Il y a des jeux comme ça, qu'on sait immédiatement qu'ils vont nous prendre aux tripes.

Dans le cas de Zero no Kiseki, c'était un tout: le trait si particulier des personnages, l'ambiance de la Cité-État, le fait que les personnages soient adultes, la police qui résonnait bien plus que les Bracers pour moi, les quelques bribes d'OST que j'avais déjà entendues par hasard...

J'ai donc attendu un peu avant de me lancer dans ce que je supposais, instinctivement, être ma partie préférée d'une de mes sagas favorites. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu.

Une ambiance mature (entre police, mafia et corruption), des personnages absolument fantastiques, une OST divine, un système de jeu parfaitement calibré...et en plus, le scénario est une bombe? Chaque chapitre apporte sa pierre à l'édifice, et je ne peux qu'être dythirambique sur la qualité dingue des dialogues en particulier dans cet opus des Trails.

J'avais beaucoup aimé les Sky, mais il faut avouer que l'arc Crossbell est bien plus marquant, bien plus court et donc plus condensé, moins classique.

On ne peut que remercier Falcom de nous proposer toujours autant de chefs d'oeuvre, année après année. Mais ceux-ci sont au sommet de leur art dans cette duologie, et ce n'est pas rien.

Dans ma lancée pour jouer aux vieux Tales of, je me suis attaqué à Tales of Rebirth après avoir entendu dire du bien de ce jeu et profitant de mes connaissances en japonais.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Rebirth est un opus original, rempli de bonnes idées et qu'on a du mal à décrocher.

Le scénario touche des thématiques fortes, comme le racisme, la discrimination mais aussi l'aveuglement des masses. On a peut-être même ici un des scénarios les plus sombres, les plus matures de toute la série des Tales of.

Les personnages ne sont pas tous réussis mais il y a une dynamique de groupe sympathique. Le jeu est également très joli, avec des graphismes 2D proches de Destiny 2 (alors que le jeu est sorti après Symphonia!)

Le gameplay prend plus de temps à s'apprivoiser que pour les autres Tales of, la faute à un système de cube Force très peu intuitif, avec énormément de customization. Mais une fois la prise en main faite, les combats deviennent bien jouissifs, ils n'ont même pas mal vieilli du tout! On regrettera que le système d'amélioration fasse perdre un peu l'intérêt du choix des armes, la nouvelle arme étant systématiquement meilleure que l'ancienne (surtout avec l'héritage).

En gros point noir, on citera la transparence des antagonistes (peu intéressants ou trop peu présents, l'ennemi principal étant plutôt un "concept"), l'OST étonnamment en-dessous des standards de la série, les donjons pas tous réussis avec certains même carrément énervants (un certain château...) et le dernier tiers du jeu qui est un peu raté (pour le coup vraiment classique).

Un très bon Tales of, à faire avec un guide de traduction si vous ne parlez pas japonais car il est vraiment original dans son scénario.

Je l'ai fini sur le tard, et à cause de ça, j'ai ressenti de nombreuses frustrations liées à l'interface peu intuitive (menus ET combats, avec des déplacements qu'on ne peut pas annuler...), le manque de clarté pour l'obtention des jobs, les spikes de difficulté incessants, les combats aléatoires (pourquoi??).

Mais malgré tout je voulais continuer à y jouer, car le jeu a une ambiance unique, des cinématiques somptueuses, un scénario complexe et mature ainsi qu'une OST sympathique. Même si je m'en plains, les combats étaient tout de même passionnants (je suis sans doute un peu masochiste).

Je pense que c'était une révolution pour l'époque, mais qui paraît plus brut de décoffrage de nos jours.

Le Ys qui marque la transition entre les anciens au gameplay plus rigide et plus exigeant et les nouveaux qui sont plus accessibles et plus "fun".

L'accent est mis sur la synergie des personnages, il y a un groupe sympa qui se met en place (et plus de persos qu'on imagine!) et l'histoire est du coup plus plaisante à suivre que dans les anciens Ys sans être transcendante. Il y a notamment un peu trop de backtracking dans la deuxième partie.

On sent quand même qu'il conserve de la difficulté typique de la série mais dans d'autres aspects: il faut constamment penser à la position non seulement de son personnage mais aussi du reste de l'équipe sous peine de les rendre inutiles car avec 1 PV ils n'agissent plus...les boss sont également des marathons, préparez-vous bien car certains vont vous demander d'utiliser tout votre inventaire en plus de devoir bien jouer.

La gestion des SP est ok mais les attaques normales n'en donnent malheureusement pas assez du coup on se retrouve à spammer les attaques chargées, ce qui casse un peu le rythme! Heureusement, il y a une grande variété de "skills" et on prend un malin plaisir à trouver la composition qui nous convient.

Le jeu a également de très bons donjons, c'était très plaisant à explorer. Les "Autels" dans la deuxième partie sont juste dingues.

L'OST est un des points "noirs" entre guillemets; il y a relativement peu de morceaux marquants pour une série qui nous habitue à des bangers. C'est perturbant!

Un épisode qui sans être mémorable est fun et très agréable de bout en bout. Franchement sur PSP ça déchire même si techniquement ce n'est pas fou.

La première itération PSP de la série VC est franchement moyenne, tout au plus.

On retrouve ici le gameplay qui a fait le succès du premier opus, mais fortement limité par les contraintes de la PSP...ce qui fait qu'on retrouve en boucle les mêmes environnements, qui sont en plus réduits en plusieurs micro-zones interconnectées.

De plus, les personnages et le scénario sont franchement mauvais, et le contexte scolaire n'a vraiment pas sa place dans l'histoire que les développeurs cherchent à raconter.

Le jeu est un peu sauvé par le fait que sur PSP ça passe le temps et le système de jobs qui est approfondi par rapport à VC1.