par les heures incessantes passées à reproduire 15 fois les mêmes robots et même objectif sur trente missions : défoncer chaque ennemi. Le tout sur fond de musiques répétitives (malgré le casting incroyable des compositeurs) et loin d'être des plus agréables.
Petite déception, malgré quelques qualités indéniables.
Castlevania: Symphony of the Night play
Riskbreaker

le 16/04/2017
9
Une magistrale baffe.
Addictif au possible, Symphony of the Night impose ce nouveau genre, à défaut de l'avoir créé. Tout y respire le génie. Magnifique du début à la fin, à l'ambiance incroyablement réussie, aux personnages tous plus beaux les uns que les autres, des boss par dizaines, un inventaire très riche, un aspect RPG s’intégrant parfaitement au titre et une histoire un peu plus développée qu'à l'accoutumée, ce Castlevania impose le respect. Un titre complet, majeur dans le paysage vidéoludique et à la finition quasi parfaite. Symphony ne fait pas que mériter sa renommée, il l'impose.
Castlevania: Harmony of Dissonance gba
Riskbreaker

le 16/04/2017
6
Si pas mal de défauts importants sont présents, comme un aspect sonore désagréable, une quasi absence de difficulté et un level-design en demi-teinte, Harmony of Dissonance arrive tout de même à nous offrir quelques heures de plaisir, avec une réelle apogée en fin de partie, comme seuls les metroidvaniasavent le faire. Un bon titre, sans nul doute, mais qui reste clairement dans l’ombre de ses grands et petits frères.
The Witcher 3: Wild Hunt - Hearts of Stone pc
Riskbreaker

le 16/04/2017
8
Premier DLC ne payant pas de mine et pourtant : 10 à 15 h de bonheur.
Une ambiance plus féerique et fantastique que Wild Hunt, avec une petite touche d'orient bienvenue. Dans ce DLC, les évènements sont plus « légers » : on rigole bien plus, on sourit et surtout, on prend plaisir à prendre place dans ces différentes festivités pour le moins… originales.
Ça peut sembler léger, mais Hearts of Stone fait du bien. Vraiment. Et pour le prix, il ne faut pas se gêner, surtout que vient Blood & Wine juste après, bien plus conséquent.
Faites le, vous ne le regretterez pas.
NieR Automata pc
Riskbreaker

le 16/04/2017
8_5
Excellent jeu, à la hauteur des attentes suite à un premier épisode qui a soufflé toute une communauté de joueurs. Automata était attendu au tournant, notamment sur son scénario et ses musiques, deux points capitaux qui plaçaient le premier NieR au rang de grand jeu. Et fort heureusement, Yoko nous sort le grand jeu et nous refait la même : une aventure étonnante, originale, bluffante à plus d'un titre et un traitement de ses thèmes qui en fait un modèle du genre. Le jeu vous prend aux tripes, vous les retourne et vous relache sur une fin E avec la larme au coin de l'œil. Dur d'oublier cette expérience…

Et pourtant, il passe après le premier. Et c'est ce qui sera – pour moi – son plus grand défaut.
Sa narration est moins poignante que le premier (car plus méta), ses musiques aussi géniales soient-elles, n'ont pas réussi à effacer celles du premier, et la lourdeur des runs A et B ne m'a pas convaincu. En revanche, le run C puis la fin E sont sidérants.

Un excellent titre, et peut-être une des meilleures expériences de 2017. À ne pas manquer.
The Witcher 3: Wild Hunt - Blood and Wine pc
Riskbreaker

le 16/04/2017
10
DLC ou… jeu à part entière… dur de trancher.
Ce « petit » DLC a tenu plus de 40 h devant mon acharnement.
Nouveau continent, nouveaux personnages, nouvelles quêtes annexes, nouvelle épopée, nouvelles armures, nouveau Gwent, nouveaux… tout. On dirait un vrai nouveau jeu et c'est un pur bonheur que de replonger avec Geralt.
Sûrement le meilleur DLC que j'ai pu toucher. L'aventure est étonnante, les quêtes annexes toujours aussi bien écrites et rien n'est laissé au hasard. Le travail accompli est sidérant, le jeu encore plus beau que l'original, les musiques tout aussi bien.
Un incontournable, tout comme le 3.
The Guardian Legend nes
Riskbreaker

le 07/02/2017
7
Le scénario est envoyé en 5 lignes de textes (une planète va percuter la terre, zou, vous allez la faire péter !) et il doit y avoir 4 dialogues différents à son sujet tout au long de la partie.

Par contre, grosse présence de Shoot'em Up avec plus de 20 stages à la difficulté bien dosée. Un début tout easy et des derniers stages qui demandent bien plus de dextérité, surtout si vous n'utilisez pas la bonne arme.

D'ailleurs, l'arsenal est plutôt très très bon, toutes les armes sont sympathiques et il faut switcher assez souvent pour s'en sortir. Un bon point. Sans compter que, bien qu'on soit sur NES, ça traaaaaaaaace mais alors bien comme il faut. Des sprites partout, des bullets dans tous les sens et un scrolling qui défile à toute allure. Impressionnant pour la console. Vraiment.

Et il y a l'autre côté A-RPG avec sa grande map (et il y a une map IN GAME PUNAISE, SUR NES !), ses boss, sa maniabilité au poil, toujours rapide et fun. ET une variété (toute relative) bonne à relever.

Terminé en 6h, sur un dernier boss plutôt bien tendu. Je suis d'ailleurs allé rentrer un password pour le titiller avec tout à fond. Mon petit niveau 22 ne semblait pas suffisant face à ce sac à HP

Bref, je m'attendais à du moyen mais non, je me suis bien éclaté pendant ces 6h. Pour peu qu'on aime les Shmup, c'est un très bon titre à essayer.
Et si le côté RPG vous soule, suffit de rentrer TGL au début de la partie et hop, le jeu se transforme en un shmup pur et dur (enchaînement de tous les stages).

Bon ptit jeu, rafraîchissant, sur NES.
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