Commentaires RPG - Legendra RPG

Ananas

le 06/02/2013
Edité le 20/12/2013

Après l'avoir recommencé bien trop de fois pour que ce soit supportable et m'être fait la promesse de le finir une bonne fois pour toute, je dois admettre qu'Origins a fini par largement me convaincre.

+ Les personnages, tous très intéressants et attachants.
+ Certains moments particulièrement épiques.
+ Le Codex, et, de façon plus large, l'univers.
+ Les différents choix et options - deux parties ne seront jamais les mêmes.
+ L'ost très sympa !

- C'est pas spécialement beau.
- Il faut jouer longtemps avec la création de perso pour que le héros n'ait pas une tronche d'orang-outan.
- Les saves et loadings intempestifs.
- Le système de combat, assez concept à prendre en main.
- Les 3/4 des armures sont vraiment très très moches.

C'est sûr que la plupart des défauts relèvent du détail... Mais du détail plus du détail plus du détail finit souvent par être très dérangeant, et c'est sans doute pour ça que j'ai eu énormément de mal à rentrer dans le jeu. Cela dit, une fois rentrée dedans, on finit par se laisser transporter, et même si je lui préfère définitivement son successeur, ce jeu en vaut largement la chandelle.

Dragon Age II: Rise to Power play3

Ananas

le 21/01/2013
Edité le 04/02/2013

Contrairement à l'immense majorité, j'ai juste adoré ce jeu. Là où Origins m'avait rebutée (et pas qu'un peu) et laissé un arrière goût désagréable, DA2 tout entier fut à la fois une redécouverte de l'univers de Thedas, et un immense coup de coeur.

+ Le scénario aux propensions moins épiques, certes, mais au côté plus terre à terre et personnel qui me plait bien plus.
+ La disparition de l'aspect manichéen d'Origins. Ici, pas de gentil ni de méchant, juste un contexte difficile et des choix à faire tous lourds de conséquences.
+ LES PERSONNAGES. Si je ne devais donner qu'une raison pour jouer à DA2, ce serait ça. Le cast est excellent, riche et haut en couleur.
+ La "Mass Effectisation" du jeu. La roue de dialogues, le fait que Hawke soit un personnage style Shepard, la simplification des combats... A mon sens, tout fonctionne bien mieux que dans Origins.
+ La simplification du système de combat bien chiant d'Origins. Ici, ça bouge, c'est nerveux, et ceux qui désirent quand même avoir du challenge ont de nombreux niveaux de difficulté à disposition.
+ Le Codex, toujours aussi riche et intéressant

+/- Les quêtes DLC, vraiment excellentes... Mais voilà quoi, DLC.

- La répétition à l'infini des donjons. Sérieusement, Bioware ?
- L'OST très peu marquant.
- La suite la suite la suite la suite. D:

Certes, tout ceci est purement personnel. Si on a aimé tous les détails qui donnaient son identité à Origins, on pourra regretter les choix faits dans ce second opus. Mais pour moi, c'est bien tout le contraire, et je ne regrette pas un instant d'avoir laissé sa chance à DA2 malgré mon appréhension initiale.

Tales of Xillia 2 play3

Ananas

le 05/01/2013
Edité le 05/01/2013

Après un Xillia sujet à controverse, Xillia 2 apparait comme LA solution aux frustrés - à condition qu'ils lui laissent une chance, bien évidemment.

Ce deuxième opus corrige tous les défauts de son prédécesseur, et se permet en outre d'en rajouter, peaufiner le système, et au final s'en démarque totalement. Le résultat est ce qu'il est: cet opus est largement supérieur à son grand frère.

D'emblée, on nous propose un scénario bien plus accrocheur, et ce dès le début du jeu. Tout s'enchaine très vite et le rythme ne s'essouffle pas une seconde, nous tenant en haleine jusqu'à la fin du jeu. En parlant de rythme, celui-ci est très bien construit, le jeu étant divisé en trois phases (main chapter, character episodes et "temps libre" pour les annexes) qui ne se parasitent pas les unes les autres et permettent une progression efficace.
Un point qui, à mon sens, mérite d'être souligné, c'est le casting. Les personnages jouables sont pour la grande majorité repris du 1, exceptés le héros et deux persos déjà présents auparavant en tant que PNJ. Et ça MARCHE. Ce sont des personnages qui ont grandi et évolué depuis le 1, pour atteindre un niveau de badassitude absolu - adieu les persos peu marquants voire crispants du premier opus, on a là un cast de haute volée, qui est pour moi du même niveau que celui d'un Abyss.

Du reste, une grosse partie de l'univers est reprise du 1, mais disons le clairement - on s'en fout. Parce que ce n'est pas grave, parce qu'on prend du plaisir quand même, et que tout le nouveau contenu compense largement ce petit "défaut". De même pour l'ost qui reste bon bien qu'ordinaire, et le système de combat qui, revu et amélioré certes, reste fondamentalement le même.

Après le 1 qui accumulait petites frustrations sur petites frustrations, le 2 revoit la donne, dans une sorte de take that ultime aux détracteurs du premier opus. Il est certes vrai que l'on pourra toujours trouver matière à critiquer, mais pour moi, le jeu fut une vraie claque dans la figure, entre un scénario poignant et immersif sans pour autant sombrer dans le pathos à outrance, un contenu annexe immense, une liberté quant aux choix et à leurs conséquences, ce Xillia 2 est un vrai tour de force et une sublime démonstration du savoir-faire des développeurs. Merci, Namco.
Après un Xillia sujet à controverse, Xillia 2 apparait comme LA solution aux frustrés - à condition qu'ils lui laissent une chance, bien évidemment.

Ce deuxième opus corrige tous les défauts de son prédécesseur, et se permet en outre d'en rajouter, peaufiner le système, et au final s'en démarque totalement. Le résultat est ce qu'il est: cet opus est largement supérieur à son grand frère.

D'emblée, on nous propose un scénario bien plus accrocheur, et ce dès le début du jeu. Tout s'enchaine très vite et le rythme ne s'essouffle pas une seconde, nous tenant en haleine jusqu'à la fin du jeu. En parlant de rythme, celui-ci est très bien construit, le jeu étant divisé en trois phases (main chapter, character episodes et "temps libre" pour les annexes) qui ne se parasitent pas les unes les autres et permettent une progression efficace.
Un point qui, à mon sens, mérite d'être souligné, c'est le casting. Les personnages jouables sont pour la grande majorité repris du 1, exceptés le héros et deux persos déjà présents auparavant en tant que PNJ. Et ça MARCHE. Ce sont des personnages qui ont grandi et évolué depuis le 1, pour atteindre un niveau de badassitude absolu - adieu les persos peu marquants voire crispants du premier opus, on a là un cast de haute volée, qui est pour moi du même niveau que celui d'un Abyss.

Du reste, une grosse partie de l'univers est reprise du 1, mais disons le clairement - on s'en fout. Parce que ce n'est pas grave, parce qu'on prend du plaisir quand même, et que tout le nouveau contenu compense largement ce petit "défaut". De même pour l'ost qui reste bon bien qu'ordinaire, et le système de combat qui, revu et amélioré certes, reste fondamentalement le même.

Après le 1 qui accumulait petites frustrations sur petites frustrations, le 2 revoit la donne, dans une sorte de take that ultime aux détracteurs du premier opus. Il est certes vrai que l'on pourra toujours trouver matière à critiquer, mais pour moi, le jeu fut une vraie claque dans la figure, entre un scénario poignant et immersif sans pour autant sombrer dans le pathos à outrance, un contenu annexe immense, une liberté quant aux choix et à leurs conséquences, ce Xillia 2 est un vrai tour de force et une sublime démonstration du savoir-faire des développeurs. Merci, Namco.

Star Ocean: The Last Hope International play3

Ananas

le 05/06/2012

Pour moi qui avait aimé les deux premiers SO, mais avait été affreusement déçue par le 3, ce 4ème épisode avait été l'occasion de me réconcilier - peut-être !- avec la série.

+ Ce système de combat du feu de dieu. Fun, vif, dynamique, un régal.
+ L'OST de Sakuraba, excellent. Le battle theme de base est orgasmique.
+ Graphiquement, c'est très joli. Les environnements sont bien foutus et les persos bien animés.
+ Certains personnages. Je fais partie de la minorité ayant adoré Edge et trouvé son personnage très crédible.
+ Le choix entre les voix jap ou US, le style anime ou les CG...
+ Beaucoup de possibilités quant à notre équipe, aux compétences, etc.
+ Le scénario qui partait bien...

+/- ... Mais s'est totalement ramassé par la suite.
+/- Certains twists scénaristiques qui auraient pu être intéressants ont été complètement gâchés par l'esprit trop enfantin du jeu.

- Boss de fin pourri et fin dénuée de sens.
- Sarah, insupportable. "DESU NEEEEEEEEEEE~"
- Mise en scène qui frise le ras des pâquerettes.
- Certains persos totalement mis de côté et dont le background n'est expliqué que dans le manuel in-game. (Lol Lylme.)

Au final, SO4 est une grande amélioration par rapport à son prédécesseur. Mieux équilibré, mieux construit, plus intéressant, il m'aura absolument passionnée durant mes premières heures, sans que je puisse lâcher la manette. Mais d'un autre côté, la fin m'aura bien fait chier, et j'étais contente de la voir arriver. Kif-kif au final, mais au moins je suis loin d'en ressortir aussi déçue que de SO3.

The Elder Scrolls V: Skyrim play3

Ananas

le 05/06/2012

Mon tout premier W-RPG. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, à part que "c'est très ouvert". Et en effet, "ouvert" est un véritable euphémisme.

+ L'univers de Skyrim, magnifique, grand, libre.
+ La liberté offerte au joueur d'entrée de jeu: Tu fais ce que tu veux, tu vas où tu veux, quand tu veux, et rien à foutre si tu as une vingtaine de quêtes en cours.
+ La personnalisation de notre personnage, que ce soit au niveau de l'apparence ou de l'énorme liste de compétences à maitriser.
+ Cette durée de vie. Même après une centaine d'heures, j'ai l'impression de n'avoir même pas bouclé la moitié du jeu.
+ Il y a toujours quelque chose à faire, les quêtes tombent par dizaines.
+ Très, et j'insiste sur le très, addictif.

- Quête principale un peu minable.
- Ces temps de chargemeeeeeeeent.
- Les bugs, les bugs, les bugs. J'ai arrêté de compter le nombre de fois où ma PS3 a freezé lorsque je n'ai plus eu assez de doigts.

Dans l'ensemble, Skyrim est une expérience absolument monumentale, et je comprends bien en quoi certains pourraient voir en lui le BGE ultime. Si j'ai au final été déroutée lors de mes premières heures, habitude du J-RPG oblige, ça s'est vite dissipé, et, une centaine d'heures plus tard, j'en ressors pleinement satisfaite. Skyrim, c'est le jeu où il y a toujours quelque chose à faire, idéal quand on s'ennuie, à ressortir pour quelques quêtes ou juste pour explorer, sans se prendre la tête.

Final Fantasy XIII-2 play3

Ananas

le 19/05/2012

Ayant bien aimé FFXIII, ce XIII-2 me laissait cependant plus que sceptique. Et pourtant...

+ Noel et Serah, bien plus attachants qu'ils n'y paraissent.
+ Scénario diablement intéressant et final grandiose.
+ Graphiquement impeccable, même si un poil en dessous de son grand frère.
+ Les voyages dans le temps. Passer d'une époque à l'autre fut un véritable régal.
+ Une myriade d'annexes. La chasse aux fragments fut au final ce que j'ai préféré dans le jeu.
+ Des personnages secondaires excellents. (Caius, mon Dieu mais Caius !)

+/- L'OST schizophrène. Certaines pistes sont très bonnes, d'autres... Beaucoup moins.
+/- Le gameplay que j'avais déjà trouvé chiant dans FFXIII ne s'est pas amélioré pour deux sous.

- L'idée Pokémon ultra casse-couilles.
- Les DLC, la palme revenant au Colisée, désespérément vide si l'on n'achète pas de DLC pour le remplir.

Une très bonne surprise, qui me prouve encore une fois qu'il faut jouer soi-même afin de juger.

A n'en pas douter, un de mes grands coups de coeur dans la série.

Tales of Graces f play3

Ananas

le 07/11/2011
Edité le 25/11/2012

Quand la team Destiny se met à la 3D, elle ne fait pas les choses à moitié, et Graces le prouve grâce à une technique riche et novatrice.
Sa force réside dans son gameplay solide et intelligent. Reprenant le système de CC déjà vus dans Destiny Remake, ce ToG est un jeu dont les deux maitres d'ordre sont vitesse et esquive. Les combats sont plus rapides que jamais, et apportent une nouveauté absolument exceptionnelle: Les Side Step, qui permettent d'esquiver virtuellement tout et n'importe quoi, et sont d'ailleurs le meilleur moyen de se déplacer, le Free Run étant devenu tout simplement obsolète.
Autre changement génial: La disparition des attaques normales. Tout le système de jeu se base sur des enchainements de techniques spéciales, divisées en deux styles précis. Ce qui donne lieu à un vrai festival d'effets de lumière et de capacités toutes plus impressionnantes les unes que les autres.
Bien évidemment, le reste du système n'est pas en reste, et la progression par titres, bien que parfois lente et frustrante, apporte son lot de nouveauté.

Cependant... Cependant, le gameplay est peut-être bien le seul point parfait de Graces. Le reste oscillant entre le sympathique et le carrément moyen.

Le casting notamment, très inégal. La faute, principalement, à Asbel et Sophie (et Richard, mais moins) qui volent littéralement les devants de la scène... A peu près tout le temps. Tellement, qu'on en est à un point où, face à un personnage comme Malik, la seule chose qui vient à l'esprit c'est "mais c'est QUOI au juste son intérêt pour l'histoire ?". Même les sidequests ne parviennent pas à le rendre à moitié aussi intéressant que Sophie.
Quant au scénario, il se laisse suivre mais sent le réchauffé, et l'épilogue... Est... Inutile ? Trop court, trop rushé, son seul intérêt est au final de permettre au joueur de rejouer avec Richard (et de le "récupérer" pour l'histoire principale par ailleurs); les graphismes sont loin d'être au niveau de la PS3 mais restent assez jolis, l'univers manque d'intérêt, et, enfin, seules quelques musiques parviennent à se démarquer de l'OST qui est, dans l'ensemble, un des plus mauvais de Sakuraba.

Quoiqu'il en soit, Graces est un bon jeu de par le fun global qui s'en dégage, ayant essayé de jouer la carte de la nouveauté, mais les résultats ne sont pas toujours concluants.

Ah, et dernièrement, un "défaut" au jeu que je trouve absolument inacceptable, c'est que le Rockgagan, monstre parmi les monstres, et un des boss les plus puissants de la série, ne rapporte pas le moindre point d'xp dans cette version PS3. Une véritable insulte au joueur qui aura besoin de beaucoup plus que de la chance pour le vaincre.

Après, j'admets, éventuellement, que c'est anecdotique.
Quand la team Destiny se met à la 3D, elle ne fait pas les choses à moitié, et Graces le prouve grâce à une technique riche et novatrice.
Sa force réside dans son gameplay solide et intelligent. Reprenant le système de CC déjà vus dans Destiny Remake, ce ToG est un jeu dont les deux maitres d'ordre sont vitesse et esquive. Les combats sont plus rapides que jamais, et apportent une nouveauté absolument exceptionnelle: Les Side Step, qui permettent d'esquiver virtuellement tout et n'importe quoi, et sont d'ailleurs le meilleur moyen de se déplacer, le Free Run étant devenu tout simplement obsolète.
Autre changement génial: La disparition des attaques normales. Tout le système de jeu se base sur des enchainements de techniques spéciales, divisées en deux styles précis. Ce qui donne lieu à un vrai festival d'effets de lumière et de capacités toutes plus impressionnantes les unes que les autres.
Bien évidemment, le reste du système n'est pas en reste, et la progression par titres, bien que parfois lente et frustrante, apporte son lot de nouveauté.

Cependant... Cependant, le gameplay est peut-être bien le seul point parfait de Graces. Le reste oscillant entre le sympathique et le carrément moyen.

Le casting notamment, très inégal. La faute, principalement, à Asbel et Sophie (et Richard, mais moins) qui volent littéralement les devants de la scène... A peu près tout le temps. Tellement, qu'on en est à un point où, face à un personnage comme Malik, la seule chose qui vient à l'esprit c'est "mais c'est QUOI au juste son intérêt pour l'histoire ?". Même les sidequests ne parviennent pas à le rendre à moitié aussi intéressant que Sophie.
Quant au scénario, il se laisse suivre mais sent le réchauffé, et l'épilogue... Est... Inutile ? Trop court, trop rushé, son seul intérêt est au final de permettre au joueur de rejouer avec Richard (et de le "récupérer" pour l'histoire principale par ailleurs); les graphismes sont loin d'être au niveau de la PS3 mais restent assez jolis, l'univers manque d'intérêt, et, enfin, seules quelques musiques parviennent à se démarquer de l'OST qui est, dans l'ensemble, un des plus mauvais de Sakuraba.

Quoiqu'il en soit, Graces est un bon jeu de par le fun global qui s'en dégage, ayant essayé de jouer la carte de la nouveauté, mais les résultats ne sont pas toujours concluants.

Ah, et dernièrement, un "défaut" au jeu que je trouve absolument inacceptable, c'est que le Rockgagan, monstre parmi les monstres, et un des boss les plus puissants de la série, ne rapporte pas le moindre point d'xp dans cette version PS3. Une véritable insulte au joueur qui aura besoin de beaucoup plus que de la chance pour le vaincre.

Après, j'admets, éventuellement, que c'est anecdotique.

Tales of Xillia play3

Ananas

le 07/10/2011
Edité le 07/10/2011

Tales of Xillia, ou le jeu schizophrène. Non pas dans le mauvais sens du terme, loin de là, mais Xillia décide d'un côté de se montrer classique et old-school sur toute la ligne, de l'autre d'innover et de balayer certaines habitudes (bonnes comme mauvaises) de la série, ce qui donne lieu à un mélange savoureux; dont les saveurs restent parfois sur l'estomac, mais qui dans l'ensemble est un régal dont on reprend volontiers.
Pitch de départ; les esprits se meurent, l'héroïne est envoyée pour comprendre ce qui se passe, elle rencontre le héros qui a le coup de foudre instantané, et en avant la musique.
Classique, mais pas trop. Surtout que Xillia, à la manière d'un Star Ocean 2, propose deux scénarios, l'un avec Milla, l'autre avec Jude. Dans le fond, le jeu reste bien sûr le même, mais le groupe se sépare plus d'une fois, et c'est uniquement en jouant aux deux histoires que l'on peut véritablement comprendre la trame globale. A noter que le scénario de Milla est, à mon sens, bien meilleur, mais c'est purement personnel.
Musicalement parlant, on a un Sakuraba au top de la forme; l'ost est loin d'être le plus fourni de la série, mais il propose énormément de petites perles (coup de coeur pour les différentes pistes de Trigraph et ses environs; le côté jazzy est absolument orgasmique.) très diversifiées. Du côté graphique, on pourra reprocher un minimalisme absolu, en même temps qu'on pourra l'apprécier. Les zones entre les villes et donjons sont grandes, belles, vides. On aime ou on aime pas, pas de juste milieu. Mais le choix artistique des villes, personnages, et l'aspect général du jeu est une véritable réussite, et l'orientation "asiatique" dégage une ambiance excellente.
Quant aux combats, pour la treizième fois depuis la création de la série, rien à redire. Vif, fun et dynamique, les Link Artes apportent un véritable plus, les effets de lumière claquent leur maman, et L'AI EST INTELLIGENTE. Seuls les habitués de Graces pourront se plaindre de la perte de rapidité flagrante des combats de Xillia.
J'ai parlé d'habitudes qui disparaissent; Namco, pour la première fois, abandonne le fan-service. Eux qui sont d'habitude si enclins à faire plaisir aux fans par une multitude de références, cameos et hi-ougis en tout genre disent non à tout ça; ce qui peut paraitre étonnant pour l'opus 15ème anniversaire prend en fait tout son sens quand on met ça en perspective: Xillia est à la fois l'étendard représentant 15 années de savoir faire, et une remise à zéro des compteurs. Que ce soit au niveau des annexes, de l'orientation scénaristique, de la façon d'aborder l'univers et les personnages, tout est différent par rapport à avant mais, d'un autre côté, Xillia reprend d'anciennes idées de la série, les peaufine, les perfectionne, pour un résultat éclatant. Ainsi les AC feront immanquablement penser aux CC de Graces, en plus souple et permissif; les Link Artes renvoient aux techniques à l'unisson de Symphonia/Eternia en plus simple et moins frustrant; le Liliale Orb rappelle un système d'évolution à la Hearts, en plus efficace, etc, etc. Toutes ces idées et techniques sont la vraie manifestation du 15ème anniversaire, qui est fêté de la plus belle des manières.
Après, évidemment, le jeu ultime n'existe pas, et Xillia ne fait pas exception. C'est certain, le jeu est une réussite, mais pas exempte de défauts pour autant, même si, personnellement, je les compte sur les doigts d'une main: L'impossibilité d'explorer le monde entier (on ne me fera pas croire que l'univers de Xillia se compose d'un continent et d'un océan sans fin.), l'absence totale d'énigmes, le niveau maximum coincé à 99, et, enfin et surtout, les. Ra. Len. Ti. Sse. Mments. Lors des combats où trop d'actions se déroulent au même moment, le jeu tourne tellement au ralenti qu'on pourrait presque distinguer le frame rate.
Ce ne sont que quelques réserves bien sûr, et le jeu reste un immense coup de coeur que je n'oublierai pas de si tôt. Joyeux anniversaire Tales of~
Tales of Xillia, ou le jeu schizophrène. Non pas dans le mauvais sens du terme, loin de là, mais Xillia décide d'un côté de se montrer classique et old-school sur toute la ligne, de l'autre d'innover et de balayer certaines habitudes (bonnes comme mauvaises) de la série, ce qui donne lieu à un mélange savoureux; dont les saveurs restent parfois sur l'estomac, mais qui dans l'ensemble est un régal dont on reprend volontiers.
Pitch de départ; les esprits se meurent, l'héroïne est envoyée pour comprendre ce qui se passe, elle rencontre le héros qui a le coup de foudre instantané, et en avant la musique.
Classique, mais pas trop. Surtout que Xillia, à la manière d'un Star Ocean 2, propose deux scénarios, l'un avec Milla, l'autre avec Jude. Dans le fond, le jeu reste bien sûr le même, mais le groupe se sépare plus d'une fois, et c'est uniquement en jouant aux deux histoires que l'on peut véritablement comprendre la trame globale. A noter que le scénario de Milla est, à mon sens, bien meilleur, mais c'est purement personnel.
Musicalement parlant, on a un Sakuraba au top de la forme; l'ost est loin d'être le plus fourni de la série, mais il propose énormément de petites perles (coup de coeur pour les différentes pistes de Trigraph et ses environs; le côté jazzy est absolument orgasmique.) très diversifiées. Du côté graphique, on pourra reprocher un minimalisme absolu, en même temps qu'on pourra l'apprécier. Les zones entre les villes et donjons sont grandes, belles, vides. On aime ou on aime pas, pas de juste milieu. Mais le choix artistique des villes, personnages, et l'aspect général du jeu est une véritable réussite, et l'orientation "asiatique" dégage une ambiance excellente.
Quant aux combats, pour la treizième fois depuis la création de la série, rien à redire. Vif, fun et dynamique, les Link Artes apportent un véritable plus, les effets de lumière claquent leur maman, et L'AI EST INTELLIGENTE. Seuls les habitués de Graces pourront se plaindre de la perte de rapidité flagrante des combats de Xillia.
J'ai parlé d'habitudes qui disparaissent; Namco, pour la première fois, abandonne le fan-service. Eux qui sont d'habitude si enclins à faire plaisir aux fans par une multitude de références, cameos et hi-ougis en tout genre disent non à tout ça; ce qui peut paraitre étonnant pour l'opus 15ème anniversaire prend en fait tout son sens quand on met ça en perspective: Xillia est à la fois l'étendard représentant 15 années de savoir faire, et une remise à zéro des compteurs. Que ce soit au niveau des annexes, de l'orientation scénaristique, de la façon d'aborder l'univers et les personnages, tout est différent par rapport à avant mais, d'un autre côté, Xillia reprend d'anciennes idées de la série, les peaufine, les perfectionne, pour un résultat éclatant. Ainsi les AC feront immanquablement penser aux CC de Graces, en plus souple et permissif; les Link Artes renvoient aux techniques à l'unisson de Symphonia/Eternia en plus simple et moins frustrant; le Liliale Orb rappelle un système d'évolution à la Hearts, en plus efficace, etc, etc. Toutes ces idées et techniques sont la vraie manifestation du 15ème anniversaire, qui est fêté de la plus belle des manières.
Après, évidemment, le jeu ultime n'existe pas, et Xillia ne fait pas exception. C'est certain, le jeu est une réussite, mais pas exempte de défauts pour autant, même si, personnellement, je les compte sur les doigts d'une main: L'impossibilité d'explorer le monde entier (on ne me fera pas croire que l'univers de Xillia se compose d'un continent et d'un océan sans fin.), l'absence totale d'énigmes, le niveau maximum coincé à 99, et, enfin et surtout, les. Ra. Len. Ti. Sse. Mments. Lors des combats où trop d'actions se déroulent au même moment, le jeu tourne tellement au ralenti qu'on pourrait presque distinguer le frame rate.
Ce ne sont que quelques réserves bien sûr, et le jeu reste un immense coup de coeur que je n'oublierai pas de si tôt. Joyeux anniversaire Tales of~

Tales of Vesperia play3

Ananas

le 13/07/2011
Edité le 30/04/2013

Tales of Vesperia, ou le J-RPG à son apogée. Le jeu propose un pitch de départ très simple: L'artefact magique du coin a été volé, c'est donc à notre fier héros d'aller pourchasser le voleur et récupérer l'objet. Mais tout n'est pas si simple, et le scénario se complexifiera vite sans pour autant devenir inutilement compliqué.
Au programme, que du très bon: Un casting aussi charismatique qu'attachant et des personnalités hautes en couleur, un univers beau et coloré, des graphismes sublimes (on se croirait en train de jouer à un dessin animé interactif !), un OST très réussi, une carte du monde gigantesque sur laquelle on aime se perdre pour découvrir tous les secrets du jeu, et surtout, surtout, un système de combat jouissif à l'extrême. Rarement a-t-on vu des combats aussi vifs et amusant, qui se renouvellent constamment. Le jeu est extrêmement riche et il faudra des centaines d'heures pour découvrir tout ce qu'il a à offrir, et le maitriser totalement.
On pourra regretter un mauvais équilibre de l'aspect technique et gameplay du jeu, par rapport au côté scénaristique: L'histoire est très en retrait et le troisième tiers du jeu brille par son illogisme et par le retour de l'increvable quête des esprits à récupérer. Malgré ses quelques défauts, Vesperia reste un jeu tout simplement excellent, et sans aucun doute un des meilleurs RPG de cette génération.

Final Fantasy XIII play3

Ananas

le 02/12/2010
Edité le 02/12/2010

Difficile de juger FFXIII au final. Je l'aurai attendu, malgré les critiques parfois violentes, et même s'il s'est montré à la hauteur de mes attentes sur certains points, il m'a bien déçue sur d'autres.

Oui, d'accord, le jeu est linéaire. Une ligne droite qui se transforme en espace libre gigantesque le temps d'un chapitre, pour redevenir une ligne qui nous transporte jusqu'à la fin du jeu. Mais je ne cracherai pas sur cette linéarité, car c'est loin d'être quelque chose qui me dérange. De plus, en tant que personne ayant adoré FFX, qui était tout autant linéaire que ce treizième opus, ce serait de la pure hypocrisie.
Le scénar' est trop vite expédié, et on l'oublie facilement lors de nos longues explorations, au final, il ne brille pas par son originalité, même s'il y avait de bonnes idées.
Dernier gros point dérangeant de cet opus pour moi, les combats. Le gameplay était excellent, dynamique, vif et recherché (même si pas aussi démentiel qu'un FFX-2), mais les combats étaient bieeeen trop longs. 4-5 minutes pour un combat contre des monstres basiques, moi je dis non. Et le fait qu'on se prenne un Game Over si le Leader est mis K.O. est juste complètement stupide, pourquoi n'avoir pas repris l'idée de FFXII, à savoir, si mes trois persos sont K.O., ils sont remplacés par les trois en réserve ?

Voilà vraiment les points pour lesquels on peut critiquer FFXIII. S'ils avaient été plus travaillés, ils auraient pu faire du jeu un blockbuster incontournable, avec ses cinématiques à couper le souffle, à la qualité tout simplement étourdissante, du grand Square Enix; un casting extrêmement charismatique et attachant, des décors fabuleux, un système d'évolution bien pensé, un univers fouillé et complet...
Je l'aurai vraiment attendu, j'aurai eu du mal à me forcer à le finir, et au final il n'en ressort qu'une demie-déception, en même temps qu'une immense satisfaction. Si Square est capable d'apprendre des erreurs commises en expérimentant de nouveaux principes avec cet opus, alors nul doute que les prochains FFs seront grandioses.
Difficile de juger FFXIII au final. Je l'aurai attendu, malgré les critiques parfois violentes, et même s'il s'est montré à la hauteur de mes attentes sur certains points, il m'a bien déçue sur d'autres.

Oui, d'accord, le jeu est linéaire. Une ligne droite qui se transforme en espace libre gigantesque le temps d'un chapitre, pour redevenir une ligne qui nous transporte jusqu'à la fin du jeu. Mais je ne cracherai pas sur cette linéarité, car c'est loin d'être quelque chose qui me dérange. De plus, en tant que personne ayant adoré FFX, qui était tout autant linéaire que ce treizième opus, ce serait de la pure hypocrisie.
Le scénar' est trop vite expédié, et on l'oublie facilement lors de nos longues explorations, au final, il ne brille pas par son originalité, même s'il y avait de bonnes idées.
Dernier gros point dérangeant de cet opus pour moi, les combats. Le gameplay était excellent, dynamique, vif et recherché (même si pas aussi démentiel qu'un FFX-2), mais les combats étaient bieeeen trop longs. 4-5 minutes pour un combat contre des monstres basiques, moi je dis non. Et le fait qu'on se prenne un Game Over si le Leader est mis K.O. est juste complètement stupide, pourquoi n'avoir pas repris l'idée de FFXII, à savoir, si mes trois persos sont K.O., ils sont remplacés par les trois en réserve ?

Voilà vraiment les points pour lesquels on peut critiquer FFXIII. S'ils avaient été plus travaillés, ils auraient pu faire du jeu un blockbuster incontournable, avec ses cinématiques à couper le souffle, à la qualité tout simplement étourdissante, du grand Square Enix; un casting extrêmement charismatique et attachant, des décors fabuleux, un système d'évolution bien pensé, un univers fouillé et complet...
Je l'aurai vraiment attendu, j'aurai eu du mal à me forcer à le finir, et au final il n'en ressort qu'une demie-déception, en même temps qu'une immense satisfaction. Si Square est capable d'apprendre des erreurs commises en expérimentant de nouveaux principes avec cet opus, alors nul doute que les prochains FFs seront grandioses.

Eternal Sonata play3

Ananas

le 16/10/2010
Edité le 16/10/2010

Sûrement mon plus gros coup de coeur de cette année.

Tout d'abord, la plastique: Les décors sont absolument grandioses, magnifiques, enchanteurs. Du village de Tenuto à la tour Anche Double, en passant par le marais d'Adagio, les environnements sont aussi variés qu'enchanteurs. Les personnages sont joliment réalisés également, et les designs sont vraiment super réussis. =) La bande-son est également d'excellente facture, peut-être ce que j'ai entendu de plus beau et mélodieux de la part de Sakuraba. ^^

On a la forme, et le fond ? Le scénario part sur une base classique... Et il l'est vraiment ! Tout du long c'est du classicisme à tous les étages, la seule originalité venant du fait que Chopin soit invité dans un univers complètement fictif. C'était bien trouvé, et ça rajoute une dimension "réelle" au soft... Malheureusement, le personnage est souvent mis de côté au profit du reste du casting, et si le jeu gravite autour de lui, il est bien souvent oublié tandis que Polka et sa clique sont mis en valeur... C'est peut-être ce que je trouve de plus dommage dans ce jeu. En parlant du casting, on peut dire qu'il est réussi mais... Beaucoup trop riche, justement ! Se faire une équipe de seulement 3 personnages parmi 11 tous plus réussis les uns que les autres ? Trop dur... >.<

Pour finir, le gameplay, que j'ai trouvé jouissif à mort.

Les combats ne m'ont jamais saoulée, et je me suis toujours fait plaisir en fonçant comme une barbare sur chaque ennemi croisant mon chemin. Bien qu'au final répétitif, je crois que c'est le gameplay qui me motivait le plus à avancer.

Quant aux défauts... Bin, ptet le fait que la fin soit le plus gros WTF que j'ai jamais vu... Et c'est tout.

En définitive, un (très, très, très) gros coup de coeur que ce jeu, dont les nombreuses qualités ont pour moi estompé tout défaut, bien qu'ils soient présents. =)

Mana Khemia: Student Alliance psp

Ananas

le 31/03/2013

Cette version PSP de Mana Khemia est très difficile à juger. D'un côté, on a affaire à un RPG excellent et très solide, de l'autre, à un immonde portage raté et impossible à jouer.

Mais si on met ça à part, le jeu lui-même est un régal: des personnages très attachants, un système d'alchimie super complet, une ambiance et un contexte inhabituels et tellement bons, un OST de fou furieux, un système de combat très bon...
Restent les graphismes un peu beaucoup complètement à la ramasse, le scénario assez mou et qui met du temps à se révéler, et les ralent... non, on a dit qu'on arrêtait avec le portage raté.

Un petit coup de coeur sur la PSP, et définitivement à racheter sur PS2. Excellent !

The Legend of Heroes: Trails In The Sky psp

Ananas

le 17/07/2012
Edité le 13/08/2012

Après avoir brièvement goûté, sans être convaincue, à deux autres opus de la série Legend of Heroes, je me lançais dans Trails avec appréhension. Et au final, quelle expérience. Après un début leeeeeeeent à en crever, le jeu s'envole pour offrir une aventure excellente, qui s'achève sur une fin fabuleuse, nous livrant un des meilleurs jeux de la PSP.

+ Des personnages absolument excellents. Tous, sans exception sont géniaux -- je ne m'y attendais pas d'ailleurs. Tita. ♥
+ Scénario qui va crescendo. Doucement, doucement, l'intrigue se construit et prend forme, pour exploser durant les dernières heures et nous servir des révélations juste énormes.
+ Système de combat fun et dynamique, tout en étant très intelligent. Autant les mobs on s'en débarrasse facilement, autant il faut bien gérer son équipe contre les boss.
+ Humour excellent qui fait mouche à chaque fois. A ce niveau, Olivier est juste énorme.
+ OST sympa. Pas transcendant non plus, mais qui a de bonnes perles.
+ Contenu annexe géant ! Toutes les annexes sont scénarisées en plus, et ça c'est cool. Et je ne parle même pas de la chasse aux recettes ou aux monstres, qui occupent bien un certain temps.
+ Graphiquement très joli pour de la PSP. Les artworks sont pas très beaux par contre, mais ça...
+ Je sais que j'ai déjà parlé du scénario, mais OH MON DIEU CETTE FIIIIIIN !

- CETTE FIN. JE VEUX LA SUITE. MAINTENANT.
- MISS MISS MISS MISS MISS MISS MISS.

Dans l'ensemble, Trails in the Sky c'est juste un des meilleurs jeux de la PSP, qui se permet de laisser le joueur sur sa faim mais puissant. C'est le genre de jeu qui laisse un vide, qui pousse le joueur à se dire "Bon, et maintenant ?" une fois terminé. Si j'avais su ce qui m'attendait, j'aurai assurément attendu que la suite soit sortie afin de pouvoir la commencer immédiatement.

Tales of Phantasia psp

Ananas

le 25/06/2012

Même plus de 15 ans après sa sortie originale, Tales of Phantasia reste une référence. Un jeu charmeur, enchanteur, honnête dans ses sentiments et sublime dans sa façon d'exercer; ce jeu fut un grand début pour une série d'anthologie.

L'histoire, si elle n'est pas forcément originale, est néanmoins très prenante. S'il y a une chose à noter, c'est qu'elle cherche à toucher le joueur, et l'aspect tragédie est au final bien présent. Je ne dis pas que le joueur est entraîné au bord des larmes non plus, mais, pour une série connue pour son humour ravageur, Phantasia joue avec brio la carte de la tristesse.
Les personnages sont très attachants, bien que les personnalités soient, au final, vues et revues. Qu'il s'agisse des protagonistes ou des antagonistes d'ailleurs, et Dhaos est très certainement l'ennemi le plus charismatique qu'ait jamais connu la série.
Les décors sont bien fichus et agréables à explorer, l'OST est franchement très très bon (les thèmes de combat particulièrement), et le gameplay est un régal. Dans cette version PSP tout particulièrement, les combats sont très dynamiques et les effets de lumière volent partout, à tel point que l'on se croirait parfois dans un shoot 'em up.

Je n'ai, très honnêtement, pas grand chose, voire rien, à critiquer. Phantasia fut une très agréable surprise; alors que c'est le tout premier Tales sorti, c'est également un des derniers que je fais, et un de ceux qui arrive le plus à me surprendre.
Très beau, mignon, charmant, Phantasia fut un premier coup de maitre, peaufiné au fil des ans via ses nombreux remakes. Assurément un de mes grands favoris.

Final Fantasy IV: The Complete Collection psp

Ananas

le 31/05/2012
Edité le 31/05/2012

FFIV:
+ Un charme certain malgré le temps qui passe.
+ La très belle 2D, bien plus efficace que la vilaine 3D de la version DS.
+ L'OST et ses quelques perles.
+ Palom et Porom.
+/- Un casting très inégal.
+/- Un système de combat parfaitement rôdé, bien que la lenteur des affrontements puisse être lourde. Et c'est sans compter...
- ...La fréquence absolument crispante des affrontements aléatoires.
- Le scénario qui ne passe définitivement pas.

Interlude:
+ Une mise en bouche sympathique entre FFIV et TAY...
+/- ...Mais trop courte...
- ...Et parfaitement inutile.

The After Years:
+ Le plaisir certain de la découverte.
+ Certains nouveaux personnages. (Céodore en tête.)
+ L'histoire qui, sans être exceptionnelle, reste digne d'intérêt.
+ L'OST, toujours superbe...
+ Le gameplay: L'ATB toujours aussi efficace, les attaques combinées et la vingtaine de personnages permettent de varier une recette vieille comme le monde, mais dont on ne se lasse pas.
+ Le challenge corsé sans être insurmontable.
+ Une myriade d'annexes.
+/- Un recyclage à peine masqué des évènements de FFIV, à la lettre près.
- La seconde partie du dernier chapitre n'est qu'un gigantesque boss rush.

J'ai voulu donner une seconde chance à FFIV, qui m'avait terriblement déçue dans sa mouture DS. Lorsqu'en plus le jeu est servi avec sa suite, comment résister ? Au final, ce fut une sage décision, et, si FFIV n'est toujours pas mon FF favori, j'en sors tout de même avec une bien meilleure impression.

Tales of the World: Radiant Mythology 3 psp

Ananas

le 05/02/2012

Sans aucun doute, le jeu ultime pour tout fan de Tales. Tout l'attrait du jeu repose dans ses 83 personnages, tout droit sortis de 14 Tales différents.

Comme d'habitude dans la série, l'humour est de mise et fait mouche, et c'est un véritable régal de voir tous ces personnages intéragir les uns avec les autres lors de skit plus inspirées les unes que les autres.
Le jeu offre également une réelle liberté des plus appréciables: Le joueur est libre de composer à volonté sa propre équipe et de partir accomplir des quêtes ou explorer des donjons, et ce sans la moindre restriction. Quant aux combats, ils sont comme à leur habitude une véritable réussite, même si l'on pourrait regretter une difficulté assez élevée qui force souvent le joueur à revenir à son point de départ pour se soigner.

Au final, on peut reprocher au jeu un scénario bateau et une mise en scène très pauvre, mais ce n'est pas pour ça qu'on joue à RM3. C'est pour pouvoir jouer à un cross-over qui accomplit ce qu'on attend de lui: Une rencontre improbable entre nos personnages favoris, pour le simple plaisir du joueur.

The 3rd Birthday psp

Ananas

le 13/07/2011

Un jeu... Etonnant. Cumulant à la fois des défauts monstrueux, mais faisant d'un autre côté preuve d'ambition et de volonté pour réussir à entrainer le joueur dans une quête mal orchestrée et s'illustrant par un scénario plus troué qu'un gruyère, The 3rd Birthday est un jeu de shoot à la troisième personne renouvelant le genre grâce à quelques aspects sympathiques comme l'Overdive, la modification de l'ADN de notre belle héroïne ou encore les Crossfire.
Côté technique on a là un jeu nerveux et vif, et la prise en main d'Aya est véritablement aisée; les graphismes sont magnifiques, l'OST se laisse écouter, sans être bon ni mauvais, et l'interface est relativement claire et rapide à naviguer.
Côté scénario... Le jeu est très, très, décousu et ambitieux. Voyages dans le temps, ses conséquences, le jeu veut en parler mais le fait trop vite et très mal. Incohérences à n'en plus finir et passages incompréhensibles sont à la fête dans The 3rd Birthday, et ça fait mal.
Les différentes scènes n'ont ni queue ni tête et il est absolument impératif de lire TOUS les rapports et dossiers si on veut comprendre ne serait-ce qu'un tiers de l'histoire, et encore. Alors qu'il misait sur son scénario, le jeu n'est en fait ni plus ni moins qu'un excellent défouloir avec un semblant de script sur le côté. Mention spéciale au grand final qui est, lui, absolument fabuleux.

Persona 3 Portable psp

Ananas

le 13/07/2011
Edité le 21/07/2011

Persona 3, Persona 3... Peut-être un des RPGs les plus étonnants de ces dernières années, Persona 3, incarne un véritable vent de nouveauté. Fusion efficace et surprenante entre un dating sims et un D-RPG; le petit étudiant que nous sommes doit alterner sorties entre amis le jour, et exploration du Tartarus la nuit. La partie "jour" est peut-être la plus intéressante du jeu, nous donnant l'occasion de rencontrer de multiples personnages hauts en couleur et attachants, leurs histoires personnelles étant parfois plus prenantes que la quête principale. La quête principale réserve son lot de surprises et d'évènements tragiques qui réussissent avec brio à toucher le joueur et à l'emporter dans son univers: L'ensemble est très addictif, et il est difficile de lâcher la console avant le dénouement final.
Quant à la partie "nuit", on a affaire à un D-RPG tout ce qu'il y a de plus classique: Un seul et unique donjon, tu choisis trois potes pour l'explorer, et en avant. Ce qui a l'air barbant sur le papier est en fait extrêmement addictif, et on se plait à explorer le Tartarus, fuser des nouvelles Personae et accomplir les différentes quêtes annexes proposées.
A noter que je n'ai pas joué à la version PS2, je n'ai donc rien pour comparer, mais l'aspect typiquement visual novel ne m'a pas dérangée outre mesure, et je sacrifie volontiers l'épilogue "The Answer" pour le nouveau personnage féminin qui a accès à de nouveaux S.Link excellents.

Mention honorable à l'OST démentiel, et au voice acting parfait (sauf Fuuka. Mon dieu, Fuuka...). Au final, le seul véritable défaut de cette version portable reste la version abominable et honteuse d'Orpheus dont le personnage féminin hérite.

Kingdom Hearts: Birth by Sleep psp

Ananas

le 01/10/2010
Edité le 24/04/2011

Un véritable bijou. Tout, tout dans ce jeu est génial, tous les éléments sont présents pour servir au joueur un jeu enchanteur. Seul ((très) gros) bémol, les temps de chargement absolument inadmissibles, à la manière d'un Dissidia... Même après avoir installé les données, on peut écoper de chargements d'une longueur à en faire palir de jalousie un FFVI sur PSone.

Mais à part ça, rien à redire ! Les scénarios sont complexes, complémentaires, se croisent et il est indispensable de tous les finir pour réaliser l'ampleur de l'histoire, une histoire touchante et terriblement tragique. Les personnages ne sont pas en reste. Rien à dire, rien à faire, le trio Terra (<3), Ven et Aqua surpasse de loin Sora, Riku et Kairi. Les mondes à visiter deviennent ENFIN intéressants à explorer: Adieu les simples mondes bouche-trous, ici ils sont en petits nombres certes, mais au moins ils sont bien faits, et ce qui s'y passe fait vraiment avancer le scénario ! Le gameplay est jouissif à mort et sans ralentissement, on a là le plus abouti de la série, on ne s'ennuie jamais, et oh que le mixage des commandes est une idée riche et fabuleusement géniale. Les graphismes sont magnifiques (un peu d'aliasing certes, mais rien de méchant), la bande-son est un délice pour les oreilles, les annexes sont nombreux et occuperont pendant un temps conséquent (les boss secrets...

), les trois scénarios ne sont ni trop longs ni trop courts et permettent ainsi de ne jamais s'ennuyer, la fin secrète est ENFIN claire et ne se contente pas de nous donner une jolie cinématique qui claque et qui nous fait nous poser 36 000 questions... C'est que du bonheur pour une quarantaine d'heures au minimum.

Un grand jeu pour une petite console, un soft indispensable, un bijou que je qualifierai presque d'ultime...

Fuckin' best KH ever. Simplement.

Final Fantasy Tactics: The War of the Lions psp

Ananas

le 29/09/2010
Edité le 29/09/2010

Jeu culte ? Certainement oui. Un vrai bijou, et on ne peut qu'être heureux d'avoir eu droit à ce portage en Europe, même si non-traduit... Quel dommage que cette seule raison rebute certains joueurs, et les empêche d'apprécier pleinement (voire de simplement tester) ce jeu.

Une ambiance géniale, sombre, opressante, voire glauque ? Excellente en tout cas, le jeu est très bien mis en scène et est doté d'une réalisation soignée, les graphismes sont très jolis et réussis ! Même si certaines cartes sont pabelles et bavent un peu. Mais dans l'ensemble, c'est un Ivalice grandiose et très réussi qui nous est offert, un monde unique qui apparait pour la première fois dans la série !
Le scénario est très bien ficelé, bien sombre et bourré d'intrigues politiques... C'est du sérieux, c'est pas les histoires niaises et gamines que l'on retrouvera dans les prochains Tactics, ou dans d'autres épisodes de la série principale... Ici c'est du serious business, soutenu par un casting de haut vol, attachant, et tout aussi sombre et torturé que l'univers dans lequel il évolue...
Le gameplay n'est pas en reste, là c'est du VRAI tactical, y'a intérêt à bien réfléchir sinon c'est le Game Over assuré... La richesse offerte par tous les jobs est appréciable, et apporte encore plus de profondeur. Même si le principe d'évolution est assez chiant je trouve...

Dans l'ensemble, un très bon jeu. Quelques bémols comme un OST pas inoubliable, des personnages bonus complètement anecdotiques (Même si l'apparition de Balthier m'a bien plu ^^") la caméra qui se place très mal parfois, et la difficulté un peu élevée par moments (rien d'insurmontable, mais j'aime pas coincer trop longtemps sur un jeu...), mais c'est tout. Un grand jeu pour la petite PSP !

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