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223 commentaires
Darksiders II pc
Riskbreaker

le 10/01/2013
Edité le 10/01/2013
7_5
Je m'attendais à un jeu moyen, comme le premier épisode. Je me suis retrouvé face à un excellent jeu d'action/aventure.

Une introduction qui en met plein la vue, avec une Direction Artistique vraiment incroyable et une bande sonore qui annonce la couleur dès le premier quart d'heure de jeu.
Et puis on commence vraiment l'exploration d'un jeu encore plus typé "Zelda" que le premier épisode. Bon nombre d'éléments RPG en sus, une plus grande part laissée à l'exploration globale et des quêtes secondaires bien plus intéressantes. Du coup, on sent que les créateurs du jeu ont vraiment pris en compte les nombreuses remarques faites à l'égard du premier.
Et c'est tant mieux.

Car si ce petit côté patchwork de plusieurs grands titres vidéoludiques (portal / zelda / god of war / SotC / Castlevania / etc) se fait encore une fois sentir, il est néanmoins bien mieux intégré au titre qui arrive cette fois-ci à se forger une véritable identité.
Mais ça.. C'est surtout grâce à sa DA juste incroyable !
Si le moteur 3D reste propre et correct, il n'est cependant pas un foudre de guerre. En revanche, la gestion des "trompe-l'oeil" est sidérante. Du coup on se retrouve au milieu de décors incroyablement agréables, souvent avec une couleur dominante, un peu à la Mirror's Edge (mais pas minimaliste outrancier comme ce dernier). Les enfers valent ainsi véritablement le coup d'oeil et on se prend quelques claques face à divers panoramas du jeu.
J'en attendais pas grand chose à ce niveau, surtout sortant d'un Far Cry 3 graphiquement décevant, mais au contraire, Darksiders 2 m'a prouvé qu'on peut faire du grandiose avec peu de choses. Bravo.

Concernant le reste du jeu, passé quelques passages épiques (mid-game et dernier tiers du jeu en particulier), on reste dans du très classique avec beaucoup de donjons à explorer et un rythme du coup très fragmenté si on adhère peu aux énigmes de ces lieux. Pour ma part, c'est au contraire particulièrement réussi et Darksiders 2 arrive à nous fournir ce que le dernier Zelda : Skyward Sword a complétement raté : un vrai plaisir de jeu, un vrai gameplay non contraignant.

Car la force de ce deuxième épisode repose sur ce point : rien dans ce jeu n'est contraignant, rien.
On peut se téléporter n'importe où à n'importe quel moment, même en plein milieu d'un donjon si on manque de potions par exemple, on reviendra toujours exactement dans la même pièce. Les skills sont tous très bien pensés et rapides d'utilisation - mention spéciale à la duplication de Death - et l'aspect platerformer, se rapprochant grandement d'un Assassin's Creed, convaint parfaitement. Tout est rapide et plaisant au possible. On ne s'emmerde jamais.

Malheureusement, il y a un énorme bémol à tout cela. Et c'est exactement le même que pour le premier épisode : LA FIN ! Mon dieu quelle catastrophe... Coupé à l'arrache, sans aucun développement, on se prend encore une scène minable qui nous annonce un éventuel prochain épisode où "ça va vraiment chier cette fois !". Du coup, encore ce foutu sentiment de jeu-introduction qui déplait fortement...

M'enfin, passé cela, on a à faire à un jeu intelligent au gameplay rapide et plaisant, un titre fun et beau, des passages épiques avec une bande sonore de folie... Bref, Darksiders 2 est bon, vraiment bon.
Une série qui, pour moi, a commencé de manière vraiment moyenne et qui pourtant a réussi à me convaincre avec un deuxième épisode foutrement plus travaillé.

Croisons les doigts pour que THQ puisse nous sortir un jour un troisième opus.
Dead Island pc
Riskbreaker

le 29/03/2012
Edité le 29/03/2012
4
Dead Island, c’est l’ennui.

Un ennui permanent qui s’installe dès les premières minutes de jeux pour se terminer une vingtaine d’heures plus tard. La faute à une réalisation qui pèche sur quasiment tous les points critiques d’un jeu.

Inexistence d’un quelconque scénario.
On assiste, perplexes, à une succession de quêtes absurdes de coréen en herbe qui nous demandent sans cesse d’effectuer des allers-retours idiots et inintéressants entre deux points. Le problème dans leur mise en scène, c’est qu’on peine réellement à trouver des liens entre chaque action. On subit les évènements (pour le peu qu’il y en ait) en haussant des épaules, puis on continue, sans chercher à comprendre. Pire, les cut-scènes, seuls passages techniquement corrects, plongent dans le plus profond pathos qui soit. Même la scène d’introduction de Mass Effect 3 fait trash en comparaison. Clichés et rebondissements attendus ne s’enchainent que pour nous plonger un peu plus dans un dégoût profond envers des zombies en plastique.

Technique à la ramasse totale.
Si Dead Island paraît alléchant lorsqu’on regarde les screenshots éditeurs, il n’en est en fait rien du tout. DI est une des pires productions de ces dernières années. Tout comme avec le moteur d’Activision et leurs CoD à répétition, on a une constante impression de décors en carton-pâte de mauvais goût. Des couleurs baveuses, mal choisies, une luminosité ambiante oppressante, mais désagréable, des contrastes foireux et des bugs graphiques en tout genre. Inutile de parler du moteur physique, la moindre feuille de papier, fenêtre en verre ou même le moindre bidon d’essence trainant dans le coin est aussi dur que de la roche, indestructible. Et quand le jeu se décide à casser un élément du décor, on pleure au désastre (style château de cartes qui s’écroule, rigide et moche). Mention spéciale au contour de l’arme lorsque vous la passez devant une étendue d’eau. On se croirait revenu en 1998.

Gameplay console, ok, mais foireux.
Dead Island se joue à la manette. Le combo clavier/souris est un désastre total. Les strafes sont lourds, durs à manier, on a l’impression de contrôler un tank. Ceux qui se plaignaient de la maniabilité de Resident Evil 5 vont devoir ronger sacrément leur frein ici. Menus, dialogues, choix d’options, déplacements et même en pleine action pour donner des coups avec nos armes tranchantes ou contondantes, tout est rigide, lents et « ininstinctif ». On se traine, on lutte, on appuie sur les joysticks pour courir (parce que oui, du coup, je suis passé sur manette, un comble pour un jeu PC), et on râle, on peste contre tous ces bugs et cette lourdeur omniprésente.

Et à côté de cela, le jeu ne nous aide pas non plus à faire passer la pilule. On enchaine des missions avec backtracking de malade, des missions d’escortes ultras sommaires, des pseudos tueries de zombies qui peinent à vous courir après à plus de 5 à la fois et on se pose même la question de l’intérêt des ajouts RPG. Les mobs évoluant en même temps que vous, le seul intérêt réside dans le fait de pouvoir découvrir de nouvelles compétences. Merci, génial, on repassera.

Quand on pense au gameplay d’un Left 4 Dead… Comment tout va très vite, que tout est fluide, que de véritables hordes de zombies nous foncent dessus… Oui, là on peut dire que c’est un jeu de zombies. Dead Island… C’est une vaste fumisterie pour consoleux en peine de jeu multijoueurs.

Au final, Dead Island est une blague. Un jeu synonyme d’ennui. Bourré de défauts, il propose même une avancée de plus en plus catastrophique (le dernier niveau de la prison est un vrai foutage de gueule) et une fin des pires qu’il soit (pas autant que Borderlands, mais presque). Heureusement, sa durée de vie relativement courte nous évite un supplice trop prolongé.
Une véritable déception, surtout après tant de teasings sur ce jeu.

P.S. : Heureusement, j’ai eu le bonheur de pouvoir faire le jeu avec 2 acolytes et cela, durant toute l’aventure du début à la fin. Quelques bonnes tranches de rigolades viennent alors sauver l’honneur. En solo, nul doute que je n’aurais pas dépassé 3 à 4 heures de jeu.
Defenders of Oasis ggear
Riskbreaker

le 19/11/2024
6
Simple dans son approche, c'est mignon, c'est dirigiste, ça se laisse jouer. Quelques touches d'humour et un ensemble pensé et adapté à la Game Gear. On le parcourt assez vite (10-12 heures), c'est plaisant et le génie est une bonne idée bien qu'assez mal équilibré pour les fights.
Demon's Souls play3
Riskbreaker

le 28/07/2010
8
Une belle petite découverte sur ps3. Un peu réticent au départ, en particulier en raison de mécaniques de jeu assez lourdingues et de l'absence quasi totale de tutorial ou d'explications, mais bon, on s'y fait et on avance...

Et du coup, le jeu devient terriblement addictif à tel point qu'on ne lâche pas la manette tant qu'on n'a pas franchit le next checkpoint. Du coup, on joue, on farm, on s'enèrve, on jette la manette, mais on recommence la boucle, sans cesse jusqu'à la fin.

La faute à un level design très réussi, à 5 mondes avec chacun leur ambiance propre, et à une richesse de gameplay qui n'avait pas encore été atteinte sur cette génération de console. Et si on rajoute ce fameux mode online qui donne une toute autre dimension au soft, et bien on obtient un très bon jeu, c'est le moins qu'on puisse dire.

Pour ma part, je lui reprocherai seulement la quasi absence de scénario, le faible nombre de musiques (que l'on entend que lors des boss - alors qu'elles sont excellentes), et cette maniabilité trop "lourde" qui empêche de jouer véritablement à l'instinct. Mais le plaisir de jeu est là, la découverte aussi, et la pression constante que l'on a sur les épaules font très vite oublier ces lacunes pour profiter pleinement du soft tel qu'il est, dans son intégralité.
Deus Ex: Human Revolution pc
Riskbreaker

le 16/04/2017
7
S'il y a des éléments très discutables dans ce titre, il se révèle néanmoins très bon et procure une vingtaine d'heures de gameplay agréables. L'aspect infiltration est globalement réussi et on troque du coup volontiers notre Snake adoré pour cet Adam transhumanisé.

Le scénario sort des sentiers battus et sait nous pondre une trame loin des relations manichéennes classiques habituelles. Si les fils conducteurs se captent bien en amont, ils restent suffisamment discrets pour nous tenir en haleine. Les traîtres se cachent sous d'autres traîtres, mais la vérité est tout de même ailleurs. Personne n'est tout blanc, personne n'est tout noir (sauf quelques quêtes annexes sans importance) et ce qui compte est surtout la manière dont les différents thèmes sont traités. Le transhumanisme et la mondialisation en tête. Une bien jolie approche pour des idées pourtant déjà bien éculées.
Malheureusement, la narration est en dents de scie et si certains dialogues se révèlent bien percutants, la majorité de l'aventure se révèle assez plate. Les scènes manquent d'impact, de rythme, et on peine souvent à percevoir les différents enjeux. Perdu entre les dernières révélations, ne sachant plus quoi penser, il est souvent dur de suivre Adam dans son aventure. Il faut véritablement arriver à la fin de l'aventure et bien suivre tous les éléments disséminés dans le jeu pour espérer détenir une vérité. Certains apprécieront d'être perdus, menés en bateau du début à la fin, en essayant sans cesse de joindre les bouts, d'autres – comme moi – mettront cela sur le dos d'une narration plutôt moyenne, entre dialogues vagues et cinématiques pauvres.

Heureusement, l'univers du jeu – post-apocalytpique - est très réussi et l'ambiance qui s'en dégage est assurément un point fort du titre. Pesant, pollué, un monde où la biotechnologie et le transhumanisme respirent à chaque coin de rue. Le tout porté par une direction artistique extrêmement bien adaptée au thème, toujours à propos et très riche en détails. Il est réellement plaisant de traverser les différentes villes proposées et l'ambiance arrive à nous suivre même une fois le jeu fermé. Une franche réussite.
Techniquement, c'est en revanche plutôt moyen, avec un titre qui accuse – dès sa sortie en 2011 – le poids des années. Dommage, car l'univers si attirant promettait bien mieux. On jongle donc entre textures pauvres, animation plutôt moyenne et divers bugs (souvent dus au ragdoll) ternissant un peu l'expérience. Cela dit, dans l'ensemble, il reste tout à fait convenable et un joli effort a été effectué sur les personnages principaux, au faciès toujours reconnaissables.

Côté gameplay, j'ai vraiment été conquis. Le système d'infiltration est très réussi et les promesses annoncées (multiples embranchements, chemins, possibilités) sont tenues. On se plait à toujours fouiller autour de nous pour trouver la meilleure approche possible, évitant au maximum la confrontation frontale. Du tout bon, même le système de cover m'a semblé réussi (avec quelques bémols sur la transition première/troisième personne). Les éléments mis à notre disposition sont variés et l'excitation d'arriver dans une nouvelle grande zone à explorer est bien présente.
Il y a malheureusement un manque d'équilibre entre ce gameplay et l'évolution d'Adam. Le jeu pousse (via l'expérience gagnée) à opter pour une approche infiltration, plus qu'action. Plutôt pas mal si cela n'aidait pas de trop Adam. Mais très vite, on croule sous l'expérience et on termine l'aventure en ayant quasiment débloqué toutes les compétences possibles. Why not ? Oui, pourquoi pas, sauf que la difficulté en prend sacrément un coup et tout se révèle très facile au final. Le hacking se fait les doigts dans le nez, on voit à travers les murs (et vu que les gardes font toujours la même ronde...), le typhoon est archi cheaté contre les boss, on peut être invisible, courir sans faire de bruit, etc, etc. La folie. Les deux derniers niveaux, je les ai traversés en courant à fond partout, sans (quasiment) me faire repérer. Les limites de ce gameplay donc.
Oubliez les combats de boss, complètement nuls, inutiles et n'apportant aucune satisfaction de gameplay. Développés en externe, cela se ressent grandement (sans compter que les boss sont pour la plupart insignifiants pour le scénario).

Au final, Deus Ex HR est une vrai bonne expérience. Il brille par un très bon gameplay, un univers incroyablement convaincant et des thématiques riches et finement traitées. Dommage que de multiples éléments viennent ternir tout cela, comme une narration en dent de scie, des boss inutiles, une technique datée et un équilibrage global douteux.
Dragon Quest VIII: L'odyssée du Roi Maudit play2
Riskbreaker

le 16/04/2017
8_5
La tartiflette, tu sais par avance le goût qu'elle a. Ce n'est pas sorcier, c'est au contraire une recette tout ce qu'il y a de plus basique. Rien de novateur, mais putain, c'est bon.

Dragon Quest VIII, c'est une tartiflette.

Tout y respire le déjà-vu, le classicisme, le bien-pensant et les rebondissements convenus. Tu n'y as pas joué que tu es déjà presque capable de décrire toute la structure du jeu.
Et pourtant, malgré cela, ce jeu est capable de t'émerveiller au plus haut point. Voire même te surprendre. Si, si. Paradoxe, n'est-il pas ? Et pourtant...

La force de ce titre est dans sa finition. Tout est travaillé au possible, léché, détaillé, riche et ne laisse jamais – mais alors jamais – un semblant de goût d'inachevé. Chaque passage de ce titre est creusé au maximum, nous faisant voyager toujours plus loin. Chaque détail, chaque dialogue, chaque quête... Tout est réfléchi, prenant, logique et incroyablement cohérent.
A une époque où on (je) pleure sur la qualité et l'audace – inexistante – du jrpg actuel, il est bon de se replonger dans ce titre. Une sorte de best of de ce qu'il se faisait de mieux. Une véritable ode à l'aventure, à la simplicité, où chaque élément a une raison d'être. Le JRPG dans toute sa splendeur.

Bon, c'est bien joli les superlatifs en pagaille, mais derrière, il y a quoi ?
Une aventure simple, certes. Un scénario basique, mais superbement conté et émotionnellement très bon. Surtout qu'il arrive à nous surprendre avec sa « deuxième aventure » révélant la véritable fin. Les dialogues sont drôles, toujours à propos, jamais graveleux, et surtout, doublés à la perfection par une ribambelle d'acteurs talentueux. Rares sont les RPG à posséder un doublage pareil.
Mais ce que j'ai aimé dans ce titre, par-dessus tout, c'était réellement la manière de nous « offrir » cette aventure. On s'émerveille sans cesse devant chaque nouvel arc. De la remise à pied de notre premier bateau (magnifique envolée céleste) à la découverte de la map du ciel, en passant par les joies de la chevauchée à dos de tigre, tout cela pour aller aider un prince dans son rite d'initiation, ou sauver un roi triste d'avoir perdu sa femme... Puis d'aller dans le terrier de taupes récupérer une harpe en passant par le monde des ténèbres et celeste, péter le derrière à un chien maléfique ou récupérer un Inuk coincé dans une caverne de glace.
Il y a tout. Tout ce dont on peut rêver de manière simple. Et rarement cela a été aussi bien conté.

Point de rythme ultra soutenu, pas de scènes grandiloquentes où tout s'écroule, où les morts pleuvent par centaine. Non, non, non. Ici, tu marches des heures et des heures. Tu regardes le paysage et tu parles aux habitants des villages. Tu vas vite chercher l'auberge pour y dormir un bon coup tellement la traversée a presque fini par mettre tes percos à plat, et tu repars, ton baluchon sur le dos, sauver le prochain village d'une quelconque malédiction.

Porté par une bande sonore magistrale. Aux mélodies certes déjà connues dans la série, mais ici jouées par un orchestre complet. Les virées en campagne à dos de tigre resteront gravées longtemps dans ma mémoire grâce à celles-ci. Malheureusement, leur nombre est très limité. Les thèmes reviennent sans cesse. On aurait tellement aimé en avoir plus...
Et visuellement, punaise. Punaise quoi. Assurément le plus beau cell-shading que j'ai vu jusqu'à aujourd'hui. D'une finesse incroyable, extrêmement détaillé, on s'arrête très souvent pour admirer le décor. Le pire, c'est que malgré que le monde soit très grand, la qualité, elle, est constante. Du début à la fin. De l'architecture à la végétation. Même le nombre de npc différents est tout à fait correct.
Et puis il y a l'animation... C'est surtout grâce à elle que l'ensemble de l'aventure passe aussi bien. Yangus y est génialement animé et son humour passe principalement par là. Tous les personnages ont bénéficié d'un soin tout particulier. C'est vraiment plaisant à regarder – et à jouer – car tu sens, tu le vois, le travail titanesque accompli derrière par toute l'équipe de dev. Un travail qu'on peine énormément à ressentir dans les productions actuelles. Tout semblant tellement basique en comparaison...

Bon et puis il y a les quêtes annexes, nombreuses et longues, la deuxième fin, bien éprouvante, la chasse aux monstres, l'exploration d'îles cachées, des coffres en veux-tu en voilà, un casino qui te fera perdre dix heures de ta vie, la Puff-Puff mania et la verdure à perte de vue.

Une bonne tartiflette vous dis-je. Un condensé de tout ce qu'il se faisait de mieux à l'époque (et même aujourd'hui). Un titre qui vieillit bien, très bien, et qui ne perdra jamais son aura. Trop classique pour beaucoup sur de nombreux points, mais un classicisme clairement assumé, bien construit, intelligent qui nous pousse dans une des plus belles aventures sur PlayStation 2. Incontournable.
Drakengard play2
Riskbreaker

le 23/03/2013
Edité le 01/06/2013
6
Drakengard a une réelle richesse narrative à exprimer. Les thèmes sont forts, les métaphores horribles mais percutantes et la mise en abyme finale (5e fin) plutôt réussie à condition de se triturer un peu les méninges .

"Merci d'avoir joué".

Drakengard est, du coup, très destabilisant. Entre les relations incestueuses, le canibalisme (adoration), la faiblesse, la honte et autres thèmes ignoblement mis en scène, on en ressort pas franchement serein. Et c'est bien évidemment ce qui en fait sa force.

Un scénario sombre et puissant, le tout porté par une ambiance glauque et oppressante réussie.

Seulement voilà, tout le reste est, à mon sens, complètement raté.

► Technique d'un autre âge, décors vides et figés, clipping omniprésent et mise en scène hors CG poussives.
► Bande-sonore HORRIBLE. Si elle réussit son pari, à savoir insuffler une ambiance pesante, elle m'a littéralement fait saigner les tympans. Une horreur répétitive, grinçante et gonflante. Baissez le son.
► Phases BTA à pied poussives et répétitives. On s'ennuie sec à effectuer toujours les mêmes "combos" et magies pour faire monter la jauge de kill, seul aspect jouissif du système. Pas vraiment complexe, on est cependant obligé de refaire quelques chapitres pour monter nos armes (ou alors jouer en facile). Casse-brune.
► Phases de Dragon correctes mais à des millénaires de Panzer Dragoon, malheureusement. Qui plus est assez difficiles (au premier run, première fin), elles nous font criser plus d'une fois. De plus, leur intérêt ludique est assez discutable...

Heureusement, la durée de vie assez courte de l'ensemble (les 5 fins comprises) permet de souffler un peu et de couper court à tout l'aspect "pesant" et redondant du soft.

Bref, au final, Drakengard m'aura marqué par son scénario dérangé/dérangeant, et nul doute qu'il restera gravé quelques temps dans ma mémoire, mais aussi de par son aspect ludique complètement raté/chiant/redondant/poussif dont je me serais bien passé.

PS : Au moins, la 5e fin permet d'éclaircir le début de NieR, c'est toujours ça de pris !
E.V.O.: Search for Eden snes
Riskbreaker

le 20/11/2024
4_5
Je n'ai jamais eu de réel plaisir à jouer à ce titre.
Malgré son originalité, le gameplay reste constamment lourdingue et ne repose que sur un seul point : sauter ou croquer les différents animaux que l'on croise afin d'avoir assez d'exp pour upgrader son personnage.
Le problème est que les contrôles sont constamment patauds, même en transformant notre animal en une créature agile, les hitbox des ennemis nous font rager en permanence et l'ensemble du titre ne se résume qu'à du simple farm, farm, farm, farm. Puis traverser un pauvre écran jamais bien fou pour accéder au suivant. La lassitude s'installe assez vite, la musique répétitive agace, le farming s'allonge, le jeu devient pénible... Avec un boss de fin à s'arracher les cheveux à cause des hitbox pétées.
L'idée de base (l'évolution / choix des parties de la créature) est relativement bonne mais l'exécution laisse clairement à désirer.
Une originalité qui a pu être éditée en occident à l'époque, une grande chance certes, mais très loin d'être une expérience agréable.
Elden Ring pc
Riskbreaker

le 19/11/2024
9_5
Elden Ring est une véritable claque, un chef-d'œuvre qui redéfinit le genre du RPG Open World (oui, à ce point). Le level design, typique de FromSoftware, atteint ici des sommets avec des zones interconnectées, des donjons labyrinthiques et une exploration constamment récompensée. Chaque recoin du vaste monde regorge de trucs à faire, de boss et de surprises. Il y a toujours quelque chose à faire. Le système de combat reste aussi exigeant que gratifiant, avec une grande liberté dans la personnalisation et les styles de jeu. L’univers, co-écrit par George R.R. Martin, est riche, captivant et bien plus tangible qu'un Dark Souls. J'aime son scénario, j'aime son lore, j'aime ses persos. Et quelle DA.... ! Graphiquement le jeu est sublime techniquement, mais alors la DA... Waouh ! La claque permanente. Elden Ring ne se contente pas de surprendre, il va au delà. Encore une expérience incroyable pour ma part. À faire absolument.
Eternal Sonata xb360
Riskbreaker

le 15/07/2009
7
Aux vues des différents commentaires que j’ai pu lire sur ce jeu, j’étais assez réticent de m’y lancer à fond. Heureusement, ses graphismes magnifiques étaient là pour me pousser dans l’aventure. Résultat ? Eternal Sonata est un bon jeu. Il dispose de bien des lacunes mais reste au fond un bon titre de cette génération de consoles, et qui, en plus, arrive à se démarquer des autres productions grâce à son univers assez atypique. C’est effectivement ce point qui me marque le plus dans ce jeu : un univers coloré et vert dont on ne peut se lasser. Tout respire le bon goût et chaque nouvelle région peut quasiment être comparée à un tableau artistique. C’est vraiment magnifique de bout en bout ! Sans compter la modélisation des personnages, du grand art.
Le système de combat, quant à lui, est foncièrement bon mais malheureusement rien dans le jeu ne permet de l’exploiter vraiment. La difficulté du jeu est risible et les bonnes idées du système se perdent dans un martellement de touches pour enchainer les combos. Ceci dit, on y prend tout de même du plaisir. On reprochera cependant la répétitivité incroyable des ennemis, qui pousse même jusqu’à les éviter les ¾ du temps en fin de partie. Dommage, car ce ne sont pas les bonnes idées qui manquaient.
La bande sonore de Sakuraba est très inspirée, et passé la frustration de n’entendre aucune musique de Chopin (hormis les phases narratives sur sa vie), on se plait à les écouter sans s’en lasser. Un très bon point.
Au final, on regrettera sa monotonie, son manque de punch dans la mise en scène, une difficulté risible ainsi qu’une durée de vie assez faible (20h pour ma part). Ceci, le jeu vaut largement le détour, au moins pour apprécier cet univers magnifique et ces personnages tous plus attachants les uns que les autres.
Etrian Odyssey nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
7
Etrian Odyssey est pour moi en quelque sorte un OVNI dans le domaine vidéoludique actuel. Osant proposer une véritable aventure old school, avec son unique ville et unique donjon, il arrive cependant à accrocher le joueur de bout en bout avec des innovations et un système de jeu excellents.
Première innovation de taille : la possibilité de dessiner soit même les cartes au fur et à mesure de notre exploration. Pourquoi un si grand atout ? Simplement que l'immersion du joueur au sein du monde d'Etrian s'en voit considérablement augmenté à un point qu'on est à deux doigts de se prendre pour un véritable explorateur. De plus, ce système est très simple et très intuitif et ne devient en rien une contrainte au fil du temps.
A ceci s'ajoutent une création de personnages, qui formeront votre équipe, bien rodée, bien qu'assez conventionnelle ; un système d'évolution, certes rigide de par le fait qu'un seul point de skill soit attribué pour chaque niveau pris, mais prenant au possible, renforcé par la dizaine de classes disponibles ; une multitude de quêtes annexes, parfois inutiles de par leur récompenses, mais permettant d'explorer chaque étage d'une nouvelle manière ; une durée de vie énorme, entre 40h et 60h pour la quête principale auxquelles on peut facilement rajouter une vingtaine d'heures pour les quêtes ; 30 étages pour le donjon, et souvent longs à explorer ; une difficulté du jeu assez haute, renforçant l'immersion du joueur en le poussant à leveler ses personnages et reflechir à leur build respectif ; et enfin, un chara design propre à NIS qui ravira les fans.
Au final, Etrian se révèle être un excellent jeu, qui demandera une grande implication du joueur dans cet univers si particulier, mais d'où émane un plaisir intense une fois les mécaniques du système assimilés.
Ever Oasis 3ds
Riskbreaker

le 07/10/2017
6_5
Un joli petit A-RPG sur 3DS.
Plein de couleurs, mignon tout plein, avec une histoire simple mais accrocheuse, Ever Oasis ne nie pas son héritage des Seiken Densetsu (il y a sieur Kōichi Ishii dans les directeurs / producteurs du jeu mine de rien).
On évolue dans un univers désertique, à mi-chemin entre Turquie et Egypte ancienne. On doit gérer et faire évoluer un petit Oasis qui, plus avec sa population grandissante, grandira de la même manière. On y ajoute des boutiques, gagne de l'argent, organise quelques foires et un peu de craft et de jardinerie. Heureuseuement (ou pas), tout est simplifié à l'extrême et on reste à des millénaires d'une gestion plus poussé à la Legend of Mana ou des Harvest Moon. Ici, c'est pépère cool, 3 coups de pelle et on repart à l'action.
Le petit côté Suikoden aussi, avec le fait d'aller chercher et recruter les persos peuplant l'Oasis (et qui pourront tous combattre d'ailleurs). Chacun ayant leur capacité, utile durant certaines phases de donjons.
En plus le jeu s'apparente à un Zelda-like, avec ses quelques donjons à énigmes/salles/boss très similaire au roi, on récupère le Quartz et retour à l'Oasis. Et on défait le vilain méchant pas beau.

C'était sympa, 30 h mignonnettes, avec de chouettes graphismes et de chouettes musiques (bien que répétitives à force).
La note, 6,5, parce qu'il n'ajoute pas de plus-value particulier à un titre similaire. C'est une aventure sympathique mais qui manque justement de profondeur. On reste en surface tout du long, avec une difficulté plutôt très facile, des quêtes annexes un peu trop fedex pour la plupart et surtout pas mal de farm pour faire évoluer l'Oasis en fin d'aventure.
Il y a même un post-game pour les plus courageux voulant continuer à recruter et farmer.
Evoland pc
Riskbreaker

le 16/06/2014
Edité le 16/06/2014
4_5
Ah ça, pour être alléchant, il l'était.
Un concept excellent, jouant à la fois sur la nostalgie et la curiosité, mais disposant, malheureusement, d'une finition honteuse.

Si les premières minutes sont grisantes et nous font sourires toutes les 30 sec, tant les événements graphiques s'enchaînent vite, dès le premier "donjon" et autre exploration minable, on déchante très vite. Level design archaïque, backtracking inutile et pénible, maniabilité à revoir, dynamisme aux abonnés absents et scénario - qui se veut être un pastiche de quelques titres connus - qui se caricature lui-même...
On ne rigole pas. On s'ennuie très vite. Les clins d'oeil sont au final assez rares et l'aventure se paie le luxe de se terminer en 2h. 2h qui en paraissent facile 5.

L'évolution graphique se termine elle aussi trop tôt, il manquait quelques éléments de la l'ère N64 peut-être, tant qu'à rester dans le oldies des 90'. Et pourquoi pas finir sur un combat pêchu type Dreamcast. Bof, non. Combat final moisi, replay value ultra limité et désintérêt total du jeu dans les 10 minutes qui suivent.
Je retiendrai seulement quelques musiques assez sympathiques qui, enfin !, font un vrai clin d’œil à de grands compositeurs tout en restant relativement originales. La nuance y est, et c'est bien le seul élément.

Bref, Evolant n'est pas très bon et seul son concept vaut le détour. Dommage dommage... On tient quelque chose quand même... A travailler, encore quelques temps.
Fable II xb360
Riskbreaker

le 20/11/2010
7
Fable 2 est une expèrience assez spéciale.

Les premières heures sont juste horribles. Comme le dit Luckra, le jeu semble se chercher et on a du mal à être convaincu par cet univers. Les faits s'enchainent sans que l'on se sente véritablement impliqué. C'est facile, c'est pas spécialement beau, la mise en scène est juste inéxistante, mais bon, on y joue un peu plus pour voir de quoi il en retourne vraiment.

Et puis bizarrement, l'alchimie commence à prendre. On se plait à gambader dans cet univers mi-féerique mi baclé, et on enchaîne les quêtes, les actions débiles mais plaisantes comme acheter tout le quartier pour toucher une coquette somme à rythme régulier, on drague les passants, on les tue, on fait le foufou... Bref, on fait n'importe quoi, mais tout semble tourner autour de nous, et c'est tant mieux.

Et tant que l'on ne s'attarde pas sur la trame principale, tout va pour le mieux. Seulement le hic est là. L'aventure peut se terminer en moins d'une dizaine d'heures en ligne droite et se révèle complétement inintéressante. Seuls quelques passages à l'ambiance bien particulière sortiront du lot.
A côté de ça, le jeu est juste correct visuellement. Beaucoup de blur (trop), un aliasing parfois trop omniprésent, des animations saccadées, quelques passages où la console rame sévère et des bugs de collision à outrance... C'est pas la joie. Mais on s'y fait.

Reste que ce monde, une fois assimilé, se révèle particulièrement riche en sous quêtes et en plaisir de gameplay. Il faut dépasser ses appréhensions pour pouvoir l'apprécier.

Un jeu fort sympathique dont je garde un souvenir agréable. En revanche le 3e épisode...
Fable III xb360
Riskbreaker

le 20/11/2010
5
Après un deuxième épisode relativement réussi, du moins que j'ai apprécié, on se lance dans le troisième épisode, espérant retrouver l'ambiance à part de la série et la correction de toutes les lacunes du précédent. Résultat ?

+ Des graphismes légèrement revus à la hausse (plus fins, mais même moteur que F2)
+ Un gameplay toujours aussi simple à prendre en main
+ Enfin une mise en scène "relativement" réussie pour les différentes scènes importantes
+ Quelques scènes mémorables comme la rencontre avec le Crawler ou la mise en scène de la fin.
+ Des doublages juste géniaux
+ UNE INTRO GENIALE !!!

- une Ost toujours trop en retrait bien que sympathique (mais copie abusée de Elfman)
- Des bugs incroyablement courrants (collisions, caméras, persos qui marchent dans les airs, le chien aussi, etc...)
- Le chien qui devient dans cet épisode complétement inutile (alors que génial dans le 2)
- Des personnages trop caricaturaux
- les choix proposés sont bien trop manichéens. C'est soit on devient Super gentil, soit Super Mechant. La nuance n'existe plus, un bien mauvais retour en arrière comparé à Fable 2...
- La liberté bien moins présente que dans les autres.
- Les temps de chargements incessants.
- La magie du jeu ne prend pas cette fois-ci... On suit l'aventure sans réelles convictions...
- des sub-quests inintéressantes
- la gestion des emoticons est ici minable en comparaison au 2e opus
- l'évolution du perso, cette foutue route, est vraiment mal foutue...
- La perte de beaucoup de notions de rpg...

Bref, et j'en passe. Fable 3 est pour moi un bon retour en arrière là où le 2e avait posé quelques bases sacrément interressantes. Ici on se retrouve cantonné à des choix style Noir ou Blanc sans alternative possible.

Bref, très loin des énièmes promesses du Molinex.
Faery: Legends of Avalon xb360
Riskbreaker

le 29/05/2011
6
Faery est un "petit" jeu sans prétention rappelant à qui veut bien l'entendre que l'on peut encore s'amuser devant des mécaniques de jeu plutôt.. archaïques.

Nous avons droit à un rpg tout ce qu'il y a de plus classique, avec son tour par tour issu de Dragon Quest 1, son avancée sous forme de quêtes et ses petites sub-quests gentillettes qui, bizarrement, se résolvent en quelques minutes à peine avec un grand sourire aux lèvres.

Et c'est là tout la magie du titre. Tout est beaucoup trop simple, trop accessible, et cela manque d'originalité, certes. Seulement la recette fonctionne, on se plait à enchaîner les différentes missions et à jouir de ces environnements pour le moins enchanteurs. Bien que ceux-ci soient en nombre très restreints (4).

Graphiquement, le titre est très mignon, et même s'il ne défonce pas la rétine, rien ne choque et tout semble cohérent au sein de l'univers d'Avalon. Musicalement, c'est très bon et tant mieux car aucun doublage n'est présent. Les musiques ont donc fort à faire et remplissent fort bien leur contrat.

Si l'aventure se termine plutôt prématurément (avec un magnifique "à suivre" en guise de conclusion), on en ressort assez content. Bon bien sûr, difficile de lui mettre plus de 3 pour un RPG se terminant au bout de 6 heures, toutes quêtes comprises, et ne se révélant qu'une "introduction" à une "future" plus grande aventure... ?

Mais c'est à tester, c'est frais, c'est sympa. Bref, une autre petite acquisition du XBLA à posséder.
Final Fantasy Crystal Chronicles gc
Riskbreaker

le 22/04/2009
7
Loin de la véritable licence Final Fantasy comme on l'espérait lors de l'annonce du jeu, Crystal Chronicles nous plonge ici dans un tout autre concept. Fini l'aventure dirigiste où l'on ne fait qu'assister à un enchainement de scènes sans pouvoir agir, ici c'est nous qui créons notre aventure. Alors certes, certaines parties sont inévitables et seuls les plus acharnés auront l'avantage d'assister au scénario complet de cet opus. Seulement de ce titre se dégage une telle fraicheur et un tellement bon esprit qu'il est difficile de réellement le critiquer.
Graphiquement superbe, de ce qu'il sefait de mieux sur le support, musicalement magistral (et je pèse mes mots), il en découle que le gros point noir de ce soft reste dans le gameplay où l'on ne sait pas vraiment ce que l'on doit faire de façon concrete. On est plongé dans cet univers, à la recherche de la gelée, et puis après ? On enchaine les donjons, les années se suivent, se ressemblent... Bref on a l'impression (même si elle reste en arrière plan) d'être perdu.
Un bon soft dans lequel il faut littéralement se plonger pour pouvoir profiter de toutes les subtilités qu'il offre. En particulier aux chanceux pouvant s'adonner au multijoueur...
Final Fantasy Legend gb
Riskbreaker

le 30/07/2009
Edité le 30/07/2009
4
Pas grand-chose à dire sur ce jeu au final. On sait déjà dans quoi on se lance quand on allume le Game Boy… Le jeu a très mal vieilli, comme beaucoup de titre de ces années là. Donc oui, on joue la montée d’une tour avec 4 personnages dont on ne sait rien. Le scénario ? Il n’y a pas. Il faut juste trouver le mystère qui se cache derrière cette tour. Ah si, quelques péripéties nous attendent dans chacun des 4 mondes… Bien faible. Bref, avec cela des graphismes très basiques, très peu variés et des musiques se comptant sur les doigts d’une main. Et pourtant, à force de persévérance, on y accroche tant bien que mal. Nos petits mutants et humains nous deviennent sympathiques, et donc, on finit le jeu (qui nous révèle une petite surprise sur la fin !). Reste qu’on l’oublie très vite pour passer à autre chose. Un jeu qui occupe quelques heures au coin du feu l’hiver. C’est faible, c’est archaïque, mais bon… C’est le premier SaGa !
Final Fantasy Tactics play
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 31/08/2009
9
Un jeu d'une richesse rarement égalée. La licence Final Fantasy a su se démarquer en nous proposant ici un soft qui est, depuis lors, devenu une véritable référence dans le domaine du T-RPG (ou S-RPG pour nos amis anglophones).
Ses caractéristiques ? Un scénario riche et profond, mené dans un univers mature et encore utilisé aujourd'hui au travers de FF12, FFTA ou autres (Ivalice), une bande sonore d'une qualité exceptionnelle pour le support, un gameplay ô combien riche et complexe... Une multitude de classe dont on peine à faire le tour, des sorts, des invocations, des techniques dont le nombre peut faire tourner la tête... Des personnages charismatiques (aah Orlando...) et quelques Guests sympathiques (comme Cloud de ff7)... Une durée de vie excellente : comptez une 40aine d'heures pour la quête principale, 30 de plus pour peaufiner vos persos et faire différentes mini quêtes....
Bref, sur tous les points ce soft surpasse grand nombre de T-RPG qui, pourtant, dominaient le marché en leur temps (qui a dit ogre battle ?) allant même jusqu'à cotoyer le grand Shining Force... D'ailleurs l'équipe en charge du jeu n'a rien de bien surprenant car étant pour la plupart du personnel issu des Ogre Battle.
Seul bémol : les graphismes qui ont fortement vieillis et dont on pouvait espérer mieux sur Playstation. Une représentation tout comme les Ogre, encore une fois, mais avec cette fois ci l'apparition de la 3D qui permet de se repérer bien plus facilement sur le terrain. C'est sobre, c'est mignon, mais ça n'éclate pas la rétine.
En somme un jeu d'exception, créé par des créateurs d'exception. A ne manquer sous aucun pretexte. Il reste encore aujourd'hui un des piliers du genre.
Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus play2
Riskbreaker

le 17/12/2017
4_5
Il fallait le faire. C'est fait.
J'attendais quelques réponses au niveau de Lucrecia / Hojo / Vincent. Je pensais réellement en avoir quand je voyais quelques screenshots avec le pôpa de Vincent. Je pensais qu'ils allaient développer tout ce pan de l'histoire et en faire quelque chose de sympa et… Non. Non.
Les raisons de l'expérience de Lucrecia puent la mort. Hojo est cliché. Vincent est le jeune con romantique un peu débile. Weiss n'a que peu d'intérêt… Non, le scénario n'est vraiment pas bien mené.
Par contre, il y a d'excellentes scènes cinématiques, le doublage est bon, les caméos font toujours leur effet, et retrouver l'univers de FF7 vaut toujours le détour.

Ah, sinon, il y a un jeu derrière. Un TPS-FPS (on peut jouer en vue première personne) raté avec un feeling vraiment approximatif et un level-design totalement raté. Le jeu a le cul entre deux chaises et ne se trouve vraiment jamais. Peu – voire aucune – scène de gameplay mémorable ou vraiment prenante. Des boss oubliables et trop faciles. Une fin plutôt expédiée, malgré la mise en scène qui se veut grandiloquente.

Terminé en 13 h en mode hard, sans difficulté aucune, je n'ai vraiment pas envie de me plonger dans les « missions ». Le gameplay ne donne vraiment pas envie d'y retourner. Dommage, un essai peu réussi dans cet univers. On repassera.
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