The Legend of Zelda: Breath of the Wild
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The Legend of Zelda: Breath of the Wild
Ganon me les brise
La série The Legend of Zelda nous avait fait visiter les cieux avec Skyward Sword lors de sa dernière pérégrination sur console de salon. Cette fois, on revient à un cadre plus classique puisque Breath of the Wild nous ramène vers les terres d'Hyrule. Ceci 100 ans après que le fléau Ganon dévasta le Royaume. Évidemment, le rôle de Link qui se réveille enfin après avoir passé un siècle dans une cuve sera donc de prendre sa revanche sur Ganon.
Une découverte grisante
Il est peu dire que dès le début, Breath of the Wild tranche radicalement avec Skyward Sword. Lorsque ce dernier était proche de nous endormir avec sa très longue introduction, BotW se montre quant à lui bien plus pragmatique. L'on se retrouve ainsi très rapidement livré à nous-même (à l'instar du tout premier The Legend of Zelda) dans une zone d'introduction ouverte. Les quelques premières heures du jeu servent à appréhender les fondamentaux du jeu tout en jouissant déjà d'une certaine liberté. On s'amuse à récolter des ingrédients ici et là pour cuisiner des plats amusants – ceux-ci régénèrent notre vie, exit les cœurs à l'ancienne – et surtout à grimper et courir n'importe où. En effet, ce Zelda nous offre une liberté de déplacement sans doute jamais atteinte avec la possibilité d'escalader absolument partout, selon la capacité de notre jauge d'endurance.
Ces premières heures sont également l'occasion d'obtenir les modules de notre tablette sheikah (qui prouve que Link est bel et bien le héros de la Légende), c'est à dire des pouvoirs. Ceux-ci ne sont pas très nombreux : les bombes, un pouvoir qui nous permet de déplacer certains objets, un autre qui permet d'en figer, et un dernier qui sert à créer un bloc de glace sur de l'eau. Ces modules nous sont principalement utiles pour résoudre les énigmes présentes dans les 120 sanctuaires qui parsèment le monde d'Hyrule. Chaque sanctuaire nous donne un item et, lorsque l'on en réunit quatre, cela permet d'améliorer soit notre nombre de cœurs de vie, soit notre jauge d'endurance. La qualité des sanctuaires est très inégale, et il est parfois plus intéressant de les trouver que de les faire. Mais cela demeure plutôt un point fort du jeu, là où la plupart des AAA récents s'abstiennent de proposer toute forme de réflexion.
L'introduction se termine avec l'obtention du paravoile. Les enjeux de notre quête sont alors posés : il faut terrasser le fléau Ganon, qui menace de nouveau Hyrule. Et si l'on veut, on peut s'y essayer directement. C'est là la principale nouveauté de ce Zelda : passée l'introduction, on dispose d'une liberté d'action totale. Le joueur peut choisir de plier le jeu lorsque bon lui semble. Il est inutile de préciser bien sûr que le téméraire qui voudra se faire Ganon avec ses trois pauvres cœurs risque fortement d'essuyer quelques déconvenues. L'objectif est donc de rendre Link le plus puissant possible, en terminant un maximum de sanctuaires, en obtenant la Master Sword qui est bien sûr toujours de la partie, ou encore en améliorant l'équipement (grâce aux grandes fées… il fallait bien leur trouver une utilité et visiblement les développeurs n'ont pas été plus inspirés que ça).
Plus grand, mais pas plus intelligent
On remarque assez vite que Breath of the Wild s'inspire assez largement de nombreux open-worlds occidentaux bien connus tels que The Witcher III, Skyrim ou même Assassin's Creed. Ces références apparaissent par le biais de divers événements présents à travers la map et le crafting, très présent. En fait, c'est un RPG occidental avec un enrobage Zelda. Les mécaniques de jeu présentes dans la majorité des opus de la série sont remplacées par des systèmes au demeurant très classiques. L'aire de jeu est quant à elle gigantesque et sans chargement entre les zones. Pour obtenir la carte de ces zones justement, il faut escalader une tour trouvable dans chacune de celles-ci.
Mais il faut constater que la grandeur de la map devient progressivement une tare. Au début, l'exploration est captivante. On s'amuse à stopper notre voyage pour mettre au tapis les monstres qui grouillent un peu partout, dans la nature ou regroupés dans des camps, on ramasse tous les objets possibles… Cependant, l'espace de jeu est la plupart du temps inutilement grand avec beaucoup d'endroits finalement sans intérêt que l'on met beaucoup de temps à traverser ou à escalader… D'autant plus que l'accélération de Link ne le rend guère plus rapide, et que celle-ci est très courte même en améliorant bien sa jauge d'endurance. Et si escalader est amusant au début, cela devient parfois fatiguant, sachant qu'il pleut assez régulièrement et que la pluie nous empêche de gravir les parois. Il existe bien des chevaux, que l'on droit dresser avant de pouvoir monter (et les enregistrer dans des relais présents en nombre dans le jeu, pour pouvoir les réutiliser à souhait), mais ceux-ci sont plutôt rigides, y compris pour les meilleurs d'entre eux. Dès que l'on arrive dans des espaces un peu plus étroits, ça a même tendance à devenir un petit calvaire avec des montures incapables de sauter par-dessus certains éléments.
De vrais choix de gameplay
Heureusement, le nombre assez incroyable de subtilités qui enrichit le gameplay relève le tableau. Et c'est là sans aucun doute l'une des plus grandes forces du titre. Bien souvent, on est surpris en découvrant tous les détails auxquels ont pensé les développeurs. Sans trop en révéler, par exemple, lorsqu'il y a de l'orage, il faut retirer tout notre équipement métallique sous peine de recevoir la foudre. Aussi, si vous placez une bombe devant des monstres, certains vous la renverront avec un grand coup de pied. Ou encore, vous pouvez utiliser une baudruche (objet récupérable sur les octoroks) pour l'accrocher à un vase ou un bout de bois pour le faire voler vers le ciel. Et il y a bien d'autres choses à faire, mais le plaisir réside ici bien entendu dans la découverte de celles-ci.
Pour ce qui est des commandes, on est au départ un peu déconcerté par les sauts qui utilisent la touche X, mais on s'y fait. Sur Wii U, il est préférable d'utiliser une manette Pro pour un confort optimal, mais le titre reste tout à fait jouable avec le Gamepad. Celui-ci n'utilise par ailleurs nullement le double-écran, vous avez juste le choix entre afficher le jeu sur votre téléviseur ou sur l'écran tactile du Gamepad. Pour ce qui est des combats, on reste dans l'esprit Zelda avec des commandes assez simples à appréhender même si Link parait moins souple que par le passé. Le changement notable se fait plutôt au niveau de la difficulté, plus relevée qu'à l’accoutumée même s'il s'agit tout de même d'un jeu loin d'être « difficile ».
Un point important à noter dans le gameplay est le fait que votre équipement (armes, arcs, boucliers…) se brise après un certain nombre d'utilisations. Concrètement, cela se produit souvent très vite, ce qui vous oblige à constamment renouveler votre inventaire avec tout ce qui vous passe sous la main. L'idée est plutôt intéressante, même si en conséquence, on a tendance à hésiter à utiliser nos équipements rares… De plus, il faut souvent jeter des choses lorsque notre équipement arrive à saturation. Pour améliorer la capacité de celui-ci, il faut trouver beaucoup, beaucoup de korogus (les petits elfes de la forêt, aperçus précédemment dans The Wind Waker). Ceux-ci se trouvent aux quatre coins de la map, et vous demandent de réussir parfois quelques exercices (comme tirer des flèches sur des cibles en mouvement) pour les déterrer. Ce qui est très répétitif et fastidieux. Au total, le jeu en compte 900, sachant que près de la moitié s'avère être finalement inutile… Étrange.
Une formule imparfaite
Pour égayer un peu les grandes plaines et montagnes qui façonnent le monde d'Hyrule, il n'y a pas que les korogus, fort heureusement, et Nintendo a tenté d'ajouter des points d'intérêt en nombre. On compte ainsi davantage de villages qu'habituellement (encore heureux vue la surface de jeu). Ceux-ci sont plutôt agréables à visiter et nous permettent de faire le plein d'objets ou encore d'acheter de nouveaux équipements (eh oui, on change de vêtements dans ce Zelda). On retrouve aussi des PNJ toujours hauts en couleurs et qui se veulent atypiques (et nous refilent énormément de quêtes annexes, la plupart relativement peu intéressante). Certains endroits de la map comportent en outre des challenges spéciaux. Par exemple, sur une certaine île, on vous retire tout votre équipement et vous devez vous débrouiller avec ce que vous trouvez sur celle-ci. Ce qui permet de briser un peu la monotonie de l'exploration. Aussi, le jeu vous invite à retrouver des lieux affichés dans votre album photos. Il s'agit de souvenirs qui permettent à un Link amnésique de retrouver la mémoire. Le nombre de souvenirs trouvés influe sur la fin (qui est dans tous les cas très moyenne). Ce n'est pas tellement passionnant mais pourquoi pas…
Breath of the Wild reste un Zelda et qui dit Zelda, dit donjons. Ils existent au nombre de quatre, ce qui semble léger mais Majora's Mask en comptait tout autant et de qualité, ce qui n'était donc pas si problématique. Le souci ici est justement que ces donjons, qui tentent également de renouveler la formule Zelda, s'avèrent être plutôt moyens. Ils utilisent toujours le même concept, et se terminent assez vite (30–45 minutes suffisent pour chacun d'entre eux). À vrai dire, ils nous évoquent plus les tombeaux optionnels de Rise of the Tomb Raider en un peu plus complet bien sûr, que les temples torturés auxquels nous avait habitué la saga. Alors oui, il faut quand même un poil de jugeote pour s'en sortir mais avec un nombre aussi restreint, on s'attendait tout de même à plus mémorable. Il en est d'ailleurs de même pour les boss qui les ponctuent, pas bien difficiles à appréhender ni à vaincre. Dans ces deux cas, on se situe nettement en-dessous de la qualité des autres volets majeurs de la série.
C'était mieux avant ?
Visuellement, le jeu nous propose un style cel-shadé qui tente surtout de masquer les lacunes techniques de la machine. Ce n'est pas désagréable, mais il ne faut pas trop s'attarder sur certaines textures. Les villages, et notamment les intérieurs, se montrent en revanche vraiment très jolis. Le design des personnages est également plaisant, celui des boss est par contre moins sympathique. La direction artistique, dans son ensemble, souffle le chaud et le froid. On alterne entre paysages inspirés et d'autres bien plus quelconques. Surtout, on peut regretter que tous les sanctuaires et les donjons disposent constamment du même style graphique. Certains y verront là une forme de cohérence, d'autres un signe de fainéantise artistique.
Breath of the Wild se montre plus surprenant par son sound-design. Les musiques se font très discrètes lors de nos aventures, avec seulement des notes de piano de temps en temps. C'est plutôt bien pensé, et ça colle à l'ambiance désirée. Par contre, globalement la bande-son manque tout de même de thèmes vraiment marquants. On retrouve certaines musiques connues avec plaisir, mais les nouvelles ne sont pas spécialement mémorables. L'apport des voix lors de certaines scènes n'est pas forcément évident non plus. Il s'agit parfois juste d'une ou deux phrases parlées, avant un retour à une scène in-game avec seulement du texte. Et les voix françaises frisent parfois le grotesque.
Finalement, ce BotW donne avant tout l'impression d'être un grand patchwork entre un RPG open-world un peu lambda et Zelda. Et il s'y perd un peu. Ce mix sans grande identité manque de folie dans son ensemble. Il s'agit surtout d'un Zelda en beaucoup plus éclaté que d'habitude, mais moins inspiré. En 100 heures de jeu, combien avons-nous visité de lieux mémorables, combien avons-nous rencontré de personnages mémorables, combien avons-nous vécu de moments mémorables ? Très peu. Là où l'on se rappelle aisément des heures passées à flâner dans Bourg Clocher avec Majora's Mask, de la découverte de Mercantîle avec The Wind Waker ou encore de l'arrivée dans le Dark World avec A Link to the Past, Breath of the Wild peine, lui, à nous claquer à la figure ce genre d'instants qui font d'un bon jeu, un grand jeu. Il joue sur la corde de la nostalgie mais les Gorons, les Zoras, les Piafs, les Gerudos et les korogus que nous rencontrons ne parviennent à égaler leurs modèles. Parsemer la worldmap de noms qui titillent les fans donne le sourire mais n'y change rien. En jouant à ce Breath of the Wild, on se dit : « ah tiens, ça c'était bien dans tel ou tel opus » mais ce dernier-né de la saga n'arrive jamais à imposer ses propres références. Problématique.
Le principal problème de ce nouveau rejeton de la série The Legend of Zelda est d'avoir le fessier entre deux chaises. D'un côté, il emprunte allégrement les codes des RPG occidentaux modernes et d'un autre, il s'efforce de conserver certains principes fondamentaux d'un Zelda classique. Malheureusement, il n'excelle dans aucun des deux domaines. À l'instar de son monde ouvert inutilement gigantesque, le jeu mise bien trop sur la quantité plutôt que la qualité et la redondance devient alors inévitable. Les donjons sont quant à eux nettement en-deçà de ce que à quoi nous avait habitué la série. Malgré cela, ses mécaniques de gameplay extrêmement nombreuses et exaltantes à exploiter ainsi que sa proposition d'un monde ouvert au sens propre du terme rendent The Legend of Zelda : Breath of the Wild particulièrement intéressant à découvrir.
Deuxième run pour ce jeu, mais sur une autre console. Force est de constater que le jeu est strictement le même que sur Switch, des décors au gameplay. Ca me déçoit un peu de me dire que les deux versions sont les mêmes. Après, je m'attendais sûrement à ce que les décors soient plus beaux sur switch ? Je ne sais pas. Toujours est-il que pour ce run, j'ai pris un plaisir différent de la première fois. L'exploration, quoi que guidée par les souvenirs, fut plus tranquille. Les challenges réalisés ont été beaucoup plus fluides à faire. Toujours plaisant à jouer et peut-être qu'à l'occasion je le ferai entièrement.
Deuxième run pour ce jeu, mais sur une autre console. Force est de constater que le jeu est strictement le même que sur Switch, des décors au gameplay. Ca me déçoit un peu de me dire que les deux versions sont les mêmes. Après, je m'attendais sûrement à ce que les décors soient plus beaux sur switch ? Je ne sais pas. Toujours est-il que pour ce run, j'ai pris un plaisir différent de la première fois. L'exploration, quoi que guidée par les souvenirs, fut plus tranquille. Les challenges réalisés ont été beaucoup plus fluides à faire. Toujours plaisant à jouer et peut-être qu'à l'occasion je le ferai entièrement.
contexte : 80 h de jeu / 120 shrines / tous les souvenirs / 159 noix korok
Au risque de paraphraser tout ce qui a pu être dit : BotW est effectivement un grand jeu. Dans tous les sens du terme. Impactant de par son gameplay original, novateur et libre comme rarement auparavant, il se révèle être un gigantesque bac à sable où l'on est sans cesse émerveillé par le nombre de possibilités, de détails, d'éléments qui nous sont offerts. Une richesse incroyable, des possibilités quasi infinies, une durée de vie énorme, des sous-quêtes en pagaille. Du plaisir en barre quasiment dès la première minute de jeu, pour peu que l'on aime se perdre dans le vent et faire ce que bon nous semble pendant des heures.
Autre point majeure : sa direction artistique de très très très haut vol. Un jeu qui pêche par sa technique, c'est indéniable, mais qui est plus que largement compensé par sa DA de dingue. Le jeu se révèle être sublime, offrant des panoramas tous plus fous les uns que les autres. Sans cesse émerveillé par les changements climatiques, les détails apportés avec soin à chaque élément, chaque tribu, chaque battisse. Le mouvement du vent, l'animation des personnages… Même au bout de 80 h je sortais encore des phrases : « Wow, qu'est ce que c'est beau ! ». Et si la résolution laisse à désirer (surtout sur Wii U) et que le framerate est à la rue, il est quand même fort d'avoir rentré autant d'éléments graphques et techniques sur cette console. Assurément le titre le plus ambitieux à tout point de vue.
Mais je ne mets que 7,5 / 10. Et oui. Pourquoi ? Parce que ce n'est "qu'un" bac à sable. Et malheureusement, pour moi (uniquement), ça ne me suffit pas. Le scénario est d'une pauvreté accablante (bien que particulièrement mélancolique, chose que j'apprécie), et l'approfondissement du lore au travers de tous les éléments n'étant pas un de mes passe-temps favoris, je n'en ai pas eu pour mon compte. La fin est envoyé en 2 minutes à peine, comme toutes les cinématiques, toutes très pauvres. J'ai un gros manque à ce niveau, et c'est dommage. Car avec un meilleur équilibre gameplay / scénario / narration, nul doute que je lui aurais mis 9 sans problème.
Fuck les noix sinon.
contexte : 80 h de jeu / 120 shrines / tous les souvenirs / 159 noix korok
Au risque de paraphraser tout ce qui a pu être dit : BotW est effectivement un grand jeu. Dans tous les sens du terme. Impactant de par son gameplay original, novateur et libre comme rarement auparavant, il se révèle être un gigantesque bac à sable où l'on est sans cesse émerveillé par le nombre de possibilités, de détails, d'éléments qui nous sont offerts. Une richesse incroyable, des possibilités quasi infinies, une durée de vie énorme, des sous-quêtes en pagaille. Du plaisir en barre quasiment dès la première minute de jeu, pour peu que l'on aime se perdre dans le vent et faire ce que bon nous semble pendant des heures.
Autre point majeure : sa direction artistique de très très très haut vol. Un jeu qui pêche par sa technique, c'est indéniable, mais qui est plus que largement compensé par sa DA de dingue. Le jeu se révèle être sublime, offrant des panoramas tous plus fous les uns que les autres. Sans cesse émerveillé par les changements climatiques, les détails apportés avec soin à chaque élément, chaque tribu, chaque battisse. Le mouvement du vent, l'animation des personnages… Même au bout de 80 h je sortais encore des phrases : « Wow, qu'est ce que c'est beau ! ». Et si la résolution laisse à désirer (surtout sur Wii U) et que le framerate est à la rue, il est quand même fort d'avoir rentré autant d'éléments graphques et techniques sur cette console. Assurément le titre le plus ambitieux à tout point de vue.
Mais je ne mets que 7,5 / 10. Et oui. Pourquoi ? Parce que ce n'est "qu'un" bac à sable. Et malheureusement, pour moi (uniquement), ça ne me suffit pas. Le scénario est d'une pauvreté accablante (bien que particulièrement mélancolique, chose que j'apprécie), et l'approfondissement du lore au travers de tous les éléments n'étant pas un de mes passe-temps favoris, je n'en ai pas eu pour mon compte. La fin est envoyé en 2 minutes à peine, comme toutes les cinématiques, toutes très pauvres. J'ai un gros manque à ce niveau, et c'est dommage. Car avec un meilleur équilibre gameplay / scénario / narration, nul doute que je lui aurais mis 9 sans problème.
Fini Zelda Breath of the Wild sur WiiU en 50h je pense 61 sanctuaires faits, épée de légende récupérée, 4 créatures divines faites, les 12 souvenirs trouvés
Un grand jeu définitivement, l'exploration est immense, le gameplay autour vraiment bien trouvé, tout est logique et on prend vraiment un plaisir à tout fouiller.
Mais l'histoire dramatique en soit ne parvient pas à captiver autant que je l'aurai voulu, dommage car l'univers donnait envie de rentrer dedans.
Il est vraiment impératif de faire la quête des 12 souvenirs pour avoir un peu d'épaisseur à cette quête épique.
L'absence de gros donjon ne m'a pas manqué car les sanctuaires proposent vraiment des petits challenges façon incredible time machine que j'ai bien aimé.
Alors oui j'ai pas tout fait, j'ai battu que 2 lynels, trouvé que 60 korogus, un peu plus de la moitié des sanctuaires mais je pense que j'étais arrivé au bout de l'expérience que je voulais.
Il rejoint pour moi le premier Zelda de part son originalité et ce vent d'aventure.
Fini Zelda Breath of the Wild sur WiiU en 50h je pense 61 sanctuaires faits, épée de légende récupérée, 4 créatures divines faites, les 12 souvenirs trouvés
Un grand jeu définitivement, l'exploration est immense, le gameplay autour vraiment bien trouvé, tout est logique et on prend vraiment un plaisir à tout fouiller.
Mais l'histoire dramatique en soit ne parvient pas à captiver autant que je l'aurai voulu, dommage car l'univers donnait envie de rentrer dedans.
Il est vraiment impératif de faire la quête des 12 souvenirs pour avoir un peu d'épaisseur à cette quête épique.
L'absence de gros donjon ne m'a pas manqué car les sanctuaires proposent vraiment des petits challenges façon incredible time machine que j'ai bien aimé.
Alors oui j'ai pas tout fait, j'ai battu que 2 lynels, trouvé que 60 korogus, un peu plus de la moitié des sanctuaires mais je pense que j'étais arrivé au bout de l'expérience que je voulais.
Il rejoint pour moi le premier Zelda de part son originalité et ce vent d'aventure.
Qu'il est bon ce Zelda! Skyward Sword et A link Between Worlds avaient réussis à me réconcilier avec la série, mais là Nintendo s'est surpassé.
On retrouve, en effet, ce côté épique du tout premier épisode. Genre: tient voilà une épée, débrouille-toi! Le plateau du début est une leçon de level design. Et l'impression de liberté qui se dégage de tout le reste du jeu est juste incroyable. Personne n'y croyait, mais Breath of the wild a réellement réussi le pari de l'open world à la japonaise.
Une révision de la série plus que bienvenue, pour un épisode exceptionnel. Par contre, je vois mal quelle suite Nintendo pourrait donner à ce jeu. Espérons que Nintendo ne s'enferme pas dans une nouvelle recette à répétitions... Il faudra se renouveler dans le prochaine épisode, aussi.
Qu'il est bon ce Zelda! Skyward Sword et A link Between Worlds avaient réussis à me réconcilier avec la série, mais là Nintendo s'est surpassé.
On retrouve, en effet, ce côté épique du tout premier épisode. Genre: tient voilà une épée, débrouille-toi! Le plateau du début est une leçon de level design. Et l'impression de liberté qui se dégage de tout le reste du jeu est juste incroyable. Personne n'y croyait, mais Breath of the wild a réellement réussi le pari de l'open world à la japonaise.
Une révision de la série plus que bienvenue, pour un épisode exceptionnel. Par contre, je vois mal quelle suite Nintendo pourrait donner à ce jeu. Espérons que Nintendo ne s'enferme pas dans une nouvelle recette à répétitions... Il faudra se renouveler dans le prochaine épisode, aussi.
J'ai fini ce Breath of the Wild dimanche sur la WiiU d'un pote, prêté gentillement fin juillet 2017... Le pauvre Mais j'ai eu une PS4 Pro en novembre dernier, ça a bien ralenti ma progression... Mais ça y est, l'aventure est achevée. Je partirais bien dans un roman pour décrire mes impressions, mais je risque de me répéter après le com' de Let. De mon point de vue, il a quasiment tout dis. Sauf pour la technique, car pour de la WiiU, je trouve que ça envoie du lourd ; aucune raison de le comparer à un Horizon sur une PS4 Pro par exemple. J'en ai pas fini beaucoup, mais clairement ce Zelda prend la tête de mon Best RPG Ever, meilleur Zelda et meilleur jeu d'aventure de la planète à mes yeux.
++ Sensation de liberté unique, complètement géniale !!! ++ Ambiance fantastique ++ Graphismes superbes pour de la WiiU ! Elle en a dans le ventre mine de rien + Univers crédible et super cohérent ; on y est, on s'y croit ; unique + Variété des lieux + Des secrets de partout + Plaisir permanent, même après 100 heures de jeu... Une vrai tuerie ce Zelda
- Les armes qui cassent quand même trop vite - 1 ou 2 colosses en plus ? Mais je chipotte là - Manque de musiques mythiques à la Zelda III quand même ; même celle du château, je ne l'ai pas trouvé fantastique... Mais l'ambiance sonnore est super bien étudiée malgré tout
Franchement, ce jeu a une âme. On ressent pas ça souvent. C'est aussi puissant que les Zelda I et II quand j'avais 10 ans, ou le Zelda III en 93'. Et pour les Zelda 3D, j'avais pas ressenti ça depuis l'Ocarina. Je vais m'acheter une Switch cette année et le refaire dessus, pour essayer de tout dénicher cette fois, avec les DLC en plus aussi. Quelle claque. Combien de lieux où je me suis arrêté, en restant là, contemplatif, heureux d'y être, tout simplement. Combien de jeux vidéo procurent ça ? Je comprends maintenant l'envolée des notes à sa sortie. Je comprends maintenant le sentiment de certains, le qualifiant de BGE. Mon dieu, j'ai hâte d'y retourner sur Switch, en 900p. Et j'ai hâte d'avoir des news sur sa suite, en cours de développement, sur la même structure de gameplay. Ca sera pas avant 2020/2022, mais qu'importe. Zelda BotW est un des plus grands jeux vidéo de la création. Y'a pas à chier.
Pour finir en chiffres, fais sans aucun guide, zero google search : .Fini en 105h .112h avant de stopper .16 coeurs .2 cercles d'endurances complets .59 sanctuaires complétés .101 korogus dénichés .Les 4 colosses achevés .11 lieux scénaristiques sur 12 trouvés .Epée de légende débloquée (On peut finir le jeu sans ?)
J'ai fini ce Breath of the Wild dimanche sur la WiiU d'un pote, prêté gentillement fin juillet 2017... Le pauvre :D Mais j'ai eu une PS4 Pro en novembre dernier, ça a bien ralenti ma progression... Mais ça y est, l'aventure est achevée. Je partirais bien dans un roman pour décrire mes impressions, mais je risque de me répéter après le com' de Let. De mon point de vue, il a quasiment tout dis. Sauf pour la technique, car pour de la WiiU, je trouve que ça envoie du lourd ; aucune raison de le comparer à un Horizon sur une PS4 Pro par exemple. J'en ai pas fini beaucoup, mais clairement ce Zelda prend la tête de mon Best RPG Ever, meilleur Zelda et meilleur jeu d'aventure de la planète à mes yeux.
++ Sensation de liberté unique, complètement géniale !!! ++ Ambiance fantastique :cute: ++ Graphismes superbes pour de la WiiU ! Elle en a dans le ventre mine de rien + Univers crédible et super cohérent ; on y est, on s'y croit ; unique + Variété des lieux + Des secrets de partout + Plaisir permanent, même après 100 heures de jeu... Une vrai tuerie ce Zelda
- Les armes qui cassent quand même trop vite - 1 ou 2 colosses en plus ? Mais je chipotte là - Manque de musiques mythiques à la Zelda III quand même ; même celle du château, je ne l'ai pas trouvé fantastique... Mais l'ambiance sonnore est super bien étudiée malgré tout
Franchement, ce jeu a une âme. On ressent pas ça souvent. C'est aussi puissant que les Zelda I et II quand j'avais 10 ans, ou le Zelda III en 93'. Et pour les Zelda 3D, j'avais pas ressenti ça depuis l'Ocarina. Je vais m'acheter une Switch cette année et le refaire dessus, pour essayer de tout dénicher cette fois, avec les DLC en plus aussi. Quelle claque. Combien de lieux où je me suis arrêté, en restant là, contemplatif, heureux d'y être, tout simplement. Combien de jeux vidéo procurent ça ? Je comprends maintenant l'envolée des notes à sa sortie. Je comprends maintenant le sentiment de certains, le qualifiant de BGE. Mon dieu, j'ai hâte d'y retourner sur Switch, en 900p. Et j'ai hâte d'avoir des news sur sa suite, en cours de développement, sur la même structure de gameplay. Ca sera pas avant 2020/2022, mais qu'importe. Zelda BotW est un des plus grands jeux vidéo de la création. Y'a pas à chier.
Pour finir en chiffres, fais sans aucun guide, zero google search : .Fini en 105h .112h avant de stopper .16 coeurs .2 cercles d'endurances complets .59 sanctuaires complétés .101 korogus dénichés .Les 4 colosses achevés .11 lieux scénaristiques sur 12 trouvés .Epée de légende débloquée (On peut finir le jeu sans ?)
Bien qu'assez sceptique par tous les avis positifs que j'ai pu voir, il s'avère que j'ai trouvé ce Zelda plutôt prenant à parcourir. Faut dire qu'on peut aller partout comme on veut. Dommage qu'on n'ait plus la recherche des fragments de cœur, mais à la place on a les sanctuaires. Pourquoi pas, d'autant plus qu'on peut s'y téléporter et il y a des énigmes vraiment sympa à faire. Il y a aussi la recherche des Korogus, mais je n'y ai pas vraiment consacré beaucoup de temps, j'en ai trouvés une petite soixantaine au petit bonheur la chance. Ça faisait bizarre aussi de ne plus avoir de cœur à récupérer dans des pots ou autre, à la place de la bouffe. Ceci dit, ça va plus vite et plus pratique pour se régénérer, surtout quand on a plein de préparations qui régénèrent entièrement la vie. Des personnages donnaient des quêtes aussi. J'avais commencé à les faire puis ça m'a soulé alors je ne faisais que les plus rapides ou quand j'avais par hasard ce qu'il fallait. Juste celles des sanctuaires que je faisais de bon gré. Pas mal était du farm sans intérêt. En parlant de farm, il y a aussi les vêtements qu'on peut améliorer avec des matériaux qu'on récoltait... Autant dire que je n'ai pas cherché à tout monter, trop pénible. Les quatre donjons étaient faciles, mais funs, surtout pour y pénétrer. Le château m'a fait stresser à cause des gardiens. XD Mais un gros défaut pour moi : les armes qui pètent. Jusqu'à la fin, ça m'a inquiété en ayant toujours un gros stock et je ne touchais pas à mes plus puissantes. Du coup, j'évitais tous les gros monstres Lynel compris (se balader dans les montagnes, c'est pratique XD). Ou alors j'y allais à coup de bombes en étant en hauteur. Et c'est le premier Zelda où je ne passais pas mon temps à couper les herbes. J'allais oublier de mentionner les musiques, dans l'ensemble ce n'est pas très folichon, mais certaines sortent du lot et sont vraiment cool (celle du château d'Hyrule au hasard) !
En bref, très sympathique mais pas sans défaut.
Bien qu'assez sceptique par tous les avis positifs que j'ai pu voir, il s'avère que j'ai trouvé ce Zelda plutôt prenant à parcourir. Faut dire qu'on peut aller partout comme on veut. Dommage qu'on n'ait plus la recherche des fragments de cœur, mais à la place on a les sanctuaires. Pourquoi pas, d'autant plus qu'on peut s'y téléporter et il y a des énigmes vraiment sympa à faire. Il y a aussi la recherche des Korogus, mais je n'y ai pas vraiment consacré beaucoup de temps, j'en ai trouvés une petite soixantaine au petit bonheur la chance. Ça faisait bizarre aussi de ne plus avoir de cœur à récupérer dans des pots ou autre, à la place de la bouffe. Ceci dit, ça va plus vite et plus pratique pour se régénérer, surtout quand on a plein de préparations qui régénèrent entièrement la vie. :p Des personnages donnaient des quêtes aussi. J'avais commencé à les faire puis ça m'a soulé alors je ne faisais que les plus rapides ou quand j'avais par hasard ce qu'il fallait. Juste celles des sanctuaires que je faisais de bon gré. Pas mal était du farm sans intérêt. En parlant de farm, il y a aussi les vêtements qu'on peut améliorer avec des matériaux qu'on récoltait... Autant dire que je n'ai pas cherché à tout monter, trop pénible. Les quatre donjons étaient faciles, mais funs, surtout pour y pénétrer. Le château m'a fait stresser à cause des gardiens. XD Mais un gros défaut pour moi : les armes qui pètent. Jusqu'à la fin, ça m'a inquiété en ayant toujours un gros stock et je ne touchais pas à mes plus puissantes. Du coup, j'évitais tous les gros monstres Lynel compris (se balader dans les montagnes, c'est pratique XD). Ou alors j'y allais à coup de bombes en étant en hauteur. Et c'est le premier Zelda où je ne passais pas mon temps à couper les herbes. J'allais oublier de mentionner les musiques, dans l'ensemble ce n'est pas très folichon, mais certaines sortent du lot et sont vraiment cool (celle du château d'Hyrule au hasard) !
Qu'il se sera fait attendre et m'aura fait douter ce Zelda. Changement radical de structure pour une formule quasi monolythique depuis près de 20 ans, ça faisait aussi peur que ça intriguait. Et puis l'Open World, c'est couillu comme choix étant donné qu'il y a de sacrés clients en face.
Et spoiler, le jeu a tout compris. On se sent vite très libre car passé la zone tuto, on est véritablement lâché dans le grand bain sans marqueur de quête imposé te prennant metaphoriquement par la main. Le fil conducteur est là mais ne restreint donc jamais et l'exploration est si plaisante que ça aurait gâché le plaisir.
Donc on se balade, on prend son temps, on découvre, on teste les possibilités, on tente de se battre en haillons avec une branche, on meurt, on apprend et surtout on est epoustouflé car on redécouvre un univers qu'on croyait acquis.
Et puis à force d'explorer et de découvrir, on commence à appréhender le tout et on a la confirmation qu'en plus d'être très riche en contenu le jeu n'impose rien et c'est là ce que je pense une de ces plus grandes forces: rien n'est obligatoire donc rien n'est vraiment contraignant/répétitif sans qu'on se le soit imposé.
La personnalisation assez détaillée de Link que ça soit niveau vestimentaire ou équipement va d'ailleurs totalement dans ce sens et bien que je conçoive que la durabilité des armes puisse rebuter, ça reste un faux problème tant le jeu est généreux en loot sur ce point.
Le point noir est vraiment la technique (bien qu'elle est été améliorée à coups de patchs), sa alliase beaucoup et freeze même par endroits mais je passe volontiers outre vu la distance d'affichage impressionnante du jeu. Le manque de vrais gros palais est aussi un peu dommage mais le level design du jeu est tellement riche et travaillé (et j'y inclus l'Open World) qu'à ce point, on est proche du pinaillage.
Là où c'est plus gênant c'est dans la musique aux abonnés absents. Ces 3 notes de piano qui apparaissent parfois ne suffisent pas à donner de l'ambiance aux coins les plus déserts de la carte. Et dernier problème malheureusement souvent inhérent au monde ouvert: même pour un Zelda, c'est très très léger niveau scénario (mais pas forcément développement d'univers grâce à la narration environnementale).
BotW est un jeu très intelligent et après avoir appris à surfer sur mon bouclier, cuisiné des centaines de plats divers et variés, essayé toutes sortes de techniques face aux ennemis et mixé les équipements dans tous les sens, c'est un constat qui ne peut que s'imposer. Sans pression, ce jeu réinvente Zelda et l'exploration Open World en passant. Il a des défauts de musique et de scénario mais il offre en contrepartie un sentiment de liberté très rarement vu jusqu'ici. C'est à mes yeux une vraie réussite et bien d'autres jeux vont désormais souffrir de la comparaison.
Qu'il se sera fait attendre et m'aura fait douter ce Zelda. Changement radical de structure pour une formule quasi monolythique depuis près de 20 ans, ça faisait aussi peur que ça intriguait. Et puis l'Open World, c'est couillu comme choix étant donné qu'il y a de sacrés clients en face.
Et spoiler, le jeu a tout compris. On se sent vite très libre car passé la zone tuto, on est véritablement lâché dans le grand bain sans marqueur de quête imposé te prennant metaphoriquement par la main. Le fil conducteur est là mais ne restreint donc jamais et l'exploration est si plaisante que ça aurait gâché le plaisir.
Donc on se balade, on prend son temps, on découvre, on teste les possibilités, on tente de se battre en haillons avec une branche, on meurt, on apprend et surtout on est epoustouflé car on redécouvre un univers qu'on croyait acquis.
Et puis à force d'explorer et de découvrir, on commence à appréhender le tout et on a la confirmation qu'en plus d'être très riche en contenu le jeu n'impose rien et c'est là ce que je pense une de ces plus grandes forces: rien n'est obligatoire donc rien n'est vraiment contraignant/répétitif sans qu'on se le soit imposé.
La personnalisation assez détaillée de Link que ça soit niveau vestimentaire ou équipement va d'ailleurs totalement dans ce sens et bien que je conçoive que la durabilité des armes puisse rebuter, ça reste un faux problème tant le jeu est généreux en loot sur ce point.
Le point noir est vraiment la technique (bien qu'elle est été améliorée à coups de patchs), sa alliase beaucoup et freeze même par endroits mais je passe volontiers outre vu la distance d'affichage impressionnante du jeu. Le manque de vrais gros palais est aussi un peu dommage mais le level design du jeu est tellement riche et travaillé (et j'y inclus l'Open World) qu'à ce point, on est proche du pinaillage.
Là où c'est plus gênant c'est dans la musique aux abonnés absents. Ces 3 notes de piano qui apparaissent parfois ne suffisent pas à donner de l'ambiance aux coins les plus déserts de la carte. Et dernier problème malheureusement souvent inhérent au monde ouvert: même pour un Zelda, c'est très très léger niveau scénario (mais pas forcément développement d'univers grâce à la narration environnementale).
BotW est un jeu très intelligent et après avoir appris à surfer sur mon bouclier, cuisiné des centaines de plats divers et variés, essayé toutes sortes de techniques face aux ennemis et mixé les équipements dans tous les sens, c'est un constat qui ne peut que s'imposer. Sans pression, ce jeu réinvente Zelda et l'exploration Open World en passant. Il a des défauts de musique et de scénario mais il offre en contrepartie un sentiment de liberté très rarement vu jusqu'ici. C'est à mes yeux une vraie réussite et bien d'autres jeux vont désormais souffrir de la comparaison.
L'exploration est prenante, le monde est gigantesque et le contenu l'est tout autant. Le jeu a une DA vraiment superbe (même si elle ne se prête pas si bien que ça à l'admiration des panoramas) et surtout, ce que j'ai trouvé le plus appréciable, c'est que c'est un jeu qui a été pensé et réalisé de façon super maline, ou tu peux résoudre des situations de plein de façons différentes en réfléchissant un peu et en prenant et en retournant les problèmes. Tu réfléchis pas de la même manière en jouant à BOTW que tu le fais en jouant à d'autres jeux et ça, c'est très fort.
Mais c'est aussi un jeu qui n'est pas vraiment fait pour moi. Un peu trop grand, trop opulent, trop libre, j'ai eu du mal à me mettre dans l'univers tant le début du jeu manque de situations fortes et s'apparente à un man vs wild, à essayer de te démener dans un environnement hostile aves des branches de bois qui se cassent tous les trois coups. La suite du jeu est un peu meilleure, mais ça reste une grande part d'exploration pour explorer, et même si l'univers s'y prête à merveille et que je passais parfois des soirées à ne rien faire (ou pas grand chose) pour chercher des sanctuaires, j'aurai préféré un peu plus de cadre.
Bref un jeu très très bon dans son domaine, pas irréprochable mais très intéressant, mais qui m'a parfois un peu ennuyé.
EDIT : J'ai fait quelques annexes à la cool après la fin du jeu, et y aller tranquille sans pression c'est vraiment plus agréable. J'ai découvert des sanctuaires, monté une cité, cherché les fées et les Korogus (<3). J'étais dans un bien meilleur mood que quand j'ai fait le jeu et le jeu me l'a bien rendu. Du coup pour ces dernières heures je réhausse un peu la note, puisque je me suis vraiment bien amusé. Mais je préfère toujours OoT dans la même série et XCX sur la même console.
L'exploration est prenante, le monde est gigantesque et le contenu l'est tout autant. Le jeu a une DA vraiment superbe (même si elle ne se prête pas si bien que ça à l'admiration des panoramas) et surtout, ce que j'ai trouvé le plus appréciable, c'est que c'est un jeu qui a été pensé et réalisé de façon super maline, ou tu peux résoudre des situations de plein de façons différentes en réfléchissant un peu et en prenant et en retournant les problèmes. Tu réfléchis pas de la même manière en jouant à BOTW que tu le fais en jouant à d'autres jeux et ça, c'est très fort.
Mais c'est aussi un jeu qui n'est pas vraiment fait pour moi. Un peu trop grand, trop opulent, trop libre, j'ai eu du mal à me mettre dans l'univers tant le début du jeu manque de situations fortes et s'apparente à un man vs wild, à essayer de te démener dans un environnement hostile aves des branches de bois qui se cassent tous les trois coups. La suite du jeu est un peu meilleure, mais ça reste une grande part d'exploration pour explorer, et même si l'univers s'y prête à merveille et que je passais parfois des soirées à ne rien faire (ou pas grand chose) pour chercher des sanctuaires, j'aurai préféré un peu plus de cadre.
Bref un jeu très très bon dans son domaine, pas irréprochable mais très intéressant, mais qui m'a parfois un peu ennuyé.
EDIT : J'ai fait quelques annexes à la cool après la fin du jeu, et y aller tranquille sans pression c'est vraiment plus agréable. J'ai découvert des sanctuaires, monté une cité, cherché les fées et les Korogus (<3). J'étais dans un bien meilleur mood que quand j'ai fait le jeu et le jeu me l'a bien rendu. Du coup pour ces dernières heures je réhausse un peu la note, puisque je me suis vraiment bien amusé. Mais je préfère toujours OoT dans la même série et XCX sur la même console.
Voilà je l'ai terminé en 132 heures... Et bien que dire ... Le kiffe du début au générique de fin ! Moi qui n'arrivais pas à accrocher aux Zelda, là c'est la claque. La liberté absolue, l'intelligence et la diversité du gameplay, la musique, la direction artistique, la durée de vie et l'obsession d'y revenir durant les 100 premières heures en font une œuvre accomplie. Je vais faire court, un chef d'oeuvre vidéo ludique Vivement les DLC ! J'ai acheté la Wii U d'occasion il y a quelque semaines, mon dieu quel bonheur !!!
Voilà je l'ai terminé en 132 heures... Et bien que dire ... Le kiffe du début au générique de fin ! Moi qui n'arrivais pas à accrocher aux Zelda, là c'est la claque. La liberté absolue, l'intelligence et la diversité du gameplay, la musique, la direction artistique, la durée de vie et l'obsession d'y revenir durant les 100 premières heures en font une œuvre accomplie. Je vais faire court, un chef d'oeuvre vidéo ludique :boss: Vivement les DLC ! J'ai acheté la Wii U d'occasion il y a quelque semaines, mon dieu quel bonheur !!!