Commentaires RPG - Legendra RPG

Nivarea

le 25/01/2012
Edité le 21/05/2013

Xenoblade Chronciles. Bon, je refais mon avis avec plus de recul, surtout que l’autre était affreusement long. X)

Alors… Que dire que dire ? Xenoblade est un bon jeu, un bon RPG, clairement, mais qui est sorti, il faut l’avouer, au bon moment, dans un contexte où le JRPG est en crise. Néanmoins, usurpe-t-il les éloges qui lui sont adressés ?

Niveau technique, oui et non. C’est assez inégal en fait. D’un côté, on retrouve des graphismes loin d’être extraordinaires, passables, voir même moche dans ses textures. Mais nous devons compenser cela avec l’immensité des zones proposées, ne trouvant équivalent quasiment que chez les MMO, ainsi que le peu de chargements nécessaire à afficher tout cela. Et puis, au final, tout est plutôt bien animé, ce qui rend le tout convainquant, à défaut d’être éblouissant.
Le Gameplay ensuite est particulier. Loin de se calquer sur celui des grands RPG de la décennie 90, on retrouve une sorte de MMO offline, qui pourra convaincre autant que rebuter. Moi, j’ai apprécié… Après, il n’emprunte pas que le gameplay des MMO, mais aussi ses quêtes annexes,(très) nombreuses, mais hélas, très répétitives aussi. Ah, à noter aussi d’autres défauts tel que la frustrante abscence de bestiaire dans le jeu, ce qui aurait été une véritable aide pour les quêtes.
Mais cette dimension MMOesque ne s’arrête pas là. On la retrouve aussi dans la durée de vie du jeu, clairement énorme, car venir à bout du scénario demandera un investissement en temps supérieur, bien supérieur à la majorité des RPGs. Si on y ajoute les quêtes annexes et l’exploration complète de cet univers, on dépasse facilement la barre des 100 heures de jeu. Mais il y a de quoi faire, et même si ça peut se révéler répétitif, pour peu qu’on accroche, c’est du tout bon.
Après, vient le scénario. S’il est convaincant, avec des personnages sympathiques à suivre sans être extrêmement marquants, il est aussi, et surtout, assez prévisible au final. Jusqu’à la moitié du jeu, le joueur lambda verra venir de très loin les gros rebondissements. Heureusement, la seconde partie l’est beaucoup moins, et la fin pourra être qualifiée de géniael ou de too much selon les partis. Reste néanmoins que le jeu regorge de scènes marquantes et bien mises en scène. Si on y ajoute la cadre original du jeu, qui pourra fasciner par son ambiance puisqu’on a vraiment l’impression d’être dans un autre monde (huhu), le tout est au final une réussite, même si ce n’est pas non plus transcendant.
Enfin, la Bande-Son, dernier point important dans un RPG, est clairement le point qui fera le moins discuter du jeu. Elle est réussite, possédant des thèmes marquants et beaux, et possède une homogénéité des plus appréciables. Certes, on trouve du moyen, mais le travail réalisé par les compositeurs du jeu est honorable et cohérent. Mention aux petits gars de Ace + pour ma part, que j’ai découvert sur ce jeu, et que je compte suivre.

Au final, en ressort un très bon jeu, qui a le droit de prétendre au titre de RPG marquant, même si cela aurait été plus difficile s’il était sorti dans un autre cadre. L’essai est transformé malgré des défauts parfois frustrants, mais il faut noter que c’est un jeu qu’on pourra autant adorer que détester. Mais il faut l’essayer pour le savoir.
(et je me suis encore étendu

)
Xenoblade Chronciles. Bon, je refais mon avis avec plus de recul, surtout que l’autre était affreusement long. X)

Alors… Que dire que dire ? Xenoblade est un bon jeu, un bon RPG, clairement, mais qui est sorti, il faut l’avouer, au bon moment, dans un contexte où le JRPG est en crise. Néanmoins, usurpe-t-il les éloges qui lui sont adressés ?

Niveau technique, oui et non. C’est assez inégal en fait. D’un côté, on retrouve des graphismes loin d’être extraordinaires, passables, voir même moche dans ses textures. Mais nous devons compenser cela avec l’immensité des zones proposées, ne trouvant équivalent quasiment que chez les MMO, ainsi que le peu de chargements nécessaire à afficher tout cela. Et puis, au final, tout est plutôt bien animé, ce qui rend le tout convainquant, à défaut d’être éblouissant.
Le Gameplay ensuite est particulier. Loin de se calquer sur celui des grands RPG de la décennie 90, on retrouve une sorte de MMO offline, qui pourra convaincre autant que rebuter. Moi, j’ai apprécié… Après, il n’emprunte pas que le gameplay des MMO, mais aussi ses quêtes annexes,(très) nombreuses, mais hélas, très répétitives aussi. Ah, à noter aussi d’autres défauts tel que la frustrante abscence de bestiaire dans le jeu, ce qui aurait été une véritable aide pour les quêtes.
Mais cette dimension MMOesque ne s’arrête pas là. On la retrouve aussi dans la durée de vie du jeu, clairement énorme, car venir à bout du scénario demandera un investissement en temps supérieur, bien supérieur à la majorité des RPGs. Si on y ajoute les quêtes annexes et l’exploration complète de cet univers, on dépasse facilement la barre des 100 heures de jeu. Mais il y a de quoi faire, et même si ça peut se révéler répétitif, pour peu qu’on accroche, c’est du tout bon.
Après, vient le scénario. S’il est convaincant, avec des personnages sympathiques à suivre sans être extrêmement marquants, il est aussi, et surtout, assez prévisible au final. Jusqu’à la moitié du jeu, le joueur lambda verra venir de très loin les gros rebondissements. Heureusement, la seconde partie l’est beaucoup moins, et la fin pourra être qualifiée de géniael ou de too much selon les partis. Reste néanmoins que le jeu regorge de scènes marquantes et bien mises en scène. Si on y ajoute la cadre original du jeu, qui pourra fasciner par son ambiance puisqu’on a vraiment l’impression d’être dans un autre monde (huhu), le tout est au final une réussite, même si ce n’est pas non plus transcendant.
Enfin, la Bande-Son, dernier point important dans un RPG, est clairement le point qui fera le moins discuter du jeu. Elle est réussite, possédant des thèmes marquants et beaux, et possède une homogénéité des plus appréciables. Certes, on trouve du moyen, mais le travail réalisé par les compositeurs du jeu est honorable et cohérent. Mention aux petits gars de Ace + pour ma part, que j’ai découvert sur ce jeu, et que je compte suivre.

Au final, en ressort un très bon jeu, qui a le droit de prétendre au titre de RPG marquant, même si cela aurait été plus difficile s’il était sorti dans un autre cadre. L’essai est transformé malgré des défauts parfois frustrants, mais il faut noter que c’est un jeu qu’on pourra autant adorer que détester. Mais il faut l’essayer pour le savoir.
(et je me suis encore étendu >_<)

The Legend of Zelda: Skyward Sword wii

Nivarea

le 25/01/2012

Skyward Sword est un bon jeu, et un Zelda sympathique. J’ai pris plaisir à y jouer, y compris la première partie de l’aventure. En revanche, il est loin de m’avoir imprimé un souvenir impérissable.

D’un point de vue technique, j’aime bien le style graphique employé, un style qui change et permet de passer outre le manque de puissance de la Wii. Mais il faut noter quelques fautes de goûts dans le design.
Ensuite, niveau gameplay, le Wiimotion + apporte effectivement un gain d’immersion sympathique, néanmoins brisé par la nécessité de souvent recalibrer. Sinon, ça répond bien, c’est agréable à jouer, mais ça restera toujours bien plus inconfortable qu’une bonne vieille manette. Et malheureusement, il est même trop utilisé. En effet toutes les énigmes quasiment ne tournent qu’autour de l’utilisation du Wiimotion +, ce que j’ai trouvé parfois frustrant, puisque aucune énigme ne m’a bloqué quelques minutes, contrairement à d’autres Zelda. Dommage, car les donjons étaient originaux et magnifiques, et qu’à côté, les combats de boss constituaient, à défaut d’une grande difficulté, les moments les mieux mis en scène et les plus marquants de cet opus. Alors oui, le jeu renouvelle la formulle vieillissante de la série avec Brio, en brisant un peu le train train habituel, mais le peu d'environnements, les énigmes et le gameplay trop centrées sur le WM+ et le manque de difficulté du jeu sont des points qui empêchent de crier définitivement au génie. Dommage.
On peut noter la bande-son agréable, avec deux trois thèmes marquants… Et c’est tout, malgré l’orchestration. Bon, après, je ne suis pas un fan inconditionnel de Kondo, et je n'ai pas trouvé, contrairement à beaucoup, le thème principal de Skyward Sword génialissime.
Les personnages se sont révélés intéressants, possédant une bonne personnalité. Mention à Hergo, Zelda, et Girahim, qui est un bon antagoniste à mes yeux, n’en déplaise à certains. Et à côté, nous avons la chance de posséder un Link très expressif, ce qui n’est absolument pas pour me déplaire. Quant à Fay, elle ne m’a ni gonflé, ni transcendé, donc pas de remarque.
En revanche niveau scénario… autant ça partait bien, avec l’idée alléchante de l’origine du mythe et une mise en scène améliorée dans la série, autant je suis resté déçu. Au final, il y a assez peu de révélations sur les origines de la série, et elles se révèlent anecdotiques. Non, ce Zelda ne me marquera pas de ce côté-là, malgré deux trois bons points, mais je n’ai pas vraiment été surpris. Bon, à côté, comme la mise en scène à été améliorée, et que le jeu à assuré avec quelques scènes et affrontements bien épiques, ce ne sera pas un mauvais point pour autant.

Au final, en ressort un bon jeu, très agréable, mais qui n’est pas marquant dans mon esprit.
Skyward Sword est un bon jeu, et un Zelda sympathique. J’ai pris plaisir à y jouer, y compris la première partie de l’aventure. En revanche, il est loin de m’avoir imprimé un souvenir impérissable.

D’un point de vue technique, j’aime bien le style graphique employé, un style qui change et permet de passer outre le manque de puissance de la Wii. Mais il faut noter quelques fautes de goûts dans le design.
Ensuite, niveau gameplay, le Wiimotion + apporte effectivement un gain d’immersion sympathique, néanmoins brisé par la nécessité de souvent recalibrer. Sinon, ça répond bien, c’est agréable à jouer, mais ça restera toujours bien plus inconfortable qu’une bonne vieille manette. Et malheureusement, il est même trop utilisé. En effet toutes les énigmes quasiment ne tournent qu’autour de l’utilisation du Wiimotion +, ce que j’ai trouvé parfois frustrant, puisque aucune énigme ne m’a bloqué quelques minutes, contrairement à d’autres Zelda. Dommage, car les donjons étaient originaux et magnifiques, et qu’à côté, les combats de boss constituaient, à défaut d’une grande difficulté, les moments les mieux mis en scène et les plus marquants de cet opus. Alors oui, le jeu renouvelle la formulle vieillissante de la série avec Brio, en brisant un peu le train train habituel, mais le peu d'environnements, les énigmes et le gameplay trop centrées sur le WM+ et le manque de difficulté du jeu sont des points qui empêchent de crier définitivement au génie. Dommage.
On peut noter la bande-son agréable, avec deux trois thèmes marquants… Et c’est tout, malgré l’orchestration. Bon, après, je ne suis pas un fan inconditionnel de Kondo, et je n'ai pas trouvé, contrairement à beaucoup, le thème principal de Skyward Sword génialissime.
Les personnages se sont révélés intéressants, possédant une bonne personnalité. Mention à Hergo, Zelda, et Girahim, qui est un bon antagoniste à mes yeux, n’en déplaise à certains. Et à côté, nous avons la chance de posséder un Link très expressif, ce qui n’est absolument pas pour me déplaire. Quant à Fay, elle ne m’a ni gonflé, ni transcendé, donc pas de remarque.
En revanche niveau scénario… autant ça partait bien, avec l’idée alléchante de l’origine du mythe et une mise en scène améliorée dans la série, autant je suis resté déçu. Au final, il y a assez peu de révélations sur les origines de la série, et elles se révèlent anecdotiques. Non, ce Zelda ne me marquera pas de ce côté-là, malgré deux trois bons points, mais je n’ai pas vraiment été surpris. Bon, à côté, comme la mise en scène à été améliorée, et que le jeu à assuré avec quelques scènes et affrontements bien épiques, ce ne sera pas un mauvais point pour autant.

Au final, en ressort un bon jeu, très agréable, mais qui n’est pas marquant dans mon esprit.

Final Fantasy IX play3

Nivarea

le 21/11/2011
Edité le 25/01/2012

J'ai eu énormément de mal à entrer dans ce jeu, que je trouvais vraiment beaucoup trop classique, et ennuyeux.

Et pourtant, je suis ressorti de FF IX en le qualifiant de grand jeu. Il est devenu mon FF préféré, et il n'a pas volé son titre.

Final Fantasy IX, d'un plot de départ très classique, aboutit finalement sur une aventure extraordinaire, aux côté de personnages fabuleux, dans un monde enchanteur, et une ambiance enivrante.

La PS1, à mon goût, ne peut afficher plus beau, et même aujourd'hui, si la réalisation à prit un coup de vieux, elle reste agréable à l’œil. En tout cas, l'aspect graphique retranscrit très bien l'univers Médiéval du jeu, et colle parfaitement au titre.
Le Gameplay est très bon, old school bien assumé, mais possède un gros bémol : les combats sont TRES lents.
La Bande Son de Uematsu est magnifique, colle parfaitement au jeu, et nous gratifie de thèmes inoubliables qui donnent toute leur force à certaines scènes.
Par ailleurs, le scénario du jeu est touchant (Bibi !), se déroule bien, et possède une écriture intéressante tout en proposant un rythme bien fichu.
Mais le problème, c'est que le tout m'a semblé fichtrement trop court, et que j'en aurait bien redemandé. 36 heures pour finir le jeu, trop peu pour un jeu si enchanteur.

En définitive, tout est si magique et si touchant que je ne peux que m'incliner, devant cette 9ème Fantaisie Finale.

Persona 4

Nivarea

le 20/10/2011

Persona 4, c'est le type de jeu qui ne paye pas de mine. Il commence timidement, l'air de rien, se laisse faire, pour finalement, l'air de rien, nous emporter avec lui dans son univers et son histoire. Et finalement, c'est la claque, qu'on ne voit pas venir.

J'ai enchaîné Persona 4 après avoir fini Persona 3. Autant dire que j'ai pût parfaitement constater les similitudes entre les deux volets. Et pourtant, les deux jeux sont à mon goût complémentaires, très semblables, mais suffisamment différent dans leur essence, leur ambiance, pour intéresser le joueur. Le feeling est à la fois semblable et très différent.

Clairement, la première force de P4, c'est son scénario. Il prend certes du temps à s'installer, posant doucement les pierres, pour finalement s'envoler. Le joueur suis cette enquête avec attention, émet des hypothèses, mais ne peut que finir choqué de la tournure que prend les choses. Le thème du jeu, la recherche de la vérité à tout prix, est abordé avec intelligence, et une très bonne écriture, et je défie quiconque de deviner la fin, tant elle est imprévisible.
Ce scénario est appuyé par les personnages du jeu, des réussites eux aussi. Le casting est attachant, à la fois réaliste et touchant, mais aussi drôles et parodiques. Ils nous plongent dans l'ambiance de cette petite ville d'Inaba, nous font rire, nous touchent...
A ceci s'ajoute bien évidemment l'ambiance de Persona 4. Moins oppressante que celle de Persona 3, mais plus sérieuse, elle jongle intelligemment entre le funky, le réalisme, l'humour et le drame. Le délire aurait pût être poussé plus loin, mais l'ambiance est tellement maîtrisée, tellement prenante qu'on ne peut que s'incliner.
Oh, bien entendu, l'OST participe à tout ça. Les musiques sont variées, atypiques, variant entre du très moyen, mais surtout du très très bon ! Cet OST est sûrement l'un de mes coup de cœur les plus surprenant, avec surtout des thèmes de combats diaboliquement prenants, rendant les affrontements épiques comme jamais.
Par ailleurs, le système de combat est nickel. Riche, complet, jouissif... Il ajoute quelques subtilités par rapport à celui de P3 dont il est issu, modifie quelques mécaniques, mais surtout, donne l'opportunité de contrôler nos partenaires. Un sans faute à mon goût, surtout que nous avons besoin de toute notre concentration pour ne pas faire d'erreur, qui nous est souvent fatale. Mais loin d'être frustrant, cette difficulté donne une certaine saveur au jeu.
Le seul point qui pourrait porter préjudice, c'est l'aspect technique du jeu, simple... Mais le cachet, la patte graphique du jeu est une pure réussite, dans la continuité de son prédécesseur.

Persona 4 est extraordinaire, unique même. Loin d'être un Persona 3.5 à mes yeux, le jeu cumule les qualités, qui effacent les défauts. Issu de l'univers urbain de P3, j'étais d'abord réticent, et finalement, je me suis laissé entraîné. Il a ce petit quelque chose qui nous accroche, et nous fait nous impliquer dans cet univers, par l'intermédiaire de son héros (à mon goût réussi, mais là, c'est purement personnel). Finalement, je me suis attaché à ce petit monde, et la fin du jeu, pourtant long, est arrivée trop vite à mon goût, et j'aurais aimé ne jamais quitter Inaba.

Fuckin'. BGE. That's all.~
Persona 4, c'est le type de jeu qui ne paye pas de mine. Il commence timidement, l'air de rien, se laisse faire, pour finalement, l'air de rien, nous emporter avec lui dans son univers et son histoire. Et finalement, c'est la claque, qu'on ne voit pas venir.

J'ai enchaîné Persona 4 après avoir fini Persona 3. Autant dire que j'ai pût parfaitement constater les similitudes entre les deux volets. Et pourtant, les deux jeux sont à mon goût complémentaires, très semblables, mais suffisamment différent dans leur essence, leur ambiance, pour intéresser le joueur. Le feeling est à la fois semblable et très différent.

Clairement, la première force de P4, c'est son scénario. Il prend certes du temps à s'installer, posant doucement les pierres, pour finalement s'envoler. Le joueur suis cette enquête avec attention, émet des hypothèses, mais ne peut que finir choqué de la tournure que prend les choses. Le thème du jeu, la recherche de la vérité à tout prix, est abordé avec intelligence, et une très bonne écriture, et je défie quiconque de deviner la fin, tant elle est imprévisible.
Ce scénario est appuyé par les personnages du jeu, des réussites eux aussi. Le casting est attachant, à la fois réaliste et touchant, mais aussi drôles et parodiques. Ils nous plongent dans l'ambiance de cette petite ville d'Inaba, nous font rire, nous touchent...
A ceci s'ajoute bien évidemment l'ambiance de Persona 4. Moins oppressante que celle de Persona 3, mais plus sérieuse, elle jongle intelligemment entre le funky, le réalisme, l'humour et le drame. Le délire aurait pût être poussé plus loin, mais l'ambiance est tellement maîtrisée, tellement prenante qu'on ne peut que s'incliner.
Oh, bien entendu, l'OST participe à tout ça. Les musiques sont variées, atypiques, variant entre du très moyen, mais surtout du très très bon ! Cet OST est sûrement l'un de mes coup de cœur les plus surprenant, avec surtout des thèmes de combats diaboliquement prenants, rendant les affrontements épiques comme jamais.
Par ailleurs, le système de combat est nickel. Riche, complet, jouissif... Il ajoute quelques subtilités par rapport à celui de P3 dont il est issu, modifie quelques mécaniques, mais surtout, donne l'opportunité de contrôler nos partenaires. Un sans faute à mon goût, surtout que nous avons besoin de toute notre concentration pour ne pas faire d'erreur, qui nous est souvent fatale. Mais loin d'être frustrant, cette difficulté donne une certaine saveur au jeu.
Le seul point qui pourrait porter préjudice, c'est l'aspect technique du jeu, simple... Mais le cachet, la patte graphique du jeu est une pure réussite, dans la continuité de son prédécesseur.

Persona 4 est extraordinaire, unique même. Loin d'être un Persona 3.5 à mes yeux, le jeu cumule les qualités, qui effacent les défauts. Issu de l'univers urbain de P3, j'étais d'abord réticent, et finalement, je me suis laissé entraîné. Il a ce petit quelque chose qui nous accroche, et nous fait nous impliquer dans cet univers, par l'intermédiaire de son héros (à mon goût réussi, mais là, c'est purement personnel). Finalement, je me suis attaché à ce petit monde, et la fin du jeu, pourtant long, est arrivée trop vite à mon goût, et j'aurais aimé ne jamais quitter Inaba.

Fuckin'. BGE. That's all.~

Persona 3 FES play2

Nivarea

le 06/10/2011
Edité le 26/05/2013

Rigueur et Frustration...
Voilà les deux maîtres mots de Persona 3. Bon, autant le dire tout de suite : le jeu est une franche et éclatante réussite. ^^

Prenant le parti pris de se placer dans le Japon contemporain, P3 étonne et détonne par sa structure. Un mélange de D-RPG et de simulation de vie étudiante ? Sur le papier, ça intrigue, et ça à tendance à faire peur... Et pourtant, Atlus parvient à marquer l'essai, en nous proposant un système à la fois efficace et addictif.

Le jour, on se retrouve à devoir gérer notre emploi du temps à la perfection, afin de pouvoir jonglant entre notre fatigue, nos aptitudes et nos S-link (qui sont autant de scénarios annexes intéressants et réalistes). La nuit, nous avons la possibilité d'explorer LE seul donjon du jeu, le Tartarus. S'il est répétitif au possible, très vite, on se surprend à y revenir régulièrement, poussé par un je-ne-sais-quoi, et devenir accro...

Ce système archi-efficace est servit par un aspect technique correct, un design et une ambiance fabuleuse, et une bande son très moderne, et pourtant si excellente... Ajoutons à ça un système de combat bien pensé et jamais lassant. Quant au scénario du jeu, si le rythme est assez lent, étant donné qu'il avance que les nuits de pleine lune, il se révèle passionnant, tournant autour du thème de la mort. Notons enfin une difficulté bien présente (le boss de fin... enfin, je reviendrais sur ce dernier)
Pour finir le jeu... une 60aine d'heure minimum pour The Journey, une 20aine pour The Answer...

Mais le jeu, s'il est excellent, possède aussi de gros défauts. Le premier d'entre eux, est sans conteste le fait que l'on contrôle que notre personnage, et que les autres soient contrôlés par l'IA. Et c'est cette IA qui m'a dérangé, car si en temps normale elle est très bonne, elle peut aussi se retrouver être une belle épine dans notre pied. A ce niveau là, le boss de fin m'a fait faire une crise de nerf, surtout quand la malchance s'en est mêlée. Ajoutons bien entendu que le jeu reste TRES répétitif, bien que si i l'on s'immerge dans l'ambiance, on oublie bien vite ce point... Et enfin, le fait que malgré tout, le scénario aille trop lentement, manquant de rythme.

Je terminerais sur le fait que Persona 3 à été pour moi un remède à mes mauvaises habitudes dans les RPGs... Moi qui n'avait pas l'habitude de faire du level-up régulier, et de sauvegarder régulièrement, P3 m'a bien puni et m'a contraint à aborder une approche plus raisonnable. =p
Rigueur et Frustration...
Voilà les deux maîtres mots de Persona 3. Bon, autant le dire tout de suite : le jeu est une franche et éclatante réussite. ^^

Prenant le parti pris de se placer dans le Japon contemporain, P3 étonne et détonne par sa structure. Un mélange de D-RPG et de simulation de vie étudiante ? Sur le papier, ça intrigue, et ça à tendance à faire peur... Et pourtant, Atlus parvient à marquer l'essai, en nous proposant un système à la fois efficace et addictif.

Le jour, on se retrouve à devoir gérer notre emploi du temps à la perfection, afin de pouvoir jonglant entre notre fatigue, nos aptitudes et nos S-link (qui sont autant de scénarios annexes intéressants et réalistes). La nuit, nous avons la possibilité d'explorer LE seul donjon du jeu, le Tartarus. S'il est répétitif au possible, très vite, on se surprend à y revenir régulièrement, poussé par un je-ne-sais-quoi, et devenir accro...

Ce système archi-efficace est servit par un aspect technique correct, un design et une ambiance fabuleuse, et une bande son très moderne, et pourtant si excellente... Ajoutons à ça un système de combat bien pensé et jamais lassant. Quant au scénario du jeu, si le rythme est assez lent, étant donné qu'il avance que les nuits de pleine lune, il se révèle passionnant, tournant autour du thème de la mort. Notons enfin une difficulté bien présente (le boss de fin... enfin, je reviendrais sur ce dernier)
Pour finir le jeu... une 60aine d'heure minimum pour The Journey, une 20aine pour The Answer...

Mais le jeu, s'il est excellent, possède aussi de gros défauts. Le premier d'entre eux, est sans conteste le fait que l'on contrôle que notre personnage, et que les autres soient contrôlés par l'IA. Et c'est cette IA qui m'a dérangé, car si en temps normale elle est très bonne, elle peut aussi se retrouver être une belle épine dans notre pied. A ce niveau là, le boss de fin m'a fait faire une crise de nerf, surtout quand la malchance s'en est mêlée. Ajoutons bien entendu que le jeu reste TRES répétitif, bien que si i l'on s'immerge dans l'ambiance, on oublie bien vite ce point... Et enfin, le fait que malgré tout, le scénario aille trop lentement, manquant de rythme.

Je terminerais sur le fait que Persona 3 à été pour moi un remède à mes mauvaises habitudes dans les RPGs... Moi qui n'avait pas l'habitude de faire du level-up régulier, et de sauvegarder régulièrement, P3 m'a bien puni et m'a contraint à aborder une approche plus raisonnable. =p

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