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Ys IV: Mask of the Sun
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Ys IV: Mask of the SunWithout Falcom I'm Nothing
Après trois épisodes qui ont forgé sa légende, Ys revient avec un quatrième épisode décliné en deux versions distinctes sur Super Famicom et PC Engine... Après un troisième épisode qui tranchait avec le reste de la saga en proposant du scrolling horizontal et un bouton d'attaque, Ys IV effectue un retour aux sources et renoue avec les fondements qui ont fait le succès de la série. Mais la version Super Famicom laisse un peu perplexe...
Adol, les opticiens ! (.....)Petit rappel historique. Nous sommes en 1993, et Falcom s'active sur son nouveau projet : Kaze no Densetsu Xanadu. Du coup, le développeur a l'idée étrange de confier le quatrième opus de sa série culte à non pas un, mais deux studios ! C'est ainsi que Tonkin House reprendra fidèlement la base fournie par Falcom pour réaliser Ys IV: Mask of the Sun sur Super Famicom, tandis qu'Hudson Soft sera plus créatif pour engendrer le génial Ys IV: the Dawn of Ys sur PC Engine. Et autant le dire tout de suite, ce n'est pas le plus fidèle et considéré aujourd'hui comme canon qui
Adol, l'éternel héros aux cheveux rouges dont le passe-temps est d'explorer et sauver le monde, se repose sur la plage après sa dernière aventure, lorsque la mer lui amène une bouteille contenant un papier. Ne pouvant le déchiffrer (où est passé le fameux binocle qui lui permettait de lire les livre d'Ys?), il se rend chez son ami Luta le poète. Le papier contient ces mots écrits en Celcetien, la langue parlée à Celceta : " Grand héros... Sauvez Celceta... Je vous en supplie...". Dans un élan de modestie, Adol comprend immédiatement que ce message lui est directement adressé et embarque pour une nouvelle fois sauver le monde. Le début d'une quête dans des ruines mystérieuses et craintes, qui comme de coutume va l'amener à revoir quelques figures connues. Je fonce dans le tas !Alors, quoi de neuf dans ce nouvel épisode d'Ys ?
On a toujours droit à un Action-RPG ultra classique où l'on alterne villages, déplacements sur les routes et donjons. Pour avancer, il faut évidemment toujours bien discuter avec les villageois qui donneront des indices et des infos sur le monde. Lors des lieux, il suffit bien souvent de bien trouver son chemin, quelques énigmes venant pimenter le tout, notamment le classique coup des miroirs vers la fin, toujours aussi tordu. Contrairement à ce que proposait Ys III, Mak of the Sun revient au système de combats qui permet de garder une main disponible en attaquant et à une vue de dessus. En effet, il suffit de foncer dans les ennemis pour les amocher, point de bouton d'attaque sur la manette. Une manière peu orthodoxe bien plus technique qu'il n'y parait, il n'est pas toujours évident de trouver le bon angle face à des ennemis toujours en mouvement. Les attaques de face vous enlèveront des points de vie, là où une attaque portée par un côté sera fort efficace. Les fans de la première heure apprécieront ce retour aux sources, alors que d'autres regretteront le système plus académique du précédent épisode. Pour le reste, on peut toujours acheter de l'équipement, un objet de chaque sorte pour se guérir, et passer des niveaux, même si une nouvelle fois on atteint le plafond assez vite sans forcer. On acquiert quelques petites magies sur la fin, plutôt inutiles. En bref un gameplay simpliste à l'extrême, qui mise tout sur le côté nerveux et rythmé, mais sans y parvenir avec autant de brio que ses illustres prédécesseurs. Sommes-nous vraiment sur Super Famicom ?Après une introduction plutôt moyenne mais qui a le mérite d'exister, on reste hébété durant les premiers instants de jeu. C'est moche. Un rapide coup d'œil sur les screens devrait suffire à vous convaincre : c'est vraiment moche. Et le comble, c'est que l'ensemble n'est même pas affiché en plein écran ! Heureusement pour vous, on ne voit pas l'animation sur les screens mais c'est du même niveau, c'est mauvais. C'est vraiment indigne d'une Super Famicom, on touche vraiment le fond, d'autant que l'animation minimaliste amène une maniabilité approximative. Heureusement, les musiques sont assez réussies malgré le côté répétitif, et le scénario passionnant ne pâtit pas trop de la mise en scène quelconque.
Malgré tout, l'ambiance est bien là, et un petit côté mystique et mystérieux accompagne le joueur tout au long de la dizaine d'heures qu'il faudra pour en voir le bout. Le jeu n'a pas besoin de plus. Attention pour les néophytes, le jeu est extrêmement difficile sur la fin, de nombreux essais seront nécessaires pour apprendre et comprendre les patterns des derniers boss. Du pur Ys ! Ys IV: Mask of the Sun ne laissera pas une grande trace avec son passage sur Super Famicom, dans une version largement inférieure à celle disponible sur PC Engine, malgré des qualités certaines propres à la série.
Un petit contretemps avant que la série ne reprenne sa marche vers les sommets avec le retour de Falcom.
Ys IV: Mask of the Sun
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