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88 commentaires
Fallout 4 play4
bruninho87

le 01/06/2016
8
Nettement au-dessous de son aîné, tous les points et domaines sont - selon moi - bien mieux que le 3.

Dommage, néanmoins que la "fin" soit si prévisible et décevante. Néanmoins, cela n'enlève en rien la qualité de cet opus. Un must-have.
Nights of Azure play4
bruninho87

le 13/05/2016
5

La boucle est bouclée pour Nights of Azure. En effet, ce jeu sorti sur PS3-PS Vita et porté sur PS4, nous fait incarner Arnice, jeune agent de Curia qui se rend sur une île où un être maléfique nommé « Nightlord » sévira et détruira le monde lorsque la lune rouge sera pleine.

Dans un format A-RPG qui fait un peu penser à Ni No Kuni, les combos de la chère Arnice n’ont rien de surprenants et ne sont vraiment pas avare de diversité. En effet, Arnice pour débloquer un total de 4 armes (épée, double dague, hache et arc) chacune d’entre-elle sera plus ou moins efficace contre les boss, même si on finira souvent par utiliser l’épée qui selon moi est la plus efficace en terme rapidité-force, l’arc sera utile pour tirer au loin et laisser les familier près des ennemis.

Parlons-en des familiers qui sont dans un premier temps des démons que nous pourrons « apprivoiser ». J’ai mis expressément les guillemets car lorsque nous tuons un ennemi, il se peut qu’il laisse un sorte de symbole à ramasser nous permettant de l’invoquer contre une somme de « blood blue » et nous aider dans notre quête où nous pouvons invoquer un maximum de 4 familiers à la fois. Malheureusement à l’instar d’un Digimon, Pokémon ou même Ni No Kuni, nous aurons l’occasion d’obtenir uniquement 21 familiers différents. Diversité zéro, encore une fois.

Néanmoins, la combinaison des phases de combats entre nos combos et les familiers donnent l’impression d’être dans des combats dynamiques où au final on finit par se rendre compte que ces combats peuvent devenir rébarbatifs. Fort heureusement que le jeu soit court, car même le fond de l’univers ne permet pas de donner un poil plus d’intérêt à ce jeu, et les rares personne que nous croiserons sont finalement plus agaçantes qu’intéressantes.

A prendre ce jeu avec des pincettes et en échange de peu de sous.


Dragon Age: Inquisition play4
bruninho87

le 03/05/2016
9

Dragon Age Inquisition en 35 heures.

Une aventure palpitante avec des moments épiques. Comme tous RPG, nous avons rapidement la possibilité de vaquer à d’autres activités au lieu de suivre pleinement l’histoire principale. Par ailleurs, il est vivement recommandé de faire justement d’autres activités car :

  • Ca permet de lever ses personnages et c’est long.
  • Prendre connaissances à travers les milliers de codex dans quel univers nous sommes
  • Faire connaissance avec pas mal de PNJ
  • Recruter d’autres compagnons
  • Visiter des lieux magnifiquement modélisés (d’autre un point, c’est vrai).

Ce que je veux dire par là, c’est qu’en ayant justement dosé cette justesse entre histoire principale et activités annexes, l’immersion est totale. D’autant plus que les personnages que nous pourrons recruter sont plus que sympathiques et lors de nos épopées, certains se laissent à quelques phases de dialogues hilarantes donnant un poil « d’humanité » et d’immersion avec notre équipe.

Pour conclure, j’ai vraiment apprécié cette aventure – autant même que sur Origins, pour dire – et que je suis assez triste de devoir quitter cette belle équipe que je mettais composé. Malgré qu’on puisse continuer la partie pour terminer les quêtes annexes (peut-être même un post-game qui s’ouvre et des DLC sympathiques), je me dois de tirer ma révérence et partir vers d’autre horizon (jeux).


Child of Light play4
bruninho87

le 13/09/2014
8

Ubisoft nous propose une aventure féérique et merveilleuse. On incarne une jeune fille au nom d’Aurora. Un malheur s’embattant sur la jeune fille, nous voilà propulsé dans – justement – ce monde enchanteur.

Ce monde enchanteur, nous le parcourons de la plus belle des manières. Arrivé à un moment du jeu (très tôt), nous recevons le don de voler ; rêve de la jeune fille. De ce fait, ce monde s’explore à tous les niveaux. De haut en bas, de gauche à droite ; pour trouver monts et merveilles. L’histoire est contée comme si nous lisions une poésie. Au premier abord, cela peut déplaire, mais à terme, cela donne une petite note de légèreté, de liberté et d’immersion dans l’univers de Lemuria. D’ailleurs, dans ce monde de Lemuria, nous ne serons pas seul bien longtemps. Nous trouvons sur notre chemin différents personnages, de villages différents avec leur capacité qui leurs sont propres. De plus, ces derniers interviennent pas mal de fois dans les phases de dialogues et chacun avec son caractère bien défini. Très plaisant.

Hors la phase d’exploration avec des phases d’énigmes, afin de pouvoir avancer, qui au final à tout de même ces limites tant cela est simple. Les phases de combats sont également très simplistes pour un RPG. Ces phases – au tour par tour – avec une sorte de barre ATB permet de placer ces différentes stratégies. Vaut-il mieux attaquer ou se défendre ? Car oui, lorsque l’ennemi nous attaque pendant la préparation de notre attaque, cela interrompt instantanément cette dernière et nous perdons un tour ; bêtement. D’ailleurs, notre petit Igniculus n’est pas là que pour faire joli, il nous sera également utile en pressant la touche L2 et en le plaçant sur l’ennemi de notre choix afin de le ralentir. Bien évidemment, tout cela est bien expliqué pendant le jeu.

Ce qu’il faut vraiment prendre en compte dans Child of Light, c’est vraiment la DA qui est vraiment magnifique couplé à une BO excellente. Ce monde envoutant est d’une réussite qu’on se dit qu’il est dommage que le jeu ne dure qu’environ une dizaine d’heures.

Néanmoins, nous pouvons être sûrs qu’Ubisoft sait faire des RPG. Espérons-le qu’ils en fassent plusieurs avec une plus grande durée de vie.


Persona 4 Golden psv
bruninho87

le 23/05/2016
9_5
Mon Dieu. Ce sont les deux premiers mots qui me sont venus à l’esprit lorsque j’ai pu contempler le “True Ending” du jeu. Même si j’avais dû un peu regarder sur le net afin de pouvoir justement débloquer la possibilité d’y accéder, car ma première fin était malheureusement une « Mauvaise » fin où j’opte pour liquider le soi-disant méchant de l’histoire. Fort heureusement que le jeu propose justement avant toutes ces situations la possibilité de sauvegarder la partie en précisant bien qu’il s’agit d’un moment crucial !

En passant outre le fait que j’ai dû me reprendre une deuxième fois sur ma sauvegarde pour choper le vrai méchant, le jeu nous proposera un NG+ qui sera nécessaire afin de combattre le plus gros boss du jeu (oui je l’ai lu quelque part sur le net). Cependant, il est fort difficile pour moi de me refaire une 50aine d’heures de jeu sur Persona 4 – même si j’ai adoré – supplémentaires. En effet, ce petit remake de Persona 4 sorti par le passé sur PS2 et remasterisé, remanié, avec ajout de quelques options confortables pour le joueur, le jeu nous fera plonger à minima pendant une bonne 40 aine d’heures aisément. Entre les innombrables dialogues, les S-Ling, le leveling, la recherche d’aboutissement de quelques quêtes annexes, etc il faudra être accrocher aujourd’hui pour tenir aussi longtemps. D’ailleurs, ça me fait aussi dire qu’à mon humble avis un jeune joueur d’aujourd’hui (16/20 ans) aura beaucoup de mal à apprécier à sa juste valeur ce jeu qui est de loin l’un des meilleurs RPG jamais crée. Pas que le jeu soit difficile (car on peut ajuster la difficulté), mais pour sa longue durée de vie, sa complexité sur certains aspects du jeu, le fait qu’il soit qu’en anglais, et sa pseudo lourdeur par son manque de dynamisme par rapport à un jeu lambda de 2016. Et il serait donc à tort détester ou peut-être juste non-approuvé par le gamer un peu plus jeune qui est née avec une PS2 et non une Atari. Bien évidemment, j’extrapole beaucoup, mais je pense ne pas être loin du faux ; sans compter qu’un RPG est moins apprécié par les plus jeune par rapport à un FPS.

Quoiqu’il en soit en passant outre cette aspect de possible lourdeur pour un joueur d’aujourd’hui, ce jeu a très peu de défaut, voire aucun. Selon moi, son histoire, son enquête, ses personnages, son système de fusion/persona, l’ambiance font de ce jeu un des meilleurs RPG jamais crée et auxquelles j’ai joué.

Personnellement, même si je « maitrise » l’anglais, j’aurais nettement apprécié de manière plus confortable un jeu en français ainsi qu’un univers un peu plus vaste et non pas qu’on se limite à 6-7 zones. Mais ces derniers points sont que du pinaillement car n’entache en rien sa qualité indéniable.

Il est d’ailleurs très difficile de conclure et d’expliquer pourquoi il est génial car tellement de choses ont été bien pensées, bien amenées et bien maitrisées, sans oublier qu’il s’agit du remake qui donne une d’autant plus une meilleure convivialité au soft sous certains aspects. Donc pour conclure, je vais simplement dire :

« ACHETEZ-LE » !
The 7th Saga snes
bruninho87

le 28/03/2014
5
Un jeu très difficile dans un univers peu riche où les innombrables allers-retours seront votre premier ennemi. Néanmoins, parlons des différents points sur le jeu afin d’éventuellement ressortir les qualités de ce jeu sorti en 1993 au Japon et aux Etats-Unis. Un jeu très difficile dans un univers peu riche où les innombrables allers-retours seront votre premier ennemi. Néanmoins, parlons des différents points sur le jeu afin d’éventuellement ressortir les qualités de ce jeu sorti en 1993 au Japon et aux Etats-Unis. Fini 7th Saga, environ en 32 heures (dont facilement la moitié pour du leveling..) 7ème jeu terminé de l’année, dont le 4ème RPG.

Synopsis :

Le jeu se déroule dans un monde appelé Ticondera. Il ya 5000 ans, un être divin nommé Saro a vaincu une entité maléfique nommée Gorsia avec la puissance des 7 runes. Dans les années qui ont suivi, les runes ont été dispersées à travers le monde. Lemele, le « fils » de Saro, est né 100 ans avant le début de la partie, et est devenu un héros quand il a vaincu le démon Gariso. Maintenant âgé de 100 ans, Lemele est devenu synonyme de bienveillance et de puissance de ce monde, et nous demande à nous de sauver ce monde.

Gameplay / Jouabilité : 5/10

Très simple dans son approche, le jeu se prend vite en main. Dès les premières minutes, le roi Lemele vous ordonne (après 5 ans d’entraînement intensifs) de partir à la recherche des 7 « runes » dispersées dans le monde de Ticondera. Juste avant cela, vous aurez le choix entre 7 classes de personnages différentes : l’Alien, un Testujin, un Nain, un Prêtre, un Chevalier, un Démon (mon choix) et un Elfe. Chacune de ces classes ont des statistiques prédominantes. Pendant les phases d’exploration, ce qui m’a un peu embêté un peu, au premier abord, était de devoir à chaque fois qu’on voulait parler à un PNJ, on devait : -Se placer devant lui -Ouvrir le menu -Appuyer sur « Talk » Un simple bouton « A » aurait été nettement plus efficace. D’ailleurs, pour ouvrir les coffres, le principe est le même, sauf que vous devrez choisir l’option « Search ». Hormis, ces points, il m’a été souvent très difficile de me diriger dans ce vaste monde. Très peu d’indication de la part des PNJ, et je ne compte même plus les fois où je me suis totalement perdu (heureusement qu’il y avait la Wind Rune), et j’avoue pour le coup avoir utilisé quelques fois un guide sur internet. Sincèrement, les programmeurs de ce jeu se foutent bien de notre gueule vue la complexité de l’obtention de certaines runes. En outre, les combats sont assez rapides – encore faut-il avoir acheté les équipements nécessaires et d’avoir assez leveler - , par contre, les combats contre les Boss sont extrêmement difficiles et long (et cheaté… Quand vous faite 100 points de dégâts, il vous en fait 200…). Le dernier boss a été pour moi le boss le plus difficile, tout jeu confondu.

Scénario : 6/10

Un scénario très classique mais dont on ne pouvait demander guère plus pour un jeu sorti en 1993. Il n’y a eu que très peu de jeu qui pouvait sortir du lot lorsqu’on parle du scénario. Cependant, le fait que les 6 autres protagonistes – partis également en chasse des runes – croiseront votre chemin, rend l’immersion sympathique (certains d’entre-eux seront vos alliés et les autres, vos ennemis). Par ailleurs, le jeu n’a pas forcément un univers riche, mais comme tout bon RPG, il faudra que vous parliez vraiment à tous les PNJ pour savoir dans quelle direction aller et quoi faire. Je me rappelle encore les quelques fois où je n’avais juste pas parlé à un PNJ et j’ai dû me taper des ennuyeux allers-retours… Ceci étant, j’ai beaucoup aimé le retournement de situation en « fin » de jeu, je ne m’y attendais vraiment pas.

Graphisme / Bande-Son : 5/10

Le bestiaire est très réussi, le level design est fade. On peut tout de même apprécier le fait que c’est du pur Old-School (avoir joué à ce jeu en 2014), mais en tout cas je ne vais pas me rappeler de ce jeu en ce qui concerne ses graphismes. A propos de la bande-son, je ne sais pas pour vous, mais, personnellement, j’ai vraiment eu l’impression de jouer à un Dragon Quest, les musiques se ressemblent tellement (surtout dans les phases de combats) du coup, cela rendait moins bien. Par contre, les musiques des différentes villes sont plaisantes et très réussies, surtout une en particulier que je vous mets à disposition.

Durée de vie : 5/10

Un jeu extrêmement difficile surtout dans le contexte qu’à ce jour, les jeux soi-disant difficiles sont vraiment faciles, surtout pour les puristes. De ce fait, la durée de vie même pour ce jeu qui devrait se situer (de manière juste) aux alentours des 15 heures alors qu’à cause d’un leveling obligatoire, nous nous retrouvons sur un jeu qui tire sur les 30 heures minimum. Etant donné, la difficulté mal dosée, les phases de leveling obligatoire qui peuvent devenir les heures passantes assez laborieuses et les innombrables allers-retours, la durée de vie moyenne est purement fictive et non significative du scénario.

Conclusion :

Il est difficile de comparer un jeu tel que 7th Saga – sorti en 1993 – à un jeu de nos jours, il a tout de même déjà 21 ans ! Donc, en essayant de se baser sur les jeux de l’époque, on ne peut tout de même pas dire que ce jeu était avant-gardiste. Néanmoins, certaines idées étaient très bonnes. Point positif : -Animation des attaques sympas. -Pouvoir croiser les 6 autres protagonistes lors de votre aventure. -Chara-design du bestiaire très soigné, surtout du boss final (woaw). -Wind Rune Points négatifs : -Difficulté mal dosée. -Décors des combats vides. -Beaucoup (trop) de combat aléatoire, qui paradoxalement avec le radar, sont difficiles à éviter. -Beaucoup d’aller-retour (merci la Wind Rune). -Durée de vie purement fictive. -Scénario (trop) classique.
Xenoblade Chronicles wii
bruninho87

le 26/08/2014
10
Xenoblade Chronicles, un jeu phare de l’an 2010, pour beaucoup considéré comme culte et le meilleur RPG de la très controversée console Wii. Monolotith Soft qui aura presque fait un sans-faute dans son parcours en tant que développeur vidéoludique, avec des titres tels que Baiten Kaitos et Xenosaga pour ne pas les citer, était attendu au tournant avec Xenoblade Chronicles dans une période « creuse » en terme de bon J-RPG. Ceci étant, ce jeu fera-t-il mouche en 2014 où le HD devient l’élément incontournable d’un soft, où le chara-design s’approche de plus en plus de la réalité ?


La magie opère

Une vaste étendue d’eau, ou plutôt, un vaste océan à perte de vue dans ce monde au milieu duquel, durant des siècles, deux titans Bionis et Mekonis d’une taille incommensurable s’affrontèrent sans relâche afin de faire abdiquer son rival éternel. Finalement, le coup de grâce se fît au même moment et ils restèrent tous les deux figés comme si un sort de pétrification s’abattit sur eux. Peu à peu, la vie prit place sur ses deux cololosses ; sur Bionis apparurent les Homz (humains), tandis que sur Mékonis apparurent les Mékons (machines). Dunban, combattant expérimenté, maniant parfaitement l’épée Monado – d’une puissance prodigieuse – mis un terme à une guerre provoquée par les Mékons lors de la « Bataille de la Vallée de l’Epée ». Une année s’est écoulée, nous dirigeons Shulk - jeune bricoleur de la Colonie 9 installée au pied de Bionis - fasciné par les pouvoirs de Monado qui n’aura cesse parler d’elle, surtout lorsque les Mékons récidivent leur attaque sur cette petite ville paisible où chaque habitant se connaît.

Une introduction tonitruante dans un monde féérique, envoûtant, où humains et machines sont comme chiens et chats, dont la rivalité du passé refait à chaque fois surface pour que ce monde ne soit plus que chaos et désespoir.


L’exploration, c’est la puissance

Ce qu’il y a de vraiment atypique dans ce soft, c’est qu’il évite aux joueurs de devoir grinder intensivement tout au long du jeu afin d'avoir un jeu soutenu et plaisant. Pour cela, les développeurs ont eu la brillante idée de privilégier deux aspects distincts permettant ainsi aux joueurs de s’épanouir et s’émerveiller plus intensément à l’univers : l’exploration et les quêtes (principales et annexes).
Je souligne la brillante idée pour l’aspect exploration. Une idée qui paraît banal mais dont il fallait y penser. L’exploration étant un moment, pour beaucoup de RPGistes, très important voire le must d’un soft. Si le background est réussi, si le level-design est beau, si l’aspect de l’exploration, avec ce brin d’aventure, touchant à son paroxysme et que le joueur passe des heures et des heures à se balader dans ces vastes plaines, ces montagnes ou même ces grandes étendues d’eau sans aucun effort, sans une once d’ennui et avec une envie certaine de profiter au maximum de l’univers ; les développeurs seront parvenus à faire d’un jeu, un art. Et là, les développeurs nous permettent de toucher le Graal, en consolidant l’aspect exploration – totalement réussi – en récompensant le joueur de ces « efforts ». Pour chaque nouvelle zone découverte par le joueur, dont nous devrons explorer les moindres recoins pour dévoiler entièrement la carte, nous recevrons un certain nombre de points d’expériences, points de compétences et points d’Artes. Ainsi l’exploration fera partie intégrante du gameplay et sur l’évolution du personnage. De ce fait, le grind n’est vraiment pas nécessaire pour l’amélioration de nos personnages et ainsi le joueur, tout en profitant pleinement de l’univers majestueux de Xenoblade, se verra récompenser tout au long de son périple.


Par ailleurs, la deuxième bonne idée, permettant de jouer de façon soutenue et éviter les allers-retours pénibles aux joueurs, est l’instauration du gain des récompenses de quêtes annexes au moment même où le joueur l’achève et ce pour la majorité des quêtes. Par exemple : un simple Nopon – habitant du village de nopon – se trouvant dans un recoin de ce vaste village qui nous demande d’aller tuer X monstres, nous pourrons l’accomplir dans un premier temps lorsque nous aurons l’envie – là rien de nouveau – mais lorsque nous irons tuer ces monstres, nous recevrons directement les récompenses de quêtes au moment même où nous aurons tué le dernier monstre requis. Ceci permet, donc d’éviter des allers-retours pour retrouver quel personnage nous avait proposé telle quête et ainsi déjouer ces pertes de temps dans la majorité des RPG. De plus, ceci nous permettra d’améliorer notre réputation au sein de ces différents peuples que nous souhaiterons aider et tout cela sera retranscris dans un sociogramme. Une part sociale faisant, également, partie intégrante du gameplay.


La diversité, c’est sympa

Plusieurs personnages nous viendront en aide dans notre périple et ces derniers ne faisant pas la fine bouche, ils seront tous sans exception les stéréotypes dont n’importe quel RPGiste aura vu maintes et maintes fois. Cependant, l’histoire bien amenée, les lignes de dialogues (rappelant sans contestent un Shônen), nous nous immergeons pas à pas dans leur histoire, leur passé, leur futur et nous ferons partie intégrante du groupe. Aucun de nos compagnons est mis à l’écart lors des cut-scene, chacun aura son caractère défini – sage pour certain, bien trempé pour d’autres – et aura son mot à dire, on ressent un sentiment indescriptible qui fait qu’on s’attache sans se rendre compte à tous ces personnages dont chacun sera s’identifier à l’un d’entre-eux.


D’ailleurs, dans chaque zone, on pourra constater sur la carte, un logo représentant « une poignée de mains ». A cet endroit, deux de nos protagonistes pourront avoir une cut-scene (il faudra un minimum requis d’entente entre les deux ; représentés par un smiley de couleur) – hors contexte du scénario – où il nous faudra choisir entre deux réponses lors cette phase de dialogues permettant d’accroître l’attachement (ou le détachement) entre ces deux personnages. C’est un fait qu’il ne faut pas laisser de côté, il faut prendre en considération que l’entente entre chaque personnage est importante. Pourquoi ? Parce que nos personnages ont des compétences qui leur sont propres qui seront débloqués au fil de l’aventure - combats de monstres, découvertes de nouvelles zones et l’accomplissement des quêtes –et chaque personnage pourra, en utilisant des socio-points (augmentant à chaque niveau ou lorsque nous tuons un monstre unique) prendre une compétence ou plusieurs compétences de ses camarades. Effectivement, plus l’entente entre ces deux personnages sera grande, plus ils pourront se partager les compétences, permettant ainsi d’améliorer encore un petit plus l’efficacité de nos personnages. Donc, un personnage ayant un attachement au maximum, avec chacun des autres personnages, aura de nombreux bonus ; facilitant et écourtant la majorité des combats.


Les combats, par contre…

Qu’en est-il des phases de combats ? Ces phases de combats seront soit déclenchées automatiquement lorsque nous ferons trop de bruits avec nos pas près de l’ennemi, lorsque nous passerons dans leur champs de vision (cela est vrai pour les monstres qui ont un logo « œil » ou « sonore), soit lorsque nous voudrons prendre l’ennemi par surprise en déclenchant de manière manuelle l’affrontement, car il faut souligner que tous les monstres sont visibles et n’apparaissent pas de façon aléatoire.

Ce soft – atypique – ne nous demandera pas de faire du grind car le jeu primera sur l’exploration et les quêtes annexes. Bien évidemment, les combats permettront de gagner des points d’expérience non négligeable, cependant, à terme lorsque nos personnages auront des niveaux largement plus élevés ; les points d’expériences seront quasi insignifiants. De ce fait, cela permet de profiter – comme expliqué plus haut – du panorama envoûtant des marais de Satori ou des mers d'Eryth, d’explorer les moindres recoins, dialoguer avec les habitants (…), grosso-modo, vivre une aventure avec un grand A.


Ces combats sont paradoxalement très ordinaires. Nous utiliserons souvent les mêmes Artes (techniques spéciales des personnages pouvant être améliorés en utilisant les points Artes) sur l’ennemi, tout en se déplaçant pour « éviter » des coups critiques ennemis et se mettre près de lui pour les attaques automatiques. Cependant, et heureusement, les combats contre les boss rendent justice au jeu et tous les différents Grands-Méchants-Pasbeaux, que nous affronterons, seront tous plus épiques les uns des autres.


Telle une chenille devenue monarque

Les lumières jaillissantes parsemées de lucioles émanant des couleurs rappelant un arc-en-ciel se frayant un chemin le long des sentiers battus où cohabitent plusieurs espèces - terrestres, aquatiques ou aériennes - démontrant que tout être vivant à le droit à une vie paisible dont toutes âmes souhaiteraient éprouver. Bienvenue dans les marais de Satori.

Xenoblade, une sensibilité – certaine – que seul un individu sans cœur n’éprouvera rien.

Ces panoramas qui transgressent les mœurs, ces panoramas sauvages dont on ressent une certaine appréhension d'avancer. La peur? Non. Tout simplement, l'envi de pouvoir s'évader en s'installant près d'une falaise et d'y contempler cette vue sublime, cette vie farouche qui nous est offerte afin que le temps s'arrête, pour de bon.

Ainsi installé au pied de cette falaise, il suffira de fermer les yeux et de tendre l’oreille. Yoko Shimomura nous transporte au-delà de la vie ; là où toute chose est parfaite. Yoko sait transcender les joueurs, tel un virtuose sur scène d’opéra.



Post-Story

Xenoblade offre aux joueurs une énorme durée de vie. Déjà, il nous faudra – sans rush – environ une cinquantaine d’heures pour venir à bout de la story-line ; on peut doubler aisément cette durée pour finir à 100% le jeu. Voici la liste non-exhaustive de ce que nous pourrons entreprendre après avoir contempler la cinématique finale :

- Reconstruction de la Colonie 6
- Accomplir toutes les quêtes annexes
- Complétude du sociogramme
- Réputation à monter au maximum de chaque village

… et plein d’autres choses à découvrir.

En somme, Monolith Soft nous offre un jeu qu’on aimerait voir plus souvent. Sur tous les points, les développeurs ont su mettre en avant tout ce qu’un joueur souhaite voir dans un RPG. Malgré un chara-design plus en norme en l’an 2014, le jeu est un must-have pour tous fans de RPG.
Fallout 4 xboxone
bruninho87

le 09/02/2016
8
Un très bon Fallout avec son habitude plein de contenu nous permettant de voyager ici et là dans un univers toujours plus réussi. Dommage qu'une certaine lassitude puisse se faire ressentir après avoir terminé l'histoire principale et plusieurs quêtes annexes.
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