Commentaires RPG - Legendra RPG

Nivarea

le 20/10/2011

Persona 4, c'est le type de jeu qui ne paye pas de mine. Il commence timidement, l'air de rien, se laisse faire, pour finalement, l'air de rien, nous emporter avec lui dans son univers et son histoire. Et finalement, c'est la claque, qu'on ne voit pas venir.

J'ai enchaîné Persona 4 après avoir fini Persona 3. Autant dire que j'ai pût parfaitement constater les similitudes entre les deux volets. Et pourtant, les deux jeux sont à mon goût complémentaires, très semblables, mais suffisamment différent dans leur essence, leur ambiance, pour intéresser le joueur. Le feeling est à la fois semblable et très différent.

Clairement, la première force de P4, c'est son scénario. Il prend certes du temps à s'installer, posant doucement les pierres, pour finalement s'envoler. Le joueur suis cette enquête avec attention, émet des hypothèses, mais ne peut que finir choqué de la tournure que prend les choses. Le thème du jeu, la recherche de la vérité à tout prix, est abordé avec intelligence, et une très bonne écriture, et je défie quiconque de deviner la fin, tant elle est imprévisible.
Ce scénario est appuyé par les personnages du jeu, des réussites eux aussi. Le casting est attachant, à la fois réaliste et touchant, mais aussi drôles et parodiques. Ils nous plongent dans l'ambiance de cette petite ville d'Inaba, nous font rire, nous touchent...
A ceci s'ajoute bien évidemment l'ambiance de Persona 4. Moins oppressante que celle de Persona 3, mais plus sérieuse, elle jongle intelligemment entre le funky, le réalisme, l'humour et le drame. Le délire aurait pût être poussé plus loin, mais l'ambiance est tellement maîtrisée, tellement prenante qu'on ne peut que s'incliner.
Oh, bien entendu, l'OST participe à tout ça. Les musiques sont variées, atypiques, variant entre du très moyen, mais surtout du très très bon ! Cet OST est sûrement l'un de mes coup de cœur les plus surprenant, avec surtout des thèmes de combats diaboliquement prenants, rendant les affrontements épiques comme jamais.
Par ailleurs, le système de combat est nickel. Riche, complet, jouissif... Il ajoute quelques subtilités par rapport à celui de P3 dont il est issu, modifie quelques mécaniques, mais surtout, donne l'opportunité de contrôler nos partenaires. Un sans faute à mon goût, surtout que nous avons besoin de toute notre concentration pour ne pas faire d'erreur, qui nous est souvent fatale. Mais loin d'être frustrant, cette difficulté donne une certaine saveur au jeu.
Le seul point qui pourrait porter préjudice, c'est l'aspect technique du jeu, simple... Mais le cachet, la patte graphique du jeu est une pure réussite, dans la continuité de son prédécesseur.

Persona 4 est extraordinaire, unique même. Loin d'être un Persona 3.5 à mes yeux, le jeu cumule les qualités, qui effacent les défauts. Issu de l'univers urbain de P3, j'étais d'abord réticent, et finalement, je me suis laissé entraîné. Il a ce petit quelque chose qui nous accroche, et nous fait nous impliquer dans cet univers, par l'intermédiaire de son héros (à mon goût réussi, mais là, c'est purement personnel). Finalement, je me suis attaché à ce petit monde, et la fin du jeu, pourtant long, est arrivée trop vite à mon goût, et j'aurais aimé ne jamais quitter Inaba.

Fuckin'. BGE. That's all.~
Persona 4, c'est le type de jeu qui ne paye pas de mine. Il commence timidement, l'air de rien, se laisse faire, pour finalement, l'air de rien, nous emporter avec lui dans son univers et son histoire. Et finalement, c'est la claque, qu'on ne voit pas venir.

J'ai enchaîné Persona 4 après avoir fini Persona 3. Autant dire que j'ai pût parfaitement constater les similitudes entre les deux volets. Et pourtant, les deux jeux sont à mon goût complémentaires, très semblables, mais suffisamment différent dans leur essence, leur ambiance, pour intéresser le joueur. Le feeling est à la fois semblable et très différent.

Clairement, la première force de P4, c'est son scénario. Il prend certes du temps à s'installer, posant doucement les pierres, pour finalement s'envoler. Le joueur suis cette enquête avec attention, émet des hypothèses, mais ne peut que finir choqué de la tournure que prend les choses. Le thème du jeu, la recherche de la vérité à tout prix, est abordé avec intelligence, et une très bonne écriture, et je défie quiconque de deviner la fin, tant elle est imprévisible.
Ce scénario est appuyé par les personnages du jeu, des réussites eux aussi. Le casting est attachant, à la fois réaliste et touchant, mais aussi drôles et parodiques. Ils nous plongent dans l'ambiance de cette petite ville d'Inaba, nous font rire, nous touchent...
A ceci s'ajoute bien évidemment l'ambiance de Persona 4. Moins oppressante que celle de Persona 3, mais plus sérieuse, elle jongle intelligemment entre le funky, le réalisme, l'humour et le drame. Le délire aurait pût être poussé plus loin, mais l'ambiance est tellement maîtrisée, tellement prenante qu'on ne peut que s'incliner.
Oh, bien entendu, l'OST participe à tout ça. Les musiques sont variées, atypiques, variant entre du très moyen, mais surtout du très très bon ! Cet OST est sûrement l'un de mes coup de cœur les plus surprenant, avec surtout des thèmes de combats diaboliquement prenants, rendant les affrontements épiques comme jamais.
Par ailleurs, le système de combat est nickel. Riche, complet, jouissif... Il ajoute quelques subtilités par rapport à celui de P3 dont il est issu, modifie quelques mécaniques, mais surtout, donne l'opportunité de contrôler nos partenaires. Un sans faute à mon goût, surtout que nous avons besoin de toute notre concentration pour ne pas faire d'erreur, qui nous est souvent fatale. Mais loin d'être frustrant, cette difficulté donne une certaine saveur au jeu.
Le seul point qui pourrait porter préjudice, c'est l'aspect technique du jeu, simple... Mais le cachet, la patte graphique du jeu est une pure réussite, dans la continuité de son prédécesseur.

Persona 4 est extraordinaire, unique même. Loin d'être un Persona 3.5 à mes yeux, le jeu cumule les qualités, qui effacent les défauts. Issu de l'univers urbain de P3, j'étais d'abord réticent, et finalement, je me suis laissé entraîné. Il a ce petit quelque chose qui nous accroche, et nous fait nous impliquer dans cet univers, par l'intermédiaire de son héros (à mon goût réussi, mais là, c'est purement personnel). Finalement, je me suis attaché à ce petit monde, et la fin du jeu, pourtant long, est arrivée trop vite à mon goût, et j'aurais aimé ne jamais quitter Inaba.

Fuckin'. BGE. That's all.~

Persona 5

Nivarea

le 13/07/2017

En 98 heures

Points positifs :
-Scénario excellent, bien écrit, et extrêmement carré avec ses thématiques
-Personnages attachants
-Très forte personnalité, sur tous les points, avec bien entendu sa stylisation exceptionnelle
-Système de jeu carré au possible
-Bonne bande son
-Finition exemplaire, trop rare de nos jours pour ne pas le mentionner
-Graphiquement convainquant. Le style permet de dépasser la technique.
-Univers géré à la perfection

Points mitigés :
-Rythme parfois bizarre
-Il y a quelques éléments de scénario mal gérés quand même, qui avaient du potentiel, qui n'est pas ou mal utilisé.
-Autant une qualité qu'un défaut : le jeu est très centré sur son idée de gentlemen cambrioleurs. Ça donne une aventure très recentrée et maîtrisée, mais on perd dans le côté vie de tous les jours d'un étudiant.

Points négatifs :
-Parfois un peu trop dirigiste, et encore... C'est tellement assumé par le jeu que je ne peux pas vraiment le lui reprocher.

Bon, ce n'est pas une surprise, vu que P4 était déjà mon jeu préféré, P5 qui sublime la formule ne pouvait que décrocher les honneurs, sauf vautrage en règle. Ce n'était guère le cas.

Persona 5 est un jeu que je trouve extraordinaire, tellement il est d'une cohérence rare. C'est un jeu qui m'a fait passer par de nombreux états, parfois pas les plus agréables, mais jamais pour les mauvaises raisons. Il n'a fait aucun compromis et est allé au bout des choses. Finalement, en le finissant, je me sens... bien. Vide, certes, mais bien quand même, je n'ai pas la sensation qu'il a manqué d'achever quelque chose.

Bref, un jeu exceptionnel. A se demander ce que fera P6.

Dark Souls: Prepare to Die Edition

Nivarea

le 23/02/2017
9_5

Dark Souls a été un coup de coeur, qui m'a fasciné. C'est à mes yeux une ode à l'humanité, terrible et enivrante. Un très beau voyage en ce qui me concerne.

Points positifs :
-Gameplay bien pensé et varié grâce au nombre d'armes
-Boss épiques
-Bande son excellente
-Level design de génie
-Artistiquement très inspiré
-Aucun compromis, le jeu est d'une cohérence folle

Points négatifs :
-La version PC optimisée avec les pieds
-Quelques bugs de hitbox
-Équilibrage des capacités parfois discutable

Final Fantasy XII play2

Nivarea

le 13/07/2012
Edité le 26/05/2013
9_5

Final Fantasy XII est un jeu énorme, peut-être même trop.La conséquence en est qu'il se perd parfois dans cette énormité qui est sa caractéristique principale.

Pure merveille d'un point de vue technique et graphismes, Final Fantasy XII se paye le luxe d'afficher un univers inspiré, très vaste et empli d'histoire, une terre nommée Ivalice. C'est bien simple, cet univers fait presque office de véritable héros de FF XII, et constitue son plus grand intérêt, sa richesse. Les décors sont enchanteurs, les donjons excellents, le terrain de jeu immense. Un véritable plaisir de liberté et d'exploration.
En effet, les protagonistes de cette histoire sont bien plus effacés que bien d'autres RPGs, se fondent dans la masse des PNJs aussi classieux qu'eux, et dans ce contexte de guerre et d'intrigues politiques qui constituent le coeur du scénario du jeu. Néanmoins, je ne les ai pas trouvés franchement ratés, et sont, à défaut d'être marquants, sympathiques à suivre, dans un scénario bien construit, très bien écrit, mais manquant de rythme, et dont on ressent le manque de Matsuno pour sa finalisation. Dommage.
Compensant ce manque, on retrouve un gameplay fantastiquement pensé, très libre lui aussi, surtout avec l'idée géniale des Gambits. Plus qu'un "je peut lacher ma manette à tout moment et aller me faire un Café", les Gambits sont l'arme ultime de configuration d'IA, qu'on aimerait voir intégrée à bien des jeux où l'on ne contrôle pas les membres de son équipe. Les combinaison possibles sont juste effarentes, et chacun pourra établir son style de jeu. Surtout qu'on nous les impose pas, et que l'on peut (presque) jouer comme un Final Fantasy à l'ancienne. La grille des permis est tout aussi libre, son seul défaut étant, qu'une fois rempli, tous les personnage deviennent des clones.
Niveau contenu on est encore dans du lourd. Des quêtes annexes à foison, des zones secrètes, des boss optionnels en veux-tu en voilà (mention à Oméga Marks XII, le Dragon Infernal et Yiazmat), sans compter la récupération des plus puissantes armes du jeu, et la complétation du Bestiaire. Ivalice regorge de secret et nous récompense à chaque fois par une part de Background. Une soixantaine d'heures pour le scénario, et largement plus pour toutes les annexes (139 heures pour ma part).
Je terminerais par la bande son, agréable, avec quelques morceaux sortant du lot, et qui accompagne bien le jeu sans plus. Certaines musiques sont même mieux aptes à l'écoute qu'à l'accompagnement. Correct donc.

Final Fantasy XII, c'est la liberté rêvée dans le J-RPG. Parfois même trop libre, ce qui se paye dans le suivi du scénario. Mais c'est Ivalice qui reste l'attraction principale. Définitivement un grand jeu, parfois incompris et qui aurait pût être meilleur.
Final Fantasy XII est un jeu énorme, peut-être même trop.La conséquence en est qu'il se perd parfois dans cette énormité qui est sa caractéristique principale.

Pure merveille d'un point de vue technique et graphismes, Final Fantasy XII se paye le luxe d'afficher un univers inspiré, très vaste et empli d'histoire, une terre nommée Ivalice. C'est bien simple, cet univers fait presque office de véritable héros de FF XII, et constitue son plus grand intérêt, sa richesse. Les décors sont enchanteurs, les donjons excellents, le terrain de jeu immense. Un véritable plaisir de liberté et d'exploration.
En effet, les protagonistes de cette histoire sont bien plus effacés que bien d'autres RPGs, se fondent dans la masse des PNJs aussi classieux qu'eux, et dans ce contexte de guerre et d'intrigues politiques qui constituent le coeur du scénario du jeu. Néanmoins, je ne les ai pas trouvés franchement ratés, et sont, à défaut d'être marquants, sympathiques à suivre, dans un scénario bien construit, très bien écrit, mais manquant de rythme, et dont on ressent le manque de Matsuno pour sa finalisation. Dommage.
Compensant ce manque, on retrouve un gameplay fantastiquement pensé, très libre lui aussi, surtout avec l'idée géniale des Gambits. Plus qu'un "je peut lacher ma manette à tout moment et aller me faire un Café", les Gambits sont l'arme ultime de configuration d'IA, qu'on aimerait voir intégrée à bien des jeux où l'on ne contrôle pas les membres de son équipe. Les combinaison possibles sont juste effarentes, et chacun pourra établir son style de jeu. Surtout qu'on nous les impose pas, et que l'on peut (presque) jouer comme un Final Fantasy à l'ancienne. La grille des permis est tout aussi libre, son seul défaut étant, qu'une fois rempli, tous les personnage deviennent des clones.
Niveau contenu on est encore dans du lourd. Des quêtes annexes à foison, des zones secrètes, des boss optionnels en veux-tu en voilà (mention à Oméga Marks XII, le Dragon Infernal et Yiazmat), sans compter la récupération des plus puissantes armes du jeu, et la complétation du Bestiaire. Ivalice regorge de secret et nous récompense à chaque fois par une part de Background. Une soixantaine d'heures pour le scénario, et largement plus pour toutes les annexes (139 heures pour ma part).
Je terminerais par la bande son, agréable, avec quelques morceaux sortant du lot, et qui accompagne bien le jeu sans plus. Certaines musiques sont même mieux aptes à l'écoute qu'à l'accompagnement. Correct donc.

Final Fantasy XII, c'est la liberté rêvée dans le J-RPG. Parfois même trop libre, ce qui se paye dans le suivi du scénario. Mais c'est Ivalice qui reste l'attraction principale. Définitivement un grand jeu, parfois incompris et qui aurait pût être meilleur.

Final Fantasy IX play3

Nivarea

le 21/11/2011
Edité le 25/01/2012

J'ai eu énormément de mal à entrer dans ce jeu, que je trouvais vraiment beaucoup trop classique, et ennuyeux.

Et pourtant, je suis ressorti de FF IX en le qualifiant de grand jeu. Il est devenu mon FF préféré, et il n'a pas volé son titre.

Final Fantasy IX, d'un plot de départ très classique, aboutit finalement sur une aventure extraordinaire, aux côté de personnages fabuleux, dans un monde enchanteur, et une ambiance enivrante.

La PS1, à mon goût, ne peut afficher plus beau, et même aujourd'hui, si la réalisation à prit un coup de vieux, elle reste agréable à l’œil. En tout cas, l'aspect graphique retranscrit très bien l'univers Médiéval du jeu, et colle parfaitement au titre.
Le Gameplay est très bon, old school bien assumé, mais possède un gros bémol : les combats sont TRES lents.
La Bande Son de Uematsu est magnifique, colle parfaitement au jeu, et nous gratifie de thèmes inoubliables qui donnent toute leur force à certaines scènes.
Par ailleurs, le scénario du jeu est touchant (Bibi !), se déroule bien, et possède une écriture intéressante tout en proposant un rythme bien fichu.
Mais le problème, c'est que le tout m'a semblé fichtrement trop court, et que j'en aurait bien redemandé. 36 heures pour finir le jeu, trop peu pour un jeu si enchanteur.

En définitive, tout est si magique et si touchant que je ne peux que m'incliner, devant cette 9ème Fantaisie Finale.

Final Fantasy VI snes

Nivarea

le 18/03/2012
Edité le 26/05/2013

Y a-t 'il grand chose à encore dire sur FF VI ?

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le jeu, aussi étonnant que ça puisse paraitre, et malgré la sublime introduction. C'est la raison qui a fait que je l'ai abandonné plusieurs fois. Ce n'est que plus tard que le jeu décolle, et ne lâche plus le joueur, l'entrainant dans les histoires de ses héros, tous plus attachants les uns que les autres (mis à part les 3 persos "bonus"). Et on suit un scénario intéressant, bien ficelé, en enchainant les scènes formidables. Le jeu se paye en plus le luxe d'une des plus belles OST du Jeux-Vidéo (Uematsu est un génie, on ne le dira jamais assez), et d'être une perle de 2D, avec des sprites colorés, détaillés, et bien animés pour les héros (remarquez comment ils ont tous des animations qui leurs sont propres ! *_* Ce n'est que du détail, mais moi j'adore). Et définitivement, ce sont les personnages qui soutiennent le tout, avec une seconde partie géniale, peut être un peu trop éclatée, mais c'est parfaitement voulu. Et surtout, cette musique...
Aucun défaut majeur ne vient entacher le titre. Un sans faute.

Non, rien à dire. FF VI, c'est un jeu à faire pour tout fan de RPG.

Kingdom Hearts II play2

Nivarea

le 02/09/2012

Kingdom Hearts II est un excellent jeu, qui reprend les qualités de son prédécesseur et les améliore. Mais tout n’est pas rose pour autant.

Je dois avouer que j'avais prit un grand plaisir à découvrir la suite de Kingdom Hearts premier du nom, qui a quand même été le jeu à m'avoir vraiment fait entrer dans l'univers du RPG. J'y avait retrouvé tout ce qui avait fait que j'avais adoré le premier.
On commence par les graphismes, très beaux, colorés et variés. A ce niveau là, une réussite, ça pète de partout, on ne trouve aucun ralentissement, la PS2 est maitrisée, vraiment. En revanche, comme pour les autres KH, certains mondes sont très vides, et globalement, le level design est moins inspiré, la plate-forme disparaissant. Pas forcément un mal, certaines phases de plates-formes du premier étaient peu concluantes.
A côté, on note une caméra améliorée, même si ça ne m'avait pas gêné dans le premier. Cela va de paire avec le gameplay, toujours plus dynamique, avec de nombreux ajouts, dont les commandes réactions, qui permettent un dynamisme et une mise en scène parfois hallucinante. Oui, mais voilà, le jeu devient en contrepartie TRES simple, même en expert. A part quelques boss plus côton, le jeu n'oppose guère résistance. =/
La bande-son est dans la continuité du premier, avec de bons thèmes, dont quelques uns assez marquant. Les bruitages sont plus que correct, et le doublage en Français est excellent !
Enfin, niveau scénario, et bien rien à dire, il est bon, rythmé, proposant des interrogations et des scènes épiques, un scénario plus sombre que le premier, moins optimiste... MAIS, le personnage de Sora sombre parfois dans des travers niais, qui n'existaient pas dans le premier, et certains persos (kairi ou les persos de FF globalement) sont sous-exploités. De même, un manque de suivit entre les différents univers Disney est à reprocher. Quant à la durée de vie, rien à signaler, elle est bonne, les annexes sont relativement nombreuses, et le boss secret du jeu reste un challenge appréciable, quoi que trop facile.

En ressort donc un jeu globalement meilleur que le premier, plus équilibré, et dont plus de fun en ressort... mais qui èche sur des points où son prédécesseur était bon. Néanmoins, une bonne suite, et un très bon jeu.
Kingdom Hearts II est un excellent jeu, qui reprend les qualités de son prédécesseur et les améliore. Mais tout n’est pas rose pour autant.

Je dois avouer que j'avais prit un grand plaisir à découvrir la suite de Kingdom Hearts premier du nom, qui a quand même été le jeu à m'avoir vraiment fait entrer dans l'univers du RPG. J'y avait retrouvé tout ce qui avait fait que j'avais adoré le premier.
On commence par les graphismes, très beaux, colorés et variés. A ce niveau là, une réussite, ça pète de partout, on ne trouve aucun ralentissement, la PS2 est maitrisée, vraiment. En revanche, comme pour les autres KH, certains mondes sont très vides, et globalement, le level design est moins inspiré, la plate-forme disparaissant. Pas forcément un mal, certaines phases de plates-formes du premier étaient peu concluantes.
A côté, on note une caméra améliorée, même si ça ne m'avait pas gêné dans le premier. Cela va de paire avec le gameplay, toujours plus dynamique, avec de nombreux ajouts, dont les commandes réactions, qui permettent un dynamisme et une mise en scène parfois hallucinante. Oui, mais voilà, le jeu devient en contrepartie TRES simple, même en expert. A part quelques boss plus côton, le jeu n'oppose guère résistance. =/
La bande-son est dans la continuité du premier, avec de bons thèmes, dont quelques uns assez marquant. Les bruitages sont plus que correct, et le doublage en Français est excellent !
Enfin, niveau scénario, et bien rien à dire, il est bon, rythmé, proposant des interrogations et des scènes épiques, un scénario plus sombre que le premier, moins optimiste... MAIS, le personnage de Sora sombre parfois dans des travers niais, qui n'existaient pas dans le premier, et certains persos (kairi ou les persos de FF globalement) sont sous-exploités. De même, un manque de suivit entre les différents univers Disney est à reprocher. Quant à la durée de vie, rien à signaler, elle est bonne, les annexes sont relativement nombreuses, et le boss secret du jeu reste un challenge appréciable, quoi que trop facile.

En ressort donc un jeu globalement meilleur que le premier, plus équilibré, et dont plus de fun en ressort... mais qui èche sur des points où son prédécesseur était bon. Néanmoins, une bonne suite, et un très bon jeu.

Persona 3 FES play2

Nivarea

le 06/10/2011
Edité le 26/05/2013

Rigueur et Frustration...
Voilà les deux maîtres mots de Persona 3. Bon, autant le dire tout de suite : le jeu est une franche et éclatante réussite. ^^

Prenant le parti pris de se placer dans le Japon contemporain, P3 étonne et détonne par sa structure. Un mélange de D-RPG et de simulation de vie étudiante ? Sur le papier, ça intrigue, et ça à tendance à faire peur... Et pourtant, Atlus parvient à marquer l'essai, en nous proposant un système à la fois efficace et addictif.

Le jour, on se retrouve à devoir gérer notre emploi du temps à la perfection, afin de pouvoir jonglant entre notre fatigue, nos aptitudes et nos S-link (qui sont autant de scénarios annexes intéressants et réalistes). La nuit, nous avons la possibilité d'explorer LE seul donjon du jeu, le Tartarus. S'il est répétitif au possible, très vite, on se surprend à y revenir régulièrement, poussé par un je-ne-sais-quoi, et devenir accro...

Ce système archi-efficace est servit par un aspect technique correct, un design et une ambiance fabuleuse, et une bande son très moderne, et pourtant si excellente... Ajoutons à ça un système de combat bien pensé et jamais lassant. Quant au scénario du jeu, si le rythme est assez lent, étant donné qu'il avance que les nuits de pleine lune, il se révèle passionnant, tournant autour du thème de la mort. Notons enfin une difficulté bien présente (le boss de fin... enfin, je reviendrais sur ce dernier)
Pour finir le jeu... une 60aine d'heure minimum pour The Journey, une 20aine pour The Answer...

Mais le jeu, s'il est excellent, possède aussi de gros défauts. Le premier d'entre eux, est sans conteste le fait que l'on contrôle que notre personnage, et que les autres soient contrôlés par l'IA. Et c'est cette IA qui m'a dérangé, car si en temps normale elle est très bonne, elle peut aussi se retrouver être une belle épine dans notre pied. A ce niveau là, le boss de fin m'a fait faire une crise de nerf, surtout quand la malchance s'en est mêlée. Ajoutons bien entendu que le jeu reste TRES répétitif, bien que si i l'on s'immerge dans l'ambiance, on oublie bien vite ce point... Et enfin, le fait que malgré tout, le scénario aille trop lentement, manquant de rythme.

Je terminerais sur le fait que Persona 3 à été pour moi un remède à mes mauvaises habitudes dans les RPGs... Moi qui n'avait pas l'habitude de faire du level-up régulier, et de sauvegarder régulièrement, P3 m'a bien puni et m'a contraint à aborder une approche plus raisonnable. =p
Rigueur et Frustration...
Voilà les deux maîtres mots de Persona 3. Bon, autant le dire tout de suite : le jeu est une franche et éclatante réussite. ^^

Prenant le parti pris de se placer dans le Japon contemporain, P3 étonne et détonne par sa structure. Un mélange de D-RPG et de simulation de vie étudiante ? Sur le papier, ça intrigue, et ça à tendance à faire peur... Et pourtant, Atlus parvient à marquer l'essai, en nous proposant un système à la fois efficace et addictif.

Le jour, on se retrouve à devoir gérer notre emploi du temps à la perfection, afin de pouvoir jonglant entre notre fatigue, nos aptitudes et nos S-link (qui sont autant de scénarios annexes intéressants et réalistes). La nuit, nous avons la possibilité d'explorer LE seul donjon du jeu, le Tartarus. S'il est répétitif au possible, très vite, on se surprend à y revenir régulièrement, poussé par un je-ne-sais-quoi, et devenir accro...

Ce système archi-efficace est servit par un aspect technique correct, un design et une ambiance fabuleuse, et une bande son très moderne, et pourtant si excellente... Ajoutons à ça un système de combat bien pensé et jamais lassant. Quant au scénario du jeu, si le rythme est assez lent, étant donné qu'il avance que les nuits de pleine lune, il se révèle passionnant, tournant autour du thème de la mort. Notons enfin une difficulté bien présente (le boss de fin... enfin, je reviendrais sur ce dernier)
Pour finir le jeu... une 60aine d'heure minimum pour The Journey, une 20aine pour The Answer...

Mais le jeu, s'il est excellent, possède aussi de gros défauts. Le premier d'entre eux, est sans conteste le fait que l'on contrôle que notre personnage, et que les autres soient contrôlés par l'IA. Et c'est cette IA qui m'a dérangé, car si en temps normale elle est très bonne, elle peut aussi se retrouver être une belle épine dans notre pied. A ce niveau là, le boss de fin m'a fait faire une crise de nerf, surtout quand la malchance s'en est mêlée. Ajoutons bien entendu que le jeu reste TRES répétitif, bien que si i l'on s'immerge dans l'ambiance, on oublie bien vite ce point... Et enfin, le fait que malgré tout, le scénario aille trop lentement, manquant de rythme.

Je terminerais sur le fait que Persona 3 à été pour moi un remède à mes mauvaises habitudes dans les RPGs... Moi qui n'avait pas l'habitude de faire du level-up régulier, et de sauvegarder régulièrement, P3 m'a bien puni et m'a contraint à aborder une approche plus raisonnable. =p

Final Fantasy VII play

Nivarea

le 22/01/2013
8_5

Pas de nostalgie possible, je n'ai terminé FF VII que fin 2012. Et pourtant, il faut reconnaitre ce qu'il est, un bon voire très bon jeu... mais il est loin d'être le meilleur des meilleurs, et n'est pas, et ne sera jamais mon FF préféré.

Bon, je ne vais aps parler de la partie technique des graphismes, on sait tous ce qu'il en est. En revanche, je pense qu'un point sur la direction artistique du jeu s'impose. L'ambiance de FF VII est sa grande force. Elle pose son identité, forte, inspirée de bien des choses totalement hétérogènes, pour former cependant un tout cohérent. Cette ambiance enveloppe le joueur, l'emmène dans son univers "mourant", et crasseux. Et à ce niveau là, le début à Midgar tient du génie.
Mais cette ambiance aurait-elle été la même sans les compositions d'Uematsu ? Surement non. Moins mélodiques qu'un FFVI, plus en retraits que celles d'un FF IX, les musiques servent beaucoup l'ambiance. Sans parler des thèmes de combat, toujours de très bon goût, et des thèmes de personnages, souvent excellents.
Parlons en des personnages. Ca varie entre le très bon (Cloud et Cid en tête), le moyen (Barret nottement) et le mauvais (Cait Sith). Ah, et le très mauvais, à savoir Sephiroth, qui ne m'a pas du tout convaincu. Jenova et Hojo sont bien plus réussis, et Sephiroth n'est rien sans eux, et même avec eux, j'ai du mal à accrocher.
Mais heureusement, le jeu possède un bon scénario, qui permet de porter le problème du manque de charisme de Sephiroth par l'ambiance de fin du monde tout au long du jeu, très bien rendue, avec une ambiance doucement épique parfois... Mais le problème du scénario, c'est son rythme en dent de scie. Des moments excellents laissent place à d'autres très lents... Dommage.
Terminons néanmoins sur son gameplay, où on ne peut que saluer le système de Materia, très riche.

FF VII est peut-être une légende, mais il n'est pas le meilleur jeu de tous les temps. Il est marquant, à faire... Ne plaira pas à tout le monde, car son ambiance forte est particulière. Mais au fond, c'est sans doute la preuve qu'il est un grand jeu malgré tout, car les grands jeux ne font jamais l'unanimité. Et pour moi, il ne sera qu'un très bon jeu, sans plus.
Pas de nostalgie possible, je n'ai terminé FF VII que fin 2012. Et pourtant, il faut reconnaitre ce qu'il est, un bon voire très bon jeu... mais il est loin d'être le meilleur des meilleurs, et n'est pas, et ne sera jamais mon FF préféré.

Bon, je ne vais aps parler de la partie technique des graphismes, on sait tous ce qu'il en est. En revanche, je pense qu'un point sur la direction artistique du jeu s'impose. L'ambiance de FF VII est sa grande force. Elle pose son identité, forte, inspirée de bien des choses totalement hétérogènes, pour former cependant un tout cohérent. Cette ambiance enveloppe le joueur, l'emmène dans son univers "mourant", et crasseux. Et à ce niveau là, le début à Midgar tient du génie.
Mais cette ambiance aurait-elle été la même sans les compositions d'Uematsu ? Surement non. Moins mélodiques qu'un FFVI, plus en retraits que celles d'un FF IX, les musiques servent beaucoup l'ambiance. Sans parler des thèmes de combat, toujours de très bon goût, et des thèmes de personnages, souvent excellents.
Parlons en des personnages. Ca varie entre le très bon (Cloud et Cid en tête), le moyen (Barret nottement) et le mauvais (Cait Sith). Ah, et le très mauvais, à savoir Sephiroth, qui ne m'a pas du tout convaincu. Jenova et Hojo sont bien plus réussis, et Sephiroth n'est rien sans eux, et même avec eux, j'ai du mal à accrocher.
Mais heureusement, le jeu possède un bon scénario, qui permet de porter le problème du manque de charisme de Sephiroth par l'ambiance de fin du monde tout au long du jeu, très bien rendue, avec une ambiance doucement épique parfois... Mais le problème du scénario, c'est son rythme en dent de scie. Des moments excellents laissent place à d'autres très lents... Dommage.
Terminons néanmoins sur son gameplay, où on ne peut que saluer le système de Materia, très riche.

FF VII est peut-être une légende, mais il n'est pas le meilleur jeu de tous les temps. Il est marquant, à faire... Ne plaira pas à tout le monde, car son ambiance forte est particulière. Mais au fond, c'est sans doute la preuve qu'il est un grand jeu malgré tout, car les grands jeux ne font jamais l'unanimité. Et pour moi, il ne sera qu'un très bon jeu, sans plus.

Mass Effect 2 play3

Nivarea

le 23/02/2017
8_5

Mass Effect 2, d'un point de vue scénaristique, n'apporte au final que peu de chose sur le scénario principal de la trilogie entière. Il est cependant loin d'être inutile.

Déjà, il montre l'univers de la série sous un prisme très différent de celui du premier épisode, montrant bien plus sa face cachée, plus "sombre" pourrait-on dire, grâce à la situation particulière dans laquelle se retrouve Shepard. Comme pour le premier opus, cet univers est l'un des gros points forts du jeu. Ensuite, l'écriture des personnages est franchement excellente, et le casting est vraiment bon, avec un équipage attachant. Cela compense un peu le scénario au final basique du jeu, qui a cependant le bon goût de s’offrir un bon final.

Au niveau du système de jeu, il y a du bon et du moins bon. Le système de combat s'est vraiment amélioré par rapport au premier opus, avec un système de TPS déjà plus poussé tout en gardant une certaine simplicité. En revanche, les éléments de RPGs sont bien plus limités. Si je suis heureux que la gestion d'inventaire soit tout de même bien simplifiée, il est dommage que l'évolution de nos personnages soit peu variée.

Mass Effect 2 au final, c'est à la fois dans la continuité du premier, mais également un peu en rupture. Jouant surtout pour l'univers et les personnages, ce deuxième opus m'a plus que contenté, car c'est bien sur ces points que le jeu est le plus réussi.

Mass Effect 3 play3

Nivarea

le 23/02/2017
8_5

Voilà donc la conclusion de la trilogie de Shepard.

Au final, Mass Effect 3 essaie de trouver le juste milieu entre les systèmes de jeu de Mass Effect 1 et 2 en terme de mécaniques RPGs, et trouve selon moi l'équilibre, ce qui n'était pas forcément gagné. A côté, il continue d'améliorer son gameplay de tir, ce qui rend les combats vraiment plus nerveux et intéressants. Succès sur ce côté là.
Succès aussi pour univers, qui trouve un peu une sorte d'apothéose. L'ambiance de guerre désespérée est très bien rendue, et on se plonge toujours avec passion dans le background du jeu. Le scénario aussi a un excellent déroulement, montant en puissance, et avec toujours ce plaisir de voir l'influence de nos choix passés se répercuter sur ce dernier. Ne reste que le petit bémol de la fin, que je n'ai pas détesté, mais qui est définitivement étrange et qui ne met pas en valeur justement nos choix.

A côté, notre équipage est moins attachant que dans Mass Effect 2 en dehors des revenants, avec surtout cette honte d'avoir coupé Javik du jeu, alors qu'il est clair qu'il DOIT faire partie de l'équipe. Les dialogues restent heureusement bons.

Au final, Mass Effect 3 est une excellente conclusion, qui achève de faire de cette trilogie l'une de mes préféré.

Persona 2: Innocent Sin psp

Nivarea

le 02/11/2012
Edité le 26/05/2013
8_5

J'ai vraiment passé un excellent moment sur Persona 2 : Innocent Sin. Etant un fan des Persona plus récent, j'ai malgré tout énormément apprécié cet opus à l'orientation plus classique.

Bon, graphiquement, ça ne casse pas trois pattes à un canard. le jeu s'est contenté de nous resservir les graphismes PS1 (qui ne sont pas mauvais), avec cependant une très jolie interface pour cette version PSP. Et au niveau sonore, si on a le droit à l'OST originale, je dois avouer avoir opté pour les musiques remixées, qui étaient véritablement excellentes ! Couplé au design vraiment réussi du jeu, surtout pour les personnages, et tout l'enrobage du jeu peut s'estimer vraiment réussi.
Ce qui ne fut pas le cas du Gameplay. Si le système des rumeurs est intéressant et bien utilisé, je l'ai trouvé un poil sous exploité. Quant aux combats, ils sont lents et lourds. J'ai bien fini par m'y habituer, et même prendre grand plaisir sur certains d'entre eux, de même que le système de discussion mais ça ne lui enlèvera pas son côté lourdingue, surtout avec le taux totalement abusé de rencontres aléatoires. De même la gestion des Persona est intéressante, mais brouillonne et frustrante parfois. Et ça, c'est vraiment dommage, car le gameplay est le seul gros défaut du jeu. Qui en prime est très facile dans cette version PSP, chose que je prend pour un défaut, parce que pas un seul écran de Game Over de toute ma partie, faut pas abuser...
Car j'ai gardé le meilleur pour la fin : le SCE-NA-RIO. Alors là, c'est un véritable coup de cœur, le début confus est trompeur, ce dernier est magistral, et se dévore avec passion. Très bien écrit, j'ai craint à une partie du jeu qu'il s'avère décevant par rapport à ce que j'en avait entendu dire, mais ce dernier sombre doucement dans une folie ambiante délicieuse, et nous quitte sur une fin... Grah, j'adore cette fin. Surtout que les personnages qui la rythme, cette histoire, sont vraiment humains et exquis. J'ai adoré du début à la fin !

En ressort donc un bon jeu, à faire pour son formidable scénario, qui ne me donne qu'une seule envie : que sa suite nous parvienne enfin en Europe !
J'ai vraiment passé un excellent moment sur Persona 2 : Innocent Sin. Etant un fan des Persona plus récent, j'ai malgré tout énormément apprécié cet opus à l'orientation plus classique.

Bon, graphiquement, ça ne casse pas trois pattes à un canard. le jeu s'est contenté de nous resservir les graphismes PS1 (qui ne sont pas mauvais), avec cependant une très jolie interface pour cette version PSP. Et au niveau sonore, si on a le droit à l'OST originale, je dois avouer avoir opté pour les musiques remixées, qui étaient véritablement excellentes ! Couplé au design vraiment réussi du jeu, surtout pour les personnages, et tout l'enrobage du jeu peut s'estimer vraiment réussi.
Ce qui ne fut pas le cas du Gameplay. Si le système des rumeurs est intéressant et bien utilisé, je l'ai trouvé un poil sous exploité. Quant aux combats, ils sont lents et lourds. J'ai bien fini par m'y habituer, et même prendre grand plaisir sur certains d'entre eux, de même que le système de discussion mais ça ne lui enlèvera pas son côté lourdingue, surtout avec le taux totalement abusé de rencontres aléatoires. De même la gestion des Persona est intéressante, mais brouillonne et frustrante parfois. Et ça, c'est vraiment dommage, car le gameplay est le seul gros défaut du jeu. Qui en prime est très facile dans cette version PSP, chose que je prend pour un défaut, parce que pas un seul écran de Game Over de toute ma partie, faut pas abuser...
Car j'ai gardé le meilleur pour la fin : le SCE-NA-RIO. Alors là, c'est un véritable coup de cœur, le début confus est trompeur, ce dernier est magistral, et se dévore avec passion. Très bien écrit, j'ai craint à une partie du jeu qu'il s'avère décevant par rapport à ce que j'en avait entendu dire, mais ce dernier sombre doucement dans une folie ambiante délicieuse, et nous quitte sur une fin... Grah, j'adore cette fin. Surtout que les personnages qui la rythme, cette histoire, sont vraiment humains et exquis. J'ai adoré du début à la fin !

En ressort donc un bon jeu, à faire pour son formidable scénario, qui ne me donne qu'une seule envie : que sa suite nous parvienne enfin en Europe !

Tales of the Abyss play2

Nivarea

le 12/08/2012
8_5

Je l’avais jugé trop vite ce Tales of the Abyss… Mais après un long retour dessus, je peux enfin donner avis complet et définitif dessus.

Partant d’un anti-héros tête à claque insupportable, et d’une quête de base à première vue simple, Abyss évolue, pour nous offrir un scénario plus que convainquant, et l’adoubement de Luke en tant que héros valeureux. Car Abyss brasse des thèmes intéressants, parfois complexes, et nous les transmet via des personnages tous plus réussis les uns que les autres. A part peut-être l’antagoniste principal, dont j’aurais aimé voir les idéaux et son caractère plus poussés. L’univers dans lequel ils évoluent n’est cependant pas en reste, travaillé et développé de façon poussée, au point de parfois pouvoir perdre le joueur dans des explications nombreuses et complexes. Néanmoins, la carte du monde, en soit, est très classique, banale presque, et apporte peu de surprises… à première vue, j’y reviendrais plus tard.
L’aspect visuel est sympathique, avec des graphismes agréables sans être impressionnants, et une direction artistique excellente. Les animations en combat sont du même acabit, très bons, avec des effets qui pêtent de partout… Parfois trop, et la console ne peut alors suivre, et le framerate baisse légèrement, rien de grave cependant. En revanche, les lags sur la world map sont omniprésents, et eux vraiment agaçants à certains moments. La mise en scène générale est correct, bien que trop simpliste à mon goût.
L’OST est agréable, avec des morceaux allant de passable/moyen à excellentes, surtout sur la fin. En tout cas, ils accompagnent bien le jeu, et certaines sont suffisamment mémorables pour qu’on les sifflote hors-jeu, ce qui est très bon signe. Les doublages US sont excellents, autre bon point à noter.
Le Gamplay lui est bon, bien qu’un poil trop bourrin… à première vue. Car en effet, le jeu possède deux faces, qui lui procurent une durée de vie à deux vitesses. La première est le scénario et la première partie, qui ne posera guère problème, et peu même décevoir. La seconde sont les autres parties, et les annexes, là où le jeu révèle son vrai potentiel.
Une deuxième partie offre le NG+ avec les bonus achetés au shop grades, deux niveaux de difficulté en plus, et un accès total aux annexes. Par les nouvelles difficultés, nous poussons le système de combat et d’évolution dans ses retranchements, le faisant se révéler tactique, jouissif, et permissif, en plus de posséder une large marge d’évolution. Les annexes elles enrichissent le jeu, et lui donnent tout une autre envergure, et nous attache encore plus à ce monde et ces personnages. Sans compter les challenges présents. Oui, clairement, c’est un pan important du jeu, qui lui garantit de plus d’une durée de vie plus qu’excellente.

Au final… Je ressors totalement convaincu de ce nouvel essai. Abyss est un excellent jeu, dont le potentiel réel ne demande qu’à être découvert. Une vraie bonne redécouverte.

Tales of Vesperia play3

Nivarea

le 26/08/2012
Edité le 26/05/2013
8_5

On m'a souvent dit que j'étais idiot ou fou de vouloir jouer à un jeu en Japonais, en ne connaissant qu'une poignée réduite de Kataganas et Hiraganas, et quelques mots et expression ici et là. Pourtant, je me suis importé Tales of Vesperia PS3, armé du script 360, et j'en ressort conquis et ravis, à en redemander même.

Car qu'on se le dise, Tales of Vesperia est véritablement un excellent jeu ! Une perle de classicisme maîtrisé, saupoudré de plein de petits trucs ici et là, et ne péchant aucunement dans un domaine ou un autre. Alors certes, le scénario est très classique, et surprendra peu. Il est une toile de fond qui reste cependant agréable, suffisamment rythmé pour nous pousser à continuer, et possédant assez de scènes fortes et bien mises en scène pour nous garder jusqu'à la fin. Peut être son point le moins réussi, mais qui reste somme tout bon. Surtout qu'il est porté par une ambiance de fantasy bien développée, et surtout un casting de personnages attachants, voir charismatiques pour certains. Ils sont un des point fort du jeu, tant notre équipe de 9 personnages dans cette version, et les quelque personnages secondaires récurrents son tréussis.
Couplé à cela, une direction artistique parfaite, qui colle résolument à son ambiance, que ce soit au niveau graphismes (le Cell-Shafing utilisé, épuré, est vraiment magnifique), design, mais aussi musiques. Elles sont en retrait parfois, mais je n'ai pas trouvé de réelle mauvaise musiques, et certaines, surtout les musiques de combat, tirent leur épingle du jeu.
Mais le point qui nous retiendra surtout, c'est le Gameplay. Ne pas se fier au début un peu mou... La montée en puissance se fait rapidement, les joutes deviennent de plus en plus dynamiques et endiablées, et on accroche forcément, tant chaque combat est plaisant à jouer. Ouais, on en devient comme accro.
Ajoutons enfin à tout ça une durée de vie exemplaire, avec des annexes de partout, les ajouts de cette versions PS3 que ce soit sur la quête principale ou le reste, et bien évidement la boutique de Grades, et on en a pour de longues nuits de jeu.

Oui, peut être pas le jeu possédant les points les plus marquants, mais surement l'un des plus équilibré dans ses qualités, avec une vraie force dans le Gameplay. Une valeur sûre, et un vrai petit coup de cœur, et l'un des meilleurs RPGs next gen.

On m'a souvent dit que j'étais idiot ou fou de vouloir jouer à un jeu en Japonais, en ne connaissant qu'une poignée réduite de Kataganas et Hiraganas, et quelques mots et expression ici et là. Pourtant, je me suis importé Tales of Vesperia PS3, armé du script 360, et j'en ressort conquis et ravis, à en redemander même.

Car qu'on se le dise, Tales of Vesperia est véritablement un excellent jeu ! Une perle de classicisme maîtrisé, saupoudré de plein de petits trucs ici et là, et ne péchant aucunement dans un domaine ou un autre. Alors certes, le scénario est très classique, et surprendra peu. Il est une toile de fond qui reste cependant agréable, suffisamment rythmé pour nous pousser à continuer, et possédant assez de scènes fortes et bien mises en scène pour nous garder jusqu'à la fin. Peut être son point le moins réussi, mais qui reste somme tout bon. Surtout qu'il est porté par une ambiance de fantasy bien développée, et surtout un casting de personnages attachants, voir charismatiques pour certains. Ils sont un des point fort du jeu, tant notre équipe de 9 personnages dans cette version, et les quelque personnages secondaires récurrents son tréussis.
Couplé à cela, une direction artistique parfaite, qui colle résolument à son ambiance, que ce soit au niveau graphismes (le Cell-Shafing utilisé, épuré, est vraiment magnifique), design, mais aussi musiques. Elles sont en retrait parfois, mais je n'ai pas trouvé de réelle mauvaise musiques, et certaines, surtout les musiques de combat, tirent leur épingle du jeu.
Mais le point qui nous retiendra surtout, c'est le Gameplay. Ne pas se fier au début un peu mou... La montée en puissance se fait rapidement, les joutes deviennent de plus en plus dynamiques et endiablées, et on accroche forcément, tant chaque combat est plaisant à jouer. Ouais, on en devient comme accro.
Ajoutons enfin à tout ça une durée de vie exemplaire, avec des annexes de partout, les ajouts de cette versions PS3 que ce soit sur la quête principale ou le reste, et bien évidement la boutique de Grades, et on en a pour de longues nuits de jeu.

Oui, peut être pas le jeu possédant les points les plus marquants, mais surement l'un des plus équilibré dans ses qualités, avec une vraie force dans le Gameplay. Une valeur sûre, et un vrai petit coup de cœur, et l'un des meilleurs RPGs next gen. :)

Tales of Xillia 2 play3

Nivarea

le 22/01/2013
Edité le 21/05/2013
8_5

Je pense qu'on peut difficilement parler de Xillia 2 sans nommer son rapport avec Xillia 1er du nom. Pour faire simple : Xillia 2, c'est Xillia 1 en plus mieux, et avec toutes les composantes Tales of classiques qui manquaient à l'appel dans Xillia.

Donc partant de ce principe, on retrouve le gros point fort de la série, à savoir son système de combat action, étant ici une amélioration du système de son ainé. Et là, il n'y a pas à tourner trois heures autour du pot, certes ce sont de petits ajouts et rééquilibrages ici et là, ça ne chamboulera pas les habitudes de ceux qui ont joué à Xillia, mais ça rend un système déjà excellent encore meilleur. Haut la main le meilleur système de combat de la série, jouissif à souhait. A noter que Ludger (et les autres personnages sur certains aspects d'ailleurs) est totalement craqué, mais pas abusé vis à vis des ennemis, ce qui est Awesome. =D
Mais le jeu n'étant pas qu'un gameplay, on retrouve l'univers de Xillia 1 et le même moteur graphique, mais maitrisé cette fois. Plus de ralentissements, God, ça fait du bien ! Et la direction artistique, pour peu qu'on accroche à l'aspect mi-orientalisant, mi contemporain, elle est excellente. Mais il faut l'avouer, il y a beaucoup (trop ?) de recyclage du premier jeu, ce qui pourra décevoir.
En revanche, du point de vue scénaristique, là on est gâté. Le scénario est prenant, sérieux et sombre, tout en sachant incorporer des touches légères et drôles propres à la série. Et puis, les personnages, anciens comme nouveaux, sont attachants, les premiers gagnant en consistance et caractères, les seconds crevant la scène. Et Ludger ne souffre absolument pas de son statut de héros muet, et nous immerge dans l'histoire, y compris via les choix. Coup de cœur aussi avec les Characters Episode.
Enfin, l'aspect musical reprend les compositions (bonnes) de Xillia, et ajoute de nouvelles mélodies agréables, avec un coup de cœur personnel pour le premier thème de combat (qu'on entend trop peu. T^T ), et forcément une mention pour la musique de la forme final du boss final.

Bref, Xillia 2, c'est une réussite, qui je pense fera plus l'unanimité que le premier, car reprenant tout l'aspect fanservice des Tales Of un peu disparu du 1er, sans en enlever les nouveautés instaurées par ce dernier. Un très bon jeu, à faire si on aime la série, ou qu'on aime les Classicals typés actions pour les combats en règle générale. ^^
Je pense qu'on peut difficilement parler de Xillia 2 sans nommer son rapport avec Xillia 1er du nom. Pour faire simple : Xillia 2, c'est Xillia 1 en plus mieux, et avec toutes les composantes Tales of classiques qui manquaient à l'appel dans Xillia.

Donc partant de ce principe, on retrouve le gros point fort de la série, à savoir son système de combat action, étant ici une amélioration du système de son ainé. Et là, il n'y a pas à tourner trois heures autour du pot, certes ce sont de petits ajouts et rééquilibrages ici et là, ça ne chamboulera pas les habitudes de ceux qui ont joué à Xillia, mais ça rend un système déjà excellent encore meilleur. Haut la main le meilleur système de combat de la série, jouissif à souhait. A noter que Ludger (et les autres personnages sur certains aspects d'ailleurs) est totalement craqué, mais pas abusé vis à vis des ennemis, ce qui est Awesome. =D
Mais le jeu n'étant pas qu'un gameplay, on retrouve l'univers de Xillia 1 et le même moteur graphique, mais maitrisé cette fois. Plus de ralentissements, God, ça fait du bien ! Et la direction artistique, pour peu qu'on accroche à l'aspect mi-orientalisant, mi contemporain, elle est excellente. Mais il faut l'avouer, il y a beaucoup (trop ?) de recyclage du premier jeu, ce qui pourra décevoir.
En revanche, du point de vue scénaristique, là on est gâté. Le scénario est prenant, sérieux et sombre, tout en sachant incorporer des touches légères et drôles propres à la série. Et puis, les personnages, anciens comme nouveaux, sont attachants, les premiers gagnant en consistance et caractères, les seconds crevant la scène. Et Ludger ne souffre absolument pas de son statut de héros muet, et nous immerge dans l'histoire, y compris via les choix. Coup de cœur aussi avec les Characters Episode.
Enfin, l'aspect musical reprend les compositions (bonnes) de Xillia, et ajoute de nouvelles mélodies agréables, avec un coup de cœur personnel pour le premier thème de combat (qu'on entend trop peu. T^T ), et forcément une mention pour la musique de la forme final du boss final.

Bref, Xillia 2, c'est une réussite, qui je pense fera plus l'unanimité que le premier, car reprenant tout l'aspect fanservice des Tales Of un peu disparu du 1er, sans en enlever les nouveautés instaurées par ce dernier. Un très bon jeu, à faire si on aime la série, ou qu'on aime les Classicals typés actions pour les combats en règle générale. ^^

Xenogears

Nivarea

le 23/02/2017
8_5

Il n'y a pas grand chose de plus à dire que ce qui a déjà été dit.

Sa grande force est bien entendu son scénario, complexe et travaillé. Xenogears n'hésite pas à partir assez loin pour traiter ses thèmes, puisant dans de nombreuses références. Impossible de ne pas être au minimum impressionné par le travail accompli, mais j'en ressort un peu déçu. Ce n'est pas la faut du jeu attention, cela vient sûrement des attentes que j'en avais après ce que l'on m'en avait dit, mais aussi du fait que j'ai deviné certains plots twist important bien trop en avance. Je suis aussi frustré de l'Etat dans lequel il nous a été livré, cette sensation d'un jeu qu'on a été obligé de condenser. Certains personnages de l'équipe en ont grandement souffert, ce qui est vraiment dommage quand on voit la qualité de ceux qui sont au cœur de l'intrigue.
Heureusement, niveau artistique, il n'y a rien à redire. La bande son colle bien au jeu, et visuellement, si ça a quand même beaucoup vieilli, ça reste agréable.

En revanche, niveau gampelay, c'est pas forcément la joie. C'est assez simple au final, sans trop de profondeur... Il ne passionne pas, c'est ça le problème, il ne donne pas envie de s'y investir. On peut aussi noter les phases de plateforme qui ont fait couler beaucoup d'encre (assez paradoxalement, pas la mienne, Babel ne m'a pas posé problème).

Bref, Xenogears tient principalement par la force de son scénario. Cependant, son aspect ludique est limité, ce qui peut le rendre assez repoussant. En l'état, ce n'est que l'ébauche du chef d’œuvre qu'il aurait pu être, ce qui est frustrant, tout en étant quand même, d'une certaine manière quand même un chef d’œuvre. A faire, vraiment.

Final Fantasy Type-0 psp

Nivarea

le 23/02/2017

Type-0 m'a porté par la force de son ambiance, qui a réussi à m'accrocher de bout en bout. Sombre, un peu sanglant et parfois empli de désespoir, j'ai bien aimé la représentation de la guerre façon Final Fantasy. Son scénario est franchement intéressant quand on rentre plus profondément dans l'univers du jeu, mais il est aussi foutrement flou, parfois difficile à saisir. Rien à dire sur la bande son en revanche.

Reste son système de jeu, avec un gameplay bien fichu quoi que difficile à apprivoiser, et un déroulement clairement taillé pour les sessions nomades. Type-0 est un jeu taillé pour la PSP, que j'ai grandement apprécié, malgré ses défauts évidents (en plus de ce qui a été mentionné plus haut : world map ratée, RTS qui ne m'a pas convaincu, personnages attachants mais pas assez développés)

Final Fantasy XIII play3

Nivarea

le 18/07/2012
Edité le 21/05/2013

Un jeu difficile à juger que voilà. Vu du point de vue d'une expérience, sans compter vraiment le ludisme, FF XIII se révèle très bon, voir excellent. En tant que jeu, et surtout que RPG, il est moyen, voir à la limite du tout juste médiocre

J'ai adoré la première partie du jeu, pour son rythme, son histoire qui m'avait accroché, et ses personnages dont la personnalité est fixe ou peu changeante, mais dont cette dernière est expliquée par des faits parfois sans rapport avec le scénario du jeu. On aime ou on aime pas, et moi j'ai aimé. J'ai aimé aussi la seconde partie du jeu, pour ce regain de liberté, cet appel à l'exploration (même si elle est au final très limité), et pour le parcours sur Pulse, riche de sens à mes yeux. En revanche la troisième partie, et donc fin du jeu, m'a laissé sur ma faim, et brille par une confusion palpable, si ce n'est même de l'illogisme avec le reste du jeu.
Néanmoins, le travail réalisé sur le jeu est indéniable. D'un point de vue purement visuel, c'est magnifique graphiquement (le plus beau JRPG ? Oui, sans la moindre hésitation), sans le moindre ralentissement, et artistiquement inspiré. Dommage que la mise en avant de l'univers du jeu, et de son potentiel artistique, soit si mal réalisée, et si peu attirant (les dossiers ne valent pas le Cahier de Clan de FF XII). Le système de combat est intéressant dans ses mécaniques (malgré cette fichu Auto-Attaque que j'avais désactivé), tactique... Et trop limité. C'est d'ailleurs ce qui ressort de ce FF XIII : un jeu au potentiel immense, mais dont on sent qu'il n'a été qu'éffleuré, et que le jeu est presque tronqué.
La linéarité tant décriée ne m'a pas déplu, je l'ai même adorée, la première partie, en dehors du fait que le système de combat n'atteint pas sa forme finale, étant ma partie préférée du jeu. Mais cela amène néanmoins le vrai regret : pourquoi ne peut on pas revenir dans ces zones ? Parce qu'il n'y a rien à y faire ? Deuxième point agaçant : le manque flagrant d'annexes, hors monster bashing bête et méchant. Alors certes certains combats sont épicissimes, mais ça manque un peu de viue et de PNJs tout ça. Pas forcément des villes. Mais de la vie, apportée par ces annexes, et ces PNJs. Le ludisme en prend un gros coup, surtout que le côté RPG n'est pas forcément extrêmement développé.
Reste enfin que j'ai aimé la Bande Son quasiment tout autant que celle des autres épisodes de la série, malgré son cachet particulier. Le Scénario dans son thème m'a plu, les personnages étaient cohérents avec et attachants malgré leur personnalité au final simple... mais bon sang, où sont les antagonistes ? Sans parler de la fin, qui tombe dans le contre-sens du reste de la quête qui fait le fil du jeu.

Oui, FF XIII est un mauvais RPG, et n'est au final qu'un hybride, mais là, un bon hybride et une expérience intéressante. Je l'aime bien, malgré ses défauts évident, son ambiance "lumineuse" me plait. Mais reste qu'en tant que jeu pur, il reste très perfectible sur bien des points. A essayer pour se faire son avis.
Un jeu difficile à juger que voilà. Vu du point de vue d'une expérience, sans compter vraiment le ludisme, FF XIII se révèle très bon, voir excellent. En tant que jeu, et surtout que RPG, il est moyen, voir à la limite du tout juste médiocre

J'ai adoré la première partie du jeu, pour son rythme, son histoire qui m'avait accroché, et ses personnages dont la personnalité est fixe ou peu changeante, mais dont cette dernière est expliquée par des faits parfois sans rapport avec le scénario du jeu. On aime ou on aime pas, et moi j'ai aimé. J'ai aimé aussi la seconde partie du jeu, pour ce regain de liberté, cet appel à l'exploration (même si elle est au final très limité), et pour le parcours sur Pulse, riche de sens à mes yeux. En revanche la troisième partie, et donc fin du jeu, m'a laissé sur ma faim, et brille par une confusion palpable, si ce n'est même de l'illogisme avec le reste du jeu.
Néanmoins, le travail réalisé sur le jeu est indéniable. D'un point de vue purement visuel, c'est magnifique graphiquement (le plus beau JRPG ? Oui, sans la moindre hésitation), sans le moindre ralentissement, et artistiquement inspiré. Dommage que la mise en avant de l'univers du jeu, et de son potentiel artistique, soit si mal réalisée, et si peu attirant (les dossiers ne valent pas le Cahier de Clan de FF XII). Le système de combat est intéressant dans ses mécaniques (malgré cette fichu Auto-Attaque que j'avais désactivé), tactique... Et trop limité. C'est d'ailleurs ce qui ressort de ce FF XIII : un jeu au potentiel immense, mais dont on sent qu'il n'a été qu'éffleuré, et que le jeu est presque tronqué.
La linéarité tant décriée ne m'a pas déplu, je l'ai même adorée, la première partie, en dehors du fait que le système de combat n'atteint pas sa forme finale, étant ma partie préférée du jeu. Mais cela amène néanmoins le vrai regret : pourquoi ne peut on pas revenir dans ces zones ? Parce qu'il n'y a rien à y faire ? Deuxième point agaçant : le manque flagrant d'annexes, hors monster bashing bête et méchant. Alors certes certains combats sont épicissimes, mais ça manque un peu de viue et de PNJs tout ça. Pas forcément des villes. Mais de la vie, apportée par ces annexes, et ces PNJs. Le ludisme en prend un gros coup, surtout que le côté RPG n'est pas forcément extrêmement développé.
Reste enfin que j'ai aimé la Bande Son quasiment tout autant que celle des autres épisodes de la série, malgré son cachet particulier. Le Scénario dans son thème m'a plu, les personnages étaient cohérents avec et attachants malgré leur personnalité au final simple... mais bon sang, où sont les antagonistes ? Sans parler de la fin, qui tombe dans le contre-sens du reste de la quête qui fait le fil du jeu.

Oui, FF XIII est un mauvais RPG, et n'est au final qu'un hybride, mais là, un bon hybride et une expérience intéressante. Je l'aime bien, malgré ses défauts évident, son ambiance "lumineuse" me plait. Mais reste qu'en tant que jeu pur, il reste très perfectible sur bien des points. A essayer pour se faire son avis.

Kingdom Hearts: Birth by Sleep psp

Nivarea

le 25/01/2012
Edité le 26/05/2013

Kingdom Hearts Birth by Sleep n’est pas un simple spin off de la série Kingdom Hearts, loin de là. Il serait plus un KH0, qui mérite amplement d’être élevé comme un opus de la série principale.

Bon, graphiquement, je ne vais pas m’étendre, c’est très joli, bien animé, coloré, bref, une véritable réussite, qui montre ce que la PSP a dans le ventre. D’ailleurs, ça se paye par les chargements, donc installez le jeu si vous ne voulez pas les subir, ces chargements incessants.
Niverau gameplay, et bien autant la prise en main est délicate au début, PSP oblige, autant il se révèle finalement parfaitement maitrisé, efficace et agréable à jouer au final. C’est un habile mélange d’ingénieuses mécaniques qui nous est servi là, jouissif, et non répétitif, car nous avons 3 gameplays différents selon les personnages que l’on contrôle.
D’ailleurs, c’est aussi l’une des forces de cet opus, les 3 personnages jouables différents. Enfin, dans l’ensemble. En effet, les 3 héros sont réussis, attachants, et possèdent chacun leur propre histoire, tragique. Car qu’on se le dise, ce Kingdom Hearts, au-delà de l’air bon enfant de la série, nous narre une tragédie, qui lie la saga et annonce le futur. Reste malgré tout qu’on sent que Nomura a brodé au fur et à mesure, mais au final, le tout est plutôt cohérent. Néanmoins, si l’histoire au final est excellente, il ne faut pas nier que revisiter 3 fois les mêmes mondes se révèle un peu répétitif, malgré la diversité qu’ils prennent dans chaque partie. Ah, les personnages originaux et principaux de cet opus sont aussi des réussites. Très franchement, j’espère voir un jour un Kingdom Hearts s’émanciper de l’aspect cross-over, car il possède désormais de quoi tenir seul.
A côté, et bien la durée de vie est correcte, une trentaine d’heures environ pour voir la fin secrète en expert, la difficulté est plutôt bien géré en général, malgré quelques bonds inattendus. La Bande Son aussi est dans la continuité de la série, et se révèle agréable, avec des thèmes nouveaux, marquants, et bien en accord avec le reste de la série. Du beau boulot donc.
Mais reste un gros bémol. Car si le jeu possède quelques annexes agréables… bon sang, mais les boss secrets à la Birth By Sleep, je n’en veux plus jamais ! Je ne suis pas contre la difficulté (je suis même plutôt du genre à aimer les challenges), mais autant Sephiroth était un boss sympa, assez dur (quoique dans le II), et qui offrait un challenge sympathique, autant là, il faut user de techniques de spam pour avoir une chance d’en venir à bout. No way !

Au final… Le meilleur KH ? Oui et non. J’aurais tendance à le mettre égalité avec le II, car chacun possèdent leurs points forts et faibles, qui se compensent. Mais pour les fans, il n’y a pas à hésiter !
Kingdom Hearts Birth by Sleep n’est pas un simple spin off de la série Kingdom Hearts, loin de là. Il serait plus un KH0, qui mérite amplement d’être élevé comme un opus de la série principale.

Bon, graphiquement, je ne vais pas m’étendre, c’est très joli, bien animé, coloré, bref, une véritable réussite, qui montre ce que la PSP a dans le ventre. D’ailleurs, ça se paye par les chargements, donc installez le jeu si vous ne voulez pas les subir, ces chargements incessants.
Niverau gameplay, et bien autant la prise en main est délicate au début, PSP oblige, autant il se révèle finalement parfaitement maitrisé, efficace et agréable à jouer au final. C’est un habile mélange d’ingénieuses mécaniques qui nous est servi là, jouissif, et non répétitif, car nous avons 3 gameplays différents selon les personnages que l’on contrôle.
D’ailleurs, c’est aussi l’une des forces de cet opus, les 3 personnages jouables différents. Enfin, dans l’ensemble. En effet, les 3 héros sont réussis, attachants, et possèdent chacun leur propre histoire, tragique. Car qu’on se le dise, ce Kingdom Hearts, au-delà de l’air bon enfant de la série, nous narre une tragédie, qui lie la saga et annonce le futur. Reste malgré tout qu’on sent que Nomura a brodé au fur et à mesure, mais au final, le tout est plutôt cohérent. Néanmoins, si l’histoire au final est excellente, il ne faut pas nier que revisiter 3 fois les mêmes mondes se révèle un peu répétitif, malgré la diversité qu’ils prennent dans chaque partie. Ah, les personnages originaux et principaux de cet opus sont aussi des réussites. Très franchement, j’espère voir un jour un Kingdom Hearts s’émanciper de l’aspect cross-over, car il possède désormais de quoi tenir seul.
A côté, et bien la durée de vie est correcte, une trentaine d’heures environ pour voir la fin secrète en expert, la difficulté est plutôt bien géré en général, malgré quelques bonds inattendus. La Bande Son aussi est dans la continuité de la série, et se révèle agréable, avec des thèmes nouveaux, marquants, et bien en accord avec le reste de la série. Du beau boulot donc.
Mais reste un gros bémol. Car si le jeu possède quelques annexes agréables… bon sang, mais les boss secrets à la Birth By Sleep, je n’en veux plus jamais ! Je ne suis pas contre la difficulté (je suis même plutôt du genre à aimer les challenges), mais autant Sephiroth était un boss sympa, assez dur (quoique dans le II), et qui offrait un challenge sympathique, autant là, il faut user de techniques de spam pour avoir une chance d’en venir à bout. No way !

Au final… Le meilleur KH ? Oui et non. J’aurais tendance à le mettre égalité avec le II, car chacun possèdent leurs points forts et faibles, qui se compensent. Mais pour les fans, il n’y a pas à hésiter !

Mass Effect play3

Nivarea

le 23/02/2017

Un premier épisode extrêmement solide. Il introduit bien son univers, qui est l'une des forces de la saga à mes yeux, avec un prisme clairement militaire ici. C'est l'un des rares jeux pour lequel j'ai pris le temps de lire toutes les entrées de l'encyclopédie intégrée (le Codex donc) tellement ça m'intéressait.

En plus de son univers, on peut noter une écriture des personnages plutôt inspirée, et un scénario simple mais avec de bons moments.

Au final, c'est plus sur le gameplay que le premier épisode pèche. Les sensations de tir sont molles, et l'aspect RPG du jeu, très développé, est plombé par une gestion d'inventaire trop lourde. Le Mako est drôle 5mn, mais vite pénible à cause de ses commandes. De même, l'exploration est sympathique, mais les planètes explorables via le Mako se ressemblent au final beaucoup.

Mass Effect 1 met cependant en place de bonnes bases, et il est indispensable de le faire pour apprécier la trilogie à sa juste valeur.

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