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7 commentaires
Oreshika: Tainted Bloodlines psv
Fisico

le 02/03/2016
9_5
RPG purement systémique Oreshika fait parti de la famille des, trop rares, jeux dont l'on sent que leurs mécaniques ont été vu/revu et polish par l'équipe de développement de bout en bout.

Dungeon RPG à moyen budget (en terme financier entendons nous bien) nous demandant de gérer un clan maudit sur au moins une dizaine de générations, le jeu austère et répétitif au premier abord ne révèlera toutes les subtilités de son gameplay qu'au fur et à mesure des heures passés à l'arpenter et à faire du fine tunning constant de sa famille, son équipement, ses relations avec les dieux, son exploration des donjons et la découverte des myriades de possibilités offertes par la transmission de savoir entre deux générations au sein d'une même famille.

Peu bavard ni verbeux, son scénario et ses personnages s'apprécieront au final à travers le gameplay, la capacité à coopérer du personnage au combat, sa posture, son niveau de loyauté, son épitaphe et quelques chiffres dispersés dans un écran de stat, et non je ne surinterprète même pas les détails, ce sont des anecdotes constatées au fur et à mesure d'heures de jeu que j'ai par la suite vu confirmé en lisant différents wiki japonais contenant des interview développeurs.

Sous un vernis pas forcément aguicheur et pouvant paraître répétitif s'est finalement glissé un des jeux les plus captivant de ces dernières années, attachant dans sa sobriété, addictif dans sa construction, charmeur dans sa direction artistique et enchanteur dans son habillage sonore.

Tout le monde n'y trouvera pas son soul, mais pour ceux capables d'embrasser la logique du jeu se cache un des meilleurs jeu de la Vita, un des meilleurs dungeon rpg, un des titre au concept les plus originaux et surtout un des jeux les plus polish de ces dernières années, oui rien que ça.
Fragile Dreams: Farewell Ruins of the Moon wii
Fisico

le 28/03/2011
Edité le 28/03/2011
7
Un titre sympa et court au thème pour le moins mélancolique et avec des relents de survival horror light.
Les musiques peuvent être touchantes, le plot n'est ni trop imposant ni transparent et globalement le jeu réussi ce qu'il cherchait visiblement à entreprendre, un petit jeu d'ambiance très terre à terre et pas si RPG que ça.

Des jeux pareils j'en redemande
Golden Sun: Obscure Aurore nds
Fisico

le 02/01/2011
Edité le 02/01/2011
6
Golden Sun Dark Dawn est un jeu qui se laisse faire et se parcourt sans problème, indéniablement, seulement avec le recul on se rend finalement compte que c'est surtout un titre baclé qui marque une forte régression par rapport à ses aînés (aînés qui, cela dit en passant, ont profité du manque de RPG inédits sur GBA pour être un poil surcoté).

- Graphiquement Camelot a certes mis la dose au niveau des combats, mais on ne peut pas en dire autant des phases d'exploration qui n'ont rien gagné à passer à la dimension supérieure voire ont même perdu en richesse des décors

- Niveau musical Sakuraba a rouillé de façon considérable depuis toutes ces années (son dernier travail solo intéressant doit dater de 2006 avec VP 2 et BKO) et nous livre une OST passe partout que l'on aurait tout aussi bien pu mettre dans un Star Ocean. Ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas marquant non plus, c'est bien dommage car les deux premier épisodes avaient su faire de leurs musiques un point fort

- Le scénario est le point le plus pathétique du titre, tant dans son postulat (pitch de départ ridicule), que dans sa mise en oeuvre (sérieusement on doit faire le tour d'Angara pour ça ?), sa mise en scène ridicule (pas de doublage, physique des cut-scenes irréalistes, modélisation grossière, choix des smiley inutile et incompréhensible), sa crédibilité (les parents de nos héros ils se touchent la nouille pendant ce temps ? des reliques super rares qui étaient dans des grottes mal gardées pendant tout ce temps sans qu'on le sache ?) et sa conclusion (retour à situation initiale.
Il n'y a guère qu'une vague scène à la fin qui apporte une ouverture à ce que pourrait apporter Golden Sun 4
des adeptes de l'ombre djiins de l'ombre adeptes de la lumière djinns de lumière ?
, sans quoi le scénario de Golden Sun 3 est une tache dans la mythologie de la série, une tache baclée (deux persos qui nous rejoignent juste avant la fin, hum) duquelle ne surnage aucun personnage étant donné qu'il ne s'agit que de mauvais copier/coller de personnages pré-existants.
Les lieux visités sont essentiellement nouveaux (?!), des villes et des donjons entiers ont donc poussés on ne sait comment en 30 ans, on a d'ailleurs cru bon de vouloir leur donner un background en cherchant à nous étouffer sous un jargon technique horripilant, mais non ça ne marche pas et on se désintéresse finalement progressivement de tout cela.

- Les "donjons" et la difficulté ont été revu à la baisse, foncer tout droit suffit pour finir le jeu tant l'absence du moindre challenge est flagrant, seul le boss final pourra surprendre un poil, mais sincèrement ce n'est pas bien compliqué non plus. Les vrais donjons se comptent quand à eux sur les doigts d'une main, la plupart des énigmes ont été simplifiés (comme si les deux premiers étaient insurmontables à ce niveau...) et les mini donjons torché en 5/10mn sont désormais la nouvelle loi dans cet épisode

- En terme de gameplay c'est donc du pure copy/paste, ça reste efficace mais on aurait bien aimé quelques nouveautés pratiques. Contrairement à ce que dit le test Legendra switcher un personnage à chaque tour de combat était déjà possible dans Golden Sun 2, l'auto lock d'un nouvel ennemi est par contre bien une nouveauté et c'est guère la seule. La gestion archaïque de l'inventaire a été conservé, nous obligeant à répartir de façon aléatoire des items entre personnages, l'utilisation de djinns comme d'invocations est rendu inutile par la difficulté inexistante. Enfin on peut toujours s'amuser à buter un boss en un tour (allez, le Rokh au hasard, testé et désapprouvé) en lançant les 4 invocations de niveau 4 de base, c'est tout à fait révélateur de la nullité du challenge proposée et du non choix qui est finalement proposé au joueur, gagner facilement ou gagner facilement, la seule variante c'est la durée.
La seule exception concerne un boss annexe (en provenance de GS2, trop dur d'en créer un nouveau) qui nous en fera chier et demandera plusieurs dizaines de minutes avant d'être vaincu quelque soit votre niveau. (notons que juste à la fin du jeu un levelling facile vous est proposé juste avant le boss de fin...) .

Les scénaristes n'ont même pas eu le bon goût de nous filer de vrais cameo (Eoleo, Briggs, grand maman, Trent) ni de confirmer l'identité du père de Haru (la seule chose qui m'ait réellement tenu en haleine) quand bien même celle-ci est évidente au vu des paroles de Trent, et nous ont présenté un des fameux méfait du Golden Sun (et qui était supposé motivé l'aventure... à l'origine) qui ne ressurgit que de façon extrêmement maladroite dans l'épilogue.

Il faudra 25h à tout péter pour venir à bout de ce GS 3 qui a défaut d'être un mauvais jeu est un médiocre Golden Sun et une énorme déception, ce n'est pas faute d'avoir eu le potentiel nécessaire (Stella aurait du être une adepte de lumière, Himi une adepte de l'ombre) mais le développement du jeu a clairement été baclé pour que sa sortie coincide avec Noël et ne vienne pas se heurter à la 3DS.

Aux joueurs qui n'ont jamais touché aux Golden Sun ce titre ne représente donc aucun intérêt (sauf si il s'agit de remplir le role de "my first rpg" pour votre frère/soeur cadet(te) de 10 ans, en ce cas il remplira parfaitement son role), et aux autres il s'agit plus là (on l'espère) d'un vague apéritif mièvre et peu goutu avant de passer au plat principal sur 3DS, allez on y croit....
Tales of Graces wii
Fisico

le 09/02/2010
9
La bonne surprise de cette fin d'année 2009, même si la Team Destiny aux commandes annonçait d'ors et déjà un épisode solide c'est finalement peut être bien l'un des meilleurs épisode de la série si ce n'est le meilleu qu'elle nous a délivré au final.

Bien sur il lui reste cette facheuse impression de "baclé" arrivé à un certain stade de l'aventure (la qualité graphique des décors suivant une courbe (légèrement) décroissante) notamment à cause d'une armée de bugs, d'ailleurs corrigée dans une "réédition" du jeu il y a quelques jours, mais il n'en reste pas moins que sur tous les autres aspects le jeu est pratiquement irréprochable.

En terme de graphismes on a tout simplement du mal à croire que l'on est sur wii, la prestance de Windol et la taille des décors affiché font leur petit effet pour une machine au hardware réputé faiblard. Si Strata et Fendell s'avèrent être moins soignés la qualité graphique globale reste tout de même d'un sacré niveau pour de la wii et consacre aisément ToG comme le plus beau RPG de la console (Muramasa étant hors catégorie). En combat le frame rate restent constant malgré l'habituelle débauche d'effets visuels aux tendances fluos et flashy.

Ces combats (SS-LMBS) sont probablement les meilleurs de toute la saga, le side step est son innovation la mieux pensé et constitue un régal de gameplay et d'ergonomie permettant d'esquiver bien plus facilement une attaque ennemie et de le contourner sur le champ. Le système de CC, bien plus permissif que les TP, repris de Destiny Remake est également une réussite totale d'autant plus que via des esquives il est possible d'obtenir quelques CC bonus.

L'histoire, bien que classique, démarre par un prologue un peu plan plan mais qui introduit de manière crédible tous les personnages "7 ans avant" et son dénouement dramatique pèse réellement pendant la bonne dizaine d'heures qui suivra. Ici pas de personnages joyeux (à par Pascal bien sur) comme pour Rebirth on est très sérieux voire refermé sur soi et il faudra attendre une vingtaine d'heures avant de voir Cheria et Asbel brisés ma glace, 7 ans de séparation cela ne s'efface pas du jour au lendemain et le jeu nous le fait bien comprendre.
Le traitement de chaque personnage est également remarquable (à par Malik...), comme pour Vesperia on a le droit à des personalités pas forcément inédites mais dont les dialogues et la mise en scène subliment leurs caractères. Sophie sous des abords de personnages niais et relou en est le plus vibrant exemple, le travail de sa seiyuu, tout bonnement remarquable, rend le personnage énormément attachant.
Concernant le cheminement certains pesteront contre l'absence de mappemonde, cela ne m'a pas dérangé outre mesure puisque les "couloirs" du jeu sont bien plus garnis beau et riches que ceux de Tales of Hearts. On peut également toujours se balader dans le monde entier dans la mesure du possible (avec l'aide des Kamenin) et le Chatoru en toute fin de jeu nous permettra de rejoindre n'importe quelle destination. Entre ça ou une mappemonde dégueulasse dont l"utilité est quelque peu restreinte mon choix est vite fait.

Reste 40 à 50h pour boucler l'histoire principale, un mode new game+ qui nous permet de tout faire dans notre première partie (enfin !) des dizaines de quêtes annexes intéressantes et scénarisées avec des objets intéressants à la clé (notamment des Blast Caliber/Hi-Ougi). Et enfin une OST Sakurabesque dont on remarque malgré tout quelques pistes assez inédites de sa part, notamment le battle theme de Fodora aux sonorités très celtiques.

Un Tales à ranger pour moi au niveau d'Abyss et de Vesperia (au dessus de Vesperia même, mais là c'est purement subjectif)
Tales of the Tempest nds
Fisico

le 26/11/2009
3
Il paraît que ce jeu un Tales of.
Il paraît... toutefois c'est Dimps qui a développé ce truc, dans la foulée de Crash Boom Bang, le Tales studio n'a donc rien à voir avec ça, à par Sakuraba qui devait être paumé à l'époque.

Donc ouais, graphiquement c'est un des trucs les plus infames qu'il m'ait été donné de voir, particulièrement en combat ou certains sorts ne ressemblent strictement à rien et font honte à la série.
En terme de gameplay, exploration banales, quelques utilisations marrantes du stylet (énigmes, cuisine...) sinon le battle system fait l'outrage de reprendre le nom de celui de Rebirth ( 3on3 blablabla), en réalité c'est un truc bourrin et laid qui ne revêt aucune subtilité, des persos peuvent se transformer en loup-garou, ok cool, les mages ne savent pas taper et sont donc logiquement inintéressants à jouer. Le moins naze est finalement Tilkis tant en combat qu'en personnalité ou en design (le fameux androgyne du groupe), ça vole pas bien haut pour autant.

Reste quoi, un scénario qui partait avec quelques idées sympa mais qui est torché comme un mauvais PQ, une durée de vie famélique (10h), avec un donjon annexe de 30 étages pour les masochistes, une ost sympa, et le combat final le plus pourri de toute l'histoire du RPG (ou presque).

VOilà, l'affront à la série était tel que le jeu a été déclassé et mis en escort tittle par le Tales studio.

...

Ah si j'aime bien le design de Lukius, mais c'est personnel.
Tales of Symphonia: Dawn of the New World wii
Fisico

le 20/11/2009
Edité le 20/11/2009
5
L'épisode le plus naze de la série Tempest et les spin-off mis à part. (enfin il est lui même un spin-off donc bon)
Tout dans cet épisode marque une régression au niveau de la saga:
- Le battle system est une sorte de mix batard entre Symphonia et Abyss, au final il ne prend que les plus mauvais éléments de chaque pour les rendre encore plus mauvais lui greffe un système de capture de monstre à la limite de l'inutile, des personnages au level fixe et un très fort déséquilibre entre ces derniers (Lloyd et Emil sont complètement cheatés

- Les graphismes semblent reprendre le moteur d'Abyss en encore plus cheap, certains décors du premier épisode sont enlaidis tandis que les nouveaux brillent par un level design au ras de paquerettes

- Durée de vie ridiculement courte, 30h à tout casser pour brosser l"aventure avec pratiquement pas de quête annexe pour motiver le joueur, un donjon pourri est déblocable dans une deuxième partie mais où est l'intérêt?

- Scénaristiquement risible malgré un bon pitch de base, pourquoi les centurions n'apparaissent pas ?, pourquoi les héros du premier épisode se barrent pour des raisons toujours foireuses? Au final on se retrouve avec une quête semblable aux esprits élémentaires ou l'on refait les mêmes donjons que dans le premier épisode avec parfois les mêmes putains d'énigmes, du foutage de gueule.

- L'ost on oublie, on remet la même on fait quelques remix boiteux et quelques thèmes inédits pas forcément inintéressants (on retiendra Wilderness of Sadness, le reste est oubliable)

Que reste-t-il?
Les pires "héros" de la saga qui puent la niaiserie de tous leurs pixels, beaucoup de nouveaux personnages pitoyables (Brute, Aqua...) un dark guy qui se veut le nouveau Kratos (Richter) et un chien marrant, okay.

Le seul avantage que je lui trouve au final, c'est l'usage de la motion capture, sans ça ses cinématiques in-game ne vaudraient même pas un kopeck.
Tales of the Abyss play2
Fisico

le 20/11/2009
9
Grosso modo le meilleur épisode de la série et celui avec le scénar le plus SERIOUS BUSINESS vu jusque là.
Adieu la niaiserie de Symphonia et sa bande gamins imbu de bon principes, le background est d'ailleurs nettement plus intéressant, et les personnages bien plus atypiques et attachants. (à par Natalia qui peut crever et qui pue le rajouté)
Les méchants ne sont pas des mobs random et ont également le droit à un simili-traitement au niveau de leur passé avant l'histoire, la dualité entre le casting entre les héros et les God-general est de fort bon aloi et se trouve plutôt bien géré.

Au niveau du battle system le Flex Range System se trouve quelques année lumières au dessus de Symphonia, le free run, les add skills les field of fonon et l'utilisation simplifié des mystic artes suffisent à donner assez de profondeur à l'ensemble pour des combats qui pètent de partout avec un frame rate constant.

Là ou le bât blesse c'est évidemment du point de vue graphique, on a le droit a pas mal de cinématiques et c'est tant mieux (encore que celle de la "guerre" sent franchement très mauvais), le moteur est plutôt dépassé pour une play 2 en fin de vie et l'animation reste assez sommaire. Certains décors sont également très banals alors que d'autres sont beaucoup plus soignés que les autres (Chesedonia, Baticul et Gran Chokmah évidemment), pour la soundtrack Sakuraba fait du Sakuraba on pourraît être blasé mais non, juste habitué et peu surpris par des mélodies qui restent efficaces, la collaboration de Motoo Fujiwara est par contre fortement appréciable puisqu'en gros il a fait les meilleurs battle theme du jeu (Meaning of BIrth et Finish the Promise), l'histoire souffre de quelques allers/retours arrivé à un certain stade, je ne l'ai pas percu comme un problème mais je peux comprendre que l'on apprécie pas.

Ensuite reste la masse de quêtes annexes et un new-game+ des plus attractifs pour prolonger l'aventure et avoir accès à pas mal de stuff inédit.

Fucking best tales evar. (sur la douzaine de fait jusque là en tout cas, cela dit je doute qu'un Eternia ou Legendia puisse détroner Abyss)
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