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Suikoden play
EDLA

le 27/02/2008
Edité le 27/02/2008
10
- le premier épisode d'une fresque immense, et à mon avis, le plus mémorable. Un conflit géopolitique, ou se mêle drames indidivuels et tragédies collectives déchirants. Cette grandeur tragique s'affermit encore, par cette abscence totale de manichéisme : on assiste impuissant à l'entrechoc des volontés, et dont seule l'issue détermine, de quel côté se trouve la légitimité (ce qui revient inéluctablement à sa négation pure et simple). Une trame d'une puissance émotionnelle unique, multipliant les scènes d'anthologies ou les differents intervenants, révêlent leur héroisme face à leur destins, et dont la narration fait revêtir au terme virtuose, tout son sens. Des compositions musciales, sublimes (en dépit des capacités sonores limitées de la console) finissent de parachever un ensemble d'une harmonie parfaite. Le système de jeu en lui-même est loin d'atteindre ce degré de plénitude, mais son efficacité ne peut être remise en cause : il emprunte tout simplement les codes inhérents aux rpg traditionnels, jusque dans les phases de combats. Ce classicisme (qui est très loin de constituer en soi, un défaut) se combine toutefois, avec quelques idées fort novatrices pour l'époque : je parle bien entendu de la réunion des 108 Etoiles du destin, et l'édification (plus sa "gestion") d'une forteresse. Inutile de détailler ces aspects, que les fans connaissent par coeur (sinon, lisez l'excellent article du général Spiriel, pour en savoir plus). Signalons quelques défauts, d'ordre pratique essentiellement : impossibilité de courir, de se déplacer en diagonal, le concept des grandes batailles, bien qu'original est à mon avis raté, et ne proposent qu'un nombre minimaliste de possibilités. quant à la durée de vie : elle est certe un peu courte (10-15 heures si l'on fonce comme un dératé, 1 dizaine d'heures en plus, si l'on achève la quête des 108 Etoiles), mais elle constitue le complément nécessaire à cette prouesse dans l'enchaînement des évènements. Pour ce qui est de l'esthétique en 2D, bien que totalement dépassé (même pour l'époque), elle possède un certain charme. Au final, sous ces airs de jeu sans prétention, se cache un monument, qui mérite amplement sa place, au sein des Géants du genre.
Suikoden III play2
EDLA

le 11/07/2007
Edité le 30/10/2007
8
- Un épisode très ambitieux dans ses fondements. Une trame générale passionnante ou s’entremêle inévitablement trahison, complots politiques guerre, tragédie. Des personnages hautement charismatiques, au design sublime (la magnifique Chris,…) et à la psychologie très travaillée. Un intervenant en particulier, réservera aux fans de la saga, bien des surprises. Le Trinity System qui invite le joueur à suivre l’histoire à travers plusieurs points de vue différents, constitue une excellente idée et s’apparente à celui de la fantastique Trilogie Shining Force 3. Le revers de la médaille est l’obligation faite au joueur de revisiter un grand nombre de fois les mêmes lieux et d’effectuer de multiples et incessants aller-retour. De plus, l’habituelle carte du monde des 2 premiers épisodes, n’est plus ici de mise (ce qui réduit grandement la sensation de liberté). Par ailleurs, le rythme de l’intrigue est très irréguliers et comporte de nombreux temps-morts (ou l’on s’ennuie ferme) comme le chapitre de Thomas par exemple. Au niveau des graphismes, le bilan est mitigé : si les décors s’en sortent honorablement avec un bon niveau de détails, la modélisation des protagonistes est en revanche, des plus minimalistes (notamment au niveau des mains). Heureusement que les expressions faciales sont assez bien rendues, tout comme les effets spéciaux (notamment lors de l’exécution de magies), Sympas mais sans plus. Carton rouge en revanche, en ce qui concerne les mouvements des personnages, d' une rigidité affligeante. La conséquence immédiate est d' amoindrir la crédibilité de la mise en scène. Les mélodies que l’on doit au trio Michiru Yamane, Takashi Yoshida et Masahiko Kimura (+ Himekami) sont certes de bonnes factures (mention spéciale au thème exceeding love de l’opening, l’une des plus belles intros jamais crées, ainsi que celle de l’Ending, tout simplement sublime), mais restent un ton en-dessous des compositions musicales de Miki Higashino. L’ambiance est toujours aussi immersive, même si l’on pourra regretter la prédominance du caractère sombre de l’univers, au détriment de la tonalité humoristique (nettement moins marquée). Du côté du système classique de combats, rien de bien révolutionnaire, même si ce n' la présence du concept de Skills (permettant de customizer les statistiques de nos combattants), de paire, et du timing des différentes attaques, ajoute un zeste de stratégies des plus appréciables. Rien à signaler en ce qui concerne les duels, si ce n’est l’ajout d' 1 jauge d' avantage. Rien de bien nouveau non plus sur le plan du QG, des forges d’armes, des runes,... Le système des grandes batailles, reposant sur le concept du jeu de plateau, est assez bien conçu, même si l' on pourra regretter de ne pas avoir une entière maitrise, sur les actions que l' on souhaite réaliser. L’inévitable quête des 108 étoiles est toujours facultative, mais reste indispensable à l’obtention de la véritable fin, et surtout réserve une surprise de taille. Je ne dirais rien pour ne pas spoiler, mais sachez qu’elle permet d’éclaircir les zones d’ombre du scénario. Au final, ce 3ème opus fait honneur à la prestigieuse saga des Suikoden, mais n’atteint le niveau mythique des 2 premiers épisodes (ainsi que le 5ème volet désormais), en raison de la présence d’un certain nombre de défauts rédhibitoires.
Suikoden IV play2
EDLA

le 11/07/2007
Edité le 13/02/2008
8
- L'épisode le moins réussi de la Saga (je mets à part les 2 Suikogaiden, ainsi que le bizarroïde Gensôsuikoden Card Stories). Cependant, les différentes faiblesses dont souffre cet opus, ne se sont pas révélées à mes yeux, suffisamment importantes pour que je profère un jugement négatif à son égard.

- L’histoire de Suikoden 4 est sans doute la moins bien travaillée de la Saga et on ne peut pas dire non plus, qu’elle soit narrée avec un rythme très soutenu. Néanmoins, celle-ci se laisse suivre très facilement, sans jamais que l’ennui finisse par pointer le bout de son nez. Les personnages ne figurent sans doute pas parmi les plus marquants de la Saga, mais restent attachants (le travail de Junko Kawano sur le character design est très réussi même si j’éprouve une préférence pour celui de Fumi Ishikawa) et relativement intéressants (notamment Troy, Graham Cray, Elenor Silverberg, ainsi que Kika).

- Les thèmes musicaux sont loin d’être inoubliables, mais s’agencent parfaitement à chaque situation. Les graphismes ne trônent certes pas parmi les plus beaux de la PS2, mais restent assez agréables à l’ œil (malgré une prédominance pour le teint grisâtre). La modélisation des personnages est de bonne facture (d’un niveau en tout cas, supérieure à celle du 3ème épisode), les décors revêtent un bon nombre de détails et les effets spéciaux (notamment à l’exécution d’une magie) sont ma foi, très jolies.

- Le système classique de combats ne trahit pas les bases de la Saga et reste efficace, malgré le fait de ne plus pouvoir constituer, qu’une équipe de 4 personnages (au lieu de 6 habituellement). Les duels ont gagné en crédibilité, en grande partie imputée à une nette amélioration de l’animation des personnages. Les phases de batailles navales sont assez bien pensées et l’on se prend vite au jeu.

- Le point fort du jeu réside dans son ambiance, d’une grande force immersive. Véritable ode à la gloire des mers, celle-ci participe grandement au plaisir de la découverte d’une nouvelle région du monde de Suikoden (même si les sensations de liberté et d’immensité n’ont rien à voir avec celles que l’on peut ressentir dans Skies of Arcadia et dans une moindre mesure, Zelda : The Wind Waker), avec toute les contraintes que cela implique (notamment les poussives phases de déplacement en bateau). Par ailleurs, le thème de la piraterie est plus longuement abordé dans cet épisode (de mémoire, seul Suikoden 1 en avait fait l’écho à travers les personnages d’Anji, Leonardo et Kanak).

- Au final, j’ai fini par grandement apprécier Suikoden 4 malgré toutes ses imperfections.
Suikoden Tactics play2
EDLA

le 14/02/2008
8
un excellent tactical rpg avec un très bon système de combats, de belles compositons musicales et le scénario éclaircit certaines zones d' ombres de l' histoire de Suikoden 4. L' esthétique du jeu n' a rien d' attrayant mais cela n' a jamais été le point fort de cette Saga. Au final, je le préfère au 4ème volet.
Tales of Legendia play2
EDLA

le 11/07/2007
Edité le 13/02/2008
7
- Les sévères notes que lui ont attribuées bon nombre de magazines me paraissent injustifiées.

- Au niveau graphique, la 3D est vraiment très fine, les textures chatoyantes et l’aliasing est quasiment absent. Les compositions musicales sont vraiment superbes (même si elles ne collent pas vraiment à la situation, du moins durant la première partie de l’intrigue). J’avais quelques appréhensions en ce qui concerne le doublage anglais mais il se révèle finalement d’un niveau convenable (surtout la voix de Norma Beatty, qui correspond parfaitement au caractère enjoué et pleine d’énergie de la jeune magicienne).

- Le système de combat ne trahit pas les bases de la saga et est comme toujours très fun à jouer (NB : mon maximun de hits s’élève à 201 et a été réalisé durant la première partie du jeu, lors du combat contre Tempest Gaet dans le Thunder Monument. Je dois toutefois avouer que le hasard a joué un grand rôle dans la réalisation de ce score). La fréquence des combats n’est pas très élevée mais comme le jeu est relativement facile durant la première partie de l’histoire, il n’est nullement nécessaire de faire du levelling (après cela se corse considérablement durant la phase du Character Quest) pour avancer dans le scénario. La structure des donjons ne fait pas dans l’ingéniosité et les puzzles en guise d’énigme sont assez basiques.

- Le scénario dans sa globalité est tout ce qui a de plus classique et les messages " moraux " sont d’une grande naïveté (à la limite parfois de la niaiserie), mais se laisse suivre très facilement. Le début du jeu est en revanche très étrange : les évènements se succèdent sans que la moindre cohérence et unité se dessinent (du moins en apparence).

- Ensuite, le fait de séparer la trame en 2 parties, tout en parvenant à maintenir la présence d’un fil directeur, constitue un coup de force majeur. Ainsi j’ai pris un grand plaisir à suivre l' histoire de chacun des personnages (notamment celle de Chloe même si Stingle se révèle finalement être un personnage sans surprise) durant le Character Quest, malgré une certaine répétition dans les dialogues (malheureusement, non doublés à ce moment-là) et une mise en scène pour le moins maladroite. La personnalité des protagonistes respecte les archétypes du genre (sauf pour Jay) et l’on s’attache rapidement aux différents intervenants du jeu. L’ambiance du jeu est excellente, légère (très proche de Grandia) et pleine d’humour. Cependant, devoir refaire durant la 2ème partie du scénario, les mêmes dongeons et enchainer les allers-retours, finit par agacer à la longue.

- Au final, Tales Of Legendia constitue pour moi un très bon rpg.
Tales of Rebirth play2
EDLA

le 16/02/2008
7
- Plus classique dans le fond, qu'un Tales of legendia, il dispose à mon sens du scénario du mieux construit (sans atteindre toutefois des sommets, je précise) de la saga, une sombre ambiance et des personnages (au character design discutable) au passé torturé, qui tranchent avec le reste de la série, un esthétique en 2d absolument magnifique, et d'un système de combat à son apogée (même si la tartine de dialogues, pas tjrs pertinent diluent inévitablement le plaisir). Il trône à la deuxième place, de mon Top consacré aux Tales of.
Tales of Vesperia xb360
EDLA

le 30/11/2010
Edité le 30/11/2010
9
Me voilà arrivé au terme de l’aventure de ToV sur Xbox 360, après plus de 100 heures de jeu :

+ Après avoir goûté aux plus belles merveilles du monde dans FFXIII, mes premiers contacts visuels avec Terca Lumireis furent plus difficiles. Le vide dans les décors saute aux yeux, un travail un peu simpliste de la modélisation des personnages : le contraste avec le soin apporté à la chevelure des protagonistes d’Eternal Sonata (sorti pourtant un an auparavant) est par exemple des plus frappants. Pourtant, le charme du rendu « cell shiadé » de TOV finit par opérer : un côté champêtre se dégage de ce style esthétique épuré, aux contours arrondis et aux couleurs chatoyantes et verdoyantes (l’atmosphère bucolique du village d’Halure).

+ Une ambiance légère et enivrante donc, qui appelle inévitablement à l’aventure : des habituelles bâtisses forteresses, au village des fleurs, en passant par la contrée du désert et les montagnes, sans oublier la caverne de diamants (avec ses magnifiques reflets lumineux), on y voit du pays. Et la présence d’une carte du monde, n’est bien sûr pas étrangère à ce sentiment de liberté.

+ Un bon casting dans l’ensemble : La vision blasée voire quelque peu cynique de Yuri, ainsi que son approche bien arrêtée de la justice, se distingue clairement de l’habituel garnement effronté et stupide. Et le contraste du personnage principal avec Flynn, son ami de toujours, représentation parfaite du valeureux chevalier et irréprochable à tout point de vue, est particulièrement saisissant. Vient ensuite ce bon vieux roublard de Raven, qui endossera à tour de rôle, le costume de comique service et de « paternel » du groupe. Difficile aussi de rester indifférent à l’égard de Judith, jeune et talentueuse guerrière krytienne, aux allures de femme fatale et insaisissable. Et même le côté cruche et naïf d’Estelle a quelque chose de charmant. N'oublions pas non plus ce bon vieux chien de guerre Repede, avec sa fière attitude. Quelques fausses notes malgré tout : Karol, le mioche peureux et boulet de service dans toute sa splendeur. Sans oublier Rita et Sodia, qui agacent par cette vilaine attitude de toujours partir au quart de tour.

+ Une aventure très rythmée, qui ne laisse la place ni à l’ennui, et ni aux temps morts (ou presque. Je fais bien sûr référence à l’habituelle ficelle de la
recherche des 4 esprits.


Et malgré la réduction de mon temps de jeu dans mes plannings estudiantins, je n’ai pas manqué de délaisser à de nombreuses reprises, la quête principale pour les multiples à côtés du jeu. Quêtes annexes qui offrent souvent aux joueurs, d’en savoir plus sur les différents intervenants. Et c’est d’ailleurs avec un grand plaisir, que j’ai suivi les multiples scènes de parlottes, véritables témoignages de l’ambiance et de la vie du groupe. Seul bémol : de nombreuses petites missions doivent être impérativement réalisées à un moment précis du jeu, faute de quoi, il est impossible d’y revenir par la suite. Sans le petit avertissement de Mikaya (et je l’en remercie^^), je pouvais dire adieu à la lance de Judith.

+ L’un des systèmes de combats en temps réel, les plus aboutis à ce jour : le jeu offre une palette impressionnante de techniques : des différents types d’artes conventionnels (basique, arcane magiques, et qui sont susceptibles de se mouvoir en une nouvelle forme, au fur et à mesure de leur utilisation), au hors limite qui donne accès aux artes explosifs, et surtout mystiques : sorte de super furie, aux pouvoirs dévastateurs et magnifiquement mises en scènes par ailleurs. On n’oubliera pas egalement cette idée lumineuse d’exécuter des attaques fatales, qui permet d’achever rapidement l’adversaire. Et différents styles de combats sont à notre disposition : Yuri, l’épéiste de service offrant un bon compromis entre vitesse et puissance de frappes, Judith dont la « très relative » lenteur des attaques à la lance, est compensé par la capacité d’exécuter des véritables combos aériens, Rita dont les pouvoirs magiques dévastent tout sur son passage. Un peu en retrait ensuite, Estelle et ses indispensables pouvoirs de guérison. Ses magies de lumière sont très efficace également (son maniement du sabre laisse en revanche à désirer). Raven qui peut alterner des attaques à distance de type magique ou à l’arc, et au corps à corps avec son couteau de combats. Repede, dont les rapides attaques frontales, m'ont bien souvent sauvé durant les 1ères heures de jeu (et il est d'ailleurs le seul à disposer de la précieuse compétence de vol). Carton rouge enfin à l’inévitable Karol : lent, des enchainements d’attaques à ras les pâquerettes, et de faible portée en plus, seul sa techniques tournoyante le sauve du naufrage. On n’oubliera pas non plus l’ingénieux système de compétence emprunté à FFIX, et qui étend encore les possibilités de combat : l’esquive avec le saut en arrière, la possibilité de se réceptionner lors d’une chute, d’alterner avec plus de fluidité les différents types d’artes, etc. Enfin, la possibilité d’accéder plus facilement aux différentes techniques par des raccourcis, de pouvoir se mouvoir librement dans la surface de combats et le fait de pouvoir entièrement configurer les actions de ses équipiers (même si Estelle a toujours cette fâcheuse tendance à un moment ou à un autre, de foncer droit sur le boss, alors que mes commandes l’assignaient à distance et au statut de guérisseuse). Résultat des courses : on assiste à un véritable déluge d’attaques qui explosent dans tous les sens, et les combos s’additionnent à une vitesse folle (et la compétence qui réduit les frappes de nos personnages à 1 HP, poussent un peu plus loin le vice dans la quête au combo). Pour info, je suis parvenu à atteindre le chiffre de 316 hits,

lors de l’ultime combat face à Zagi dans le Tarquaron.


Ok je sais, ce chiffre fait un peu pitié, mais le fait d’avoir effacé mon précédent record de 207 hits de TOL, me rend vraiment fier de moi. Le fait de pouvoir bénéficier de plusieurs niveaux difficulté, est également un plus appréciable. Le dernier boss en mode difficile, m’a posé d’ailleurs quelque soucis malgré mes 101 lvl, armes, armures, accessoires et compétence au top :

quelle désagréable surprise de donner une 3ème forme à Duke, une fois les 7 armes maudites activées. J’aurais du écouter la parole de Dark Sol à ce sujet.lol Et en plus, cet enflure enchaine les artes mystiques Big Bang et Tales Of Vesperia, encore plus vite qu’auparavant.


Enfin, le système de synthèse est vraiment très simple d’utilisation, trop peut-être. Mais bon, au moins, je n’ai pas eu l’impression de faire les choses à l’aveugle, contrairement à FFXIII.

+ Une traduction française de qualité, des dessins signés Fujishima, et des séquences animés toujours aussi agréable à regarder. J'ai également pris un grand plaisir à relooker mes personnages (avec des tenues parfois bien insolite^^)

+/- Mes exigences en matière d’histoire, ne volant pas bien haut (exception faite de la saga des Suikoden), j’en ressors assez aisément satisfait le plus souvent: ainsi la gentille niaiserie d’un Eternal Sonata ou de la conclusion de FFXIII, ne m’ont absolument pas posé de problèmes. Et Tales of Vesperia n’échappe pas à la règle : ok, on nous ressasse l’habituel devoir de sauver le monde, mais je l’ai suivi avec un certain plaisir et assez tranquillement. Ajouter à cela quelques scènes marquantes,

les expéditions punitives de Yuri envers Ragou et Cumore, la mise à mort du Don de la main de notre héros, afin d’éviter un conflit entre la Pallestrale et Dahngrest, le « sacrifice » de Raven/Schwann, pour sauver le groupe etc


et mission accomplie. Toutefois, on pourra regretter que les scénaristes n’aient pas poussé certaines thématiques plus loin : à partir des mêmes bases, il était facile de donner un accent plus sombre à l’histoire, sans pour autant verser dans un excès de mélodrame.

Des intrigues politiques, avec des machinations et actes de trahison qui amènent à un conflit interne entre les guildes de la Pallestrale et de Dahngrest. Ajouter à cela l’opportunisme de l’empire, qui tire avantage de la situation pour étendre son emprise. Et ce climat de guerre entre ces différentes factions, va semer le désordre au sein du groupe de nos héros, du fait de leurs appartenances diverses. Et au centre de ce tumulte, la tragique confrontation (à la manière de Riou et de Jowy par exemple) entre Yuri et Flynn, dont les divergences de principes et de conviction, les conduisent inéluctablement à croiser le fer. Dommage, donc.


+/- Après avoir pu bénéficier des voix originales japonaises dans Eternal Sonata, et de profiter du superbe travail de relocalisation de FFXIII, je n’ai pas accueilli initialement le doublage anglais de TOV avec un franc enthousiasme. Entre les ridicules répliques de Nigaud A et B, le marmonnement inaudible du vieux Hanks et les irritantes voix de Rita et de Karol, cela commençait bien mal. Heureusement, la suite relève le niveau avec un bon travail des acteurs pour retranscrire l’attitude blasé de Yuri, la bonne vieille roublardise de Raven, la touche séductrice et taquine de Judith, le caractère solennel d’Alexei . Mention spéciale à Yeager au timbre franchement décalé et la voix rauque de Duke, reflètant finalement bien l’austérité et la sévérité du personnage.

+/- Fan inconditionnel de Sakuraba, j’en suis ressorti un peu déçu de son travail dans TOV. Les mélodies sont certes parfaitement dans le ton, et s’accordent bien aux circonstances. Mais malgré cela, aucune ne m’a marquée (hormis peut être la piste de T[i]he Resolution of People[/i], l’une des variantes du thème principal). En comparaison, les compositions d’Eternal Sonata m’ont fait une bien plus forte impression.

- Dans la lignée d’Eternal Sonata et de FFXIII, le background des ennemis de Tales of Vesperia est clairement à revoir :

entre un Zagi complètement inutile et ridicule tant sur le plan de son look et de son attitude, le charisme d’Alexei tant vanté par Raven et la Garde Royale qui n’a jamais daigné faire acte de présence, on n’est pas bien loti. Duke relève un peu le niveau, mais sa présence évanescente durant tout le jeu, n’aide pas à comprendre le sens de ses actes et de ses motivations. Reste Yeager et ses 2 jolies subordonnées Droite et Gauche, dont le caractère décalé et l’ambigüité font tous leurs intérêts. Malheureusement, les scénaristes ont préféré réduire leur place dans l’histoire, en choisissant d’y inclure le trio des guignols, Barbos, Cumore et Ragou.


Au final, Tales Of Vesperia trône non seulement désormais au sommet dans mon top hiérarchique de la saga (devant TOR, TOL et TOP), mais s’empare également du titre de meilleur rpg de la nouvelle génération de consoles. Un grand jeu tout simplement.^^



The Legend of Zelda nes
EDLA

le 14/02/2008
6
- Mon premier jeu video : quelle entrée en matière. Bien que ne comprenant rien, à l'époque au système de jeu (je n'avais que 5 ans), ce fut une véritable révélation, et le début d'une longue et intarissable passion. Aujourd'hui, le jeu a certes vieilli, mais rien que pour le plaisir de découvrir les fondements d'une saga légendaire, il mérite que l'on s'y intéresse. D'une grande difficulté, comme le signale Allesthar dans son test, il m'aura fallu un sacré bout de temps, pour pouvoir en déceler la fin.
Valkyrie Profile play
EDLA

le 17/02/2008
9
- Une trame structuré de façon atypique, des personnages hautement charismatiques (Anrgrim, Lenneth, Lezard Valeth, Brahms, etc,...), des scènes ou le terme de tragédie prend tout son sens et une fin A de folie. Sans oublier un esthétique en 2d majestueux, une bande-son magistrale, signée motoi sakuraba, et un système de combats ultra-dynamique, qui rend bien la fureur des batailles (bien servi par des musiques des dungeons nerveuses à souhait).Ajouter à cela une ambiance morne et de fin du monde, ,qui s'accorde parfaitement avec le caractère glacial de la mythologie nordique (bien aidé par des superbes et adéquate mélodies), et vous obtenez au final, une réussite totale (enfin presque, les voix anglaises sont horribles).
Xenogears play
EDLA

le 14/02/2008
Edité le 14/02/2008
8
- Il est difficile pour moi de nier ses formidables qualités : le scénario (exceptionnel), la qualité (remarquable) des dialogues, le charisme (édifiant) des personnages, les mélodies (sublimes), l'ambiance (d'une puissance immersive indéniable), rien à critiquer à ce niveau. Les raisons de son absence dans mon top 10, sont à regarder du côté du gameplay : franchement, je suis loin d'être un adepte du système de combats de Xenogears. Et ce ne sont pas les phases de méchas, qui vont me convertir. Surtout, j'ai en horreur les phases de plateformes, trop approximatives à mon gout (à moins que je ne sois une pauvre loque dans ce domaine, ce qui est très probable). Je ne compte plus les heures perdues, à errer dans les dungeons, pour ce seul et unique motif. évidemment, je ne peux pas non plus passer sous silence, la manière dont a été traitée le deuxième cd, même si on ne peut pas à en vouloir aux développeurs, bien entendu. Toutes ces raisons, qui expliquent pourquoi Xenogears ne parvient pas pour moi, à atteindre les cimes de la perfection, auxquels il était pourtant promis. Il constitue toutefois, dans tous les cas, un incontournable.
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