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223 commentaires
Breath of Death VII: The Beginning pc
Riskbreaker

le 17/07/2011
7
Bon, ok.

La troisième guerre mondiale a éclaté. Tous les humaines sont morts... d'ailleurs toute forme de vie est morte (sauf les arbres). Les zombies, eux, sont peinards, ils prospèrent et ont repeuplé les villes. Tout va bien dans le monde des morts-vivants quand quelques démons montrent le bout de leur queue.
Et là, ouf, un squelette héros montre le bout de son nez. Il s'appelle DEM, c'est lui que l'on contrôle, et sans le vouloir, il va sauver le monde. Wouhou, nice, let's go !

Premier point amusant et drôlement bien trouvé : DEM est aphone (normal pour un squelette dirons-nous). Du coup, les autres personnages interprètent ce qu'il dit, allant souvent à l'encontre total de ce qu'il pense. Quiproquo dans tous les sens, idée original, ça commence bien !

Et puis ça enchaîne direct, on parodie tous les éléments du RPG, mettant un point d'honneur à accentuer chaque élément, se moquant de tout et de rien. C'est jouissif, souvent très drôle, et l'habitué du genre se plaira face aux critiques second degré du soft. Par exemple, lors de notre arrivée dans les égouts, on se retrouve tout de suite face à un texte introductif : "Un copyright de tous les RPG : les égouts. Un passage aussi énervant qu'obligé, désolé.". Ca donne le ton, n'est-ce-pas ?

Pour le reste, c'est du basique.
Graphismes 8-bits, level-up super rapide, combats sommaires à la Dragon Quest + ajout d'un système d'union (très basique aussi), décors sommaires et peu renouvelés, scénario basique et vite expédié... Bref, on ne cherche pas vraiment d'intérêt de ce côté ci. Surtout que certains boss peuvent donner du fil à retordre et imposent de crawler véritablement chaque zone pour disposer d'un niveau suffisant. Bref, on farm, on tue un boss, on court à la zone suivante, et ainsi de suite.

L'aventure se boucle en 4-5h et même si quelques éléments améliorant le replay value sont disponibles (mode hard et mode score), on y reviendra que très peu.

Reste au final un titre qui vaut le coup d'être joué, ne serait-ce que pour ses dialogues excellents, ces caricatures toutes plus exquises que les autres du RPG jap, et ses personnages au caractère trempé très attachants. C'est court mais bon, et pour le prix, il ne faut vraiment pas le louper. A bon entendeurs....
Borderlands pc
Riskbreaker

le 08/05/2011
Edité le 08/05/2011
6
Borderlands, c'est un peu une petite déception qui procure tout de même quelques bons moments de gameplay. A condition ben entendu d'y jouer uniquement en multijoueurs.
Pourquoi ?
Car le gameplay tout entier ne se résume qu'à effectuer une tonne de missions à l'intérêt limité puis rapporter la preuve de la réussite au PNJ commanditaire. Une structure de jeu directement empruntée aux MMORPG donc qui, sur la longueur, est particulièrement lassante. Surtout quand elles se résument à 3 objectifs différents : ramener tel ou tel objet, tuer monsieur le grand méchant de cette zone, ou défaire le boss du scénario. On enchaîne donc plus d'une soixantaine de missions de ce style simplement pour débloquer la zone suivante et atteindre notre objectif final : l'Arche.
Bon dis comme cela, le jeu semble vraiment vide au niveau intérêt. Ce qui n'est pas entièrement faux quand on voit la narration inexistante du titre couplée à un rythme pour le moins ramollo... De plus, le scénario global n'est qu'une vaste blague menant à une des pires fins de l'histoire du jeu vidéo actuel (un boss défait en 30 secondes suivi d'un staff roll sur fond noir. The End. Thanks).
Bref, ceux cherchant un scénario intéressant dans un RPG/FPS, passez votre chemin, Borderlands est tout simplement vide de sens et d'intérêt.
En revanche, l'aspect coopération est, lui, assez réussi et nous plonge, nous et notre petite équipée, dans une chasse relativement longue aux mobs en tout genre. L'impression de parcourir un MMORPG lambda sur fond post apocalyptique entouré de ses potes se fait très vite ressentir et, passé quelques heures, on se plait à terminer en boucle les missions et éradiquer les boss en 3 coups tant notre level explose celui recommandé.
Alors on se marre en faisant des conneries lors de la conduite des voitures, en réveillant notre coéquipier tombé au combat suite à une percée un peu trop inconsciente ou encore à imiter les onomatopées du clap-trap passant en arrière plan lors d'un achat tactique préparant le prochain raid.
Donc oui, on est véritablement dans un MMORPG aux allures d'un FPS, avec ses points positifs (multijoueurs + rigolades) comme ses points négatifs (vide scénaristique intersidéral + missions dénuées d'intérêt et vues et revues mille fois).
Sans cela, Borderlands ne serait qu'un jeu réellement très ennuyeux. Et c'est dommage, car bien qu'il regorge de défauts en tout genre (notamment au niveau de l'ergonomie), il dispose cependant de suffisamment de qualités pour plaire au grand nombre. Peut être qu'un hypothétique Borderlands 2 corrigera ces défauts, on l'espère...
+ : le mode coopération
+ : l'univers complétement trash
+ : Les Clap-Trap
+/- : l'univers sonore
+/- : les graphismes
- : la redondance incroyable des actions
- : l'univers bien trop répétitif
- : la fin bâclée
Borderlands, c'est un peu une petite déception qui procure tout de même quelques bons moments de gameplay. A condition ben entendu d'y jouer uniquement en multijoueurs.

Pourquoi ?
Car le gameplay tout entier ne se résume qu'à effectuer une tonne de missions à l'intérêt limité puis rapporter la preuve de la réussite au PNJ commanditaire. Une structure de jeu directement empruntée aux MMORPG donc qui, sur la longueur, est particulièrement lassante. Surtout quand elles se résument à 3 objectifs différents : ramener tel ou tel objet, tuer monsieur le grand méchant de cette zone, ou défaire le boss du scénario. On enchaîne donc plus d'une soixantaine de missions de ce style simplement pour débloquer la zone suivante et atteindre notre objectif final : l'Arche.
Bon dis comme cela, le jeu semble vraiment vide au niveau intérêt. Ce qui n'est pas entièrement faux quand on voit la narration inexistante du titre couplée à un rythme pour le moins ramollo... De plus, le scénario global n'est qu'une vaste blague menant à une des pires fins de l'histoire du jeu vidéo actuel (un boss défait en 30 secondes suivi d'un staff roll sur fond noir. The End. Thanks).

Bref, ceux cherchant un scénario intéressant dans un RPG/FPS, passez votre chemin, Borderlands est tout simplement vide de sens et d'intérêt.

En revanche, l'aspect coopération est, lui, assez réussi et nous plonge, nous et notre petite équipée, dans une chasse relativement longue aux mobs en tout genre. L'impression de parcourir un MMORPG lambda sur fond post apocalyptique entouré de ses potes se fait très vite ressentir et, passé quelques heures, on se plait à terminer en boucle les missions et éradiquer les boss en 3 coups tant notre level explose celui recommandé. Alors on se marre en faisant des conneries lors de la conduite des voitures, en réveillant notre coéquipier tombé au combat suite à une percée un peu trop inconsciente ou encore à imiter les onomatopées du clap-trap passant en arrière plan lors d'un achat tactique préparant le prochain raid. Donc oui, on est véritablement dans un MMORPG aux allures d'un FPS, avec ses points positifs (multijoueurs + rigolades) comme ses points négatifs (vide scénaristique intersidéral + missions dénuées d'intérêt et vues et revues mille fois).
Sans cela, Borderlands ne serait qu'un jeu réellement très ennuyeux. Et c'est dommage, car bien qu'il regorge de défauts en tout genre (notamment au niveau de l'ergonomie), il dispose cependant de suffisamment de qualités pour plaire au grand nombre. Peut être qu'un hypothétique Borderlands 2 corrigera ces défauts, on l'espère...

+ : le mode coopération
+ : l'univers complétement trash
+ : Les Clap-Trap

+/- : l'univers sonore
+/- : les graphismes

- : la redondance incroyable des actions
- : l'univers bien trop répétitif
- : la fin bâclée

Alpha Protocol pc
Riskbreaker

le 05/12/2010
7
Un bonne petite surprise que cet Alhpa Protocol en effet. (il suffit de lire les précédents avis pour s'en convaincre).

AP est vraiment loin d'être beau (unreal engine 3 vieillissant et mal ou peu utilisé), AP est buggé (crashs et problèmes de collisions, sans compter l'AI quelques défaillantes et j'en passe), AP est court (à peine une dizaine d'heures de jeu pour en voir le bout) mais bizarrement, AP est très prenant.

Comme le dit Luckra dans son commentaire, on semble être happé dans un univers à la Jason Bourne. Action dans tous les sens (avec grosse scène finale), trahison, retournements de situations, bref, c'est du tout bon. Je lui reprocherai simplement de trop reprendre les twists déjà vu et revus (cinéma, bouquins et même jeux). Mais même si cette sensation est omniprésente, c'est suffisamment bien rendu pour que l'on ne décroche pas de l'aventure.
J'apprecie surtout le fait que le scénario évolue vraiment avec nos propres choix et (à contrario de Fable qui nous le fait croire, mais qui ne le fait pas) que chaque choix verbal ait une répercussion sur le jeu. Du coup, le replay value est loin d'être mauvais et se refaire une petite partie pour voir comment tel ou untel va réagir si on change juste une phrase est jubilatoire.

Le gameplay infiltration/action est correct, sans plus, mais se laisse facilement dompter. On bourre à tout va et même s'il est difficile de faire son Snake, cela reste efficace.

Sans compter l'aspect RPG très bien rendu pour ce genre, il a vraiment sa place dans le jeu et n'est pas là simplement pour la déco et toucher d'autres joueurs.

Bref, un bon petit jeu, bien agréable, bien que daté techniquement et déjà vu sur la construction du scénario. Mention spéciale aux dialogues qui n'ont été que très rarement aussi bons dans un jeu vidéo.
Mass Effect 2 pc
Riskbreaker

le 28/11/2010
8
Si les premières heures de jeu m'ont semblé particulièrement lourdes au niveau gameplay, une fois habitué, c'est une fois de plus un grand jeu auquel on a à faire.

En effet, ME2 tranche sacrément avec ME1 et ce, dans beaucoup de points. L'aspect RPG passe au second plan et on se retrouve à jouer à du Gear of War version scénarisé. Soit... Sauf que le joueur habitué aux rpg, comme nous le sommes, a du mal à s'y retrouver et la lassitude montre très vite le bout de son nez.

Heureusement, au bout d'un moment, on commence à s'y faire et on se laisse griser par la rapidité générale du soft menée tambour battant par une réalisation sans faille. Le background du jeu est encore plus développé que dans le premier épisode et se plait bien vite à finir mission sur mission, aidant chaque population/systeme/cosmos rien que pour le plaisir du travail bien fait.

Question technique, c'est juste superbe. Quelques points ont été retravaillés par rapport au premier (textures, visages, divers effets, etc) et l'ensemble nous mets encore une claque graphique dans la gueule. Et c'est tant mieux. Sans compter la mise en scène toute droit tirée d'un film Hollywoodien à gros budget. Ca pète de partout, ça fait plaisir, et on comme on y est rarement habitué, on accroche à mort.
Et attention à la fin qui, même si je la trouve légèrement en deçà du premier, en fout plein la vue avec des musiques de dingue et des grandes phrases de winner comme on aime.

Bref, ME2 est un excellent jeu auquel il faut s'habituer au gameplay, bien plus linéaire et dirigiste que le premier. Mais une fois ce point maitrisé, c'est du tout bon. Seul bémol... : Mass Effect 3. Car à cause de lui, ME2 n'en devient qu'une grosse introduction. Dommage.
Torchlight pc
Riskbreaker

le 28/03/2010
Edité le 01/06/2013
6_5
Un petit jeu bien pépère de la part des papas de Diablo.
La musique de Torchlight fait d'ailleurs directement penser à ce dernier, et ce, dès la première minute de jeu. Ceci mis à part, on a droit à un Hack'n Slash simple mais battit sur un système de jeu très bien huilé. Du coup, on avance sans vraiment se prendre la tête et hormis la redondance des mécanismes du jeu qui peuvent user à la longue (warps à la ville - donner tous les drops au pet - achats de potion - etc), l'aventure se laisse finir sans problème.

Bon bien sûr, le scénario, ce n'est pas ça. Une sombre histoire de grand monsieur qui se laisse happer par de mauvais esprits afin de réveiller une bête pas très commode, et nous grosbill au grand coeur, on va sauver Torchlight de cette menace. Youhou, c'est la fête !

Un énorme donjon, divisé en 6 zones distinctes (château détruit au milieu de la lave, les mines, les ruines au milieu de la forêt, etc), elles-mêmes divisées en 4 ou 5 étages pour un total de 35 étages si vous voulez défaire la grande vilaine bébête de fin. Mais fort heureusement, une nombre impressionant de quêtes sont à la disposition du joueur au cas où l'aventure le laisserait sur sa fin (bon, perso, j'ai foncé droit au but sans en voir la couleur mais bon...).

Au final, un jeu assez court en ligne droite (7h en mode normal) mais qui saura proposer un replay value intéressant à quiconque aimant les Hack'n Slash bien construits !
The Last Remnant pc
Riskbreaker

le 11/09/2009
8
Le jeu promettait de belles choses sur 360. Une histoire qui débutait vraiment bien, un univers riche, des personnages très réussis et un système de combat vraiment addictif. Seulement tout cela se voyait gâché par une technique à la ramasse et de trop nombreux points obscurs dus au fait qu'aucun tutoriel ne nous aide en cours de partie. Ajoutez à cela une lenteur sans nom lors des combats et vous comprendrez que j'ai arrête ma partie sur ce support pourtant adapté.

Et pourtant, ce goût d'inachevé nous pousse à replonger dans la version PC. Une version expurgée de tous les défauts cités ci-dessus et où de nombreux éléments ont été ajoutés pour enrichir l'expérience de jeu. Je ne louerai jamais assez la possibilité de mettre un turbo lors des combats permettant d'enchainer enfin de nombreux links de mobs sans rester 1h devant son écran.

Alors avec un scénario réussi bien que manquant de développement (on aurait bien plus de rebondissements) et une mise en scène vraiment travaillée (lors des cut-scènes uniquement), et ben, on adhère à mort, on se lance corps et âme dans les quêtes et on prend très vite compte de la richesse incroyable que nous propose le soft. Des quêtes en veux-tu en voilà (quêtes + guilde), des monstres rares, un nombre de personnages à recruter ahurissant et une profondeur de gameplay au niveau des combats rarement atteinte. Malheureusement, le jeu ne pardonne pas et si on est pas armé d'une faq en marge de sa partie, on passe très vite à côté de nombreux points importants. Ajoutez à cela le côté aléatoire du soft qui dérange quelques fois (genre vous éclatez tout le monde depuis 2h sans aucun soucis, et PAM, un combat, game over en 2 tours. Vous reprenez illico votre partie et hop, vous passez ce combat sans soucis. Allez comprendre...) et vous comprendrez d'où vient le point en moins.

Bref, un RPG exigeant, difficile comme il faut, mais avec une profondeur de gameplay comme on aimerait en voir plus souvent. Mention spéciale à certains combats qui frisent la démence !
Mass Effect pc
Riskbreaker

le 31/07/2009
8
Mass Effect avait tout sur le papier pour me déplaire hormis une chose : les graphismes. Pas très friand de ces rpg SF américain, je me lançais dedans, curieux de savoir pourquoi il arrivait à glaner autant de points auprès des joueurs. Résultat ? Une tuerie. Un plaisir énorme tout au long de l’aventure, des graphismes magnifiques, des musiques collant parfaitement à l’action, et une mise en scène à couper le souffle. Limite si par moment on ne se demande pas si on joue vraiment dans un film ou non ! Bref, bluffant. Les 5 planètes que l’on doit explorer sont vraiment très réussies et très bien rythmées, il est rare que l’on s’ennuie durant leur exploration. Et surtout, ce qui tue par-dessus tout : LA FIN ! Une fin génialement mise en scène, dynamique au possible et vraiment très très… bien quoi. Sans compter que le scénario et tout le background mis en place pour cette future trilogie promet quelque chose de grand, très grand. Mais Mass Effect premier du nom se suffit à lui-même et même si on attend de pied ferme la suite pour suivre les aventures de Shepard, le premier restera bien ancré dans les esprits. On regrettera juste l’AI des coéquipiers à jeter, des quêtes annexes anecdotiques car trop ressemblantes, de même que les planètes que l’on visite. Ah, et une durée de vie faible (15h de jeu environ) mais le titre étant tellement prenant et bien construit que cela ne nuit en rien au gameplay. A terminer absolument, un grand jeu !
Ys III: Wanderers from Ys pcecd
Riskbreaker

le 27/08/2019
5_5
Sûrement la version à préférer pour se lancer dans ce Wanderer from Ys, même si elle pèche sacrement par son scrolling et animations complètement hachés.
Une version plus "facile" que les portages SNES et MD, plus jolie aussi, grâce à 3 scènes animées non présentes ailleurs. Des doublages présents pour la majorité des doublages (même si de qualité très discutable) et surtout… une qualité CD pour les musiques, qui font honneur aux compositions souvent réussies de cet épisode.
Simplement dommage que la PC Engine CD n'arrive pas à gérer les scrollings différentiels comme le font la MD et la SNES. Ça nuit fortement à l'expérience de jeu et certains coups ne "touchent" pas pour cause d'un framerate capricieux.
Après avoir fait les 3 versions, je conseillerais celle-ci pour son contenu, la version MD pour le gameplay + agréable et précis et la SNES pour la version la plus dure mais la plus fluide. 3 versions vraiment distinctes… auxquelles on préférera Oath of Felghana, bien entendu !
Planet Laika play
Riskbreaker

le 14/12/2023
6
Planet Laïka est un titre complexe et expérimental, où chaque écran ou dialogue regorge de symbolisme en tout genre. Avec le studio Zeque et Quintet, il faut savoir dans quoi on s'embarque. Ceux qui auront déjà touché à Kowloon's Gate auront déjà une bien belle idée de ce que peut représenter Planet Laïka.

C'est une réelle expérience à vivre et un jRPG atypique qui ne peut laisser de marbre. Néanmoins, on se demande souvent pourquoi et à quoi joue-t-on...En premier lieu, la projection de tout un univers anthropomorphique sur Mars, baser le synopsis sur la simple légende moderne du visage de Mars, le tout couvert d'une DA dérangeante au possible et d'un rythme relativement lent, couvert d'une quasi absence musicale... laisse perplexe. Le jeu est spécial à traverser, chaque rencontre brouille de plus en plus les pistes narratives, le gameplay se perd dans sa propre boucle obscure… C'est compliqué.

Néanmoins, les personnages - stéréotypés au départ - évoluent de manière convaincante au fil de l'histoire. On nage au sein de relations complexes et de dilemmes moraux qui remettent toujours tout en question. Le jeu n'hésite pas à aborder de manière presque frontale (mais à demi métaphorique) des thèmes lourds comme l'inceste pédophile, les abus sexuels au sens général, les relations conflictuelles parents / enfants, le détachement de soi, le moi, l'illumination et notre condition au sens général… avec un méchant qui est le "bien absolu". Ça laisse rêveur. L'ensemble va alors creuser toutes ces facettes. C'est souvent hypnotique, étonnant, grâce à une multitude d'idées graphiques de mise en scène. C'est un de ses principales forces : une narration flegmatique surréaliste à la fois hypnotique et symbolique. C'est souvent réussi, souvent dérangeant.

Et c'est son - quasi - unique réel intérêt.
Le reste du jeu est presque totalement absent, les objectifs flous (volontairement), les déplacements lents, et les rares combats d'une mollesse et d'un intérêt plus que discutables. Le gimmick de quadruple personnalité du héros s'inscrit relativement mal au sein de l'exploration et on passe tout de même quelques longs passages à "bruteforcer" le jeu en essayant tour à tour chaque personnalité de Laika, pour enfin débloquer la scène suivante. Ça peut très vite lasser.

La fantrad', grâce à laquelle j'ai pu "comprendre" le titre, est de qualité et je la recommande vivement.

Soyez prévenus, renseignez vous avant de vous lancer dans ce titre, mais si Kowloon's Gate, nul doute que celui-ci deviendra une de vos friandises favorites
Arc the Lad II play
Riskbreaker

le 19/05/2022
7_5
Dans la continuité du "fast-food-T-RPG" qu'avait entamé le premier Arc the Lad. Si le premier n'était qu'un petit prologue de 10 heures, ici, c'est la vraie aventure de plus de 60 avec un vrai scénario bien développé et approfondi. Pas mal de bons moments, de révélations et une vraie bonne fin.
On reste sur du TRPG assez simple et peu approfondi sur la tactique, mais les possibilités, quêtes annexes, système, personnages, etc, tout a été largement augmenté, amélioré et peaufiné.
Un titre un peu (trop) long, un peu trop simple (seul le boss de fin, un gros sac à PV, demandera une petite séance de level up en amont pour s'en défaire facilement), mais généreux et qui conclut de belle manière cette histoire.
Tales of Destiny play
Riskbreaker

le 10/05/2022
6
Un titre tout à fait correct dans son exécution. Une suite dans la lignée directe de Tales of Phantasia tant dans sa narration que dans son gameplay. L'ensemble est très largement peaufiné, enrichi et lissé et l'ensemble se suit tout de même avec un certain plaisir. Néanmoins, il reste trop classique dans ses mécaniques et son gameplay. Certains donjons sont particulièrement casse-pieds à traverser et le scénario tire un peu trop en longueur.
Une bonne expérience mais loin d'être indispensable.
Alundra play
Riskbreaker

le 22/04/2022
5_5
Une proposition originale et une envie de proposer un titre qui se démarque à la fois de Zelda dans sa proposition, mais aussi de Landstalker dont il est la suite spirituelle. Il possède une ambiance vraiment particulière, toujours mélancolique aux teintes vert-gris permanent et l'on côtoie la mort (dans l'entourage d'Alundra) sans cesse. C'est particulier et certains passages et propos valent le détour.
Néanmoins, il n'a pas su me captiver suffisamment pour que j'en ressorte conquis. C'est un jeu long, très long pour son genre, avec des mécaniques extrêmement répétitives. Les combats ne sont pas particulièrement bons, mais nombreux et durs (surtout dans sa version US où ça a été bien modifié), des énigmes incessantes, quelques fois (trop) complexes et tirées par les cheveux, ce qui va ralentir considérablement l'avancée, les sauts sont assez laborieux et malheureusement, le titre exploite un peu trop tous ces pans au travers de son gameplay. Redondance, mélancolie, gameplay approximatif, aspect sonore moyen mais graphismes plutôt très réussis... J'en ressors dubitatif, mais content d'avoir enfin pu mettre un terme à cette aventure.
Arc the Lad play
Riskbreaker

le 27/11/2020
5_5
Convenu, court et très premier degré, ce premier épisode d'Arc The Lad n'en demeure pas moins agréable à parcourir. Les combats s'enchaînent relativement vite avec un personnage central (Arc) complètement pété par rapport aux autres. Pas de grande difficulté, aucune surprise scénaristique, du déjà-vu pour à peu près toutes les scènes, mais une dizaine d'heures de jeu qui passent assez vite. Il se parcourt sans broncher.
Suikoden II play
Riskbreaker

le 05/08/2019
9_5
Terminé une nouvelle fois en 2018, soit près de 18 ans après ma première partie, l'expérience de jeu reste intacte. C'est assez incroyable.
Dès les premières minutes, Suikoden II nous plonge dans un univers d'une cohérence rare au travers de personnages tous plus excellents les uns que les autres. Le scénario est toujours aussi prenant et les retournements dans le dernier tiers fonctionnent diablement bien. Évidemment, le trio au centre de l'aventure n'y est pas pour rien avec cette liaison est d'une maturité rare dans le jrpg. Les personnages grandissent naturellement, ils évoluent, ce amené avec beaucoup de finesse et de logique. Un gros plus.
Et puis Suikoden II vieillit bien. Doté d'une robe graphique d'une finesse rare, une 2D réussie, bien animée, agrémenté d'un chara design superbe, il reste extrêmement plaisant à regarder. Les villes sont magnifiques, les personnages superbes et si les forêts / arbres sont un peu trop redondants, retrouver les différents environnements du premier + les nouvelles contrées avec cette nouvelle DA (plus fine, plus détaillée, moins creepy) est un plaisir indéniable.
Une OST incroyable, insufflant une ambiance si particulière et originale. La quête des 108 étoiles (et +) toujours diaboliquement prenante, l'évolution du QG grisante, des mini-jeux partout, de l'humour, du drame, des sentiments, plusieurs fins (et bonnes, qui plus est)…
C'est un des rares JRPG qui – pour moi – ne vieillit pas. Il est si particulier, dans son approche, son ambiance et son scénario, qu'il reste à part. Réussi et maîtrisé de bout en bout. Une masterpiece, une vraie.
The Legend of Dragoon play
Riskbreaker

le 16/04/2017
6_5
Dix ans plus tard, j'ai enfin eu le courage de terminer ma partie.
Débuté en plein âge d'or du j-rpg, j'avoue m'être totalement désintéressé de ce titre en plein milieu du CD3. La faute à une actualité chaque jour plus folle et des titres diablement plus prenant et rythmés.
Bref, il m'avait gonflé, je l'avais lâché.

2015, grosse période de vaches maigres en jrpg, on reprend tout et on recommence.
Et la conclusion est - sans grande surprise - mi-figue mi-raisin. On y côtoie de l'excellent comme du très moyen, voire mauvais. Une aventure en dents de scie où certains passages auraient franchement du être évités ou, du moins, raccourcis. Car le grand problème de ce jeu, à mon sens, est son rythme.
L'aventure débute correctement, sans grande folie, mais c'est joli et ça donne envie. Sauf que très vite, l'aventure perd de l'intérêt et on se met à traverser un bon nombre de lieux sans réelle conviction. Le scénario met énormément de temps à démarrer, ou du moins à nous accrocher, et j'avoue m'être forcé à quelques reprises à lancer le jeu pour avancer.
Heureusement, à la fin du CD2 puis surtout au CD3, l'aventure prend de l'envergure avec LLoyd et les Voliens, la trame se dessine enfin et les personnages commencent à avoir un semblant d'intérêt. Les décors se renouvellent de plus en plus et on voyage enfin. Les twists abondent - un peu trop - mais c'est fun. Puis, petit perte de vitesse en début de CD4 avec ces cités à traverser (dont la laborieuse Zénébatos et ses lois débiles) pour terminer sur un final réussi et assez épique.
Du coup, je ne sais sur quel pied danser.
Dans son ensemble, le scénario est plutôt bon et ambitieux. Dans son exécution, il manque de rythme et les quelques défauts de narration (liée en partie à une mauvaise animation) plombent l'ensemble.
C'est franchement dommage.

A côté, le gameplay est ultra classique mais correct. Les combats, avec un système de QTE basique pour enchaîner les combos sont prenants - bien que franchement gonflants si on veut développer nos aptitudes à fond. La difficulté est bien dosée, et l'arrivée des dragoons sur le tard m'a semblé une bonne chose.
Malheureusement, très peu de liberté et de quêtes secondaires l'accompagnent et un ressenti de traversée de couloir rigide se fait tout le temps sentir. Mention spéciale à l'ignoble map monde.

Du côté des points positifs, il y a les décors, vraiment superbes par moments. D'excellents design, de chouettes idées de paysages. On voyage vraiment et nos yeux sont ravis. Mais à côté, on a droit à une 3D assez cradingue et peu lisible (surtout les combats) montée sur une animation catastrophique. Hachée et basique, elle jure lors des scènes dramatiques. Bien dommage, surtout qu'à cette époque, Final Fantasy (il fallait les citer) nous mettait une assez grosse baffe technique sur le même support.
Et puis... les musiques... A vomir pour 99% d'entre elles.
Mauvaise OST, mauvaises pistes, seules celles lors des cinématiques en synthèse s'en sortent bien ainsi que deux ou trois autres par-ci, par-là. J'avoue avoir coupé le son bien des fois tellement la compo des combats m'insupportait. On repassera... ou pas.

Bref, au final, il y a du bon, oui, mais aussi du très mauvais.
A la fois beau et cradingue, un bon scénario mais mal rythmé, un bon concept de combat mais pas assez développé, une mauvaise bande sonore, une bonne durée de vie mais en couloir, peu de quêtes annexes... Difficile de se prononcer.
Un RPG bourré de défauts mais charmant sorti à une époque où de biens meilleurs étaient à se mettre sous la dent. Un titre ambitieux mais quelque peu maladroit de la part de Sony.
Castlevania: Symphony of the Night play
Riskbreaker

le 16/04/2017
9
Une magistrale baffe.
Addictif au possible, Symphony of the Night impose ce nouveau genre, à défaut de l'avoir créé. Tout y respire le génie. Magnifique du début à la fin, à l'ambiance incroyablement réussie, aux personnages tous plus beaux les uns que les autres, des boss par dizaines, un inventaire très riche, un aspect RPG s’intégrant parfaitement au titre et une histoire un peu plus développée qu'à l'accoutumée, ce Castlevania impose le respect. Un titre complet, majeur dans le paysage vidéoludique et à la finition quasi parfaite. Symphony ne fait pas que mériter sa renommée, il l'impose.
Mega Man Legends play
Riskbreaker

le 05/06/2013
Edité le 05/06/2013
7_5
Un jeu qui s'est bien fait bashé sur internet. Je ne vois qu'une seule raison : il ne reprend pas assez les codes de la série Mega Man (ou Rockman pour les fanboys). Ici, pas d'histoire de je-tue-un-boss-pour-récupérer-son-arme-et-tuer-le-prochain-avec. D'ailleurs, il n'y a même pas plusieurs boss. Juste un seul méchant que l'on tue et retue au fil de l'aventure...

Bref, Mega Man Legends, c'est un bon gros jeu d'aventure bien éloigné de la série 2D action/plateformer.

Et dans le genre, c'est plutôt réussi.
De très jolis graphismes, colorés et sans réelle fausse note (les puristes reprocheront que ça reste de la 3D ère ps1), avec une animation assez étonnante qui donne aux cinématiques - avec le moteur du jeu - une jolie dynamique. J'ai été surpris, c'était vraiment sympa à suivre. D'autant plus que les personnages sont tous assez bien doublés.
Ajoutez à cela un scénario tout mignonnet, quelques donjons jamais barbants à traverser, quelques mini-games rigolos et une évolution du personnage vraiment plaisante (au travers de toutes les capacités que l'on emmagasine). Seule la bande sonore pourrait taper sur les nerfs au bout d'un moment.

Au final, on suit Mega Man Legends comme un épisode d'une série animée. Tous les codes de ces dernières y sont présents jusqu'au "à suivre" final. C'est frais, c'est léger, ça trace et c'est jamais contraignant. 10h de jeu (avec 1h de grind pour chopper pas mal d'argent) bien sympas.
Thousand Arms play
Riskbreaker

le 26/05/2013
Edité le 26/05/2013
6_5
Thousand Arms fait office de titre assez insolite dans le panorama des j-rpg de la PlayStation. A mi-chemin entre un dating-game et un rpg, il offre une aventure assez surprenante qu’il est difficile de retrouver ailleurs.

Bon, ce n’est quand même pas trop l’extase, ne nous emballons pas.
Le système de combat, intrigant au départ, montre très vite ses limites et la stratégie globale tout au long des 25h de jeu sera de faire : attaquer ? défense ? attaquer ? défense… Et quelques invocations pour le boss final. Et ça manque drôlement de dynamisme.
Le scénario, bien que loin d’être très mauvais, est assez plat, avec ses rebondissements attendus et son grand méchant tout ce qu’il y a de plus cliché. On rajoute un paquet d’éléments inutiles au gameplay (rajoutant seulement une petite touche de fantaisie sur l’aspect dating du titre) comme les photos ou les mini-games… Un doublage ricain vraiment très limite et l’absence de quêtes annexes, de replay-value ou autres types d’éléments qu’on se plait à crawler dans un jrpg nous offrant une world map complète. Ah et n’oublions la caméra bien casse-bonbon.

En revanche, il est bien sympa sur de nombreux autres points !
Un humour réussi (pour peu que l’on passe outre le doublage moisi) avec des personnages vraiment uniques dans leur genre. Le casting féminin, bien que très « déjà-vu » est réussi et sait nous émoustiller comme il faut quand il le faut (on reste cependant au degré #1 de la drague, désolé les pervers). Sans compter que les choix de dialogues permettent de transformer quelques situations convenues en de vrais quiproquos cocasses.
Techniquement, le titre est loin d’être mauvais même si les sprites 2D SD lors de l’exploration auraient gagné à être plus détaillés. De même que les décors du début de l’aventure, vraiment bof et trop grisonnant comparé à toute la deuxième moitié du jeu. L’ost est, quant à elle, drôlement réussie (hors musique du final boss).

Au final, on en sort avec le smile, tout content d’avoir pu draguer un peu quelques nanas tout en se tapant une aventure auréolée de tous les poncifs du genre. De toute, on s’en fout parce qu’au final, c’était bien cool. Et puis il y a la petite carte brillante dans le jeu ricain, si c’est pas la classe ultime ça !
SaGa Frontier II play
Riskbreaker

le 22/04/2009
7
Un jeu excellent figurant parmis les meilleurs de la série "SaGa". Cependant comme tous ses frères, ce titre dispose de quelques défauts tout à fait logiques pour un jeu dit "experimental". Des graphismes digne de Legend Of Mana, donc parmis les plus beau de ce qu'il se fait en 2D et un scénario vraiment bien pensé sur les alternances des deux personnages. Cependant même à ce niveau, le scénario de Gustave se révèle être bien supérieur à l'autre. Sympathique mais très dur d'accès de par son système de combat ardu. Résérvé au connaisseurs donc.
Star Ocean: The Second Story play
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 10/08/2009
5
L'ayant terminé quelque temps après sa sortie, Star Ocean 2 m'a en fait paru bien en deçà de mes attentes. Ce jeu a très mal vieilli. En somme, ce jeu me donne une impression de brouillon. Un bon brouillon tout de même, mais avec un système de jeu pareil il méritait mieux. Dommage, on se rattrapera sur Star Ocean 3
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