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Trier par : Date | Support | Nom | Note
85 commentaires
Final Fantasy IX play
Ushiwaka

le 31/08/2009
Edité le 27/05/2010
10
+ Ambiance héroic fantaisie exceptionnelle
+ Les combats classiques et efficaces
+ Système d'apprentissage des compétences par l'équipement
+ Dieu que c'est beau (décors précalculés merveilleux, à la fois techniquement et esthétiquement)
+ Le design (Bibi, Ruby, Beat, Djidane, Freyja...)
+ Une belle histoire réservant de nombreux moments forts
+ Des personnages humains, émouvants & intéressants à suivrent tout au long du jeu
+ Une bande son d'anthologie
+ Le mini jeu des chocobos
+ La mog-poste
+ Le tetra master
+ L'active Time Event
+ Kuja
+ Bibi
+ Traduction française de très bonne qualité
+ TOUT

- RIEN (même pas le système de transe mal foutu)

Je pense que tout le monde sera d'accord pour dire que l'on tient là le meilleur jeu de tous les temps.

Ōkami play2
Ushiwaka

le 06/12/2009
Edité le 27/05/2010
10
+ LES MUSIQUES
+ La patte graphique rappelant Viewtiful Joe mais dans une toute autre ambiance
+ Un jeu visuellement exceptionnel et intemporel
+ L’ambiance Japonaise
+ La richesse du gameplay
+ La grande variété des situations
+ L’apport du pinceau
+ Les boss
+ Un Zelda like, c’est tellement rare
+ Une grande aventure tout simplement

- Trop facile?
- Les mêmes boss que l'on combat à plusieurs reprises

Un véritable tour de force de la part de Clover, je vois difficilement comment je pourrais ne pas lui mettre la note ultime…
Mon jeu favori sur ps2, au coté d'un certain Shadow of the Colossus…
Planescape: Torment pc
Ushiwaka

le 06/06/2013
Edité le 06/06/2013
10
Je n'ai pas le courage aujourd'hui d'écrire un pavé qui de toute façon ne suffirait pas à présenter mon ressenti sur ce Planescape Torment, disons simplement qu'il est l'incarnation de l'expression "Vivre par le dialogue". Un RPG "littéraire" pour reprendre Ignis, et ceci, sans mépris envers le monde vidéoludique, car Planescape, de part ses possibilités d'interaction et ses mécaniques de gameplay loin d'être de simples artifices, reste un pur objet de JV. Un titre bavard à outrance, une chose que l'on pourrait lui reprocher si ce n'était pas au service d'un background minutieux, d'un casting délicieusement torturé et d'un scénario admirablement structuré.
Vagrant Story play
Ushiwaka

le 08/10/2009
Edité le 06/12/2009
10
+ Le sentiment de solitude ressentit durant le jeu, un des gros points fort du titre pour moi (c’est pas pour rien si j’adore les jeux d’Ueda)
+ L'ambiance
+ La réalisation technique toute en 3D, un des jeux les plus aboutis graphiquement sur ps1
+ Le gameplay, très original & complexe, peut être mon préféré tous rpg confondus
+ Les combats de boss
+ La construction labyrinthique du jeu
+ Les personnages très charismatiques et au design réussi (Yoshida, normal)
+ Les musiques de Sakimoto, selon moi sa meilleure bande son (en comparaison à ces autres travaux qui ont une identité propre moins marqué)
+ Le scénario

- Les accès carte mémoire pour la réserve chiants rendant le système de forge assez lourd
- La danseuse de l’introduction qui n’apparait pas dans le jeu par la suite, un scandale!


BGE spotted
Chrono Cross play
Ushiwaka

le 24/11/2009
Edité le 06/12/2009
9
+ Ambiance excellente, graphismes colorés, de très beaux décors précalculés, une réalisation générale de très bonne facture
+ La bande son de Mitsuda qui participe grandement à l’immersion
+ Les deux mondes parallèles
+ Le système de combat avec la grille d’éléments, les 3 niveaux d’attaques de base, la gestion de la Stamina, la fuite efficace à 100%…
+ L’introduction en CG et sa musique
+ Nombre conséquent de personnages jouables
+ Une partie des personnages charismatiques et intéressants (Lynx et Harle en tête)
+ Le scénario génial
+ Tout le passage de la mer morte dans le monde 1 ultime

+- Très facile dans l’ensemble, à part quelques combats

- Les invocations inutiles: obtenues très tard et difficilement plaçables
- Le thème de combat bof
- Une partie des personnages biens nazes

Un jeu qui s’ajoute à la déjà bien fournie liste des merveilles de Square
Dark Souls play3
Ushiwaka

le 22/01/2012
9
Le jeu bug, il lag, le système pas parfait, les collisions sont parfois foireuses, ect.
Ok, qu'importe, tous ces défauts sont peu de choses face une aventure aussi marquante, pour faire court, c'est de loin le meilleur A-RPG auquel j'ai pu toucher.
Si le gros du système de jeu, des mécaniques -aussi bien pour venir à bout des ennemis que des boss- est hérité de son prédécesseur, le monde "ouvert" fait ici toute la différence, il est le coeur de ce qui rend l'expérience Dark Souls plus intense encore, plus immersive.

Une de mes meilleures expériences sur cette génération.
Final Fantasy VI snes
Ushiwaka

le 13/01/2010
Edité le 14/01/2010
9
FFVI c'est: peut être la meilleure bande son que Uematsu ai pondu, une construction scénaristique géniale, une ambiance envoutante, un design Amano superbe, des passages cultes, des personnages intéressants, un bad guy vraiment très bad et plein d'autres qualités qui ont déjà étés exposés mainte fois.

FFVI c'est bien (cette chute...).
Final Fantasy VII play
Ushiwaka

le 17/01/2010
Edité le 29/01/2010
9
C'est moche et c'est traduit par une équipe d'un stagiaire, à part ça c'est parfait.
Premier de la serie auquel j'ai joué, la révélation, même la réalisation ne me dérange absolument pas encore aujourd'hui, il fût même un temps où je le trouvais plus beau que FFVIII

Final Fantasy X play2
Ushiwaka

le 06/12/2009
Edité le 06/12/2009
9
+ Les graphismes comme toujours avec les ff numérotés
+ L’ambiance unique
+ Le travail sur l’univers/ le monde
+ Le scénario
+ La très grande présence de l’histoire durant toute l’aventure
+ De nombreuses scènes fortes
+ Les combats tactiques ( exit ATB )
+ On peut jouer les invocations
+ On peut jouer tous les persos durant un même combat
+ Le spherier
+ Certaines musiques, le nombre de pistes marquantes n’est cependant pas aussi important que d’autres épisodes
+ Tidus, quoi qu’on en dise, évolue de manière très intéressante tout au long du jeu
+ La classe d’Auron
+ Le décolleté de Lulu

- Une World Map peut être?
- Très linéaire
- Quêtes annexes peu intéressantes
- Seymour O_O’

Un de mes épisodes favoris avec le 9, le 7 et le 6
Final Fantasy XII play2
Ushiwaka

le 06/12/2009
Edité le 24/11/2010
9
+ Ivalice plus vaste que jamais, une liberté grisante
+ D'un cohérence esthétique rare et d'une qualité technique impressionnante
+ Direction artistique à tomber, je ne compte plus le nombre d'environnements qui m'ont éblouis (Archadès, le Tombeau de Raithwall, Gilvégane.....que c'est beau, mais que c'est beau)
+ La richesse et le souci du détail
+ Bande son épique, d'ambiance & de qualité
+ Intrigue politique intéressante
+ Peu de cut scène mais des cut scènes toujours de grande classe, ceci grâce à l'écriture & la mise en scène pleine de retenue et de sous entendus
+ Un casting charismatique, aussi bien du côté de Rabanastre que d'Archadia, mention spéciale à Balthier et ses répliques souvent très fines
+ Un bon compromis exploration/scénarisation pendant la première moitié du jeu
+ Système de jeu réussi sur certains points (concept, permis, ect.)

+- Un renversement dans la continuité de la série

- Baisse de rythme flagrante passé un certain stade
- Obtention des gambits trop étalée, de plus le système manque de finesse, de possibilités
- Eons & Impulsions sans grande utilité
- Si Vaan, par l'intermédiaire de certaines conversations, justifie sa place dans l'équipe, Penelo, elle, ne sert vraiment à rien
Shenmue II xbox
Ushiwaka

le 24/02/2010
Edité le 24/02/2010
9
Grand jeu, même si je l'avoue, la progression ne m'a pas toujours passionnée (notament certains passages "gonflage de durée de vie"). Mais malgré ça Shenmue c'est tellement immersif et peaufiné que je lui pardonne volontiers, et puis le derniers tiers du jeu est si bon (fin cd3 et tout le cd4 pour la version dream)...
Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga 2 play2
Ushiwaka

le 17/06/2010
Edité le 17/06/2010
9
Au dessus du premier pour moi, merci le scénario.

Scénario qui prend une toute autre dimension dans ce second opus, il gagne en consistance, les rebondissements sont excellents, les personnages plus charismatiques que jamais et toujours avec cette mise en scène de grande qualité. Même au delà du scénario, c’est juste la puissance de certaines scènes m'a littéralement scotché. Un tout qui fait de l'histoire une grande force de l'expérience DDS2 tout simplement (l'ensemble est par contre, je trouve, moins palpitant sur la dernière partie du jeu).

L'ambiance perd en "excentricité" par rapport à DDS1, et même si je préfère le côté très industriel-sf de DDS2, on ne peut nier que les décors sont moins inspirés, plus banals. Côté gameplay pas grand chose n'a bougé si ce n'est des affrontements un poil plus variés grâce à l'ajout du mode berserk (le design *-*) et de Jack Frost en Rataïme. Quant aux autres changements notables, le jeu est un peu plus corsé, la grille de mantra est moins contraignante et, oh éclair de génie: l'auto attaque déplacé du rond au triangle! (quelle idée pourrie de la foutre sur rond dans DDS1 pal).

Dans les moins pas grand chose, quelques faiblesse dans le design, comme Varnani, wtf, entre démon à mi temps et crustacé à la guimauve rose fushia Ôo Le dernier donjon m'a déçu aussi, comparé à celui du premier.
ET les 2 chansons chantées qui puent un peu (beaucoup), ça contraste avec le reste, surtout celle d'intro, on s'y attend pas, elle démarre, elle surprend, elle choque, elle consterne, c'est moche.
Tactics Ogre: Let Us Cling Together psp
Ushiwaka

le 06/05/2011
9
+ Le superbe travail de Tsubasa sur les portraits *-*
+ Iwata/Sakimoto ue nouvelle fois.
+ Gameplay, extrêmement fourni et libre.
+ Ergonomie au top.
+ Le chariot et le world.
+ Difficulté globalement bonne en annexe et durant les missions de sauvetage.
+ Scénario pas renversant mais prenant, riche et surtout offrant des embranchements biens divergeants.
+ Casting développé, charismatique et intéressant.
+ Les Warren reports.
+ Traduction anglaise ultime.
- Zoom de base moche et imposé pendant les événements scénaristiques.
- Difficulté trop basse lors de la plupart des missions principales du fait qu'elles ont souvent pour objectif de poutrer le leader, mais aussi à cause du non alignement du niveau des ennemis par rapport à notre équipe, genre après pas mal de quêtes annexes lors du dernier chapitre, la fin est une formalité.
Bref un très bon jeu, que je n'ai pas autant kiffé que d'autres productions estampillées Matsuno, simplement pour une question d'affinité avec le genre.
+ Le superbe travail de Tsubasa sur les portraits *-*
+ Iwata/Sakimoto ue nouvelle fois.
+ Gameplay, extrêmement fourni et libre.
+ Ergonomie au top.
+ Le chariot et le world.
+ Difficulté globalement bonne en annexe et durant les missions de sauvetage.
+ Scénario pas renversant mais prenant, riche et surtout offrant des embranchements biens divergeants.
+ Casting développé, charismatique et intéressant.
+ Les Warren reports.
+ Traduction anglaise ultime.

- Zoom de base moche et imposé pendant les événements scénaristiques.
- Difficulté trop basse lors de la plupart des missions principales du fait qu'elles ont souvent pour objectif de poutrer le leader, mais aussi à cause du non alignement du niveau des ennemis par rapport à notre équipe, genre après pas mal de quêtes annexes lors du dernier chapitre, la fin est une formalité.

Bref un très bon jeu, que je n'ai pas autant kiffé que d'autres productions estampillées Matsuno, simplement pour une question d'affinité avec le genre.
Tales of Vesperia xb360
Ushiwaka

le 05/09/2009
Edité le 27/05/2010
9
+ L'univers
+ Le cell shading magnifique
+ Le design général magnifique
+ Très peu de chargements
+ Les combats, du tales of 3D à son meilleur
+ Les compétences apprises grâce à l'équipement
+ Scénario sympa, très bien rythmé
+ Le nombre conséquent de "scénes inutiles" entre les personnages qui nouent les liens entre eux
+ Durée de vie
+ Yuri
+ 3 ou 4 musiques superbes...

- ...le reste de l'ost, des musiques passe-partout sans génie
- la version ps3 et ses bonus
The Witcher 2 ~Assassins of Kings~ : Enhanced Edition xb360
Ushiwaka

le 12/08/2012
Edité le 13/08/2012
9
+ La qualité d'écriture très au dessus du lot qui offre au jeu une maturité qui va au delà de la simple mise en image de la violence ou de la sexualité
+ Le scénario non manichéen, un contexte géopolitique bien fichu et un backgound riche
+ Letho, Iorveth & Triss
+ Geralt qui transpire le charisme, dans la "forme" (son design, sa voix vo) tout comme dans le "fond" (sa personnalité relativement détachée, son vécu, la possibilité de "modeler" sa psychologie)
+ Visuellement très beau "pour de la xbox", textures, modélisations, lumières -parfois dynamiques-, dans ce que j'ai vu de mieux sur la console
+ Une technique au service d'une direction artistique inspirée, les décors fourmillent de détails, les couleurs et jeux de lumières sont toujours habilement choisies qu'importe l'heure de la journée, ect. un plaisir pour les yeux
+ Les combats exigeants, subtiles et visuellement percutants où l'aspect bourrin est loin d'être une solution recommandée (en général)
+ Difficulté en Normal bien dosée
+ Des quêtes annexes surprenantes de qualité (écriture, mise en scène), bien loin du contenu supplémentaire au rabais
+ Les choix permettant de décider de la survie d'un personnage, de résoudre une situation autrement qu'en se tapant dessus, mais également de suivre deux embranchement distinct relativement tôt dans le jeu
+ L'introduction de cette Enhanced Edition à tomber
+ L'enhanced edition justement, quelques bonus dispensables diront certains, mais CD Projeckt aurait pu tout simplement ne rien proposer pour cette version "normal"
+ L'ost d'excellente facture, et fournie avec le jeu, et c'est un cd, pas un simple code sur un foutu papier

+- Un certain classicisme dans l'univers et les références, fidélité au livre sur lequel le jeu se base je suppose
+- Scénario général (plot de base, rebondissements) sans plus, ça ce laisse suivre sans trop de surprise de ce côté

- La mise en scène des dialogues: globalement très statique où les visages sont à mon goût trop souvent inexpressifs
- L’intégration des murs invisibles qui flirt parfois avec FFXIII et casse l’immersion
- Le pointeur sur radar pour quasiment toutes les quêtes
- Les minis jeux pas franchement folichons, du qte et de la chance
- Le menu assez peu ergonomique

J'avais lancé le jeu "juste pour voir", mais l'aventure s'est révélée tellement addictive que la fin est vite arrivée, littéralement transporté par une telle qualité narrative qui m'a fait oublier mon manque d'expérience avec l'univers (pas encore lu les livres, pas encore la possibilité de toucher au premier, ça ne devrait plus tarder) tout comme les défauts qui viennent entacher l'expérience.
Vampire: The Masquerade - Bloodlines pc
Ushiwaka

le 07/11/2012
Edité le 07/11/2012
9
Avant tout je précise que je porte un jugement sur le jeu accompagné du patch non officiel qui corrige visiblement de nombreux bug.

+ Un univers assez original pour un rpg, contemporain, vampirique, nocturne, vicieux et crasseux.

+ Une ambiance visuelle évidement en accord et bien mise en valeur par le moteur source, mention spéciale à Downtown, ses buildings, sa cathédrale entourée de gargouilles, son ciel sombre et violacée.
+ Quatre hub parfaits pour l'exploration, l'approfondissement via les quêtes annexes, et la contemplation, notamment avec de jolies musiques d'ambiance.
+ Les quêtes annexes justement, dans leur grande majorité intéressantes et soignées, aussi indispensables que la quête principale, pour creuser l'univers, ou plus basiquement engranger de l'expérience.
+ Les cliché de l'horreur au complet: cimeterre, maison hantée, hôpital, etc.
+ La variété des clans de départ avec chacun un schéma psychologique type qui influx sur les pouvoirs disponibles, l'évolution conseillée des stats, les échanges, l'aventure peut être? (un Nosferatu se promènera plus du côté des égouts je suppose).
+ Jouer un vampire et ce que ça implique, dans le gameplay (besoin constant de se nourrir) comme dans la narration (recours à une sensualité dérangeante).
+ La richesse thématique, le jeu abordant la classique dualité chaos/ordre et ses subtilités, des sujet particulièrement glauque (snuff movie, inceste et j'en passe), le tout souvent agrémenté d'humour noir.
+ Les dialogues avec les options classiques (choix du ton de la réponse, possibilité d'approfondir ou non) et optionnelles (en fonction de ses aptitudes de persuasion, intimidation, séduction).
+ Le background passionnant: les sectes, les clans, les ghouls, la masquerade, le mythe de Caïn...et accessible sans avoir touché au jeu de rôle papier.
+ Le casting varié proposant une belle palette de caractères bien trempés, appuyés par des animations faciales réussies.
+ La relation "amoureuse" possible, à l'image du jeu: décalée et dérangeante.

+- Construction un peu trop mécanique, à la fois des hub, en gros si un intérieur nous est accessible, c'est que ça a forcement un rapport avec une quête, et de l'avancement (le syndrome du larbin: tu dois faire ça pour x, fais ça pour moi).

- Quelques donjons pas palpitant, visuellement monotones et longuets.
- les bugs inhérents au moteur physique, obligeant parfois le rechargement de partie, au hasard notre perso bloqué par un misérable tas de planches de bois ou une porte impossible à ouvrir parce qu'un pnj qui bug s'est planté devant.
- le défaut majeur du jeu: la jouabilité. Car autant l'idée des disciplines, le petit coté plate forme, l'infiltration, etc, c'était de bonnes idées. Autant l'application c'est vraiment pas ça, illustration, un boss au demeurant intéressant, qui se déplace rapidement et utilise un shotgun, des éléments de décors sensés servir de bouclier, logiquement, un boss fight façon cache cache. Sauf que nan, un petit pouvoir qui up nos stats, on le bloque dans un coin de la pièce, et on le spam de coup de poings jusqu'à ce qu'il y passe... Autre exemple, des environnements conçu afin de mettre une petite stratégie d'infiltration en place, observation des positions des gardes et autre. Mais pourquoi je me casserais le cul alors qu'en activant célérité (autrement dit la super vitesse) je peux rusher le niveau jusqu'à l'objectif et revenir au point de chute en un seul morceau? Globalement ces phases de jeu on un petit côté fin de génération 32 bit balbutiement du jeu d'action de l'air 128 bit, ça rendrait presque nostalgique.

Finalement décrire l'expérience VTMB est assez délicat, il ne propose pas des qualités d'écriture, de gameplay ou techniques hallucinantes. Simplement ce monde moderne, gothique, noir, profondément pessimiste et désillusionné offre au jeu une identité extrêmement marquée. Une expérience très proche d'univers avec lesquels j'ai énormément d’affinités, mais que je n'ai pas souvent rencontré dans le jv. Sachant qu'en plus de ça, la partie roleplay est réussie, devant un tel constat, je ferme volontiers les yeux devant ses quelques imperfections.
Arcanum : Engrenages et sortilèges pc
Ushiwaka

le 18/10/2014
Edité le 18/10/2014
8

+ La très grande liberté offerte au joueur à la fois dans la construction de l'avatar et dans la résolution des situations qui lui sont présentées.
+ La possibilité d'opter soit pour le tour par tour classique, soit pour sa version rapide (vis-à-vis des déplacements des personnages), soit pour le temps réel.
+ La justesse de l'équilibre annexes/quête principale, juste ce qu'il faut pour qu'on ne perde pas le fil, juste ce qu'il faut pour pouvoir s'accorder une pause régulièrement.
+ Univers mêlant Steampunk et Fantaisie, qui se bonifie au fil des heures (la patte esthétique s'affirme pleinement dans les tous derniers environnements du jeu).
+ Visuellement très fin après application d'un petit patch de résolution. S'ajoute à ça un chara design de haute volée.
+ Les doublages toujours dans le ton, malheureusement présents pour un nombre limité de protagonistes. Qualité du doublage qui rejoint d'ailleurs la qualité d'écriture.
+ Quelques sympatriques rebondissements qui pimentent une trame finalement moins classique qu'il n'y paraît.
+ Un background riche et cohérent (dans le sens où la majorité des informations à glaner sur le monde enrichissent la trame et sont rarement complètement déconnectés).
+ Des références ponctuelles en pagailles, et parfois assez inattendues (Les Schtroumpfs entre autres).

+- Un pic de difficulté assez abrupte vers le premier quart du jeu (les mines du mont noir), non représentatif du reste de l'aventure, mais qui peut effrayer.
+- L'aspect open world sympathique mais sans grande utilité (il y a les lieux principaux, séparés par d'immenses étendues vides qu'on croirait générés aléatoirement, juste là pour proposer quelques combats aléatoires en mode voyage rapide).
+- Des musiques qui participent à l'ambiance, mais qui se comptent sur les doigts de la main.

- Décors tristement statiques (pas une feuille portée par le vent, pas une vague dans l'océan qui entoure le continent, rien)
- Les donjons: des mines, des grottes, des mines, et des grottes.
- Les compagnons qui n'interviennent que très rarement dans la trame principale et qui n'ont quasiment rien à dire quand on les interroge, ce qui les relais rapidement au rang de sac à dos sur patte.
- Des compagnons en plus de ça particulièrement stupides (j'hésite entre les fois où ils ramassent seuls des objets useless qui polluent leur inventaire et les fois où ils s'auto équipent d'un objet parce qu'ils le jugent puissant alors qu'en vrai c'est tout naze)
- L'interface et l'ergonomie perfectibles (impossibilité de vendre un objet dans l'inventaire d'un compagnon sans l'avoir au préalable transféré dans celui du personnage principal, aucun système de classement des quêtes genre fini/en cours, etc.)
- Un manque d'audace dans l'écriture des quête.

Mais au delà de tout ça Arcanum brille principalement par la richesse des possibilité qu'il offre au joueur pour aller au bout de l'aventure, qui font de lui un des titres à "choix" les plus aboutis auquel j'ai pu toucher.


Baten Kaitos Origins gc
Ushiwaka

le 25/07/2010
Edité le 27/07/2010
8
Une préquelle réussie que j'ai préféré à BK1.

Côté graphique peu de changement, les décors sont toujours aussi beaux, les nouveaux claquent autant que les anciens (Rasalas & le donjon Zaurak!) et le chara design est réussi, à mon goût un poil moins extravagant que BK1, ce n’est pas plus mal.
La refonte du système de combat est des plus plaisante, exit les combats un peu longuets, place au dynamisme. Plus jouissifs et nécessitants plus de réactivité et de réflexion quant à la constitution de son deck, du fait d’une plus grande difficulté, je les préfère à ceux de BK1 (sans pour autant les trouver meilleurs, simplement différents). A noter que comme le premier les affrontements sont biens mis en scènes avec de beaux effets.
Le scénario est réussi pour une préquelle et se paie même le luxe d‘être plus riche que sa suite, il amène habilement des éléments à la mythologie Baten Kaitos et réserve quelques bons rebondissements. De même de le casting surpasse lui aussi celui du premiers malgré un nombre réduit de protagoniste, les relations sont plus développés et les persos sont moins transparents, surtout Guillo, merci son franc-parler, ses piques toujours savoureuses et son doublage génial, un excellent personnage.

Mais le jeu rate selon moi le statut BGE à cause de certains points, à commencer par la mise en place du scénario, longue. Car malgré une entrée en la matière réussie et des "voyages parallèles" intriguants, le CD 1 se résume à 30 heures de "rends toi sur les îles une par une pour prêcher la bonne parole", on a connu plus palpitant. D’autant que la mise en scène est plutôt moyenne (tout comme le premier même si il y a du mieux), le moteur 3D est assez vieillot et les animations des cut scenes sont peu convaincantes ainsi les événements manquent de puissance, d’impact.
Enfin les nouvelles pistes de la bo ne m'ont que peu retenues, pas de Glowing Cloud qui te déchaine face à un boss ni de Mystery Crystal qui donne envi de flâner dans une ville simplement pour en écouter les notes.

BKO reste quoi qu'il en soit un très bon jeu qui mérite bien l'achat d'un free loader (qui ne servira certainement pas pour masse d'autres rpg...).
Bloodborne play4
Ushiwaka

le 06/04/2015
8

Renommé et porté sur un nouveau support, même si l'âme fait place à un cœur sanglant, les artifices n’y font rien, la philosophie ne change pas : Bloodborne est un Souls. Un level design tortueux metroidvaniesque, des pièges à chaque coin de rue, un gameplay fin et exigent, des secrets par dizaine, une narration des plus obscures et j’en passe. Mais ne soyons pas non plus mauvaise langue ce quatrième opus apporte tout de même son lot d’ajustements. Premier et non des moindres : les combats se sont enfin extirpés des duels chevaleresques pour faire place à des danses sanglantes. Adieu les approches défensives qui disparaissent en même temps que les boucliers, suppression pure et simple de l’influence du poids de l’équipement pour permettre des esquives vives qu’importe notre attirail et augmentation générale du rythme des affrontements. Bloodborne se veut plus action et offensif et ça fonctionne, notamment face à des boss qui proposent des combats ultra rythmés face à des saloperies régulièrement foutrement véloces. Et second point la nouvelle direction artistique, là où les précédents lorgnaient vers la fantaisie noire cette nouvelle itération s’oriente vers une expérience plus horrifique. Bloodborne, c’est un peu découvrir les monstruosités qui se cache en dehors de la tour de Latria, si bien que la torche devient un compagnon de choix, pour sa fonction première évidement, afin d’éclairer les nombreuses zones où l’ombre règne, mais également pour le soutient chaleureux qu’offre sa flamme face à un bestiaire et des décors incroyablement malsains. Ironie amusante, le jeu exhibe quelques-uns des plus beaux panoramas et environnements de la série, grâce notamment à l’architecture fourmillant de détails et au travail sur les lumières et contrastes (avec toujours le petit « tu vois là-bas, t’y était tout à l’heure/t’y seras bientôt » que les développeurs adorent). Quelques instants de répit et d’émerveillement avant de replonger dans la noirceur.

Ceci m’amène à la dernière évolution et selon moi la plus marquante : Dark Souls introduisait le monde ouvert et une continuité logique entre les zones, Bloodborne peaufine cette logique à l’extrême. Tout d’abord en intégrant une unité de temps à l’aventure. Mais également en prônant une vraie cohérence entre les zones comme un pied de nez à la diversité à la limite de l’absurde de DSII : les enchainements sont fluides et l’idée de « sombrer dans un cauchemar » est palpables ; sans spoiler plus on progresse plus l’atmosphère devient surréaliste, génial. On regrettera tout de même, à l’instar de DSI la linéarité et la disparition des liaisons entre zones vers la fin du jeu.

Mais cette excellente amélioration n’arrive malheureusement pas sans sa grande régression. Si la catégorisation « action RPG » offrait un équilibre plus favorable au RPG dans les précédents, la tendance s’inverse avec ce Bloodborne, quitte à épurer le système à beaucoup de points de vue : moins de statistiques ; système de forge simplifié, bye les différents embranchements ; un set d’arme qui se contente d’un exemplaire de chaque type (katana, épée longue, etc.) ; et disparition quasi complète du système de loot d’équipement, seul reste des gemmes à attacher aux armes pour y incorporer divers effets. Un recentrage sur l’essentiel pas forcement néfaste, le système étant ainsi bien moins nébuleux que par le passé et d’un certain point de vue moins calamiteux (la forge des précédents sans guide, bonjour la prise de tête). Mais on ne peut que constater que ces choix limitent drastiquement la récompense de la créativité et la curiosité du joueur, ainsi que –je suppose, la rejouabilité du titre sur les traditionnel New game + de la série.

Pour résumer, Boodborne c’est comme avant, jusque dans la technique à l’ouest (inutile d’évoquer les temps de chargement, j’ai doublé ma consommation de clope électronique depuis que je m’y suis mis), voir même un peu moins bien qu’avant quand on pense à une partie de la richesse qu’il a sacrifié. Mais, et c’est ce que je préfère retenir, c’est également un titre qui avec son changement de rythme et d’atmosphère propose une expérience d’une intensité rare, même pour un habitué de la série. Quoi qu'il en soit si vous êtes néophyte, cet épisode est surement le moins abrupt pour se lancer, et si vous appréciez la série...ben vous êtes surement déjà dessus.


Demon's Souls play3
Ushiwaka

le 14/06/2011
Edité le 05/09/2011
8
A la manière d'un Vagrant Story, c'est un des rares RPG que j'ai adoré avant tout pour son gameplay.
Extrêmement bien foutus, les affrontements se rapportent souvent à du 1 contre 1 où la mémorisation des paternes de l'adversaire est primordiale, de plus le placement des ennemis et pièges est immuable, la progression par l'échec est donc de mise. Le principe de soul est également très addictif, et rend l'exploration encore plus palpitante, que ce soit pour récupérer ses points d'expériences perdus lors de sa dernière défaite, où pour poutrer le boss et récupérer son corps perdu également lors d'une méchante rouste.
La construction des niveaux tout comme le soin apporté à leur ambiance des plus noire force le respect, chaque monde est à la fois unique dans son esthétique, mais aussi dans son architecture, ce qui rend la première exploration de chacun d’eux assez marquante, et c'est sans parler des boss qui clôturent chaque niveaux. Je crois me souvenir pendant encore un moment de ces châteaux, de ces mines et de ces marrais, somptueux... (je pesterai peut être contre l'absence de musiques -sauf lors des affrontements de boss- même s'il m'est difficile d'imaginer DS avec)
Ajoutons à ça un système d'évolution, d'équipement, d'influence de nos actions sur la difficulté, j'en passe...et on obtient le jeu qui se rapproche, aujourd'hui, le plus de l'idée que je me fais de l'A-RPG. Théoriquement c'est parfait. Evidement dans l'application, quelques problèmes de caméra, de lock, de "sauts" (lol les phases de plate forme) & d'errance d'IA sont à noter. Et mourir -ou réussir par la triche- à cause des lacunes du titre, y a rien de pire, surtout dans Demon's Souls.
A la manière d'un Vagrant Story, c'est un des rares RPG que j'ai adoré avant tout pour son gameplay.
Extrêmement bien foutus, les affrontements se rapportent souvent à du 1 contre 1 où la mémorisation des paternes de l'adversaire est primordiale, de plus le placement des ennemis et pièges est immuable, la progression par l'échec est donc de mise. Le principe de soul est également très addictif, et rend l'exploration encore plus palpitante, que ce soit pour récupérer ses points d'expériences perdus lors de sa dernière défaite, où pour poutrer le boss et récupérer son corps perdu également lors d'une méchante rouste.
La construction des niveaux tout comme le soin apporté à leur ambiance des plus noire force le respect, chaque monde est à la fois unique dans son esthétique, mais aussi dans son architecture, ce qui rend la première exploration de chacun d’eux assez marquante, et c'est sans parler des boss qui clôturent chaque niveaux. Je crois me souvenir pendant encore un moment de ces châteaux, de ces mines et de ces marrais, somptueux... (je pesterai peut être contre l'absence de musiques -sauf lors des affrontements de boss- même s'il m'est difficile d'imaginer DS avec)
Ajoutons à ça un système d'évolution, d'équipement, d'influence de nos actions sur la difficulté, j'en passe...et on obtient le jeu qui se rapproche, aujourd'hui, le plus de l'idée que je me fais de l'A-RPG. Théoriquement c'est parfait. Evidement dans l'application, quelques problèmes de caméra, de lock, de "sauts" (lol les phases de plate forme) & d'errance d'IA sont à noter. Et mourir -ou réussir par la triche- à cause des lacunes du titre, y a rien de pire, surtout dans Demon's Souls.
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