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Commentaires de Kliee avatar
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20 commentaires
Basted pcecd
Kliee

le 21/06/2024
6_5

Basted est court, et agréable.

Nos héroïnes sont deux jeunes (et jolies) guerrières, en charge de "réguler" la population de monstres autour de leur village. Elles sont un jour abordées par un homme masqué, disant qu’il a besoin du pouvoir de l’une d’entre-elles, qu’il a identifié grâce à un bijou qu’elle porte, le "Basted". Sur ce, il les propulse dans un autre monde, le sien, pour qu’elles puissent l’aider à libérer son peuple.

Si le scénario est basique, le monde l’est également. Une ville et 2/3 donjons, c’est tout ce que l’on trouvera dans Basted. Le but est souvent de trouver les bonnes indications pour savoir où l’on doit se rendre, où se situe un passage secret, etc.

Ce qui fait l’intérêt de ce jeu, ce sont les séquences cinématographiques, très belles pour l’époque, et que l’on doit au support CD de la PCE-CD. L’humour est omniprésent, en particulier les interactions entre les deux filles qui passent leur temps à se crêper le chignon.

Les combats ne sont pas un gros défi, à part le boss de fin, un peu au-dessus de la mélée. En début de combat on choisit l’une des deux filles, l’une guerrière corps à corps, l’autre plus magicienne et attaque à distance. On dispose d’attaques de base, mais que l’on n’utilisera presque pas. Effectivement, chacune des filles peut utiliser deux attaques spéciales. Pour les déclencher il faut charger une jauge en maintenant le bouton attaque enfoncé sans se faire toucher par l’ennemi.

Tout le jeu devient donc : Bouger sur le terrain sans se faire toucher, puis lâcher son attaque spéciale dès qu’elle est chargée.

En ligne droite, c’est 2/3 heures qu’il faudra pour voir le bout de l’aventure. Le contenu annexe, quant à lui, ne représente guère plus d’une heure. La majeure partie de ce contenu annexe est, par ailleurs, constitué de cinématiques ecchi et fanservice.


Last Rebellion play3
Kliee

le 04/11/2023
2_5
Comment dire...

Ce jeu est vraiment mauvais, mais peut-être pas aussi mauvais que ce que je pensais à la lecture des commentaires.
Il est très pauvre en environnements, en histoire, en mise en contexte. Les dialogues sont mauvais et confinent parfois à la comédie involontaire.
Le scénario de base, bien que vu et revu, pouvait cependant être intéressant.
Le système de combat est original et pourrait être prenant si la boucle de gameplay était mieux conçue.
Quelques unes des musiques du jeu sont correctes, quelques autres énervantes. Les ambiances sonores sont parfois réussie et convient bien une certaine impression de fin du monde, renforcée involontairement par le vide du jeu (très peu de PNJ, le monde paraît comme complètement vide).
Il y a aussi des problème de conception dans le gameplay. Les ennemis sont quasi impossibles à éviter et ont un délai de respawn très, très court.
L'ordonnancement des actions en combat peut également devenir très crispant, surtout au début quand nos deux héros sont lents. On entre des commandes, parfois des dizaines (un gros défaut du système de combat quand on se bat contre plusieurs ennemis dont on ne connait pas encore les combos) sans visibilité sur le fait que l'on sera ou non dans l'incapacité de les exécuter à cause d'une altération d'état ou autre.

Vu le nombre de bons jeux sur le système (PS3) ou en général, il n'y a vraiment aucune raison de s'attaquer à Last Rebellion si ce n'est pour assouvir une curiosité malsaine ou pour un platine relativement facile et rapide (à l'échelle RPG).
Gunnm: Martian Memories play
Kliee

le 21/03/2023
9

Si j’avais noté Gunnm Martian Memory (uniquement) avec le cœur, j’aurais pu facilement lui mettre 10. L’univers de Gunnm, Gally, une histoire retravaillée par l’auteur, tous les éléments sont là pour un grand moment d’aventure et, 2023 oblige, de nostalgie.

La musique, bien qu’entièrement synthétisée et “simple”, est très créatrice d’ambiance et sait générer les émotions que l’on attend d’elle après quelques heures de jeu. Jeu qui, par ailleurs, devient de plus en plus prenant à mesure qu’avance l’histoire et que se densifie le scénario.
Pour l’époque et vu le contexte dans lequel s’est fait le passage des éléments de décors à la 3D sauce playstation, on peut dire que les environnements du manga sont assez fidèlement reproduits. C’est également le cas des personnages principaux et des PNJ majeurs, qui sont, pour l’époque, très bien faits et détaillés, jusque dans leurs animations (en particulier Gally et son Panzer Kunst).
Le système de combat est dynamique et très bon, facile à prendre en main malgré quelques petits défauts.

La trame du scénario est assez linéaire, mais dense en contenu. Il y a peu d'à-côtés et l’aventure se termine en une grosse vingtaine d’heures sans trop se presser.


++ L’univers de Gunnm, ses personnages, son ambiance
++ Une histoire retravaillée par Yukito Kishiro
++ Gally

+ Les musiques, simples mais qui deviennent très émouvantes au fil du jeu
+ Système de combat
+ contenu conséquent en termes de narration et de gameplay (phase de Motorball, de combat à moto, etc.)
+ Soin apporté à la transcription de l’œuvre et des personnages

- Une 3d très perfectible
- Charadesign en dehors des personnages principaux (très générique)


Ys Origin play4
Kliee

le 29/12/2022
8

Ys Origin est un jeu simple à résumer.

Un seul donjon, une tour, que dont l'escalade est la fin et le moyen. Le scénario introduit l’univers d’Ys mais n’est cependant pas bien complexe et plus prétexte au gameplay.
Gameplay qui, lui, est très bon, bien que limité.

La tour est divisée en niveaux, qui sont des sous-ensembles d’étages ayant une apparence et des spécificités de gameplay propres. À chaque niveau, un boss mineur et un boss majeur, c’est comme ça que je le résumerais. En mode pur action RPG, il faut trouver la bonne tactique et acquérir les bons réflexes pour chaque boss. Ces boss représentent un bon petit challenge, qui augmente conséquemment en lien avec le niveau de difficulté sélectionné.

Le tout est rythmé par une belle bande son signée du Falcom JDK, dont quelques pistes, excellentes, se singularisent tout particulièrement. L’ambiance et les effets sonores sont très bons.

Le jeu est court, une douzaine d’heures à multiplier potentiellement par les 3 héros différents avec lesquels il est possible de tenter l’ascension. Donjons et boss seront les mêmes mais certaines scènes et le style de combat sont spécifiques à chaque personnage.


Un bon moment, sans temps mort, idéal entre deux RPG plus conséquents.


+ Gameplay, beaux challenges contre les boss
+ Bande son
+ Très joli remis dans son contexte original

+/- Les combats contre les trash mobs peuvent parfois être un peu répétitifs

- les sorties accidentelles d’une zone qui cause le repop des monstres, énervant quand on veut juste s’éloigner un peu pour temporiser


Star Ocean: The Divine Force ps5
Kliee

le 15/11/2022
8

Star Ocean: The Divine Force est à la fois un bel hommage aux racines de la série et un JRPG moderne proposant des évolutions intéressantes, surtout dans son système de combat.

Je l’ai reçu la veille du long weekend de la Toussaint et je ne l’ai pas lâché. L’introduction met d'emblée dans le bain et le rythme ne ralenti quasiment jamais. L’histoire, bien que classique, donne envie et motive le joueur à avancer.
Les personnages sont très bien conçus et, même s’ils correspondent pour certains à des archétypes classiques, ils savent nous surprendre et rendre agréable leur compagnie.

La planète que l’on a à explorer est riche en magnifiques décors et en atmosphères. Les vastes étendues qui séparent les villes/donjons sont certes un peu vides, mais cela ne se ressent pas nécessairement comme un défaut. Le tout est soutenu par une belle OST de Motoi Sakuraba dans la droite ligne des Star Océan précédents mais intégrant également des influences de son travail sur les derniers Tales, en plus inspiré, heureusement, à mon humble avis.

On sent cependant que le budget cinématiques et animation a été concentré sur le début du jeu. Il y a quelques caches-misère lors de certaines scènes telles que le mariage et l'exécution où, pour éviter de montrer une foule absente, on enchaîne plan serré sur plan serré quand bien même cela donne une impression fort bizarre.
C’est un “bon choix” cependant, car ce sont les premières heures qui donnent envie de poursuivre pour mener l’histoire jusqu’à son terme et, à ce stade, ce ne sont pas ces petites imperfections qui vont nous arrêter.

En parlant d’imperfections, ce ne sont pas les seules. Celles-ci seront peut-être gommées par de futurs patchs mais, en attendant, petite liste non exhaustive : les perso qui marchent dans le vide pour vous rejoindre quand un élément de décor ou un autre perso les bloque, les éléments de décor sur lesquels votre perso pourra rester coincé (heureusement le jeu semble avoir un mécanisme de “décoinçage automatique”), l’auto-verrouillage parfois aux fraises en combat, le fait très énervant que les perso quittant le groupe enlèvent leurs accessoires qu’il faut ensuite leur réassigner à la main quand ils reviennent… et les ralentissements.
Il paraît que ces derniers sont particulièrement présents sur PS4. Sur PS5, la majeure partie du jeu est fluide mais, de manière surprenante et contre-intuitive, les chutes de framerates se sont surtout concentrées dans les environnements souterrains. Des couloirs qui, normalement, limitent la distance d’affichage et la complexité du décors.

Pour ce qui est des contenus annexes :
Les quêtes annexes, qui sont parfois assez drôles, mais dont les récompenses ne les rendent clairement pas indispensables.
Le mini-jeu Es’owa, du go “amélioré”. Certains des pions, à collectionner, sont faits à l’image des personnages historiques de la saga.
Les traditionnels donjons et boss post-game.
Les private-action, qui sont une manière très plaisante d’en apprendre plus sur les personnages.
Les quêtes de la belle, maline mais insupportable Welch qui seront, comme dans le 5, nécessaires pour débloquer les différentes compétences de fabrication d’objets.

Il est possible de terminer Star Ocean en 20-25 heures en ligne droite, d’autant que le jeu est plutôt facile et qu'un seul boss demande vraiment une (petite) réflexion de la part du joueur pour le battre. L’économie est également généreuse et l’on n’est jamais dans le besoin.

Le choix à faire entre les deux héros ne change pas grand chose, mais ceux qui ont aimé leur première partie (à plutôt faire avec Raymond, point de vue le plus intéressant) voudront sans doute satisfaire leur curiosité quant à ce qui arrive à l’autre personnage lors des moments de l’histoire où les deux sont séparés.


+ Très beau d’un point de vue direction artistique
+ Design des personnages, bonne chimie du groupe
+ L’histoire, classique mais bien exécutée, un clair hommage aux premiers SO
+ Les privates actions
+ L’OST est de bonne facture et les morceaux collent bien avec les environnements auxquels ils sont associés

+/- Un système de combat plaisant, mais certains aspects sont un peu brouillons et la “facilité” du jeu ne permet pas d’en tirer pleinement partie.
+/- La réalisation, souvent très bonne, n’est cependant pas toujours à l’état de l’art, certains aspects du jeu ont clairement été privilégiés faute de budget

- Certains défauts techniques (ralentissements, petits “bugs”, rien qui casse le jeu mais un clair manque de polish).
- Les menus, parfois peu clairs, mal organisés et où le texte est bien trop petit.


Star Ocean: Integrity and Faithlessness play4
Kliee

le 17/10/2022
7

Je ne sais pas si ce sont toutes les critiques négatives vues, lues et entendues à propos de ce Star Ocean qui m’ont conditionné à ne rien en attendre, mais j’ai été très agréablement surpris par un jeu qui, certes, semble clairement ne pas être fini.

Les personnages, sans être inoubliables, sont attachants, leur design réussi et les relations qu’ils entretiennent bien détaillés par les Private Actions. Ces dernières peuvent être un peu lourdes à “farmer” mais apportent une bonne dose de contexte et d’histoire dans l’histoire.

L’histoire d’ailleurs. Pas folle, elle fait clairement office de support au développement des personnages et de la connaissance qu’ils ont les uns des autres (planète primitive vs civilisation spatiale, comme il est d’usage dans les SO).

Les environnements sont beaux et les villes très belles, mais en nombre limité. Le scénario et la longueur du jeu font cependant que ce n’est pas vraiment un problème.

Pour le reste, pas de soucis techniques particuliers, juste la sensation que beaucoup d’angles n’ont pas eu le temps d’être arrondis par l’équipe de développement.
Le système de combat est très honnête, mais n’est pas au niveau du quatre. Quant aux quêtes annexes, s’il est dommage qu’elles soient juste postées sur les panneaux de quêtes dans les villes et non confiées par des PNJ, elles récompensent ceux qui les entreprennent par des compétences et des matériaux intéressants.

+ Design des villes
+ Dynamique du groupe de personnages et certaines idées de charadesign (relation Emmerson / Anne, Fiore, la petite Rélia/Félia…)
+ l’OST

+/- système de combat
+/- Private Actions potentiellement frustrantes à farmer mais plutôt chouettes
+/- Quêtes annexes un peu artificielles mais aux récompenses motivantes

- Le design de certains persos est râté et “uncanny” (Miki) ou plat (Victor)
- Jeu clairement pas développé au bout de ce que semblait vouloir faire le studio


Sudeki xbox
Kliee

le 19/09/2022
6

Sudeki c’est un bon gameplay et de beaux environnements, collés à une trame un peu quelconque, le tout assemblé à la va-vite. C’est du moins l’impression que j’ai eu lors de ma partie de 16 heures en ligne droite.

L’histoire, c’est du vu et revu et la narration est assez expéditive, mais notre groupe est cohérent et les personnages qui le composent ne sont pas désagréables. Ils ont tous leurs caractères qui, s’ils sont un peu stéréotypés et attendus, se complètent bien.

  • Le guerrier simple et honnête
  • La princesse un peu gâtée mais talentueuse
  • Le scientifique hyper rationnel
  • La guerrière hybride femme/animal

Les environnements, comme dit plus haut, sont beaux et l’univers de Sudeki est sympa à explorer. Pas de lore incroyable ni un world building de folie, mais tout de même, l’impression confortable d’être dans un monde à part avec ses particularités.
Certaines phases d’exploration nécessitent, de plus, que l’on utilise tel ou tel perso en fonction de ses capacités propres.

Le système de combat n’est pas le plus dynamique jamais vu, surtout si l’on se place d’un point de vue plus moderne, mais est honnête et solide.

Les boss du jeu obéissent à des patterns assez simples et ne présentent pas de difficulté particulière une fois les patterns en question identifiés. Le seul point de frustration peut venir du fait que, quand on affronte un boss en étant un peu juste point de vue niveau, le combat peut durer très longtemps et être assez ennuyeux. Mon combat final a ainsi duré près d’une heure.

+ Joli visuellement (décors et personnages) et bien animé
+ Bon gameplay, bien que simple
+ Les musiques sont souvent dans l’ambiance

+/- Les voix françaises sont correctes pour l’époque, mais certaines, notamment celle du héro, manquent vraiment de conviction

- Certains combats frustrants de longueur
- L’impression que certains passages du jeu, surtout vers la fin, sont expédiés


Shining Resonance Refrain play4
Kliee

le 31/08/2022
6

Shining Resonance (Refrain) est un assemblage de bonnes idées et de généricité extrême.

Le scénario et les personnages sont particulièrement bateaux et constituent la cause principale du manque d’âme du soft. Heureusement, le jeu est court, cela les rend plus supportables.

Le système de combat et les mécaniques de gameplay sont cependant agréables et font que le grinding (parfois nécessaire) est relativement sans douleur.

Étonnamment, c’est l’aspect rencard/drague qui est le moins bien travaillé.

L’exploration est parfois pénible, car le “monde” du jeu est en fait un ensemble de cartes, assez jolies au demeurant, autour de la seule ville du jeu, que l’on traverse à pied sans voyage rapide.

La musique est très correcte, mais les “musiques sacrées” qui sont en fait des chansons jpop peuvent sérieusement saper la “suspension of disbelief” nécessaire à l’immersion dans un univers med-fan.

+ Un jeu “confortable"
+ De jolies filles
+ Un bon système de combat
+ Court

- Scénario et personnages hyper génériques
- Manque de “vraies” cut-scenes
- Les voyages à pieds


Tales of Arise play4
Kliee

le 27/06/2022
7_5

Vu la qualité et la quantité de travail visiblement fourni sur le jeu, il me paraît difficile de donner à Arise une note moyenne. Cependant, je ne peux m’empêcher d’être un brin déçu.

Superbe visuellement, il manque à mon sens de quelques éléments d’aventure et de découverte que j’affectionne. Cela tient sans doute pour partie à son scénario : une planète entière réduite en esclavage depuis 300 ans, ça aplanit les différences entre cultures et rend les interactions avec la population moins intéressantes.
Par ailleurs, la manière dont les zones sont connectées n’aide pas à faire prendre au monde sa pleine dimension de planète. De petite zone en petite zone, on a plus l’impression de se promener dans les différents coins d’une petite région que sur une planète entière.

Dans un autre registre, vers la fin, les personnages commencent à radoter un peu lourdement à propos de (l’ex-)occupation par les Reniens et le futur d’une Dhana libre et la manière dont on doit expier ses fautes.

Cependant, les personnages sont bons, le contenu additionnel OK, le système de combat a ses détails frustrants (maintien de la visée, hors limite…) mais est très correct dans l’ensemble et c’est très, très beau.

+Graphisme et beauté de certains environnements
+Les personnages, les interactions qu’ils ont entre eux

+/- La musique donne une identité au jeu et est de bonne facture, mais pas mémorable
+/- Beaux designs mais, il manque un je ne sais quoi d’âme aux environnements, aux décors, à l’univers du jeu
+/- L’histoire, quelques moments wow, mais s’essouffle vite

Pas de points clairement négatifs


Tales of Zestiria play4
Kliee

le 24/06/2022
6_5

Tales of Zestiria m’a donné l’impression d’un produit composé de pièces, certaines bonnes certaines moins, mais en tout cas très mal assemblées.

Sur le papier nous avons l’une des histoires les plus sombres et pessimistes de la saga. Ça tue des êtres chers, ça se sacrifie, mais cela ne soigne que temporairement des problèmes qui,
a priori, sont destinés à revenir. La mise en scène des moments importants et des moments “émotion” est cependant tellement ratée que l’on peine à se sentir triste ou touché par ce qui arrive à nos héros.

Nos héros d’ailleurs. Ils ne sont pas exécrablement conçus (c’est un Tales tout de même), mais ne sont clairement pas au niveau auquel on nous avait habitués. Dezel qui n’a presque aucun trait distinctif à part qu’il aime les chiens, Layla qui doit faire des blagues pourries pour exister un peu, Edna qui est super mais n’évolue presque pas, Mikleo qui ne sert que comme second de Sorey ou souffre douleur d’Edna,... et Rose.
Rose qui est patronne d’une guilde d’assassins mais aussi de commerçants (leur couverture) soit l’une des plus grosses guildes du monde en théorie, qui se retrouve à aider un groupe d’aventuriers sur son temps libre (car oui, elle doit en avoir beaucoup), qui en plus est un assassin au grand cœur qui n’accepte des contrats que quand les intentions du client sont bonnes et celles de la victime mauvaises… pitié ! En plus, en théorie, son statut de boss des assassins devrait en faire un personnage particulièrement puissant alors qu’elle crapahute au même niveau que nos autres PJ.
Alors, oui, aidée par un séraphin peut-être, mais c’est quand même sacrément incohérent.
Surtout qu’on avait Alisha qui, sans être exceptionnelle, avait le mérite au moins d’être un personnage plutôt rationnel, à défaut d’être original, et qui avait une instructrice… , avec qui l’on aurait potentiellement pu avoir un peu plus d’interactions. (ok je digresse)

Le scénario ne casse pas des briques sur le papier, son implémentation finit de le rendre médiocre. Les objectifs parfois flous, moments importants bâclés, événements majeurs qui deviennent du bruit de fond 5 minutes après, pour revenir finalement sur le devant de la scène, méchants sous-exploités, bref, déception. De plus, on arrive à la fin du jeu sans avoir l’impression d’avoir fait grand chose.

Le système de combat est correct mais souffre de problèmes de jouabilité (caméra, enregistrement des actions pas toujours raccord)


+ L’intro défonce tout
+ Edna, super marrante et l’un des design soignés du jeu, même si le personnage manque d’évolution
+ Les interactions entre persos, malgré tout, assez fun
+ Un sentiment d’aventure tout de même présent

+/- La musique, du sakuraba en transition sans inspiration
+/- Très beaux décors, grands espaces, mais vides et peu intéressants
+/- La technique, mais bon c’est un jeu PS3 porté sur PS4 après tout

- Certains persos incohérents
- Le scénario mal assemblé
- Cette p****n de caméra


Blue Reflection play4
Kliee

le 25/05/2022
8

Si l'on ne s'attèle pas à la conquête du platine, Blue Reflection se finit en une vingtaine d'heures et c'est une durée qui correspond parfaitement à ce que le jeu a à proposer.

J'ai pour ma part passé la barre des 39 heures car, si l'on veut bien mettre un peu de temps, le platine est tout à fait prenable sans se fouler et en une seule partie.

Le jeu est très beau, très mignon et original. On joue une pauvre choupette, Hinako, dont le rêve d’être danseuse étoile s’est brisé à cause d’une blessure au genou. Elle va cependant être choisie pour devenir “Reflector” (Magical Girl en fait) et protéger son lycée qui est en fait un point d’achoppement (le numéro 17) avec une autre dimension dont viennent des monstres impressionnants. Elle est aidée par deux autres reflector, celles qui l’ont choisie, et des “soutiens”, en fait ses amies, qui vont la rejoindre au fil du jeu.

Le gameplay alterne entre combat de boss (les monstres impressionnants), exploration du lycée, sociabilisation et quêtes indispensables et secondaires. Dans les quêtes indispensables il faut faire amie-amie avec des camarades de lycée particulières après avoir stabilisé leurs émotions, dans les quêtes secondaires il faut aider des filles sur le campus dont les émotions débordent.

Indispensable ou secondaire, ces deux types de quêtes se résolvent dans le “common” un espace mystérieux construit par les émotions collectives des humains, et plus particulièrement des étudiantes du lycée de Hinako. On doit soit s’y battre, soit y ramasser un certain nombre d’orbes lumineux, et c’est là l’un des défauts du jeu : ces phases sont hyper répétitives d’autant que le système de combat est bridé contre les trashmobs.

Les phases de combats de boss, elles, sont bien plus intéressantes et le système de combat y montre tout son potentiel avec, notamment, l’intervention des soutiens.
Le jeu étant très facile cependant, je conseille vraiment de le mettre en Hard.

Pendant les “temps libres”, on peut aussi passer du temps avec les nouvelles amies de Hinako, de diverses manières, sachant que monter le level d’amitié permet de récupérer des buffs.

Un bon petit jeu, malheureusement victime de la “spéculation” car produit en petite quantité. Neuf sur ebay en ce moment, c’est près de 200 euros qu’il faut débourser pour se le procurer.


+ Très mignon, très beau
+ Un RPG “magical girl”, c’est suffisamment rare pour qu’on le signale
+ Les combats de boss, visuellement réussis et où le gameplay s’exprime le mieux
+ L’OST est de bonne facture

- Framerate parfois à la ramasse, surtout dans les combats contre des trashmobs
- Répétitif au niveau du contenu annexe
- Peu de zones


Neptunia x Senran Kagura: Ninja Wars play4
Kliee

le 19/04/2022
4

Le scénario de ce jeu est, littéralement, une blague. Une blague étirée sur 10 heures (15 si on fait toutes les quêtes annexes quand elles se présentent et que l'on farm une ou deux fois).
Les légions de Steam qui envahissent l'île de Game industry, pardon les Steemlegions qui envahissent Gameninjustri… Une “blague” principale parsemée de “blagues annexes”.
Les personnages issus de Neptunia sont vides, ceux de Senran Kagura pas bien mieux.
On alterne entre donjons pour le gameplay et visual novel pour la narration.

Le contenu annexe consiste à refaire les mêmes donjons mais avec des objectifs “différents”, très vite lassant. Ah, non, pas que. En fait il y a aussi un mini jeu dans lequel on doit garder les demoiselles en équilibre sur une pêche grâce au système Sixaxis de la manette Playstation. Ce mini jeu est fun 10 minutes et confère des bonus de combat mais n’apporte pas vraiment de valeur ajoutée côté fan service.

Les passages visual novel qui portent 100% de la narration sont pauvres. Il n’y a qu’un petit sprite par perso et 2 ou 3 expressions faciales qui alternent en fonction de l’humeur de la demoiselle. La bouche s’ouvre et se ferme (pas en rythme) quand le personnage parle, le voice acting est moyen (surtout dans le casting).
2 ou 3 CG (littéralement 2 ou 3), très conservatrices (à voir si la version Switch en ajoute quelques-unes plus épicées).

Animations 3D propres, ça rame parfois mais pas souvent, quelques soucis de gameplay pour certains design de boss mais aller jusqu’à la fin est une promenade de santé.

Post-ending, les entraînements de Yomi sont une TRÈS brutale montée en difficulté, et c’est là que les aficionados du système de combat, qui n’est pas mauvais, pourront trouver un peu de défi et une raison de passer plus que les quelques heures de la trame principale sur le jeu.

Le fan service se compose de trois éléments :
-> Voir sous les jupes en course et en combat
-> Boobs physics, ça bondit et rebondit
-> Design sexy des costumes

Très loin de ce qui fait l’esprit et la gloire des Senran Kagura, et surtout très loin de remonter l’intérêt du jeu. C’est joli, c’est chouette, mais ça ne fait pas un bon RPG, ni même un passable d’ailleurs.



+ Des cuisses, des gros seins et des culottes, même si mal utilisés
+ Un des seuls jeux où j’ai pu apprécier le système Sixaxis

+/- Système de combat pas trop mal quand on est confronté à de la vraie difficulté
+/- OST peu inspirée mais pas insupportable et qui peut même faire siffloter en jouant
+/- Voix bof bof pour certains persos, ok pour d’autres

- Un sprite par perso, partie VN très cheap
- Les blagues c’est bien, mais pas pour faire un scénario
- Personnages vides
- Interactions avec le monde limitées


Poison Control play4
Kliee

le 28/03/2022
6

Court, rythmé et addictif, Poison Control n’est pas un grand jeu mais un moment plaisant, ponctué de quelques bugs et frustrations.

Est-il vraiment un RPG ? La question est légitime. Il y a une notion de montée en niveau mais la carte du monde se résume à un menu de sélection des stages et l’histoire n’a pour ainsi dire aucune branche (juste une, à la toute fin).

On se retrouve, sans savoir pourquoi, à parcourir les enfers où errent les âmes en peine et/ou les démons de jeunes filles dont la vie a pris un mauvais tournant, parfois fatal. Chaque stage consiste à purger un enfer généré par une « belle » (leur nom dans le jeu). Pour cela, il faut couper le mal à la racine ou trouver un moyen de les consoler.

On est assisté dans cette tâche par Poisonette, âme également en peine qui, au début du jeu, dévore le personnage principal pour retrouver un corps (corps que les deux se partagent, du coup, pour la suite de l’aventure).

Poisonette purgera le mire que répandent les mauvaises émotions des belles tandis que le protagoniste tirera sur tout ce qui bouge.

L’évolution de la relation joueur/Poisonette est l’un des aspects les plus intéressant, avec des moments mignons, émouvants, etc.

Il y a des bugs et imperfections. Bug, par exemple, quand un boss s’envole loin de l’arène parce qu’on a mis pause. Imperfection quand on se rend compte que les deux boss de fin sont dosables grâce à un exploit tout bête.

Un bon moment, mais heureusement que le jeu n’est pas plus long.

Oh, et la musique est plutôt chouette !


Infinite Undiscovery xb360
Kliee

le 21/03/2022
6
Infinite Undiscovery est un jeu que j’ai acheté lors de sa sortie mais qui a fini dans la pile « à faire après l’école d’ingé ». Je l’avais tout de même lancé « pour voir » et le disque dur de ma maintenant vénérable 360 contenait encore deux fichiers de sauvegarde de l’époque, la plus avancée dans l’histoire indiquant à peine plus d’une heure de jeu.

Comme je suis dans une période, entre autres, de retour aux RPG des années 2000-2010, je l’ai relancé avec la ferme intention, cette fois-ci, de le finir.

Ce n’est pas un jeu simple à résumer. Il y a du bon, du moins bon, un peu de mauvais.

Le scénario d’abord. Pendant la plus grande partie du jeu on ne vous explique rien. Pas de contexte, pas de world building. On a l’impression que le monde que l’on visite est artificiel. Ça s’améliore sur la fin mais, à ce moment-là, le mal est fait. Cela n’est pas arrangé par l’OST, du Sakuraba peu inspiré qui est en fait un copier/coller à peine modifié de quelques morceaux réalisés pour les Tales de l’époque.

Il y a des possibilités intéressantes cependant. En s’associant avec un personnage du groupe qui sait parler avec les animaux, on peut voir ce que ceux-ci ont à dire par exemple. Les phases où l’on en apprend plus sur nos compagnons et les petits résumés de leurs personnalités que se fait Capell et que l’on peut consulter depuis le menu valent souvent le coup.

Cela a été dit, mais le personnage est lent, et il n’y a pas de fonction de voyage instantané. Cela rend les quelques allers/retours indispensables déplaisants et n’incite pas à faire les quêtes annexes qui, à la fin du jeu, nécessitent que l’on revisite chaque ville et village.

Les décors sont parfois jolis, même si le jeu lui-même est techniquement faible pour l’époque. Les personnages sont parfois très beaux (belles surtout ; Aya, Michelle… ), mais certains ont grandi dans l’uncanny valley.

Le système de combat, simple, trop simple, répétitif, parfois frustrant et surtout ce *#$& d’accès au menu qui ne pause pas le jeu en combat et fait que se soigner manuellement est presque impossible. La connexion à un autre perso du groupe pour réaliser des actions spéciales n’a « d’intérêt » que pour les parties où elle est obligatoire, car peu utilisable en pratique.

Au final, un bon moment quand on fait abstraction de certains défauts qui sont mitigés par le fait que ce jeu est court (ma partie de 26 heures inclut quelques quêtes annexes et une phase de grinding pour accumulation de ressource).

+ Certains paysages/décors sont très beaux
+ Quelques bonnes idées comme les connexions quand il s’agit d’aller parler aux animaux ou d’approfondir nos connaissances sur chaque personnage
+ Aya est bien mignonne
+ Un morceau du moteur physique a été spécialement développé pour Michelle

+/- Le système de combat est basique, suffisant pour un jeu relativement court mais n’invite pas au farm
+/- La dimension humoristique, sexy, émotionnelle des dialogues tombe parfois juste, Parfois non
+/- OST quelconque

- Le scénario est mal amené, les enjeux parfois expliqués lors des révélations qui les concernent, la trame principale est décousue, aucun contexte n’est donné
- Les doublages anglais sont parfois ok, parfois atroces. C’est le cas pour le grand méchant en second du jeu
- Capell est lent, si lent
Resonance of Fate xb360
Kliee

le 08/02/2022
9_5

J’écris ce commentaire à partir de mes souvenirs de ma première partie, mais aussi après en avoir redémarré une sur la version PS3.

Resonance of Fate a été pour moi, à l’époque, un coup de cœur comme j’en ai rarement. Sortant d’un FFXIII décevant que j’avais priorisé car je voulais pouvoir faire partie des discussions à son propos qu’avait mon groupe de potes, je savais que je ne pourrais qu’être plus heureux avec ce soft, mais je n’imaginais pas à quel point.

L’univers, tant graphique que musical est ce qui m’a happé en premier. Un monde gris, certes, mais intriguant, cohérant, dont on veut percer les mystères. Une dualité musicale Sakuraba Rock’n Roll/Tanaka classique qui colle à chaque situation, drôle, dramatique, sérieuse, etc. Les différents étages de Basel, correspondant chacun à une couche sociale différente, s’explorent avec curiosité. La déréliction qui habite les étages inférieurs et leur état de délabrement a également fait vibrer cette petite note « postapocalyptique » que j’apprécie.

Le groupe ensuite, et la dynamique des relations entre les personnages, est génial. Tantôt hilarants, tantôt intrigants, ses membres ont tous une part de secret que l’on veut découvrir. Et, bon, j’étais un peu amoureux de Leanne, je l’admets .

Le système de combat, qui a fait que certains journalistes de l’époque ont qualifié le jeu de difficile, voire inaccessible aux novices, est en fait juste exigeant et non dur et complexe. On ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi en combat, même si l’on a un clair avantage en termes de puissance. Quand on joue à RoF, il faut être à ce que l’on fait.

Une fois que l’on accepte cela, le système de combat est diablement satisfaisant. Réfléchir à sa tactique, élaborer sa stratégie avec deux, trois… quatre coups d’avance est jouissif, tout comme faire virevolter les personnages lors d’actions combinées après avoir planifié leur position optimale.

Le seul point noir du jeu est la structure de la narration. Le scénario, sans être révolutionnaire, est intéressant et propose quelques moments d’une assez grande profondeur. Mais le découpage des cut-scenes et le fait que le scénario n’avance pratiquement que dans lesdites cut-scenes situées quasi exclusivement entre les chapitres font que suivre l’histoire peut être assez compliqué. Les missions et les tâches qu’ont à faire nos personnages n’ont parfois même aucun rapport avec l’histoire qui est présentée à un chapitre donné. C’est particulièrement vrai au début.

Mais même avec cela, quel magnifique jeu. Je pense que ma seconde partie se fera de manière moins passionnée et plus objective (années passées obligent), mais je garde précieusement le souvenir de la passion que j’ai eu pour le jeu lors de mon premier passage sur Basel.

++ L’ambiance générale, le design de l’univers de RoF

++ L’OST

++ Le système de combat

++ Le groupe de personnage et sa dynamique

++ Leanne, juste Leanne

++ L’humour présent à certains moments, les délires du jeu (comme casser la gueule du père Noël) en général et les « Vashyronneries » en particulier

- La structure de la narration
Final Fantasy XIII-2 play3
Kliee

le 01/11/2021
7_5
Le début de ce jeu fait peur.

Après une séquence cinématique montrant une Lightning hyper classe, on se tape un combat en mode QTE et "appuyez sur X pour gagner". Puis, on se rend compte que l'on jouera Serah, dans une robe un peu flashy (très mignonne, c'est pas le problème, mais on dirait plus qu'elle va faire la fête que commencer une longue odyssée dans les méandres des siècles), que l'on est entouré des amis de Snow (les persos les plus irritants), que ça rame, et qui est ce Noel ? etc.

Les premières heures, le scénario semble chaotique, peu travaillé et les environnements "recyclés" peuvent plaire à certains dans un esprit de nostalgie, ou sembler être une preuve de flemme des développeurs pour d'autres, en tout cas peu d'originalité.

Et puis, les heures passent, l'histoire se déroule et l'on découvre progressivement sa profondeur, le contenu conséquent pour ceux qui s'intéressent aux à côtés, un système de combat et un gameplay améliorés par rapport à FFXIII, des personnages, principaux et secondaires, intéressants et attachants, de nouveaux environnements magnifiques et la recette finit par fonctionner.

Je n'avais pas aimé FFXIII, verdict confirmé par une nouvelle partie récente, faite avant d'entamer le petit frère. Eh bien j'ai aimé FFXIII-2. Pas un grand jeu, certainement pas le 40/40 donné par Famitsu, mais un bon jeu.

+ L'OST, inégale mais le bon vaut vraiment le coup, donc c'est clairement un +
+ Certains personnages ont des développements inattendus, même s'il faut pour s'en rendre compte visionner les fins paradoxales.
+ Fins paradoxales qui sont une bonne idée et donnent à voir des séquences drôle, dramatiques ou, pour le moins, intéressantes.
+ Des environnements beaux et qui mettent dans l'ambiance. Academia est une vrai réussite.
+ Beaucoup de choses à faire, contenu optionnel, quêtes annexes, le tout récompensé en rendant le gameplay plus intéressant.
+ Gameplay qui a été grandement amélioré par rapport à XIII, que ce soit les combats ou les à côtés.

+/- Je suppose que c'est parce que le jeu se compose d'environnements ouverts, et non de couloirs comme FFXIII, la technique semble un peu en deçà de l'ainé, et surtout ça rame beaucoup parfois. Mais cela reste très beau.
+/- L'histoire qui peut sembler bordélique de prime abord, mais elle a sa logique replacée dans la mythologie FNC, et qui soutient bien le soft.

- Cela peut sembler un détail, mais les zones que l'on visite à travers les siècles ne changent pas assez/de manière crédible. Dans FFXIII déjà, il était difficile de croire que les ruines d'Oerba avaient 500 ans. Juste un peu de rouille et des fissures dans le béton ? Peu crédible mais bon, ok. Dans FFXIII-2, où l'on visite Oerba jusqu'à 400 ans après les événements de XIII, soit presque 1000 ans après que le village ait été déserté, tout est resté identique, pas de nouvelles dégradations. Il n'y a que la météo qui change entre les périodes. Et ceci est vrai pour tous les environnement du jeu. Malgré les siècles, les uniformes ne changent pas, les modes vestimentaires non-plus, etc.
- Serah n'était pas forcément la meilleure candidate à la succession de Lightning comme personnage principal, et elle doit bosser dur pour atténuer sa transparence au cours de l'aventure.
- Certaines des voix de la version anglaise, vraiment mal jouées.
Final Fantasy XIII xb360
Kliee

le 06/08/2021
6
Un bon jeu mais un mauvais RPG/mauvais FF. C'est comme cela que je résumerais FFXIII, que j'ai tout de même fini et apprécié dans une certaine mesure.
Ce qui ne va pas, tout le monde l'a déjà dit.
Linéarité, il n'y a pour ainsi dire pas de world map. Grand Pulse ne compte pas vu qu'elle ne connecte pas entre eux les villes, villages et donjons du jeu dans lesquels on ne peut retourner. Non qu'il y ait un quelconque intérêt à ça, il n'y a rien à y faire.
Aucune interaction intéressante avec le monde, les magasins eux-même sont dématérialisés et localisés dans les terminaux de sauvegarde.
Certains personnages sont irritants (Hope en particulier), surtout au début.
Les quêtes annexes sont sans saveur, on se rend juste sur Grand Pulse où des stèles nous demandent d'aller tuer tel monstre. Il y a un petit texte justifiant chaque mission en guise "d'histoire".
Les combats se résument à smasher la touche A 90% du temps. Un poil plus de finesse est requis pour les boss et certains mob. Il s'agit plus de réactivité que de stratégie.

Qu'est-ce qui va dans FFXIII ?

La réalisation. La vidéo d'introduction donne vraiment envie et les passages narratifs sont souvent bons une fois que Hope accepte ce qu'il lui arrive.
Le scénario est prenant, suffisamment pour que l'on veuille continuer à aller de l'avant.
Le jeu a une identité visuelle et sonore marquée avec une bande son correcte et surtout collant bien à l'ambiance.
Pour cette génération de console, les graphismes sont magnifiques et la modélisation des personnages impressionnante.
Certains combats peuvent être malgré tout prenants.
Blue Dragon xb360
Kliee

le 06/08/2021
8
Blue Dragon a été pour moi une bonne surprise qui a occupé un hiver plutôt morne.
L'aventure, sans grande surprise, est tout de même de dimension épique et prenante, les personnages sont attachants et bien servis par le chara design de Toriyama. Le monde est vivant, beau et bien accompagné par les compositions d'Uematsu.
La musique des boss devient très vite gonflante par contre, surtout sur ceux que l'on doit recommencer plusieurs fois, sachant qu'en plus les combats sont assez longs pour un c-rpg.
Comme c'est un des premiers RPG de la console et du studio, il y a quelques imperfections techniques, des ralentissements notamment, et des décors de combat un peu vides. Rien qui ne doive faire peur cependant. Blue Dragon est un jeu pour lequel un remaster sur les consoles récentes serait vraiment bienvenu !

+Musiques collant à l'ambiance et agréables (- la musique des boss)
+Très beaux décors, chara design, et donjons
+Une belle aventure, bon scénario, même si l'on n'est pas dans l'originalité
+Durée de vie très correcte avec de nombreuses quêtes annexes / objectifs secondaires
-Voix anglaises
--Voix françaises
----Musique des boss que l'on en vient à haïr
Dead Island: Riptide xb360
Kliee

le 05/08/2021
7_5
Dead Island Riptide est la suite de Dead Island, avec une nouvelle île à explorer, et un gameplay qui ne change presque pas (on ajoute juste quelques phases de tower defense).
Si l'on a aimé le premier épisode, pas de surprise, et c'est bon comme avoir du rab' à la cantine.
Mêmes qualités, mêmes défauts. Le jeu est un poil plus court, un poil.
On peut, par ailleurs, reprendre le personnage que l'on avait utilisé dans le 1 et ainsi conserver ses caractéristiques.
Si l'on veut plus du même, c'est un bon achat, mais ceux qui veulent de la nouveauté seront déçus.
Dead Island: Game Of the Year Edition xb360
Kliee

le 05/08/2021
7_5
Non, Dead Island ne figurera jamais dans les top 10 ou 100 des meilleurs RPG de tous les temps. Cependant, il a son charme et pour peu que l'on accroche à l'ambiance apocalypse zombie sans prise de tête c'est une bonne expérience de jeu.
Les décors sont splendides et l'exploration/sensation de liberté bien gérée. La musique (uniquement présente dans les menus et lors des chargements si je me souviens bien) renforce l'atmosphère d'horreur/terreur. L'histoire est "suffisante" (pour le genre, en tout cas, ça fait l'affaire). Quelques défauts techniques ont en plus été corrigés dans cette version GOTY.
Le crafting des armes est intéressant et motivant.
Les quêtes peuvent être un peu répétitives, c'est vrai, mais cela ne m'a pas dérangé.
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