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89 commentaires
Valkyrie Profile: Lenneth psp
Shadow

le 28/09/2009
8
Valkyrie Profile : Lenneth est inoubliable à plus d'un titre. Le jeu est tellement réussi sur de nombreux points qu'il serait dommage de passer à côté, quelle qu'en soit la raison. Grâce à son histoire et à ses personnages parfaitement maîtrisés, mais aussi par son gameplay riche en possibilité, le jeu est destiné à un public assez large. Cependant, cela vient au prix d'un investissement conséquent (et ne raisonnez pas qu'à partir de la tranche d'heures donnée), car c'est ce que demande cette oeuvre pour s'apprécier.

+ Nouvelles CG de qualité, graphisme général de toute beauté
+ Durée de vie et replay value pour les hardcore gamers
+ Difficulté bien gérée dans l'ensemble (Mode Normal)
+ Système de combat original et prenant
+ Customisation riche en possibilités
+ Une ambiance unique

- Peut devenir répétitif
- Fin A difficile à avoir sans soluce
- Localisation longue et bâclée pour l'Europe
- Des doublages US peu judicieusement enregistrés
Wild Arms XF psp
Shadow

le 18/08/2012
8
Un jeu très intéressant pour les fans de tactique pendant l'acte 1. Après ça devient moins "subtil", mais les situations restent assez variées (les objectifs de mission s'accordent bien au scénario, ça force à s'adapter). Les graphismes sont assez fins, on reconnaît bien le bestiaire habituel de la saga. Les artworks sont très jolis et souvent mis en avant. Un bon point pour le jeu. La durée de vie est aussi assez élevée, il y a de quoi faire et des méchants charismatiques pour freiner l'avancée des héros. Un peu comme le passage de la 2D à la 3D, le passage du classical RPG à un autre genre n'est pas toujours réussi... Avec Wild ARMs XF, Media.Vision a réussi son pari.
Xenoblade Chronicles wii
Shadow

le 14/08/2012
8
Xenoblade, c'est un concentré de bonnes choses qui débarque sur Wii. Un univers vaste, des décors somptueux et une faune très riche, font que le désir d'explorer le moindre recoin de son univers est omniprésent. Même après des heures de jeu, on découvre encore quelque chose, c'est appréciable... L'intrigue principale du jeu connaît un bon rythme avec des rebondissements et une belle mise en scène, c'est dommage qu'après quelques heures, le soufflé retombe un peu. Au niveau des défauts, on peut noter une mauvaise gestion du challenge (l'expérience s'obtient très facilement), des faiblesses techniques, et la gestion de l'inventaire qui devient rapidement chaotique (trop d'objets, beaucoup trop, et les menus manquent d'ergonomie). Bref, Xenoblade reste malgré tout une expérience à tenter absolument si vous avez une Wii (avec Fire Emblem pour les connaisseurs !).
Yggdra Union ~We'll Never Fight Alone~ psp
Shadow

le 29/11/2008
8
Yggdra Union arrive à temps sur PSP, et souhaite se faire remarquer c'est certain. Telle la jeune Yggdra partie à la reconquête de son royaume, quoi de plus normal que de vouloir attirer le plus de monde à tenter l'expérience ? Cela fut l'objectif des développeurs avec cette nouvelle édition : narration et action remises à neuves, difficulté réajustée. Yggdra Union sur PSP, c'est l'UMD qui réussit à restituer toutes les qualités de l'original, dans une oeuvre à la fois accessible et passionnante, d'un bout à l'autre.
Fire Emblem Fates: Héritage 3ds
Shadow

le 15/06/2016
7_5
Pour Fire Emblem Fates, Intelligent Systems a choisi de découper l'aventure en 3 parties distinctes et complémentaires. Héritage propose au joueur de choisir les liens du sang pour combattre l'armée un peu trop envahissante du royaume de Nohr. Ambiance asiatique très « posée », avec des compositions sonores apaisantes et des classes inspirées du Japon médiéval sont au programme de cette route réputée comme étant la plus facile.

Avec la direction prise par Awakening, au game design discutable sur certains points, j'attendais beaucoup de ce nouvel opus, tout en ayant très peur qu'on nous serve une suite dans la même lignée. Et mes peurs se sont assez vite envolées. Déjà le character design s'est bien amélioré (et pourtant c'est la même personne, à croire qu'elle n'était pas motivée auparavant...). Mais le scénario également s'améliore : même s'il y a bien des moments où la qualité de l'écriture laisse à désirer, il faut reconnaître que l'histoire est plutôt bien accrocheuse, avec notamment son lot de personnages au destin plus ou moins heureux. Côté gameplay, les nouvelles classes déstabilisent gentiment le joueur (qui retrouvera ses repères avec Conquête), ainsi que le système des armes complètement revu. Aucune arme ne s'use désormais, mais leur utilisation ne peut être ni abusive, ni similaire à celle qu'on avait auparavant. En effet, des bonus/malus sont attribués à chaque arme, rendant des armes a priori intéressantes assez risquées à utiliser si on s'y prend mal. Enfin, les batailles sont bercées par de magnifiques thèmes comme je l'ai mentionné, chose qui faisait cruellement défaut dans Awakening. La difficulté Deux étoiles est plutôt bien équilibrée pour un habitué de la série. On retrouve globalement un opus de la qualité des jeux GBA sortis chez nous. Reste à voir ce que donnent Conquête et Révélation, d'autant que l'histoire de cette version ne se suffit pas vraiment à elle-même (à la manière de Path of Radiance sur Game Cube, en fait). Mais vous pouvez être sûr que Fire Emblem Fates mérite déjà toute votre attention...
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel II play3
Shadow

le 12/11/2016
7_5
Trails of Cold Steel II nous est parvenu relativement vite par rapport à l'écart qu'il y a entre les deux jeux au Japon. Et après l'attente pour Trails in the Sky SC, ce n'est pas un mal. Maintenant, est-ce que cette suite parvient à transformer l'essai, ou n'est-elle qu'une version 1.5 ?

Je dois dire qu'un certain nombre de changements vont dans le bon sens : le challenge est toujours assez bien dosé, avec des boss qui peuvent opposer une bonne résistance, du fait que notre niveau ne peut être trop élevé. Du coup selon l'expérience vécue avec le premier opus, c'est au joueur de situer s'il souhaite monter d'un cran la difficulté de première partie ou au contraire l'abaisser. En difficile pour un joueur de RPG régulier, le jeu est pleinement satisfaisant (il tend même à se corser sur la fin). Certains boss nous infligent des altérations d'état, ce qui oblige à s'adapter. J'ai ajouté comme contrainte de ne jamais laisser un personnage s'écrouler, ce qui pousse à étudier sa préparation avant chaque combat important.

En terme de progression dans le jeu, TOCS II ne fait pas les choses bien, mais il les fait en tout cas mieux que son aîné ; très peu de missions obligatoires, une liberté de mouvement plus grande. Voilà qui permettra aux allergiques de dialogues de finir le jeu en un temps avoisinant les 50h (même si la trame principale en contient pas mal, quand même). En fait il ne manquerait plus que le scénario soit à la hauteur de cette structure de jeu pour qu'on s'emballe totalement pour l'aventure. Difficile d'en dire plus sans spoiler (j'en parlerai davantage sur mon blog), mais le jeu déçoit quand il s'agit d'apporter au joueur ce qu'il était en droit d'attendre depuis le premier opus. Ce qui laisse au final l'impression d'avoir juste joué à un bon jeu, qui avait tout pour être excellent.
Ar Tonelico II: Melody of Metafalica play2
Shadow

le 03/03/2009
7
Le gameplay d'Ar Tonelico II : Melody of Metafalica a été en grande partie repensé par rapport au premier : deux Reyvateils au lieu d'une à protéger par combat, un timing à prendre pour une défense efficace... On peut toujours compter sur les séances de Dive pour amplifier les puissances de magies que possèdent les Reyvateils, ainsi qu'apprendre à mieux connaître les humanoïdes. À ce sujet, si le jeu présente une quantité affligeante d'innuendos (dont une partie fut rajoutée à la localisation...), les dialogues s'avèrent (une fois mis en place) bien plus poussés que dans Melody of Elemia, et les personnages expriment leurs sentiments d'une fort belle manière. Les dialogues seront d'ailleurs nombreux dans cette séquelle, et on ne peut donc que regretter le travail bâclé de NIS America, qui a laissé passé bon nombre de fautes de grammaire évidentes, supprimé des doublages (!), et enfin ajouté un glitch qui stoppe inévitablement le jeu à un moment donné (!!). Tout ceci s'est fait dans le mépris le plus total du client, puisque l'éditeur ne reconnaît même pas ses torts quand on lui en fait part.
Blade Dancer: Lineage of Light psp
Shadow

le 24/02/2009
7
Blade Dancer : Lineage of Light est, je pense, un jeu fait pour les amateurs de gameplay : il propose un challenge intéressant, et le système de jeu (les combats et l'alchimie) se révèle très plaisant à exploiter. La durée de vie est également au rendez-vous et le dénouement de l'histoire se démarque singulièrement d'autres RPG... On regrettera la quasi inexistence des musiques, et un scénario globalement mal exploité.
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
Shadow

le 02/09/2010
7
La suite des aventures de Soma, entamées sur GBA. Une suite qui n'était pas vraiment nécessaire (le scénario nous le confirme à lui seul), mais qui apporte une petite "DS touch" pas désagréable : certains boss sont gigantesques, et on peut se servir du stylet pour résoudre quelques énigmes. Vaincre les boss peut même devenir pénible, vu qu'il faut tracer un glyphe pour le coup de grâce et qu'à la moindre erreur, la créature se régénère ! Autrement peu de choses ont changé, on retrouve donc un château gigantesque à visiter, beaucoup d'ennemis (déjà vus...) à défaire, et des âmes à collectionner pour gagner des pouvoirs divers et variés. Quel dommage qu'il y ait ce design manga inapproprié, le jeu ne souffre que de cela et d'un petit manque d'originalité ; autrement, un bon MetroïdVania.
Crimson Gem Saga psp
Shadow

le 22/08/2009
7
Crimson Gem Saga raconte l'histoire d'un jeune soldat auquel il n'arrive que des embrouilles : il termine toujours deuxième dans tout, et même lorsqu'il arrive à accomplir quelque chose (comme sauver une damoiselle en détresse), cela se retourne contre lui... Dur de positiver dans ces cas-là.

Ce RPG à la coréenne se caractérise ainsi par un humour bien senti, prenant souvent le joueur au dépourvu, ce qui est une excellente chose. En revanche, côté background c'est plus mitigé, les personnages et leur histoire étant souvent peu développés. C'est un peu du gâchis car il y avait clairement moyen d'élaborer de manière simple (comme des flash backs), mais les scénaristes ont trop souvent choisi la manière expéditive.

Outre cette déception, le soft se révèle également superficiel dans son gameplay, dans le sens où l'apparente customisation (via un Arbre de Compétences) est au final très limitée (les personnages gagnent le même genre de sorts, et il y a peu de skills passifs (eux, exclusifs à un protagoniste), d'où un Arbre qui finit par devenir inutile assez rapidement). Heureusement au niveau du bestiaire et des attaques exécutées par les monstres, il y a davantage de variété ; on retiendra au final un gameplay accrocheur (il faut rester sur ses gardes pour ne pas se faire surprendre par l'ennemi, et en combat on peut infliger plus de dégâts en appuyant sur un bouton après un coup critique), quoique trop simple et ne permettant pas véritablement la mise en place de stratégie particulière pour emporter la victoire.

Crimson Gem Saga, c'est au final une petite déception. Le jeu a clairement des atouts par rapport à ses homologues japonais (des dialogues bien écrits et rythmés, quelques situations surprenantes, pas de rencontres aléatoires), mais il se révèle un peu trop limité sur beaucoup de plans, pour pleinement satisfaire.
Crisis Core: Final Fantasy VII psp
Shadow

le 28/07/2008
7
Crisis Core -Final Fantasy VII- est un jeu très étrange, finalement. Disposant d'une mise en scène magistrale, mais d'un scènario laissant des points inexpliqués; d'un système de combat prenant mais d'une répétitivité certaine et d'un côté aléatoire qui en agacera... Enfin, des niveaux dont la linéarité rappelle les premiers RPG, et des musiques lassantes, sont autant de petits détails qui fâchent. Cependant, la fin, si elle est en partie connue par les fans du jeu, est somptueuse, et certains passages dans l'histoire sont très émouvants, surtout en connaissance de l'avenir du SOLDAT Zack. En effet, malgré son statut de préquelle, le jeu s'adresse d'abord à ceux qui ont joué à Final Fantasy VII; sans cela son histoire aura un impact réduit au minimum. Le jeu constitue donc une expérience marquante, mais ne demeure en aucun cas indispensable pour qui que ce soit.
Devil Summoner: Raidou Kuzunoha Vs. The Soulless Army play2
Shadow

le 14/08/2010
7
Atlus redécouvre un Japon fictif des années 30, et pour l'occasion nous propose d'accompagner un détective capable de résoudre ses enquêtes avec l'aide... de démons ! Démons qu'il aura capturés, pour ensuite les fusionner afin d'obtenir de meilleurs spécimens. La formule, quoique assez déstabilisante de prime abord, fonctionne toujours de manière aussi addictive (à la fusion bien connue, s'ajoutent les investigations), et en dépit de la faible durée de vie, les joueurs trouveront en ce titre un bon hybride du jeu d'aventure et de RPG. Un titre d'Atlus qui plus est accessible à tous, ça ne se voit pas tous les jours...

+ Intrigue accrocheuse, beaucoup d'humour côtoie des moments plus graves
+ Un excellent compromis entre jeu d'aventure et RPG
+ La customisation toujours aussi riche et prenante
+ Le design réaliste des monstres/personnages
+ Un cadre socio-culturel unique et fascinant
+ L'OST qui colle à merveille au soft

- Durée de vie assez passable
- Les actions incohérentes de l'IA en combat
- Marge de manoeuvre réduite dans le Gouma-den (fusion des créatures)
- Un peu trop facile pour un MegaTen ? ("donjons" assez linéaires dans l'ensemble)
Dragon Quest IV: L'épopée des Elus nds
Shadow

le 07/03/2009
7
Dragon Quest IV rend hommage au J-RPG pur et dur, le vrai ; il sait tout à la fois ne pas perdre de vue ses origines, tout en possédant sa propre identité. Sur DS, il s'agit d'une réunion de deux publics, puisque la revue à la baisse de la difficulté s'est indéniablement faite dans une volonté de rendre le soft plus accessible. Disposant d'une narration initiale riche (perdant malheureusement de son génie par la suite) et d'un système simple mais efficace, le soft balaye d'un coup toute la frustration inhérente aux précédents opus, en s'adaptant à son support. À l'origine un bon jeu, Dragon Quest IV profite de son passage sur DS pour s'offrir à nous sous son plus beau jour.

+ Sauvegarde possible à tout moment (mais ne marche pas toujours...)
+ Difficulté bien gérée (de la tension, sans la frustration)
+ La touche Toriyama (surtout monster design)
+ Un J-RPG comme on en fait plus (?)
+ Durée de vie idéale pour le genre
+ Un remake honnête

- Quelques ralentissements
- Faible variété au niveau sonore
- Localisations occidentales (pas de "Party Chat")
- La part entre stratégie et chance, pas toujours bien proportionnées...
Enchanted Arms xb360
Shadow

le 28/10/2008
7
Enchanted Arms dispose d'un scénario qui semble cliché de prime abord, mais qui est au final bien amené et travaillé. Le gameplay du jeu se révèle vraiment prenant (customisation des personnages, combats innovants et intéressants), et certains décors sont magnifiques (Tokyo and its water...). Le final du jeu est grandiose, tout a été pensé jusqu'à la fin.

Premier RPG new gen, le jeu s'en sort haut la main.
Final Fantasy IV Advance gba
Shadow

le 08/08/2009
7
Après une version PS1 qui me laissa sous le charme et un remake DS qui remplit quasiment tous ses objectifs, j'appréhendais d'essayer cette version Advance, craignant des ajouts qui ne soient pas dans l'esprit du jeu original. Il va sans dire que la possibilité de jouer de "nouveaux" personnages ou visiter des donjons inédits a de quoi plaire sur le papier ; ceci dit dans le premier cas, l'ajout me semble fort dispensable (la plupart des protagonistes bonus sont des boulets, et puis je pense que si à la base les développeurs voulaient les laisser derrière, il y avait une raison... Là ils rejoignent le combat, et ça n'a pas beaucoup de sens à mes yeux). En ce qui concerne les niveaux bonus, ils ont le mérite de proposer un déroulement atypique, mais il demeure assez pénible d'y déambuler puisqu'ils nécessitent à un moment donné un personnage en particulier pour progresser (on ne peut pas tous les avoir dans l'équipe, d'où l'apparition... d'aller-retours !).

Par ailleurs le lifting graphique est loin d'être à la hauteur du GBA ; le jeu n'est pas désagréable à regarder, mais on ne s'arrêtera pas d'émerveillement devant un écran.

Le pire aspect de ce remake : la difficulté. Par rapport aux versions PS1/DS, elle est énormément rabaissée ; par exemple lorsque vous risquez une altération d'état, l'attaque adverse ratera (souvent), et vous vous en tirerez sans une égratignure (rendant accessoirement les objets curatifs obsolètes). Les dégâts que vous pouvez subir sont grandement diminués, et les comportements des boss sont tellement navrants, qu'aucune forme de stratégie n'est nécessaire la plupart du temps pour emporter les plus "durs" combats. Il ne se dégage aucune forme d'accomplissement, et c'est un point que je considérais comme faisant partie intégrante du soft.

Après, le jeu reste malgré tout "le même". C'est-à-dire que les musiques d'Uematsu sont sublimes, le gameplay est prenant, et les quêtes annexes rallongent raisonnablement le temps de jeu. Mais il n'y a rien à faire, j'ai eu l'impression de ne pas jouer au même jeu (que sur PS1/DS). À moins d'être allergique à la 3D de l'ère PS1/DS, préférez-lui (largement) le remake sur la portable aux deux écrans. Il possède une profondeur de jeu autrement plus intéressante, une traduction enrichie (plus le doublage de certaines scènes, renforçant leur caractère tragicomique de base) et surtout des graphismes remis au goût du jour.
Final Fantasy Tactics A2: Grimoire of the Rift nds
Shadow

le 21/07/2010
7
Classique dans le fond, Final Fantasy Tactics A2 présente cependant un gameplay pour le moins addictif. On ne pourra pas s'empêcher d'y revenir régulièrement pour découvrir ce qu'il y a de nouveau à faire, à débloquer ; le jeu est adapté aussi bien aux courtes sessions de jeu qu'à des séances de gaming intensif (quicksave possible en combat). Quand la linéarité et un scénario en retrait peuvent être une force, Final Fantasy Tactics A2 est indéniablement un des titres sur lesquels on peut compter. En somme il ne s'agit pas d'un soft inoubliable, mais il ne devrait pas décevoir les amateurs de Tacticals jouant sur la DS.

+ Un jeu qui monte en puissance avec les heures (postgame très fourni)
+ L'univers d'Ivalice toujours aussi unique et intriguant
+ Les nombreuses références à Ivalice Alliance
+ Quelques scènes vraiment poignantes
+ Forge et enchères très addictives
+ Gameplay riche en possibilités

- Des dialogues souvent niais
- Le jeu un peu lent au démarrage
- Pas d'exploration dans les villes traversées
- Les lois absurdes (le joueur n'ayant alors pas de contrôle sur certains paramètres)
Golden Sun: Obscure Aurore nds
Shadow

le 28/12/2010
7
Golden Sun DS se sera fait attendre, et pour cette seule raison certains seraient sûrement tentés de lui jeter la pierre. Le fait est qu'en l'occurrence, ils auraient de nombreuses raisons de le faire. Les développeurs ne cachent pas, dès la première heure de jeu, qu'il n'existe aucune raison valable pour continuer l'aventure dans le monde de Weyard. Comme s'ils s'étaient rendus compte de l'absurdité de la quête initiale, celle-ci est tout simplement oubliée dès lors que nos héros ont trouvé l'occasion de briller comme leurs aînés. Et par dessus tout, la fin est complètement horripilante, s'inspirant d'un certain (premier) Golden Sun. Le message subliminal "achetez la suite sur 3DS" n'est pas si bien caché que ça... Et franchement quand on voit la psychologie invraisemblable de certains personnages (*en plus* de la niaiserie des opus GBA), ou l'inutilité d'autres, on a moyennement envie d'approuver la décision du staff de développement. Mais le pire dans tout ça, c'est que quelle qu'eût été la durée de vie, la linéarité extrême du jeu aurait de toute façon déconcerté beaucoup de joueurs.

+ Les graphismes du jeu, du très bon (exploration) à l'époustouflant (combats)
+ Des musiques de duels épiques, on vit une vraie histoire d'héroïc fantasy
+ Un gameplay toujours aussi bien pensé (énigmes, psynergies, Djinns)
+ Beaucoup de clins d'oeil (à défaut de caméos le plus souvent)
+ Le background de la série s'enrichit considérablement

- La quête principale est beaucoup trop facile
- Un RPG trop linéaire, avec des points de non-retour
- Les musiques hors combat sont complètement ratées
- Beaucoup de personnages bouche-trou, interactions peu crédibles
- Aucun antagoniste charismatique : l'intrigue ne décolle jamais vraiment
Grandia Xtreme play2
Shadow

le 07/05/2008
7
Grandia Xtreme se démarque de ses aînés sur certains points. Par exemple, et c'est ce qui lui vaut principalement son titre de spin-off, le jeu est un D-RPG. Fini donc le grand monde à explorer, les villes à découvrir, une dizaine de donjons vous attend. Ensuite, le jeu est, sans être infaisable, d'un assez bon niveau. Les boss ne se terminent plus en quelques coups comme dans Grandia 2, et il faut user du système de combat au maximum. Les musiques sont assez répétitives lors de l'exploration, mais très entraînantes en combat, et les boss themes sont eux aussi de grande qualité.

Ce qui vaut au jeu son appellation, c'est la barre Xtreme qui apparaît dans un coin de l'écran. Cette jauge se remplit plus ou moins selon votre proximité d'un objet important ou d'un puissant ennemi. En fait, elle peut très bien s'activer dans des situations légèrement différentes, et tellement souvent que je l'ai trouvé un peu stressante parfois... Enfin il s'agit véritablement plus d'un outil que d'autre chose; ce n'est en tout cas pas ce qui fait la force du titre.

Comme l'on passe la majeure partie de son temps dans les donjons, le gameplay a été pensé pour nous rendre la tâche plus agréable, et c'est on ne peut plus réussi. Proche de la perfection en fait, selon moi. Pour parler de cet aspect, il faut déjà dire que ce Grandia Xtreme est le premier jeu de Game Arts pensé exclusivement pour la PS2. Et ça se voit immédiatement: aucun ralentissement, les sauvegardes sont instantanément faites/chargées! On est bien loin de Grandia 2 et ses ralentissements innommables (je parle de la version PS2...), et les développeurs peuvent se vanter d'avoir su tirer le meilleur parti de la console sur ce point (cet exploit sera renouvelé avec Grandia 3, au passage).
Donc, le jeu est extrêmement fluide, et ce, à tout moment: la caméra est très maniable (un peu trop?), et les déplacements se font aisément. Pour le personnage, comme pour les ennemis! Pour éviter de vous faire surprendre, il faut donc marcher prudemment en maintenant le bouton 'X' enfoncé. Ainsi, vous aurez une chance de surprendre l'adversaire, et ne serez en tout cas jamais pris à défaut. Pour ceux qui connaissent, ce système est en fait très proche de celui de Magna Carta: Tears of Blood (sorti sur PS2), à la différence qu'ici le joueur ne pourra pas être frustré, le tout se passant très vite!

Le système de combat de Grandia 2 est repris, et les fans auront remarqué que Grandia Xtreme fait habilement la transition entre Grandia 2 et Grandia 3, non seulement en terme de graphismes (assez limités encore, dans le cas de Grandia Xtreme), mais également pour le gameplay. On rencontre donc la barre de commande en forme d'anneau pour la première fois, et qui se retrouvera dans Grandia 3 par la suite. De plus, les attaques Co-op font leur apparition, et sont apprises de la même façon que les techniques individuelles: avec l'expérience des combats.

Du côté des déceptions, je soulignerai le manque d'énigmes ardues (même si c'est un D-RPG, puisqu'il y en a, autant bien les faire...), et le manque de développement de l'histoire et de certains personnages. Il y a pourtant de bons moments (surtout vers la fin), avec quelques individualités bien amenées et pas si clichées que ça... Mais fournir huit personnages, si aucun n'est dévelopé un minimum, cela ne sert à rien, autant se contenter de l'équipe de quatre à laquelle la série nous avait habitué. Et les doublages anglais sont assez inégaux.

Sachez enfin que le jeu propose une fin alternative (encore une manière de se démarquer des trois autres opus?), et qu'il y a bon nombre d'objets à collectionner, et d'ennemis à défaire, avant de voir la vraie fin du jeu. Connaître tous les skills, trouvez toutes les fusions possibles de Mana Egg... voici seulement quelques exemples de ce qui fait la richesse de Grandia Xtreme.

Finalement, ce jeu n'est pas à mettre entre toutes les mains; si vous aimez la série pour son gameplay, vous ne devriez pas être déçu par cet épisode, un peu particulier, de la série. Si vous êtes toujours sous le choc des personnalités que vous avez entrevues dans Grandia 2, que son histoire vous a touché, alors demandez-vous si vous pourrez avancez dans un jeu qui est à l'opposé même de ce chef d'oeuvre de la DreamCast. Oui, Grandia Xtreme est différent. Est-il pour autant mauvais?
Hyperdimension Neptunia Re;Birth 1 psv
Shadow

le 24/10/2015
7
Alors tant qu'à poster mon avis sur HyperDimension Neptunia, je vais également parler de son remake PS Vita, que j'ai eu la bonne idée de faire en premier. Pour un avis plus détaillé, vous pouvez lire mon blog.

On oublie à peu près tout ce qui existait sur PS3 (à part le concept même du jeu), et on refait le jeu à partir de là. Quelle bonne idée! On retrouve un gameplay plus dynamique, moins contraignant (la difficulté peut cette fois-ci vraiment être abaissée, évitant par-là même de casser sa cartouche dans un accès de rage). La réalisation est acceptable pour la console portable, et surtout le jeu met l'accent sur l'humour si particulier de la série, beaucoup plus présent dans ce remake que dans l'original. Un humour qui passe non seulement dans les lignes de texte de ce jeu très bavard, mais aussi un humour visuel (avec le design de certains monstres ou les membres de l'équipe).

Le principal constat qu'on peut faire, c'est qu'il n'y a plus de lourdeurs de rythme et l'aventure nous occupe une petite vingtaine d'heures. En revanche, quelques défauts de fond restent présents, à savoir le manque d'inspiration très clair des développeurs. IF et Compile Heart ont essayé de masquer le problème en faisant développer ce remake et de nouveaux opus dérivés par d'autres studios, mais le recyclage est définitivement une marque de fabrique des jeux Neptunia, et on ne peut que s'en indigner. Au-delà de ça, le plaisir de jeu reste présent (grâce au gameplay et à l'humour). L'expérience permet une entrée plutôt agréable dans l'univers de Neptunia.
Kingdom Hearts II play2
Shadow

le 13/02/2010
7
Kingdom Hearts II se sera fait attendre, dans son développement comme dans sa localisation (le premier fut édité partout dans le monde en quelques semaines, allez chercher l'erreur ?). Dans ce genre de situations, il y a deux possibilités : au départ on appartient au camp des fans hystériques qui ont besoin de se faire leurs quotas de Simili/Heartless quotidiens, et puis, soit on ressort encore plus excité, soit on est très déçu...

Je suis dans ce cas, puisque Kingdom Hearts II pousse encore plus loin le fan service que son prédécesseur (aux références à Final Fantasy / Dysney s'ajoutent désormais les références aux précédents opus de la série !). Il en résulte principalement deux choses : la narration n'évolue pas, et la créativité du jeu s'est tarie. Pour le premier point, il s'agit d'un vrai problème, puisque nous retrouvons les balbutiements du premier opus PS2, lorsque le jeu tente de mettre en place son intrigue (les séquences vraiment utiles au scénario étant de l'ordre de 1 pour 10 ; sans parler de la fréquence abusive des cinématiques en question). Deux problèmes découlent de cela : les scénaristes ont réussi à nous pondre un script tantôt incohérent, tantôt lacunaire (en témoignent toutes les scènes rajoutées de la version Final Mix +, par exemple), et le jeu finit par se chercher une identité (tant le travail de fond sur la psychologie est faible). Concernant la créativité du soft, forcément l'effet de surprise par rapport à la première fois n'est plus, mais c'est assez normal et donc pas véritablement préjudiciable, d'autant que de nouveaux mondes font leur apparition, permettant au moteur graphique de nous bluffer par sa diversité et sa richesse. Le vrai problème, que beaucoup de fans déçus reprochent au jeu, c'est qu'il est plus linéaire que jamais, avec un level design simplement inexistant. Le jeu repose sur sa mise en scène époustouflante.

La difficulté ne rattrape pas non plus le coup, puisque le titre laisse la voie libre aux bourrins pour effectuer leur carnage. En fait, le gameplay s'est tellement étoffé de nombreux petits éléments, qu'il semblerait que la difficulté du premier opus, qui était bien dosée, n'ait pas été repensée. La commande réaction est une bonne idée sur le principe (appuyer sur un bouton pour déclencher une action contextuelle), mais elle se calque au final sur la répétitivité générale du soft, puisqu'il suffit toujours d'enfoncer la même touche, il n'y a donc aucune surprise. Au demeurant, ce jeu reste plutôt complet (mais peut-être pas aussi riche en annexe que son prédécesseur sur PS2), et il possède la meilleure BO de la série à ce jour.

Il est donc d'autant plus regrettable que l'éditeur ait volontairement occulté de nombreux points du scénario, ceci afin d'inciter à la consommation (curieusement, la plupart des scènes de Kingdom Hearts DS sont issues de la version II Final Mix +...). Je ne considère cet opus ni comme un mauvais, ni comme un bon Kingdom Hearts, je regrette juste qu'il se soit fourvoyé en abandonnant sa composante novatrice car si les deux opus le précédant n'étaient peut-être pas aussi “objectivement” aboutis, ils resteront plus mémorables à mon sens.
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