Commentaires RPG - Legendra RPG

Chipstouille

le 22/02/2011
Edité le 29/01/2013

Assez déçu pour ma part. Je fais partie de ceux qui ont adoré le second épisode et qui n'ont pas pu ou su retrouver la même féérie dans le tout premier. Tous mes espoirs étaient donc placés dans ce troisième opus.

Au final, les grandes similitudes avec le second nous font logiquement bailler (certains lieux, le bestiaire, l'inventaire, le gameplay de manière général et même les blagues...) alors que les différences ne trouvent pas forcément leur place. La phase finale du jeu en particulier, censée être "révolutionnaire" est bien trop manichéenne pour être honnête, la facilité avec laquelle on s'enrichit par ailleurs retire toute forme de challenge. La révolution est assez brouillonne (à l'image de Zelda Twilight Princess, le jeu se pare de filtres jaunâtres et vaguement flous du plus mauvais effet) et les choix n'en sont plus vraiment (Fable II savait beaucoup mieux gérer la pression). Je n'ai pas franchement été conquis par le système d'upgrades (je trouvais celui du 2 plus pertinent), il reste juste la gestion du physique du héros qui nous évite tout un tas de privations pour obtenir un résultat honnête. Bug ou design foireux, mon héros irréprochable ou presque affiche cependant un sourire étonnamment cynique...
Les musiques sont moins mémorables, les possibilités ont été réduites, le trait lumineux est irritant...

Reste un univers qui ne perd pas de son charme malgré son industrialisation. On aurait sans doute aimé tirer un peu plus partie de ces références napoleo-victoriennes multiples (on veut du vrai SteamPunk!)
Fable III reste cependant très fade au regard de son ainé.
Rien de catastrophique mais on espérait mieux.

Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus play2

Chipstouille

le 17/08/2010
Edité le 17/08/2010

Assez surpris pour ma part, par un "Third Personnal Shooter" au final plutôt bien foutu. Certes, le jeu n'est pas exempt de défauts, mais ce qui m'avait le plus fait hésiter au final, à savoir la maniabilité, n'est pas un problème!
Bref, c'est du TPS classique sur console à manier avec les gâchettes et les sticks analogiques, rien d'aussi horripilant qu'un Parasite Eve 2 par exemple... Vincent Valentine est quand même mieux équipé et plus dynamique (sauts, attaques au corps à corps, magies de longue portée, changement d'arme en un click...)

Malheureusement, le bestiaire est un peu redondant. Ajoutez à cela des environnements un peu trop gris et bien évidement un jeu difficilement comparable avec son prédécesseur en terme d'intérêt...

A se faire aujourd'hui étant donné son prix dérisoire, pour le côté "Add-on" de la chose, d'autant plus que le scénar est un chouilla mieux foutu que celui d'Advent Children.

Vous êtes amateur de FFVII sans être fanboy? Pourquoi se priver aujourd'hui?

Final Fantasy XIII xb360

Chipstouille

le 12/06/2010
Edité le 15/03/2011

Impression mitigée. Apparemment inverse de la majorité (j'ai largement préféré le début dirigiste à la fin super répétitive et beaucoup moins soutenue en terme de rythme...)

Un FF de plus qui ne m'a fait rêver qu'à travers ses somptueux visuels. L'histoire m'a lâché la main une fois les révélations principales effectuées (on passe d'un huis clôt aux relations tendues à la petite maison dans la prairie...sans la maison) c'est à dire trop rapidement pour être honnête. Si la toute toute fin rattrape un peu les choses, je me souviendrais surtout m'être baladé dans des couloirs à répétition pendant des heures et des heures.

Le plus gros défaut du jeu est à mon avis la longueur des niveaux qui dessert le rythme rapide qu'essaye d'insuffler le jeu via son système de combat (génial, soit dit en passant). Le système d'upgrade des armes/accessoires également n'est franchement pas top : tout à l'aveugle, 0 subtilité... (et pratiquement inutile, d'ailleurs)

En revanche, le jeu - excusez-moi l'expression - a des couilles. Pas de village (choix évident après le désastre de FFXII sur ce plan), pas de MP, plus besoin de se restaurer entre chaque combat, possibilité de reprise avant le combat en cas de game over: que du bonheur! Je regrette même que Squenix n'aie pas poussé le bouchon un peu plus loin comme proposer les achats, les upgrades d'armes et les sauvegardes directement dans les menus disponible tout le temps...

Oceanhorn: Monster of Uncharted Sea xboxone

Chipstouille

le 05/07/2020

Un jeu simple, pas original pour un sou. Plus proche d'un Alundra que véritablement de Zelda Windwaker en fait (si ce n'est les passages en bateau). Pour les nostalgiques qui regrettent le temps des jeux d'action aventure en 2D (Oui, Oceanhorn est en 3D, mais côté gameplay c'est tout comme)
Je n'ose même pas imaginer la maniabilité de ce truc sur smartphone ou tablette ça doit être une horreur.

SaGa Frontier II play

Chipstouille

le 01/08/2003
Edité le 07/09/2009

Les premières heures de Saga Frontier II nous livrent à un jeu bourré de décors magnifiques, à un musicien qui a du style, à une galerie de personnages SD/2D intéressante, et un système de magie qui usent les armes de leur possesseur. Si l'on ajoute l'histoire plutot intéressante qui se vit d'un point de vue "historien". L'entrée en matière était donc porteuse d'espoir.

Hélas, le jeu s'embourbe rapidement dans la répétition. Le fil conducteur est double et difficile à suivre. L'univers se déroulant "par périodes bien définies" est liberticide en terme d'exploration et les nouveaux personnages arrivent aussi vite que les anciens sont remplacés.
Sans attache particulière (sans spoiler, on finit par perdre nos rares acquis en la matière au fil du jeu) on finit par lacher la manette. Et bien sûr, il y a cette foutue quête de l'oeuf auquel je n'ai toujours rien entravé.

Tant pis, dommage. On m'a volé le jeu, je ne suis pas repassé à la caisse pour autant.

The Legend of Zelda: Majora's Mask n64

Chipstouille

le 09/07/2009
Edité le 09/07/2009

Le principe du jeu vaudrait à lui seul toutes les éloges au monde: une boucle temporelle dans laquelle vous êtes le seul fil conducteur. A chaque itération, pour peu que l'on ait récupéré un nouvel objet, votre vision de cet espace-temps s'altère. Quelques incohérences voulues (la banque) permettent de ne pas se trouver totalement démuni. Et cette ambiance oppressante de fin du monde à chaque fois que l'on parvient au bout des 3 jours, est absolument inimitable.

Malheureusement, le jeu va cumuler les erreurs de parcours. On citera principalement l'affichage de l'agenda qui pour une raison obscure ne passe pas sur certains téléviseurs, même prévus pour le NTSC (allez comprendre). Une erreur inimaginable pour un produit estampillé Nintendo, et pourtant... Ceci alors qu'il faut se procurer un élément soi-disant nécessaire pour pousser la capacité de la console. En se coupant d'un outil somme toute pratique, on s'embrouille dans une multitude de quêtes annexes pour la plupart inutiles: Vous avez gagné 100 rubis...ah mais votre bourse est pleine! On aura également droit au sempiternel couplet sur les quarts de cœur qui devient indigeste compte tenu de leur nombre extrêmement élevé dans cet épisode pauvre en donjons. Ajoutons les graphismes tout sauf fades, ça pète tellement de couleurs (Nintendo 64 oblige?) qu'on en a mal aux yeux.
Enfin la gestion temps. Celui-ci ne passe pas à une allure normale (habitude tenace dans le monde du jeu, les derniers exemples en date qui sont pourtant des modèles de réalisme étant Oblivion et GTA IV) sans bête possibilité de passer des moments d'attente à des endroits précis (ça doit pourtant être le truc le plus facile à développer au monde, sérieux!) Vous vous arracherez quelques cheveux sur ce Zelda ("je t'attendrai à minuit", 5 secondes plus tard, soit dans le jeu à 0h10 la personne n'est plus là, c'est frustrant!). Toutes ces approximations induisent des erreurs de la part du joueur qui irrémédiablement devra recommencer une boucle en totalité pour chaque faux pas. Le tout s'avère au final inutilement répétitif.

Tous ces défauts entachent une expérience qui aurait pu s'avérer forte. Pour toutes ces raisons, cet épisode ne sera pas acclamé. Le renouveau dont il fait preuve était pourtant nécessaire pour la série. Ce raté sonne apparemment le glas de Zelda. Dommage.
Le principe du jeu vaudrait à lui seul toutes les éloges au monde: une boucle temporelle dans laquelle vous êtes le seul fil conducteur. A chaque itération, pour peu que l'on ait récupéré un nouvel objet, votre vision de cet espace-temps s'altère. Quelques incohérences voulues (la banque) permettent de ne pas se trouver totalement démuni. Et cette ambiance oppressante de fin du monde à chaque fois que l'on parvient au bout des 3 jours, est absolument inimitable.

Malheureusement, le jeu va cumuler les erreurs de parcours. On citera principalement l'affichage de l'agenda qui pour une raison obscure ne passe pas sur certains téléviseurs, même prévus pour le NTSC (allez comprendre). Une erreur inimaginable pour un produit estampillé Nintendo, et pourtant... Ceci alors qu'il faut se procurer un élément soi-disant nécessaire pour pousser la capacité de la console. En se coupant d'un outil somme toute pratique, on s'embrouille dans une multitude de quêtes annexes pour la plupart inutiles: Vous avez gagné 100 rubis...ah mais votre bourse est pleine! On aura également droit au sempiternel couplet sur les quarts de cœur qui devient indigeste compte tenu de leur nombre extrêmement élevé dans cet épisode pauvre en donjons. Ajoutons les graphismes tout sauf fades, ça pète tellement de couleurs (Nintendo 64 oblige?) qu'on en a mal aux yeux.
Enfin la gestion temps. Celui-ci ne passe pas à une allure normale (habitude tenace dans le monde du jeu, les derniers exemples en date qui sont pourtant des modèles de réalisme étant Oblivion et GTA IV) sans bête possibilité de passer des moments d'attente à des endroits précis (ça doit pourtant être le truc le plus facile à développer au monde, sérieux!) Vous vous arracherez quelques cheveux sur ce Zelda ("je t'attendrai à minuit", 5 secondes plus tard, soit dans le jeu à 0h10 la personne n'est plus là, c'est frustrant!). Toutes ces approximations induisent des erreurs de la part du joueur qui irrémédiablement devra recommencer une boucle en totalité pour chaque faux pas. Le tout s'avère au final inutilement répétitif.

Tous ces défauts entachent une expérience qui aurait pu s'avérer forte. Pour toutes ces raisons, cet épisode ne sera pas acclamé. Le renouveau dont il fait preuve était pourtant nécessaire pour la série. Ce raté sonne apparemment le glas de Zelda. Dommage.

Vandal Hearts: Flames of Judgment xb360

Chipstouille

le 18/10/2010
Edité le 21/02/2011

Je ne suis pas un grand aficionado du genre T-RPG. J'ai pourtant gardé dans mes souvenirs une certaine sympathie pour Vandal Hearts premier du nom que j'avais pu brièvement tester à l'époque de sa sortie. Soyons franc, cet épisode n'a pas franchement fait résonner ma fibre nostalgique. Même si le jeu est propre sur lui et s'équilibre parfaitement en terme de nombre de persos jouables/ nombre de skills / nombre de missions. Même si les missions proposent une certaine variété bienvenue (c'est vraiment le jeu à conseiller aux néophytes sur ce point), Vandal Hearts Flames of judgement ne restera pas dans les annales.

L'histoire est plutôt expéditive. Le chara design auquel je n'étais pas a priori allergique s'avère réellement mal foutu (difficile de reconnaitre certains personnages d'un dessin à l'autre...). La difficulté est absente (sauf la dernière mission, mais sans spoiler: inutile de faire du level up...) et le jeu n'a pas la moindre once d'originalité (euh enfin si...son chara design...)

Rien de transcendant en somme. Faute de concurrence sur le support XBLA...

Bastion

Chipstouille

le 17/03/2012
Edité le 01/06/2013

Slash paf pif pan pan boum scrounch.
Tiens une nouvelle arme...
Shwing pif paf boum scrounch...
Tiens une nouvelle arme
Pif paf boum...

Bon ok, c'est beau et ya la voix du narrateur (faut arrêter la clope, mec), mais sinon...
A part la maniabilité un peu tordue, comme tout bon A-RPG qui se respecte, faudra m'expliquer pourquoi Bastion est un RPG...

Castle Crashers, c'est pareil, mais en plus fun et jouable à plusieurs.

Dragon Age: Origins xb360

Chipstouille

le 15/10/2010
Edité le 01/06/2013

Le commentaire de Petrus est plus que révélateur d'un jeu pourri de défauts (mais quel bordel ces combats).

Outre ceux énoncés, j'ajoute pour ma part la difficulté insurmontable en dehors du mode facile, apparemment liée au choix de classe. A vouloir prendre un voleur et le spécialiser en combat à distance, j'ai visiblement fait le plus mauvais choix possible, même en facile. En normal, j'en était arrivé à un point où même les combats contre les créatures de base (la première rencontre aux dorsales de givre) me flanquaient un Game Over 9 fois sur 10.

Sans oublier ces graphismes ignobles, la publicité honteuse ingame pour les DLC (tu veux faire la quête que je te propose? Paye d'abord...), quelques bugs (habitude tenace dans les RPG occidentaux...), la navigation dans le codex (impossible de voir quels sont les documents non lus) et j'en passe...

Reste une gestion des choix dans le scénario qui s'avère en effet exceptionnelle (bien que la structure reste classique chez Bioware: intro + x missions qui ne font pas avancer l'histoire + quête(s) de fin). Ainsi que des dialogues super bien foutus. Pas assez pour me donner envie de débourser dans les DLC ou d'attendre la suite...

Final Fantasy nes

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 01/06/2013

Là où Enix ne faute que sur son deuxième essai, Square nous délivre déjà le genre avec tous les défauts qui lui sont propres. Passé le choix des jobs (dont l'un d'entre eux s'avère au passage totalement inutile) le joueur se voit confronté au RPG le plus clichesque qui soit. Bien sûr, Final Fantasy apportera son système de gestion de groupe, ses combats à la troisième personne, sa gestion monétaire hyper tactique et ses dongeons plus variés dans l'ensemble au genre... Rien qui n'ait été mieux fait par la suite (contrairement à l'alchimie du premier Dragon Quest)

Il reste que malgré quelques portages dont il faut saluer l'effort de préservation, Final Fantasy ne vaut que pour son côté historique. Aussi intéressant que de visionner le King Kong d'origine après les remakes des années 70 et de peter Jackson... Ca pique les yeux.

Final Fantasy Anthology play

Chipstouille

le 01/07/2009
Edité le 01/06/2013

Compilation de deux des meilleurs RPG de la génération précédente, ce Final Fantasy Anthology aura surtout permis aux joueurs occidentaux de découvrir le 5e épisode de la saga.

Sortie bienfaitrice si l'on met de côté l'émulation du pauvre. Entre les ralentissements nombreux, les temps de chargement, les musiques atrophiées, la notice réduite à peau de chagrin, et les sauvegardes buggées une fois passé sur Playstation 2 on grince des dents. Et ce n'est pas les quelques scènes video balancées en pature aux fans qui inversent la tendance. On aprécie à peine l'OST best-of du dimanche. Les autres bonus sont anecdotiques.

Final Fantasy V a eu fort heureusement de meilleurs portages depuis. Préférez la version Game Boy Advance (parait-il) ou attendez la sortie d'un potentiel futur remake DS. Pour Final Fantasy VI, vu que la version GBA est désormais au même prix que la version d'origine sur Super NES... Faites en fonction des supports que vous possédez. Notez cependant que la version us du "FFIII" sur Super Nes a quelques inconvénients majeurs gênants si vous jouez sur console européene avec un adptateur pour les jeux imports. Si votre console est pucée, pas de soucis en revanche.

4/5 pour FFV et 5/5 pour FFVI, la note finale sanctionne surtout le portage fait avec les pieds.

Final Fantasy Type-0 HD xboxone

Chipstouille

le 11/05/2018

Mouais

On ne sait pas trop pourquoi le jeu a acquis une telle aura avant sa sortie en occident. J'ai l'impression que les japonais en font des caisses pour pas grand chose parfois.
Le jeu est bien trop ambitieux par rapport au budget dont il a bénéficié.
Je passe outre l'aspect technique dégueulasse lié au fait qu'on a affaire au portage d'un jeu PSP. Tous les décors sont totalement génériques, les ennemis également, les personnages jouables aussi.
FF Type-0 m'a beaucoup rappelé Dirge Of Cerberus dans son côté merchandising efficace mais réalisation hyper décevante.

Le jeu n'est pas nul, loin de là. Il y a notamment un côté wargame qui aurait gagné à être plus poussé. Malheureusement, tout se repose sur une gestion du temps complètement foireuse. Le pire de mon point de vue, ce sont toutes ces missions impossibles à compléter lors de notre première partie... J'ai toujours détesté l'option "New Game+", mais là c'est le summum. Au final on se retrouve à ne pas pouvoir terminer certaines quêtes annexes, sans jamais trop savoir si c'est une erreur de notre part, ou de celle des designers. C'est très frustrant.

Là où le jeu aurait pu être intéressant, c'est sur la mythologie autour des l'Cie et autres. Mais on s'éloigne beaucoup trop de FFXIII et tout est au final très confus.

Final Fantasy X-2 play2

Chipstouille

le 29/07/2009
Edité le 01/06/2013

La tentative de réaliser une vraie suite d'un épisode de Final Fantasy est honorable. Une fois le monde de Spira sauvé, celui-ci se métamorphose logiquement en un univers plus enjoué. Strass, couleurs, paillettes sont les lignes directrice d'une ambiance un peu déjantée. Le soft est calibré pour la jeunesse japonaise et s'avère plus difficile à appréhender pour des occidentaux peu habitués à toutes sortes d'excentricités dans les dialogues, les gestes et autres postures... Brother se voit ainsi être l' "humain" le plus loufoque de l'histoire de la série et pourra en faire criser certains.

Outre son univers à la prise de risque incontestable, c'est surtout sur le système de jeu que l'on s'attardera. Avec un système de combat en ATB et full-dynamic, Squenix donne enfin aux joueurs ce qu'ils espéraient depuis l'épisode 6. Le système de dresspheres très classique ne vous permettra pas les combinaisons de fou furieux des épisodes 5 et tactics, peu importe car l'ensemble assez bien construit, se savoure.
Le système de missions très courtes et non linéaires est lui aussi la meilleure alternative que l'on pouvait donner au parcours très dirigiste du premier FFX.

La grosse déception viendra certainement des nouveaux lieux à visiter. Rares, souvent très monotones, les meilleurs d'entre eux sont découverts dans la première heure de jeu... Le plaisir de l'exploration est donc aux abonnés absents. Rajoutez un bestiaire quasiment identique au premier FFX et l'enchaînement des deux aventures vous semblera indigeste.

Avec du recul et l'oubli de FFX, FFX-2 passe mieux. On lui reprochera surtout certains mini-jeux pas très judicieux (Blitzball passif et jeux de hazard nombreux), l'impossibilité d'accéder à certaines scènes du jeu une fois un chapitre achevé et la grande difficulté de pouvoir toutes les trouver (à moins de fouiller et de refouiller de fond en comble le monde de Spira...cf. passage sur la redondance de l'exploration). La musique, qui a le mérite d'être originale, n'est certes pas non plus mémorable. Quelques passages sont même douloureux (musique du Celsius aux 2e et 4e chapitres...).

Un jeu donc, bourré de bonnes idées mais pas forcément bien amenées. La comparaison avec son prédécesseur est certainement ce qui lui est le plus dommageable. On reste ainsi sur notre faim, et 6 ans plus tard on ne remarque aucun progrès de la part de Square-Enix dans cet exercice... Bien au contraire.
La tentative de réaliser une vraie suite d'un épisode de Final Fantasy est honorable. Une fois le monde de Spira sauvé, celui-ci se métamorphose logiquement en un univers plus enjoué. Strass, couleurs, paillettes sont les lignes directrice d'une ambiance un peu déjantée. Le soft est calibré pour la jeunesse japonaise et s'avère plus difficile à appréhender pour des occidentaux peu habitués à toutes sortes d'excentricités dans les dialogues, les gestes et autres postures... Brother se voit ainsi être l' "humain" le plus loufoque de l'histoire de la série et pourra en faire criser certains.

Outre son univers à la prise de risque incontestable, c'est surtout sur le système de jeu que l'on s'attardera. Avec un système de combat en ATB et full-dynamic, Squenix donne enfin aux joueurs ce qu'ils espéraient depuis l'épisode 6. Le système de dresspheres très classique ne vous permettra pas les combinaisons de fou furieux des épisodes 5 et tactics, peu importe car l'ensemble assez bien construit, se savoure.
Le système de missions très courtes et non linéaires est lui aussi la meilleure alternative que l'on pouvait donner au parcours très dirigiste du premier FFX.

La grosse déception viendra certainement des nouveaux lieux à visiter. Rares, souvent très monotones, les meilleurs d'entre eux sont découverts dans la première heure de jeu... Le plaisir de l'exploration est donc aux abonnés absents. Rajoutez un bestiaire quasiment identique au premier FFX et l'enchaînement des deux aventures vous semblera indigeste.

Avec du recul et l'oubli de FFX, FFX-2 passe mieux. On lui reprochera surtout certains mini-jeux pas très judicieux (Blitzball passif et jeux de hazard nombreux), l'impossibilité d'accéder à certaines scènes du jeu une fois un chapitre achevé et la grande difficulté de pouvoir toutes les trouver (à moins de fouiller et de refouiller de fond en comble le monde de Spira...cf. passage sur la redondance de l'exploration). La musique, qui a le mérite d'être originale, n'est certes pas non plus mémorable. Quelques passages sont même douloureux (musique du Celsius aux 2e et 4e chapitres...).

Un jeu donc, bourré de bonnes idées mais pas forcément bien amenées. La comparaison avec son prédécesseur est certainement ce qui lui est le plus dommageable. On reste ainsi sur notre faim, et 6 ans plus tard on ne remarque aucun progrès de la part de Square-Enix dans cet exercice... Bien au contraire.

Front Mission 2 play

Chipstouille

le 07/07/2009
Edité le 01/06/2013

Très soigné dans ses finitions et presque aussi accessible en terme de gameplay que le premier épisode au public occidental grâce à ses menus en anglais, Front Mission 2 commet cependant de lourdes fautes.

L'ajout des "Action Points" frustre le joueur malgré un apport stratégique indéniable. Le système de skills entièrement revu est assez obscur (chaque skill activée lors d'un tour permettant à une unité de porter un coup supplémentaire, et le principe est cumulable en fonction du nombre de skills). L'affichage des probabilités de coup est pour le moins complètement en dehors des clous, un coup à 100% pouvant rater alors qu'un coup à 0 a des chances de porter.

C'est surtout ses lenteurs qui font de cette suite pourtant fidèle à l'original un jeu que l'on évitera. En effet, chaque coup donne lieu à des temps de chargement conséquents pour dévoiler une scène d'action où le joueur ne tient que le rôle de spectateur. L'histoire étant en japonais, elle restera pour la plupart un mystère. La difficulté élevée et l'impossibilité de monter ses unités en dehors de la trame principale rendent le jeu encore plus hermétique.

On espère un jour un portage et une traduction tout en corrigeant les défauts principalement d'ordre technique. Le jeu en l'état est difficilement jouable. Les graphismes aujourd'hui datés et le 3e épisode bien plus réussi n'aidant pas à contourner tout ceci.

Le Seigneur des Anneaux: Les Deux Tours

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 01/06/2013

Ce beat them all laisse de côté le peu d'exploration qu'on aurait pu lui coller dans les pattes pour se concentrer sur quelques passages du film intenses en terme d'action. Les fans s'y retrouveront malgré une technique laissant par moment à désirer. Les libertés avec le support d'origine se tolèrent, les bonus sont presque inutiles et le jeu se plie en quelques heures à peine malgré un niveau de difficulté épicé. La magie du film, respectée par le jeu se transpose et fait beaucoup pour l'ambiance. Ne confondons pas tout cependant, on prend beaucoup plus de plaisir à se coltiner les 3x4h de bonus des éditions collector de chaque épisode.

On constatera tristement malgré son niveau moyen qu'il s'agit pourtant d'une des meilleurs adaptations de film en jeu vidéo.

Legacy of Kain: Blood Omen play

Chipstouille

le 09/09/2010
Edité le 01/06/2013

La deuxième partie des 90 a été marquée par une certaine mode du "vampire". En terme de Jeux Vidéo, Legacy of kain aura marqué, en particulier grâce à cette atmosphère si sinistre, encore rare à une époque où les jeux vidéo étaient essentiellement destinés aux enfants ou aux adolescents...
Passé cette originalité, ce petit jeu d'action aventure se dote de quelques particularités assez intéressantes, en particulier une panoplie de pouvoirs originale...

Malheureusement, le jeu est plombé par des temps de chargement (pour la version PS1 en ce qui me concerne) incessants, plus particulièrement pour les accès aux menus, réguliers et inévitables. Par ailleurs, la maniabilité du jeu est de l'ordre du catastrophique...Entre les collisions très mal gérées et la lenteur du personnage, il y a de quoi jurer par moments... Et encore, je ne vous parle pas de ces fameux moments ou, coincé entre deux hitbox (zones de collision avec les ennemis ou pièges), vous mourrez instantanément du à un rebond infini et l'impossibilité de se dégager de ce type d'impasses...

Passé ces fâcheux inconvénients, et si l'on sait s'accommoder du style graphique qui a particulièrement mal vieillit, on découvre cependant la mythologie de la saga Legacy of kain avec un certain engouement... La musique est excellente, et la progression révèle quelques surprises compte tenu du contexte initial.

Je vais peut-être enfin pouvoir pleinement profiter de Soul Reaver 2. Avoir terminé le premier du nom n'étant pas un prérequis suffisant pour comprendre l'histoire de Nosgoth, Moebius et sa relation avec Kain...

Mystaria: The Realms of Lore sat

Chipstouille

le 16/08/2010
Edité le 01/06/2013

Difficile de passer outre l'aspect technique du jeu : assez ignoble. Je ne pense pas moi-même que j'aurai pu terminer un tel jeu en 2010 si je ne m'y étais pas essayé en premier lieu lors de sa sortie. Le genre tactical ayant une grande tendance à me rebuter de par sa trop grande difficulté, j'avoue que cette aventure plutôt simple s'est offerte à moi sans encombre (si ce n'est les premières missions...)
Le système de technique de Mystaria est tellement simple que c'en est un vrai régal, le grand nombre de techniques permettant au jeu de garder une certaine variété.
Toutefois, l'attribution des points de skill permettant l'évolution des persos ne permet pas de réels choix tactiques, on réitère la dernière technique apprise sans trop se poser de question étant donné qu'il s'agit de la plus puissante et celle qui donne le plus de points...
Reste un jeu court, à l'histoire chiche, aux musiques très sympathiques, mais au casting très cliché (la transformation de Ashe en dragon, en 95, c'était encore la classe...) et enfin à l'anglais exécrable...

Bref, un jeu qui ne présente que peu d'intérêt aujourd'hui. Pour les amateurs du genre comme pour les autres... Avis à ceux qui auraient envie d'un T-RPG tout sauf prise de tête.

Pokémon Jaune

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 01/06/2013

Si j'ai plutôt apprécié l'univers de la série et son humour déjanté (et surtout l'espoir associé à sa sortie de revoir quelques animés japonais sur les chaînes françaises), le phénomène Pokemon en matière de jeu m'est complètement passé à côté.

Techniquement déjà complètement dépassé à la date de sa sortie japonaise, encore plus en France, le jeu nous délivre une succession de combats en un contre un dans lesquels vos choix stratégiques s'avèrent relativement pauvres. Pokemon est donc longtemps resté le RPG "pour les petits", la même année sortait Xenogears... Si en plus on considère que le principe est quasiment repompé trait pour trait sur Dragon quest V.

Saluons l'effort d'accessibilité du jeu (qui aura porté ses fruits), le design plutot réussi de ses monstres et la campagne marketing pour le moins réussie... Il est cependant intéressant de constater que la génération Pokemon ne s'est pas intéressée à la série des Monster Hunter, qui leur est pourtant adressée, en dehors de l'archipel.

L'avis porte sur la version jaune puisque c'est celle qui m'est tombée dans les mains à pas cher, histoire de voir, mais il vaut pour au minimum les 3 premiers épisodes.

Star Ocean: The Second Story play

Chipstouille

le 01/08/2003
Edité le 01/06/2013

On espérait beaucoup d'une traduction anglaise de Star Ocean 2 après le buzz immense qui avait porté le premier épisode au rang de jeu culte (sans que personne n'y ai vraiment joué). Et Star Ocean 2 démarre sous les meilleures auspices, dans un univers féérique ou la fantasy rencontre la SF, on s'attend à un cocktail détonant et une rencontre qui finisse en apothéose. Les musiques, pour ne rien gâcher, ainsi que la qualité sonore du produit de manière générale, à sa sortie, sont ce qu'on avait entendu de mieux sur console et rien de comparable n'était sorti depuis longtemps...
Enfin le système de combat, jubilatoire à l'époque, avec un vrai sentiment de puissance et une dynamique à faire pâlir l'ATB de chez la concurrence.

Pourtant, Star Ocean 2 laisse un goût d'inachevé. La faute à des vidéos qui pixelisent, à des artworks pas toujours réussis, à des personnages peu crédibles (c'est quoi son trip à Ashton avec les tonneaux sérieux?), à un sens du dosage absent (difficulté d'une autre génération, alternance exploration/histoire, etc.), à des décors alternant le presque réussit (au début) avec le vide insignifiant, à tout un tas de détails qui nous font penser que les idées étaient bonnes mais que leur concrétisation n'est pas des plus réussies...

Et quand on s'aperçoit trop tard et à son plus grand désarroi qu'on vient de laisser tomber un perso ultra-puissant pour se farcir le personnage "all-around" le plus moisi de l'histoire du jeu vidéo (j'ai plus son nom hein, une femme inventeur qui crie tout le temps...), c'est triste...

Mention spéciale au scénario qui laisse trop rapidement de côté l'aspect "préservation de l'univers sous-développé" (bien mieux exploité dans le troisième épisode) pour virer à la grosse blague foireuse sur le second CD à peine du niveau des Power Rangers.

Dans le genre grosse déception qui claque...

The Elder Scrolls IV: Shivering Isles

Chipstouille

le 20/01/2012
Edité le 01/06/2013

Oblivion avait-il réellement besoin d'extensions?
Non

Shivering Isles offre une alternative colorée et certes sympathique. Ceci étant, difficile d'accrocher à l'univers complétement barré. L'original étant blindé de bugs, on se demande toujours si le comportement des NPC est souhaité par les développeurs ou non.

En résumé, pas indispensable.

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