Commentaires RPG - Legendra RPG

Luckra

le 03/01/2015
Edité le 03/01/2015

Mon premier Matsuno fini ! Mais un jeu Matsuno du début à la fin, ie un univers excellent, une écriture sans faille, un scénario captivant (un peu moins ici, mais on paye accordément), du Sakimoto dans les oreilles et un gameplay plein d'idées originales dont certaines très bonnes et d'autres très très discutables qui finissent par plomber l'expérience. La médaille d'or revient ici au drop du squelette mage. Merci Matsuno.

Mario & Luigi: Dream Team Bros. 3ds

Luckra

le 15/09/2014

Dans la veine des précédents épisodes, ce nouveau Mario & Luigi est un bon petit RPG sans grande prétention avec de très bonnes mécaniques et un univers frais. L'idée du monde des rêves est bonne et apporte des phases de gameplay nouvelles. La 3D est très bien utilisée (notamment en combat) et Shimomura à la bande son livre des pistes divines.
Malheureusement cet épisode se voit affublé de 2 tares majeures. Premièrement, les tutoriels constants pour tout et n'importe quoi (on dirait le retour de Fi de Skyward Sword) d'autant plus que c'est à l'opposé des design habituels de Nintendo qui incite à la découverte. L'autre problème majeur est que le jeu est tiré inutilement en longueur : là où les précédents M&L se finissaient plus ou moins à fond en une vingtaine d'heures, j'ai mis presque 40h à boucler cette itération en allant plutôt en ligne droite et cet épisode est loin d'avoir autant de variété que le 3 par exemple. Dommage.

Monster Hunter 3 Ultimate 3ds

Luckra

le 23/06/2014
5_5

Monster Hunter a un concept génial. Faire un jeu qui repose entièrement sur le skill pur du joueur et l'équipement, offrir différents types d'armes chacune avec des contrôles différents, faire la chasse à des monstres gigantesques et magnifiquement designés avec chacun ses coups et ses méthodes à apprendre (des boss quoi mais plusieurs dizaines de boss), et un contenu bon pour des centaines d'heures de jeu.
Sauf que MH se traîne 2 défauts rédhibitoires selon moi :
- la répétitivité absurde du titre : il y a très peu de zones différentes, très peu de coups différents par arme, chaque arme ou pièce d'armure demande le farm intensif d'un ou plusieurs types de monstre, même se griller des steaks est répétitif.
- le core gameplay qui n'a pas évolué depuis MH1. Oui j'ai joué à MH1 à l'époque sur PS2, puis à un MH sur PSP dont j'ai oublié le nom et ce qui m'a le plus choqué en lançant ce MH3 c'est de m'apercevoir que les animations sont les mêmes, la caméra est la même, les contrôles sont les mêmes, l'interface anti-ergonomique est la même, les tares de gameplay sont les mêmes ! A chaque MH, les développeurs n'ont fait que construire par dessus le MH précédent sans jamais revenir en arrière et se remettre en cause, et au bout de la Xème itération ce n'est plus pardonnable.
Et finalement, MH n'étant pas spécialement beau, ayant peu de musiques (la plupart étant des remix voire des pistes originales des précédents... ), n'ayant aucun scénario, aucun personnage, aucun background, aucune exploration, on a du mal à trouver beaucoup d'intérêt ailleurs.

Kingdom Hearts 3D: Dream Drop Distance 3ds

Luckra

le 06/01/2014
Edité le 06/01/2014
7_5

KH 3D prend la même direction que Birth by Sleep et du coup a plus ou moins les mêmes points forts et souffre des mêmes tares.

+ Graphiquement bluffant, largement au dessus de tout ce qui se fait sur 3DS encore aujourd'hui.
+ Une distance de vue incroyable malgré quelques ralentissements quand on déchaîne l'enfer en combat.
+ De nouveaux mondes variés (Mention spéciale à celui des 3 Mousquetaires et Fantasia)
+ Shimomura toujours au top
+ Mise en scène parfaite
+ Gameplay FreeFlow jouissif (mais qui souffre de la maniabilité de la 3DS, une édition HD fera des merveilles)

+/- Scénario confus qui ajoute des incohérences de partout (et SE qui re-signe sur le Time Travel, c'était la première suggestion dans la boite à idées 2012-2013 ?) mais prépare bien le clash final de KHIII.

- Le système de drop (sérieux même pendant un boss fight, on va te changer de personnage)
- Dialogues toujours aussi shonen de bas étage
- Gestion des pets inutile et mal fichue
- IA des alliés toujours un peu défaillante (mais la disparition des MP change un peu la donne)
- Mondes toujours sans vie

KH 3D fait son office de préquelle à KHIII aussi bien au niveau du scénario que du gameplay. Même si le scénar fait n'importe quoi depuis les épisodes post-KHII, la qualité d’exécution de la série continue de progresser et n'inaugure que du bon pour le prochain épisode.

The Legend of Zelda: A Link Between Worlds 3ds

Luckra

le 22/12/2013
Edité le 22/12/2013

Annoncé comme la suite de A Link to the Past, A Link Between Worlds à la fois brille et souffre de la comparaison.

Souffrir d'abord parce que passé les quelques minutes nostalgiques à revoir des environnements et boss de ALttP, le sentiment de redite s'installe assez vite (surtout pour ceux qui ont voulu refaire un run ALttP avant). Musicalement aussi on déplorera le manque de nouvelles mélodies. Le déroulement du scénario emprunté aussi à son grand frère fait un peu tache après tous ces efforts de scénarisation de la série qu'on observe depuis OoT (ici on a des cutscenes au début, dont les 9/10 était dans les trailers, puis des cutscenes à la fin). Enfin on déplorera aussi exactement le même inventaire et équipement que dans ALttP (les 2 nouveaux items Sand et Tornado Rod étant inutiles en dehors de leurs donjons respectifs).
Mais A Link Between Worlds brille en tant que suite car il arrive à garder l'esthétique de ALttP et affirmer son identité. Les remix des musiques arrivent à sublimer les originaux surtout les 2 thèmes du Dark World Lorule. Le gameplay arrive à faire du nouveau avec du vieux avec non seulement le côté ouvert du jeu (on peut aller où on veut faire le donjon qu'on veut) mais aussi le système de location d'objets qui s'il reste largement perfectible procure une nouveauté de gameplay plus que bienvenue. La recherche des Maiamais rappelle celle des Skulltula de OoT et devient au final plus addictif que la chasse aux quarts de coeur. Enfin malgré une world map similaire à ALttP, tout le design a été revu avec brio pour accommoder la nouvelle capacité de projection sur les murs et offre quelques idées de design absolument génialissimes.
Notons tout de fois la facilité déconcertante du jeu qui fait tache comparé à son grand frère (aucun game over et je n'ai jamais utilisé ma fée de secours en bouteille, la pauvre).

Au final je ne sais pas vraiment quoi penser de ce A Link Between Worlds qui reste à tous les niveaux le cul entre 2 chaises : l'envie de plaire aux nostalgiques qui réclament un Zelda oldschool et l'envie de révolutionner la série en introduisant plus d'ouverture. Va falloir se décider Iwata.
Annoncé comme la suite de A Link to the Past, A Link Between Worlds à la fois brille et souffre de la comparaison.

Souffrir d'abord parce que passé les quelques minutes nostalgiques à revoir des environnements et boss de ALttP, le sentiment de redite s'installe assez vite (surtout pour ceux qui ont voulu refaire un run ALttP avant). Musicalement aussi on déplorera le manque de nouvelles mélodies. Le déroulement du scénario emprunté aussi à son grand frère fait un peu tache après tous ces efforts de scénarisation de la série qu'on observe depuis OoT (ici on a des cutscenes au début, dont les 9/10 était dans les trailers, puis des cutscenes à la fin). Enfin on déplorera aussi exactement le même inventaire et équipement que dans ALttP (les 2 nouveaux items Sand et Tornado Rod étant inutiles en dehors de leurs donjons respectifs).
Mais A Link Between Worlds brille en tant que suite car il arrive à garder l'esthétique de ALttP et affirmer son identité. Les remix des musiques arrivent à sublimer les originaux surtout les 2 thèmes du Dark World Lorule. Le gameplay arrive à faire du nouveau avec du vieux avec non seulement le côté ouvert du jeu (on peut aller où on veut faire le donjon qu'on veut) mais aussi le système de location d'objets qui s'il reste largement perfectible procure une nouveauté de gameplay plus que bienvenue. La recherche des Maiamais rappelle celle des Skulltula de OoT et devient au final plus addictif que la chasse aux quarts de coeur. Enfin malgré une world map similaire à ALttP, tout le design a été revu avec brio pour accommoder la nouvelle capacité de projection sur les murs et offre quelques idées de design absolument génialissimes.
Notons tout de fois la facilité déconcertante du jeu qui fait tache comparé à son grand frère (aucun game over et je n'ai jamais utilisé ma fée de secours en bouteille, la pauvre).

Au final je ne sais pas vraiment quoi penser de ce A Link Between Worlds qui reste à tous les niveaux le cul entre 2 chaises : l'envie de plaire aux nostalgiques qui réclament un Zelda oldschool et l'envie de révolutionner la série en introduisant plus d'ouverture. Va falloir se décider Iwata.

Paper Mario: Sticker Star 3ds

Luckra

le 05/05/2013

Paper Mario: Sticker Star arrive à faire moins bien que tous ses prédécesseurs à tous les niveaux, sauf la direction artistique encore heureux.

Je pardonne le scénario moins fou, je pardonne l'absence de sidekick et la fadeur des personnages de cet opus, je pardonne l'abandon du découpage purement RPG pour un découpage style plateforme Mario. Mais je ne pardonne pas son système de sticker et de combat qui est totalement nul à chier.
Ce système fait qu'on évite à tout prix les combats car ils ne donnent aucune récompense (pas d'XP, juste des pièces) et ils utilisent nos pauvres stickers qui disparaîtront après utilisation et on en besoin contre les boss. Parlons-en des boss, il y a 2 situations possibles : on meurt en utilisant tous nos stickers, on le tue en 2 tours avec le bon sticker cheaté. C'est encore plus chiant contre le boss final qui a 5 formes (donc mourons 5 fois pour savoir les 5 stickers à utiliser).

Bref, en voyant les Nintendo Direct et Miamoto qui disait "Ca sert à rien le scénario dans nos jeux, on soigne à fond le gameplay et on voit le reste après" me fait penser qu'ils ont sérieusement besoin de renouveler leur team de designers et programmeurs gameplay.

The Legend of Zelda: Link's Awakening DX 3ds

Luckra

le 09/02/2012

Nouveau run en 2012 et toujours le meilleur Zelda 2D.

The Legend of Zelda: Majora's Mask n64

Luckra

le 01/03/2011

Un Zelda atypique auquel je n'avais encore jamais touché.

Graphiquement c'est un copier/coller de Ocarina of Time avec quelques animations en plus (notamment les sauts et les transformations), les textures restent affreusement laides

.
Musicalement, beaucoup de reprises de OoT et des nouvelles pistes excellentes qui s'accordent à merveille avec l'ambiance.
Le scénario est assez mince mais se focalise surtout sur les annexes. En effet, la grande force du titre réside dans les habitants de Termina, leurs problèmes et les résolutions qui vont avec. Au final, ce Zelda est beaucoup plus axé sur les émotions et sur ses PNJ que les autres au détriment de la quête principale considérablement allégée. J'ai trouvé ça un peu dommage de perdre cette "epicness". Le principe des masques est excellent et terriblement bien calibré, celui des 3 jours est aussi bien trouvé mais certaines annexes demandent de patienter à rien faire, j'ai trouvé ça un peu barbant.
Le gameplay reste irréprochable comme les Zelda sur consoles de salon nous ont habitué. Dommage qu'il n'y ait pas de nouveaux équipements pour faire joujou.

Un Zelda que j'ai légèrement moins apprécié que d'autres mais un très bon jeu quand même.

The Legend of Zelda: Ocarina of Time n64

Luckra

le 23/09/2008
Edité le 19/05/2013
9_5

Un excellent jeu sur N64.
OoT innove par son scénario d'un part et son système musical avec l'ocarina d'autre part, tout le reste est repris de quasiment tous les épisodes précédents et est amélioré. OoT exploite tout très bien et transpose, qui plus est, le monde de Zelda en 3D.
Mention spéciale aux donjons tout bonnement hallucinant (le Temple de la Forêt

). Dommage la caméra rende certains passages chiants

.
Le jeu reste néanmoins mythique et la replay value est énorme. Laissez vous transporter par OoT !

Paper Mario n64

Luckra

le 23/09/2008
Edité le 05/09/2009

Nouvelle partie en 2015, après avoir fini South Park j'avais des envies de revenir sur ce titre.
Graphiquement le jeu tient toujours la route, c'est minimaliste mais la DA a fait très bien vieillir le jeu. L'OST reste cependant quelconque et constitue le seul vrai point négatif du jeu.
Le scénario a la simplicité d'un jeu Mario en plus verbeux mais reste assez bien écrit pour que ça se laisse suivre sans problème et part vers des trips complètement loufoques qui nous happent sans trop comprendre pourquoi.
Là où le jeu est excellent est dans son design que ce soit le découpage en chapitre chacun avec son identité propre et ses mécaniques de gameplay, le level design très bon qui tire partie de la thématique "papier" du titre, le système de combat peu compliqué mais calibré au HP près et apportant régulièrement de nouvelles idées ainsi que différents compagnons avec leurs capacités propres aussi bien en exploration qu'en combat.
Un bon petit RPG qu'on jouera plus surtout son design et sa fraîcheur et qui devient un must sur la console naturellement pauvre dans ce genre.

Aidyn Chronicles: The First Mage n64

Luckra

le 06/10/2006
Edité le 05/09/2009

On comprend pourquoi il y a peu de RPG classique sur N64 ! Aidyn est une bonne tentative mais hélas un échec. Scénario bateau (sur le peu que j'ai tenu à jouer), musiques inexistantes, animations lentes, et système de combat peu convaincant (carte 3D où l'on déplace le héros dans un cercle donné puis attaque). Ne pas s'attarder sur ce jeu !

Front Mission 1st nds

Luckra

le 06/02/2018
5_5

Un univers original et détaillé malgré une narration et un écriture vraiment basique et vieillotte. De beaux graphismes et de nombreux mechs différents mais une OST inégale. Le gameplay a énormément de problèmes d'équilibrage avec une surpuissance de la longue portée en début de jeu et une surpuissance du corps à corps en fin de jeu avec les skills. Le design des missions est également très moyen avec toujours de l'éclatage de mechs en série.
Un TRPG très moyen donc malgré l'univers qui m'attire.

Puzzle Quest: Challenge of the Warlords nds

Luckra

le 14/08/2016

Puzzle Quest est une expérience intéressante en mariant les puzzles mach 3 et les RPG. Le jeu est propre et les musiques agréables. Mais le jeu devient extrêmement répétitif au bout de quelques heures avec aucune variété dans les combats et une histoire très bateau. Dommage.

Dragon Quest IV: L'épopée des Elus nds

Luckra

le 14/08/2016

DraQue IV a mieux vieilli que ses grands frères mais reste un JRPG ultra classique qui ne surprendra pas beaucoup.

Graphiquement c'est plus que correct pour la DS, rappelant le remake de FFIV mais avec des sprites 2D pour les personnages. C'est l'animation des monstres en combat qui m'a surpris par sa qualité ainsi que les subtils effets de caméra surtout contre les boss.
Musicalement c'est le style classique de la série qui fonctionne bien avec l'atmosphère mais n'est pas si marquante.
Le scénario est un conte sans grandes surprises mais cet épisode est divisé en chapitres, les 4 premiers faisant office de prologue pour les membres de l'équipe avant le chapitre 5 qui rassemble tout le monde. C'est une excellente approche pour présenter l'univers du jeu avec chaque continent étant inspiré d'une culture (France, Russie, Royaume-Uni, etc.), la traduction anglaise est d'ailleurs excellente à ce niveau. Dommage que le cast n'interagisse quasiment jamais entre eux et que l'histoire ne révèle pas de surprises.
Le gameplay est du JRPG classique ville/worldmap/donjon avec des combats au tour par tour et chaque personnage représentant une classe. Le chapitre 5 est un peu plus ouvert mais j'ai trouvé du coup la difficulté en dents de scie avec certains donjons/boss bien trop faciles et d'autres bien trop forts (le boss final a 7 formes !). Le rythme est tout de même très bien maîtrisé, encore une fois grâce au chapitrage du jeu, et on n'a jamais l'impression qu'une cutscene ou qu'un donjon s'éternise.

DQ4 respecte le cahier des charges de la série avec une grande aventure classique mais maîtrisé.

Radiant Historia nds

Luckra

le 25/07/2011

Un J-RPG voulant sortir des sentiers battus, pourquoi pas ?

Graphiquement, le jeu est correct sans vraiment faire des étincelles. Les décors 3D sont biens mais pauvres en détails, les sprites des personnages sont eux détaillés mais pauvres en animations. Idem pour les combats : même les techniques et les sorts les plus puissants sont peu impressionnants. Tout ce côté cheap est d'autant plus dommage que le soft est vraiment entreprenant et le chara design sublime.
Musicalement, Shimomura signe une OST simple avec peu de pistes mais terriblement efficace. La redondance des évènements et des lieux pourrait expliquer le faible nombre de pistes mais au moins, elles sont toutes réussies, rien à redire.
Le scénario repose sur 2 timelines qui se déroulent en parallèle. La gestion de ces timelines et le passage de l'une à l'autre est très réussi, le scénario est adulte même si les thèmes sont classiques et il est porté par des personnages attachants et charismatiques, Stocke le héros en tête. Dommage que certaines pirouettes soient utilisées pour avancer comme des changements subits de personnalité dans une timeline qui se répercutent dans l'autre (ta gueule, c'est magique). Dommage aussi que les retours dans le temps ne donnent l'impression que d'un chargement d'une ancienne sauvegarde avec des dialogues et des scènes inchangées. On a encore le sentiment que le budget n'a pas suivi.
Les combats sont classiques dans le déroulement mais les ennemis sont placés sur une grille 3x3. A nous de les balader, d'user de pièges et de techniques pour enchainer des combo et multiplier les dégâts. La difficulté reste quand même mal dosée par endroits avec certains ennemis qui auront une barre de vie monstrueuse.

Radiant Historia est un excellent RPG qui casse avec le trop plein de J-RPG ultra classiques du support. Dommage que le jeu subisse un emballage très cheap qui gâche un peu toutes les parties du soft.
Un J-RPG voulant sortir des sentiers battus, pourquoi pas ?

Graphiquement, le jeu est correct sans vraiment faire des étincelles. Les décors 3D sont biens mais pauvres en détails, les sprites des personnages sont eux détaillés mais pauvres en animations. Idem pour les combats : même les techniques et les sorts les plus puissants sont peu impressionnants. Tout ce côté cheap est d'autant plus dommage que le soft est vraiment entreprenant et le chara design sublime.
Musicalement, Shimomura signe une OST simple avec peu de pistes mais terriblement efficace. La redondance des évènements et des lieux pourrait expliquer le faible nombre de pistes mais au moins, elles sont toutes réussies, rien à redire.
Le scénario repose sur 2 timelines qui se déroulent en parallèle. La gestion de ces timelines et le passage de l'une à l'autre est très réussi, le scénario est adulte même si les thèmes sont classiques et il est porté par des personnages attachants et charismatiques, Stocke le héros en tête. Dommage que certaines pirouettes soient utilisées pour avancer comme des changements subits de personnalité dans une timeline qui se répercutent dans l'autre (ta gueule, c'est magique). Dommage aussi que les retours dans le temps ne donnent l'impression que d'un chargement d'une ancienne sauvegarde avec des dialogues et des scènes inchangées. On a encore le sentiment que le budget n'a pas suivi.
Les combats sont classiques dans le déroulement mais les ennemis sont placés sur une grille 3x3. A nous de les balader, d'user de pièges et de techniques pour enchainer des combo et multiplier les dégâts. La difficulté reste quand même mal dosée par endroits avec certains ennemis qui auront une barre de vie monstrueuse.

Radiant Historia est un excellent RPG qui casse avec le trop plein de J-RPG ultra classiques du support. Dommage que le jeu subisse un emballage très cheap qui gâche un peu toutes les parties du soft.

Pokémon: Version Blanche nds

Luckra

le 20/06/2011

Après avoir épuisé le stock de couleurs et de pierres précieuses pour nommer ses versions, on retrouve les Pokemon pour cette 5ème génération, la génération du changement ?

Graphiquement, on a du progrès. Entre les quelques passages en jeu qui utilisent bien la 3D (ponts géants, villes géantes, cutscenes) et les sprites des Pokemon qui maintenant BOUGENT en combat (c'est ouf, il fallait attendre 2011), cette génération donne enfin un coup de boost à l'aspect graphique de la licence.
Musicalement, on retrouve le même type de musique que ce que la série nous a habitué à entendre. Quelques reprise d'anciens thèmes et quelques nouveaux toujours bons à prendre.
Pour cette génération, on a le droit à un vrai scénario avec des personnages et des vrais dialogues. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir 2 à 3 fois plus de texte que dans les générations précédentes. On pourrait croire que c'est un bien mais que nenni. On nous sert un scénar identique à toutes les gen précédentes (héros et copain un peu rival et copine, prof qui étudie les Pokemon, ramasser les badges, la team méchante, la ligue à la fin) et en plus des personnages au QI de moule qui ont du mal à aligner 2 mots. Mention spéciale à Bianca conne comme une cruche (et encore je m'excuse devant la famille des cruches pour cet affront). Ca part d'un bon sentiment de vouloir développer le scénar mais si c'est pour nous servir un pitch vu, revu, rerevu et rererevu avec des persos qui s'expriment comme un gamin dans la cour de maternelle, non merci.
Le gameplay lui aussi reste dans l'essence identique (comme depuis la 2ème gen en somme). Même cycle jour/nuit, les objets à tenir, pas de nouveaux types, même découpage du jeu, ... Même les Pokemon sont encore des repompes des gen d'avant : entre les starters eau/feu/herbe, le Pokemon rat du début, le chien du début, l'oiseau du début, la chauve souris et son pote rocailleux dans les cavernes, les musclés en 3 évolutions, les combattants karaté judo, les Pokemon normaux blanc rose tout mignons, la team qui a toujours le chat et le Pokemon poison dégueu, etc. Reste que la mécanique est toujours aussi efficace et capturer ses Pokemon est toujours addictif. Les combats duo/trio peuvent être intéressants mais malheureusement très très peu nombreux.

Cette 5ème génération repose encore et toujours sur les mêmes mécaniques et ce, à tous les niveaux. Seuls les graphismes donnent un nouveau cachet au jeu mais c'est bien peu pour une licence qui, moi, me saoule aujourd'hui grandement par son absence totale de prise de risques.
Après avoir épuisé le stock de couleurs et de pierres précieuses pour nommer ses versions, on retrouve les Pokemon pour cette 5ème génération, la génération du changement ?

Graphiquement, on a du progrès. Entre les quelques passages en jeu qui utilisent bien la 3D (ponts géants, villes géantes, cutscenes) et les sprites des Pokemon qui maintenant BOUGENT en combat (c'est ouf, il fallait attendre 2011), cette génération donne enfin un coup de boost à l'aspect graphique de la licence.
Musicalement, on retrouve le même type de musique que ce que la série nous a habitué à entendre. Quelques reprise d'anciens thèmes et quelques nouveaux toujours bons à prendre.
Pour cette génération, on a le droit à un vrai scénario avec des personnages et des vrais dialogues. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir 2 à 3 fois plus de texte que dans les générations précédentes. On pourrait croire que c'est un bien mais que nenni. On nous sert un scénar identique à toutes les gen précédentes (héros et copain un peu rival et copine, prof qui étudie les Pokemon, ramasser les badges, la team méchante, la ligue à la fin) et en plus des personnages au QI de moule qui ont du mal à aligner 2 mots. Mention spéciale à Bianca conne comme une cruche (et encore je m'excuse devant la famille des cruches pour cet affront). Ca part d'un bon sentiment de vouloir développer le scénar mais si c'est pour nous servir un pitch vu, revu, rerevu et rererevu avec des persos qui s'expriment comme un gamin dans la cour de maternelle, non merci.
Le gameplay lui aussi reste dans l'essence identique (comme depuis la 2ème gen en somme). Même cycle jour/nuit, les objets à tenir, pas de nouveaux types, même découpage du jeu, ... Même les Pokemon sont encore des repompes des gen d'avant : entre les starters eau/feu/herbe, le Pokemon rat du début, le chien du début, l'oiseau du début, la chauve souris et son pote rocailleux dans les cavernes, les musclés en 3 évolutions, les combattants karaté judo, les Pokemon normaux blanc rose tout mignons, la team qui a toujours le chat et le Pokemon poison dégueu, etc. Reste que la mécanique est toujours aussi efficace et capturer ses Pokemon est toujours addictif. Les combats duo/trio peuvent être intéressants mais malheureusement très très peu nombreux.

Cette 5ème génération repose encore et toujours sur les mêmes mécaniques et ce, à tous les niveaux. Seuls les graphismes donnent un nouveau cachet au jeu mais c'est bien peu pour une licence qui, moi, me saoule aujourd'hui grandement par son absence totale de prise de risques.

Golden Sun: Obscure Aurore nds

Luckra

le 23/01/2011

Le troisième épisode de la série a su se faire attendre et malheureusement un peu trop longtemps.

Graphiquement, on retrouve le charme et les couleurs de la série. Le passage à la 3D a un peu pixellisé le tout mais rien d'alarmant.
Musicalement par contre, c'est mauvais. Loin des compositions des 2 premiers opus, Sakuraba nous pond une OST passe-partout où seuls les thèmes de combat marqueront, le reste étant classique mais trop oubliable.
Le gameplay est un copier-coller des épisodes GBA et la recette marche toujours aussi bien. Les combats sont dynamiques, les donjons toujours aussi plaisants à compléter avec les nombreuses énigmes et puzzles et la chasse aux djinns toujours prenante. Dommage cependant, après toutes ces années, qu'il n'y ai eu quasiment aucune innovation de ce côté-là avec seulement 3 psynergies en plus.
Le scénario est le plus gros point noir du jeu. Certes, GS1 et 2 ne brillaient pas spécialement de ce côté-là mais ils apportaient une histoire efficace avec des retournements bien pensés, servie par des personnages attachants voire charismatiques dans le deuxième opus. Dans Dark Dawn, on ne retrouve jamais cette intensité avec un pitch de départ ridicule, un scénario qui ne décolle jamais voire même se moque un peu du joueur (Alex, mais qui es-tu ?

) et des personnages niais.

Dark Dawn déçoit après toutes ces années car il n'arrive pas à la cheville du deuxième opus. Le scénario poussif servi par des personnages niais et la bande son plate dessert le jeu qui pourtant a de beaux graphismes et un gameplay terriblement efficace. Reste un RPG plaisant à jouer surtout pour les nostalgiques.

Contact

Luckra

le 04/12/2010

Contact est un petit jeu sans grande prétention parmi les premiers venus sur la console.

Graphiquement, les écrans sont détaillés et fins mais beaucoup trop statiques et pas spécialement beaux ni inspirés. De plus, les animations sont rigides. Musicalement, on ne retient strictement rien.
Le scénario se veut dans la même veine que Earthbound, décalé, drôle et plein de références mais celui de Contact se plante lamentablement car il n'est jamais drôle ni intéressant, la faute surtout à des personnages plus que transparents et des évènements peu crédibles. Seules quelques zones comme la caricature d'Akihabara sont assez fun à jouer.
Le gameplay de Contact part d'une bonne intention en voulant un système de progression proche des Elder Scrolls : on commence nul en tout et plus on va utiliser une certaine capacité, plus on augmentera de niveaux dedans. Plus on se sert de l'épée, meilleur on sera avec des lames ; plus on parcoure de km, plus vite on va ; etc. Sauf que le système est tellement mal implémenté qu'il faudra basher comme un coréen pendant plusieurs heures si on veut vraiment progresser, et vu le système de combat, on a vraiment pas envie. Ce système est simple : on appuie sur B et on entre en mode combat, le héros Terry tape automatiquement l'ennemi le plus proche suivant une ATB cachée (donc toutes les 2 secondes). On peut utiliser une compétence mais elle aura un certain temps de chargement et si Terry est touché, elle sera automatiquement annulée et il faudra recommencer.
Enfin, histoire d'enfoncer le clou, à deux reprises dans le jeu, il faudra backtrack dans toutes les zones du jeu si vous avez raté les costumes/jobs présents car il les faut tous pour progresser dans l'aventure. Vraiment grisant au possible.

Malgré quelques bonnes idées de gameplay ou de zones, Contact se plante misérablement et fournit un jeu chiant très facilement oubliable.

Castlevania: Order of Ecclesia nds

Luckra

le 06/09/2010

Le dernier Castlevania sur DS ne fait pas aussi bien que ses ainés.

Graphiquement, c'est très beau avec ce cachet propre à la série qui revient. On a des beaux persos et un bon bestiaire. Les musiques sont également biens dans l'ensemble avec un thème principal que j'ai trouvé excellent. Le scénario n'est pas génial et même très peu crédible mais ça peut passer dans un Castlevania.
Le problème de OoE, c'est qu'il veut oser plein de choses mais se vautre. L'idée d'avoir une worldmap avec différents lieux est bonne mais on se retrouve avec des mini lieux/couloirs où l'on ne fait que tuer tout sur son passage sans jamais être bloqué. Rajouter des quêtes avec les villageois n'est pas idiot sauf qu'on se retrouve avec du bash de MMO coréen : va tuer 30 corbeaux, trouve moi la plume de machin qui est lâchée 1 fois sur 100 par un certain mob. L'idée des glyphes qui semble remplacer les âmes n'est pas mal mais leur gestion est maladroite et leur puissance très mal équilibrée ce qui ne pousse pas à en utiliser plusieurs. Il reste quand même des boss fights épiques, chacun avec sa propre stratégie et une bonne difficulté.

Au final, OoE n'est pas mauvais. Il se laisse jouer et propose une bonne expérience mais il exploite très mal ses nouvelles idées. Dommage.

Soma Bringer nds

Luckra

le 24/08/2010
Edité le 28/09/2011

Un petit Hack&Slash de Monolith paru uniquement au Japon.

Graphiquement, on sent que la DS donne tout ce qu'elle a : on a une 2D superbe avec des décors très jolis et animés et des personnages et des monstres 3D bien modélisés et animés. C'est du tout bon.
Niveau scénario, j'ai été déçu au vu des critiques positives. Même si un univers sympa est créé pour le jeu, le scénar est très très conventionnel avec des retournements sentis à 3 km et des messages écolo et bon enfants trop voyants. Les persos sont un peu diversifiés par contre, même si certains sont très clichés notamment le couple principal.
Le gameplay est un copié-collé de Diablo 2 avec la division en actes, une ville centrale et des zones de combat, des objets classés par couleur pour la rareté, des orbes qui font office de gemmes de D2, des arbres de compétence propres à chaque classe, ... C'est identique mais efficace bien que forcément très répétitif et lassant à la longue.
Musicalement, on retrouve un Mitsuda en petite forme. Dans l'ensemble, c'est bon et quelques thèmes ressortent du lot mais pas de perles dans cette bande son.

Soma Bringer est donc un h&s sympa sans casser des briques. Le scénar ne décollant vraiment jamais et le gameplay trop répétitif ne le graveront pas dans les annales même si c'est un bon moment à passer.

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