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223 commentaires
Sigma Star Saga gba
Riskbreaker

le 04/02/2017
6_5
Un mix original entre shoot'em up et rpg, et ça fonctionne assez bien : remplacez les combats classiques par des mini-stages shoot'em up et vous avez l'idée générale.
L'histoire est blindée de twists en tout genre et se révèle en fin, et à ma grande surprise, très sympa à suivre. Il y a du double voire du triple-agent, des trahisons (des fois téléphonées, des fois non), des morts et ça se paie même le luxe de se jouer du manichéisme habituel.
Bon, pour nuancer, ça reste un RPG GBA et les enjeux sont au niveau du support et on est très loin des bests scenars ever. Néanmoins, j'attendais quelque chose d'assez fade à ce niveau et ce ne fut pas le cas.
Les phases de Shoot débutent par nous ridiculiser (j'ai même pris un Game Over dès la première phase du jeu), mais on est très vite en surlevel et du coup, on s'en sort au final assez facilement. Sauf peut-être le dernier fight et quelques boss aléatoires qui demandent un peu plus d'attention et surtout, une bonne préparation (on peut régler son tir de la manière qu'on veut et ya pas mal d'upgrades à découvrir à ce niveau. Plutôt cool).
L'exploration classique est... classique et se résume à fouiller chaque recoin de chaque planète offerte (il y en a 6). Paumé au début, on prend vite ses marques pour la crawler de A à Z et trouver toutes les upgrades du jeu.

Et puis il y a une bad, une normale et une good ending, et assez bien vues. J'ai eu la normale au premier run, il faudrait un NG+ pour débloquer la Good, mais la flemme hein. ;-)

Bref, pas l'expérience la plus mémorable du monde, mais un bon titre sur GBA, très original, qui vaut surtout par son histoire et non – contrairement à ce qu'on pourrait penser – pour son aspect shoot'em up.
The Legend of Zelda: Skyward Sword wii
Riskbreaker

le 27/12/2016
7
J'attaquais le titre avec un certain recul, le motion gaming m'étant généralement très repoussant. Surtout quand celui-ci reste approximatif comme sur Wii. Et force et de constater que le fameux Wii Motion Plus n'aide pas beaucoup plus le système bancal original. Bref, passons, et lançons nous dans le dernier titre de la saga auquel je n'avais pas joué.

Le titre démarre de manière relativement étonnante pour un Zelda, à savoir qu'il nous prend encore plus la main que d'habitude mais surtout, nous abreuve de scènes tous les quatre pas. Pourquoi pas, d'autant plus que le scénario et les personnages semblent plus travaillés qu'à l'accoutumée. Ce qui est toujours vrai une fois l'aventure terminée. Mais là où le bât blesse, c'est dans ce qu'il promet d'offrir : la genèse de la saga. Et à ce niveau, c'est un véritable coup dans l'eau.
Tout se résume sur trois lignes lancées à la fin du jeu par monsieur le grand méchant. Déception, tristesse, et presque mensonge sur la marchandise. Ça peut paraître mineur, mais j'en attendais vraiment bien plus, d'autant que Nintendo avait basé une partie de sa comm' sur ça (en divulguant alors leur fameuse – fumeuse – timeline). Petit goût amer donc.

Au rang des déceptions, ajoutons les quelques problèmes liés à la Wiimote, comme certains mini-games devenant très pénibles à cause d'une détection approximative. Je pense à la Harpe ou au mini jeu de la roulette. Certains passages basés sur l'inclinaison de la manette se révèlent aussi bien trop souvent mauvais. Décalages de l'axe, perte du centre et j'en passe. Les voyages en oiseaux ne sont pas des plus heureux et le gros passage dans l'eau où il faut récolter des notes de musiques m'a bien fait rager pour son manque de précision.
Nuançons tout de même ces propos car dans l'ensemble, ça se révèle tout de même plutôt bon. Notamment les lancers de bombes, les visées des armes à distance et même les balancements sur les cordes sont bien pris en compte. Juste quelques inclinaisons lors des combats à l'épée qui passent à la trappe quand on va trop vite.

Et pour le reste, c'est du presque tout bon !
Visuellement superbe, avec une DA très inspirée. Des décors assez grands qui se renouvellent bien (malgré le fait qu'on n'ait que trois zones et qu'on y reparte tout le temps). Un level design toujours excellent qui ne freine jamais l'avancée. Peu de bracktracking, très peu de bugs, une bande sonore excellente avec un très bon travail sur la spatialisation des sons (jouez au casque, vous allez voir !) et des boss fights vraiment épiques comme on aime. Un plaisir de jeu quasi permanent donc, digne des meilleurs épisodes de la saga.
Juste deux reproches supplémentaire : refaire (presque) une deuxième fois un certain donjon et la présence plus qu'agaçante de Fay qui passe numéro #1 au rang des personnages secondaires les plus crispants du jeu-vidéo.

Donc oui, je râle un peu sur les quatre défauts majeurs du jeu qui, à mon sens, empêche clairement le titre de se placer parmi les meilleurs de la série. Néanmoins, si on met cela de côté, il possède tous les atouts d'une grande aventure comme on aime, avec une durée de vie plutôt énorme (40h pour un Zelda, c'est beaucoup) et un gameplay toujours très bien huilé. C'est efficace, c'est beau, c'est plaisant. Un peu déçu, mais bien rassasié.
The 3rd Birthday psp
Riskbreaker

le 26/11/2016
2
Non. Je n'ai réellement pas aimé ce titre.
Entre son scénario confus et très mal narré, son gameplay qui oscille entre difficultés idiotes et maniabilité approximative, sa gestion de l'évolution d'Aya totalement à la ramasse et la restriction absurde de l'évolution des armes... Non, franchement, j'ai du mal à concevoir ce titre comme le troisième opus de la série des Parasite Eve. Il est très loin des premiers (selon moi).
Heureusement, tout n'est pas à jeter, comme ses graphismes assez impressionnants pour la PSP, ses cinématiques magnifiques et sa bande sonore tout à fait correcte.

Mais la pillule a quand même eu beaucoup de mal à passer et me forcer pour terminer un jeu à la durée de vie si courte est un bon indicateur d'agacement.
World of Final Fantasy psv
Riskbreaker

le 20/11/2016
6_5
J'étais parti avec le méga gros apriori du "ahah c'est niais, on va se marrer et mettre 2" du type aigri habituel que je suis.
Et boum, je me suis amusé pendant 50h mine de rien !

Dans les faits, c'est quoi ce WoFF ? Réponse : un Kingdom Hearts du pauvre.
Tout m'y fait penser, du cross-over des univers FF au rendu enfantin, en passant par l'enchaînement de mondes-clins-d'oeil, de caméos à tout va et de mini-quêtes contant des histoires en rapport direct avec les jeux dont elles sont tirées. Vous ajoutez une histoire de fond tissée autour des deux persos principaux bien plus sérieuse qu'il n'y paraît, puis des carnets cachés dans tout le jeu venant apporter des explications importantes sur le background et... Ouais, tout comme dans Kingdom Hearts donc. Disney en moins, les chibis en plus.

Mais tout passe comme une lettre à la poste. La narration est rythmée et rafraîchissante (une fois passée la débilité de Lann, heureusement compensée par sa soeur), les donjons suffisamment courts pour ne pas s'ennuyer avec ces combats aléatoires, les combats s'enchaînent vite grâce au tourbe (touche R), le système de combat reste classique mais fonctionne assez bien et l'histoire réserve quelques surprises valant le détour.
Bon, c'est sûr que le fond reste très léger. L'histoire est quand même bien moins profonde et développée que dans un KH. On peut la résumer en 5 lignes et beaucoup d'éléments ne sont là que pour nous faire croire à un semblant de scénar "tavucébadass". Mais son développement est correct et les deux fins nous laissent sur une bonne impression.

Visuellement c'est tout à fait réussi pour de la Vita (moins pour de la PS4). Ca rame un peu mais heureusement, maintenant, on peut contourner ce problème (huhu). La structure du jeu est bien adaptée à un jeu portable et du coup, on prend plaisir à jouer.
J'aurais juste aimé un peu plus de personnalité dans les décors/personnages qui, au final, sont assez lambdas dans leur présentation. Aucun lieu n'est vraiment ouf et on ne fait que traverser des environnements assez convenu, bien que sympathique.
Rien de fou au niveau des musiques, agréables en soi, mais manquant - au même titre que les graphismes - cruellement de peps (putain, cette version de Battle on the Big Bridge pourrie...).

Bref, 50h tout à fait correctes, sûrement 10 à 20h supplémentaires pour les completionnistes (trophées). Quelques surprises, une aventure agréable, un scénario relativement efficace et une scène lors des crédits... ultra psychédélique.
Holy Magic Century n64
Riskbreaker

le 04/10/2016
3
J'ai toujours eu un petit capital sympathie pour ce titre. Un des rares "vrais" RPG du support, forcément qu'il est dur de passer à côté.
Alors, qu'est ce qu'on a ici ?
Un démon enfermé depuis 1000 ans dans une dimension parallèle qui va être libéré (puis défoncé dans la minute suivante) par un jeune garçon de 8 ans que tout le monde considère comme un grand magicien. Ok. Il va aller récupérer les 4 gemmes habituelles (eau / feu / terre / vent), sauver un roi contrôlé par le démon et combattre 103101383 fois. Aucune narration n'est à noter. Tout se passe via des dialogues avec les rares NPC qui peuplent l'aventure. Seuls les différents boss oseront vous parler plus de 4 lignes avant de se faire botter les fesses.

Et voilà.
À côté, on a un système de combat qui peut sembler original mais qui ne l'est pas. Une simplicité trompeuse demandant pas mal de farm. Cinq pistes audio se battant en duel (et loin d'être de qualité). Une durée de vie avoisinant les dix heures (encore que ça, on peut le considérer comme positif). Et des donjons-couloirs vraiment gonflants sur la fin, car osant nous plonger pendant plus de 10 à 20 min (voire plus) dans le même couloir couleur caca, avec des combats tous les 3m.
L'unique intérêt est la recherche des petits esprits paumés un peu partout et qui font évoluer nos magies. Voilà.
C'est moche, les associations de couleurs souvent de mauvais goût et relativement pauvre en diversité. Le pire, c'est que seul le héros et les mobs sont animés. Aucun NPC ne bouge, aucune scène de scénario, juste une succession de clichés. Bouh.

Je n'avais pas de grands espoirs pour ce jeu, mais j'étais parti avec l'idée d'être tolérant pour ce quasi-unique RPG de la 64.
Mais faut pas pousser, c'est du caca.
Persona 3 FES play2
Riskbreaker

le 23/05/2016
7
Oui, je suis clairement convaincu par Persona 3. C'est un jeu original, pleinement assumé et aux qualités innombrables. Un très bon scénario, avec des retournements de situation bienvenus et loin d'être téléphonés, le tout traité avec une légèreté qui fait du bien. On rigole, on sourit, on est quelques fois exaspérés par certains dialogues et scènes, mais tout est tellement cohérent que l'alchimie passe bien. En fin de compte, la frustration et la redondance du titre s'effacent facilement pour laisser place à un titre de qualité, novateur sur de nombreux points, dont je me souviendrai longtemps.
The Witcher 3: Wild Hunt pc
Riskbreaker

le 02/05/2016
10
Un titre frôlant la perfection sur quasi tous les points le caractérisant.
À noter que je l'ai terminé après que tous les patchs correctifs aient été appliqués. Du coup, la très grande majorité des critiques que l'on pouvait lire à son égard ont été corrigées (cf: menu / tris / coffre / expérience / bugs / etc).

Pour résumer brièvement, car mon avis est très proche de celui du test du site (de Bao) :
► Techniquement incroyable, tant sur l'aspect graphique que l'animation. La baffe, la vraie.
► Une OST sublime, une des meilleures de ces dernières années
► L'écriture du jeu, parfaite de bout en bout. Avec une traduction FR de très grande qualité.
► Un monde ouvert dingue, où chaque élément a été vraiment travaillé. Aucune sensation de copier/coller.
► Une durée de vie de fou, le nombre de choses à faire (et intéressantes) donne le vertige.
► Des scènes très marquantes et nombreuses sur le dernier quart du jeu. Le frisson assuré.
► Le maxi best-of de la saga.

Mon seul reproche concerne la fin, la toute fin : j'aurais aimé encore PLUS d'epicness. Mais il y a des limites et je pense que j'en attendais trop, le jeu ne cessant jamais de monter la barre plus haut.

Mon plus gros coup de cœur RPG depuis une décennie. LE jeu 2015 (et 2016 pour moi, du coup). Top #2 RPG, direct. Bravo CD Projeckt. Profond respect.
Mega Man X Command Mission gc
Riskbreaker

le 02/05/2016
6
X Command Mission est un titre sans grande envergure mais sachant proposer une aventure relativement correcte et fraîche dans un univers bien retranscrit. Si quelques passages demandent de persévérer, il sait récompenser le joueur en fin de partie. Visuellement joli, musicalement moyen, pour peu que vous arriviez à passer sur l'aspect très nigaud des personnages et dialogues, vous y trouverez une vingtaine d'heures de jeu sympathiques. Et si en plus vous aimez l'univers des Megaman, nul doute que vous y trouverez votre compte... À condition de ne pas placer vos attentes trop haut.

► Techniquement agréable
► Un J-RPG-couloir classique mais efficace
► Bon système de combat
► Un épisode sans grande cohérence avec le reste de la série
► Il faut attendre le dernier chapitre pour voir le scénario sortir un peu des sentiers battus
Riviera: The Promised Land psp
Riskbreaker

le 29/03/2016
6
Ce qui m'a toujours marqué dans les titres qui composent la série des ***Dept. Heaven***, c'est leur interface. Riches en éléments graphiques, en données chiffrées, pour un rendu presque intrusif sur nos écrans, elle se démarque grandement de toutes les autres productions du genre. Un design unique.
Et j'aime ça.
Que ce soit dans *Riviera*, dans *Yggdra Union*, *Knights of the Nightmare* ou les autres, l'interface visuelle est omniprésente et moi, ça me marque. Pour le meilleur.

Passons. Il y a quand même un jeu derrière ces éléments graphiques.

*Riviera*, c'est donc un RPG à la sauce *Visual Novel* où vous passez le plus clair de votre temps à marteler la touche X pour passer les dialogues et grinder comme un porc dans le menu d'entrainement. Le jeu ne se résume qu'à ça. Lire et grinder.
Et il le fait bien.

Il se compose donc en une succession d'écrans fixes, dans lesquels vous pouvez quelques fois interagir en regardant un objet ou parler à un npc et cela, juste en appuyant sur une direction. Épuré au maximum de toute complexité, **il pourrait facilement trouver sa place sur le marché mobile d'aujourd'hui.**
Beaucoup de dialogues donc, pour un titre divisé en 7 chapitres (+ un huitième secret), de grind, et de combats à demi-scriptés. Et rien que ce système vraiment unique et original vaut le coup d'œil.

On discute, on franchit un écran, on trouve un coffre et ô joie, un objet à l'intérieur. Joie, certes, mais lassitude par la même occasion. **Car toute l'évolution de vos personnages s'effectue au travers de cesdits objets.** Chacun de ces items peuvent être maîtrisés (en les utilisant X fois) par un ou plusieurs des personnages composant votre équipe. Et c'est seulement une fois qu'ils auront été completés que votre personnage gagnera quelques points supplémentaires dans ses statistiques.
Pas d'expérience suite aux combats, pas de gain de niveaux, tout se fait via l'apprentissage de ces objets. Et pour le coup... Riviera n'en est pas avare. Il y a en à la pelle, à trouver et débusquer un peu partout, souvent là où on ne s'y attend pas. Grisant au départ, riche en découvertes et possibilités, il devient vite contraignant.
Car dès que vous en trouvez un nouveau, c'est synonyme de grind immédiat. Hop, un tour dans le menu "practice" et hop, 10min de combat pour compléter les jauges, en ressortir plus fort et enfin continuer l'aventure. Jusqu'au chapitre 3, on se plait grandement à jouer le jeu, mais après... cela devient trèèèès lassant. Surtout quand vous trouvez plusieurs objets d'un coup... Déprime. Préparez un petit film d'accompagnement pour passer le temps !

Cela dit, le jeu se prête fort bien aux petites sessions, ce qui permet d'atténuer la lourdeur du système.
On suite donc les aventures d'Ein, un petit ange déchu sensé obéir aux ordres des dieux et qui va – évidemment – découvrir que la vie, ce n'est pas tout blanc et tout noir, qu'il y a autre chose que des gentils et des méchants, ou du moins, que les points de vue peuvent s'inverser. Original n'est-ce pas ?
Et hop, **petite aventure en mode harem** avec lequel vous pourrez fricoter gentiment pour découvrir une mignonnette scène de bain et terminer l'aventure avec la fillette de votre choix. Attention, il y a une mineure et... un chat. C'est relativement drôle, assez frais et totalement innocent. On suit l'aventure et les dialogues sans trop rechigner.
Cependant, il faut être averti : **Riviera cumule tout de même tous les stéréotypes possibles** du domaine manga/j-rpg. Vous n'y échapperez pas. Le tout couvert de dialogues mielleux et nianian qui vous feront vomir quand vos héros s'insurgeront sur la méchanceté ô combien vile d'une succube qui ose menacer votre petit groupe de charmants bambins.
C'est niais, moyennement bien écrit, sans surprise et totalement linéaire. Voilà.

Graphiquement, ce portage sous couvert de remake PSP se porte plutôt pas mal. On lui reprochera l'interpolation numérique à base d'algorithmes de type xBR ou HQnX pour les connaisseurs (lissant les contours, mais rendant l'image approximative et trop vectorisée), mais on appréciera les artworks, les portraits des personnages omniprésents et certains décors sympathiques.
Musicalement, c'est aussi de bonne qualité. Peu de pistes véritablement mémorables mais force est d'avouer qu'elles se marient toutes parfaitement avec l'univers du jeu. Une bonne pioche donc.

Et si vous passez outre ces défauts et cette linéarité presque oppressante, vous y trouverez un titre rafraîchissant, pas prise de tête, qui s'intercale merveilleusement bien entre deux titres plus sérieux. Une bonne entrée dans les *Dept. Heaven,* un titre loin d'être mémorable, mais quelques bons moments, le tout accompagné d'une chouette bande sonore et d'un doublage (US ou Jap) de qualité. Cette version PSP ne déçoit pas.
Mario & Luigi: Superstar Saga gba
Riskbreaker

le 03/07/2015
7
Et sans surprise aucune, ce petit Mario et Luigi était bien sympa !
Un détournement du concept de Super Mario RPG et Paper Mario réussi, apportant un lot important de nouveautés, d'humour et d'idées scénaristiques toutes plus saugrenues les unes que les autres.
On prend un malin plaisir à traverser cet univers riche en couleurs et à utiliser les compétences des frères Mario.

La série des Mario et Luigi va un peu plus loin que les autres dans la caricature(comparativement à Mario RPG et Paper Mario) et pour un premier épisode, place la barre très haute. Il n'a aucunement à rougir devant Partners in Time et ses petits frères. Ils se jouent d'eux même, des clichés autour de Mario, et proposent un gameplay bien plus léger, à des millénaires des systèmes des jrpg classiques.
De ce fait, ce titre est plaisant à parcourir. Jamais lourd, toujours facile, toujours accessible et qui plus est, arrive à se renouveler sans cesse. Avec quelques bémols, bien entendu.

Je lui reprocherais trois choses :
Premièrement, l'impossibilité de passer rapidement les combats dans des zones très inférieures à notre level. On est forcés de tuer chaque mob, et quand ceux-ci demandent d'être tués d'une manière précise, cela rallonge considérablement l'attente. Un problème réglé dans les épisodes suivants (un coup de marteau sur la map fera disparaitre l'ennemi et donc, le combat, à condition que l'écart de level soit assez important).
Deuxièmement, un manque de raccouris manette pour les diverses compétences des frères. On passe énormément de temps à tapoter L, R et start pour bien choisir la compétence et sur la longueur, c'est assez pénible. Seul le retour au saut de base est possible en faisant L+R. C'est trop peu. En parti du au faible nombre de boutons de la console, on lui pardonnera. Mais cela reste embêtant.
Dernièrement, les musiques. Elles m'ont quand même assez ennuyé dans l'ensemble. Très redondantes, de faible qualité (processeur sonore de la GBA oblige), et les rares thèmes originaux peinent à convaincre. Seuls les remixs des thèmes de Mario m'ont vraiment été sympathiques et peut-être celui du château de Bowser à la fin. La plupart des autres (Joke End en tête) m'ont tapé sur le système.

Pour le reste, c'est du tout bon.
Le scénario est bien mené, bien rythmé et les scènes de transition toujours très drôles.
Graphiquement superbe et surtout incroyablement bien animé, on ne se lasse pas d'admirer les détails de cette 2D extrêmement réussie. Les frères sont très souvent drôles en raison de leurs mimiques si atypiques, même topo pour les ennemis, et chaque monstre, chaque élément a droit à sa petite touche personnelle. C'est travaillé, mignon, coloré. Une franche réussite.
Le système de jeu global est lui aussi réussi, les combats en tête et tout est là pour vous simplifier la vie. Téléporteurs, world map, les npc qui vous aident, mini-jeux en pagaille, quelques quêtes annexes (mais rares et souvent courtes), etc. On s'amuse vraiment.
Reste la durée de vie, qui - pour moi - me semble appropriée au titre. Quinze petites heures pour en voir le bout avec un level suffisant pour défoncer le boss final en 4 coups. C'est impeccable, la lassitude n'a pas le temps de pointer le bout de son nez.

Au final, un titre léger et sympathique, à recommander entre des titres plus "lourds", histoire de rigoler un bon coup et de se rappeler qu'un titre "simpliste" au possible, quand il est bien fait, suffit à nous faire passer un très bon moment.
Final Fantasy X HD Remaster psv
Riskbreaker

le 22/11/2014
9
Et ouais, treize ans après, il reste toujours aussi bon ce jeu, c'est fou.
Du coup, obligé de le ranger auprès des jeux intemporels qui (m')ont marqué, moi et le paysage vidéoludique. Toujours la même baffe à la fin.
En fait, l'impact est même presque plus grand en 2014. Je n'arretais pas de me dire, en jouant, à quel point ce rpg était ambitieux pour son époque. Beau à se damner, long, intelligent et surtout, un scénario réussi et complet porté par des personnages d'une extrême finesse (si on compare à la plupart des j-rpg d'aujourd'hui).

Et puis il y a ce système de combat, à mon sens le meilleur de la saga. L'apogée du tour par tour. Jamais ennuyeux, un aspect tactique largement mis en valeur tout en laissant les combats majeurs rester épiques au possible. C'est du bon, du grand, presque parfait.
Surtout avec ce sphérier, permettant une évolution permanente de nos personnages – fini, pour la première fois dans la saga, ces niveaux classique de 1 à 99. Sans compter la customisation quasi infinie de chacune des statistiques. Cette montée en puissance de dingue qui permet, pour l'unique fois dans la série (peut-être avec le septième), de dépasser l'entendement, taper à 99 999, devenir presque dieu. C'est jouissif au possible et je n'ai rarement ressenti une aussi grosse montée en puissance dans un j-rpg. Sauf dans un Disgaea et cie, bien entendu, mais c'est du t-rpg.

Sauf que c'est aussi là que s'impose le point faible du titre : tout n'est fonction que de ce sphérier. Toutes les quêtes annexes ne tournent qu'autour de cela. C'est bien et c'est pas bien.
Du coup, finies les sympathiques petits morceaux annexes permettant de découvrir un nouveau pan de l'histoire comme un certain sixième épisode. Finies les quêtes débiles à la ffIX pourtant si sympathiques. Finies les quêtes prises de tête du huitième. Ici, on fait tout pour péter le sphérier et devenir un demi-dieu. C'est tout.
Tu n'aimes pas le grind ? Tu oublies les annexes et tu te contentes de le finir en ligne droite.
Et c'est aussi dommage que ça le rend intéressant. A voir selon les joueurs donc.

Pour le reste, le jeu a très bien vieilli et ce remake HD lui rend ses lettres de noblesse. Les visages sont effectivement bien mieux ainsi, plus fin, et la résolution et le 16/9e permettent au titre de gagner en impact sur la narration. C'est franchement réussi. Un petit bémol pour ces remixs sur certains morceaux que je n'ai pas toujours trouvé très à propos (Besaid).

Final Fantasy X reste donc bien la tuerie que j'avais tant aimé il y a treize ans.
Une tuerie de plus de l'époque qui me rappelle à quel point le j-rpg est tombé bien bas de nos jours. Grouh grouh.
Block Legend ios
Riskbreaker

le 01/11/2014
3_5
Block Legend, ce n'est vraiment pas grand chose.
Un petit jeu – payant – semblant vraiment sympathique, retro et addictif, avec une touche RPG bienvenue et quelques arguments de grind pouvant faire mouche.

Sauf que bof, hein.
Oui c'est addictif, comme tout titre en match-3 (match-2 ici) à vrai dire. Rien de novateur, rien de poussé, tout en surface... Le gameplay est aussi lisse et vide que le cerveau de Luc Besson.
On choisit son personnage avec ses stats propres, l'univers de départ, potentiellement ses objets en sus que l'on a récupéré dans les parties précédentes et zoupla, let's tap everywhere !
Vous lancez la partie et hop, votre personnage avance dans la zone (la mini map en haut). Aléatoirement, il y a des fights. Ok. La différence entre les deux types de gameplay se retrouvent sur le changement de quelques blocs. Les blocs d'attaque deviennent de l'exp en exploration, et ceux de magie, du heal. Why not.
Du coup, pendant les phases d'exploration, vous tapotez comme un ouf pour essayer de construire un semblant de plateau qui va poutrer le prochain boss. Sauf que bon... Il y a pas mal d'aléatoire là dedans, comme tous les match-3. Du coup, c'est presque vain, vous ne faites que retarder votre mort.

Et l'intérêt et le but du jeu ne réside qu'en cela : survivre le plus longtemps possible.
Vous combattez, gagnez de l'exp et du fric. A chaque prise de level, vous upgradez une stat'. Jusqu'ici tout va bien. En plus de cela, votre personnage va traverser parfois quelques villages où vous pourrez acheter des armes, des objets ou juste changer un objectif en cours.

C'est tout.

La majorité du temps, vous vous ferez défoncer par le 3e boss, complétement over-cheaté. Des fois, avec du bol et beaucoup de préparation, vous arriverez à survivre un peu plus longtemps. Vous mourrez, et rebelote depuis le départ.
La seule nuance est que durant votre exploration, vous récupérerez des grosses pièces spéciales (j'ai zappé le nom). Ces dernières servent à « acheter » les autres personnages et zones d'exploration.
Et à commencer avec un des objets récupérés dans les parties précédentes. Ouais ok.

Donc résumons : vous enchainez les défaites pour récolter les méga-pièces de la mort. Vous achetez d'autres persos (des magiciens de préférence, largement meilleurs) et vous recommencez.
Des fois, vous faites le foufou et débutez avec une armure (et boum 5 giga pièces en moins). Et vous creverez juste un demi-level plus tard que sans elle.

Mouais.
Les tactiques de jeu sont exactement les mêmes que dans le plus pourri des ersatz de Bejeweled (à savoir toujours favoriser le haut de l'écran avant de péter le bas), aucune profondeur particulière, aucun intérêt hormis la collectionnite des personnages, un titre basé sur le score mais foireux à cause de la notion d'aléatoire total, et j'en passe.

C'est visuellement retro, mais ultra pauvre. Les ziks sont sympas, mais il n'y en a que 3. La durée de vie est potentiellement dantesque car Bejeweled-like, mais l'intérêt n'y est pas. Le gameplay est sommaire au possible. Mais bon... Il est quand même sympathique. Quelques minutes sur le trône, seulement.
Oceanhorn: Monster of Uncharted Sea ios
Riskbreaker

le 27/10/2014
5
Tu vois Oceanhorn, tu penses Wind Waker.
Tu penses Wind Waker, tu te dis que ça va forcément buter. Du coup, tu l'achètes hein, t'as rien d'autre à faire pendant la coupure du courant causée par le four de la mamie d'à côté.
Tu le lances. Et là, sensation bizarre, tu vois apparaître dans les premiers crédits, au tout début du jeu, Uematsu et Kenji Ito en tant que compositeurs. Tu te poses des questions, FORCEMENT ! Qu'est-ce qu'ils foutent ici ces deux là ?

On verra, mais dans tous les cas, ça commence bien. Du Zelda Wind Waker avec du Uematsu et Ito, ça sent bon le jeu qui va te réconcilier avec les iTrucs et autres AndroMachins tactiles qui puent.

Ahah, la blague...

Contrôles avec pad virtuel, un gros bouton pour basher et un plus petit pour utiliser l'objet secondaire. Ok, c'est Wind Waker version imprécise. Why not.
C'est joli, sans plus. Décors très « minecraftiens », des blocs partout qui se répètent (et les mêmes jusqu'à la fin du jeu tant qu'à faire hein), mais quelques effets de brillance (l'eau) qui te font croire que c'est joli. Bah en même temps, il y a beaucoup de couleurs, c'est tout de même sympa à regarder. L'animation l'est beaucoup moins par contre. Ils ont un peu zappé cet aspect, tant pis.
Bref, t'essaies d'avancer. La maniabilité est relativement correcte sur iPad, on a vu pire, largement.

Bon, c'est Zelda en copier/coller hein. Sans la magie de ce dernier, sans la vie qui en émane, sans la subtilité du gameplay, sans les mimiques sympas de Link, sans « Hey Listen ! » mais avec de la redondance en veux-tu en voilà, le temple du feu, de l'eau, les Zoras, les bombes, le bouclier miroir, les quarts de cœur et j'en passe.
Ca pue le plagiat. Un peu trop à mon goût. Surtout que bon... C'est un peu gonflant le jeu sur la longueur. Toutes les îles se ressemblent, les actions sont toujours les mêmes et les énigmes aussi faciles que sur Adibou 3+. Les premiers boss sont assez emmerdants parce qu'au tactile, forcément, c'est tendu de bouger vite. Mais avec un peu de persévérance, tu continues. En espérant voir Hyrule ou Ganondorf tant qu'à faire.
Oui mais non, t'as droit qu'à une pseudo île volante torchée en 30 min qui ressemblent à toutes les autres. Génial.

Et puis tu récupères Excalibur, tu vas péter la gueule à Oceanhorn, et t'as fini ce machin. 10H au compteur. Sans déconner...

Il n'y a pas d'âme dans ce jeu. C'est un foutu mix de ce qui a fait les heures de gloire de Zelda, il y a 20 ans. Oui 20 ans, quand il était en 2D le ptit Link. Sauf que là, en 3D, ça passe pas. Je crois qu'Ocarina of Time est passé par là, il y a... Hum 16 ans...
Ouais bon, on est sur mobile, tu pardonnes un peu plus, ça change du Candy Crush Saga qu'a installé ta copine ou de l'autre Terra Battle tout ripoux.
Mais c'est pas franchement bon. Il vaut ses 8€, clairement, car relativement ambicieux sur ce support (on croise rarement des titres de ce niveau), mais ça n'en fait pas un bon jeu vidéo.

Ah et au sujet de Uematsu et Ito, c'était une blague en fait. Ils ont composé à eux deux à peine 5 ou 6 pistes, le reste a été fait par Kalle Ylitalo. D'ailleurs, ce qui est drôle, c'est que les meilleures pistes sont d'elle (Sky Island pour ne citer qu'elle), et non des deux autres baltringues qui ont du être aux crédits simplement pour la fame... et pour vendre, bien sûr.
Angry Birds Epic ios
Riskbreaker

le 30/06/2014
6_5
Étonnant et grotesque.
Je partais avec des apriois évidents, comme beaucoup de monde, j'imagine. Je pensais y jouer quelques minutes, me rendre compte de son potentiel commercial pay-to-win ignoble et bourré de publicités, le tout sur fond de pastiche rpgiesque malvenu.
Et non, Epic est bon. Voire très bon quand on le rapporte à son support.

Des animations délirantes, un scénario grotesque aux twists toujours bienvenus, un contenu assez gargantuesque, un replay value abusé et surtout, un gameplay bien plus fin et tactique qu'il n'y parait au premier abord.
Epic est dur et demande de peaufiner ses stratégies. L'erreur n'est pas permise et souvent on doit recommencer le combat pour adopter une approche différente. Le bourrinage n'est pas permis ici. Mais en même temps, ce n'est pas du die-and-retry basique et bateau qu'on peut voir partout ailleurs. Le jeu est suffisamment laxiste et intéressant pour nous accroche à l'écran et nous faire pencher vers le "allez, encore un petit essai". Toute action, tout argent, toute expérience engrangée en combat, qu'importe qu'on le termine ou non, est définitivement acquise. Du coup, même les fights dits "d'essai" ne sont pas inutiles. On évolue tout le temps.

L'aspect craft, bien qu'il demande pas mal de farm si on veut être toujours à jour sur ses équipements, est simple mais réussi, avec l'ajout de quelques idées intéressantes (le roll de dés définissant la qualité du craft).
Les boss demandent souvent une stratégie bien plus poussée et osée (à l'image du dernier boss qui, à première vue, est imbattable) et l'ensemble jouit d'une finition tout ce qu'il y a de plus exemplaire.

Mention spéciale aux publicités, qui, et c'est la première fois que je vois cela, s'inscrivent directement dans le gameplay. "Vous regardez notre petit trailer promo de 10 sec ? Merci, on vous donne +10% de HP et d'ATK pour ce combat". C'est cool et pas intrusif.

Au final, seul son aspect ultra simpliste l'empêche d'atteindre des sommets. On reste sur un support mobile et bien que le contenu soit énorme, c'est adapté au support, ça manque légèrement d'ambition.
Un jeu étonnant donc, réussi, drôle, sympathique et super bien adapté aux plateformes mobiles. Une bonne surprise.
Evoland pc
Riskbreaker

le 16/06/2014
Edité le 16/06/2014
4_5
Ah ça, pour être alléchant, il l'était.
Un concept excellent, jouant à la fois sur la nostalgie et la curiosité, mais disposant, malheureusement, d'une finition honteuse.

Si les premières minutes sont grisantes et nous font sourires toutes les 30 sec, tant les événements graphiques s'enchaînent vite, dès le premier "donjon" et autre exploration minable, on déchante très vite. Level design archaïque, backtracking inutile et pénible, maniabilité à revoir, dynamisme aux abonnés absents et scénario - qui se veut être un pastiche de quelques titres connus - qui se caricature lui-même...
On ne rigole pas. On s'ennuie très vite. Les clins d'oeil sont au final assez rares et l'aventure se paie le luxe de se terminer en 2h. 2h qui en paraissent facile 5.

L'évolution graphique se termine elle aussi trop tôt, il manquait quelques éléments de la l'ère N64 peut-être, tant qu'à rester dans le oldies des 90'. Et pourquoi pas finir sur un combat pêchu type Dreamcast. Bof, non. Combat final moisi, replay value ultra limité et désintérêt total du jeu dans les 10 minutes qui suivent.
Je retiendrai seulement quelques musiques assez sympathiques qui, enfin !, font un vrai clin d’œil à de grands compositeurs tout en restant relativement originales. La nuance y est, et c'est bien le seul élément.

Bref, Evolant n'est pas très bon et seul son concept vaut le détour. Dommage dommage... On tient quelque chose quand même... A travailler, encore quelques temps.
Infinity Blade ios
Riskbreaker

le 19/05/2014
Edité le 23/06/2014
2
Incroyable sensation d'être devant un benchmark pour mobile. Aucunement grisant visuellement, hormis la performance de faire tourner ce moteur de manière fluide sur mobile. Peu éblouissant au final tant le nombre de "pièces" est ridicule, le nombre d'ennemis de même, et la mise en scène au ras des pâquerettes. Bref, passons, pour une fois, je me fiche totalement des graphismes tant le reste pue des pieds.

Et pour le coup, on s'emmerde royalement. Franchement.

Aucune liberté, une succession de pauvres combats débiles montés sur un principe de shifumi-reflexe-tactile très vite lassant et un principe de gameplay cachant honteusement un vide intersidéral de contenu et d'idées.
Ah, heureusement, on peut débourser quelques sous supplémentaires pour s'éviter de refaire 50 fois la boucle du château. La blague...

Un concept uniquement basé sur la performance graphique, sans réel travail vidéo-ludique. C'est nul, c'est court, c'est redondant, c'est cher, le principe est mauvais, le gameplay est vide, les menus sont horribles et les combats se déroulent tous de la même manière.

Allez, 5€ dans le vent.
Aucun intérêt.
Mega Man Battle Network gba
Riskbreaker

le 21/04/2014
6
Une nouvelle licence Megaman qui, à l'image des Legends, n'a plus grand chose à voir avec la série d'action que l'on connait tous. Un mélange habile entre action/rpg/card assez plaisant... mais limité.
Le premier titre de MegaMan sur Game Boy Advance pour un essai moyennement transformé.

Au rayon des points positifs, on y trouve un système de combat assez nerveux, original et surtout très plaisant à prendre en main. Le système du damier implique de toujours rester sur ses gardes pour réagir au quart de tour et ajoute ainsi au titre un élément presque tactique au titre. Par contre, une fois les patterns des ennemis assimilés, tout devient très vite simple et on envoie ad patres les monstres en quelques secondes à peine. La gestion des cartes est classique mais suffisante pour pouvoir construire son deck parfait et quelques ennemis restent mémorables.
Seule la difficulté très faible du titre ne permet pas à ce système d'exploiter toutes les idées. On ne fait appel que très peu à la fusion des 5 cartes (car trop exigeante et surtout, pas vraiment utile) et comme on gagne très vite des cartes très puissantes, seule les premiers pas dans une nouvelle zone semblent difficile.

Niveau gameplay, on valdingue entre monde réel et virtuel donc, au travers de niveaux pas forcément très clairs et surtout très labyrinthiques . La vue en 3D isométrique n'aide pas vraiment à l'orientation et le Network en particulier devient vite un enfer pour se rendre à un point précis. Surtout quand le jeu ne présente aucun système de carte et que l'on recommence toujours à l'entrée. Certains râleront aussi sur les donjons, pas toujours très inspirés et avec des combats tous les 3 pas. Mouais.

A côté de cela, le scénario est très loin d'être palpitant et s'adresse sans aucun doute aux plus jeunes d'entre nous. Une mignonette histoire d'amitié entre Lan et MegaMan (avec son twist final venu d'un autre monde) et ses différents amis. Des méchants pas vraiment méchant et un Docteur Willy assez risible.
La version française est en revanche à fuir de toute urgence tant les traductions sont ratées et risibles. La version anglaise, elle, reste de bonne facture.

Reste la bande sonore, complètement anecdotique. Pas mauvaise, mais loin d'être mémorable et surtout... Trop répétitive. Ainsi que des graphismes assez réussis, relativement fins, mais eux aussi... Un chouilla trop répétitifs (avec les background horribles lors des combats & donjons & network). Mignon.

Un petit RPG sympathique en somme, loin d'être mémorable, mais qui vaut au moins le détour pour son système de combat réussi et novateur. Surtout sur ce support.
Bomberman Quest gbc
Riskbreaker

le 20/03/2014
Edité le 20/03/2014
5_5
Bomberman Quest, c'est l'histoire d'un mec qui pose des bombes. L'énergumène se promène dans l'espace avec sa petite quarantaine de mobs enfermés à l'arrière de son vaisseau et comme par hasard : il les perd au cours d'une attaque ! Étonnant.
Du coup, le mec, il doit repartir tous les capturer.
Voilà, c'est tout. On ne s'embête pas d'un scénario, c'est inutile.

On décide juste d'offrir aux joueurs un petit Bomberman sur Game Boy aux allures d'un Zelda Link's Awakening. Mais juste les allures. Ils vont y croire et l'acheter.
Et puis, on commence à courir et poser des bombes, on tue des streums et on fait vite le tour de la planète, scindée en 4 zones distinctes + 1 petit village. Une fois tous les chefs de ces zones capturés, on retourne au vaisseau et le jeu est terminé.
5 ou 6h suffisent pour en voir le bout, tout va très vite et reste relativement plaisant. La difficulté est quasiment absente et on enchaîne les combats sans sourciller. Seul le combat final pourra poser un peu plus de soucis, mais rien de bien méchant du moment que l'on est bien équipé.

D'ailleurs, beaucoup d'objets (cachés ou non) sont à récupérer. Un inventaire très riche donc, ce qui, malheureusement, oblige le joueur à passer énormément de temps dans le menu à intervertir ses armes/bombes/équipements selon la situation. Parce que ça marche comme Zelda, on assigne aux boutons A et B une arme de l'inventaire. Bref, c'est dommage parce que l'intention est louable.
Surtout quand cette faiblesse est accentuée par la vitesse de déplacement incroyablement lente de Bomberman... Le début du jeu devient vite une purge tant qu'on n'y a pas dégoté les bottes pour courir. Après... on s'y habitue.

Visuellement correct mais restant assez pauvre, il échoue par contre lamentablement sur sa bande sonore. Une horreur difficile à supporter. Même les simples bruitages (récupération d'objet-explosion-etc) peuvent arriver à vous faire saigner les oreilles...

En somme, un petit jeu loin sans défauts, mais qui reste agréable à parcourir au détour d'une pause caca.
Kaeru no Tame ni Kane wa Naru gb
Riskbreaker

le 16/08/2013
Edité le 16/08/2013
7_5
Kaeru no Tame nous renvoie directement à notre expérience magique de Zelda: Link's Awakening. Pourquoi ? Parce que le destin du prince que l'on incarne ne cesse de croiser celui du Prince Richard, personnage que l'on découvre dans ce dernier.
De plus Kaeru no Tame a servi de base à Zelda: LA et ça se sent !

Même moteur de jeu (graphismes très très proches), quelques mécaniques de gameplay similaires, même police d'écriture, map monde, exploration par écran, passages en 2D de profil... Même les musiques y font penser.
Et c'est bien !

Passé ce petit moment nostalgique, Kazeru no Tame nous livre une aventure très fraîche, vraiment plaisante de bout en bout et assez novatrice sur Game Boy. Très loin des RPG austères et désagréables de l'époque, on a ici affaire à une jolie aventure bien huilée, très drôle, aux rebondissements variés.
Le gameplay se distingue par le pouvoir du Prince que l'on contrôle qui, au cours de l'aventure, pourra se transformer en Grenouille puis en Serpent ! Ca lui permet ainsi d'atteindre quelques plateformes inaccessibles et de parler à ses congénères de même race au lieu de se faire attaquer. Sympa, jamais contraignant, la plupart des mécaniques du jeu sont basées là dessus.
Question combat, il n'y a rien à faire. On avance sur l'ennemi, le combat se déroule automatiquement dans un nuage de fumée, et si vos stats sont suffisantes, vous gagnez. Du coup, l'intérêt du jeu repose principalement sur la recherche d'artefacts et d'équipements pour que vos personnage soit toujours à niveau.
Il faut dire que la mayonnaise prend très vite et on se plait à parcourir cette île en long, en large et en travers !

En plus c'est beau, c'est franchement marrant et la fin propose un combat final pour le moins... original.
A ne pas louper !

Un des meilleurs titres du support dans le genre.
Penny Arcade Adventures - On the Rain-Slick Precipice of Darkness Episode 1 pc
Riskbreaker

le 09/08/2013
4_5
Mouais.
Mouais mouais mouais.

Il faut adhérer à l'humour de Holdkins et Krahulik et... soyons clair : je n'aime pas cet humour. De l'absurde crade sans finesse, ça peut fonctionner ponctuellement mais ici... Triste constat : je n'ai esquissé aucun sourire pendant 4h.

Passons et intéressons nous à ce mini-rpg.

Graphismes : oh, c'est mignon et le rendu comics/bande dessinée est plutôt réussi. Les passages 3D/2D sont bien pensés et on rentre très vite dans l'univers. Sauf que... Et bien c'est optimisé avec les pieds [case "qualité graphique élevée" à décocher de toute urgence sous peine de se manger du 55 fps max avec damping de la souris assez ignoble - le comble pour un jeu se jouant entièrement à la souris].
Scénario : oh, tiens c'est marrant le départ de l'aventure ! Bonne idée, du gros nawak comme on aime. Et puis ça finit dans du vieil humour sur les mimes/cthulhu/nerd/geek/beauf/crade/inintéressant. Merci et heureusement que c'est court.
Combats : sympathiques mais vite bordéliques tant le regard doit parcourir l'écran non stop à la recherche de toutes les informations sur les HP des persos/ennemis. Sans compter la difficulté, à mon sens mal dosée, entre combats à rallonge (sans déconner, c'est quoi ce boss de fin et ce king-mime), coups quelques fois fatals des ennemis, et level maximum cappé. On a vu mieux pensé.
Ost : Ok, les musiques sont sympas.
Durée de vie : risible. ...Mais tant mieux.

Anecdotique, oui.
Lassant, oui.
Drôle, non.
Nul, non.
On le finit et on l'oublie.
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