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223 commentaires
Ys III: Wanderers from Ys nes
Riskbreaker

le 27/08/2019
5
Une version NES qui fait forcément peur mais qui, en fin de compte, n'a – presque – rien à envier à son homologue SNES (ou autre). Le jeu est techniquement très convaincant pour le support et ne rame que rarement. Évidemment, on perd tous les effets de scrolling différentiels vus sur PCE / MD / SNES, mais au profit d'une fluidité assez exemplaire, d'un rythme et de combats nerveux, le tout avec des couleurs vives et plaisantes. Un portage réussi, plus précis que les hitbox molles de la SNES.
12 niveaux maximum pour cette version (comme sur Megadrive) et un besoin de faire du level up peut-être plus présent que sur les autres versions. On est plus au niveau de la Megadrive que de la SNES à ce niveau. Et c'est pas un mal tant le jeu gagne en nervosité.
Les compos sont dans l'ensemble assez bien retranscrites et bien qu'il manque un peu plus d'écrans d'intro et de fin, on en ressort assez convaincu. Je la préfère même à la version SNES !
Castlevania II: Simon's Quest nes
Riskbreaker

le 16/04/2017
7
Castlevania II: Simon's Quest semble être touché par la malédiction du deuxième épisode.
Cette épidémie qui s'est propagée sur la plupart des séquelles de grandes séries de l'époque, sur NES. Mario 2, Zelda 2, Final Fantasy 2, Snake's Revenge, Tetris 2, etc. Cette volonté de vouloir casser directement les codes établis dans le premier épisode pour nous proposer une toute nouvelle expérience. Louable mais souvent... déroutant.

Simon's Quest est donc de ce type là. Finie l'avancée linéaire niveau par niveau, ici c'est de l'open world ! Enfin presque...
On est donc laché dès le début dans la ville de Jova et à nous de découvrir quel NPC dit la vérité (ou non) afin de récupérer les différents indices disséminés ici et là. Indices qui nous permettront d'avancer et découvrir les ruines du Castlevania. Enfin çà, c'est la théorie. La pratique est diablement plus compliquée. A vrai dire, pratiquement impossible sans soluce, à moins de tester chaque pierre du jeu, une à une, de jeter un peu tous les objets au pif par terre pour voir si un NPC apparait,de tester chaque item un à un sur chaque pixel du jeu. Possible, certes. Dur, oui.

Après une heure à courir un peu partout en vain, c'est donc accompagné d'une soluce que je me lançais à la recherche des restes du Comte Dracula afin de le brûler une fois pour toute. Le fourbe ayant jeté une malédiction sur Simon lors de son combat précédent. Pas bête la bète. Si Simon meurt sans descendance, Dracula peut revenir sans crainte de se retrouver face à un Belmont, seule famille possédant les "pouvoirs" de le défaire.
Bref, en avant pour de l'exploration, encore de l'exploration... et un peu d'action.

Castlevania II est effectivement bien plus orienté aventure/RPG que son premier épisode. L'action est volontairement plus accessible (voire simple dans son ensemble) mais l'aventure bien plus étalée. On avance à la recherche d'items bien spécifiques, qui nous permettront de passer sans encombre à la zone suivante, pour espérer tomber sur le donjon contenant un des morceaux de Dracula.
Il ressemble grandement à Zelda 2 dans sa structure. On traverse plusieurs villages, on discute à de nombreux NPC, on prend des notes, on dort à l'église et on tape du squelette dans les cimetierres.
Mieux : on prend des niveaux à force de récupérer des coeurs. Niveaux qui augmentent nos HP. Une jolie notion RPG donc qui, accompagnée de la montée en puissance du Fouet, offre un réel sentiment de puissance (surtout avec l'obtention du fouet de feu !).

Accompagné de cartes et d'objectifs à atteindre, le titre se parcourt de manière très agréable. La difficulté est relativement simple, peu de pièges vicieux comme le premier, hormis quelques murs/sols invisibles et ces satanés méduses/corbeaux imprévisibles. On meurt de temps en temps, mais pas si souvent. D'autant plus que les Game Over, ne sont pas "graves" en soit. On recommence exactement au même endroit, nos coeurs et notre expérience (du level en cours seulement) repartant de zéro. Sachant que l'on farm l'exp à des endroits précis (où il y a des pops pratiques et incessants de mobs), à aucun moment utiliser un continu ne m'a pénalisé.

Je reste donc sur une exploration très agréable, bien plus orientée aventure/recherche qu'action. Le titre est sacrément plus joli que le premier épisode, les musiques - bien qu'en très faible nombre, plus que le premier - juste.... EXCELLENTES, et les niveaux, bien que manquant un peu de variété, offrent le challenge pile poil à ma niveau de jeu. Pas de prise de tête ou de pic de difficulté. Mon seul regret reste la quasi absence de boss (deux boss + dracula) qui n'offrent aucune résistance et meurent en quelques secondes à peine. Même Dracula n'a qu'une seule forme. Décevant.

Au final, un très bon épisode changeant radicalement le gameplay au profit d'une exploration plus soutenue. Facile dans son ensemble - quand vous savez où aller, il offre de très bons moments accompagnés de musiques mythiques.
A faire, bien évidemment, accompagné d'une soluce, sous peine de devenir dingue tant certaines mécaniques semblent tordues.
The Guardian Legend nes
Riskbreaker

le 07/02/2017
7
Le scénario est envoyé en 5 lignes de textes (une planète va percuter la terre, zou, vous allez la faire péter !) et il doit y avoir 4 dialogues différents à son sujet tout au long de la partie.

Par contre, grosse présence de Shoot'em Up avec plus de 20 stages à la difficulté bien dosée. Un début tout easy et des derniers stages qui demandent bien plus de dextérité, surtout si vous n'utilisez pas la bonne arme.

D'ailleurs, l'arsenal est plutôt très très bon, toutes les armes sont sympathiques et il faut switcher assez souvent pour s'en sortir. Un bon point. Sans compter que, bien qu'on soit sur NES, ça traaaaaaaaace mais alors bien comme il faut. Des sprites partout, des bullets dans tous les sens et un scrolling qui défile à toute allure. Impressionnant pour la console. Vraiment.

Et il y a l'autre côté A-RPG avec sa grande map (et il y a une map IN GAME PUNAISE, SUR NES !), ses boss, sa maniabilité au poil, toujours rapide et fun. ET une variété (toute relative) bonne à relever.

Terminé en 6h, sur un dernier boss plutôt bien tendu. Je suis d'ailleurs allé rentrer un password pour le titiller avec tout à fond. Mon petit niveau 22 ne semblait pas suffisant face à ce sac à HP

Bref, je m'attendais à du moyen mais non, je me suis bien éclaté pendant ces 6h. Pour peu qu'on aime les Shmup, c'est un très bon titre à essayer.
Et si le côté RPG vous soule, suffit de rentrer TGL au début de la partie et hop, le jeu se transforme en un shmup pur et dur (enchaînement de tous les stages).

Bon ptit jeu, rafraîchissant, sur NES.
Gargoyle's Quest 2: The Demon Darkness nes
Riskbreaker

le 26/12/2010
6
Tout comme le premier épisode sur Game Boy, Gargoyle's Quest II est un très bon jeu qui se laisse dévorer du début à la fin sans lassitude réelle.

Véritable pré-quelle au premier épisode, nous retrouvons notre cher Firebrand dans une nouvelle aventure qui le mènera à sauver le royaume des goules d'une terrible menace. A vrai dire, ce jeu conte les évènements décrits dans l'opus GB au tout début de l'aventure. Il ne faudra pas s'attendre à du grand scénario mais plutôt des prétextes pour devenir le grand Red Blaze et sauver le monde. Cela dit, en s'inscrivant parfaitement dans la saga, cet opus permet d'en apprendre plus sur la mythologie globale des Ghosts'n Goblins.

Au niveau du gameplay, on retrouve exactement celui du précèdent. Exploration d'un village, on nous donne l'objectif à atteindre (récupérer un objet dans 99% du temps), on passe un gros niveau de plateforme, on défonce le boss, et zou, phase suivante. Mais la mayonnaise prend bien, l'ensemble est plaisant, avec une bonne maniabilité et de très bonnes idées de level-design (perso, je suis un grand fan des zones de fin de jeu avec des piques partout).
Attention cependant à la difficulté, toujours aussi grande, qui ne laisse libre à aucune erreur, en particulier le boss final qui demande un bon nombre d'essais pour en venir à bout (trouver l'endroit parfait pour le toucher sans s'en prendre plein la gueule).

Techniquement, le soft est à l'image de son ainé : superbe. Bon, il faudra nuancer en précisant que seules les phases de plate-formes bénéficient d'un très bon rendu. Les villages et la map monde restent à peine dignes du support (ce soft devait être développé uniquement pour le GB à la base, ceci explique cela...). Un très bon travail est à relever sur l'animation et des sprites de boss (les derniers en particulier) particulièrement réussis.

Bref, on notera cependant quelques défauts, comme une durée de vie très faible (c'est tout de même bien moins long que Gargoyle's Quest, me semble-t-il), la disparition des combats aléatoires sur la map monde et une bande sonore peut-être légèrement moins bonne que sur GB.

Au final, un bon petit moment, certes trop court, mais qui s'inscrira comme le digne successeur de Gargoyle's Quest premier du nom
Legend of Ghost Lion nes
Riskbreaker

le 20/12/2010
Edité le 18/06/2013
3
Quelques heures de gameplay sympathiques mais malheureusement plombées par quelques défauts redondant bien trop envahissants....

Pour les points positifs :
- Graphismes corrects
- Quelques mélodies agréables (avec de multiples clins d'oeil)
- L'avancée générale, sans prise de tête
- les Spirits

Les points négatifs :
- LA MUSIQUE DE COMBAT, juste insupportable
- La gestion du level up, qui fonctionne comme un receptable de coeur dans Zelda. On trouve un objet dans un coffre, et hop, +1 niveau. Le problème, c'est que cela engendre un run permanent au travers du jeu. On cherche à aller au plus vite à ce coffre puis au boss, pour ressortir en vitesse du donjon et passer au suivant. Du coup, aucune implication du joueur dans les combats, l'évolution du personnage, etc... Dommage.
- La difficulté limite lors de certains passages (vers la fin en particulier).
- La gestion des objets (inventaire limité, et vers la fin, quand vos spirits prennent 90% de la place, dur d'emporter des objets de heal...).
- les villages... Tous les mêmes, aucune variété. De même pour les sprites des personnages.

Bref, au final, un jeu sympathique mais avec de bien trop gros défauts pour en ressortir conquis. On retiendra l'aspect "bon enfant" du titre, ainsi que son accessibilité, pour le reste.... A essayer soit-même pour se forger son propre avis.
Zelda II: The Adventure of Link nes
Riskbreaker

le 08/12/2010
7
Un zelda hors norme, coupant net avec tous les codes amenés par le premier épisode pour un résultat pour le moins détonnant.

Très dur, il n'est pas rare de criser et recommencer 15 fois le même passage avant de pouvoir trucider ces foutus chevaliers aux paterns de coups particulièrement $£*ùùù$!!! Bref, on prend son mal en patience, et après les premières heures de jeu pour le moins difficiles, on y prend goût et on avance jusqu'à la fin de l'épopée pour récupérer une fois de plus la triforce du pouvoir.

Et en fait, le jeu est bon. On a à faire à une véritable aventure accompagnée d'un très bon gameplay. C'est d'ailleurs le Zelda le plus accès RPG (véritables niveaux à faire évoluer via de l'expèrience) et l'aventure n'en est que plus prenante. Nul doute qu'à l'époque, ce titre avait tout le potentiel pour se présenter comme un très bon jeu capable de scotcher le joueur à son écran des heures durant.

Graphiquement, c'est de la Nes. Et de la nes moyenne... Donc pas de folies graphiques, juste le strict minimum. Dur d'apprécier aujourd'hui, mais on s'y habitue très vite tant tout est très rapide et jouable.
Les musiques en revanche, bien que très bonnes, sont en nombre trop restreints pour être véritablement appréciées sur la longueur tant elles sont répétitives. La musique des donjons en particulier quand vous y passez plus d'une heure et que la piste ne dure qu'à peine 40 sec...

Bref, au final, un bon jeu, dur et exigeant (avec quelques énigmes à la con de l'époque, genre se rendre dans un bosquet de la map monde bien précis, sans aucun indice au préalable ou bien traverser un mur, comme ça, sans prévenir...) mais qui prend toute sa saveur au fil des heures de jeu. Un bon gameplay, une aventure bien menée pour un bon zelda sur Nes. Surpris de le trouver aussi bon ! Et tant mieux.
Mario & Luigi: Superstar Saga + Bowser’s Minions 3ds
Riskbreaker

le 26/12/2017
7_5
Grande évolution graphique de Superstar Saga, cette nouvelle itération mérite assurément le détour. Bien qu'étant une copie 1:1 au niveau de l'aventure (aucun ajout significatif), le plaisir de jeu reste bien présent et l'aventure toujours aussi fraîche.
Les dialogues et l'humour général restent toujours pertinents et il est rare que l'on s'ennuie entre deux scènes. Les nombreux mini-jeux parsèment toujours l'aventure avec justesse et… bref, Superstar Saga reste bon. Très bon pour certains.

La refonte graphique, loin d'être négligeable, est vraiment très réussie. Très proche du style de Mario & Luigi: Dream Team Bros, l'esprit est pourtant gardé, malgré quelques sprites d'ennemis peut-être plus génériques, moins "attachants". Mais il faudra vraiment faire la fine bouche pour préférer la version GBA à celle-ci. Pour ma part, c'était plutôt un ravissement de tous les instants que l'inverse.

Reste l'ajout principal : la partie des Sbires.
Véritable jeu dans le jeu, que l'on accède à tout moment à partir du menu de Mario, on suivra les aventures d'un Goomba qui deviendra le chef d'une armée afin de retrouver leur cher Bowser disparu. un S-RPG sans grande profondeur, mais qui occupe presque une dizaine d'heure et auquel on s'attache quelque peu quand on arrive à créer des équipes plus sympathiques. Les débuts sont moyens, la finalité… je la cherche encore (peu d'intérêt scénaristique), mais un gain non négligeable qui rallonge la durée de vie globale du jeu de 20 h à 30 h.

Une bonne surprise, un bon remake, que je conseille largement à tous ceux désireux de tester Superstar Saga.
Ever Oasis 3ds
Riskbreaker

le 07/10/2017
6_5
Un joli petit A-RPG sur 3DS.
Plein de couleurs, mignon tout plein, avec une histoire simple mais accrocheuse, Ever Oasis ne nie pas son héritage des Seiken Densetsu (il y a sieur Kōichi Ishii dans les directeurs / producteurs du jeu mine de rien).
On évolue dans un univers désertique, à mi-chemin entre Turquie et Egypte ancienne. On doit gérer et faire évoluer un petit Oasis qui, plus avec sa population grandissante, grandira de la même manière. On y ajoute des boutiques, gagne de l'argent, organise quelques foires et un peu de craft et de jardinerie. Heureuseuement (ou pas), tout est simplifié à l'extrême et on reste à des millénaires d'une gestion plus poussé à la Legend of Mana ou des Harvest Moon. Ici, c'est pépère cool, 3 coups de pelle et on repart à l'action.
Le petit côté Suikoden aussi, avec le fait d'aller chercher et recruter les persos peuplant l'Oasis (et qui pourront tous combattre d'ailleurs). Chacun ayant leur capacité, utile durant certaines phases de donjons.
En plus le jeu s'apparente à un Zelda-like, avec ses quelques donjons à énigmes/salles/boss très similaire au roi, on récupère le Quartz et retour à l'Oasis. Et on défait le vilain méchant pas beau.

C'était sympa, 30 h mignonnettes, avec de chouettes graphismes et de chouettes musiques (bien que répétitives à force).
La note, 6,5, parce qu'il n'ajoute pas de plus-value particulier à un titre similaire. C'est une aventure sympathique mais qui manque justement de profondeur. On reste en surface tout du long, avec une difficulté plutôt très facile, des quêtes annexes un peu trop fedex pour la plupart et surtout pas mal de farm pour faire évoluer l'Oasis en fin d'aventure.
Il y a même un post-game pour les plus courageux voulant continuer à recruter et farmer.
Miitopia 3ds
Riskbreaker

le 30/08/2017
4_5
HUM…
Drôle les 3 premières heures tellement c'est barré.
Chiant les 30 suivantes tellement c'est répétitif.
C'est un titre adapté pour le mobile, beaucoup moins sur une vraie console… Choix bizarre. On passe les 90 % de son temps le nez en l'air le temps que les combats se fassent tout seuls, que les persos avancent tout seuls et qu'ils arrêtent de dire des conneries (ex : « oh j'ai pété ! »).
Ça m'a permis de suivre pas mal de films et de séries en y jouant. C'est au moins ça.

On verra si j'ai le courage de me lancer dans les quêtes apparues après la fin du jeu, car elles semblent bien plus motivantes, mais bon…

Je retiendrai quand même les musiques, assez réussies dans l'ensemble et les moments WTF de fou à certains moments qui m'ont fait marrer
Crimson Shroud 3ds
Riskbreaker

le 06/05/2013
Edité le 06/05/2013
6
Conquis dès les premières minutes de jeu, tristement déçu quelques heures plus tard.
Crimson Shroud nous impose dès l’écran titre la pâte Matsuno si caractéristique. Univers sobre et toujours incroyablement baroque et esthétique (merci Minaba pour la DA de base), menu ultra léché pour le support, textes de grande qualité qui, pour une fois, ne nous prennent pas pour des cons, système de jeu archaïque mais bien foutu, bande sonore géniale et un scénario qui tient ses promesses jusqu’à la dernière minute.
Franchement, vu de loin, Crimson Shroud semble idyllique. Un jeu court, plaisant, mature, beau et bien fini. Sans compter qu’il ne coûte qu’une poignée d’euros.

Sauf que voilà, Crimson Shroud contient une faute de gameplay/level design (appelez ça comme vous voulez) juste impardonnable ! Le genre de bourde qui ne devrait jamais être au cœur de l’épopée principale d’un titre. Le genre de connerie qui vous dégoûte d’un jeu.

Second Chapitre : Geyserm Waterway.
Pour avancer dans le jeu, il vous faut un objet droppé aléatoirement par un putain de squelette mage qui n’apparait qu’aléatoirement (lui aussi) après avoir tué un squelette archer au sein du même combat. Youpi.
Pour faire simple, mon premier run de Crimson Shroud a duré 8h. Pendant ces 8h de « jeu », 4h30 ont été uniquement dédiées au combat contre ce putain de mage. Plus de 4h à essayer de dropper un objet primordial pour la quête principale !

Faites le calcul, plus de la moitié de la durée de vie du jeu se résume à tenter de récupérer un foutu objet à la fin d’un combat…
Bien sûr, vous pouvez être moulu dans la vie et l’avoir du premier coup, auquel cas vous vous poserez des questions sur ma santé mentale. Pour ma part, j’ai dû enchaîner plus de 50 combats, espérant à chaque fois récupérer ce foutu Obsidian Daphne.

Frustration.

Du coup, cela engendra un second problème : toute la suite du jeu n’était plus qu’une balade de santé (avec tous les objets récupérés en fin de combat, tous mes équipements étaient en +9). Difficulté absente même pour le boss final, implication du joueur diminuée, intérêt pour le jeu en baisse. Une faute de conception assez impardonnable, à mon sens, et qu’on rencontre – heureusement – que très rarement dans les rpg.

La fin du jeu relève fort heureusement l’intérêt avec un twist vraiment inattendu et bien amené. Assez novateur et original, c’est du lourd (même si cela apporte une grosse incohérence scénaristique).
Bref, sans ce problème – qui est, pour moi, vraiment majeur – Crimson Shroud aurait pu décrocher une note d’excellence… Vraiment dommage.
The Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D 3ds
Riskbreaker

le 28/02/2012
Edité le 01/06/2013
7_5
Inutile de revenir en profondeur sur la puissance d'Ocarina of Time.
Ce titre ne vieillit pas. Du moins sur sa mécanique de jeu. Tout est toujours aussi frais, bien huilé, complet et on ne s'ennuie jamais. C'est un chef d'oeuvre du jeu vidéo et il le restera.

Maintenant qu'en est-il de ce remake 3DS ?
Pour les points positifs, le titre a subit un lifting graphique assez charmant qui nous fait redécouvrir pas mal de lieux d'un tout autre oeil (comme le temple de l'ombre qui était vraiment vilain avec ses textures baveuses et violettes de l'époque. Maintenant c'est vraiment beau). La modélisation est légèrement plus réussie et quelques lieux, comme Hyrule, sont complètement refaits. Heureusement, l'esprit original est intact, et c'est ce qui compte.

Et la 3D ? Vraiment spéciale celle-ci sur ce jeu... Déstabilisante durant les 5 premières heures, on commence enfin à s'y faire (quand on la met à fond) en milieu de partie. Mais... C'est complètement inutile, vraiment. Peut être à la limite durant certaines scènes pour ajouter un petit effet "wahou"... Le problème est que, comme dans la plupart des jeux 3DS, dès qu'on l'active, on a droit à l'apparition charmante d'un aliasing vraiment dégueulasse un peu partout. Du coup, pour ma part, je préfère revenir sur un affichage lisse et parfait sans effet de profondeur, bien mieux pour la tête et les yeux. Passons.

Au niveau du gameplay, rien n'a réellement changé si ce n'est une refonte de l'inventaire et quelques objets (les bottes) qui passent maintenant en item normal (et plus de l'équipement). Du coup, l'exploration des donjons de l'eau et de l'ombre est bien plus aisée. On ne peste plus sur le fait d'attendre 4 secondes à chaque switch de botte. C'est immédiat. Mais dans le style, j'aurais préféré qu'ils laissent carrément le menu accessible non stop, sans temps de pause. Avec un simple drag'n drop de l'objet sur le bouton, le jeu aurait gagné en rapidité. Mais non, on reste quand même dans l'esprit rigide des anciens zelda.
A noter l'ajout inutile dans le temple du temps d'une pierre vous permettant de voir ce qu'il faut faire pour se débloquer (mais encore faut-il l'être...). Pas vraiment utile.

Bon et ce qui fâche là dedans, c'est quoi ?
Et bien c'est la 3DS. Son ergonomie, sa prise en main.
Juste horrible, on s'arrache les pouces au bout d'une demi-heure de jeu. Les gâchettes sont mal placées et la moindre visée d'arc ou de fronde devient une torture pour peu que l'on joue quelques heures d'affilée. Le pire restant le joystick lisse qui impose de replacer son pouce non stop dessus pour avoir une bonne accroche. Déplorable, cet aspect m'a vraiment énervé. On est loin de la prise en main excellente de la manette 64. Rien que pour ce point, je descends la note sans aucun scrupule.

Et puis l’aberration de ne mettre la version Master Quest qu'en second run... Cela fait 14 ans qu'on se tape Ocarina of Time en long, large et en travers, dans ses versions 64 et GC, et avec cette version, il faut encore se refaire toute l'aventure pour avoir la version un peu plus dure ? Non mais OH !? Pour une nouvelle licence, pourquoi pas, mais pour un classique comme ça, on croit rêver...

Au final, on retrouve donc la perfection qui a fait la gloire de l'opus N64. Le tout remis un peu au goût du jour avec un lifting graphique réussi et bienvenu. Mais à côté de cela, on doit se coltiner quelques défauts majeurs comme une prise en main minable sur la portable de Nintendo, une 3D vraiment kikoolol inutile et une master quest accessible uniquement en post-game. Un goût amer se fait donc vraiment sentir sur la fin de partie et l'envie d'y retourner disparaît très vite. La prochaine fois, je rebrancherai la N64 ou la gamecube pour y jouer dans de bonnes conditions.
Hybrid Heaven n64
Riskbreaker

le 07/12/2017
4
Comptant parmi les rares RPG de la N64, Hybrid Heaven se démarque par un univers SF adulte à la croisée de Metal Gear Solid et Blade Runner (pour les thèmes abordés dans ce dernier). Couplé à un système de combat pour le moins original. L'aventure se termine en une quinzaine d'heures et force est d'avouer qu'elle possède une forte identité visuelle, mais surtout atmosphérique (une ambiance pesante assez unique dans le RPG).
En revanche, ses qualités s'arrêtent là. Techniquement très en retard, avec de nombreux gros ralentissements (encore pires si vous décidez d'utiliser l'Expansion Pack), on bataille souvent avec la maniabilité et cette inertie lors de la course assez bizarre. Les couloirs se répètent inlassablement, très peu de variété dans les décors, les ennemis de même, à peine une vingtaine différents, et on croule sous le nombre de combats. Pesant.
Le scénario lui, se voulant adulte et mature, tombe dans la caricature bien des fois avec ses rebondissements attendus et dialogues ratés. Sans compter l'animation des perosnnages lors des scènes… On est très loin de la mise en scène d'un Metal Gear. Très très loin.
Une curiosité, pas au niveau d'un étron, mais un jeu qui aurait pu proposer bien plus qu'un simple couloir parsemé de combats de catch.
Holy Magic Century n64
Riskbreaker

le 04/10/2016
3
J'ai toujours eu un petit capital sympathie pour ce titre. Un des rares "vrais" RPG du support, forcément qu'il est dur de passer à côté.
Alors, qu'est ce qu'on a ici ?
Un démon enfermé depuis 1000 ans dans une dimension parallèle qui va être libéré (puis défoncé dans la minute suivante) par un jeune garçon de 8 ans que tout le monde considère comme un grand magicien. Ok. Il va aller récupérer les 4 gemmes habituelles (eau / feu / terre / vent), sauver un roi contrôlé par le démon et combattre 103101383 fois. Aucune narration n'est à noter. Tout se passe via des dialogues avec les rares NPC qui peuplent l'aventure. Seuls les différents boss oseront vous parler plus de 4 lignes avant de se faire botter les fesses.

Et voilà.
À côté, on a un système de combat qui peut sembler original mais qui ne l'est pas. Une simplicité trompeuse demandant pas mal de farm. Cinq pistes audio se battant en duel (et loin d'être de qualité). Une durée de vie avoisinant les dix heures (encore que ça, on peut le considérer comme positif). Et des donjons-couloirs vraiment gonflants sur la fin, car osant nous plonger pendant plus de 10 à 20 min (voire plus) dans le même couloir couleur caca, avec des combats tous les 3m.
L'unique intérêt est la recherche des petits esprits paumés un peu partout et qui font évoluer nos magies. Voilà.
C'est moche, les associations de couleurs souvent de mauvais goût et relativement pauvre en diversité. Le pire, c'est que seul le héros et les mobs sont animés. Aucun NPC ne bouge, aucune scène de scénario, juste une succession de clichés. Bouh.

Je n'avais pas de grands espoirs pour ce jeu, mais j'étais parti avec l'idée d'être tolérant pour ce quasi-unique RPG de la 64.
Mais faut pas pousser, c'est du caca.
The Legend of Zelda: Ocarina of Time n64
Riskbreaker

le 22/04/2009
10
Pour moi l'épisode le plus abouti de la saga.
Un véritable raz de marée lors de sa sortie, une avance technique considérable pour un renouveau de la série dont on révait depuis des années. Un soft qui a su se faire attendre et qui a le mérite d'avoir en plus dépassé toute espérance chez le joueur de l'époque. Le premier choc fut bien évidement au niveau des graphismes, tout simplement majestueux pour l'époque, mais qui malheureusement, et ceci étant du au support, ont fortement vieillis. Vieillis en raison d'un flou permanent, de textures trop étalées et d'une résolution bien trop faible...
Passé celà, le soft se dote d'une maturité que l'on attendait tant, d'un scénario bien plus élaboré que n'importe quel autre épisode et d'un gameplay restant, encore aujourd'hui parmi ce qu'il se fait de mieux dans le domaine. Le nombre de donjons est conséquent (+ de 9), la difficulté au rendez vous, et par conséquent la durée de vie ne s'en révèle qu'excellente pour un Zelda. Le nombre de mini quêtes est considérable et toujours attractives, on ne reprochera qu'une OST en deça de ce que l'on attendait après un ALTTP, le thème principal ayant disparu à notre grand désarroi.
Un soft excellentissime dont on espère retrouver la magie dans le Twilight Princess...Un culte, tout simplement.
Paper Mario n64
Riskbreaker

le 27/03/2006
7
Un excellent RPG made in Nintendo qui a osé proposer un système simple et juissif. Le jeu fourmille d'idées en tout genre, allant des graphismes plats (bien que limités par le support) à un système de combat minimaliste tout en passant par de nombreux clins d'oeil à la saga des Marios, tous plus cyniques les uns que les autres le tout porté sur un scénario abracadabresque avec toujours pour méchant notre cher Bowser qui veut conquérir le monde. Bizarrement, on a beau être réticent au départ, la magie Nintendo opère et on se laisse porter tout au long de l'aventure sans rechinier. Un excellent jeu surtout quand le support manque cruellement de RPG...
Infinite Space nds
Riskbreaker

le 01/12/2010
4
Tout heureux de me lancer dans cette aventure aux vues des différents avis ici présents, j'avoue que je suis tombé de bien haut.

Autant je ne peux nier les points positifs que tout le monde énumère, autant pour moi ils sont complétement ternis par un lot ahurissant de points de négatifs.

Premièrement, les premières heures de jeu sont juste horribles. On ne sait pas où on va, on navigue à moitié au pif, essayant de se retrouver dans cette bouillie de pixels qu'est la map et on se prend Game Over sur Game Over jusqu'au chapitre 2. Bon ok, on s'y habitue, on commence à comprendre les rouages mais punaise... Impossible de rentrer dans le jeu. Les dialogues sont interminables, la plupart se perdant dans des élucubrations politico-guerriere à deux francs six sous, la mise en scène est quasi inexistante alors pour peu qu'on n'arrive pas à blairer la tonne de textes qui défile, le jeu devient d'un soporifique...

Bref, on se force un peu puisqu'on lit partout que le scénario est génial, tout ça tout ça, le jeu le plus "intelligent" et le plus "mature" du support... Mouais.

Heureusement, à la moitié du jeu, une scène bien sympa nous sort de notre torpeur et on se dit que "ça y est ! c'est parti !". Que nenni, tu quoque mi filii. Le jeu repart très vite sur son rythme de croisière imbuvable jusqu'aux 2 dernières heures de jeu où là, tout prend son sens.

Mais non ! Il a fallu tout gâcher par une fin désastreuse, balancée en 2/2, et aucun ajout ni réjouissance particulière après le staff roll. Mouais. 50 heures pour ça. Ca fait mal aux fesses.

Ajoutez à cela un système de combat "pierre-feuille-papier-ciseau" aussi nul qu'anti ludique, un système de quête des plus barbants (sans déconner, se retaper 1000 fois les trajets dans la pseudo galaxie, faut pas déconner...), une pléthore de personnages, mais dont les 3/4 sont inutiles et une pseudo exploration de l'univers vraiment chiche, voire minable.

On retiendra peut être la construction des vaisseaux et l'agencement des membres de l'équipage, mais bon... Perso, customiser à outrance son destrier ne me plait pas plus que ça.

Ah, et graphiquement.... Un des pires softs du support. Hormis les artworks (figés au passage, bien sûr), on ne cessera de se retaper 15 fois les mêmes avancées des vaisseaux, les mêmes explosions, les mêmes twists, etc etc... L'horreur.
La bande sonore est du même accabit. Répétitive à souhait. Sans compter les effets sonores (putain l'alarme quoi.... twiiiiiiiiii twiiiiiiiii toutes les 3 min)... Seules les denières musiques du jeu (boss de fin comprise) restent sympas.

Enfin voilà, une grosse déception. Un jeu dans lequel je n'ai pas réussi à rentrer dedans tant les défauts sont nombreux, tant le scénario nous promet de grandes choses pour au final retomber comme un flanc, et tant l'ennui était omniprésent. On m'avait promis grand, j'ai tenu jusqu'au bout pour en être sûr, je n'aurais pas du.
Blue Dragon: Awakened Shadow nds
Riskbreaker

le 25/06/2010
Edité le 09/12/2010
7
Hop, 3e épisode de la saga qui arrive après un S-RPG vraiment plus que moyen. Du coup, on sent que les dev ont pris leur courage à deux mains et ont tenté de pondre un soft bien plus dans la lignée de celui de 360, mais cette fois-ci, qui tape dans le domaine de l'A-RPG.

Premier constat : le titre est bon et corrige bien des points négatifs du 2e. Ainsi le scénario a bien plus d'ampleur, continue la grande aventure du premier et propose son lot de rebondissements intéressants (en particulier la dernière phase qui aboutit sur ce que l'on attendait depuis la fin du 1). Le fait de diriger un personnage autre que les écervelés de Shu et cie apporte un plus non négligeable au soft et gagne ainsi en maturité (notre héros est bien moins abruti que ces derniers). On retrouve donc toute la clique de personnages habituels, Néné en tête, mais dans une aventure bien plus prenante. Malheureusement, le scénario se déroule sous forme de missions et cela coupe un peu l'intérêt général. Certaines missions étant complétement inutiles et sont présentes uniquement pour le clin d'oeil aux fans de la première heure.

Passé cela, on est en face d'un titre vraiment très joli, avec une belle 3D pour le support qui ne pêche que par quelques ralentissements de ci de là. Rien de bien méchant. Seule la rigidité de la caméra et des actions nous rappellent que nous sommes sur DS et que le soft se place dans la lignée d'un FFCC Rings of Fate pour la maniabilité. L'A-RPG a bien du mal à devenir fluide et plaisant sur ce support (KH 358 mis à part).

Musicalement, on a cette fois-ci un grand plaisir à laisser le son allumé. Quelques dialogues sont digitalisés et la plupart des musiques (issues encore de l'opus 360) collent parfaitement à la mise en scène. Du bon boulot et surtout de très bonnes mélodies.

On appréciera aussi le nombre de quêtes annexes (si on prend en compte les portes) qui allongent considérablement la durée de vie, ainsi qu'un post game qui se révèle pour une fois très intéressant (nouveaux équipements, nouvelle planète à visiter et j'en passe) ! Ce Blue Dragon propose même de jouer avec 2 de ses potes via wi-fi pour explorer quelques lieux et vaincre quelques boss rapportant de bons équipements et matérieux utiles pour la forge. Car oui, un système d'alchimie est disponible dans ce titre et permettra de créer les meilleurs équipements du titre ainsi que bien des accessoires fan-service comme tous les joueurs adorent.
En revanche, bien qu'il se termine entre 25 et 30h de jeu (hors annexes), il vous faudra compter de nombreuses heures de level-up ! Car le titre est DUR ! Oui, les boss sont souvent abusés et prendre 5 à 6 niveaux supplémentaires à chaque session ne sera pas du luxe. Après, à vous la joie des roulades non stop et du heal à répétition en espérant que vos deux coéquipiers dirigés par l'IA taperont suffisamment le boss pour le vaincre rapidement. Bref, accrochez vous (surtout durant les 10 premières heures).

Enfin voilà, au final, ce Blue Dragon est une bonne surprise, avec un gameplay prenant qui tranche totalement avec l'ancien épisode qui lui, est à oublier complétement. Les joueurs ayant aimé Blue Dragon premier du nom n'auront donc aucun mal à se plonger dans l'aventure et à en tirer un plaisir certain !
Nostalgia nds
Riskbreaker

le 19/04/2010
5
Des défaus, des défauts et encore des défauts. Nostalgia cummule les fautes de goût pour nous proposer au final un soft tout ce qu'il y a de plus moyen. Et pourtant, les caractéristiques de départ n'étaient pas négligeables :

- De bons Graphismes : la DS nous présent un beau soft, dans la lignée d'un FFIV en plus leché. Bref du beau boulot, surtout pour l'animation, assez bluffante sur ce support (mais à des millénaires d'un Kingdom Hearts 358|2...).

- Une bonne bande sonore : Les musiques collent parfaitement à l'univers et on se plait à les écouter sans baisser le son. Même si au final elles ne sont pas mémorables, elles restent de qualité certaine. Un plus indéniable.

CEPENDANT !

Avec le parti pris de refaire le monde réel (notre terre, blabla), il aurait été bien de disposer d'un véritbale monde cohérent et magique (retrouver nos terres connues dans un RPG, quel bonheur ! Cf Terranigma). Seulement là, on a droit à un monde risible, terne, sans aucune imagination aucune, se plaisant à caricaturer tous les pays/villes/monuments que l'on voit. Et ce ne sont pas les pauvres quêtes nous demandant de partir à la chasse aux monuments connus qui améliorent ça.
Bref, un monde mal fait, mal agencé et peu cohérent. Un vrai bémol là dessus.

Du coup, avec ce monde gris et ininterressant, ils ont eu la bonne idée de placer un système tout ce qu'il y a de plus classique dans le RPG. Combat au tour par tour lambda, longuets et surtout TROP TROP TROP nombreux. Enchainer les combats tous les 3 pas sur DS dans les transports, c'est pas le pied. Rajoutez à cela une difficulté hasardeuse, super simple pour les combats à pied, et trop dur (trop long surtout) pour les combats en vol, et vous obtenez un jeu "chiant".

Mais le maître mot n'est pas celui là, optez plutôt pour un qualificatif du genre : SOPORIFIQUE !
Assurément le titre qui lui convient le mieux. On s'ennuie ferme, les rebondissements sont caricaturaux au possible, les héros sans saveur et ô combien convenus... Bref l'horreur.

Heureusement, quelques points viendront égayer le tableau comme le tableau de chasse (journal de l'aventurier) répertoriant tous les coffres/maps/objets/quetes du jeu. Pratique pour les chasseurs. Ou encore le nombre de quetes annexes à faire. (même si leur intérêt m'a semblé très limité et surtout ininterressant).

Bref, au final, un jeu mou, lent qui s'est pris pour un grand jeu (gros budget sur l'aspect technique) alors qu'il lui manque tout ce qui fait la magie d'un RPG. Dommage, j'en attendais mieux.
Ragnarok DS nds
Riskbreaker

le 01/03/2010
Edité le 01/06/2013
5_5

Avis plutôt mitigé sur ce soft.

D'un côté, on retrouve la petite euphorie que peut provoquer Ragnarok, à savoir le level up et le choix des skill plutôt bien faits, ainsi que tout cet univers kawai. Et d'un autre, un titre terni par un scénario vraiment très mal mené avec des personnages clichés au possible, une vue beaucoup trop rapprochée pour vraiment profiter de ses skill (surtout en wizard), vraiment peu de musiques (la musique de Morroc a disparu ), et une simplification peut être trop grande des différentes maps.

On a l'impression d'avoir à faire à un Ragnarok du pauvre mais agrémenté d'un scénario (dont on aurait pu se passer cela dit...).

Reste la tour des mirages après, qui permet de grouper avec deux autres joueurs et de monter une tour de 50 étages. Pratique pour faire de l'exp, cela devient cependant très vite redondant. Dommage que le mode wi-fi ne soit pas plus poussé.

Alors au final, l'aficionado de Ragnarok Online retrouvera quelques sensations en début de partie fort agréables comme le fait de se pouvoir se balader dans le monde de Midgar mais cette fois sur console portable (certaines maps restent fidèles à l'original, mais d'autres se voient complétement changées), de retrouver sa classe chérie (mais limitées aux 2-1, donc ni classes advances, ni rogues ou palouf) et de refaire du mob bashing sur des poporings ! L'euphorie passée, on se rend compte que le titre est très/trop facile, qu'il se termine rapidement, que tout se retrouve simplifié à l'extrême (skills avec un max de 8 lvl - maps condensées en une seule - maniabilité au stylet qui simplifie le jeu - mobs très lents à l'attaque - boss faibles - rate de drop des cards très haut, etc).

Alors on se dit bien vite que ce titre sur DS pourrait servir d'initiation à un novice de RO mais aucune aide n'est apportée pour pouvoir monter un personnage correctement (on est complétement libre pour la répartition des points de statut et de skills et donc, on peut en faire n'importe quoi - chose assez grave dans RO). Donc au final, très mitigé.

Ni pour le fan chevronné, ni pour le novice du monde de Midgard, on se demande à qui s'adresse vraiment le jeu... Cela dit, les quelques bons moments passés et le plaisir de retrouver RO sur DS justifient largement le fait de s'atteler devant pendant une vingtaine d'heures <


Luminous Arc nds
Riskbreaker

le 17/02/2010
7
Un petit T-RPG sympathique. La fraîcheur qui s'en dégage nous fait oublier le classicisme certain du titre et au final, on passe un bon moment. Et cela, dû principalement à des personnages fort attachants, bien que très convenus, mais qui relancent sans cesse l'intérêt du titre.

Pour la trame globale, on repassera. Elle est plutôt vite expédiée et toujours sur le thème vu des milliers de fois du "God va revivre, mais il est méchant, il faut le tuer sinon la terre mourra" avec ses sbires qui veulent le contrôler, etc. Pas très mémorable.

Sinon, le soft est plutôt joli graphiquement, une belle 2D avec de mignons petits sprites et quelques effets sympas. On reprochera juste qu'il rame à certains moments... Musicalement, c'est assez lambda, on ne retiendra que peu les musiques du jeu, voire pas du tout...

Enfin le système en lui-même, bien que conventionnel, reste efficace. Dommage qu'il n'y ait pas plus à faire pendant l'aventure que la quête en elle-même... Il faudra attendre le NG+ pour rejoindre un donjon supplémentaire...

En somme, un bon petit titre, qui ne révolutionne pas le genre pour deux sous, mais qui a su apporter son petit vent de fraîcheur suffisant pour nous faire adhérer jusqu'au bout.
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