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114 commentaires
46 Okunen Monogatari - The Shinka Ron pc98
Popolon

le 22/01/2017
8

Enfin ! J'ai pu enfin jouer à ce jeu qui m'intriguait depuis longtemps grâce au patch anglais sorti tout récemment. Pour info : c'est la première version du E.V.O. de la SNES mais le jeu est complétement différent, sauf au niveau du pitch.

Alors, évacuons tout de suite la technique : graphismes bof avec peu de couleurs mais de jolis écrans fixes lors des cutscenes, une animation ultra hachée avec un scrolling saccadé et des personnages se déplaçant par à-coup, musiques sympathiques avec de faux-airs de Dragon Quest (Sugiyama inside), une ergonomie très correcte malgré un personnage se déplaçant parfois trop vite et rendant la "navigation" compliquée dans les passages étroits.

Non, l'intérêt du titre est ailleurs : il est très original dans son propos car invite à revivre l'évolution des espèces animales des poissons aux mammifères. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre l'histoire, revisitant pour l'occasion tous les clichés crypto-archéologiques : Mu, l'Atlantide, le Yéti, les extra-terrestres, Lucifer, Stonehenge et j'en passe. Un pot-pourri assez jouissif, comme seuls les japonais (drogués ?) savent le faire. Pour le reste, on a affaire un RPG vu de dessus ultra-classique avec combats au tour par tour. Combats qui octroient des EVO Genes (des XP quoi) à répartir dans différentes catégories en vu de faire évoluer sa bestiole dans une direction ou une autre. Attention à équilibrer cette progression car privilégier toujours la même caractéristique conduit à des game over, assez rigolos d'ailleurs. Il faut signaler aussi l'aspect très linéaire de l'aventure, sans quêtes annexes (on est 1990) et avec parfois quelques scéances de grinding pour par exemple atteindre un stade d'évolution donné afin de poursuivre l'aventure.

En bref, on passe (en tout cas moi, j'ai passé) un très bon moment, pour peu que l'on fasse fi de la technique poussive (mais pas rhédibitoire non plus).


ActRaiser snes
Popolon

le 13/08/2010
Edité le 15/01/2014
9
Ah Actraiser ! Je l'avais fait en japonais chez un copain qui avait un adaptateur Super Famicom/Super Nintendo. On avait un peu galérer dans les menus mais qu'est-ce qu'on s'était amusé !
Quand j'ai eu l'occasion de le refaire en fr, quel bonheur !
Mention spéciale pour la bande-son, fabuleuse (merci Koshiro Yuzo ) et le gameplay super original à l'époque (à part Populous, peu de jeux nous laissaient jouer à Dieu).

Un super souvenir !

PS : allez, je ne résiste pas au plaisir de la frime. Rappelez-vous, on pouvait faire le jeu en zappant la partie simulation, que les phases d'action en easy, normal ou hard. J'ai fini les 3 niveaux de difficulté (et en hard, c'était... hard )
Actraiser Renaissance pc
Popolon

le 31/10/2024
8
Voir ma review
Beyond Shadowgate pcecd
Popolon

le 11/07/2013
8_5
Quelle bonne surprise que cette suite à Shadowgate !
Je n'en attendais rien de spécial mais le jeu m'a beaucoup plu. Beyond Shadowgate reprend un peu la mécanique de jeu de Shadowgate dans le sens où il est toujours question de résoudre des énigmes pour avancer. Mais cette suite abandonne la vue à la première personne pour un contrôle direct du héros à la manette, héros qui peut donner des coups de poing pour occire ses adversaires, rajoutant une dimension action qui manquait au premier épisode.
De plus, les énigmes sont plus souples, il n'est pas rare qu'une situation puisse se résoudre de plusieurs façons, et parfois le fait de ne pas venir à bout de l'une d'elle n'empêche pas de continuer le jeu, voir même de le finir. Les puristes essaieront de tout réussir mais ce n'est pas nécessaire.
Niveau scénario, on dirige un lointain descendant du héros du permier Shadowgate accusé à tort du meurtre de son père. Rien de vraiment transcendant mais cela reste efficace et agréable à suivre, d'autant plus que tous les dialogues du jeu sont doublés (de fort belle manière d'ailleurs) et qu'il y a une petite dose d'humour bienvenue.
Niveau musical, le jeu propose de bonnes pistes d'ambiance (en qualité CD bien sûr) et graphiquement certains passages sont fort jolis (les backgrounds ont été dessinés à la main puis scannés).
Le jeu m'a un peu rappelé Young Merlin mais mieux maîtrisé, la lenteur du héros n'étant pas un handicap dans les phases d'action/combat.

Bref, à essayer sans hésiter qu'on aime ou pas le premier Shadowgate, tant ce 2ème épisode est différent et plaisant !
Beyond Shadowgate 2024 pc
Popolon

le 02/11/2024
8_5

Le premier Shadowgate sur NES se termine par ces mots : "Fin de la première quête". S'il y a eu quelques tentatives de suites (Beyond Shadowgate (1993) sur PC Engine CD et Shadowgate 64 sur... N64), aucune n'est réellement une suite directe du premier épisode. Et c'est 35 ans plus tard que la deuxième quête apparaît enfin, sur PC avec Beyond Shadowgate (2024), qui reprend le projet initial de suite, imaginé en 1990.

Et là, pour le coup, on est vraiment dans une évocation directe de cette première mouture : même présentation, même style de graphismes, des musiques tout à fait dans le même ton.

Niveau histoire, on se situe 35 ans après la fin du premier jeu (évidemment) et le roi de Kal Torlin a disparu. On joue un petit voleur Fenling (sorte de hobbit) du nom de Del, qui se retrouve en prison pour un menu larcin au début du jeu. Ce personnage ordinaire, voire anti-héros, va évidemment participer un peu malgré lui au sauvetage du roi et se retrouver embarqué dans une quête où l'avenir de Kal Torlin va se jouer.

Avec la franchise Shadowgate, on est toujours dans le "RPG mais pas trop", très proche d'un point'n click. Ce qui est appréciable dans cette suite, c'est d'abod la variété des environnements. Alors que Shadowgate nous faisait errer exclusivement dans les méandres d'un immense château, Beyond Shadowgate nous fait passer dans un village, le château royal, une forêt, un marécage, un manoir hanté, des sentiers de montagnes et même dans d'autres univers

représentant d'autres jeux NES de l'éditeur : Déja Vu et Uninvited
.

Ensuite, j'ai trouvé les énigmes plus évidentes, moins cryptiques ; j'ai rarement été bloqué longtemps, ce qui est appréciable, rien n'est plus frustrant que d'être coincé sur une situation pour une broutille.

Au chapitre des nouveautés, on notera aussi des moments chronométrés, où il faut agir rapidement sous peine d'une mort atroce. Ils sont bien distillés dans l'aventure et ajoute efficacement un sentiment d'urgence.

Dernière chose que je voulais aborder, c'est le côté nostalgique, inévitable et diablement efficace et référencé. Dans la dernière partie du jeu, on visite à nouveau le château de Shadowgate et là, c'est un festival. Non seulement, on reparcourt les mêmes salles où gisent les traces du passage du précédent héros, mais de plus, certaines salles inaccessibles ne le sont plus ! Et quelle satisfaction de découvrir après 35 ans ce qui se cachait derrière ces portes qu'on a essayé d'ouvrir pendant des heures ! On a même une justification de l'absence d'une salle dans la version NES, salle qui était pourtant présente dans les autres versions du premier Shadowgate !

Et ça va plus loin que ça, le jeu se permet même des références à la BOÎTE des versions Amiga, Apple ][ ou Atari ST, en donnant un rôle, et pas des moindres, à la créature qui illustrait ces boîtes et qui pourtant n'apparaissait nulle part dans le jeu. Quand on est au fait de tous ces éléments, ça fait mouche et on ne peut s'empêcher de saluer l'intelligence des développeurs à ce sujet, qui ont tenté de donner une cohérence à toute la franchise.

J'ai passé un très bon moment sur ce Beyond Shadowgate et j'ai hâte de voir la troisième quête, en espérant qu'il ne faille pas attendre à nouveau 35 ans.


Bloodstained: Ritual of the Night pc
Popolon

le 15/07/2023
8_5

Que dire si ce n'est que ce projet d'Igarashi est ce qui se rapproche le plus d'un nouvel épisode de Castlevania à la sauce RPG. Tout dans ce jeu s'inspire de la série de Konami : les persos, les ennemis, l'histoire, les armes, les pouvoirs, TOUT !

Est-ce que ça en fait un mauvais jeu ? Certainement pas. Si l'on est nostalgique de Symphony of the Night, Dawn of Sorrow ou Order of Ecclesia, ce Ritual of the Night saura assurément combler le manque. Pour ma part, j'ai vraiment apprécié !


Castlevania II: Simon's Quest nes
Popolon

le 18/02/2012
Edité le 26/05/2013
6
CastleVania 2 est un peu la rencontre entre le Vampire Killer du MSX et Zelda 2. Après le premier CastleVania, voilà dans la saga la première tentative d'incursion dans un univers plus ouvert et moins axé sur la simple progression en stages des débuts de la série (CastleVania 1, 3, 4, Rondo of Blood, Bloodlines et les épisodes GB/GBC). Alors essai réussi ? Oui et non.
Je m'explique : oui car le jeu n'est absolument pas linéaire, il est construit sur un système d'évolution du personnage par l'objet (comme Zelda ou Métroïd), il est rempli d'énigmes, il n'y a pas mal de villages à explorer et il est doté d'un cycle jour/nuit qui, s'il ne transcende pas vraiment le titre, a au moins le mérite d'exister et de modifier un peu le gameplay (la nuit les monstres sont plus puissants et les villageois absents).
Mais aussi non car le jeu a comme un goût de non fini : les interactions avec les NPCs sont assez limitées et plus on avance dans le jeu moins la "discussion" avec eux apporte réellement d'indices pour progresser (certains donnent même de fausses informations), de même les villages sont de plus en plus petits et de moins en moins peuplés. Ensuite, et c'est là le point noir principal du jeu, on ne sait pas comment utiliser les items dans ce jeu , pas les sub-weapons (où la manip est toujours Haut + bouton de tir), non je parle des items récoltés dans le jeu : certains s'utilisent rien qu'en les équippant, d'autres nécessitent d'appuyer sur bas pendant quelques secondes à des endroits donnés, ce qui fait que on a parfois certains items dont on ne connaît pas l'utilité ET l'utilisation ! C'est frustrant car cela occasionne souvent d'être bloqué pour rien ou pas grand-chose. Et ne cherchez pas dans le manuel, il n'y a rien sur le sujet.

A part cela, CastleVania 2 reste un jeu agréable mais difficile, pas toujours à cause des phases de gameplay mais parfois à cause d'indices vagues (tellement vagues qu'on ne sait pas toujours à quoi certains d'entre eux font référence même une fois le jeu terminé, ce qui participe au sentiment de "est-ce que j'ai tout visité ou pas"). Enfin, c'est en voyant sa publicité à la TV que j'ai eu l'envie d'avoir une NES et pour cela, merci à lui.

PS : Pour les curieux, un hack est sorti au mois de décembre dernier, hack qui modifie nombre de dialogues dans le jeu pour le rendre moins flou et un peu mieux construit (plus d'autres modifications à lire dans le readme). Via ce hack, l'expérience de Simon's quest s'avère peut-être plus concluante que sa version "retail".

edit : J'ai refini Simon's Quest en jouant une version hackée et retraduite (voir ce site). Si la version d'origine était cette version hackée, j'aurais augmenté la note d'un point. La présence d'une sauvegarde, d'une map in-game et surtout la retraduction rendent le jeu nettement plus agréable. Finis les indices erronés ou incompréhensibles, et merci aux indications, même sporadiques sur les effets de tel ou tel objet. Si l'envie vous prend de faire CastleVania 2, faites cette version !!
Castlevania: Aria of Sorrow wiiu
Popolon

le 25/06/2017
9
Très très bon Castlevania que ce Aria of Sorrow.
Il reprend avec succès la formule de Symphony of the Night et de ses dérivés, accompagnée d'une techniques au poil pour de la GBA. L'originalité de cet opus vient surtout du setting (un Castlevania en 2035!) et du système de collectes d'âmes (chaque ennemi du jeu possède une âme qui peut être récupérée par Soma, lui conférant différentes capacités).
Toujours ce même petit regret : la mise en scène est quasi inexistante et du coup l'histoire est sans relief alors que ce qu'elle raconte aurait pu être davantage mis en valeur.

M'enfin, c'est pinailler car le jeu mérite toute votre attention.
Castlevania: Circle of the Moon gba
Popolon

le 13/05/2014
9
Un très bon Castlevania que j'ai préféré à Harmony et à Ecclesia. Le jeu est dynamique, précis, sa prise en main est parfaite. Graphiquement, les environnements du château sont très bien rendus et certains ennemis sont très agréables à l'oeil (notamment les boss comme Camilla ou Dracula). La BO s'en tire bien également avec des reprises de thèmes plus anciens. Le concept des cartes est sympa, dommage qu'il faille farmer pour toutes les avoir (ce que je n'ai pas fait d'ailleurs). Le "scénario" est très léger (comme d'hab, j'ai envie de dire) et la fin est expéditive (idem) mais l'intérêt du jeu se trouve ailleurs, dans son gameplay à mi-chemin entre un épisode action (à la Castlevania 4) et un épisode dit RPG (SotN).
Classique mais très efficace.
Castlevania: Curse of Darkness play2
Popolon

le 24/11/2012
7_5
Après avoir terminé Lament of Innocence et Castlevania 3, il était normal de s'attaquer au jeu suivant dans la chronologie de l'univers CastleVania. Curse of Darkness emprunte beaucoup à son aîné sur PS2, même s'il ne nous met pas cette fois-ci dans la peau d'un Belmont. Exit donc le fouet emblématique de la série et place à Hector, le "Devil Forgemaster" rebelle.
J'ai beaucoup apprécié cet épisode qui s'inscrit vraiment dans la continuité de LoI au niveau du gameplay, cependant il se démarque sur plusieurs points : d'abord un aspect RPG plus poussé, avec des levels pour le personnage principal et aussi pour ses familiers qui constituent un nouvel élément dans les CastleVania 3D, nouvel élément qui de plus est justifié par le scénario. La structure du jeu est également différente : LoI disposait d'un hub central d'où on pouvait accéder aux différentes parties du château, ici le jeu est composé de plusieurs zones qui sont interconnectées et qui constituent au final une zone de jeu plus vaste (environ une fois et demie plus grande) et plus variée (château, temple, montagnes, forêt). Graphiquement, on reste tout de même dans le même esprit, les textures sont légèrement plus fines cependant et les décors se permettent quelques fantaisies.
Il est maintenant possible de forger des armes avec les matériaux droppés par les monstres, armes qui se scindent en 5 catégories (épées, lances, haches, gantelets et... spéciales). L'utilisation de telle ou telle arme fait évoluer différemment les familiers ce qui leur donne des pouvoirs différents, pouvoirs parfois utiles pour dénicher les caches secrètes du jeu.
Les musiques m'ont paru légèrement meilleurs que dans LoI et plus nombreuses aussi. Enfin, la jouabilité est tout à fait correcte et les phases de plate-formes sont quasi-inexistantes.
Voilà pour le comparatif avec LoI.
Niveau scénario, ça ne casse pas des briques mais ça se suit bien, avec quelques personnages intéressants (Saint Germain ou même l'antagoniste principal Isaac) et un doublage anglais plutôt convaincant, à mon goût (surtout pour les 2 personnages cités). Enfin la modélisation est honnête, meilleure que sur LoI.

Bref, s'il est un peu répétitif, l'expérience de jeu, classique, est tout de même très agréable. A essayer sans crainte !
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
Popolon

le 30/10/2018
8
Un très bon Castlevania "RPG", plus court que les autres épisodes toutefois.
Il reste dans la lignée de ceux-ci, sans égaler l'indétrônable Symphony of the Night ou Circle of the Moon.
Castlevania: Harmony of Dissonance gba
Popolon

le 26/06/2013
8
Rien à dire de particulier sur ce CasTlevania : il est graphiquement très agréable, l'animation est très détaillée, la bande-son est tout à fait honorable (bien que moins marquante que les autres épisodes auxquels j'ai pu m'essayer) et la jouabilité exemplaire. Niveau scénario, On nous présente le petit-fils de Simon Belmont dans une sorte de suite à Simon's Quest. C'est un peu convenu, il n'y a pas beaucoup de rebondissements et la fin est assez expéditive.
Ce fut un réel plaisir de parcourir à nouveau CastleVania, cette fois-ci en mode exploration ; et on ne m'enlèvera pas de la tête que la source d'inspiration de Konami pour tous les CastleVania "à la Symphony of the Night" est leur Maze of Galious de 1987 !
Un très bon épisode, efficace mais pas incontournable.
Castlevania: Lament of Innocence play2
Popolon

le 23/08/2011
7_5
Adepte des Castlevania depuis fort longtemps, j'avais vraiment hâte de découvrir les origines de la saga. C'est maintenant chose faite, et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Lament of Innocence est un jeu suffisamment court pour ne pas devenir répétitif et suffisamment long pour tenir le joueur en haleine.
Graphiquement, on s'en sort plutôt bien, même si les décors ne sont que des textures différentes à chaque fois pour les mêmes pièces (à quelques exceptions près). La modélisation des persos en revanche ne fait pas vraiment honneur au design de Kojima Ayami et laisse à désirer. Musicalement parlant, c'est très sympa même si on a déjà entendu mieux. Enfin la jouabilité du titre est correcte, quelques actions sont un peu approximatives mais bon (c'est un problème récurrent chez la famille Belmont).
Au final, j'ai passé un très bon moment. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais je me suis vraiment amusé alors je lui mets un bon 4/5.
Castlevania: Order of Ecclesia nds
Popolon

le 03/01/2014
8
Order of Ecclesia est un bon Castlevania, pas un très bon. En fait, j'ai surtout aimé la première partie du jeu, où l'on recherche les habitants du village pour les délivrer. Elle m'a rappelé Simon's Quest pour la diversité des lieux visités : forêt, manoirs, marais, grottes, fonds marins (!) et j'ai trouvé qu'elle amenait un peu de fraîcheur, on ne se cantonnait plus au seul château de Dracula.
La deuxième partie (ledit château) m'a moins emballé, trop classique (mais efficace tout de même).

Techniquement, le jeu ne souffre d'aucun défaut majeur : les grahismes sont très agréables et détaillés, l'animation est au poil et la bande-son solide.

En bref, c'est un bon titre mais je trouve peut-être dommage qu'il faille à nouveau finir par le château de Dracula, cet opus aurait pu s'en passer je pense.
Ah oui : Shanoa est un super personnage, je l'ai adorée !
Castlevania: Portrait of Ruin nds
Popolon

le 23/10/2016
8_5
Encore un très bon Castlevania RPG !
On retrouve la formule habituelle mais avec une variante importante : l'exploration ne se limite pas au château de Dracula. Cette fois, par l'entremise de tableaux de peinture (oui oui), on explore d'autres environnements, qui, s'ils ne sont pas aussi variés que sur Order of Ecclesia, permettent de quitter le château, assez vide et linéaire, il faut bien l'avouer.

Maintenant, cet épisode se veut peut-être plus accessible : moins d'aller-retours, chara design plus "shonen" et passe-partout. Seuls les boss, vraiment coriaces, nous rappellent que non, décidément, c'est bien un Castlevania.

Nous passerons sur l'histoire, convenue mais se permettant quelques références à l'épisode Megadrive dont il est la suite.
Castlevania: The Dracula X Chronicles psp
Popolon

le 05/10/2013
9_5
Tout d'abord, un petit point sur les 2 versions de Rondo of Blood présentes dans la compil. Les deux versions sont assez semblables dans le gameplay, les différences les plus notables sont : la refonte graphique en 2.5D (qui est un peu déroutante de prime abord et qui proposent du très joli comme du moyen, je lui préfère les sprites et les décors de la versions PCE), ensuite l'orchestration différente (du très bon boulot, les 2 versions se valent), la difficulté légèrement revue à la baisse pour le remake et enfin, plus de secrets dans le remake. Quoi qu'il en soit, Rondo of Blood dans l'une ou l'autre de ces versions est un formidable CastleVania "action", beaucoup moins linéaire que les autres itérations (hormis les "Metroïdvania" évidemment). La possibilité de refaire les niveaux pour atteindre les 100% pousse à l'exploration et préfigure de la volonté de vouloir renouveler la série. Pour ceux qui en doute encore, j'ai adoré !!
Concernant Symphony of the Night, Il est difficile de lui trouver des défauts : graphiquement, le jeu propose une 2D exemplaire, riche en détails et une ambiance gothique magistrale. Alucard possède une classe folle et son animation est super détaillée sans ralentir ses mouvements. La bande-son est une tuerie totale, elle marie l'épique au gothique et certaines pistes parviennent à inspirer une sensation de huis-clos inquiétant, sans oublier les morceaux frénétiques des combats de boss. Enfin la jouabilité est exemplaire malgré la croix de la PSP pas toujours très pratique. L'interface est sobre mais efficace, on pourra peut-être regretter que beaucoup d'items/armes/armures ont peu d'utilité.
Le scénario est assez convenu également, mais ça n'a jamais été le point fort des CastleVania sans être une tare non plus.

En définitive, cette compil' propose 3 jeux de grande qualité et est l'un des UMD incontournables de la PSP. Fantastique !
Children of Mana nds
Popolon

le 30/09/2014
5
Après Dawn of Mana qui était bien décevant, j'ai continué avec Children of Mana, le suivant scénaristiquement parlant. Tant qu'on parle de l'histoire, celle-ci se laisse suivre mais reste anecdotique à mon goût. Non pas qu'elle soit mauvaise mais elle est très prévisible et un peu cul-cul, rien de gravissime cependant.
La technique est plutôt bonne, les graphismes sont très jolis (en 2D ), les personnages et ennemis bougent bien et sont correctement animés et la bande-son plutôt agréable.
Niveau jouabilité, on regrettera quelques choix (un manque d'ergonomie dans les menus notamment) mais ça reste correct.
On a donc affaire à un D-RPG, nouveauté pour la série, qui présente quelques bons points mais aussi pas mal de tares. Le système des gemmes est sympa même s'il n'est pas nouveau ; il consiste à faire fusionner entre elles des gemmes qui octroient quelques boosts ou capacités lorsqu'elles sont équipées. L'idée des quêtes secondaires qui se débloquent en parlant aux PNJs, rajoutant quelques nuances à l'histoire est bienvenue également.
Ce dont souffre Children of Mana est lié à son gameplay : par essence, un D-RPG est répétitif, mais la course au loot compense cette répétitivité ("je me retape sans cesse des donjons mais si je trouve une super arme, c'est génial"). L'autre point du D-RPG est son aspect punitif de la mort (voir la perma death) qui pousse à gérer intelligemment ses efforts pour éviter de tout perdre ou d'en perdre trop. Children of Mana échoue sur ces 2 points : 99,9% des objets droppés sont inutiles et finiront à la revente, du coup le nettoyage systématique des zones devient laborieux et pas motivant ; on trucide des centaines d'ennemis mais ça n'a aucun intérêt, si ce n'est celui de nous faire passer à l'étage suivant où on refera la même chose. L'aspect répétitif devient alors ici vraiment pénible (on s'emmerde un peu quoi). Surtout que le jeu n'est pas spécialement difficile et qu'en plus la mort n'offre aucun pénalité, à part le fait de devoir se retaper tout le donjon (c'est tellement chiant qu'en effet, ça reste une sacrée punition quand même) : frustrant !

En définitive, Children of Mana se plante en voulant faire un D-RPG pour débutants (Chocobo's Dungeon Wii faisait ça bien mieux), il est ennuyeux et d'une répétitivité assomante. C'est dommage car l'habillage était vraiment joli, mais le jeu ne va pas au bout de son propos et se perd assez vite.

Ce n'est toujours pas cet épisode qui me fera oublier Secret of Mana et surtout Mystic Quest. Dommage.
Chocobo no Fushigi na Dungeon play
Popolon

le 24/07/2013
6_5
Je ne m'attendais pas à un grand jeu, à raison, mais ce premier Chocobo Dungeon reste un jeu sympathique, sans prétention.
La langue (japonaise) n'est pas vraiment un obstacle à la compréhension, une fois que l'on a repéré les items importants. Le scénario est très simpliste et ne sert que de prétexte à nous faire explorer 2 donjons en tous et pour tout, qui tiendront en haleine une bonne vingtaine d'heures, ce qui suffit largement.
A tester si l'on aime les D-RPG et qu'on a un peu de temps entre 2 RPGs de plus grande envergure.
Chocobo's Dungeon 2 play
Popolon

le 18/11/2013
6
Après Chocobo no Fushigina Dungeon, quoi de plus normal que d'attaquer Chocobo's Dungeon 2.
Le jeu reprend les mécaniques du premier épisode, avec quelques modifications mineures, les plus notables sont l'apparition d'un sidekick et l'utilisation des "plumes" (qui permettent d'invoquer un esper ou de balancer Meteor ou Flare). Globalement, les menus sont plus ergonomiques grâce à quelques idées simples mais bienvenues (vider une potion pour récupérer la bouteille vide, échanger un item au sol contre un de son inventaire, c'est pratique quand on est chargé à bloc...).
Techniquement, le jeu est bizarrement moins joli que son prédecesseur, les musiques font leur boulot mais ne sont pas inoubliables, les scènes cinématiques sont de bonne facture quoiqu'un peu simplistes. Enfin, le scénario est plus consistant que sur le premier (pas dur) sans être transcendant.

En fait, le plus gros reproche que je pourrais faire concerne le post-game. Après avoir fini, l'intrigue principale, un donjon bonus apparaît et la possibilité de refaire les donjons du jeu nous est offerte. Terminer ces 5 donjons débloque la seconde fin du jeu. Si le donjon bonus est tout à fait abordable car dans la continuité de la première partie, j'ai beaucoup de mal à imaginer comment venir à bout des donjons "à refaire" ; la raison est simple : on vous demande de refaire le donjon sans sidekick, en démarrant sans item, sans magie et au niveau 1 sans la possibilité de grinder correctement, car quitter le donjon pour sauvegarder fait retombre le niveau d'XP à 1 !!! WTF !

Franchement, à chaud, je n'avais qu'une envie, c'était de descendre le jeu dans ce commentaire, mais il faut reconnaître que la première partie est sympathique tout de même. Mais je l'ai trouvé en deça du premier épisode.
Crisis Core: Final Fantasy VII psp
Popolon

le 25/08/2010
8
Un jeu indispensable à tous ceux qui ont terminé FF7... et plutôt anecdotique pour tous les autres ! En effet, si l'on ne connaît pas l'histoire du 7ème épisode de la série à la double consonne, on passera complétement à côté du titre.
Dans le cas contraire, c'est un vrai bonheur de revoir des têtes connues (Aerith, Cloud, Tifa, Séphiroth) et de voir les évènements qui ont conduit à la situation telle qu'elle est dans FF7.
Techniquement le jeu est irréprochable, tout y est maîtrisée, le point noir, c'est les missions : trop nombreuses, elles cassent le rythme de l'aventure principale, relativement courte au demeurant. Si je dois refaire ce jeu un jour, je n'en ferai aucune (même si on y obtient des items super intéressants).
Mention spéciale pour la fin : remarquable et chargée d'émotions (je pense que c'est la plus belle fin que j'aie vu, sans hésiter).
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