bandeau
avatar Guest
Login|Inscr.
sign
Commentaires de Let avatar
fiche
Trier par : Date | Support | Nom | Note
40 commentaires
Final Fantasy XV play4
Let

le 04/02/2017
4
Final Fantasy XV est incroyable.
Même son historique l'est mais je ne vais certainement pas le refaire tant nombre d'articles ont déjà été rédigés à ce sujet. Cependant il ne faut aucunement l'oublier tant il a certainement mis la pression à Square Enix qui se devait de sortir un jeu fignolé comme jamais. Et force est de constater que c'est loin d'être le cas.

Faire de Final Fantasy un open World sur le papier c'est incroyablement enthousiasmant mais dans la pratique c'est vide, cloisonné souvent pour rien et rempli de quêtes répétitives voire chiantes et mal indiquées. Aller chercher des grenouilles minuscules dans une zone bien trop large ou se taper 3km juste pour aller tuer 2 girafes n'a rien de fondamentalement passionnant. En plus, c'est un bel écran de fumée que toutes ces quêtes pour remplir un monde ouvert qui semble être au final plus une contrainte qu'un véritable élément voulu et maîtrisé. C'est incroyable que quasi aucune quête secondaire n'etoffe quoi que ce soit dans le background de l'univers ou dans le développement des personnages.

La réalisation est exceptionnelle si on la compare aux standards Japonais actuels mais en vrai elle est seulement correcte. Ça reste quand même agréable de se balader en voiture ou en chocobo et l'agrément augmente largement côté musique qui est vraiment superbe que ça soit en balade ou en combat.

Les affrontements justement, passer à l'action RPG façon KH est également une fausse bonne idée. Là où KH réclame de la technique et de l'adresse, FFXV simplifie et simplifie un peu trop. Peu de batailles représentent un vrai challenge, le pire ennemi en combat restera la caméra qui part en vrille dès qu'un ennemi est trop grand ou que le terrain n'est pas assez dégagé. C'est assez frustrant car ça gâche des affrontements qui auraient pu être épiques. S'ajoute à ça l'idée stupide et incompréhensible de rendre la magie Friendly fire qui accentue encore plus la frustration.
Ah et dernier point frustration, les invocations largement mises en avant dans les trailers qui ne sont pas vraiment jouables car elles interviennent un peu quand elles veulent (bien dommage car elles sont magnifiques).

Mais tout ça aurait pu trouver grâce à mes yeux et à ceux de plein d'autres joueurs si FFXV ne se foutait pas incroyablement de son public. Au delà du fait qu'il s'est éparpillé via le trans média, le scénario du jeu rempli de trous et le fait que nombres de choses promises ne soient pas dans le produit fini est impardonnable. Certains personnages (au delà du quatuor de héros dont les dialogues fonctionnement étonnamment bien) dits importants ont presque un rôle de caméos tant on les voit peu, ça pue le rafistolage en urgence et l'amateurisme à plein nez. Tout donne une narration ne suscitant aucune émotion autre que l'indignation. Et le pire de l'amateurisme et de l'idiotie est atteint dans les 5 derniers chapitres où tout est rushé et recollé grossièrement à la rustine. Tout en devient vide de sens et d'intérêt, c'est tout bonnement incroyable. C'est triste à admettre mais le meilleur de FFXV n'est pas dans son scénario, un comble pour une série qui a toujours su créer de grandes fresques épiques avec des personnages mémorables qu'on en ait apprécié les aventures ou non.

FFXV est malheureusement pour lui l'héritier d'une série prestigieuse, était de surcroît très attendu et très mis en avant (de façon mensongère en plus). C'était inévitable que toutes ces lacunes le plomberaient, c'était impossible autrement. Le jeu est bringuebalant, mal fini, plein de fausses bonnes idées et le pire c'est qu'il avait toutes les cartes en main pour être une vraie réussite. Il peut se laisser apprécier mais n'a clairement pas le niveau pour la saga qu'est Final Fantasy. Maintenant reste à voir l'avenir même si Square Enix n'a pas l'air d'avoir compris le problème, le produit peut être encore amélioré avec les mises à jour et les DLC prévus. Il sera intéressant de reparler du jeu quand il sera fini mais en l'état, impossible d'être satisfait.
Illusion of Time snes
Let

le 18/06/2016
8
Après un Soul Blazer plein de bonnes idées mais très brouillon, Illusion of Time fait murir le concept. Les sprites sont mignons et donnent au jeu une fraîcheur et un ton pouvant paraître légers mais il n'en est rien, c'est même tout l'inverse. Cet univers est très âpre et mélancolique ce qui n'a rien de fondamentalement original pour l'époque mais lui confère une envie constante d'avancer. La musique y aidant grandement en alternant le très entrainant et le très languissant avec talent.

Pour le gameplay, si le tableau n'a rien d'honteux, il souffre de la comparaison avec les ténors du genre (Zelda et Mana pour les nommer) ce qui fait ressortir son manque de variété dans les actions de combat (compensé en partie par les transformations) et entraine une légère répétitivité. Heureusement les environnements sont variés et plutôt bien construits (à part la pyramide) pour ne jamais se perdre inutilement. On pourrait y voir un côté trop dirigiste, j'y vois juste un bon level design.

C'est un bon jeu, très prenant et bien construit. Il manque juste un peu de génie dans ses mécaniques.
Kingdom Hearts 3D: Dream Drop Distance 3ds
Let

le 09/06/2013
Edité le 09/06/2013
8_5
Ok donc après le voyage dans les mondes virtuels, Kingdom Hearts nous fait le coup du voyage dans les rêves, ça sent l'astuce scénaristique fainéante pour nous refaire visiter encore une fois les mêmes mondes et avec un scénario qui avance au compte gouttes depuis KH2. Sur le papier ça fait peur mais qu'est-ce qu'on est heureux quand on se trompe.

L'histoire peut rapidement être résumée par: après avoir atomisé des milliers de sans-coeur et similis, Sora et Riku gagnent..... le droit de passer l'examen pour enfin être keyblade master et pour ça, ils vont devoir aller se balader dans 7 mondes endormis en partie déjà vus mais remaniés et agrandis pour l'occasion et quelques inédits assez sympathiques. Comme toujours dans Kingdom Hearts, le scénario ne décolle que vers la fin et même s'il apporte quelques éléments intéressants, on y voit majoritairement des incohérences.

Le gamelay comme d'habitude ne subit pas de changement fondamental mais est encore amélioré. Au rang des nouveautés, on trouve le fait d'alterner entre les deux héros avec une jauge qui se vide au fur et à mesure (ce qui n'est pas plus contraignant que ça si on y fait un minimum attention), le mode fluidité qui consiste à réaliser différents mouvements plus ou moins offensifs et plus ou moins funs à exécuter et enfin la création ainsi que l'élevage de familiers qui sont des versions "sympas" des monstres rencontrés.

Ces derniers remplaçant les alliés qu'étaient Donald et Dingo en apportant un support en combat et en permettant des fusions avec le héros sont certes rigolos mais réclament également beaucoup d’investissement de la part du joueur car c'est grâce à eux qu'on obtient les compétences, les attaques et les magies. Ce système implique de beaucoup s'en occuper, de les papouiller et de les collectionner donc si vous êtes allergiques à Nintendogs ou Pokemon, ce concept risque de ne pas vous plaire.

C'est un peu dommage car cet épisode avait bon sur beaucoup de points notamment sur les combats, la durée de vie, la réalisation, la taille des niveaux et leur variété. Et si vous n'avez rien contre le fait de vous occuper assez longuement de vos familiers et le fait que le scénario fasse des trucs bizarres (mais pas tout pourris hein), alors il faut se jeter sur ce Kingdom Hearts qui est je trouve l'épisode le plus abouti et le plus agréable à jouer à ce jour.
Kingdom Hearts: Birth by Sleep psp
Let

le 17/10/2012
Edité le 17/10/2012
8
J'attendais pas mal de cet épisode PSP et disons le tout net, je suis plutôt satisfait. Déjà l'histoire apporte son petit lot de réponses par rapport à la série KH mais malheureusement elle pose d'autres questions. C'est malgré tout agréable à suivre même si trio de héros oblige, on sent une certaine répétitivité dans les scènes ou les mondes parcourus. Parlons-en de ceux-ci justement, presque que du nouveau avec du sympa (Deep Space par exemple), du moins sympa (Cendrillon par exemple) voire du carrément chiant avec une musique en boucle donnant envie de se crever les tympans (Disneytown ;___; uniquement). Sinon niveau gameplay, bah ça reste du KH avec ses qualités et ses défauts même si cet épisode innove quelque peu.

Graphiquement c'est joli, la PSP souffre un peu (les temps de chargement en attestent) mais ça reste humainement supportable. On retrouve le dynamisme qu'on avait sur PS2 et le plaisir de jeu également.

Donc au final, un bon KH malgré un scénario un peu larmoyant et beaucoup de répétitivité dû au trio de personnages.
Lightning Returns: Final Fantasy XIII play3
Let

le 23/11/2014
Edité le 23/11/2014
5_5
Ne pas être mitigé sur ce jeu me semble impossible tant il pioche un peu partout, tente de plaire par tous les moyens avec un sentiment de réussite qui logiquement est au final lui aussi mitigé.

Donc on se recentre ici sur Lightning, pourquoi pas après tout car à la toute base, c'est elle qui intriguait sur FFXIII, cette héroïne belle et classe sans tomber dans les délires Japonais pouvant mettre mal à l'aise. Celle qui avait une personnalité, une évolution et des aspirations dans un jeu avec un parti pris radical et assumé sur le moment. Ici, elle change complètement c'est une simple poupée mise métaphoriquement au service de Dieu et par extension du joueur. Et ce concept de poupée lui sied bien car comme toute poupée, le joueur peut la déguiser à loisir en à peu près tout ce qui peut comporter du fan service ou du fantasme Japonais déjà vu et revu mille fois. On a ici ce sentiment désagréable et permanent qu'on tente de nous brosser dans le sens du poil mais de façon lourdingue car beaucoup trop appuyée.

"Eh regarde, tu voulais de la liberté, des magasins et des grandes villes ? Pas de problème, on a tout ça. Tu voulais des quêtes annexes ? Avec plaisir, on a mis partout et à l'overdose tant et si bien que les 3/4 du jeu et l'évolution de ton personnage ne reposent que sur ça."

De grandes zones oui mais vides désespérément vides même si elles comportent des PNJ aux looks plus improbables les uns que les autres. Donc qu'est-ce qu'on fait ? On se balade, on améliore son personnage, on trouve des tenues ou fait des quêtes consistant à tuer un certain nombre de monstres ou retrouver un PNJ caché dans un coin de la carte: oui comme dans un MMO. Mais offline donc on ne garde que le côté redondant du MMO consistant à enchaîner des quêtes (pas trop mal écrites pour certaines il faut l'avouer) juste pour se stuffer et augmenter ses stats.

Mais là où certains autres jeux proposaient un scénario plus étoffé pour masquer ces redondances (Xenoblade pour le nommer) ou une grande multiplicité des zones (coucou FFXII), LR se contente de nous proposer une course contre la montre qui si elle fait directement penser à Majora's Mask dans l'esprit est assez factice et ne sert qu'à augmenter la durée de vie.

Un petit point sur le scénario qui s'il propose quelques bons moments comporte aussi son lot de passages ridicules (le passage de la pièce de théâtre *soupir), de personnages qui même si le jeu le justifie sont juste ultra envahissants (coucou Hope), contradictoires dans leurs propos (coucou Lumina) ou brillant par leur manque de place les empêchant de n'être plus qu'un simple caméo dans le scénario (coucou... euh plusieurs personnes) et une fin couillue bien qu'assez WTF.

Sinon techniquement c'est encore un cran en dessous de FFXIII-2 et l'OST est très oubliable.

Mais tout n'est pas à jeter le système à base de costumes même s'il pue le fan service à des kilomètres est assez bien foutu et les combats sont plutôt sympas à jouer de par leur dynamisme. Leur difficulté est un peu réglée n'importe comment mais rien d'insurmontable.

Donc on peut s'amuser sur LR mais il faut faire abstraction du fan service bien lourd, des passages ridicules du scénario et de la structure globale de MMO assez soporifique passé le plaisir de la découverte. Au final, il y avait moyen de faire mieux car on sent qu'il y a eu une volonté de changement et de renouvellement mais si les bonnes intentions suffisaient, ça se saurait.
Mother 3 gba
Let

le 19/06/2016
9
Mother 2 fut un sacré choc, avec surtout une intelligence et une finesse que j'avais rarement vue dans l'écriture d'un JV donc j'ai bien entendu lancé Mother 3 avec un enthousiasme évident.

Et premier constat, j'ai vite retrouvé mes marques. Le système n'a que très peu évolué et rajouter un côté rythmique pour les attaques est plutôt bien pensé mais je suis définitivement trop mauvais aux jeux de rythme pour bien l'utiliser. Mais qu'importe, vu que ça n'est pas indispensable pour progresser.

Le vrai changement du jeu, c'est qu'il est désormais bien plus scénarisé et par conséquent bien plus dirigiste. La trame est toujours aussi bien écrite, les dialogues toujours savoureux et toujours agrémentés de cette pointe d'humour et l'ambiance est par contre un peu moins étrange pour devenir plus mélancolique. Globalement c'est un vrai régal d'avancer dans le jeu même s'il se tape quelques petits problèmes de rythme et qu'il est assez prévisible. Le chapitre 7 notamment en plus d'être très long (bien qu'il propose des passages excellents) manque de génie et semble vouloir à tout prix essayer de recoller à Mother 2 dont le jeu s'affranchissait très bien jusque là.

Graphiquement c'est toujours aussi mignon, simple et coloré et musicalement c'est hyper varié et ça tombe toujours juste.

Un dernier défaut concerne la durée de vie, le jeu est si vaste, varié qu'il en devient trop court. Pour dépasser les 30h, il faut le vouloir et c'est extrêmement frustrant tant on en aurait voulu plus (d'autant que certains persos sont assez peu développés). Le problème d'un jeu ayant eu une gestation difficile, je présume.

Mother 3 est une tuerie tout simplement bien qu'il ait quelques problèmes de rythme et soit assez court. Il propose quelque chose d'un peu différent de son grand frère et souffre un peu de son héritage mais c'est minime tant il compense par ses propres qualités. Encore un grand jeu d'une série n'ayant malheureusement pas eu le succès qu'il mérite (le fait qu'il ne sorte du Japon que 10 ans plus tard n'a d'ailleurs sûrement pas aidé).
Ni no Kuni: La Vengeance de la Sorcière Céleste play3
Let

le 08/04/2013
Edité le 08/04/2013
8
Parfois on tombe sur des news qui nous interloquent et là quand on nous annonce que Ghibli et Level-5 vont bosser ensemble pour concevoir 2 bébés, on est d'abord surpris puis impatient. Du coup, les enfants c'est quasiment des jumeaux, ils les appellent tous les 2 Ni No Kuni mais ils sont sur 2 consoles différentes et y'en a un ça serait trop difficile pour lui de le sortir du Japon donc on les sépare brutalement et c'est le petit frère en HD qui va voir le monde.

Et donc là on est en février 2013 et il débarque. Tout d'abord on est impressionnés par ses graphismes qui reprennent la griffe de Ghibli, c'est beau, c'est coloré, ça bouge bien et en plus on a des anime en guise de cinématiques. On se croit dans un conte, c'est un peu enfantin mais très plaisant.

Après il commence à nous raconter son histoire, c'est la même que celle de son grand frère mais elle est un peu rallongée notamment d'une partie supplémentaire à la fin qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe (tellement qu'on pourrait croire que c'est un DLC). C'est un peu dommage car dans toute son histoire, tout s'enchaînait bien malgré un début un peu long et cette dernière partie qui casse un peu le rythme. Mais ça reste quand même prenant et attachant.

On commence aussi à jouer en même temps et là on remarque sa 2e différence notable avec son aîné: les combats. Ça bouge dans tous les sens contrairement à ceux de son grand frère qui étaient plus proches de Dragon Quest. Au début, ça nous semble un peu obscur et bordélique mais avec un peu de pratique on s'y fait surtout que ça complexifie (un peu) petit à petit sans qu'on soit noyé sous une masse d'informations. Par contre l'IA des compagnons est à la rue et gonflante au possible. Même si avec le temps, on finit par arriver à compenser leurs lacunes, c'est pénible à force. Son second défaut (et pas des moindres) est l'apprivoisement des familiers. Vu que c'est complètement à la chance et que certains familiers ont un pourcentage ridicule de nous rejoindre, il y a parfois de quoi s'arracher les cheveux quand on veut en apprivoiser un en particulier (ou pire, qu'une quête vous le réclame).

Enfin on écoute sa musique et là on se sent obligé de reconnaître que même si la plupart des thèmes sont sympathiques, il y en a trop peu ce qui à force peut les rendre pénibles.

On apprécie tout de même de passer du temps avec cet ami qui nous a interpellé et qui s'est fait désirer (plus d'un an quand même, mais ça en valait tellement le coup tant il a eu une traduction génialissime). Et du temps on peut en passer avec lui tant son histoire, ses quêtes annexes et son contenu post-game peuvent nous occuper si on veut s'y investir.

Conclusion, on remercie notre hôte malgré tout pour le temps passé ensemble car même s'il nous a imposé des choses insupportables (capture de familiers ultra lourdingue et IA à la ramasse) ou des choses moyennement utiles (la dernière partie du scénario notamment), on est heureux d'avoir passé du temps avec lui, on est retombé en enfance en ayant fait un beau voyage et on a souri en coin en remarquant les références disséminées ça et là.
Paper Mario: Sticker Star 3ds
Let

le 11/01/2013
Edité le 11/01/2013
8
"Pfff vas-y encore du Mario, c'est bon ça me saoule de jouer au même jeu depuis 1987 avec sa princesse débile qui se fait enlever tous les 2 matins !" pourrait-on se dire en voyant ce jeu mais c'est partiellement faux.

Enfin pour l'histoire, c'est plutôt vrai: Une princesse kidnappée par un Bowser venu mettre à sac la fête de la comète sticker. C'est très mince et ça ne sera pas étoffé plus que ça dans le jeu ce qui pourrait être gênant mais au final on parcourt les niveaux avec plaisir sans s'en préoccuper. Car oui, le jeu est découpé en niveaux comme un Mario dit classique. On est du coup très loin d'un classical RPG autant dans les mécaniques que dans le déroulement du jeu.

Le gameplay est pour le coup très simple: tout est basé sur les stickers, chaque sticker représente une attaque et il faut toujours en avoir de plusieurs types car tous les stickers ne marchent pas sur tous les ennemis.
Mario n'a pas de niveau, pas de stats la seule chose qui peut augmenter c'est ses points de vie. Tout ça, c'est vraiment intéressant et plus stratégique qu'il y parait même si on a tendance à éviter les combats pour économiser son stock de stickers en vue d'un boss. Car ici les boss sont vraiment un challenge et sans le(s) bon(s) sticker(s) face à eux, il est quasi impossible de gagner.
Et du coup, j'en arrive au point que j'ai le plus apprécié dans le jeu, on est jamais pris par la main, jamais guidé plus que nécessaire et il m'est arrivé d'être vraiment coincé plusieurs fois.

Et en plus, le jeu est vraiment joli visuellement (pour peu qu'on accroche un minimum à l'esthétique papier et aux personnages Mario bien sur) et surtout vraiment drôle.

Si je devais lui trouver des défauts, ça serait qu'il est un peu court surtout passé le monde 3 et qu'il y a quelques niveaux un peu longs et un peu chiants (surtout dans le monde 2).

Au final, malgré un scénar quasi inexistant, on s'amuse bien dans cet univers très drôle et mignon, dommage que ça ne dure pas plus longtemps.
South Park: L'Annale du Destin pc
Let

le 30/10/2017
6_5
3 ans plus tard, Ubisoft veut prolonger le succès du premier épisode avec une suite au sens strict du terme puisqu'on reprend à la fin du 1er et donc on en garde certaines mécaniques. L'exploration est du même acabit (le Canada en moins) tout comme le visuel toujours réussi qui retranscrit très fidèlement l'esthétique de la série. On peut toujours déguiser son New Kid comme on veut, les musiques forcément très inspirées des films de super héros donnent toujours le ton juste et les voix Anglaises sont toujours parfaitement dedans (la VF vendue pour ce jeu est d'ailleurs entre le gênant et l'hilarant/à coté de la plaque mais ça on le savait d'avance).

Par contre sur l'écriture, le jeu m'a semblé peu inspiré. On se retrouve parfois à faire des actions sans grand intérêt comme cet étrange remplissage de fiche de personnage bien trop dilué et rébarbatif pour ne pas agacer. Se définir comme agnostique péruvien cisgenre sans y ajouter un soupçon de sarcasme pour montrer l'inutilité de cette démarche dans un jeu vidéo laisse dubitatif.
Couplé au fait que le jeu ne cherche jamais à être véritablement grinçant comme à pu l'être Stick of Truth ou la série de nombreuses fois, que le début soit très plat et routinier ou que la toute fin manque cruellement d'envergure commence à faire beaucoup. Le jeu a certes d'excellents moments mais disséminés ça et là ce qui rend le tout bien inégal.

La plus grande nouveauté du jeu reste finalement son système de combat qui abandonne des affrontements très plan-plan pour partir dans des combats tactiques assez simples. L'idée de départ est bonne mais les affrontements finissent par devenir ennuyeux tant ils deviennent au bout d'un moment répétitifs. Le jeu tente de camoufler ce défaut en variant parfois les règles mais c'est trop rare pour compenser ce souci renforcé par le fait que le bestiaire est assez limité. Dommage il y a de bonnes bases mais le système n'a pas été assez poussé et j'en veux pour preuve que plusieurs alliés ont des capacités identiques.

Enfin le jeu est vraiment facile même en difficulté max, on roule sur les combats. Je ne me souviens n'avoir subi que 2 Game Over et c'était parce que je n'avais compris que trop tard la dynamique de l'affrontement.

Entre jeu fan service, tiédeur d'écriture et volonté de se différencier du précédent, Stick of Truth donne le sentiment de n'avoir jamais vraiment su où se placer. Le jeu semble loin de South Park sur le fond tout en voulant en conserver la forme car vu que la série se veut irrespectueuse de tout et ce qu'elle a dit sur les DLC, retrouver la possibilité de représenter tout le monde sans jugement et la présence de contenu additionnel parait vraiment en décalage. Le jeu reste sympathique, propose de bons moments de rire gras, dispose d'un bon système de combat bien qu'il peine à se renouveler mais n'arrive jamais à dépasser cette étiquette de suite mercantile, ayant tantonné dans son développement et adouci par la machine Ubisoft.
South Park: Le Bâton de la Vérité pc
Let

le 10/06/2015
7
Cassons la cohérence et commençons par la conclusion: ce South Park est plutôt un bon jeu mais est sacrément léger. Quand je dis léger, ça n'est pas dû a son scénario qui s'il prend la forme d'un long épisode a le mérite de ne pas s'étaler inutilement. Là où le jeu aurait par contre mérité de s'étaler c'est sur son contenu, il y a certes des annexes mais elles se plient tellement vite dans ce South Park tellement petit qu'on ne peut pas s'empêcher de ressentir un goût de trop peu. Reste la chasse aux collectibles mais ça n'occupe pas bien longtemps non plus.

En termes d'ambiance et d'humour, ça fait mouche en tout cas (sur moi tout du moins :P) on se croit vraiment dans South Park, la musique accompagne bien le tout (ajoutant même parfois un côté épique à se battre contre des clochards bourrés) et évoluer aux côtés des personnages de la série fait plaisir.

Dommage par contre pour le système de combat qui s'il tente de s'inspirer des Paper Mario ne va pas plus loin que l'inspiration, c'est marrant au début mais a la longue c'est poussif, répétitif et même un peu chiant. Heureusement les développeurs ont eu de l'intelligence dans leur level design qui propose quasi toujours des méthodes pour éviter le conflit (dommage qu'il soit assez basique passé ce bon point par contre).

En gros un petit jeu sympathique se reposant un peu trop sur sa licence au détriment du reste, assez pauvre en contenu et avec un système de combat qui tourne assez vite en rond. Reste tout ce qui fait le charme de South Park qui est très bien retranscrit et le fait qu'il ne soit pas assez long pour devenir lourd ce qui pour un non fan peut paraître un peu léger (dans ce cas, vous pouvez baisser la note de 2 points).
Terranigma snes
Let

le 08/01/2017
7
Dernier épisode d'un trilogie plutôt de qualité, Terranigma est malheureusement inégal dans son déroulement. Certains passages paraissent hors sujet tant on change d'ambiance tout le temps mais pas toujours de la façon la plus naturelle possible notamment dans le 3e acte où les choses avancent très vite et où on se sent moins impliqué tant certaines actions paraissent insignifiantes. Le jeu reste cependant plaisant à parcourir (la fin est géniale) mais par souci d'exhaustivité dans leur propos (je suppose), les développeurs lorsqu'ils proposent quelque chose de moins onirique perdent un peu le joueur.

Au delà de ça, le jeu est très joli, la musique est superbe et le système de combat repris quasi tel quel d'Illusion of Time/Gaïa fonctionne toujours très bien. Il y a juste quelques petits pics de difficulté un peu pénibles sur certains boss (celui de fin du chapitre 2 est par exemple vraiment crispant) mais rien d'épouvantable.

Et accessoirement le jeu est très mal traduit, détail étrange d'ailleurs parce que Julien Bardakoff qui s'en est occupé a par la suite eu un beau palmarès à son actif. Manque de temps ou d'intérêt d'Enix pour la localisation française probablement.

Ça reste un très bon titre avec une thématique originale, joli et plaisant à jouer. Il manque juste un peu d'imaginaire dans son 3e quart et de régularité dans sa difficulté.
The Elder Scrolls V: Skyrim pc
Let

le 02/12/2012
Edité le 18/05/2013
7_5
Après un Oblivion où j'ai ressenti un ennui assez important et de grandes difficultés à m'y immerger (la faute en partie à des persos avec des tronches immondes) ce qui a résulté à un abandon, j'ai donc attaqué Skyrim et ce avec une certaine appréhension. Déjà, première constatation: il y a eu un bel update vis à vis des skins personnages, ce n'est certes pas encore du photo réalisme mais au moins on s'approche de quelque chose de correct. Idem pour les décors qui même s'ils manquent de variété (la forêt et la montagne...) restent très beaux et immersifs. J'ai vraiment eu envie de me perdre dans ces immenses étendues enneigées et de découvrir tout ce qui s'y cache.

Pour terminer avec les lieux à visiter, oui il y en a beaucoup mais on sent bien vite que niveau copier/coller de donjons en changeant 2 ennemis et 3 couloirs, ça y va et quand j'arrive à mon 15e tombeau rempli de Draugr, je saturais un peu.

Niveau gameplay, celui qui a déjà joué à un ES ne sera pas dépaysé car on retrouve tous les trucs habituels avec la nouveauté qui a été mise en avant dans les trailers: Le Thu'um. Ce n'est au final qu'un petit plus assez rigolo mais qui m'a sauvé à plusieurs reprises.

J'ai vraiment aimé la musique épique à souhait et renforçant l'immersion. Les voix sont également crédibles (même si énormément de personnages oblige, on retrouve très souvent les mêmes doubleurs).

Je ne parlerai pas du scénario principal pouvant tenir sur un post-it et qui arrive à rendre les dragons plus intéressants que des humains. Et en parlant de ces foutus Dragons, si au début j'ai apprécié de les combattre car c'est épique et tout, leur trop grand nombre et leurs apparitions incessantes font qu'à la fin je ne pouvais plus les voir.

Mais au final, j'ai trouvé que le plus gros défaut du jeu est aussi sa plus grande qualité: la tonne de contenu qu'il propose. On se balade toujours avec une vingtaine de quêtes en poche minimum ce qui fait qu'on peut vite se sentir perdu, saoulé et dépassé devant l'ampleur de la tâche. Ajoutez à ça que le jeu est quand même sacrément facile passé les premiers niveaux, on finit par s'ennuyer au milieu de toutes ces quêtes qui se ressemblent sacrément.

Enfin qui dit jeu Bethesda, dit codé avec les pieds avec des bugs, des bugs et encore des bugs et malgré une montagne de patchs, on en retrouve encore un sacré paquet. Si un cadavre jouant au flipper sur le décor c'est rigolo, l’impossibilité de valider une quête ça l'est beaucoup moins.

Au final, le jeu est plutôt sympa, pousse à l'exploration, il y a eu un effort graphique de fait mais ça manque énormément de variété, ça a été codé par un singe (je vois que ça), le scénario principal est risible et si au début les dragons c'est fun, à la fin c'est insupportable.
The Legend of Zelda: A Link Between Worlds 3ds
Let

le 05/01/2014
Edité le 02/02/2014
8_5
Si j’aimais les phrases toutes faites, je pourrais résumer ce Zelda par un: "Entre tradition et modernité" mais vu que ce n'est pas le cas développons un minimum.

Au début j'ai eu peur l'esthétique générale du jeu ne m'accrochait qu'à moitié, le système de location d'objets même si je voyais l'idée derrière me paraissait ultra lourd et le fait de retrouver tant de mécaniques de jeu d'un Zelda post-3D me faisaient craindre à un jeu bâclé sans véritable contenu. Et au final, l'esthétique on s'y fait vite, la location arrête d'être obligatoire et surtout le contenu du jeu se dévoile et s'étoffe assez vite.

Bref le jeu fait suite à ALttP mais ne le singe aucunement même si on y retrouve les mêmes objets et certains lieux. Il reste dans l'esprit mais innove suffisamment à mon goût pour s'affranchir de la comparaison. Et il innove en grande partie grâce à la transformation en peinture car cette mécanique qui semble toute bête modifie notre façon de jouer et change radicalement la façon que l'on avait d'aborder un puzzle par rapport à avant. A mon sens, cette capacité est loin d'être un gimmick et est très bien intégrée.

Côté musique, des nouveautés se mêlent à des réorchestrations de thèmes déjà connus des services, pour ma part j'adore car elles sont excellentes.

Le côté non linéaire du jeu a été mis en avant pour sa promo mais au final, il n'est pas si énorme que ça. On peut certes faire les donjons dans l'ordre que l'on désire mais vu qu'il faut en général obligatoirement un ou deux objets pour en venir à bout, c'est très relatif même si là tout à été fait pour faciliter la vie du joueur.

D'ailleurs en parlant de facilité, ce Zelda l'est assurément. Les derniers épisodes n'étaient déjà pas une souffrance pour en voir le bout mais celui-là hormis un ou deux boss sur lesquels on peut buter, il n'y a vraiment rien d'insurmontable.

Pour ma part, c'est une réussite, l'aventure bien que plutôt simple est longue et propose pas mal d'exploration. La mécanique de la peinture est excellente et les contrôles également. Reste que le concept de liberté peut ne pas plaire, tout comme l'esthétique du jeu. Enfin pour ce qui est de la comparaison avec ALttP, cet épisode s'en affranchit très bien.
The Legend of Zelda: Breath of the Wild wiiu
Let

le 22/07/2017
8_5
Qu'il se sera fait attendre et m'aura fait douter ce Zelda. Changement radical de structure pour une formule quasi monolythique depuis près de 20 ans, ça faisait aussi peur que ça intriguait. Et puis l'Open World, c'est couillu comme choix étant donné qu'il y a de sacrés clients en face.

Et spoiler, le jeu a tout compris. On se sent vite très libre car passé la zone tuto, on est véritablement lâché dans le grand bain sans marqueur de quête imposé te prennant metaphoriquement par la main. Le fil conducteur est là mais ne restreint donc jamais et l'exploration est si plaisante que ça aurait gâché le plaisir.

Donc on se balade, on prend son temps, on découvre, on teste les possibilités, on tente de se battre en haillons avec une branche, on meurt, on apprend et surtout on est epoustouflé car on redécouvre un univers qu'on croyait acquis.

Et puis à force d'explorer et de découvrir, on commence à appréhender le tout et on a la confirmation qu'en plus d'être très riche en contenu le jeu n'impose rien et c'est là ce que je pense une de ces plus grandes forces: rien n'est obligatoire donc rien n'est vraiment contraignant/répétitif sans qu'on se le soit imposé.

La personnalisation assez détaillée de Link que ça soit niveau vestimentaire ou équipement va d'ailleurs totalement dans ce sens et bien que je conçoive que la durabilité des armes puisse rebuter, ça reste un faux problème tant le jeu est généreux en loot sur ce point.

Le point noir est vraiment la technique (bien qu'elle est été améliorée à coups de patchs), sa alliase beaucoup et freeze même par endroits mais je passe volontiers outre vu la distance d'affichage impressionnante du jeu. Le manque de vrais gros palais est aussi un peu dommage mais le level design du jeu est tellement riche et travaillé (et j'y inclus l'Open World) qu'à ce point, on est proche du pinaillage.

Là où c'est plus gênant c'est dans la musique aux abonnés absents. Ces 3 notes de piano qui apparaissent parfois ne suffisent pas à donner de l'ambiance aux coins les plus déserts de la carte. Et dernier problème malheureusement souvent inhérent au monde ouvert: même pour un Zelda, c'est très très léger niveau scénario (mais pas forcément développement d'univers grâce à la narration environnementale).

BotW est un jeu très intelligent et après avoir appris à surfer sur mon bouclier, cuisiné des centaines de plats divers et variés, essayé toutes sortes de techniques face aux ennemis et mixé les équipements dans tous les sens, c'est un constat qui ne peut que s'imposer. Sans pression, ce jeu réinvente Zelda et l'exploration Open World en passant. Il a des défauts de musique et de scénario mais il offre en contrepartie un sentiment de liberté très rarement vu jusqu'ici. C'est à mes yeux une vraie réussite et bien d'autres jeux vont désormais souffrir de la comparaison.
The Legend of Zelda: Majora's Mask 3D 3ds
Let

le 18/05/2015
9_5
En tant que remake, cette ressortie de MM a gardé tous les bons points de l’orignal tout en apportant un confort supplémentaire. Un meilleur stick sur 3DS que sur N64 (et ça pour viser à l'arc c'est un vrai bonheur), des textures un peu affinées, une gestion des sauvegardes moins contraignante, un journal de quêtes mieux foutu et quelques combats qui étaient à moitié incompréhensibles à l'époque repensés (notamment le boss du 4e donjon) font que ce Zelda qui m'avait laissé le souvenir d'un très bon jeu avec une ambiance unique mais un peu brouillon devient un jeu quasi sans défaut.

En pinaillant je peux regretter que le contrôle du Goron soit toujours aussi imprécis et que celui du Zora a été rendu un peu plus contraignant en restreignant sa vitesse de nage avec la jauge de magie.

Mais ce n'est que de simples détails au final, Majora's Mask est sublimé par ce remake et mérite largement d'être fait ou refait.
The Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D 3ds
Let

le 15/02/2017
9_5
C'est dingue comme en rejouant à ce remake, presque 20 ans après la sortie, je me redis que ce jeu avait tout compris. Il a juste inventé quasi toutes les mécaniques de l'action 3D dont certaines perdurent encore. C'est simple, je trouve qu'il n'a pas vieilli et ce remake le sublime même si certains modèles 3D sont assez datés, que quelques bugs de collision subsistent et que Navi toujours aussi relou.

C'est une référence, un must qui peut paraître moins impressionnant aujourd'hui car sa formule a été améliorée mais bon sang qu'est-ce que ce jeu est maîtrisé et efficace de bout en bout.
The Witcher 2 ~Assassins of Kings~ : Enhanced Edition pc
Let

le 19/06/2016
8_5
Devenir une référence du RPG occidental après 2 jeux, The Witcher fait fort et vu que le 1 ne m'a pas semblé avoir ce qu'il fallait pour arriver à ce stade, autant dire que j'étais curieux de voir la claque qu'était supposée me mettre le 2e épisode.

Et comme le 1, le principal point fort du jeu c'est l'histoire. On incarne toujours Geralt qui a toujours des problèmes avec la fidélité, les engagements politiques, la mémoire et chose nouvelle les assassins. La narration est plaisante à suivre et l'illusion de choix fonctionne vraiment bien, le jeu a un peu tendance à name dropper mais pas à outrance ce qui garde l'histoire tout à fait compréhensible pour quelqu'un comme moi qui ne connait rien à cet univers.

Le système de jeu comme le 1 partait mal, les combats qui étaient presque du non jeu font certes désormais vraiment participer le joueur (donc ils sont mieux) mais semblent être devenus une sorte de panique permanente où c'était roulade sur roulade en balançant des pièges et des sorts aléatoirement pour trouver une ouverture sur les ennemis. J'ai d'abord cru que j'étais nul mais je me suis ravisé quand après avoir mis quelques points de compétences, je roulais sur le jeu. Cet état de fait montre que la progression de la difficulté est foutue à l'envers (voire mal foutue) et que Geralt passe sans vraie transition de victime à machine à tuer.

Pour continuer sur les défauts, le sorceleur est toujours très rigide dans ses déplacements hors combat et ça n'a l'air de rien mais son incapacité à sauter dans des lieux qui sont plus ouverts est assez frustrante. Enfin certains environnements sont assez peu intuitifs notamment la forêt du 1er acte ou les cavernes du second où avoir le nez sur la carte est presque indispensable pour y progresser correctement.

La musique est en revanche toujours aussi bonne, les saynètes de flashback dessinées sont très réussies également. Et pour en finir de le comparer avec le 1er, la technique est bien meilleure que ça soit graphique ou la stabilité (et heureusement j'ai envie de dire).

C'est donc une semi réussite et pas (encore ?) une référence à mes yeux. Le scénario est vraiment bon, l'ambiance est toujours là, est vraiment prenante et bien rendue mais le système de combat est assez mal calibré faisant passer du "j'esquive/parre en boucle" à "je bourrine comme une brutasse" en acquérant que 3-4 skills ce qui biaise un peu les moments de bravoure du jeu. Mais même s'il subsiste quelques tâtonnements et imperfections, ça reste une sacré performance pour un studio dont ça n'était que le 2e jeu et même sans ce constat en tête, the Witcher 2 reste un produit très correct qui bien exploité pourra donner du très bon (on verra avec le 3).
The Witcher: Enhanced Edition pc
Let

le 16/06/2014
Edité le 16/06/2014
7_5
Ok donc je l'avoue, la première impression vis à vis de The Witcher ne fut pas très enthousiaste. Dans l'ordre (et en attaquant par les défauts) j'ai trouvé le système de combat vraiment très rigide avec cette histoire de timing rendant le tout pas immersif (on se contente finalement de regarder son pointeur en attendant de cliquer au bon moment) et parfois entaché par des problèmes de collision avec des murs invisibles. Ensuite le faible nombre de modèles 3D pour les PNJ casse bien l'immersion lui aussi ce qui est dommage car les environnements urbains sont assez vivants et jolis pour l'époque à laquelle il est sorti mais peuplés de clones.

Ensuite c'est très personnel mais le fait que les PNJ aient tendance à vadrouiller un peu partout et que le marqueur de quête ne les suive en aucun cas m'a saoulé plus d'une fois. Enfin quelques rares bugs, plantages et temps de chargements eux un peu trop fréquents.

A côté de ça, le jeu a une vraie identité vis à vis des environnements et situations, chaque acte dépeint une ambiance différente et certaines sont vraiment réussies (l'acte V notamment) même si le scénario manque un poil de fluidité selon moi. Les personnages sont en plus pour la plupart assez réussis et attachants (Geralt en tête bien sur) et loin d'être des clichés sur pattes.

Le système d'alchimie est vital pour progresser mais il implique de transporter des tonnes d'ingrédients ce qui est certes normal mais incite presque au farming dans un jeu qui n'en a aucunement besoin tant même en difficulté élevée il n'oppose que très peu de résistance (j'ai l'impression de dire ça tout le temps :/). Par contre pour les pouvoirs seul un est véritablement efficace (Igni pour le nommer) mais ils m'ont vraiment semblé anecdotiques.

Enfin côté son le doublage français se tient mais faire le jeu en anglais est un sacré plus. Et associé aux magnifiques musiques du jeu côté son, c'est un régal.

Ça reste tout de même une expérience plaisante car quelques passages sont vraiment sympas, la musique est superbe et l'univers est vraiment différent de ce que dessert habituellement l'heroic-fantasy. Dommage que le système de combat soit aussi peu trépidant, que le nombre de clones cassant de ce fait l'immersion soit aussi important et que la technique merdouille un peu.
World of Final Fantasy play4
Let

le 04/06/2017
6_5
C'est dommage. World of FF avait un certain potentiel mais a été restreint. Son postulat de départ semble plutôt sympathique: on capture des monstres de FF dans des décors (bien cheapos pour de la PS4) de FF et on entend des remix (dégueulasses certes) des musiques de FF tout en rencontrant des personnages de FF. Ça pourrait être une super dose de fan service mais c'est malheureusement insuffisant. Autant sur les monstres, il y a de quoi faire (bien que le swap color soit bien présent et qu'il en manque), autant sur les décors, les musiques et les persos c'est vraiment léger. Les villages référencés qui ne sont au final pas si nombreux et assez minimalistes, les musiques qui n'interviennent que très rarement dans des conditions bien spécifiques (le reste de l'OST est tellement sans intérêt que je n'en parle même pas) et le traitement des personnages emblématiques de la série qui est très relatif en oscillant entre faire valoirs et caméos.

Le jeu semble manquer de profondeur et/ou d'ambition à l'image de son scénario qui bien que plus profond qu'il ne paraît au premier abord est raconté d'une façon basique/peu intéressante dans sa dernière partie (même chose pour le post game qui manque de génie). C'est dommage encore une fois car malgré une niaiserie de façade, le récit est plutôt plaisant. Par contre qu'est-ce que c'est longuet, heureusement qu'on peut tout accélérer.

Reste le système de combat qui bien que débile sur le papier est vraiment bien pensé et plutôt intéressant puisqu'on peut régulièrement modifier ses stratégies.

Il y a décidément une bonne base et de bonnes idées dans World of FF seulement tout n'a pas été développé au maximum et ça donne un résultat en demi teinte. Le jeu reste plaisant mais il laisse ce goût d'inachevé, ce manque global de finition (ou cette volonté d'en garder sous le pied pour une éventuelle suite) qui l'empêche de sortir du lot et n'en fait qu'un sympathique petit jeu fan service.
Zelda II: The Adventure of Link nes
Let

le 14/03/2014
Edité le 14/03/2014
2_5
Après avoir joué à ce jeu, je comprends mieux la "popularité" des Zelda en vue de côté. Il n'a pas grand chose pour lui entre des combats bien lourds contre des ennemis bien lourds (et quand on pense avoir atteint le summum avec les Darknut bleus on découvre qu'il y a pire), le fait que Link a manifestement troqué son épée contre un couteau suisse, des rencontres aléatoires sans intérêt et qui repopent sans arrêt (et qui t'harcèlent) et une difficulté arrivant à rendre certains ennemis plus ardus que les boss, il va m'être bien difficile de lui trouver quelques qualités. A la rigueur les musiques ne sont pas désagréables, le fait d'avoir des magies c'est sympa sans plus et pour de la NES, c'est pas trop moche.

Honnêtement et je ne pensais jamais dire ça un jour d'un Zelda, mais il n'est pas plaisant à jouer: c'est une galère à chaque instant. Je suis plutôt favorable à une difficulté assez présente dans un jeu mais là si en plus on l'associe avec des mécaniques de jeu pourries, c'est juste pas possible.

Il est la preuve que toute série à succès comporte des fautes de parcours.
Modifir un commentaire :
X
$_$ >_< <_< :!: :!: :( :) :- :6: :a: :alien: :banana: :bat: :bave: :bear: :berk: :blush: :boss: :bounce: :bye:
OK
0 connecté
Legendra RPG V4.8.42 © Force 2024 - Mentions légales
Webmaster : Medion