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298 commentaires
Soul Hackers 2 play4
Bao

le 17/12/2022
5_5
Soul Hackers 2, c'est le genre de jeu qui appartient à la famille des "dommages que ce soit sorti après", car l'inévitable comparaison avec Persona 5 / SMT 5 du même studio ne fait qu'accentuer le manque global de punch du titre.

Le titre souffre d'un manque d'ambition, peut être aussi d'un brin de folie et très probablement de moyens, ce qui donne un univers sous exploité, les pas très intéressantes quêtes annexes en tête, malgré une direction artistique agréable à l'œil et des thématiques plus que d'actualité. C'est pas plus intéressant côté exploration, avec des donjons pas très inspirés autant sur le plan du visuel que du level design, la palme de la flemme revenant à la Soul Matrix, une zone qui évolue parallèlement à l'avancée du scénario, et qui dégaine la carte "je fous du téléporteur à outrance" pour habiller ses looooongs couloirs. Le patch 1.02 a été salvateur, offrant entre autre la possibilité de se déplacer plus vite pendant l'exploration. Heureusement il reste le scénario et surtout ses personnages, l'équipe des protagonistes est attachante et dispose d'une bonne alchimie, et on a vraiment envie de connaitre le fin mot de l'histoire.

Le système de combat fait du SMT pur jus, avec toujours ce jeu de buffs/debuffs et d'exploitation des faiblesses, et cette fois l'utilisation des statuts anormaux pèse bien plus dans la balance. SH2 apporte aussi sa petite touche personnelle avec le Sabbath, une bonne grosse attaque de fin de tour dont la puissance et les effets seront liés à plusieurs paramètres qu'il faudra apprendre à maitriser au fil de l'aventure. Globalement c'est un système efficace, mais austère. Aussi austère que le recrutement et la fusion des démons, ou ça fait le minimum syndical, et ça pour le coup c'est vraiment dommage, encore plus quand on se souvient de l'aspect un peu délirant que ça avait dans Soul Hackers premier du nom. Au passage, ce titre n'est pas nécessaire pour faire Soul Hackers 2, ils ne partagent que quelques références.

Je sais pas si je peux vraiment qualifier le jeu de déception car au final j'ai enchainé les heures sans trop broncher, mais j'en ressors quand même avec cette impression d'un potentiel gâché, encore plus en voyant ce que Atlus est capable de pondre aujourd'hui.
Trials of Mana play4
Bao

le 26/10/2022
7
C'était sympa, remake 1:1 tier avec de bon ajustements de gameplay - refonte du système de level up, talents à équiper, combats plus dynamiques - et des rajouts de trucs - genre p'tit Cactus - pour que ce soit plus agréable à jouer, l'OST retravaillée fait le boulot, par contre le jeu traine les mêmes tares que sur SNES (genre déséquilibre global des classes, IA aux fraises, les aller-retours dans la première partie), la narration est d'époque, c'est à dire assez pauvre et n'est pas aidée par la 3D car la mise en scène c'est 0, mais ça fait pas de chichis et ça va droit au but... quand on est pas coupé par des temps de chargement car PUTAIN, le jeu les cumule.
Xenoblade Chronicles 3 nxn
Bao

le 11/08/2022
6_5
Le précime de l'histoire est plutôt bon, son déroulé aussi, même si on échappe pas aux tropes de la japanime c'est fait avec beaucoup plus de subtilité que précédemment, et le casting est vraiment bon. Il y a une vraie dynamique de groupe, une vraie synergie notamment via toutes ces petites discussions/interactions aux campements, c'est une sorte de "Heart to Heart" permanent (pour reprendre un terme de la série) qui se fond très bien dans une intrigue avec de sacrés temps forts, même si rythmée bizarrement. Je dirais même que c'est ma Xeno-équipe préférée. Les seconds couteaux sont bien écrits également, les quêtes ont une vrai valeur ajoutée pour la construction du monde. Et XC3 a les meilleurs nopons de toute la série. Le point faible de tout ça, c'est les antagonistes. C'est juste... une espèce de clownerie permanente, fatigante, mais genre vraiment, du premier gros morceau jusqu'au boss final. Tout ce qui touche aux antagonistes, le cringe-o-meter monte direct à 100% (exception d'un certain duo). Les antagonistes, et cette putain de fin.

Un boss final façon SMT mais en version eco+, trop long, qui enchaine sur une fin certes bien mise en scène mais sans avec AUCUNE explication sur une chiée de trucs pourtant vitaux niveau compréhension scénario/lore, 0 repères temporels, qui est Riku, POURQUOI les deux mondes fusionnent, etc, c'est juste tg c'est magique et tout est mis sous le tapis (et en plus ça invalide XC1 et 2 dans la foulée)


Le monde de XC3 est aussi un peu raplapla comparé aux précédents. Il est plus grand, plus cohérent, agréable à parcourir mais... il n'y a aucune folie dans le visuel, le level design est morne, ce qui est quand même paradoxal vu la nature de ce monde. Même les lieux secrets, qui d'habitude sont une jolie récompense pour l'oeil, sont juste des zones comme les autres. Le seul lieu qui "fait vraiment" Xenoblade, c'est la zone majeure du chapitre 5. Et c'est pareil avec la musique, généralement l'exploration dans un XC c'est un festival sonore, ici elle est discrète. Trop discrète. Heureusement l'équipe en charge a assuré sur les musiques de combats et celles des évènements majeurs.

Parlant des combats j'ai pas été emballé plus que ça. J'étais saucé par le fait d'avoir 7 personnages, mais au final la formule m'a plus donné l'impression d'un truc assez brouillon et bourrin, pas aidé par une interface infame (la façon dont on change de personnage...) en plus de manquer d'options pour manipuler une IA qui a tendance à rester sagement dans les AoE. Surtout les soigneurs, seuls à pouvoir remettre debout les personnages K.O. Le jeu fourmille pourtant d'options pour personnaliser son équipe - que ce soit les jobs, les accessoires, les capacités héritées d'un job à un autre - mais j'ai pas réussi à m'investir plus que ça. Même le système des Ouroboros, j'ai trouvé ça ok sans plus. Dans la forme, je trouve XC2 plus réussi, plus subtil. Et c'est encore moins facile de s'investir quand des éléments basiques sont absents, comme une encyclopédie par exemple pour retracer les éléments nécessaires à la fabrication des gemmes, ou remplir les cartes de collecte, pour parler d'un aspect hors-combat. Ou quand le développeur lui même met un but contre son camp avec la façon dont fonctionne le level scaling du jeu, qui peut facilement gripper la machine d'apprentissage du job (car il faut d'abord apprendre le job, puis ses compétences ensuite) si on a le malheur de gambader, faire des quêtes, fumer du boss... bref, jouer à Xenoblade quoi. Il y un manque de recul sur la proposition de gameplay qui est assez déconcertant.

Ca aura été une super aventure, mais avec une conclusion insatisfaisante au possible, surtout que c'est censé être le jeu clôturant une trilogie. Ca fait des années que j'ai pas eu droit à une fin de jeu qui m'a autant deg, ça m'a coupé net dans mon envie de faire un 100%.
The Caligula Effect 2 play4
Bao

le 22/05/2022
6
Caligula Effect 2 "prend les mêmes et essaye de recommencer en mieux", pour dire ça simplement : on retrouve un scénario et une toile de fond similaires à ses prédécesseurs, un peu plus de finesse dans le traitement de ses personnages et un propos plus creusé qui mêle les conséquences de l'après Caligula premier du nom (le jeu se passe après) à une nouvelle intrigue. Et il y a bien que ça qui fait tenir le jeu, car même si pas mal d'éléments superflus ou casses burnes sont passés à la poubelle, l'expérience de gameplay est toujours aussi monotone : l'univers est plat-plat et pas inspiré, le système de Causality Link est de retour et n'est pas plus intéressant qu'avant (mais plus facile à compléter, au moins), tout comme les quêtes, et il manque quelque chose au système de combat pour être vraiment prenant et faire pardonner ses longueurs. Et la technique est à la rue, mon dieu. Le troisième sera peut être le bon, si troisième il y a un jour ?
World of Final Fantasy Maxima play4
Bao

le 08/05/2022
6_5
Le jeu est tout mignon, une espèce de cross-over des univers Final Fantasy avec des personnages chibis et des références directes ou indirectes dans tous les sens, et un humour omniprésent jusqu'à dans les fiches du codex. Les deux personnages principaux, Reynn et Lann, s'y intègrent très bien et sont un des vecteur comique du jeu, le duo étant bien balancé entre la débilité du frangin et le sérieux de sa sœur. Avec tout ça on pourrait penser que le scénario allait être aux fraises mais pas vraiment, son déroulé est efficace, le jeu est bien rythmé - aidé malgré lui par des donjons peu inspirés mais rapides à traverser, la façon dont il dissémine des indices et balance ses twists fait le job. Mention à la traduction française qui a fait un bon boulot d'adaptation, et blâme à Hamauzu qui rajoute un nom à sa longue liste de ratés car l'OST du jeu, grandement composée de remix, est globalement bof.

C'est plus au niveau du gameplay que ça pêche. L'ergonomie du titre est pas folle, c'est une purge de naviguer dans les menus, le jeu est globalement lent mais heureusement on peut accélérer les combats avec R. Tout le système de combat repose sur les Myrages, des créatures de l'univers FF ici aussi "mignonnisés" qu'on capture en respectant certaines conditions (restaurer des HP, infliger des dégâts élémentaires, etc), et un système plutôt original d'empilement des unités pour constituer son groupe. Malheureusement il faut souvent passer par la case grind pour débloquer de nouvelles capacités - et parfois BIEN, le jeu est flou sur les effets engendrés par la création de telle ou telle équipe, et pour une raison assez bizarre on peut créer deux groupes par personnage, un pour la forme chibi et un pour la forme normale, mais impossible d'alterner dans les combats. La seule utilisé de ce changement de taille c'est surtout... pour dénicher des coffres, car utiliser ces formes en combat c'est se priver des plus puissants Myrages. Et si on rajoute à ça la facilité globale du titre et les options bien puissantes dont on dispose (les Myrages XL ou les Champions, par exemple), ça encourage pas vraiment à profiter du système.

Bref World of FF est un "bon" brouillon, plaisant à jouer et parcourir (plus que FFXIII en tout cas), et une bonne base pour une potentielle suite, d'ailleurs suggérée par la fin.
TUNIC pc
Bao

le 08/05/2022
8
Pas mieux que mes camarades ci-dessous, TUNIC est une excellente surprise qui sait ce qu'il fait et qui le fait bien, exception des combats qui peuvent être une purge.
Astria Ascending play4
Bao

le 20/03/2022
6
J'ai beaucoup aimé la direction artistique dans sa quasi-globalité, notamment certains donjons assez inspirés, par contre les Astraes c'est un "hit or miss", il y en a quand même des bien dégueulasses. Bien aimé le chara-design également, et la bande son de Sakimoto qui est efficace. J'aurais aimé que l'histoire et l'univers suivent cette direction car c'est plat et pas très bien narré. Astria Ascending c'est aussi un peu le syndrome de la maison sans les fondations, les murs et la déco sont jolis, mais le jeu ne prend pas la peine de poser des bases solides : des principes censés être primordiaux (genre l'Harmonie, ou l'importance des Harmelons) restent flous jusqu'à la fin, et d'autres comme le système de génération de Demi-Dieux n'a finalement aucun poids niveau lore ou gameplay. Partant de ça, c'est difficile de s'intéresser à cet univers. J'ai pas non plus pu compter sur le casting pour porter tout ça, trop lisse d'un côté comme de l'autre, il y a bien Dagmar qui sort du lot mais ses grosses épaules et son doubleur ne suffisent pas.

Le système de combat est plutôt bien rôdé, un tour à tour classique sur lequel on a greffé un système similaire à Octopath Traveler avec les points d'actions qu'on peut cumuler, mais il faut faire avec des pics de difficulté et surtout un début bien laborieux, les ennemis vont souvent prendre le groupe de vitesse, et additionné à des animations certes jolies mais lentes, ça peut donner des affrontements ou on se retrouve à attendre 10 à 25 secondes avant de pouvoir commencer son tour - j'exagère même pas. Ca se dilue au fil de l'aventure sans toutefois disparaitre, les combats restent globalement longs et lents. J'ai vite pris l'habitude, à chaque nouveau chapitre, de grind en faisant autre chose à côté (grâce à une compétence qui permet de déclencher automatiquement un combat avec une touche du pad), puis d'ensuite visiter le donjon d'une traite en évitant les ennemis, pour ne pas me taper ces longueurs. Pas un mauvais choix au final car les visites de donjons sont plutôt gratifiantes, il y a du coffre à gratter et le mix puzzles/plateformes marche bien. J'ai pas non plus été été conquis plus que ça par le système de jobs, il fait ce pourquoi il est là, mais vu les "restrictions" (les CP + les orbes à obtenir pour les stats + le fait qu'on a plusieurs arbres pour un perso) j'ai pris aucun risque et j'ai min-max en me basant sur le job initial de chacun. Ce qui semble avoir fonctionné, j'ai tourné avec le même trio toute l'aventure, le quatrième compagnon ne changeant qu'en fonction des besoins du moment.

Astria c'est aussi un jeu qui pêche d'un point de vue ergonomie, il annonce vite la couleur avec le curseur qui ne ne met pas automatiquement sur "charger une partie" dès qu'on lance le jeu, il cumule les petits accrocs sur des éléments essentiels (comme ne pas pouvoir équiper directement un équipement acheté) tout en proposant, paradoxalement, pas mal d'options d'accessibilité ou de personnalisation de l'expérience. Ca fait d'ailleurs un bon moment que ne n'avait pas autant détesté une carte de donjon dans un jeu, bien peu lisible. Il y a toujours quelques bugs sonores et visuels, mais heureusement plus rien qui bloque la progression ou l'accomplissement de quêtes (j'avais acheté le jeu à sa sortie, mais illico mis de côté car j'avais eu un bug bloquant dès la seconde quête annexe, heureusement les dev ont réparé la plupart des problèmes depuis).

On sent bien qu'il y a un gros manque de polish et de profondeur et c'est bien dommage, il y a du potentiel et du contenu (jeu de cartes, arène, chasses, quêtes), mais Astria Ascending rate le coche sur de trop nombreux points, en faisant une expérience sympa mais sans plus.
Légendes Pokémon: Arceus nxn
Bao

le 13/02/2022
5
LPA est une tentative intéressante de donner un coup de neuf à une licence qui n'avance que par à-coups depuis son commencement, mais il ne faut pas trop forcer pour craquer le vernis et en voir les limites.

La nouvelle approche de la formule combat / exploration, sur laquelle on a collé du craft et du semi-monde ouvert marche plutôt bien et est addictive, tout s'enchaine bien du début à la fin, mais passé les premières heures on voit que le jeu aime bien se mettre des bâtons dans les roues : entre les idées qui se contredisent (les failles), qui manquent de polish (les boss, les nouvelles mécaniques en combat), qui ne fonctionnent tout simplement pas (toute la partie aquatique), l'épopée cumule les petits agacements tout le long. Et je ne parle pas de celles qui sont une régression ; voir l'outil communautaire réduit à peau de zob fait mal, et c'est l'incompréhension de voir un système de boites autant à chier, encore plus dans un jeu qui se focalise autant sur la capture et la gestion des pokémons (il manque aussi un équivalent à la pension, tiens). L'ergonomie en générale est pas ouf, d'ailleurs.

Outre le fait LP: Arceus est dégueulasse techniquement, et bordel que la liste des tares est longue, il manque surtout de vie : sorte de Terres Sauvages v2.0, Hisui est pas très joli ni très impressionnant à visiter, le sound design laisse à désirer, les bestioles errent au pif sur la carte, n'attendant que de se faire capturer ou combattre. Je trouve d'ailleurs que c'est est le plus gros échec du jeu : ce premier Pokédex de l'histoire va se construire à grands coups de capturer X fois, utiliser X fois une capacité, etc, on étudie la nature en lui tapant sur la gueule et en faisant grimper des jauges. Le niveau 0 du gamedesign quoi, "heureusement" la plupart des objectifs se font naturellement durant l'aventure, mais avoir un bilan comptable à remplir comme objectif principal rend difficile l'exercice d'immersion. C'est dommage que Game Freak n'ai pas cherché à mieux imbriquer cet aspect prétendument zoologique à la progression, aux quêtes annexes par exemple, qui elles aussi ne volent pas bien haut. Du coup on en vient vite à se contrefoutre de l'évolution du village, censé refléter la naissance des liens entre pokémons et humains, car tout n'est qu'objectifs chiffrés. Et on s'en coutrefout aussi car tous les NPC se ressemblent, sont cons comme des balais et n'ont aucunes animations. Une connerie qu'on retrouve dans l'histoire, très bavarde pour ne rien dire, et qui montre encore une fois que le studio n'a toujours pas saisi la nuance entre enfantin et infantile.

Ah oui et toutes les formes spécifiques à Hisui sont moches.

LP: Arceus fait un peine à voir, il ressemble plus à une espèce de prototype qui fonctionne de façon hasardeuse (et jamais vraiment en bien), mais j'ai vite fait grimper le compteur d'heures et il a fallut les dernières heures du post-game pour que je sois vraiment lassé. Donc c'était pas si mal, j'imagine ? Et peut être qu'il va être la première pierre vers une évolution de la série, en tout il en pose de bonnes bases. Je l'espère en tout cas, et l'espoir il faut au moins ça tant que Game Freak restera aux manettes et que le mastodonte commercial Pokémon dictera tout, sans opposition aucune.
Shin Megami Tensei V nxn
Bao

le 28/11/2021
6_5
Tout ce qui touche au combat est hyper solide : le press turn, les techniques Magatsuhi, les sorts de soutien/de statuts, les nouveaux objets, les animations des capacités / démons, les discussions de recrutement ou celles entre les créatures, c'est vraiment bon même si les combats de boss ont tendance à s'éterniser. Même chose pour la personnalisation, via les essences, ou la fusion, notamment la recherche inversée, il aurait fallut les options de recherche de SMT IV en plus et ça aurait été le système parfait. A saluer aussi les efforts sur les interfaces, c'est vraiment propre et stylé, et les options par-ci par-là pour faciliter la vie du joueur (comme la possibilité de revenir d'une touche au dernier point de sauvegarde).

La bande-son c'était sympa sur le moment, mais pas non plus transcendant, je me vois pas l'écouter en dehors du jeu. Ça manque encore d’identité (surtout quand t'as l'impression d'écouter du Tekken ou du Yakuza) et j'imagine que ça doit être une tâche bien compliquée de passer derrière dieu Meguro. Dans la même veine, je suis pas super fan de l'orientation que prend le compendium depuis SMT IV, voir du chara design en général, ici aussi je trouve que ça perd en identité, en aura, en mystère, à la place on gagne des perso de sentai (mon dieu le boss de la vraie fin...) ou des design qu'on pourrait caser dans un énième isekai pour glaireux.

L'exploration j'étais enthousiaste au début, les environnements ouverts et tout, mais... ça tourne assez vite en rond dans l'offre. Toujours l'impression de visiter les mêmes zones, avec un filtre couleur instagram différent par nouveau territoire à visiter, et de se faire agresser en boucle à cause d'un positionnement au pif des ennemis. Il y a que deux donjons dans le jeu et ils sont NULS, et je trouve également assez triste, à la vue de ce qu'avance le scénario, de voir que les démons se soient si peu "appropriés" Tokyo. A part une zone, ils sont juste là pour se faire péter la gueule, ou pour les plus chanceux filer quelques quêtes.C'est dommage car la DA est pas mal du tout, ça donne vraiment une impression de quelque chose de sous-exploité, sans ambiance.

Enfin vient l'histoire, et comme beaucoup (la majorité ?) j'ai trouvé ça à chier. Pourtant quand t'as la première grosse révélation -
à savoir que Lucifer a fumé Dieu et que le trône est vacant
- t'es quand même bien saucé, surtout quand tu connais un peu la série. Et ... il se passe rien. Aucun build-up, une progression brouillonne, à coups de boutoir, aucune emphase sur les motivations des différents acteurs et camps, des séquences qui servent à rien et qui pourtant occupent des arcs narratifs entiers - sérieusement à quoi sert tout l'acte 2 bordel de merde ? Et tout ça avec 0 mise en scène et des personnages de fonction qu'on a même pas cherché à habiller : pas de background, de développement, ils sont juste là pour faire avancer l'histoire, et parfois de façon assez discutable. J'ai hurlé de rire en voyant la scène de la "révélation" du blondinet dans l'acte 4, c'était tellement aléatoire... Même les histoires annexes, ça donne l’impression d'avoir été intégré au forceps. SMT IV a beau être décrié sur son volet scénaristique, au moins il a fait un sacré effort sur ces aspects. La dernière ligne droite du jeu est l'ultime preuve que l'équipe de dev semble en avoir rien eu à foutre, "fallait mettre des alignements parce que c'est SMT" et puis voilà. Ça a juste... pas d'âme, quoi. 5 ans de développement pour ça.

C'était pas non plus une mauvaise expérience, heureusement que le gameplay porte tout car ça aurait été autrement plus douloureux à finir.
Ys IX: Monstrum Nox play4
Bao

le 05/09/2021
6
Clairement le moins bon des Ys moderne pour moi.

Par sa proportion à reprendre et amplifier des tares déjà présentes dans Ys VIII par commencer, comme ces interminables épreuves de vagues de monstres, et un récit qui parle beaucoup pour ne rien dire. Il faut attendre le dernier tiers pour enfin avoir un semblant d'enjeu sur la table, et un enjeu vite expédié, sans réel poids, en attendant on suit les étapes de façon mécanique dans un jeu à la progression qui l'est tout autant. Ys IX reprend aussi le principe d'une dualité narrative avec deux Adol dans deux histoires qui se regroupent (comme avec Dana), et la petite base à remplir de NPC au fil de l'aventure. Sauf que contrairement à Ys VIII on a pas ce cadre intimiste qui permettait de découvrir et se lier aux personnages, dans Ys IX ils sont avant tout là par souci fonctionnel, donc on a un peu rien à foutre. Reste le petit côté madeleine de Proust qui consiste à faire quelques rappels, références aux aventures précédentes d'Adol, parfois avec humour, et qui permettent de consolider un peu plus l'univers de Ys.

Toute la partie aventure est à l'image de Balduq, terne. On passe beaucoup de temps dans cette ville, pas vraiment grande au final, pas vraiment jolie, pas assez "unique", et pas vraiment passionnante à explorer. C'est pas non plus glorieux en dehors vu qu'on enchaine souterrains sur caves sur ruines, les quelques moments à l'extérieur sont également très convenus. Les pouvoirs des Monstrums aident à expédier la chose, ça reste amusant de grimper des murs (uniquement ceux à 90° par contre) à toute vitesse, même si on sent que leurs capacités ne sont jamais vraiment exploitées à fond. Monstrums d'ailleurs désignés ennemi n°1 tout le long, mais ça n'empêche pas de faire le zouave devant le moindre soldat qui passe. Oh, well.

L'OST fait le boulot, ça reste diversifié et ça pulse tout le long, mais y'a pas vraiment de morceau notable, emblématique comme on a pu en avoir précédemment. Reste le plaisir de défourailler à toute vitesse et dans tous le sens avec une sympathique petite bande, qui reste néanmoins moins bien que celle de Ys VIII, un plaisir cependant gâché par des performances qui font le yoyo et une caméra qui peut bien agacer. Va falloir monter en gamme les gars car c'est difficile de vouloir vendre une épopée épique et des scènes chocs avec des personnages qui ont besoin, tel un tractopelle, de faire une manœuvre avant de commencer à courir dans la bonne direction. Donc ouais, peut faire mieux.
Bloodstained: Ritual of the Night pc
Bao

le 04/07/2021
6_5
C'est comme Symphony of the Night mais en moins bien, en tout aussi confus au niveau de la progression mais heureusement que les NPC sont là, en plus dégueu (cette DA...), avec du farm pour gonfler artificiellement la durée de vie et une complétion bloquée par les DLC. Et comme le dit Luckra, c'est comme SoTN mais 20 ans après. Sauf qu'entretemps, le genre a évolué et de nouveaux rois sont apparus, et c'est pas avec Bloodstained que IGA va récupérer sa couronne, mais ça reste un jeu sympathique.
Persona 5 Strikers play4
Bao

le 26/06/2021
4
C'était pas terrible comme spin-off, et clairement pas à la hauteur de Persona 5 voir de la série en général. L'histoire est un ersatz fainéant, superficiel de P5, le rythme est d'ailleurs aussi niqué que dans P5 (pour un jeu 3 fois moins long), antagonistes comme second couteaux sont oubliables, ça ne décolle jamais vraiment, et ça rate toute ses tentatives de vouloir offrir de l'intense ou de poser une réflexion. Reste le plaisir du roadtrip à travers le Japon et le fait de retrouver la petite bande, accompagnée des deux nouveaux personnages que sont Zenkichi et Sophia, qui sont sympathiques mais clairement pas du niveau Kasumi / Maruki.

La rencontre du musou du gameplay persona ne fonctionne pas vraiment. C'est bordélique - notamment à cause de la caméra, mal équilibré, pas spécialement stratégique, les boss se résument à spam la faiblesse sinon ça passe pas. Y'a pas vraiment ce plaisir défouloir qu'on retrouve dans les musou. C'est pas non plus très inspiré en terme de direction artistique (genre les persona des deux nouveaux...) et musicale, de level design, c'est assez lambda, y'a pas cette "élégance", ce match donjons / musiques, cette recherche du spectacle qu'on pouvait avoir dans P5. Les remix sont d'ailleurs bien dégueu, et je retiens que "Counterstrike" dans les compositions majeures.

Donc ouais ça fait mal à dire, mais c'est vraiment dispensable comme titre, même si on aime P5.
Ghost of a Tale pc
Bao

le 24/05/2021
7
Le début a été laborieux, entre l'apprentissage des mécaniques d'un jeu ou l'on ne combat pas, il faut plutôt ruser et se cacher à la place pour progresser, et les quelques caprices techniques / de caméra. Un manque de clarté persistant sur les objectifs à accomplir, également.

Malgré ça, je me suis vite attaché au titre, notamment grâce au soin apporté à un univers tout aussi unique que ses habitants ; c'est le genre de jeu ou on sent vraiment l'amour donné par le créateur à son œuvre, et c'est plaisant de découvrir us, coutumes et légendes de cet étrange univers. Les artworks sont très jolis, et combinés à une écriture vraiment plaisante, donnent des discussions vraiment vivantes tout le long de l'aventure. Gros travail d'ambiance également grâce à de jolis décors et un sound design au poil, aussi d'animation notamment le mignon petit Tilo qui nous sert de protagoniste (pas étonnant vu le passif du développeur). La surface de jeu est pas très grande mais bien foutue en terme de level design, malheureusement elle est invalidée passé un cap grâce à l'obtention d'accessoires permettant de se balader sans se soucier de gardes qui, de toute façon, gardent toujours le même chemin de patrouille. Ce qui est pas plus mal dirais-je, vu la multiplication des aller-retours provoqués par les quêtes...?

Pas une aventure parfaite, mais prenante, qui force le respect car fruit du travail d'une seule personne. J'espère vraiment qu'il y aura une suite un jour, on peut ne pas faire plus ouvert que la fin, qui fait agace et fait espérer en même temps...
Moon: Remix RPG Adventure nxn
Bao

le 02/05/2021
7_5
Une expérience plutôt unique dans son propos et sa construction, ça a été la chose qui m'a accroché du début jusqu'à la fin, découvrir un univers tout aussi joli et barré que ses habitants (sans parle de la bande-son, géniale). Le jeu bénéficie d'un vrai souci du détail, le genre qui nous fait dire que les créateurs ont aimé donné vie à ce monde, et ça se sent. Et il fallait au moins ça pour contrebalancer un gameplay parfois bien contraignant : Moon est original certes, mais bien rosse au début dans son apprentissage des mécaniques, bancal dans ses mini-jeux, et bien agaçant sur la fin avec des énigmes niveau LucasArts qui obligent à sortir la FAQ. J'ai fais les gros yeux en voyant le nombre de trucs que j'avais raté. C'est dommage, il manquait quelques petits trucs par-ci par-là pour rendre le tout plus "smooth". Je regrette pas d'avoir fait le jeu, cependant.
Hades pc
Bao

le 01/05/2021
9_5
Je vois pas quoi rajouter de plus par rapport à tout ce qui a été dit : Hades est un roguelike incroyablement bien ciselé, au rythme et à la boucle de gameplay efficace, addictive, qui profite d'une direction artistique dingue et d'une énorme attention sur les personnages, leurs relations, le récit, généralement parent pauvre de ce genre de jeu (ce doublage divin, au passage). Et on sent que ça a été un point de focus du développeur, car aucun dialogue ou aucune situation ne se répète. Même les petits intermèdes, au moment de commencer et de finir une tentative de fuite, ne se répètent pas - ou peu. Seul bémol, un aléatoire parfois bien prononcé dans le déblocage des dialogues, chose qui a certes peu d'influence sur le gameplay... mais on a tellement envie d'en apprendre toujours plus sur cet monde et ses habitants !
Cat Quest II: The Lupus Empire nxn
Bao

le 04/01/2021
7
C'est comme le premier en pas vraiment plus réussi en fait, c'est la même chose à 99%. Hack'n'slash mignon et facile à prendre en main, ça se joue bien en cessions courtes ou longues, tout plein de jeux de mots félins et désormais canins pour une histoire pas spécialement mémorable mais pas envahissante. On a un monde bien plus grand à explorer ce qui accentue des défauts déjà présent dans le un, notamment une navigation pénible sur la longueur. Le jeu est plus nerveux que son ainé, ce qui entraine une action parfois peu claire qui s'additionne à des hitbox parfois aux fraises, ça encourage à jouer la sureté en attaquant à distance pendant que l'IA gère un second personnage (on peut switch à volonter), qui est la vraie nouveauté du titre.

En espérant que le III, annoncé à la fin, soit l'occasion d'un peu de renouvellement car la formule est quand même bonne.
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel IV play4
Bao

le 18/12/2020
5
C'était décevant. Vraiment décevant, c'est le premier Kiseki avec lequel j'ai fait plusieurs pauses (dont une d'une semaine entière), alors que jusqu'à présent j'ai saigné chaque épisode.

C'était long, terriblement long surtout pour brasser autant d'air ; j'ai souvent reproché à la série d'utiliser les mêmes ficelles de narration, sauf qu'ici ce ne sont plus des ficelles mais des grosses cordes de navire et chaque nouvelle scène nous montre qu'elles sont sacrément usées. Les actes 1 et 2 sont inintéressants au possible, entre chasse aux Pokémons pour réunir un casting décidément bien trop gros et moments "big damn heroes" pour insérer un maximum de seconds couteaux, tout est prétexte à rallonger le jeu, et à donner un rythme encore plus cassé à l'aventure. Les actes 3 et 4 s'en sortent un peu mieux, même s'il y a toujours plus de donjons peu intéressants dans l'équation. Le plus triste c'est surtout que je n'ai jamais vraiment eu l'impression d'être en plein dans l'ambiance d'apocalypse vendue par le titre, ultime conséquence de ce qui s'est passé dans Zemuria toutes ces années, tellement le jeu se disperse, tellement la cohérence du titre est mise à mal au profit du fanservice, et tellement Falcom s'évertue à recycler ; on cherche quand même à nous vendre une guerre mondiale qu'on ne veut pas nous montrer (car les territoires de l'est n'ont pas été développés pour le jeu, on reste dans le déjà vu de l'ouest), une guerre qui avance en fonction des besoins scénaristiques de Rean et sa bande plutôt que l'inverse. Le coup de grâce est venu avec la révélation autour de l'antagoniste, j'ai trouvé le twist incroyablement nul, le sous entendu l'accompagnant a achevé le peu de suspens du titre. Genre dès la moitié du jeu, le reste était déjà tout tracé.

Restait bien Ouroboros, qui se réveille dans la dernière ligne droite et qui arrive avec toujours plus de questions mystères sur la nature du continent de Zemuria. Ca m'a réveillé. Les bondings events restent également passables, et restent le seul moment ou chaque personnage peut enfin être lui même et ne plus hurler le même discours à base de Class VII, d'amour et d'amitié. Cold Steel IV a également été la preuve finale, si il en fallait encore, que le studio a créé un monstre qu'il n'a jamais maitrisé avec l'aspect harem du titre : alors que personnages masculins de l'équipe et npc sont autorisés à avoir des relations voir à envisager l'avenir en belle compagnie, les filles de l'équipe restent dans les rayons du supermarché à waifus et il y a juste à se servir. On a même un compteur avec des cœurs. Et la manière dont le titre va "sceller" le destin amoureux de Rean se passe de commentaires, c'est à la fois triste et hilarant. CS IV c'était aussi une sorte de "call back" à tous les opus précédent, que ce soit les personnages (Estelle ), les évènements passés, les références à ceci-cela, et ça c'est difficile de pas y être réceptif. Je me suis tapé tous les jeux, les dramas CD et les mangas, donc ce côté rétrospectif était très, très plaisant même si parfois bien envahissant. Dans le même ordre d'idée, les futures aventures de certains personnages m'intéressent également, à la vue de ce qui s'est passé dans CS IV.

Le gameplay bah c'est le 3 mais avec toujours plus de plus, des quartz toujours plus puissants et des gros chiffres. Voilà. Même chose niveau technique / graphismes. Et fuck le jeu de Pom!. La bande-son était sympa sans plus, c'est presque insultant de dire ça quand on voit ce que la série a envoyé durant toutes ces années. Il y a des musiques d'ambiances / de villes très jolies (comme celle-ci, garantie sans spoil), mais niveau musiques de combats ou accompagnement de l'action c'était... meh.

Je vais pas non plus dire que mon intérêt pour la série vient de mourir, mais en tout cas il vient d'en prendre un sacré coup. Tout ce qui tourne autour d'Ouroboros m'intrigue toujours autant, donc je vais continuer à suivre ça. Mais avec désormais moins de zèle.
Persona 5 Royal play4
Bao

le 13/12/2020
8_5
Une version encore plus dense et complète que Persona 5, qui en avait déjà sous le capot. Toujours plus de tout à tous les niveaux, notamment en terme de gameplay quitte à totalement déséquilibrer l'expérience de jeu tellement les nouveautés offrent des possibilités d'abus (mais c'est tellement bon de toujours plus optimiser ses personas !). Et aussi, les rajouts dans l'OST, qui parviennent à égaler voir surpasser un travail déjà magistral. Le scénario supplémentaire est vraiment cool, les personnages qui vont avec également, ils apportent beaucoup de nuances à un récit qui en manque quand même pas mal dans l'aventure de base. Aventure de base dont le rythme est toujours autant en dents de scie. Mais ça pardonne qu'à moitié son insertion au forceps à la fin du scénario d'origine, histoire d'éviter quelques efforts pour mieux les intégrer dedans, et le mensonge du trimestre supplémentaire qui en réalité se résume à un mois supplémentaire dont la moitié des jours ne sont pas jouables.

P5R me conforte également dans l'idée que la formule Persona 3, sans pour autant être en bout de course, n'est pas vraiment compatible avec un titre ayant de plus grandes ambitions scénaristiques : il y a une dissonance entre le monde vendu par l'histoire et celui vendu par l'aspect tranche-de-vie, qui entre autre occasionne des cassures de rythmes assez sévères et impacte le développement de l'équipe et des relations qu'ils tissent. C'était franchement plaisant de rempiler, de retrouver les Phantom Thieves et ce Tokyo grouillant et oppressant, mais il manque toujours à P5 ce petit supplément d'âme qui le place derrière Persona 4, et surtout le 3... qui tout deux ont aussi eu droit à des versions améliorées, et bien mieux gérées.
Xenoblade Chronicles: Definitive Edition nxn
Bao

le 13/12/2020
10
BGE un jour, BGE toujours. Ce remaster porte les cicatrices d'un travail fait un peu façon boucherie, et à minima (toujours pas de bestiaire par exemple) mais l'essentiel est toujours la : une histoire riche en rebondissements, un monde plaisant à exploiter, une OST magnifique, les quelques ajouts pour faciliter la vie, comme les indications de présence des objets ou des NPC, permettent d'expédier un contenu annexe surtout alimentaire pour mieux se concentrer sur l'essentiel. Un point bonus pour la possibilité de choisir l'apparence des personnages indépendamment des armures portées.

Le scénario bonus est dispensable, l'histoire en mode Disney Princess donne plus l'impression d'être une lettre d'excuse de l'équipe envers Melia, un perso qui a sacrément douillé durant l'aventure Xenoblade, plutôt que de chercher à construire quelque chose de censé et cohérent, enfin pour ce que l'univers à cohérent de base... (l'antagoniste secondaire mon dieu).

Il reste vraiment supérieur à XC2.
Pokémon Epée nxn
Bao

le 01/12/2020
5_5
Pas mieux que Herbrand, l'épisode du vide, claqué sur trop de points (les Terres Sauvages lol), on aurait aimé que l'alignement avec les "normes" de l'époque se fasse sur autre chose que des DLC... au moins c'est joli ?
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