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Pokémon: Version Noire
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Pokémon: Version NoireNoir c'est noir
15 ans. 15 ans déjà que Pikachu et ses potes arpentent le monde, corrompant année après année les esprits des têtes blondes, brunes, rousses ou encore chauves, multipliant les jeux et les produits dérivés avec un succès toujours retentissant. Pour fêter ça, l'affreuse bande de streums est de retour sur Nintendo DS avec deux nouveaux - et originaux - volets, qui débarquent avec leurs lots de nouveautés. Après un trio Diamant / Perle / Platine faisant du surplace et deux remakes des cultissimes épisodes GBC Or et Argent, respectivement HeartGold et SoulSilver (reviewés sous la plume du sieur Soulhouf ici même), ces nouvelles moutures répondants aux doux noms de Version Blanche et Version Noire marquent-elles le renouveau de la série ? Tentative de réponse avec cette dernière.
Garçon, il y a un scénario dans mon PokémonHistoire de ne pas fausser à la tradition, à nouvel épisode, nouveau continent : nouveaux Pokémons. Ici l'aventure commence à Renouet, petit hameau de Unys, où le Main Character, féminin ou masculin et désormais au profil plus adolescent, va recevoir son premier Pokémon en respectant l'habituelle trinité plante / feu / eau. Pokémon reçu en même temps que le Pokédex des mains de la délurée professeur Keteleeria, premier personnage féminin occupant ce rang dans les jeux, mettant du coup au placard les habituels vieux croulants ; et une fois ce choix fait, ce sont les deux amis du héros, Bianca et Tcheren, qui récupèrent les deux autres (brisant ainsi la chaine du malheur) et qui deviennent en conséquence les deux nouveaux rivaux. Une dizaine de minutes pour l'introduction, un bisou de maman, et c'est parti pour l'aventure ! Tout aussi vite le protagoniste est confronté à la Team Plasma, la nouvelle organisation chercheuse de noises réunie autour de ses 7 sages et surtout de son mystérieux roi, dont le but est clairement avoué : libérer tous les Pokémons de leurs dresseurs quitte à utiliser la force, et accomplir une ancienne prophétie impliquant les deux dragons légendaires, Zekrom et Reshiram. Tout un programme. Et devinez qui va devoir contrecarrer tout ça ?
Bref, ça commence comme un bon et classique Pokémon. Mais là ou ça tranche radicalement avec ce qui s'est fait jusqu'à présent, c'est avec la présence d'un scénario ! Et oui, 15 ans après la naissance de la série, Game Freak insère pour la première fois une trame narrative "sérieuse" dans un de ses jeux. Notez les guillemets autour de "sérieuse", puisque cette histoire, relativement bien écrite et teintée de la naïveté caractéristique de la série, use et abuse de ficelles vieilles comme le monde qui auront bien du mal à surprendre les joueurs aguerris. Elle reste néanmoins un fil rouge agréable à suivre, notamment grâce à des personnages un minimum travaillés, et un plot diffusant un message portant sur une réflexion peu abordée dans la série jusqu'à présent. Qui s'était vraiment soucié du traitement et des désirs de ces bien-aimées bestioles, surtout après tellement d'années à les faire se cogner dessus, à les enfermer dans des balles ou à les entasser dans des PC ? Brand new worldNouveau monde, nouveaux Pokémons, et une sorte de nouveau départ pour ces nouveaux volets. Et pour ce faire, Game Freak rase tout et reconstruit, mais de plus belle manière. Première modification et pas des moindres, les 4 précédentes générations ne sont pas au menu (du moins dans un premier temps) ; l'aventure sur Unys ne propose et ne fera intervenir que les 156 nouveaux Pokémons qu'elle introduit. Une nouvelle génération d'ailleurs plutôt bonne et qui n'a rien à envier aux précédentes, mais qui comme toujours propose son petit lot de créatures ridicules (autre petite pensée pour Ponchiot et ses évolutions, le Pokémon Yorkshire qui s'attirera la haine de tout être normalement constitué). Mais pourquoi un Yorkshire bon sang, le monde canin n'est pas assez large ?!.
Refonte également au niveau du monde et de sa progression, où tout a été rééquilibré. Exit les interminables routes et chenaux, les grottes qui se ressemblent toutes et les dresseurs avec 6 pokémons faiblards juste bons à vous faire perdre du temps. Les routes et les différentes zones à traverser sont bien plus courtes, bien plus diversifiées et la difficulté globale a été revue à la hausse. Désormais chaque dresseur que l'on rencontrera sur sa route est un dangereux adversaire (ou presque) capable de sécher un ou plusieurs membres de votre équipe si l'on ne fait pas attention, dresseurs qui ne seront jamais très loin du niveau du joueur et qui sont assez nombreux pour fournir juste ce qu'il faut d'expérience d'une étape à une autre. Les Pokémons sauvages ne sont pas en reste eux aussi, et sont capables de pourrir la vie comme il faut entre deux étapes. Fort heureusement, en bons samaritains, les développeurs ont jugé utile de distiller par-ci par là quelques soigneurs sur les routes, histoire d'éviter les allers-retours et de claquer ses roupettes dans de très nombreux objets de soin. Ironiquement, les affrontements les plus faciles du soft resteront ceux contre les champions d'arène (la course aux badges est évidemment toujours de la partie mais n'est plus une finalité, mais une manière d'avancer dans l'histoire), champions qui ne posséderont jamais plus de 3 Pokémons dans leurs équipes (et 4 à la Ligue, waho !), une constante un peu décevante motivée par la volonté de ne pas bloquer la progression du joueur.
Unys est aussi sujette à de belles modifications dans la forme. Le cycle jour / nuit est toujours de la partie et garde son influence sur l'apparition de certains Pocket Monsters et évènements en fonction de la période de la journée, et il faudra désormais compter sur le cycle des saisons, opérant selon un schéma 1 mois réel / 1 saison, qui lui va impacter sur l'apparition et la localisation de certains Pokémons (certains ne sortant qu'en été ou en hiver) et parfois même leurs apparences. De plus, chaque saison est sujette à ses propres évènements et conditions météo, avec des conséquences directes sur l'environnement, que ce soit secondaire (comme voir le bal des feuilles mortes en automne, ou le MC changeant de tenue) ou primaire (comme certaines zones qui ne sont accessibles que pendant une période, ou les répercussions de la météo en combat). C'est tout un tas de petits détails qui s'accumulent au fil du jeu, et qui renforcent l'immersion. Fight !Autant ne pas s'étaler en détails sur le gameplay, ce qui ne serait qu'un rabâchage mais en rappeler les bases : Pokémon, c'est avant tout des combats sanglants entre plusieurs créatures sur lesquelles des paris sont fait, créatures préalablement arrachées à leurs familles et leurs habitats pour servir la soif de gloire et de puissance de leurs dresseurs les ayant réduites en esclavage. Des combats dont la structure a peu bougé depuis sa création (reposant principalement sur l'exploitation des faiblesses pour battre ses adversaires - chacun des 17 types étant faible face à un autre ou plusieurs), mais qui a profité d'un nombre conséquent d'ajouts au fil des générations comme l'introduction des baies, des objets à tenir, des combats doubles, la séparation des attaques en deux catégories, les compétences spéciales, de même que des doubles types de plus en plus diversifiés ainsi que toujours plus de nouvelles attaques et effets.
Et bien fort de leur héritage, les Versions Noire et Blanche en rajoutent une couche, et une nouvelle distribution des cartes se fait : nouvelles capacités spéciales, modifications des anciennes (capacités qui apparaissent désormais en combat), rajout conséquent de nouvelles attaques (dont les attaques combinées, lorsque deux ou trois Pokémons sont présents sur le terrain) et nouveaux modes de combat avec les combats triple, un 3 contre 3 où le placement et le ciblage des Pokémons sont primordiaux. A cela s'additionnent les combats rotatifs, toujours un 3 contre 3 mais où le choix d'un seul Pokémon attaquant se fait à chaque tour et la possibilité, en multijoueurs, d'avoir recours au Shooter Miracle, un nouvel accessoire permettant l'utilisation d'objets sous certaines conditions, chose qui était inexistante jusqu'ici. Un ensemble de modifications qui bouleverse les habitudes de jeu et nécessite un (ré)apprentissage en bon uniforme de l'approche des affrontements. Affrontements devenus plus pêchus et fluides grâce à un terrain bien plus dynamique (les sprites des Pokémons sont maintenant animés, et la caméra accompagne constamment l'action) où tout s'enchaine désormais sans temps morts. C'est un défaut récurrent de la série qui se voit ici corrigé. Mais pour fritter, il ne faut pas déroger aux règles de la capture et de l'élevage, afin de monter les effectifs de son armée de monstres. Là aussi la formule ne change pas des masses et profite des rajouts des précédentes générations : l'influence jour/nuit (et désormais de la saison), les balls spéciales, la pension et le système de reproduction, ou encore les très utiles effaceur et maitre des capacités (le premier permet d'effacer n'importe quelle technique, le second de recouvrer une capacité apprise normalement à un niveau inférieur). On achète donc ses objets dans le magasin désormais intégré au Centre Pokémon (un 2 en 1 vraiment bien utile !) et on part en balade pour également découvrir que quelques subtilités ont été introduites dans l'environnement. Il y a désormais une séparation dans les herbes où se terrent les Pokémons sauvages, avec les herbes claires, normales et dans lesquelles peuvent parfois apparaitre des herbes mouvantes synonymes de bestioles rares (dont le mignon Nanmeouie, nouvelle victime privilégiée de ces nouveaux volets tellement son massacre est lucratif en points d'expérience) et les herbes sombres, dans lesquelles des combats et des captures en duo sont possibles. Et si une fois les bestioles récupérées leurs movesets ne plaisent pas, plus d'agacements. Un peu plus de souplesse a été appliquée au jeu, qui offre désormais la possibilité d'utiliser les CT (pour Capsule Technique, objets contenant des techniques à apprendre) à l'infini et non plus une seule fois comme auparavant.
Tout autant d'éléments qui se rajoutent à un gameplay déjà solide et complexe, et qui arrive encore une fois à garder le subtil équilibre du double niveau de lecture offert par la série : il est tout à fait possible de se contenter le plus basiquement possible de ce que le jeu offre pour progresser sans souci, ou de se plonger corps et âme dans les nombreuses mécaniques offertes par le jeu pour mieux l'exploiter (comme par exemple avec les IV et les EV !) Social à la ramasseAutre grande nouveauté, c'est le virage social que cherche à prendre la saga, avec pour emblème l'envahissant C-Gear, le nouvel accessoire clé du jeu, qui va désormais occuper le bas de l'écran de la DS. C'est à travers lui que vont passer les nombreuses options infrarouge (nécessitant deux DS côte à côte pour combattre ou échanger des pokémons), la possibilité d'avoir accès au mode caméra (du moins pour ceux possédant une DSi ou une DSi XL), la synchronisation au Pokemon Dream World (j'y reviendrai) la possibilité de recueillir des données sur les autres joueurs via un système de sondages, et surtout, l'accès au Heylink. Mais kekecé ? En gros, le Heylink est un système multijoueurs dans lequel on interagit avec ses amis en pénétrant leur propre monde (ce qui se manifestera par un Unys monochrome), et dans lequel des combats, jeux et des missions peuvent être faits, et où l'on peut également acquérir des objets uniques et introuvables ailleurs (le tout est un peu dans la lignée du Souterrain des versions Diamant/Perle). Vraiment sexy sur le papier, beaucoup moins quand on arrive à la ligne "ne fonctionne qu'en local". Et oui, pas de possibilités d'utilisation via internet. Chose qui devient particulièrement frustrante avec la mécanique pourrie qui régit le fonctionnement des lieux exclusifs, la Ville Noire et la Forêt Blanche. Pour faire simple, chaque jour (et ce dès le moment où une nouvelle partie est lancée) le "capital point" de toute chose présente (dresseurs, objets, pokémons) dans ces zones se dégrade, et arrivées à 0 elles disparaissent, purement et simplement. Donc à moins de boucler le jeu en moins de 10 jours (le délai avant que le dernier NPC se sauve), le Heylink devient le seul moyen d'envoyer de nouveaux NPC dans ces zones. Et le mieux reste à venir, car il faut parler / affronter régulièrement les NPCs ainsi débarqués pour maintenir le fameux capital point, sous peine de quoi ils se sauveront à nouveau. Merveilleusement moisi, d'autant que ces zones "pleines" sont quand même très intéressantes, la ville noire offrant l'accès à des marchands d'objets rares (comme les pierres élémentaires) ou a de nombreux duels impliquant des Pokémons rares.
Heureusement, il reste la partie online pour se consoler, au moins un peu. On peut toujours se battre, échanger avec ses amis (non sans avoir préalablement fait perdurer cette politique lourdingue des codes amis), maintenant déclencher des rencontres aléatoires, et la fonction GTS se targue de nouvelles options. Il est désormais possible d'avoir recours à la Négociation GTS, qui permet des échanges directs avec des inconnus sur une base "Trois Pokémons montrés / un choisi" (comme avec un échange ami, en somme), et où tout un jeu de smileys est disponible pour communiquer. Il est également possible de fixer des rendez-vous, dans une liste qui sera composée de tous les dresseurs avec qui un échange a déjà été fait préalablement. Des nouvelles options bien sympathiques qui feraient presque oublier l'état laborieux dans lequel se présente la Global Trade Station, dont tous les déboires et râles à son sujet n'auront apparemment que peu fait bouger ses créateurs depuis son implantation. Les pokémons hackés prolifèrent sans moyen d'être détectés, et les annonces "impossibles" qui encouragent ce hacking grouillent (du genre Zekrom / Reshiram niveau 9 et moins, alors qu'ils s'attrapent niveau 50...). Les joueurs sont certes à blâmer, mais le manque de clarté et de profondeur inhérent à la GTS l'est lui aussi : impossibilité d'avoir plus de 7 résultats de recherche, options de filtrage réduites au minimum, impossibilité de rechercher des Pokémons autres que ceux vu dans le Pokédex, au final enchainer les demandes de légendaires niveau 100 ou 9 et moins est presque décourageant, même en cherchant un banal Poichigeon. C'est d'autant plus dommage, car le GTS a vraiment le potentiel pour être la passerelle entre les joueurs du monde entier... Dernier point concernant le online avec le GeoNet et la Tour Union, qui vont respectivement localiser sur une mappemonde toutes les personnes avec qui un échange a été fait, et pour l'autre tracer tous les échanges en savant quel Pokémon, et avec qui. Accessoire certes, mais toujours sympathique.
Quelques petites lignes sur le Dream World, le fameux mode de jeu faisant à la fois interagir la DS et le site web dédié. Site web qui devait ouvrir le 30 mars mais qui a dû être mis hors ligne pour des raisons d'économie d'énergie, à cause des récentes catastrophes ayant touché le Japon. Difficile d'en faire un bilan donc, aussi vais-je me contenter d'une description assez brève de ce qu'il a à offrir. Le Dream World est un petit monde à part entière qu'on visite sur internet (sur votre PC, sisi) dans lequel un Pokémon préalablement choisi devient l'avatar du joueur, et dont l'accès est limité à 1h par jour. On dispose alors d'une petite maisonnette customisable qui devient le point central de l'univers, univers dans lequel on peut cultiver des baies (seul endroit possible dans les versions Noire et Blanche !), participer à des mini-jeux rapportant points et objets, et surtout capturer des Pokémons - surtout ceux des anciennes générations, apparaissant en fonction du nombre de points accumulés - ayant des capacités uniques ! Par exemple en temps normal un Zebibron peut aléatoirement disposer d'une des deux capacités inhérentes à son profil (Paratonnerre et Motorisé), et bien un Zebibron du Dream World lui en aura automatiquement une troisième. Le Dream World profite des fonctions wi-fi (au moins un mode qui peut !), et il est possible de visiter les maisonnettes de ses amis, et échanger des objets avec eux. Et une fois une session Dream World terminée, il faut utiliser le C-Gear pour synchroniser sa partie, et ainsi rapatrier tous ses gains. Une interaction qui semble tout de même bien foutue. Il est beau, il est frais mon PokémonNiveau réalisation, le jeu s'en sort vraiment très bien. Il conserve son style mignon et coloré bien propre, mais s'entiche désormais d'une 3D bien présente pour appuyer tout cela. Le jeu multiplie des effets de profondeur et de perspective vraiment convaincants qui s'additionnent aux changements d'ordre environnementaux comme les saisons ou/et le cycle du soleil et de la lune. La zone la plus emblématique de ce changement reste sans doute Volucité, la plus grande ville du jeu avec ses nombreux gratte-ciels, ses balades en bateau et sa peuplade arpentant les rues à cent à l'heure ; tout comme le très grand pont Sagaciel, qui multiplie les plans et les changements de caméra pour en mettre plein les yeux. Finalement le plus décevant graphiquement resteront les Pokémons, dont les sprites en combat subissent quelque peu le fait qu'ils soient désormais animés, et que la caméra soit flanquée à même le dos : c'est affreusement pixelisé. La musique est également un bon point, bien plus recherchée qu'à l'accoutumée, certains thèmes étant vraiment accrocheurs (pas comme l'affreux battle theme de la Team Plasma, dont le petit jingle d'entrée deviendra vite un traumatisme à long terme). L'ergonomie du soft a également eu droit à un coup de polish, l'interface tout au stylet est toujours aussi agréable d'utilisation, et il est désormais possible d'assigner n'importe quel objet rare (voir tous) et même des menus à la touche de raccourci afin d'y accéder d'une simple pression sur Y. Et si on s'embourbe dans l'ouverture de trop d'écrans, il suffit d'un clic sur la petite croix en bas pour tout fermer instantanément.
Enfin pour finir, impossible de ne pas traiter d'un épisode de Pokémon sans parler de post-game, et ces nouvelles versions envoient elles aussi la sauce, car finir le jeu une première fois ouvre entre autres : Le Pokédex National et ses 649 entrées, l'accès au Poké Fret, qui va permettre de rapatrier définitivement tout Pokémon des épisodes Diamant / Perle / Platine / HeartGold et SoulSilver sur les versions Noire et Blanche (une opération qui demande... 2 DS...), le music-hall ou encore le métro de combat, digne héritier de l'éreintante Tour de Combat de Diamant et Perle, l'ouverture de nouvelles zones de jeu dont tout le pan Est de Unys, l'apparition des anciennes générations un peu partout, ainsi que tout un tas de petites quêtes et d'affrontements parfois clins d'œil. Comptez au grand mot 50 heures pour boucler l'aventure principale, un chiffre facilement multipliable par 2 ou 3 pour celui qui désirera saigner le soft jusqu'au bout, et potentiellement infini avec ses fonctions en ligne. Quant aux différences entre les deux versions, elles restent minimes : il y a bien bien évidemment la Ville Noire / Forêt Blanche comme cité précédemment, comme d'habitude des Pokémons exclusifs à chaque version, puis quelques changements d'ordre graphique. Héritier de 15 ans d'expérience et de savoir-faire, ce nouveau volet de la franchise Pokémon conforte et peaufine ses acquis tout en réussissant avec brio à se mettre au goût du jour malgré un virage social qui finit dans le décor ; redevenant plus RPG que jamais tout en étant toujours aussi accessible que complexe. Cette nouvelle aventure se basant uniquement sur Unys est très rafraichissante et ravive presque ce sentiment de découverte et d'aventure procuré par les les versions Bleu et Rouge, il y a un bon moment de cela. Un indispensable pour tous les fans de la saga, tout comme un très bon moyen de la découvrir.
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