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Commentaires de Riskbreaker avatar
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223 commentaires
NieR Automata pc
Riskbreaker

le 16/04/2017
8_5
Excellent jeu, à la hauteur des attentes suite à un premier épisode qui a soufflé toute une communauté de joueurs. Automata était attendu au tournant, notamment sur son scénario et ses musiques, deux points capitaux qui plaçaient le premier NieR au rang de grand jeu. Et fort heureusement, Yoko nous sort le grand jeu et nous refait la même : une aventure étonnante, originale, bluffante à plus d'un titre et un traitement de ses thèmes qui en fait un modèle du genre. Le jeu vous prend aux tripes, vous les retourne et vous relache sur une fin E avec la larme au coin de l'œil. Dur d'oublier cette expérience…

Et pourtant, il passe après le premier. Et c'est ce qui sera – pour moi – son plus grand défaut.
Sa narration est moins poignante que le premier (car plus méta), ses musiques aussi géniales soient-elles, n'ont pas réussi à effacer celles du premier, et la lourdeur des runs A et B ne m'a pas convaincu. En revanche, le run C puis la fin E sont sidérants.

Un excellent titre, et peut-être une des meilleures expériences de 2017. À ne pas manquer.
Nostalgia nds
Riskbreaker

le 19/04/2010
5
Des défaus, des défauts et encore des défauts. Nostalgia cummule les fautes de goût pour nous proposer au final un soft tout ce qu'il y a de plus moyen. Et pourtant, les caractéristiques de départ n'étaient pas négligeables :

- De bons Graphismes : la DS nous présent un beau soft, dans la lignée d'un FFIV en plus leché. Bref du beau boulot, surtout pour l'animation, assez bluffante sur ce support (mais à des millénaires d'un Kingdom Hearts 358|2...).

- Une bonne bande sonore : Les musiques collent parfaitement à l'univers et on se plait à les écouter sans baisser le son. Même si au final elles ne sont pas mémorables, elles restent de qualité certaine. Un plus indéniable.

CEPENDANT !

Avec le parti pris de refaire le monde réel (notre terre, blabla), il aurait été bien de disposer d'un véritbale monde cohérent et magique (retrouver nos terres connues dans un RPG, quel bonheur ! Cf Terranigma). Seulement là, on a droit à un monde risible, terne, sans aucune imagination aucune, se plaisant à caricaturer tous les pays/villes/monuments que l'on voit. Et ce ne sont pas les pauvres quêtes nous demandant de partir à la chasse aux monuments connus qui améliorent ça.
Bref, un monde mal fait, mal agencé et peu cohérent. Un vrai bémol là dessus.

Du coup, avec ce monde gris et ininterressant, ils ont eu la bonne idée de placer un système tout ce qu'il y a de plus classique dans le RPG. Combat au tour par tour lambda, longuets et surtout TROP TROP TROP nombreux. Enchainer les combats tous les 3 pas sur DS dans les transports, c'est pas le pied. Rajoutez à cela une difficulté hasardeuse, super simple pour les combats à pied, et trop dur (trop long surtout) pour les combats en vol, et vous obtenez un jeu "chiant".

Mais le maître mot n'est pas celui là, optez plutôt pour un qualificatif du genre : SOPORIFIQUE !
Assurément le titre qui lui convient le mieux. On s'ennuie ferme, les rebondissements sont caricaturaux au possible, les héros sans saveur et ô combien convenus... Bref l'horreur.

Heureusement, quelques points viendront égayer le tableau comme le tableau de chasse (journal de l'aventurier) répertoriant tous les coffres/maps/objets/quetes du jeu. Pratique pour les chasseurs. Ou encore le nombre de quetes annexes à faire. (même si leur intérêt m'a semblé très limité et surtout ininterressant).

Bref, au final, un jeu mou, lent qui s'est pris pour un grand jeu (gros budget sur l'aspect technique) alors qu'il lui manque tout ce qui fait la magie d'un RPG. Dommage, j'en attendais mieux.
Oceanhorn: Monster of Uncharted Sea ios
Riskbreaker

le 27/10/2014
5
Tu vois Oceanhorn, tu penses Wind Waker.
Tu penses Wind Waker, tu te dis que ça va forcément buter. Du coup, tu l'achètes hein, t'as rien d'autre à faire pendant la coupure du courant causée par le four de la mamie d'à côté.
Tu le lances. Et là, sensation bizarre, tu vois apparaître dans les premiers crédits, au tout début du jeu, Uematsu et Kenji Ito en tant que compositeurs. Tu te poses des questions, FORCEMENT ! Qu'est-ce qu'ils foutent ici ces deux là ?

On verra, mais dans tous les cas, ça commence bien. Du Zelda Wind Waker avec du Uematsu et Ito, ça sent bon le jeu qui va te réconcilier avec les iTrucs et autres AndroMachins tactiles qui puent.

Ahah, la blague...

Contrôles avec pad virtuel, un gros bouton pour basher et un plus petit pour utiliser l'objet secondaire. Ok, c'est Wind Waker version imprécise. Why not.
C'est joli, sans plus. Décors très « minecraftiens », des blocs partout qui se répètent (et les mêmes jusqu'à la fin du jeu tant qu'à faire hein), mais quelques effets de brillance (l'eau) qui te font croire que c'est joli. Bah en même temps, il y a beaucoup de couleurs, c'est tout de même sympa à regarder. L'animation l'est beaucoup moins par contre. Ils ont un peu zappé cet aspect, tant pis.
Bref, t'essaies d'avancer. La maniabilité est relativement correcte sur iPad, on a vu pire, largement.

Bon, c'est Zelda en copier/coller hein. Sans la magie de ce dernier, sans la vie qui en émane, sans la subtilité du gameplay, sans les mimiques sympas de Link, sans « Hey Listen ! » mais avec de la redondance en veux-tu en voilà, le temple du feu, de l'eau, les Zoras, les bombes, le bouclier miroir, les quarts de cœur et j'en passe.
Ca pue le plagiat. Un peu trop à mon goût. Surtout que bon... C'est un peu gonflant le jeu sur la longueur. Toutes les îles se ressemblent, les actions sont toujours les mêmes et les énigmes aussi faciles que sur Adibou 3+. Les premiers boss sont assez emmerdants parce qu'au tactile, forcément, c'est tendu de bouger vite. Mais avec un peu de persévérance, tu continues. En espérant voir Hyrule ou Ganondorf tant qu'à faire.
Oui mais non, t'as droit qu'à une pseudo île volante torchée en 30 min qui ressemblent à toutes les autres. Génial.

Et puis tu récupères Excalibur, tu vas péter la gueule à Oceanhorn, et t'as fini ce machin. 10H au compteur. Sans déconner...

Il n'y a pas d'âme dans ce jeu. C'est un foutu mix de ce qui a fait les heures de gloire de Zelda, il y a 20 ans. Oui 20 ans, quand il était en 2D le ptit Link. Sauf que là, en 3D, ça passe pas. Je crois qu'Ocarina of Time est passé par là, il y a... Hum 16 ans...
Ouais bon, on est sur mobile, tu pardonnes un peu plus, ça change du Candy Crush Saga qu'a installé ta copine ou de l'autre Terra Battle tout ripoux.
Mais c'est pas franchement bon. Il vaut ses 8€, clairement, car relativement ambicieux sur ce support (on croise rarement des titres de ce niveau), mais ça n'en fait pas un bon jeu vidéo.

Ah et au sujet de Uematsu et Ito, c'était une blague en fait. Ils ont composé à eux deux à peine 5 ou 6 pistes, le reste a été fait par Kalle Ylitalo. D'ailleurs, ce qui est drôle, c'est que les meilleures pistes sont d'elle (Sky Island pour ne citer qu'elle), et non des deux autres baltringues qui ont du être aux crédits simplement pour la fame... et pour vendre, bien sûr.
Ogre Battle: The March of the Black Queen snes
Riskbreaker

le 22/11/2010
Edité le 22/11/2010
8
Ogre Battle: The March of the Black Queen faisait parti de ces jeux qui me faisaient de l'oeil depuis des années mais pour lesquels je n'ai jamais trouvé le courage de me lancer pleinement dedans. La faute à un gameplay me plaisant moyen à la base, et à une interface des plus austères.

Et pourtant...
A peine quelques heures plus tard, la magie prend et on se complait à déplacer ses troupes sur les différentes maps simplement pour libérer un maximum de villes et occire le max d'ennemis. L'alchimie prend très vite et on oublie les défauts inhérents au soft comme ses graphismes manquant cruellement de variété, une mise en scène des plus chiches (de simples écrans textes, et ce, même pour la fin), et un scénario divulgué au compte goûte qui demandera au joueur de vraiment rentrer dans le jeu pour pouvoir en assimiler tous les rouages. Mais du coup, 35 à 40 heures plus tard, on est dedans, on le termine et la possibilité de disposer de 12 fins différentes selon nos actions dans le jeu nous force presque à refaire une partie immédiatement pour savourer ce gameplay aux petits oignons une fois de plus.

+ Le gameplay, très riche et extrêmement prenant.
+ Les musiques, justes superbes, même si manquant de variété.
+ Les personnages et leurs dialogues, très réussis.
+ Les artworks des persos !! (viva Yoshida)
+ La durée de vie (et une difficulté très bien dosée)
+ Le replay value

+- Graphiquement moyen
+- La redondance de certaines actions
+- Un scénario dévoilé au compte goûte

- Impossible de sauvegarder pendant les combats (qui durent pour 90% d'entre eux plus d'une heure)
- Certaines fins, complétement abusées qui dégouteront le gamer...
- .... euh... C'est tout.

Bref, un excellent jeu, une bonne surprise bien que largement surpassée par son petit frère OB64 qui lui, est un véritable chef d'oeuvre à tous les niveaux. Il n'empêche qu'OB MofBQ reste un jeu marquant et diablement prenant.
Ōkami play2
Riskbreaker

le 23/06/2012
Edité le 01/06/2013
9_5
Okami est ce qu’aurait dû devenir Zelda il y a déjà un bon moment.

Il reprend tous les codes de la saga culte de Nintendo en se les appropriant pour, au final, s’en détacher complètement. Le tout forme un jeu grandiose, unique, long et diablement épique.

Après un départ mi-molle dans l’aventure qui, à mon sens, manque cruellement de rythme, on plonge bien vite dans les aventures d’Ama aux quatre coins du Nippon. Reprenant bon nombre de légendes du folklore japonais, Okami arrive à former un ensemble cohérent et diablement bien ficelé. Le scénario nous mène de bout en bout sans aucune peine, avec d’excellents twists scénaristiques et de grands moments d’émotions. Les dernières heures de jeu nous achèvent littéralement tant les réponses à nos questions semblent grandioses. Pour exemple, le passage avec Shiranui dans le passé est d’une puissance incroyable, tout comme son incursion dans le présent, justifié comme jamais et particulièrement à propos.
Bref, un background et un scénario très travaillés, avec de multiples reprises, qui sait nous rassasier comme rarement un jeu du genre l’a fait.

A côté de cela, on a une durée de vie tout simplement exceptionnelle (plus de 40h de jeu sans faire le tour à 100%), avec un replay value intéressant (beaucoup de choses à débloquer) et un nombre de quêtes impressionnant. Chose que rarement un Zelda a su nous apporter (la comparaison est inévitable).

Graphiquement impressionnant, très peu d’aliasing, des couleurs incroyables et des panoramas juste fantastiques s’érigent le long de notre parcours. C’est beau, le rendu estampe est réussi et si les premiers mondes semblent bien ternes, c’est pour mieux nous étonner une fois leurs couleurs revenues. On regrettera juste quelques ralentissements de temps en temps. Mais rien de bien méchant.

Et l’OST… Mon dieu. Des mélodies qui resteront gravées dans ma mémoire. Épiques au possible, fortement à propos et sachant retranscrire à la perfection l’ambiance graphique du titre, nul doute qu’elle restera placée dans les tops durant quelques années encore (musique de combat de fin complètement ouf au passage).

Alors oui, on pourrait lui reprocher d’être « trop » long justement. Ce qui, dans le cas d’un run d’une seule traite, peut dégouter et donner la sensation de ne jamais avancer. Mais avec un peu de recul, et en prenant le jeu dans sa globalité, on peut difficilement imaginer l’aventure sans tous ces Actes.

Et au final, le jeu se tient et nous offre enfin une grande aventure, longue et passionnante, originale et drôle, qui arrive à surclasser le maître, et ce, encore 6 ans après sa sortie.
LE jeu d’aventure que j’attendais depuis 1998, depuis Ocarina of Time. Une perle, merci Clover.
Panzer Dragoon Saga sat
Riskbreaker

le 04/05/2010
9
Ce n'est pas vraiment une surprise, depuis le temps que j'en entendais parler en bien, mais Panzer Dragoon Saga m'a procuré de jolies heures de jeu. Et pourtant, ce n'était pas gagné : les premières heures de jeu étant à mon sens assez moyennes, et surtout très dures dans le sens où il faut se ré habituer à cette 3D saturn qui a sacrément pris un coup de vieux.

Mais une fois les graphismes assimilés, on se laisser gagner par l'esthétisme du jeu qui sont assez grisants pour pas mal de lieux (Uru, The Tower, Georgius, La forêt de Zoah, etc). Le point fort étant que l'on survole ces lieux à dos de dragon et que la sensation de planer est particulièrement bien rendue. Dommage cependant que les passages à pied soit vraiment très laids et peu maniable (Edge est d'une lourdeur sans nom).

Le système de combat est tout simplement génial, intuitif et vraiment bien foutu, le mix entre shoot'em up et RPG est réussi. Le meilleur étant les boss où il faut découvrir à chaque fois une nouvelle stratégie bien particulière pour les abattre. Et même si c'est en général pas trop dur, certains m'ont fait criser quelque peu du fait de devoir sans cesse utiliser des items en attendant de trouver la faille. Bref, du bon, du bon et encore du bon !
On mettra aussi en avant que tout s'enchaine à la perfection, qu'aucun temps mort n'est à signaler et que les donjons ne sont jamais trop longs ou trop chiants (peut être le tout dernier, mais étant donné qu'il est vraiment bien foutu, on lui pardonnera sa longueur). Bref, on ne s'ennuie jamais et c'est le principal.

Alors quand en plus le scénario se targue d'éviter tous les écueils du RPG et arrive à nous surprendre encore 12 ans après sa sortie... (sans compter les innombrables références à Panzer Dragon Zwei, du bonheur pour les joueurs de la première heure)
Panzer Dragoon Saga est un grand jeu oui, un très bon soft de l'ère 32 bits, et même s'il est perfectible sur certains points, c'est sans conteste qu'il saura marquer les esprits de la majorité des joueurs.
Paper Mario wii
Riskbreaker

le 27/03/2006
7
Un excellent RPG made in Nintendo qui a osé proposer un système simple et juissif. Le jeu fourmille d'idées en tout genre, allant des graphismes plats (bien que limités par le support) à un système de combat minimaliste tout en passant par de nombreux clins d'oeil à la saga des Marios, tous plus cyniques les uns que les autres le tout porté sur un scénario abracadabresque avec toujours pour méchant notre cher Bowser qui veut conquérir le monde. Bizarrement, on a beau être réticent au départ, la magie Nintendo opère et on se laisse porter tout au long de l'aventure sans rechinier. Un excellent jeu surtout quand le support manque cruellement de RPG...
Paper Mario n64
Riskbreaker

le 27/03/2006
7
Un excellent RPG made in Nintendo qui a osé proposer un système simple et juissif. Le jeu fourmille d'idées en tout genre, allant des graphismes plats (bien que limités par le support) à un système de combat minimaliste tout en passant par de nombreux clins d'oeil à la saga des Marios, tous plus cyniques les uns que les autres le tout porté sur un scénario abracadabresque avec toujours pour méchant notre cher Bowser qui veut conquérir le monde. Bizarrement, on a beau être réticent au départ, la magie Nintendo opère et on se laisse porter tout au long de l'aventure sans rechinier. Un excellent jeu surtout quand le support manque cruellement de RPG...
Penny Arcade Adventures - On the Rain-Slick Precipice of Darkness Episode 1 pc
Riskbreaker

le 09/08/2013
4_5
Mouais.
Mouais mouais mouais.

Il faut adhérer à l'humour de Holdkins et Krahulik et... soyons clair : je n'aime pas cet humour. De l'absurde crade sans finesse, ça peut fonctionner ponctuellement mais ici... Triste constat : je n'ai esquissé aucun sourire pendant 4h.

Passons et intéressons nous à ce mini-rpg.

Graphismes : oh, c'est mignon et le rendu comics/bande dessinée est plutôt réussi. Les passages 3D/2D sont bien pensés et on rentre très vite dans l'univers. Sauf que... Et bien c'est optimisé avec les pieds [case "qualité graphique élevée" à décocher de toute urgence sous peine de se manger du 55 fps max avec damping de la souris assez ignoble - le comble pour un jeu se jouant entièrement à la souris].
Scénario : oh, tiens c'est marrant le départ de l'aventure ! Bonne idée, du gros nawak comme on aime. Et puis ça finit dans du vieil humour sur les mimes/cthulhu/nerd/geek/beauf/crade/inintéressant. Merci et heureusement que c'est court.
Combats : sympathiques mais vite bordéliques tant le regard doit parcourir l'écran non stop à la recherche de toutes les informations sur les HP des persos/ennemis. Sans compter la difficulté, à mon sens mal dosée, entre combats à rallonge (sans déconner, c'est quoi ce boss de fin et ce king-mime), coups quelques fois fatals des ennemis, et level maximum cappé. On a vu mieux pensé.
Ost : Ok, les musiques sont sympas.
Durée de vie : risible. ...Mais tant mieux.

Anecdotique, oui.
Lassant, oui.
Drôle, non.
Nul, non.
On le finit et on l'oublie.
Persona 3 FES play2
Riskbreaker

le 23/05/2016
7
Oui, je suis clairement convaincu par Persona 3. C'est un jeu original, pleinement assumé et aux qualités innombrables. Un très bon scénario, avec des retournements de situation bienvenus et loin d'être téléphonés, le tout traité avec une légèreté qui fait du bien. On rigole, on sourit, on est quelques fois exaspérés par certains dialogues et scènes, mais tout est tellement cohérent que l'alchimie passe bien. En fin de compte, la frustration et la redondance du titre s'effacent facilement pour laisser place à un titre de qualité, novateur sur de nombreux points, dont je me souviendrai longtemps.
Persona 5 play3
Riskbreaker

le 08/07/2017
8_5
Je suis passé par plusieurs phases dans ce jeu.
D'abord l'extase visuelle du début et la découverte des menus/animations et tout l'enrobage de l'UI qui... DEFONCE tout autre jeu. 4 à 5 h de jeu qui m'ont ravi.
Puis est venu la lassitude. Celle de revoir encore une fois ces stéréotypes sur pates, ces personnages (principaux et secondaire) totalement unilatéraux, ancrés dans leur rôle sans aucune nuance et ces dialogues consternants qui en découlent. J'ai laché le jeu pendant 2 mois à ce moment là, trop blasé. Japon, quoi.

Et puis début juin, j'ai repris. Je suis rentré dedans, arrivant (et acceptant surtout) à passer outre les défauts du dessus. Et je l'ai terminé aujourd'hui.
Super expérience au final. Le jeu ne se fout pas de notre gueule, entre son contenu vraiment phénoménal, ses twists à ne plus savoir qu'en faire (et pas si téléphonés que ça, du moins bien amenés, efficaces), les thèmes de fond bien plus subtiles qu'il n'y paraissait au début et surtout, une OST de fou. Oh et évidemment, le meilleur exemple pour démontrer que le tour par tour peut être dynamique et intelligent. Une prouesse à ce niveau que j'avais du mal à imaginer avant lui.

Bref, un super jeu, une très longue et bonne expérience que je préfère clairement à Persona 3. Et ouais. Son ambiance m'a bien plus plu, ses donjons sont biens plus intelligents et je préfère même le scénario de fond, même s'il est moins "sombre" que P3. (je n'ai pas fait P4).
Un des meilleurs JRPG de ces 10 dernières années

NB version PS3 : cette version est la même que la PS4, en tout point. Graphiquement aussi. La différence majeure réside dans sa résolution, 720p contre 1080p pour la PS4 (30 fps les deux) et son tearing quasi omniprésent qui peut en énerver certains, ainsi que des temps de chargement légèrement plus longs. Passé cela, le titre est très propre et plaisant. Une bonne version à ne pas bouder.
Phantasy Star Ø nds
Riskbreaker

le 06/01/2010
5
Bon bon bon bon. Difficile de faire un commentaire digne de ce nom sur ce jeu.
Premièrement, il est bon de savoir que je ne suis pas un expert des Phantasy Star, n'ayant jamais réussi à accrocher vraiment à un épisode. Et mes laborieux tests des différents Phantasy Star Online ne sont pas là pour me faire passer pour un pgm des PSO.
Bref, c'est le premier Phantasy Star que je finis si on prend la licence dans sa globalité.

Deux points à aborder : Le mode solo et le mode multi.

Le mode solo :
3 races de personnages. 7 donjons. But : faire passer les humains pour des gentils alors qu'ils étaient vu comme des méchants qui détruisent la planète. Pas très folichon tout ça.
Premier problème : la customisation du personnage n'est pas très développé et on se cantonne à utiliser les 4 pauvres têtes ou couleurs disponibles. Bref, on se lance. Et là, c'est le drame. On a droit à du vrai mob bashing comme les mmo coréens savent si bien les faire :
Une ville où l'on fait ses emplettes. Une fois faites, on fonce voir le maire pour qu'il lance une scène de blabla qui lance la "main story". On explore un donjon de fond en comble (archi mob bashing), on tue le boss et hop, blabla. Le problème, c'est que le scénario est minable et particulièrement court. 10heures suffisent pour en voir le bout, c'est vraiment peu. On se surprend même à zapper les scènes de dialogues tellement ceux-ci sont ininteressants par moment.
Bref, on fait son petit level up dans son coin, comme dans un MMO. On élève son fidèle MAG, on vend des objets et on s'attache à son perso.
Mais s'il n'y avait pas eu de scénario, ça aurait été exactement la même chose.
Et tant qu'à se lancer dans le level-up, on tate au mode multijoueurs...

Le mode multi :
Et là, c'est le drame (dans un premier temps).
Hormis un mode multi en réseau local, plusieurs choix sont dispos pour ke lide Wi-Fi : Partie online avec des amis (yeah les codes amis de la DS !) / Freeplay / Solo.
Ce dernier mode Solo n'a d'ailleurs aucun intérêt, m'enfin... (c'est le mode Offline sans les NPC... Super).
Si le mode Ami demande d'en posséder, c'est que ce n'est pas pour moi. (impossible de trouver un pote jouant à phantasy star 0 < ).Donc on passe au Freeplay, et là, à force, on s'y attache.

Sans savoir pourquoi, on commence à jouer et rejouer. Pourtant, il n'y a ici aucun intérêt réel si ce n'est de leveler. La seule chose que l'on peut faire en freeplay, c'est finir un donjon. On attend 5 minutes de trouver des potes, et hop la console nous fout ensemble dans un donjon pris au pif (ou non) avec la difficulté au pif (ou non). Et c'est parti. On peut même pas parler aux autres, on doit utiliser la dizaine de phrases préfaites (genre 'hello', congratulations, ah ah ah, oh no) et c'est tout.
Voilà, on se demande au final pourquoi on y joue. C'est nul, c'est pauvre, les quêtes n'ont aucun intérêt et pourtant on s'y attache et on perd une vingtaine d'heures dessus.
Heureusement, il se présent avec une 3D pas mal pour le support (hormis le fait que l'on a sans cesse l'impression de n'être que dans des mini-zones et ces fond de zones pixelisés et laids au possible). mais les musiques sont vraiment mauvaises au point qu'on les coupe après 15 minutes de jeu. Reste l'aspect addictif des Phantasy Star Online qui le font sortir des mauvais RPG.

C'est très moyen, mais c'est Phantasy Star Online et c'est prenant à plusieurs. C'est tout.
Planet Laika play
Riskbreaker

le 14/12/2023
6
Planet Laïka est un titre complexe et expérimental, où chaque écran ou dialogue regorge de symbolisme en tout genre. Avec le studio Zeque et Quintet, il faut savoir dans quoi on s'embarque. Ceux qui auront déjà touché à Kowloon's Gate auront déjà une bien belle idée de ce que peut représenter Planet Laïka.

C'est une réelle expérience à vivre et un jRPG atypique qui ne peut laisser de marbre. Néanmoins, on se demande souvent pourquoi et à quoi joue-t-on...En premier lieu, la projection de tout un univers anthropomorphique sur Mars, baser le synopsis sur la simple légende moderne du visage de Mars, le tout couvert d'une DA dérangeante au possible et d'un rythme relativement lent, couvert d'une quasi absence musicale... laisse perplexe. Le jeu est spécial à traverser, chaque rencontre brouille de plus en plus les pistes narratives, le gameplay se perd dans sa propre boucle obscure… C'est compliqué.

Néanmoins, les personnages - stéréotypés au départ - évoluent de manière convaincante au fil de l'histoire. On nage au sein de relations complexes et de dilemmes moraux qui remettent toujours tout en question. Le jeu n'hésite pas à aborder de manière presque frontale (mais à demi métaphorique) des thèmes lourds comme l'inceste pédophile, les abus sexuels au sens général, les relations conflictuelles parents / enfants, le détachement de soi, le moi, l'illumination et notre condition au sens général… avec un méchant qui est le "bien absolu". Ça laisse rêveur. L'ensemble va alors creuser toutes ces facettes. C'est souvent hypnotique, étonnant, grâce à une multitude d'idées graphiques de mise en scène. C'est un de ses principales forces : une narration flegmatique surréaliste à la fois hypnotique et symbolique. C'est souvent réussi, souvent dérangeant.

Et c'est son - quasi - unique réel intérêt.
Le reste du jeu est presque totalement absent, les objectifs flous (volontairement), les déplacements lents, et les rares combats d'une mollesse et d'un intérêt plus que discutables. Le gimmick de quadruple personnalité du héros s'inscrit relativement mal au sein de l'exploration et on passe tout de même quelques longs passages à "bruteforcer" le jeu en essayant tour à tour chaque personnalité de Laika, pour enfin débloquer la scène suivante. Ça peut très vite lasser.

La fantrad', grâce à laquelle j'ai pu "comprendre" le titre, est de qualité et je la recommande vivement.

Soyez prévenus, renseignez vous avant de vous lancer dans ce titre, mais si Kowloon's Gate, nul doute que celui-ci deviendra une de vos friandises favorites
Pokémon Jaune gb
Riskbreaker

le 19/11/2024
5_5
Pokémon Jaune est un jeu qui capitalise sur la nostalgie, mais qui montre aujourd’hui ses limites. Le plaisir de retrouver Pikachu comme compagnon emblématique est indéniable, et les clins d’œil à l’anime ajoutent une touche de charme. Cependant, le gameplay reste presque identique à Pokémon Rouge et Bleu, avec des mécaniques datées et un rythme souvent répétitif. La difficulté est globalement faible, et certaines limitations techniques de l’époque rendent l’expérience parfois frustrante. C'est basique, ça se laisse jouer, mais on en fait vite le tour.
Popful Mail: Magical Fantasy Adventure mcd
Riskbreaker

le 18/01/2023
7
Un A-RPG en vue de profil rapide et plaisant, qui ne laisse que très peu de répit. L'humour fait souvent mouche (même si la traduction de Working Design reste sujet à débats) et il est très plaisant de suivre les aventures de Mail et sa langue bien pendue. Le jeu, dans cette révision MegaCD, est très linéaire et on ne fait qu'enchaîner niveau après niveau. Ce qui est sûrement son plus gros défaut, mais en même temps, évite ainsi les innombrables aller-retours inutiles et soporifiques de l'original.
Un titre très recommandé sur ce support, un joli bol d'air frais.
PoPoLoCrois psp
Riskbreaker

le 12/11/2009
7
Au vu de son âge, PoPoLoCrois est un RPG tout ce qu’il y a de plus simple. Pas de scénario complexe ni de système difficile à comprendre. PoPoLoCrois fait très enfantin en raison de ses héros, de ses graphismes, et de son humour quasi omniprésent. Le système de combat est très basique également, on a le choix de jouer manuellement ou bien d’entrer un ordre précis de commandes (que de la magie, que de l’attaque brutale….). On pourrait penser que le jeu est très facile or il n’en est rien, car même si la plupart du bestiaire du jeu se compose de monstres s’éliminant en une ou deux attaques, certains pourront tuer vos héros en quelques tours seulement.

Au final, cette compilation des deux premiers PoPo est assez réussie. Très simple, très bon enfant, n'allant pas chercher très loin, l'univers ici décrit nous replonge dans les contes de notre enfance. Un bon petit jeu, relativement court, mais gagnant à être plus connu.
Puzzle Quest II xb360
Riskbreaker

le 11/05/2011
Edité le 01/06/2013
3_5
Après de multiples essais au cours des six derniers mois, voilà que j'arrive enfin à voir le bout de ce calvaire... On y joue 2 jours, puis on sature et le met au placard. 3 mois plus tard, on retente le coup pour le même résultat, et ainsi de suite.

Et pourtant, sur le papier, Puzzle Quest 2 promettait quelque chose de plus alléchant que son grand frère. Notamment avec l'apparition d'un avatar bien plus détaillé de notre héros et surtout au fait qu'on le contrôle un peu plus que dans le premier épisode.

Mais à côté de cela, poum, on se demande pourquoi la moitié des éléments du premier ont disparu (montures, attaques de citadelles, développement de la citadelle, etc) alors que les apports sont... absents.

Alors on s'y lance, on entre dans le premier étage du gros (et unique) donjon et on commence à combattre. 1, 2, 3..... 8, 9, 10....15e mob similaire... Et ça continue, ça continue. On fait du surplace, on enchaîne les combats sans réel intérêt et pourtant, on continue d'espérer qu'il y en a un.

Et bougre qu'il est long le jeu. Une bonne quarantaine d'heures de jeu sont demandées pour en voir le bout.

Donc même si la robe est légèrement plus attirante que le premier épisode, les changements étant tellement peu nombreux et la répétitivité du titre encore plus ennuyante, qu'on a du mal à le finir. Il faut vraiment se forcer, ou être passionné de puzzles où le facteur "chance" est la règle numéro 1.

Dommage, dommage, j'en espérais un peu plus. Pas grand chose, mais après un premier épisode correct, un peu plus....
Puzzle Quest: Challenge of the Warlords nds
Riskbreaker

le 09/02/2010
6
Puzzle Quest se révèle être une surprise agréable. Là où la plupart des joueurs regardaient cette annonce avec scepticisme, Infinite Interactive a su prendre à contre-pied tous les préjugés et nous proposer un soft construit et intelligent. Agréable, prenant, technique tout en restant accessible, Puzzle Quest est un mélange intéressant de deux genres qui arrivent à se compléter pour se donner un sens. Cependant, le soft présente quelques lacunes importantes avec un aspect technique très moyen et un côté RPG trop classique et aseptisé. Nous nous retrouvons au final face à un jeu original, certes, mais qui aurait mérité plus d’attention sur la finalisation. Puzzle Quest s’adresse donc aux aficionados des puzzle game, bien plus qu'à ceux du monde des jeux de rôle.
Ragnarok DS nds
Riskbreaker

le 01/03/2010
Edité le 01/06/2013
5_5

Avis plutôt mitigé sur ce soft.

D'un côté, on retrouve la petite euphorie que peut provoquer Ragnarok, à savoir le level up et le choix des skill plutôt bien faits, ainsi que tout cet univers kawai. Et d'un autre, un titre terni par un scénario vraiment très mal mené avec des personnages clichés au possible, une vue beaucoup trop rapprochée pour vraiment profiter de ses skill (surtout en wizard), vraiment peu de musiques (la musique de Morroc a disparu ), et une simplification peut être trop grande des différentes maps.

On a l'impression d'avoir à faire à un Ragnarok du pauvre mais agrémenté d'un scénario (dont on aurait pu se passer cela dit...).

Reste la tour des mirages après, qui permet de grouper avec deux autres joueurs et de monter une tour de 50 étages. Pratique pour faire de l'exp, cela devient cependant très vite redondant. Dommage que le mode wi-fi ne soit pas plus poussé.

Alors au final, l'aficionado de Ragnarok Online retrouvera quelques sensations en début de partie fort agréables comme le fait de se pouvoir se balader dans le monde de Midgar mais cette fois sur console portable (certaines maps restent fidèles à l'original, mais d'autres se voient complétement changées), de retrouver sa classe chérie (mais limitées aux 2-1, donc ni classes advances, ni rogues ou palouf) et de refaire du mob bashing sur des poporings ! L'euphorie passée, on se rend compte que le titre est très/trop facile, qu'il se termine rapidement, que tout se retrouve simplifié à l'extrême (skills avec un max de 8 lvl - maps condensées en une seule - maniabilité au stylet qui simplifie le jeu - mobs très lents à l'attaque - boss faibles - rate de drop des cards très haut, etc).

Alors on se dit bien vite que ce titre sur DS pourrait servir d'initiation à un novice de RO mais aucune aide n'est apportée pour pouvoir monter un personnage correctement (on est complétement libre pour la répartition des points de statut et de skills et donc, on peut en faire n'importe quoi - chose assez grave dans RO). Donc au final, très mitigé.

Ni pour le fan chevronné, ni pour le novice du monde de Midgard, on se demande à qui s'adresse vraiment le jeu... Cela dit, les quelques bons moments passés et le plaisir de retrouver RO sur DS justifient largement le fait de s'atteler devant pendant une vingtaine d'heures <


Riviera: The Promised Land psp
Riskbreaker

le 29/03/2016
6
Ce qui m'a toujours marqué dans les titres qui composent la série des ***Dept. Heaven***, c'est leur interface. Riches en éléments graphiques, en données chiffrées, pour un rendu presque intrusif sur nos écrans, elle se démarque grandement de toutes les autres productions du genre. Un design unique.
Et j'aime ça.
Que ce soit dans *Riviera*, dans *Yggdra Union*, *Knights of the Nightmare* ou les autres, l'interface visuelle est omniprésente et moi, ça me marque. Pour le meilleur.

Passons. Il y a quand même un jeu derrière ces éléments graphiques.

*Riviera*, c'est donc un RPG à la sauce *Visual Novel* où vous passez le plus clair de votre temps à marteler la touche X pour passer les dialogues et grinder comme un porc dans le menu d'entrainement. Le jeu ne se résume qu'à ça. Lire et grinder.
Et il le fait bien.

Il se compose donc en une succession d'écrans fixes, dans lesquels vous pouvez quelques fois interagir en regardant un objet ou parler à un npc et cela, juste en appuyant sur une direction. Épuré au maximum de toute complexité, **il pourrait facilement trouver sa place sur le marché mobile d'aujourd'hui.**
Beaucoup de dialogues donc, pour un titre divisé en 7 chapitres (+ un huitième secret), de grind, et de combats à demi-scriptés. Et rien que ce système vraiment unique et original vaut le coup d'œil.

On discute, on franchit un écran, on trouve un coffre et ô joie, un objet à l'intérieur. Joie, certes, mais lassitude par la même occasion. **Car toute l'évolution de vos personnages s'effectue au travers de cesdits objets.** Chacun de ces items peuvent être maîtrisés (en les utilisant X fois) par un ou plusieurs des personnages composant votre équipe. Et c'est seulement une fois qu'ils auront été completés que votre personnage gagnera quelques points supplémentaires dans ses statistiques.
Pas d'expérience suite aux combats, pas de gain de niveaux, tout se fait via l'apprentissage de ces objets. Et pour le coup... Riviera n'en est pas avare. Il y a en à la pelle, à trouver et débusquer un peu partout, souvent là où on ne s'y attend pas. Grisant au départ, riche en découvertes et possibilités, il devient vite contraignant.
Car dès que vous en trouvez un nouveau, c'est synonyme de grind immédiat. Hop, un tour dans le menu "practice" et hop, 10min de combat pour compléter les jauges, en ressortir plus fort et enfin continuer l'aventure. Jusqu'au chapitre 3, on se plait grandement à jouer le jeu, mais après... cela devient trèèèès lassant. Surtout quand vous trouvez plusieurs objets d'un coup... Déprime. Préparez un petit film d'accompagnement pour passer le temps !

Cela dit, le jeu se prête fort bien aux petites sessions, ce qui permet d'atténuer la lourdeur du système.
On suite donc les aventures d'Ein, un petit ange déchu sensé obéir aux ordres des dieux et qui va – évidemment – découvrir que la vie, ce n'est pas tout blanc et tout noir, qu'il y a autre chose que des gentils et des méchants, ou du moins, que les points de vue peuvent s'inverser. Original n'est-ce pas ?
Et hop, **petite aventure en mode harem** avec lequel vous pourrez fricoter gentiment pour découvrir une mignonnette scène de bain et terminer l'aventure avec la fillette de votre choix. Attention, il y a une mineure et... un chat. C'est relativement drôle, assez frais et totalement innocent. On suit l'aventure et les dialogues sans trop rechigner.
Cependant, il faut être averti : **Riviera cumule tout de même tous les stéréotypes possibles** du domaine manga/j-rpg. Vous n'y échapperez pas. Le tout couvert de dialogues mielleux et nianian qui vous feront vomir quand vos héros s'insurgeront sur la méchanceté ô combien vile d'une succube qui ose menacer votre petit groupe de charmants bambins.
C'est niais, moyennement bien écrit, sans surprise et totalement linéaire. Voilà.

Graphiquement, ce portage sous couvert de remake PSP se porte plutôt pas mal. On lui reprochera l'interpolation numérique à base d'algorithmes de type xBR ou HQnX pour les connaisseurs (lissant les contours, mais rendant l'image approximative et trop vectorisée), mais on appréciera les artworks, les portraits des personnages omniprésents et certains décors sympathiques.
Musicalement, c'est aussi de bonne qualité. Peu de pistes véritablement mémorables mais force est d'avouer qu'elles se marient toutes parfaitement avec l'univers du jeu. Une bonne pioche donc.

Et si vous passez outre ces défauts et cette linéarité presque oppressante, vous y trouverez un titre rafraîchissant, pas prise de tête, qui s'intercale merveilleusement bien entre deux titres plus sérieux. Une bonne entrée dans les *Dept. Heaven,* un titre loin d'être mémorable, mais quelques bons moments, le tout accompagné d'une chouette bande sonore et d'un doublage (US ou Jap) de qualité. Cette version PSP ne déçoit pas.
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