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82 commentaires
Transistor pc
Elincia

le 04/06/2014
8
Cloudbank est un simulacre de société. Ville fluorescente futuriste hyperconnectée qui s’adapte au bon désir de sa population (la météo du jour est dictée par un sondage public), elle est l’effigie du techno-mondain. Paradis artificiel, œuvre trop carrée pour être honnête, la cité contrefaite de Transistor brasse les influences dans un mensonge charmant. Place d’art et de culture aux relents architecturaux vénitiens et habitée par l’intellect des Lumières – la touche pop-jazzy des flashs en plus – Cloudbank est resplendissante. Peu importe que le ciel ne soit qu’une toile vierge sur laquelle viennent s’appliquer les désirs colorés des citoyens. Le ton est modestement acidulé, fluorescent sans être tape à l’œil. Les teintes luminescentes se fondent harmonieusement dans les bâtisses de pierres polies, aux pieds desquelles se déroulent d’innombrables tapis rouges jusqu’aux quais donnant sur l’horizon azuréen. Il fait bon vivre à Cloudbank. Jusqu’à ce que le Process s’invite et joue sa danse macabre.

Il est à la fois l’ombre et le cancer de Cloudbank. Matérialisé sous la forme de robots artefacts et autres cyborgs humanoïdes qui constitueront les antagonistes, le Process est le vice caché de cette utopie. Il constitue la base mathématique qui permet de redessiner le monde ; qui a fait naitre Cloudbank en premier lieu. Programmé pour rester dans les coulisses, exécutant docilement les tâches qui lui sont incombées, le Process est propulsé sur le devant de la scène par la mafia locale. Habité par une volonté propre, il se met à coloniser Cloudbank. Dès lors deux univers entrent en conflit, celui de la rigueur machinale et de la neutralité éthérée, contre celui du brouhaha créatif et de la prise de risque artistique. Transistor narre de façon habile cette rencontre agressive entre l’obsession rationnelle et l’extravagance des sentiments. Les paysages altérés par le Process croisent un blanc inquiétant, vicié par les miasmes qui l’entourent, et la gloire passée d’une cité que l’on devine autrefois pleine de vie. Le Process infeste et s’immisce partout dans sa quête totalitaire de neutralité. Paradoxalement, le rendu visuel est on ne peut plus anarchique.

Dans cette apocalypse techno-urbaine, Red émerge en quête de réponses. Chanteuse à succès flamboyante, on l’agresse un soir de représentation. L’arme du crime, le Transistor, fait une victime : son amant. Ce dernier, dépouillé de son corps, se réincarne dans le Transistor. Red, privé de sa voix par ses assaillants, empoigne l’arme et se laisse guider par les errances vocales de son compagnon matériel. Sophistiquée, glamour, amoureuse, Red représente l’âme de Cloudbank. Elle en est à la fois le produit, l’ambassadrice et l’héroïne. La soudaineté des événements et sa brusque prise de pouvoir la condamnent cependant à l’hésitation. Laquelle se répercutera sur le joueur.

Catapulté dans le feu de l’action d’une cité en proie à la panique, il est difficile d’appréhender Transistor tant son gameplay n’est pas conventionnel. Vrai-faux jeu d’action parfois rigide, le titre de Supergiant Games mise surtout sur l’intellect de son interlocuteur qui doit constituer des builds d’aptitudes cohérents. Une fois en situation de combat, il s’agira de suspendre le temps, puis de calculer chacun de ses mouvements pour optimiser les dégâts qui s’effectueront en un clin d’œil une fois le temps rétabli. Comme si Cloudbank foudroyait les insectes qui l’incommodent.

Véritable lutte effrénée d’une ville rêveuse contre l’aliénation cartésienne, Transistor donne à voir l’affrontement persistant entre les deux faces d’une même pièce, celle de la psyché humaine. La narration nébuleuse, organisée en particules d’informations jointes timidement par le liant vaporeux qu’est Cloudbank, s’accorde avec la distorsion invasive du Process. Transistor est une métaphore filée tendre et onctueuse d’un dilemme millénaire.
Ys VI: The Ark of Napishtim pc
Elincia

le 22/12/2013
Edité le 22/12/2013
6
Un Ys sympathique, qui a le mérité d'être plug and play. Après on reste sur notre faim en ce qui concerne le challenge, les musiques ou même les boss, mais c'est pas prise de tête et on s'amuse pendant quelques heures.
Ys Origin pc
Elincia

le 08/05/2013
7
Un Ys plutôt sympa, dans la moyenne. Les combats sont assez nerveux pour qu'on puisse se défouler, les musiques assez rythmées pour que l'on n'ait pas envie de décrocher. Quelques bémols cependant. Le fait de faire le jeu entier dans une tour a quelque chose de très oppressant à la longue, on aurait préféré un peu plus de liberté et de pouvoir dasher à foison dans de longues plaines. Ensuite, qu'est-ce que Falcom peut être chiant à livrer le meilleur de son jeu seulement après l'avoir déjà torché deux fois. C'est fastidieux et regrettable. Il faudrait que le développeur arrête de tomber dans ces mauvais travers et puisse offrir au joueur lambda la meilleure expérience possible dés le premier run, comme dans son Ys Seven. On retrouvait déjà cet écueil de la retenue dans Trails in the Sky. Mais globalement l'expérience reste satisfaisante et divertissante, assez pour y passer une petite dizaine d'heures.
World of Warcraft: The Burning Crusade pc
Elincia

le 07/07/2009
4
Une belle daube commerciale...
Je suis de mauvaise foi je sais mais bon il a pas beaucoup de qualités ce jeu par rapport à ce qu'il se fait maintenant
World of Warcraft pc
Elincia

le 07/07/2009
4
Une belle daube commerciale...
Je suis de mauvaise foi je sais mais bon il a pas beaucoup de qualités ce jeu par rapport à ce qu'il se fait maintenant...
Heroes of Might & Magic IV pc
Elincia

le 07/07/2009
8
Mon seul Heroes of Might and Magic. Le seul mais quel jeu!

On prend vraiment du plaisir à découvrir les cartes, suivre le scénario (les pavés à lire parfois sont quelque peu conséquent^^) ou encore jouer avec ses amis. Un jeu vaste et très riche.
Guild Wars: Nightfall pc
Elincia

le 07/07/2009
9
Le Meilleur opus GW pour moi (Derviche ).

L'univers, les personnages, les challenges, les nouveautés. Tout est réussi magnifiquement bien dans cet épisode.
Guild Wars: Factions pc
Elincia

le 07/07/2009
8
Faction, ou comment rendre le PvP interessant.

L'AvA est le gros bon point du jeu. Sinon j'ai bien aimé l'ambiance asiatique.
Guild Wars: Eye of the North pc
Elincia

le 07/07/2009
8
Une extension ma foi satisfaisante, je regrette juste le fait qu'ncsoft ai laissé les niveaux 10 y aller, à la base ça devait être réservé qu'au lvl 20...
Les donjons, c'était vraiment sympa, y'avait du challenge.
Guild Wars pc
Elincia

le 07/07/2009
Edité le 02/01/2010
9
Ah que du bon pour Guild Wars. Le MMO qui m'as pris tant d'heures et de vie sociale en moins...

Alors déjà, si vous kiffer les jeux de PGM pour avoir un super stuff de la mort et le lvl le plus high, passer votre chemin...

GW met le joueur dans une condition tel qu'il doit réfléchir pour trouver les 8 compétences à emmener dans un lieu où se trouve les ennemis. Un choix tactique donc.
L'univers est vraiment plaisant et différe beaucoup selon les différents opus. Ca permet de voir d'autres horizons^^.
Le scénario est un gros point fort de ce jeu. Dans un MMO j'avais rarement vu une histoire qui se laissait suivre aussi facilement... Ca facilite beaucoup l'immersion et du coup le jeu devient très prenant.

Autre bon point, GW ne necessite pas d'abonnement, et ça c'est du lourd...
Je me suis vraiment éclaté sur ce jeu pendant deux ans, voila tout.
Fable: The Lost Chapters pc
Elincia

le 07/07/2009
7
Fable c'est du bon, mangez-en.
Diablo II pc
Elincia

le 07/07/2009
8
N'étant pas fan de Hack'n'slash, j'ai hésité à me lancer dedans mais finalement je n'ai pas été déçu. Un scénario sympa, tout comme l'univers. Cinématiques et mise en scéne superbe. Le gameplay est plutôt bien trouvé également. En bref un bon petit jeu PC.
Fallout 3 pc
Elincia

le 07/07/2009
Edité le 05/05/2010
6
Malheureusement mon premier contact avec le genre m'a refroidi. Pour moi l'univers est trop "immense" tant de choses à faire, à découvrir, mais malheureusement inutiles et n'aimant pas laisser des choses sur mon passage, je me sens obliger de tout faire et en fin de compte je me rend compte que ce que je fait, ça sert à rien et ça fait pas avancer le schmilblik... La durée de vie à l'air avff mais cela ne concerne pas le scénario. Pour moi il faut que ça soit le scénario qui dure longtemps, pas les petits à cotés...

Sinon pour ne pas être de mauvaise foi, je reconnais que l'univers et le gameplay sont vraiment bien trouvés. That's a good point^^
Valkyrie Profile play
Elincia

le 29/11/2013
Edité le 29/11/2013
4
Franchement, VP partait avec quelques bonnes intentions. Notamment avec la mythologie nordique ou bien le gameplay plutôt original. Mais au final tout se casse méchamment la gueule. Les trois quarts du jeu sont très, très répétitifs. On recrute des personnages au pif qui ne sont même pas en accord avec nos directives de scénario (à savoir les meilleures âmes humaines, mais np de recruter un serial killer).



De plus, les histoires sont pour la plupart mal écrites, lacunaires, mal construites, pas émouvantes pour un sou. Il faut dire que le doublage US à vomir n'aide pas (coucou Lezard et Loki). Du coup on fait la machine à alterner entre phase de recrutement et donjon même pas lié en quoi que ce soit au scénario (ah si y'en a un, la tour de Lezard, allez). Mention spécial au dernier donjon qui pue du cul de la mort. Mais vraiment hein. Puis ils auraient du recruter des vrais scénaristes à tri-Ace sérieux. Au lieu de distiller les informations importantes sur toute la partie en construisant un réel background, avec de vrais dialogues qui importent pour le déroulement, on te fout une voix-off en fin de jeu en faisant un listing (genre avec tiret et tout) de comment s'organise le monde. Au final on a passé toute notre aventure à s'occuper de trucs triviaux. En plus le méchant a le charisme d'une moule d'Arcachon doublée d'une huître pas fraiche.



Franchement globalement, on sait pas trop pourquoi on continue à jouer si c'est pour enchainer connement des donjons et des recrutements sans vraiment de lien. Y'a que le passage avec Lezard qui a un semblant de cohérence, même si on sent que c'est quand même bien bâclé. Maintenant je me suis pas flagellé pendant une trentaine d'heures, le gameplay était sympathique, certains donjons bien retors comme il faut avec une direction artistique pas trop dégueu. Cependant ça fait maigre pour un RPG. Quand autour t'as pas un poil de background, de scénario digne de ce nom, de personnages avec un vrai charisme (non parce que Lenneth lolilol quoi) ou même d'univers qui tienne la route (tous les PNJ te parlent tout le temps de guerre, à part quelques vagues indications, t'en sais pas plus que ça), ça fait maigre.



Puis perso j'ai rien appris sur la mort. Pourtant j'ai une certaine sensibilité quand les jeux essaient de faire passer des messages. Mais là, rien, que dalle, c'est totalement vide de sens. Même l'OST, comme toujours avec Sakuraba, faut farfouiller pour trouver une ou deux bonnes pistes. VP me frustre d'autant plus que s'il était pas parti dans une mécanique très répétitive et vide de sens, il aurait pu développer quelque chose de très solide autour du peu de background qu'il laisse entrevoir. Peut-être que VP2 s'en charge.
Parasite Eve play
Elincia

le 15/04/2011
Edité le 28/11/2011
8
Parasite Eve c'est une ambiance totalement maitrisée, de l'action non-stop, une héroïne (!) charismatique et surtout, une histoire très bien menée. Les effets visuels impressionnent, la direction artistique plait, le gameplay reste simple mais efficace (malheureusement très lourd), entre survival et RPG. On notera la grosse facilité du soft, pas un seul game over subit en combat. Un par contre, essuyé à la fin du jeu, dans une phase de jeu totalement idiote qui gâche l'intensité et la puissance de la dernière heure.
Par ailleurs le jeu se démarque par une durée de vie courte, mais qui ne gêne pas du tout au vu du rythme de l'aventure.
Bref, un great jeu ce Parasite Eve.
Xenogears play
Elincia

le 27/11/2010
Edité le 27/11/2010
8
30h, c'est le temps qu'il a fallu pour que mon intérêt revienne en jouant à ce jeu. Malgré une ambiance saisissante et des persos attachants, pendant une bonne moitié du jeu, j'étais las. Las de ne rien comprendre et de ne trouver aucun élément scénaristique concret qui puisse faire renaître ma volonté en éclairant quelque peu cette histoire qui demeure alors très obscure. Mais finalement vient la fin du CD1. Et on exulte, on s'en prend plein la face, les révélations s'enchainent ainsi que les boss de fou. On continue avec le CD2 et alors là on en revient pas, la dose d'explications et de révélations nous explose le cerveau. C'est puissant. Et un brillant finish s'offre à nous, on oublie la pauvreté du début. Les scènes sont parfois émouvantes, toujours justes et pertinentes et peuvent prêter à réfléchir. Les dialogues sont bien choisis, notamment ceux des PNJ qui amplifient le backgound de façon considérable. Avec XG, on se triture l'esprit.

Mais au delà de ça, l'intérêt ludique à proprement parler semble plutôt absent. A noter, un gameplay que j'ai trouvé peu passionnant, il en va de même que les combats, rébarbatifs (surtout sur une 60aine d'heures). XG accuse quelque part son âge : le level design est quelque fois affligeant, la maniabilité rude et la caméra atroce. Il aurait fallu faire comprendre aux développeurs que XG n'était pas un jeu de plateforme contrairement à ce que laisse penser certaines phases de jeu.

Mais bilan plus que positif au final. En effet on oubliera pas l'OST qui contient quelques perles. Et puis finalement XG c'est quand même une bonne grosse aventure qui donne toute sa puissance sur la fin et on ne regrette pas d'avoir persévéré.
Chrono Cross play
Elincia

le 26/08/2009
9
C'était mon premier RPG en anglais et je ne suis pas du tout déçu!

Les graphismes :
On voit tout le talent de Square dans des cinématiques magnifiques, qui font plaisir à voir, même maintenant. L'environnement on va dire "tropical" d'El Nido n'est pas sans me déplaire. Le charac-design est plutôt intéressant même si parfois y'a des petites bourdes (le short de Serge sérieux...). Les magies sont vraiment très bien réussies, plus on augmente de niveau plus elles sont hallucinantes à regarder.

La bande-son :
L'OST de ce jeu est sublime, les thèmes de map, de donjon (particulièrement le dernier), de perso... tout est réussi... sauf le thème de combat... Malheureusement il est pitoyable et on ne l'entend que trop souvent mais à force on prend l'habitude et ça ne fait ni chaud ni froid. Mais un battle theme plus entrainant aurait été souhaitable.
Certaines pistes tirés de CT sont agréables à réécouter comme le theme de la map ou le victory theme.

Le gameplay :
J'ai un avis très partagé sur la question.
-D'un côté, la montée en carac après les boss (ce qui évite le leveling super chiant), le système d'éléments est vraiment sympa permettant des combinaisons intéressantes si c'est bien combiné avec les couleurs présentes sur le battlefield, mais...
-...mais cela ne sert que trop peu, la stratégie n'est pas vraiment indispensable vu que les ennemis (y compris les boss) sont plutôt facile dans l'ensemble.
Un autre point noir sur le gameplay : l'apparition des invocations que je trouve trop tardive. On les obtient juste avant le CD 2 alors que c'est une des choses qui m'a poussé à vraiment utiliser le battlefield à mon avantage afin d'invoquer de super bébétes. Bien qu'elles ne soient pas indispensables, elle permettent tout de même d'écourter quelques combats que j'ai parfois trouvé trop lent/long.

Le Scénario :
Pas grand chose à redire sur ce bijou (bien que ce soit mon premier RPG en Anglais, je pense m'en être assez bien tiré.) Je me suis souvent senti dans le vague sur le scénario dans le jeu mais une fois arrivé à la fin du jeu avec les très longues explications, on comprend tout et on se prend une sacrée claque! Par contre j'ai trouvé inutile toute cette multitude de personnages, surtout que seul quelques uns étaient vraiment travaillés et intéressant à jouer.
Le scénario est vraiment LE point fort du jeu.

Durée de vie :
50h sans se presser, en prenant son temps et en essayant de récup des choses intéressantes au passage mais sans vraiment faire toutes les quêtes annexes et avoir tout les persos. Donc si on aime bien collectionner les personnages sans charisme, il peux y avoir de la replay value.
Final Fantasy VII play
Elincia

le 07/07/2009
8
Un jeu que j'ai beaucoup apprécié mais qui ne m'a pas marqué autant que le 8.

L'OST signé Uematsu, c'est du bon. Les cinématiques sont quant à elle également plutôt réussites.

Un scénario plutôt linéaire avec un rebondissement majeur à la fin.

La plupart des choses importantes on déjà été dites, je tiens juste à signaler que j'ai beaucoup apprécié la suite en film d'animation.


Final Fantasy IX play
Elincia

le 07/07/2009
8
Un magnifique FF.

Les cinématiques sont de qualités ainsi que le level et charac design. Le systéme de combat est excellent (C-RPG quand tu nous tiens) ainsi que le système d'apprentissage des compétences.

Le scénario est bourré d'émotions fortes, je l'ai trouvé vraiment bien fait. Les personnages sont attachants (Ah! Bibi!) et travaillés sur le plan moral.
Comme dit plusieurs fois on à en effet un héros qui ne se torture pas mais qui est très dynamique comparé aux deux opus précédents.

Une durée de vie vraiment appréciable et de bonnes quètes annexes (queena ).
Shadow Hearts: Covenant play2
Elincia

le 12/12/2012
Edité le 12/12/2012
8
Je vais commencer par la fin en disant que l'ending est assez génial. Sinon Covenant est à des lieues de son ainé dans pas mal de domaines : gameplay largement amélioré ; scénario, univers et background plus denses et travaillés ; graphiquement bien moins à la rue, bref, presque du tout bon. Toutefois il garde quelques points communs avec Shadow Hearts premier du nom, notamment l'humour toujours aussi percutant ou le voyage initiatique à travers l'Asie et l'Europe, dépaysant comme jamais. Maintenant on note une bonne flopée de personnages qui ne servent à rien. Pour tout dire, outre le triangle amoureux et les deux principaux antagonistes, le reste est à jeter. On se consolera avec les très nombreuses quêtes annexes de qualité.

Sur le plan sonore, on a connu des doublages anglais plus convaincants, mais l'on s'en contentera. La bande-son est atteinte du même syndrome : ni mémorable, ni passable, elle fait son job d'accompagnement comme on lui demande. A savoir toutefois que Covenant change du tout au tout par rapport à son grand frère lorsqu'il s'agit d'ambiance. Le côté mystique et sombre qui était consciencieusement cultivé dans Shadow Hearts premier du nom ne se retrouve pas ici. En effet, soit l'humour prend la part belle, soit plus rarement on se retrouve pris au piège dans une atmosphère sérieuse, à la limite du mélodramatique parfois et qui tranche sans transition avec les phases plutôt bon enfant. Heureusement Shadow Hearts Covenant prend tout de même le soin d'éviter les pires clichés afin de livrer des thématiques plutôt originales qui tournent autour de l'effacement de soi, de l'héritage immatériel laissé après la mort, de la perte de mémoire, etc. En bref, Shadow Hearts 2 est un excellent RPG, mangez-en.
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