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Trier par : Date | Support | Nom | Note
89 commentaires
Kingdom Hearts: 358/2 Days nds
Shadow

le 27/01/2010
6
Ce jeu m'aura apporté satisfaction, même s'il est très loin de succéder avec honneur à l'excellent Chain of Memories (sublimé dans son remake PS2). Tout d'abord côté graphique : le jeu est sans conteste l'un des plus beaux de la console, ça rappelle un peu des jeux PS1 comme Final Fantasy VIII, mais avec plus de détail dans les visages. L'animation ne flanche jamais et les décors sont très variés, bref, du tout bon. Très dommage par contre, que les cinématiques soient bien peu nombreuses globalement. Ensuite, la satisfaction est du côté scénaristique pour ma part : certes ce jeu pose plus de questions qu'il n'en résout, mais quelques personnages se dévoilent bien dans ce jeu (là où Kingdom Hearts II les avait relativement éclipsé, cf Xigbar). De plus, ayant particulièrement compatis au sort de Roxas dans Kingdom Hearts II, voir son histoire détaillée m'a fait très plaisir. Il n'a pas un destin très drôle, et c'est un peu ce qui fait la force du récit, sur les dernières heures (de même que pour un Crisis Core).

Mais dans la grande majorité du jeu, on frôle "l'anti-ludisme" de très peu ! Missions optionnelles rébarbatives et en fait indispensables pour progresser sont votre pain quotidien, le gameplay se permet aussi de régresser (alors que Chain of Memories avait su pallier à la faiblesse de son support d'origine en proposant un système totalement inédit), et surtout le jeu copie tous les précédents opus de la licence, à tous les niveaux. Bref, je peux comprendre la déception de certains fans, néanmoins la customisation importante est elle un plus certain pour le jeu, de par son originalité et sa grande richesse. On attend quand même beaucoup plus de Birth by Sleep.
Nostalgia nds
Shadow

le 17/01/2010
7
Nostalgia peut s'avérer extrêmement prenant sur la durée. Néanmoins, il n'est pas recommandable à tous.

Déjà, au niveau de l'histoire le jeu est caricatural au possible, accumulant les propos incohérents et les scènes prévisibles. Le tout est bien entendu niais comme on a du mal à le croire (“Nous ignorons quelles sont leurs intentions, mais nous ne pouvons les laisser faire !”). Le jeu aurait gagné à être “character driven”, comprenez par là un ersatz de Mana Khemia & autres Atelier (par exemple) : les personnages sont trop peu développés pour être attachants, et de manière générale c'est toute l'histoire qui manque d'identité.

Le paradoxe se crée alors, dans la mesure où l'univers en lui-même est extrêmement riche, et donc intéressant à découvrir. Pour une fois, les développeurs s'inspirent de quelque chose (la Terre à l'époque victorienne), et le font remarquablement bien. Le réalisme transpire à travers chaque détail apporté à la réalisation de la World Map.

Enfin, le jeu possède sa feuille de score détaillée, permettant de savoir en quelques instants si l'on a tout visité dans une zone donnée. La durée de vie s'en trouve bonifiée, et même si la quête principale se termine assez vite (une vingtaine d'heures), le contenu annexe fait largement le double de ce temps, si bien que les complétionnistes en auront pour leur argent avec un jeu comme Nostalgia, qui propose une grande variété et qualité de gameplay.
The Wizard of Oz: Beyond The Yellow Brick Road nds
Shadow

le 01/01/2010
8
Nous connaissons tous le conte du Magicien d'Oz ; Media Vision, avec une petite cartouche de jeu DS, adapte avec brio l'univers de cette belle histoire au genre RPG. Il n'est pas difficile de constater la finesse des graphismes et la richesse de l'animation, pas plus qu'il ne l'est de s'incliner devant la qualité de l'ost signée Sakimoto. Il est en revanche plus surprenant de se retrouver transporté par l'émotion d'une histoire si simple. Un savant mélange d'humour, d'émotion et de beauté constitue la partie narrative de The Wizard of Oz. Alors quand en plus, le jeu se permet de posséder un gameplay bien à lui, rempli de bonnes idées et entièrement jouable au stylet, on comprend qu'on est en face d'un projet audacieux, tout de même. Et c'est clairement ce qui fait que les RPG DS comme celui-ci, on ne les oubliera pas, malgré les années.

+ Durée de vie convenable et des boss optionnels coriaces à vaincre
+ Fluidité de l'action et d'excellentes idées de gameplay
+ L'histoire pleine d'humour et d'émotions
+ Qualité de la réalisation 3D
+ Un univers enchanteur
+ Richesse de l'ost

- Un peu trop linéaire
- Le bestiaire manque de variété
- Les skills en général peu mis à contribution
- Il manque un Movie Theater et un Sound Test (pas d'Extras débloqués)
Mana Khemia 2 ~Fall of Alchemy~ play2
Shadow

le 01/01/2010
7
Difficile de parler du premier Mana Khemia sans l'emploi de quelques superlatifs. Bien loin d'être parfait, ce jeu plaçait néanmoins l'attente très haut pour une séquelle, que Gust n'a pas tardé à annoncé.

Lorsqu'on a fini le premier jeu et qu'on constate que sa suite semble assez similaire d'un point de vue gameplay, on s'imagine que le jeu ira à l'essentiel et que très vite on se retrouvera à enchaîner les monstres, dans le but de gagner de quoi impressionner les autres étudiants avec ses compétences d'alchimiste confirmé. Manque de chance, on a oublié quelque chose d'important : c'est une nouvelle année qui commence, à Al-Revis. Ainsi, les mécanismes de jeu se débloquent au fur et à mesure, et non pas tout d'un coup. Soit. Seulement quand on accède au plein potentiel du jeu après plus de dix heures, soit un tiers en temps de partie, on se dit qu'il y a un problème. Tout du moins, c'est le petit soucis que j'ai avec le titre de Gust.

Parce qu'on ne peut pas dire qu'il soit très soigné techniquement, malgré sa sortie à un stade avancé dans la vie de la PS2. Ce n'est donc pas du côté des graphismes que l'on peut se réconforter si le gameplay représente une certaine frustration. On se tourne alors vers l'intrigue ; eh bien non, elle est assez décousue, aucun évènement n'ayant vraiment lieu entre le début et la fin de l'intrigue (ce doit être à la mode de faire mariner les joueurs pendant une partie, de nos jours...). Fort heureusement, le casting est la grande force du jeu ; les personnages sont vraiment hauts en couleur (dans tous les sens du terme), et très nombreux qui plus est. On saura donc passer outre un comique de répétition (un peu trop insistant tout de même), afin d'apprécier toute la saveur d'un jeu qui remplit son cahier des charges côté gameplay (quelques améliorations dans l'alchimie et les Grow Books, qui faisaient défaut au premier), à défaut d'être très original.
Persona 4 play2
Shadow

le 01/01/2010
6
Que dire d'un jeu qui force la comparaison avec son aîné ? Qu'il tend l'autre joue après s'être pris une première gifle ? Persona 4 est vraiment un phénomène. Comment le détester quand on voit toute la richesse de l'univers, son réalisme ? Sans être franchement charismatiques (et surtout pas originaux), les personnages qui constituent l'équipe nous font passer de bons moments en leur compagnie, c'est un fait. Mais, il y a un "problème".

Le titre est beaucoup plus proche d'un Classical, d'un Shonen un peu trop kitsch, que ne l'étaient Persona 3 & FES. Là où ces deux jeux possédaient une atmosphère qui leur était propre, un concept original et totalement osé, Persona 4 se contente bêtement de reprendre dans les grandes lignes la même formule. En résulte un jeu totalement dénué d'originalité, sans compter qu'il répète *à l'identique* les défauts de ses prédécesseurs. Ainsi, on a une ost schizophrène, capable de très bonnes choses mais aussi et surtout extrêmement répétitive et banale quand elle le veut. Le level design n'a en rien été diversifié, les environnements changent juste d'aspect de manière plus significative qu'auparavant (on apprécie à ce titre les thématiques abordées par les donjons), mais autrement on fait exactement la même chose que par le passé. C'est même pire, puisque les combats sont dénués de toute stratégie, les faiblesses ennemies étant prévisibles et faciles à exploiter (en tout cas en mode normal).

Bien sûr, le plus gros défaut des Persona 3 est aussi de la partie, à savoir que le jeu traîne en longueur, et c'est un euphémisme que de le dire ! La trame narrative suit globalement un schéma qui se répète, l'objectif général est toujours le même et s'accomplit de manière identique. Le stress recherché par les développeurs, avec la mise en place d'une limite temporelle n'opère même pas, si bien que les journées passent avec toute la monotonie de notre vraie vie, là où un certain titre d'Atlus arrivait justement à nous faire envier le cadre de vie proposé...

NB : oui, la note est très "basse", au vue de la moyenne du jeu. Voyez-y une sorte de coup de gueule...
Skies of Arcadia Legends gc
Shadow

le 01/01/2010
9
Arcadia est un monde rempli d'onirisme (à commencer par le fait que l'on navigue dans les cieux) et de merveilles en tout genre. L'appel à l'aventure n'a jamais été aussi fort dans un RPG, et le dépaysement est véritablement total. Les musiques sont un facteur d'immersion fort, elles remplissent entièrement leur rôle ; il est fort probable que vous en reteniez au moins quelques unes, à commencer par l'un des thèmes de combat, épiques à souhait. Les graphismes ne sont pas le point fort du jeu, mais les expressions sur les visages (couplées aux échantillons de voix) dynamisent les séquences narratives. La mise en scène est également très bonne, puisque les angles de vues changent régulièrement ; lorsqu'on navigue dans notre vaisseau, on admire la grandeur de ce dernier, et l'instant d'après on prend conscience qu'il est finalement très petit, vu de loin... Les batailles célestes avec d'autres entités (comme les navires ennemis) sont également très bien détaillées, les choix que l'on fait se retranscrivent à l'écran. La fine équipe qui prend part à l'aventure est constituée de membres très variés, chacun ayant sa propre personnalité. Une divergence d'intérêt peut ainsi mener un membre à quitter le reste du groupe. Ce qui fait la force du récit de Skies of Arcadia, c'est qu'il est finalement assez profond, puisque la plupart des personnages bénéficient du même traitement, et ainsi on se retrouve même à se prendre d'affection pour des méchants !

Le gameplay n'a en soi rien de bien original, on parcourt des donjons en résolvant quelques énigmes (caractéristique en disparition dans les J-RPG actuels) et on affronte des monstres pour gagner argent/objets/niveaux. Là où le jeu se distingue de ses congénères, c'est par la mise en exergue du travail d'équipe : une barre d'esprit se remplit à chaque tour en fonction du nombre de personnages présents, et elle se vide plus ou moins à l'utilisation d'une magie/technique ! Il faut donc gérer vos dépenses, afin de ne pas risquer de manquer d'esprit lorsque vous voudrez lancer un sort en particulier... Les combats sont assez faciles dans l'ensemble, il n'y a pas de stratégie particulière à appliquer en dehors de la dernière remarque... La plupart du temps il suffit de booster un personnage et de concentrer les assauts avec ce dernier. Le jeu inclue de très bonnes idées pour rendre le gameplay agréable (notamment, les héros charismatiques n'auront pas à subir de batailles aléatoires tous les trois pas...) et relativement divers, d'où tout le fun du jeu. On notera enfin la possibilité, passée la première moitié du jeu, d'avoir son propre équipage, et surtout une base d'où lancer les opérations. On pourra faire toutes sortes d'aménagements dans cette dernière, qui représente au final une part importante de "l'âme" du jeu.

Une expérience à vivre une fois dans sa vie.

+ Durée de vie très bonne (dépaysement garanti, et bonne longévité de l'aventure)
+ Des protagonistes hauts en couleur pour une intrigue menée avec maestria
+ Six personnages jouables, avec des styles très différents
+ Possibilité de construire et customiser son propre QG
+ Quêtes annexes très bien pensées et nombreuses
+ Un gameplay simple/classique, mais très fun
+ Le monde immense qui s'offre à nous

- Très facile passé un certain stade
- Pas de New Game + (certains lieux ne peuvent être revisités)
- La traduction française (quelques bugs parfois très gênants, et des fautes)
The Legend of Zelda: Ocarina of Time Master Quest gc
Shadow

le 11/12/2009
8
Dans l'idée d'un Super Mario Bros. The Lost Levels, Master Quest est une version revue d'Ocarina of Time. L'occasion de re-parcourir la plaine d'Hyrule comme on l'a laissée, mais les donjons en eux-mêmes sont totalement différents : la plupart des structures sont conservées mais les énigmes changent souvent du tout au tout. On doit donc exploiter davantage certains mécanismes de gameplay, et dans l'ensemble l'idée est séduisante ; elle l'est beaucoup moins lorsqu'il est question d'agir à l'aveuglette dans l'espoir que quelque chose se passe. En effet certaines énigmes sont vraiment retords, et surtout on ne voit pas toujours très bien ce qu'on a déclenché en activant un mécanisme... Dès lors le jeu peut devenir assez confus et frustrant.

Autrement le titre est resté identique à lui-même, c'est-à-dire beaucoup de qualités, et (quelques) défauts. On note ainsi le passage globalement réussi de la série à la 3D, même si certaines modélisations dans les visages ou les formes sont assez douteuses... Le gameplay du soft est vraiment neuf, dans la mesure où la jouabilité s'adapte, justement, à ce nouvel environnement en 3D. On a une histoire vraiment très kitsch (avec une princesse qui devine tout avant tout le monde, y compris son vénérable père...), mais l'on se laisse facilement embarqués dans ce petit "jeu de rôle" de la Princesse Zelda, dans le sens qu'Ocarina of Time procure un véritable sentiment de vivre une grande aventure. Sans oublier le fameux évènement qui survient après le troisième donjon. Je regrette cependant qu'il n'y ait pas davantage d'interaction entre les deux types de gameplay suite à ce passage.

Au rang des défauts, je retiendrai surtout les graphismes qui ont un peu vieilli (surtout par rapport à Majora's Mask, qui s'améliore pas mal sur ce plan-là), et quelques énigmes agaçantes pour cette Master Quest. Le plus pénible reste le faible nombre de points de téléportation, ce qui fait que la durée de vie est artificiellement augmentée, dès lors que l'on cherche à faire les quêtes annexes. Autrement le jeu est une réussite.

À moins que vous attendiez du scénario qu'il fasse preuve d'une richesse et d'une originalité débordante, ce Zelda reste à juste titre l'un des épisodes les plus réussis de la série (à mon sens), tant il fait preuve d'un univers recherché et d'un gameplay passionnant. À faire !
Persona psp
Shadow

le 15/11/2009
7
Persona PSP, c'est un mélange de frustration et de joie. On apprécie en premier lieu l'univers travaillé : il y a pas mal de PNJ avec lesquels discuter, on peut voir ce que chaque membre de l'équipe pense d'une situation... Si les comportements sont stéréotypés, on évite la niaiserie du traitement habituel par le J-RPG de thèmes tels que l'amour ou la trahison. Les personnages apparaissent ainsi très "vrais", et il y a probablement une personnalité qui vous touchera dans le lot (en ce qui me concerne, Maki). Il y a aussi toute la richesse apparente du système de combat, foisonnant de possibilités telles que l'usage d'une arme, d'un fusil, de son Persona (autre facette de chacun des personnages), ou encore la négociation avec les démons afin de les recruter.

Malheureusement, tout cela tombe à l'eau dès lors que l'on réalise le manque d'équilibre entre les Personae ; certains sont quasiment invicibles et peuvent s'obtenir très tôt. La difficulté et la dimension stratégique des affrontements en prend un coup, et elles frôlent le zéro. Le remaniement de l'ost est médiocre, puisque les pistes sont très courtes et ré-utilisées à tout bout de champ. Seules certaines restent intéressantes, et on ne les entend même pas si l'on a choisi un certain chemin (cf ci-dessous).

Car l'intérêt premier de Persona PSP, c'est qu'on vous laisse faire vos choix : libre à vous de presser un bouton plutôt qu'un autre, encore faut-il avoir conscience que vous aurez à en assumer les conséquences. Sur la base de ce principe, on distingue deux parcours possibles : la SEBEC Route, et la Snow Queen Quest. Chacune peut se terminer de deux façons ; enfin, les personnages que vous pouvez y recruter y sont différents (vous avez le choix pour un à deux personnages parmi un certain nombre). Ceci accroît la rejouabilité du soft, si l'on sait toutefois passer outre ses défauts. Persona PSP reste une expérience à découvrir.

Espérons maintenant qu'Atlus accorde le même traitement (sans remaniement orchestral) à Persona 2 IS/EP. Les ventes de ce premier remake ont en tout cas dépasser leurs attentes sur l'archipel...
Ar Tonelico: Melody of Elemia play2
Shadow

le 28/09/2009
6
Il est difficile de nier qu'Ar Tonelico est un jeu sympathique. Il souffre de défauts comme sa trop grande facilité, et de problèmes certains dans la narration (les aller-retours). Malgré tout, on apprécie l'univers, recherché et cohérent. La 2D est jolie, et les musiques/chansons sont variées et de qualité. La relation entre Lyner et ses Reyvateils rappelle ces simulations de vie où vous devez organiser des rendez-vous avec l'âme soeur pour la séduire... (Il y a même des visites nocturnes sous la tente... !) Une véritable relation de confiance s'instaure peu à peu entre Lyner et ses Reyvateils, et cette dernière sera mise à rude épreuve au cours de leur périple. Le système de Dive (couplé aux conversations) est un moyen unique de construire un lien solide entre deux personnes. Il permet au joueur d'être témoin et de ressentir toutes sortes d'émotions, tout en écoutant une belle histoire. Ar Tonelico n'est donc finalement pas n'importe quelle expérience, et est en cela digne d'intérêt.

+ Les Cosmospheres, riches et intéressantes
+ Les Bonus débloqués en post game
+ L'aspect sonore très réussi
+ Une expérience unique
+ Bonne durée de vie
+ L'univers travaillé
+ Une 2D détaillée

- Des aller-retours
- Difficulté très mal gérée
- Le système de fin alternative mal géré
Valkyrie Profile: Lenneth psp
Shadow

le 28/09/2009
8
Valkyrie Profile : Lenneth est inoubliable à plus d'un titre. Le jeu est tellement réussi sur de nombreux points qu'il serait dommage de passer à côté, quelle qu'en soit la raison. Grâce à son histoire et à ses personnages parfaitement maîtrisés, mais aussi par son gameplay riche en possibilité, le jeu est destiné à un public assez large. Cependant, cela vient au prix d'un investissement conséquent (et ne raisonnez pas qu'à partir de la tranche d'heures donnée), car c'est ce que demande cette oeuvre pour s'apprécier.

+ Nouvelles CG de qualité, graphisme général de toute beauté
+ Durée de vie et replay value pour les hardcore gamers
+ Difficulté bien gérée dans l'ensemble (Mode Normal)
+ Système de combat original et prenant
+ Customisation riche en possibilités
+ Une ambiance unique

- Peut devenir répétitif
- Fin A difficile à avoir sans soluce
- Localisation longue et bâclée pour l'Europe
- Des doublages US peu judicieusement enregistrés
Shin Megami Tensei: Devil Survivor nds
Shadow

le 12/09/2009
9
Devil Survivor porte la marque indélébile des jeux Atlus ; ceci est à la fois un gage de qualité, et surtout annonciateur d'une ambiance unique. En effet, un jeu a rarement porté aussi bien son nom : coincés dans Tokyo, les héros, que dis-je, vous devez tout faire pour sauver votre peau. Le danger (la mort) est omniprésent, et pas toujours sous la forme à laquelle on s'attend...

Les mécanismes de la série se mêlent bien au système de Tactical ici, et la place prépondérante de customisation en ravira plus d'un, d'autant qu'elle est fortement récompensée (partir au combat sans préparation est fatal dès le premier affrontement, à cause des Extra Turns...). Il existe une grande quantité de compétences à utiliser, on peut même sous certaines conditions en voler une à l'adversaire pour l'apprendre à un personnage. Les démons s'obtiennent par le biais d'enchères en ligne (!!), et peuvent être fusionnés grâce aux services offerts par la Cathédrale de l'Ombre (...). À cet égard Devil Survivor s'offre le luxe d'être plus ergonomique que ses aînés, en proposant de choisir les compétences transmises au démon résultant, ainsi qu'un système de recherche très pratique, permettant de savoir quelle sorte de créature on peut obtenir par espèce. Le double écran est d'ailleurs très pratique puisqu'il permet de voir nombre d'informations tout en se déplaçant dans les options.

Vraiment un grand jeu à essayer pour tout fan du genre (et/ou de la série), certaines décisions ont une réelle influence sur la tournure que vont prendre les évènements ; dans tous les cas il faut s'attendre à des situations déstabilisatrices...
Crimson Gem Saga psp
Shadow

le 22/08/2009
7
Crimson Gem Saga raconte l'histoire d'un jeune soldat auquel il n'arrive que des embrouilles : il termine toujours deuxième dans tout, et même lorsqu'il arrive à accomplir quelque chose (comme sauver une damoiselle en détresse), cela se retourne contre lui... Dur de positiver dans ces cas-là.

Ce RPG à la coréenne se caractérise ainsi par un humour bien senti, prenant souvent le joueur au dépourvu, ce qui est une excellente chose. En revanche, côté background c'est plus mitigé, les personnages et leur histoire étant souvent peu développés. C'est un peu du gâchis car il y avait clairement moyen d'élaborer de manière simple (comme des flash backs), mais les scénaristes ont trop souvent choisi la manière expéditive.

Outre cette déception, le soft se révèle également superficiel dans son gameplay, dans le sens où l'apparente customisation (via un Arbre de Compétences) est au final très limitée (les personnages gagnent le même genre de sorts, et il y a peu de skills passifs (eux, exclusifs à un protagoniste), d'où un Arbre qui finit par devenir inutile assez rapidement). Heureusement au niveau du bestiaire et des attaques exécutées par les monstres, il y a davantage de variété ; on retiendra au final un gameplay accrocheur (il faut rester sur ses gardes pour ne pas se faire surprendre par l'ennemi, et en combat on peut infliger plus de dégâts en appuyant sur un bouton après un coup critique), quoique trop simple et ne permettant pas véritablement la mise en place de stratégie particulière pour emporter la victoire.

Crimson Gem Saga, c'est au final une petite déception. Le jeu a clairement des atouts par rapport à ses homologues japonais (des dialogues bien écrits et rythmés, quelques situations surprenantes, pas de rencontres aléatoires), mais il se révèle un peu trop limité sur beaucoup de plans, pour pleinement satisfaire.
Final Fantasy Chronicles play
Shadow

le 08/08/2009
8
Commentaire sur Final Fantasy IV : c'est en achetant cette compilation que j'ai découvert le quatrième opus d'une grande série du RPG. J'ai eu du mal au début, et pour cause, tout ou presque est repoussant dans ce jeu : les graphismes, les chargements (apparus sur PS1), et la difficulté est assez déséquilibrée, dans le sens qu'en franchissant une nouvelle zone, on peut très bien se faire battre à plate couture alors que l'instant d'avant on maîtrisait les combats...

Mais bon, j'ai continué et je n'ai pas regretté : passée la dizaine d'heures, le scénario ne s'arrête pas un instant, et l'on se surprend à s'attacher aux multiples personnages qui se battent pour Cecil (cela donne lieu à bon nombre de sacrifices). Les musiques de Nobuo Uematsu donnent tout le caractère comique, tragique, émouvant aux scènes, et le gameplay surprend par son efficacité.

Au final si la trame principale n'est pas bien longue (une vingtaine d'heures), quelques quêtes annexes permettent de prolonger le plaisir (surtout obtenir de nouveaux équipements en l'occurrence). Final Fantasy IV est donc un RPG à l'ancienne très complet, qui a su "m'apprivoiser" malgré ses défauts.
Final Fantasy IV Advance gba
Shadow

le 08/08/2009
7
Après une version PS1 qui me laissa sous le charme et un remake DS qui remplit quasiment tous ses objectifs, j'appréhendais d'essayer cette version Advance, craignant des ajouts qui ne soient pas dans l'esprit du jeu original. Il va sans dire que la possibilité de jouer de "nouveaux" personnages ou visiter des donjons inédits a de quoi plaire sur le papier ; ceci dit dans le premier cas, l'ajout me semble fort dispensable (la plupart des protagonistes bonus sont des boulets, et puis je pense que si à la base les développeurs voulaient les laisser derrière, il y avait une raison... Là ils rejoignent le combat, et ça n'a pas beaucoup de sens à mes yeux). En ce qui concerne les niveaux bonus, ils ont le mérite de proposer un déroulement atypique, mais il demeure assez pénible d'y déambuler puisqu'ils nécessitent à un moment donné un personnage en particulier pour progresser (on ne peut pas tous les avoir dans l'équipe, d'où l'apparition... d'aller-retours !).

Par ailleurs le lifting graphique est loin d'être à la hauteur du GBA ; le jeu n'est pas désagréable à regarder, mais on ne s'arrêtera pas d'émerveillement devant un écran.

Le pire aspect de ce remake : la difficulté. Par rapport aux versions PS1/DS, elle est énormément rabaissée ; par exemple lorsque vous risquez une altération d'état, l'attaque adverse ratera (souvent), et vous vous en tirerez sans une égratignure (rendant accessoirement les objets curatifs obsolètes). Les dégâts que vous pouvez subir sont grandement diminués, et les comportements des boss sont tellement navrants, qu'aucune forme de stratégie n'est nécessaire la plupart du temps pour emporter les plus "durs" combats. Il ne se dégage aucune forme d'accomplissement, et c'est un point que je considérais comme faisant partie intégrante du soft.

Après, le jeu reste malgré tout "le même". C'est-à-dire que les musiques d'Uematsu sont sublimes, le gameplay est prenant, et les quêtes annexes rallongent raisonnablement le temps de jeu. Mais il n'y a rien à faire, j'ai eu l'impression de ne pas jouer au même jeu (que sur PS1/DS). À moins d'être allergique à la 3D de l'ère PS1/DS, préférez-lui (largement) le remake sur la portable aux deux écrans. Il possède une profondeur de jeu autrement plus intéressante, une traduction enrichie (plus le doublage de certaines scènes, renforçant leur caractère tragicomique de base) et surtout des graphismes remis au goût du jour.
Tales of Symphonia gc
Shadow

le 20/07/2009
8
En six ans, Tales of Symphonia a très mal vieilli, c'est certain. La médiocrité de la mise en scène est en grande partie responsable du caractère grotesque de la plupart des scènes, qui perdront de leur intensité pour les gens un peu trop exigeants. Le début s'annonce mal tant la forme est classique et le héros tête brûlée, et pourtant... Le traitement est finement pensé (franchement à part Colette la *moitié* du temps, je ne trouve pas les personnages niais... Le ton du jeu est quand même souvent très dur. Et puis les épreuves qu'ils traversent -même Colette- les forcent à tenir bon, par peur de perdre la face. Bref pour moi le scénario est loin d'être un monument de niaiserie, mais bon...), certains passages sont même parfois un peu techniques.

Après si graphiquement le jeu reste très correct (avec des graphismes cell-shading agréables et un déroulement fluide), nul doute que l'ajout de séquences animées en plus grand nombre aurait bénéficié au soft. Cela aurait pu atténuer les erreurs d'animation et de mise en scène qui plombent l'ambiance. Un dernier reproche, sur le déroulement des batailles qu'on a dit se faire en 3D à la sortie, ce qui est totalement faux puisqu'on n'a pas la liberté d'échapper à un boss qui nous coince entre lui et un "mur" délimitant la zone de combat.

Mais en dehors de ça, le reste est du tout bon ! Le jeu porte très bien son nom, puisque les musiques sont inspirées et variées (on n'a jamais l'impression d'entendre 2 fois la même pour un type de zone), avec notamment 3 thèmes pour les rencontres aléatoires, dont le deuxième est épique à souhait. Les acteurs sont également très convaincants, on regrette donc que les petites discussions entre certains membres de l'équipe ne soient pas doublées (et ça relève entièrement de la flemme de l'éditeur sur ce coup, vu qu'en VO les voix sont là).

Si l'on peut se plaindre de la durée de vie a priori faible (la trame principale dure à peine une trentaine d'heures), elle est en fait d'excellente qualité dans le sens où on ne s'ennuie à aucun moment dans l'aventure (et il y a très peu d'aller-retours). Qui plus est, le contenu annexe permet facilement de tripler ce temps ; le New Game + est donc fort utile et appréciable, car il n'y a pas assez d'une partie pour tout découvrir.

Et enfin, Tales of Symphonia c'est la définition même du jeu interactif. C'est probablement le titre le plus abouti que j'ai pu jouer sur ce point ; c'est bien simple, dans l'univers du soft, le joueur peut exercer son influence sur quasiment tout. Ainsi, certains évènements peuvent être réalisés dans l'ordre suggéré par le groupe, mais vous pouvez très bien décider de continuer votre aventure et vous y attarder plus tard ! Ça change parfois les dialogues d'ailleurs. Sans trop en dire, il existe une astuce scénaristique selon laquelle vous pouvez décider vous-même d'un des compagnons qui rejoindra le groupe vers la fin (là encore certaines scènes changent). Enfin, le joueur a un contrôle total sur l'évolution des protagonistes : il existe deux types d'orientation pour le style de combat (Frappe et Technique), chaque personnage appartenant à l'une ou l'autre en fonction de certaines capacités annexes que vous lui attribuez. Ce style de jeu influe directement sur les coups appris ! Enfin, les "titres" offrent des gains supplémentaires de certaines statistiques, vous permettant d'accroître les atouts d'un héros, ou au contraire pallier à ses faiblesses...

Avec sa carte du monde rempli de choses à faire, et un level design intelligent (vous allez en résoudre des énigmes pour finir le jeu), un soft aura rarement donné une telle sensation de liberté (loin d'être illusoire pour le coup) et de savoir-faire. Oui vraiment, le seul défaut de Tales of Symphonia, c'est que sur certains points, il vieillit mal.
Ys VI: The Ark of Napishtim psp
Shadow

le 13/07/2009
6
J'ai vraiment eu du mal à accrocher sur cet Ys VI. Déjà la conversion PSP n'est pas du tout optimisée (chargements à *chaque* changement de zone, et lecture de l'UMD qui va avec... + quelques freezes), et puis j'ai dû y jouer ni'mporte comment, mais j'ai vraiment trouvé la difficulté brutale. Pour moi c'était un peu "tuer ou mourir" dans ce jeu, parce que dès que je me fais prendre par un ennemi, j'ai rarement eu la chance de m'en sortir sans subir deux ou trois assauts minimum. Alors quand on sait que dans une zone on peut trouver des ennemis assez faibles et d'autres relativement forts juste à côté, parfois...

Au niveau des qualités on a un excellent level design, à base de plate-forme et d'exploration assez plaisante ( enfin quand les "subtilités" du gameplay ne viennent pas tout gêner... Non mais le Dash Jump quoi >< ). Le gameplay reste, heureusement, dans l'ensemble assez simple et les musiques rendent l'expérience appréciable. On a également de très jolis artworks et séquences animées, de vraies perles ! Par contre je trouve franchement le background expéditif, les situations sont grotesques, et pour tout trouver (compendium à compléter) il vaut mieux connaître le jeu par coeur (des objets ne sont disponibles que pendant une période limitée, par exemple).

J'ai nettement préféré la compilation DS, mais je le répète, je n'ai sans doute pas su prendre ce jeu comme il faut.
Paper Mario : La Porte Millénaire gc
Shadow

le 12/07/2009
7
Paper Mario GC est la second offrande d'Intelligent Systems à la série des jeux de plate-forme de Nintendo. On retrouve donc un RPG dans la veine du précédent volet sorti sur N64, avec un esthétique papier très "particulière", et toujours aussi esthétique (les trois Dragons notamment...). Au point de vue technique, le jeu n'a rien à se reprocher : c'est fluide (même avec une centaine de créatures à l'écran), et il y a des décors tout simplement splendides (la forêt du chapitre 2 en tête). On peut compter sur quelques ajouts de gameplay exploitant également la "condition papier" de notre héros, et les compagnons qui nous rejoignent sont très attachants (Goomélie et sa petite quenotte, Viviane et sa grande maladresse, Bombart et son coeur fondant...).

L'humour est omniprésent, et tout y participe : la taille des caractères peut s'intensifier rien que pour marquer la vivacité d'une réaction, et c'est souvent associé à une vibration de la manette... Les musiques contribuent également très fortement au caractère comique du soft, et font souvent appel aux souvenirs de geeks (cf la musique culte du chapitre 3, lorsque vous recevez un message). On retient aussi les délires sur l'Internet, avec l'incursion de la technologie dans le monde de Mario, mettant en scène le personnage improbable de Tech, un ordinateur. Mais cela se voit aussi lors de discussions pour le moins "inattendues", lors du chapitre 4.

Le titre est, paradoxalement, difficile à recommander aux hardcore gamers : la trame principale est très courte, et surtout incroyablement facile. Ce n'est qu'en creusant que l'on peut mesurer toute la substance contenue : la partie annexe triple la durée de vie totale, et on prend un grand plaisir à compléter notre Journal avec les différentes petites choses à découvrir.

Tout ceci contribue à donner une certaine replay value au soft, et cela lui permettra aussi probablement de bien vieillir (après tout il va avoir déjà 5 ans). Néanmoins, le soft d'Intelligent Systems a vraiment été pensé comme un copié/collé de son prédécesseur (badges obtenus, personnages recrutés, certaines situations...). C'en est parfois gênant, et au final le soft demeure dans l'ombre de l'excellent Paper Mario. Il se contente au final d'être un très bon RPG, ce qui n'est peut-être déjà pas si mal.
Lunar 2: Eternal Blue Complete play
Shadow

le 10/07/2009
9
Lunar 2 s'inscrit, logiquement diront certains, dans la parfaite continuité du premier opus. Ceci vaut aussi bien pour son gameplay que pour son scénario ; j'ai trouvé ça assez troublant au départ, je ne savais pas trop si l'histoire se déroulait toujours dans le même monde, si ça se passait quelques années après Silver Star Story... Le plaisir de la découverte est bien présent, le scénario se révèle tout aussi simple que précédemment (toujours autour des Quatre Dragons, ce qui donne lieu à un passage assez creux en cours de partie), mais les psychologies s'avèrent plus élaborées. Certains personnages sont véritablement surprenants, et avec tous les dialogues de PNJ, Lunar apparaît plus que jamais comme un monde "universel", d'où tout son attrait. Sinon, mention spéciale aux cinématiques mélangeant CG et Animation de la plus belle des façons (c'est bluffant pour de la PS1 !), et les musiques sont plus nombreuses et variées qu'auparavant. Les combats prennent ainsi toute la dimension épique qu'on attend d'eux. Au niveau gameplay, on peut compter sur des améliorations bien senties, avec l'ajout des Crests qui rajoutent une part de customisation, et une difficulté un cran relevé, globalement. Un des tous meilleurs RPG imports de la console, à mes yeux.
Lunar: Silver Star Story Complete play
Shadow

le 30/06/2009
9
Lunar, c'est l'histoire improbable de GameArts se lançant dans le RPG classique. Nul doute que les multiples versions ont aidé à cela, mais sur PS1 on sent vraiment la maîtrise des développeurs, qui prennent les codes du J-RPG pour transformer le tout. Si le scénario est très simple sur le fond, l'univers peut compter sur une bonne dose d'humour (omniprésent) et des psychologies étonnantes, qui se dévoilent au fur et à mesure.

L'équipe, constituée de "couples", évite la focalisation sur un seul personnage, et les interactions en deviennent des plus poignantes. Le RPG de GameArts révèle le talent de Noriyuki Iwadare, qui nous livre un travail très satisfaisant dans l'ensemble (on retrouvera cette même qualité chez Grandia plus tard). Les graphismes sont également assez satisfaisants, en tout cas c'est sûrement le seul jeu en 2D que je connais sur PS1, qui ne pixellisse pas de façon outrancière (contrairement aux titres de tri-Ace, par exemple).

Le système de jeu est d'apparence lui aussi classique, avec les commandes habituelles d'attaque, magie, objet et fuite... Mais on peut également compter sur une configuration tactique de certaines actions, ainsi qu'un mode auto. Le jeu fourmille de bonnes idées de gameplay qui étoffent le tout (le level up "superflu" -cf mon blog-, des coffres piégés, une fuite qui *peut* rater et conduire à la mort in fine...).

Bref, dix ans trop tard mais tant pis, Lunar : Silver Star Story est un de mes coups de coeur de cette année.
Knights in the Nightmare nds
Shadow

le 21/06/2009
9
D'une bonne vingtaine d'heures, le cauchemar de Sting se place un cran au-dessus de la moyenne du genre sur DS. Et c'est sans compter sur la richesse de l'univers mis en place, avec ses scènes homériques, d'autres plus tragiques, et enfin celles qui marquent par une certaine froideur. En tout cas la diversité est au rendez-vous, et le nombre de Knights à recruter est impressionnant : la rejouabilité du soft en prend un coup de fouet (un New Game Plus vous autorise à récupérer les chevaliers précédemment acquis). D'autant qu'avec pas moins de deux scénarii complémentaires, le jeu dispose d'un total de 9 fins différentes. Il n'en oublie pas d'être accessible : si les premières heures vous sembleront frustrantes, l'implémentation de tutoriaux in game témoigne indéniablement d'un soucis de rendre les mécanismes du jeu compréhensibles. D'autre part, en cas de Game Over, le jeu vous laisse retenter votre chance en continuant avec les conditions du dernier tour (les ennemis tués ne ressuscitent pas, etc.) dans les premiers niveaux de difficulté. Ceux-ci étant au nombre de 4, nul doute que les hardcore gamers comme les autres trouveront leur compte. Si l'on connaissait les jeux Sting pour leur originalité, avec KitN on se souviendra de la série comme l'une des rares du J-RPG à se renouveler à l'heure actuelle. À l'originalité d'un The World Ends With You, Knights in the Nightmare apporte la maîtrise et une plus grande richesse de gameplay. Enfin, la localisation permet d'apprécier pleinement cette oeuvre de l'art vidéoludique qui, je n'en doute pas, est à mes yeux la plus marquante de cette année 2009.

+ Durée de vie et rejouabilité (recrutement, 2 scénarii et différentes fins)
+ LE gameplay marquant d'originalité et de maîtrise sur DS
+ Une atmosphère -cauchemardesque- unique
+ Les bonus (Artbook et OST) de l'édition US
+ Richesse de l'univers et de la narration
+ Contrôles tactiles rapides et précis
+ Système de jeu bien expliqué
+ Les bruitages/doublages

- L'OST sous-exploitée in game
- Un système de recrutement qui demeure assez austère
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