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Dramatic Dungeon Sakura Taisen Kimi Arugatame
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Dramatic Dungeon Sakura Taisen Kimi Arugatame
Dramatic Dungeon Sakura Taisen Kimi Arugatame
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Dramatic Dungeon Sakura Taisen Kimi ArugatameComédie dramatique
La série majeure de T-RPG de Red s'offre un épisode plutôt étonnant sur la portable de Nintendo. Alors qu'on attendait un T-RPG dynamique et viriloïde où les Kobus (fidèles "Giant Robots" de nos héroïnes) tiendraient une place de choix, Sega a débauché une partie de Neverland Company pour nous pondre un clone de Torneko no Daibouken à priori plutôt bien calibré. Et si la présence de toutes les héroïnes de la saga (celles de Tokyo, de Paris et de New York) ne vous suffit pas, le test qui suit (emprunté à Gameplay RPG 14) devrait vous éclairer un peu plus sur la qualité du titre.
La touche Sakura Taisen !On aime ou pas le genre Dungeon-RPG, souvent corsé et répétitif, mais on est forcé de reconnaître que Torneko no Daibouken était intelligent et que retrouver la même recette dans ce Sakura Taisen DS est forcément un gage de qualité malgré le manque évident d'inventivité.
Le scénario de ce Sakura Taisen DS est un lieu commun : Oogami Ichiro et sa troupe impériale de Tokyo (le Teikoku Kagekidan) sont appelés au secours de la ville de Ginza, mise à mal par la célèbre pucelle d'Orléans : Jeanne d'Arc, ressuscitée pour l'occasion. Pourtant ce n'est que le début d'un conflit qui mettra en désordre la paix retrouvée, car de nouveaux esprits démoniaques ont envahit les grandes villes de notre globe. Cette histoire fleuve permettra à Oogami et à son neveu Taiga (qui fera la correspondance à New York, puisqu'il s'agissait du héros de Sakura Taisen V) de reformer les troupes de Tokyo, de Paris et de New York pour défendre les capitales de l'invasion ennemie. Toutes les filles de la saga seront donc disponibles, à tour de rôle lors de leurs chapitres dédiés, ou bien toutes ensemble pour le final éclatant. L'intérêt de ce Sakura Taisen DS est donc mis sur la psychologie de nos héroïnes et les relations particulières qu'ils entretiennent avec le héros. On retrouve alors une dynamique bien connue, puisqu'il faudra les séduire tour à tour grâce au "LIPS system" et résister aux caprices et jalousies de certaines. Humour et fraîcheur sont au programme. Dramatic Dungeon ?!Sakura Taisen DS est un Dungeon-RPG plutôt ardu, en tout cas loin de l'accessibilité qui caractérisait la série jusqu'alors. Typique du genre, notre fine équipe se retrouvera dans la même base de repos avant chaque exploration d'un donjon afin de faire le point et de choisir qui accompagnera le joueur. Si au début peu de filles sont disponibles, on obtiendra bien vite 3 camarades de jeu pour nous accompagner dans les donjons. En vérité, les filles ne sont pas jouables mais on peut sélectionner ou désélectionner leurs magies histoire d'avoir un pseudo contrôle sur elles. Le joueur, lui, jouera Oogami Ichirou ou bien son neveu Taiga.
Les donjons remplis de pièges sont générés aléatoirement, le but est d'atteindre l'escalier pour passer à l'étage suivant. Heureusement, le joueur possèdera une carte du donjon pour s'y retrouver, qui s'affichera au fur et à mesure de la progression sur l'écran supérieur de votre DS. Ce qui fait la force de ce Dungeon-RPG est bel et bien le système de combat, certes pompé sur Izuna et d'autres jeux du type (système d'ailleurs instauré par Torneko no Daibouken premier du nom), plutôt intelligent. On est face à un gameplay à priori en temps réel aux vues du dynamisme, mais qui est en fait un système de cases et de tour par tour d'une simplicité exemplaire : à chacune de vos actions, c'est à dire à chaque déplacement, attaque ou lors d'une utilisation d'item, les ennemis bougeront d'une case ou effectueront eux même une action. Il faut donc parfois bien réfléchir à sa stratégie puisque l'on ne peut jamais prendre l'adversaire de vitesse. Heureusement tout cela se fait toujours de manière très fluide et au bout de quelques minutes à peine, on a assimilé le système. L'autre point fort est la gestion de vos items, qui sera d'une importance capitale pour bien se sortir des donjons. On trouvera pèle-mêle de nombreux équipements, anneaux de protections, pièges à loup, boules de feu, fioles de soins, etc... qu’il faudra utiliser avec attention. Car de nombreux items seront maudits et vous infligeront diverses maladies. Et de toute façon il ne faudra pas s'habituer à ses items préférés ni espérer les conserver pour les donjons suivant puisqu'à chaque mort (nombreuses !) et à chaque retour à votre base, tous vos items accumulés auront disparus, à l'exception de votre équipement personnel (arme, bouclier et anneaux). En clair, puisqu'on mourra, re-mourra et rere-mourra, il faudra parfois visiter le donjon du moment des dizaines de fois afin d'accroître votre expérience (grâce aux traditionnels level up) pour espérer progresser. On retrouve dans ce Sakura Taisen DS ce qui fait la force de tout bon Donjon RPG : le jeu est extrêmement addictif malgré le coté répétitif. De plus Sega nous propose ici une grande aventure qui nous permettra de rencontrer toutes les filles de la saga principale, et ne bâcle pas l'affaire comme lors de Sakura Taisen IV. Une 30aine d'heures sera donc nécessaires, voir plus, car le jeu qui paraît plutôt accessible au premier abord devient bien vite cruel avec le joueur de part le nombre de pièges et le nombre d'étages de certains donjons. No LIPS no kissBien entendu, le "LIPS système" est de nouveau de la partie. Le LIPS, c'est cette bulle de dialogue qui apparaît en pleine conversation et qui permet au joueur de répondre ce qu'il veut (parmi quelques propositions) aux filles qu'il convoite. Même si le LIPS propose au final peu d'intérêt puisqu'il ne mène pas à une fin personnalisée par fille (Sakura Taisen DS n'a en tout et pour tout qu'une seule fin), il propose une petite variante inédite pour cet opus DS. Parfois, seulement quelques kanas (lettres japonaises) seront affichés et il faudra les remettre en ordre avec l'écran tactile dans un temps imparti pour former un mot. L'initiative est amusante !
Mais globalement, ce LIPS système n'est pas tellement exploité et le comportement de nos filles préférées ne changera pas vraiment. Techniquement hors du tempsLes graphismes sont assez ringards en vérité. La 2D durant les donjons est simpliste à souhait, répétitive, du niveau d'un RPG NeoGeo Pocket. Sakura Taisen DS étant construit de manière très carrée (aucune diagonale ni arrondi dans les donjons !), on se lasse un peu vite du level design et de la structure binaire du soft. Pourtant nos petits personnages ont une allure sympathique et sont bien reconnaissables, et puis leurs artworks restent dans la ligné de la saga : très réussis.
Sega fait plaisir aux fans en proposant les musiques des épisodes originaux. On retrouve donc des thèmes de Sakura Taisen 1&2 durant la première partie du soft, celles de Sakura Taisen 5 lors des chapitres à New York et les très belles musiques de Sakura Taisen 3 lorsqu'on débarque à Paris. On perd un peu en qualité lors de ce passage sur DS, mais les mélodies restent très bonnes. Des traditions mises à malOn retrouve de nombreuses traditions de la saga dans cet épisode. Les eyecatchs entre les différents chapitres sont toujours d'actualité histoire de faire une mise au point entre les relations avec chaque fille et de sauvegarder sa partie. Les musiques proviennent des épisodes précédents. On retrouve également certains second rôles bienvenus, tels que Kayama et des Taisho Romando (le fan connaît sûrement le magasin du même nom à Tokyo, où se trouve le Sakura Cafe) qui déambuleront dans le donjon, nos fidèles Mel et Ci, Rachet qui provient à la base du film d'animation (puis qui est présente dans Sakura Taisen V) et d'autres figures que les fans apprécieront de revoir. On retrouve également les attaques à plusieurs, notamment avec les filles dont on entretient une complicité.
Malheureusement il en manque certaines, et pas des moindres. Déjà, le jeu ne s'ouvre pas sur une somptueuse introduction chantée mais sur un écran-titre bien pâle; d'ailleurs l'unique chanson du jeu (Waratte Waratte (ou Smile ! Smile !) composée par l'inimitable Kôhei Tanaka et paroles écrites par Ouji Hiroi), interprétée par tous les personnages féminins, manque cruellement d'intérêt. Aucune voix digit, ou presque, n'est présente dans le jeu, et on zappe également les traditionnelles photos de fin de mission. Mais bien plus désolant, il n'y a dans cet épisode DS aucune phase en Kobus, les fidèles robots qui ont fait la renommé de la série ! On est donc constamment à pied dans les donjons bien que l'on combatte souvent des Kobus ennemis. Il y avait certainement moyen de mettre en place des phases en Kobus, d'une manière banale en les proposant durant les donjons, ou bien en suivant le modèle Goemon et d'en faire des phases ultra-dynamiques et drolatiques typées mini-jeux. On est bien déçu sur ce coup là! Alors que le soft est intelligent et terriblement addictif, il ne reste pourtant qu'un Dungeon-RPG parmi tant d'autre, et il ne se démarque en rien de ses camarades. Mais même si c'est assez faible graphiquement, l'ambiance "WC Duo-fraîcheu" typique de Sakura Taisen fait mouche. Il en ressort un soft finalement fort agréable malgré la difficulté et le manque d'originalité. Sakura Taisen DS est à conseiller aux gros amateurs de Dungeon-RPG seulement, car même les plus fans de la saga risquent d'être déçus s'ils ne sont pas habitué au genre. La plus grosse désillusion reste le cruel manque de Kobus, mais ce n'est pas dramatique.
Dramatic Dungeon Sakura Taisen Kimi Arugatame
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Ending Movie
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