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Commentaires de Riskbreaker avatar
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Trier par : Date | Support | Nom | Note
223 commentaires
Wild ARMs play
Riskbreaker

le 22/04/2009
5
J'avoue avoir du mal à comprendre comment ce jeu a pu, selon les dires, concurrencer FF7 en son époque... Impossible d'accrocher à ce jeu (à part la scène d'intro évidement qui est superbe). Les graphismes sont vraiment limites en particulier durant les combats, le système de combat brouillon au possible et un scénario qui n'est pas si proche que cela de l'esprit "Western" qu'il voulait s'attribuer. On se penchera sur le 3e opus, de bien meilleure qualité.
Front Mission 3 play
Riskbreaker

le 22/04/2009
9
Premier Front Mission à sortir chez nous (oui bon, dans une version baclée, et alors ?), il n'en reste pas moins un poids lourd du domaine des T-RPG. J'ai rarement assisté à la fois à une telle complexité au niveau du gameplay ET du scénario. Le tout restant incroyablement addictif ! Une performance. De plus, entre les deux scénarii, les phases de level up et des combats prise de tête pouvant durer une heure, on en finit pas ! Comptez 30 à 35 heures pour chaque scénario... D'ailleurs, à ce niveau, il se complètent extrêmement bien et chacun apporte son lot d'informations importantes sur l'histoire ce qui se révèle au final quasiment indispensable à la bonne compréhension du soft.
Un grand titre de la Playstation 1, comme seule cette console a su nous en pondre à cette époque.
Xenogears play
Riskbreaker

le 22/04/2009
10
Tout simplement ma plus grande claque vidéoludique que j'ai pu recevoir depuis que je joue aux jeux vidéo (depuis, égalée par Metal Gear Solid 3). Une claque tellement énorme que j'en tremble encore. Voici pour moi le concentré de tout ce que je recherche au sein d'un RPG. SCENARIOOOO énooooOOoorme (argh, je m'étrangle!), gameplay sympathique qui part en sucette à la fin (chose que j'adore), musiques fort agréables et scénario danteeEEEeeesque (oups je l'ai déjà dit).
Bizarrement, ma partie préférée reste le second cd où là, toutes les 5 minutes on se prend une révélation en pleine tronche... Mon dieu que c'est bon.
Je ne mets pas 20, ou plutôt je ne peux pas, car sachant trop que de nombreux défauts viennent tacher l'ensemble... J'aurais voulu les oublier mais c'est chose impossible car trop évidents. Un jeu qui a certes vieilli en tant que jeu vidéo mais qui restera longtemps dans les mémoires par l'avancée scénaristique qu'il proposa en son temps (bordel il a 9 ans le bougre maintenant !)
Final Fantasy Tactics play
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 31/08/2009
9
Un jeu d'une richesse rarement égalée. La licence Final Fantasy a su se démarquer en nous proposant ici un soft qui est, depuis lors, devenu une véritable référence dans le domaine du T-RPG (ou S-RPG pour nos amis anglophones).
Ses caractéristiques ? Un scénario riche et profond, mené dans un univers mature et encore utilisé aujourd'hui au travers de FF12, FFTA ou autres (Ivalice), une bande sonore d'une qualité exceptionnelle pour le support, un gameplay ô combien riche et complexe... Une multitude de classe dont on peine à faire le tour, des sorts, des invocations, des techniques dont le nombre peut faire tourner la tête... Des personnages charismatiques (aah Orlando...) et quelques Guests sympathiques (comme Cloud de ff7)... Une durée de vie excellente : comptez une 40aine d'heures pour la quête principale, 30 de plus pour peaufiner vos persos et faire différentes mini quêtes....
Bref, sur tous les points ce soft surpasse grand nombre de T-RPG qui, pourtant, dominaient le marché en leur temps (qui a dit ogre battle ?) allant même jusqu'à cotoyer le grand Shining Force... D'ailleurs l'équipe en charge du jeu n'a rien de bien surprenant car étant pour la plupart du personnel issu des Ogre Battle.
Seul bémol : les graphismes qui ont fortement vieillis et dont on pouvait espérer mieux sur Playstation. Une représentation tout comme les Ogre, encore une fois, mais avec cette fois ci l'apparition de la 3D qui permet de se repérer bien plus facilement sur le terrain. C'est sobre, c'est mignon, mais ça n'éclate pas la rétine.
En somme un jeu d'exception, créé par des créateurs d'exception. A ne manquer sous aucun pretexte. Il reste encore aujourd'hui un des piliers du genre.
Shadow Hearts play2
Riskbreaker

le 19/11/2024
7
Shadow Hearts sort clairement du lot grâce à son ambiance unique et son univers sombre, teinté d’horreur sous couvert d'humour. Le système de combat avec la Judgment Ring est original et apporte une touche de dynamisme bienvenue. L’histoire est sympa, notamment sur ce qui tourne autour de Yuri et Alice évidemment. D'autres sont dans l'ensemble pas suffisamment développés mais comme le jeu est relativement court (moins de 30 h), on lui pardonne, le plaisir reste intact. Graphiquement basé sur l'ancienne gen, décors précalculés et sprites 3D, ainsi que des combats très moches, mais la direction artistique compense avec des environnements et un ton immersif. C’est un jeu qui a du charme et des idées intéressantes, mais qui manque un peu de finition pour briller pleinement. Chouette expérience tout de même
Suikoden III play2
Riskbreaker

le 19/11/2024
5_5
Suiko III peine à trouver son rythme.
Le début est particulièrement lent, et il faut beaucoup de patience avant que l'intrigue ne décolle réellement. Si le concept des trois perspectives est intéressant, l’exécution laisse parfois à désirer, surtout avec des plot holes qui sont venus me gâcher le plaisir sur la fin. Quant à la quête des 108, elle n'est pas des mieux pensées. Condensée autour d'un seul personnage (quasiment) : c'est presque une corvée annexe. Pas fan du système de trinité. Le jeu est vraiment plus que moyen visuellement, les musiques (en dehors de l'intro de feu) sont average, le jeu lent, trop de backtracking, peu de moments marquants, malgré certains arcs narratifs réussis et un univers toujours très riche en lore. Mais globalement, il manque de le charme et l'écriture qui rendaient ses prédécesseurs si uniques.
Valkyrie Profile 2: Silmeria play2
Riskbreaker

le 22/12/2020
8
Il a fallu que je m'y reprenne à 2 fois pour me plonger et terminer ce titre.
Le chapitre 3 étant le passage clé où s'entremêle stagnation du scénario, leveling et donjons, j'y ai décroché une première fois.
Mais cette fois-ci, c'était la bonne et il faut avouer que le titre démarre réellement à partir du chapitre 4. Les précédents n'étant qu'une mise en bouche plutôt longuette.
Et j'en ressors très ravi, très bonne suite au premier sans atteindre son excellence bien évidemment.

+ Scénario (l'étonnement sur la gestion de la timeline, plutôt bien foutue) & antagoniste principal
+ système de combat riche et complet, peut-être encore plus que le premier
+ Techniquement dans ce qu'il se fait de mieux sur le support
+ Un Sakuraba très inspiré, il faut le noter !
+ Un Seraphic Gate et un post-game qui peut contenter des centaines d'heures (à condition d'être maso du level up).
+ Excellent doublage japonais

- Les trois premiers chapitres sont leeeents
- Mise en scène un peu trop flottante, manque de rythme
- Mauvais doublage américain
- Les einherjar totalement anecdotiques, réduits au rang de simple "objet".
Ys III: Wanderers from Ys play2
Riskbreaker

le 28/08/2019
5
Assurément la version la plus "sexy" de par sa refonte graphique aguicheuse et son OST réorchestrée. Une version sur laquelle il est bon de se rendre dans le cas où l'on veut découvrir le Ys 3 original (aka en scrolling 2D) mais un peu plus moderne que les autres dinosaures.
Néanmoins, il me laisse un goût assez amer en bouche pour cause de modifications pas forcément très juste. Évidemment, je compare à toutes les autres versions que j'ai pu faire (SNES / MD / PCE / NES).

D'une part, on perd le scrolling différentiel des autres versions. Scrolling qui était un des arguments du jeu. Ici, c'est une succession de décors fixes, non animés. C'est assez bizarre et rend l'ensemble bien plus figé. De plus, les animations ont disparu. Entendez par là que le volcan au second level n'est plus animé en fond, que la cascade des mines ne bouge pas, et ainsi de suite. Une petite déception.
La qualité des décors n'est pas constante. Certains "dessins" sont très jolis quand d'autres se révèlent très sommaires et mal taillés.
Le level design en prend un coup et se révèle plus terne qu'auparavant.
Le gameplay est aussi un peu plus mou qu'avant, malgré les légers ajouts au niveau des coups (combo). Les hitbox sont assez capricieuses (sans être au niveau de celles de la SNES) et les combats se révèlent des fois assez bizarres… Les boss sont aussi bien plus faciles à appréhender qu'auparavant. Moins rapides avec des échappatoires assez nouveaux. De ce fait, même en hard, la difficulté se révèle moindre que sur SNES ou autre. La nécessité de faire du level up se fait moins sentir.
Et… la fin est décevante. 2 pauvres écrans qui se suivent, puis "FIN". Même la Megadrive faisait bien plus beau et riche à ce niveau. Dommage.

Une petite déception donc. Pas de là à le bouder, mais c'est à noter.
Breath of Fire V: Dragon Quarter play2
Riskbreaker

le 05/08/2019
8_5
Véritable petit OVNI du jrpg, au même titre qu'un Vagrant Story ou d'un Valkyrie Profile, ce Breath of Fire V débarque en cassant tous les codes du genre pour nous offrir une aventure hors norme, unique et à l'empreinte indélébile.
Plus de 15 ans après l'avoir terminé, son univers et scénario si atypique me reste encore pleinement gravé en mémoire.
Alors certes, c'est un jeu diablement rebutant aux premiers abords. Grottes sombres, couloirs sombres, cell-shading très spécial, bestiaire malaisant et surtout, ce soit-disant Timer qui vient nous presser sans cesse… BoF V semble un jeu horriblement asphyxiant. Et il l'est les 4 à 5 premières heures de jeu. Effectivement.
Fort heureusement, les mécaniques de gameplay se comprennent et maîtrisent assez vite et on en vient à jouer avec les rouages de ce compteur pour avancer dans ces dédales. À tel point que cela devient fortement grisant sur la fin.

Ce jeu m'avait marqué et me marque toujours. Une fin sublime qui te récompense de l'implication demandée. Un gameplay semblant obscur mais très addictif et une cohérence sans borne de son univers font de ce BoF un titre d'exception à mes yeux, réalisant la prouesse de tenter cela dans une série ultra classique pourtant déjà bien installée. Respect.
Castlevania: Curse of Darkness play2
Riskbreaker

le 20/03/2019
6
Un Castlevania "lourd"… Lourd dans le sens où le gameplay peine vraiment à exploser. On est plus face à un hack'n slash très répétitif qu'à un réel beat'em all / rpg. Ainsi, la première moitié du jeu m'a semblé interminable… Des couloirs se ressemblant tous, les mêmes attaques, les mêmes stratégies, des boss moyens… Il a fallu se faire violence pour arriver au bout.
Fort heureusement, l'arrivée de multiples scènes cinématiques rehausse l'intérêt et les révélations sur les dernières heures sont plutôt sympathiques (sans être folles, on reste dans du Castlevania).
Je reste donc dubitatif face à ce gameplay plutôt très mou comparé aux cadors du genre sur le même support et surtout, face à ces décors pour le moins longuets et répétitifs. Pour le reste, c'est du tout bon. Musicalement très correct, on atteint quelques pistes d'anthologie sur la fin (notamment sur Dracula). Visuellement, il se place dans les beaux titres du support, sans problème. Une animation plus souple aurait été cependant bienvenue. Enfin, la transposition du gameplay 2D à la 3D est ici sûrement la plus réussie de la série, même si… c'est encore très loin d'être parfait.
Un titre correct donc, mais qui peine une nouvelle fois à inscrire les Castlevania dans l'ère de la 3D. On s'en rapproche, on s'en rapproche…
Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus play2
Riskbreaker

le 17/12/2017
4_5
Il fallait le faire. C'est fait.
J'attendais quelques réponses au niveau de Lucrecia / Hojo / Vincent. Je pensais réellement en avoir quand je voyais quelques screenshots avec le pôpa de Vincent. Je pensais qu'ils allaient développer tout ce pan de l'histoire et en faire quelque chose de sympa et… Non. Non.
Les raisons de l'expérience de Lucrecia puent la mort. Hojo est cliché. Vincent est le jeune con romantique un peu débile. Weiss n'a que peu d'intérêt… Non, le scénario n'est vraiment pas bien mené.
Par contre, il y a d'excellentes scènes cinématiques, le doublage est bon, les caméos font toujours leur effet, et retrouver l'univers de FF7 vaut toujours le détour.

Ah, sinon, il y a un jeu derrière. Un TPS-FPS (on peut jouer en vue première personne) raté avec un feeling vraiment approximatif et un level-design totalement raté. Le jeu a le cul entre deux chaises et ne se trouve vraiment jamais. Peu – voire aucune – scène de gameplay mémorable ou vraiment prenante. Des boss oubliables et trop faciles. Une fin plutôt expédiée, malgré la mise en scène qui se veut grandiloquente.

Terminé en 13 h en mode hard, sans difficulté aucune, je n'ai vraiment pas envie de me plonger dans les « missions ». Le gameplay ne donne vraiment pas envie d'y retourner. Dommage, un essai peu réussi dans cet univers. On repassera.
Dragon Quest VIII: L'odyssée du Roi Maudit play2
Riskbreaker

le 16/04/2017
8_5
La tartiflette, tu sais par avance le goût qu'elle a. Ce n'est pas sorcier, c'est au contraire une recette tout ce qu'il y a de plus basique. Rien de novateur, mais putain, c'est bon.

Dragon Quest VIII, c'est une tartiflette.

Tout y respire le déjà-vu, le classicisme, le bien-pensant et les rebondissements convenus. Tu n'y as pas joué que tu es déjà presque capable de décrire toute la structure du jeu.
Et pourtant, malgré cela, ce jeu est capable de t'émerveiller au plus haut point. Voire même te surprendre. Si, si. Paradoxe, n'est-il pas ? Et pourtant...

La force de ce titre est dans sa finition. Tout est travaillé au possible, léché, détaillé, riche et ne laisse jamais – mais alors jamais – un semblant de goût d'inachevé. Chaque passage de ce titre est creusé au maximum, nous faisant voyager toujours plus loin. Chaque détail, chaque dialogue, chaque quête... Tout est réfléchi, prenant, logique et incroyablement cohérent.
A une époque où on (je) pleure sur la qualité et l'audace – inexistante – du jrpg actuel, il est bon de se replonger dans ce titre. Une sorte de best of de ce qu'il se faisait de mieux. Une véritable ode à l'aventure, à la simplicité, où chaque élément a une raison d'être. Le JRPG dans toute sa splendeur.

Bon, c'est bien joli les superlatifs en pagaille, mais derrière, il y a quoi ?
Une aventure simple, certes. Un scénario basique, mais superbement conté et émotionnellement très bon. Surtout qu'il arrive à nous surprendre avec sa « deuxième aventure » révélant la véritable fin. Les dialogues sont drôles, toujours à propos, jamais graveleux, et surtout, doublés à la perfection par une ribambelle d'acteurs talentueux. Rares sont les RPG à posséder un doublage pareil.
Mais ce que j'ai aimé dans ce titre, par-dessus tout, c'était réellement la manière de nous « offrir » cette aventure. On s'émerveille sans cesse devant chaque nouvel arc. De la remise à pied de notre premier bateau (magnifique envolée céleste) à la découverte de la map du ciel, en passant par les joies de la chevauchée à dos de tigre, tout cela pour aller aider un prince dans son rite d'initiation, ou sauver un roi triste d'avoir perdu sa femme... Puis d'aller dans le terrier de taupes récupérer une harpe en passant par le monde des ténèbres et celeste, péter le derrière à un chien maléfique ou récupérer un Inuk coincé dans une caverne de glace.
Il y a tout. Tout ce dont on peut rêver de manière simple. Et rarement cela a été aussi bien conté.

Point de rythme ultra soutenu, pas de scènes grandiloquentes où tout s'écroule, où les morts pleuvent par centaine. Non, non, non. Ici, tu marches des heures et des heures. Tu regardes le paysage et tu parles aux habitants des villages. Tu vas vite chercher l'auberge pour y dormir un bon coup tellement la traversée a presque fini par mettre tes percos à plat, et tu repars, ton baluchon sur le dos, sauver le prochain village d'une quelconque malédiction.

Porté par une bande sonore magistrale. Aux mélodies certes déjà connues dans la série, mais ici jouées par un orchestre complet. Les virées en campagne à dos de tigre resteront gravées longtemps dans ma mémoire grâce à celles-ci. Malheureusement, leur nombre est très limité. Les thèmes reviennent sans cesse. On aurait tellement aimé en avoir plus...
Et visuellement, punaise. Punaise quoi. Assurément le plus beau cell-shading que j'ai vu jusqu'à aujourd'hui. D'une finesse incroyable, extrêmement détaillé, on s'arrête très souvent pour admirer le décor. Le pire, c'est que malgré que le monde soit très grand, la qualité, elle, est constante. Du début à la fin. De l'architecture à la végétation. Même le nombre de npc différents est tout à fait correct.
Et puis il y a l'animation... C'est surtout grâce à elle que l'ensemble de l'aventure passe aussi bien. Yangus y est génialement animé et son humour passe principalement par là. Tous les personnages ont bénéficié d'un soin tout particulier. C'est vraiment plaisant à regarder – et à jouer – car tu sens, tu le vois, le travail titanesque accompli derrière par toute l'équipe de dev. Un travail qu'on peine énormément à ressentir dans les productions actuelles. Tout semblant tellement basique en comparaison...

Bon et puis il y a les quêtes annexes, nombreuses et longues, la deuxième fin, bien éprouvante, la chasse aux monstres, l'exploration d'îles cachées, des coffres en veux-tu en voilà, un casino qui te fera perdre dix heures de ta vie, la Puff-Puff mania et la verdure à perte de vue.

Une bonne tartiflette vous dis-je. Un condensé de tout ce qu'il se faisait de mieux à l'époque (et même aujourd'hui). Un titre qui vieillit bien, très bien, et qui ne perdra jamais son aura. Trop classique pour beaucoup sur de nombreux points, mais un classicisme clairement assumé, bien construit, intelligent qui nous pousse dans une des plus belles aventures sur PlayStation 2. Incontournable.
Persona 3 FES play2
Riskbreaker

le 23/05/2016
7
Oui, je suis clairement convaincu par Persona 3. C'est un jeu original, pleinement assumé et aux qualités innombrables. Un très bon scénario, avec des retournements de situation bienvenus et loin d'être téléphonés, le tout traité avec une légèreté qui fait du bien. On rigole, on sourit, on est quelques fois exaspérés par certains dialogues et scènes, mais tout est tellement cohérent que l'alchimie passe bien. En fin de compte, la frustration et la redondance du titre s'effacent facilement pour laisser place à un titre de qualité, novateur sur de nombreux points, dont je me souviendrai longtemps.
Drakengard play2
Riskbreaker

le 23/03/2013
Edité le 01/06/2013
6
Drakengard a une réelle richesse narrative à exprimer. Les thèmes sont forts, les métaphores horribles mais percutantes et la mise en abyme finale (5e fin) plutôt réussie à condition de se triturer un peu les méninges .

"Merci d'avoir joué".

Drakengard est, du coup, très destabilisant. Entre les relations incestueuses, le canibalisme (adoration), la faiblesse, la honte et autres thèmes ignoblement mis en scène, on en ressort pas franchement serein. Et c'est bien évidemment ce qui en fait sa force.

Un scénario sombre et puissant, le tout porté par une ambiance glauque et oppressante réussie.

Seulement voilà, tout le reste est, à mon sens, complètement raté.

► Technique d'un autre âge, décors vides et figés, clipping omniprésent et mise en scène hors CG poussives.
► Bande-sonore HORRIBLE. Si elle réussit son pari, à savoir insuffler une ambiance pesante, elle m'a littéralement fait saigner les tympans. Une horreur répétitive, grinçante et gonflante. Baissez le son.
► Phases BTA à pied poussives et répétitives. On s'ennuie sec à effectuer toujours les mêmes "combos" et magies pour faire monter la jauge de kill, seul aspect jouissif du système. Pas vraiment complexe, on est cependant obligé de refaire quelques chapitres pour monter nos armes (ou alors jouer en facile). Casse-brune.
► Phases de Dragon correctes mais à des millénaires de Panzer Dragoon, malheureusement. Qui plus est assez difficiles (au premier run, première fin), elles nous font criser plus d'une fois. De plus, leur intérêt ludique est assez discutable...

Heureusement, la durée de vie assez courte de l'ensemble (les 5 fins comprises) permet de souffler un peu et de couper court à tout l'aspect "pesant" et redondant du soft.

Bref, au final, Drakengard m'aura marqué par son scénario dérangé/dérangeant, et nul doute qu'il restera gravé quelques temps dans ma mémoire, mais aussi de par son aspect ludique complètement raté/chiant/redondant/poussif dont je me serais bien passé.

PS : Au moins, la 5e fin permet d'éclaircir le début de NieR, c'est toujours ça de pris !
Rogue Galaxy play2
Riskbreaker

le 20/02/2013
Edité le 01/06/2013
6_5
Généralement, les jeux ultras attendus, comme Rogue Galaxy, je les fuis.
Annoncé comme un des derniers blockbusters de la PlayStation 2, il avait un nombre assez incroyable d’arguments convaincants sur le papier… Durée de vie de plus de 100h, quêtes annexes partout, possibilité de vagabonder sur plus de 6 planètes différentes dans la galaxie, graphismes magnifiques, bande sonore épique, etc.
Allez, on est en 2013, plus de six ans après sa sortie PAL, il est temps de voir ce qu’il en est vraiment.

Et bien au final, Rogue Galaxy se révèle être un bon jeu. Si on oublie ses couloirs, bien entendu…

Graphiquement irréprochable, il arrive à convaincre avec un cell-shading pour le moins très réussi. Rares sont les jeux aussi convaincants dans ce style. Dommage que l’animation ne suive pas complètement (trop rigide). Beaucoup de scènes CG, de décors assez grands et de trompe-l’œil réussis. Rogue Galaxy est beau et coiffe encore la plupart des jeux Wii d’aujourd’hui (Xenoblade… ?).

Musicalement, ça passe. Si certaines scènes sont vraiment réussies grâce à un fond sonore épique – les scènes finales en fait – le reste du jeu peut vite taper sur les nerfs tant on reste longtemps dans une zone. Ainsi, la musique de Burcaqua rend complètement dingue au bout d’à peine 15 heures de jeu (raaah cette flûte insupportable) – celle de l’écran d’accueil, pareil, imbuvable tellement on l’entend… Et malheureusement, c’est le cas pour la plupart des musiques de field. Dommage.

Et puis il y a ces couloirs. Les couloirs des donjons. Des donjons qui durent plusieurs heures…
C’est pas compliqué, le premier couloir que vous voyez lors de l’entrée dans un de ces derniers… Et bien… Ce sera le même pendant les deux prochaines heures. Avec des combats tous les six pas. Bon courage. Pour ma part, fort heureusement, je n’ai craqué que lors du dernier donjon. Le reste du jeu est passé relativement bien. Mais le dernier… Avec ses combats à rallonge et ces grottes interminables… Horrible.
Les combats, en revanche, sont sympathiques. Même si on finit par ne lancer que le skill Supernova en boucle pour en finir vite fait, le système de skill avec la gestion de nos deux autres compères est bien pensé. L’AI fait son boulot et jamais ne nous embête. On râlera juste sur la redondance et le nombre de combats hallucinant que l’on fait dans ce jeu (en 40h, j’ai dû en fait plus de 2 500).

Et puis il y a son scénario. Lent à démarrer, une scène à la moitié du jeu relance cependant notre intérêt, jusqu’à la fin. Loin d’être mauvais, bien que basé sur une structure typiquement japoniaise et de type shonen, il évite quelques caricatures dans lesquelles sont tombés des jeux comme Xenoblade ou la plupart des derniers Tales of.
C’est sympathique et certaines idées vraiment ingénieuses.

So what ? Rogue Galaxy, ce n’est peut être pas la tuerie voulue par Level 5, ce n’est pas le grand jeu qui restera dans les anales - surtout sur PS2 où le catalogue de RPG est complètement barge – mais il y a du bon, du très bon.
Wild ARMs 3 play2
Riskbreaker

le 09/02/2013
7
Le Wild Arms 3, il a un goût prononcé de Western, il y a des guns, des chevaux, de l'harmonica, du sable et des couchers de soleil.
Tout va bien.
Et puis il y a son côté RPG très japoniais avec ses personnages caricaturaux, ses morales à deux sous et ses rebondissements téléphonés.

Fort heureusement, ce petit troisième opus dispose d'un monde très grand, bourré de quêtes annexes, d'un nombre de donjons hallucinants et de quelques idées / énigmes fort sympathiques. Et puis il y a Lombardia, ce fucking dragon transformer bleu/blanc/rouge qui sert d'avion ! Et ça, c'est priceless !

Plus sérieusement, Wild Arms 3 dispose d'une structure solide, d'arguments convaincants et une robe graphique plutôt correcte. Malheureusement, on joue comme un robot dans ce jeu. Une mécanique de gameplay ultra répétitive (ville -2min- puis donjon -20min- boss + boss + boss). Et bordel on s'en tape des boss dans le jeu (+70) ! Sans compter que pour trouver son chemin, il faut les apostropher souvent les NPC ! On tourne pas mal de temps sans savoir où aller, à qui le demander ou même que faire. Mais une fois tout ce fourbi dompté (et armé d'une bonne soluce !), il y a du bon, du plaisir, de la subtilité dans les combats, un excellent boss final et une chouette OST (bien que très répétitive).
Allez, ouep, Wild Arms 3 c'est bien quand même.

► Points positifs :
- Durée de vie conséquente
- Un gros contenu (avec les quêtes annexes)
- Un chouette boss final (avec 12 transformations !)
- Great OST
- Le plaisir de voler sur une map monde avec Lombardia !

► Points négatifs :
- Répétibilité des actions
- Morales type shonen
- Trop de rebondissements téléphonés
- Animations très moyennes
Ōkami play2
Riskbreaker

le 23/06/2012
Edité le 01/06/2013
9_5
Okami est ce qu’aurait dû devenir Zelda il y a déjà un bon moment.

Il reprend tous les codes de la saga culte de Nintendo en se les appropriant pour, au final, s’en détacher complètement. Le tout forme un jeu grandiose, unique, long et diablement épique.

Après un départ mi-molle dans l’aventure qui, à mon sens, manque cruellement de rythme, on plonge bien vite dans les aventures d’Ama aux quatre coins du Nippon. Reprenant bon nombre de légendes du folklore japonais, Okami arrive à former un ensemble cohérent et diablement bien ficelé. Le scénario nous mène de bout en bout sans aucune peine, avec d’excellents twists scénaristiques et de grands moments d’émotions. Les dernières heures de jeu nous achèvent littéralement tant les réponses à nos questions semblent grandioses. Pour exemple, le passage avec Shiranui dans le passé est d’une puissance incroyable, tout comme son incursion dans le présent, justifié comme jamais et particulièrement à propos.
Bref, un background et un scénario très travaillés, avec de multiples reprises, qui sait nous rassasier comme rarement un jeu du genre l’a fait.

A côté de cela, on a une durée de vie tout simplement exceptionnelle (plus de 40h de jeu sans faire le tour à 100%), avec un replay value intéressant (beaucoup de choses à débloquer) et un nombre de quêtes impressionnant. Chose que rarement un Zelda a su nous apporter (la comparaison est inévitable).

Graphiquement impressionnant, très peu d’aliasing, des couleurs incroyables et des panoramas juste fantastiques s’érigent le long de notre parcours. C’est beau, le rendu estampe est réussi et si les premiers mondes semblent bien ternes, c’est pour mieux nous étonner une fois leurs couleurs revenues. On regrettera juste quelques ralentissements de temps en temps. Mais rien de bien méchant.

Et l’OST… Mon dieu. Des mélodies qui resteront gravées dans ma mémoire. Épiques au possible, fortement à propos et sachant retranscrire à la perfection l’ambiance graphique du titre, nul doute qu’elle restera placée dans les tops durant quelques années encore (musique de combat de fin complètement ouf au passage).

Alors oui, on pourrait lui reprocher d’être « trop » long justement. Ce qui, dans le cas d’un run d’une seule traite, peut dégouter et donner la sensation de ne jamais avancer. Mais avec un peu de recul, et en prenant le jeu dans sa globalité, on peut difficilement imaginer l’aventure sans tous ces Actes.

Et au final, le jeu se tient et nous offre enfin une grande aventure, longue et passionnante, originale et drôle, qui arrive à surclasser le maître, et ce, encore 6 ans après sa sortie.
LE jeu d’aventure que j’attendais depuis 1998, depuis Ocarina of Time. Une perle, merci Clover.
Final Fantasy XII: International Zodiac Job System play2
Riskbreaker

le 11/10/2011
Edité le 01/06/2013
8_5
Il est quand même dommage de voir que certains Final voient leur version "supérieure" sortir bien après l'officielle. Pourquoi avoir attendu autant de temps pour inclure ces features ? Pourquoi ce bouton turbo n'était-il pas présent dès la première version ?

Choix idiot de la part des développeurs quand on voit à quel point cet ajout permet de décupler le plaisir de jeu.
Car Final Fantasy XII est un excellent jeu. Un jeu d'une richesse et d'une finesse incroyable à tout point de vue. Seulement quelques choix de level design et une fin pour le moins... basique et baclée... peuvent venir à bout des joueurs les plus acharnés.

Rappelons nous ce passage d'une longueur ahurissante dès lors que notre équipe arrive dans les plaines de Phon... 10, 15... non, quasiment 20h de jeu, de bash non stop afin de traverser plus d'une dizaine de zone et ce, quasiment sans scène venant relancer l'intérêt du soft. Et quand on retombe en plein dedans, c'est limite si les tenants et les aboutissants du scénario sont encore dans notre esprit. Du coup, il devient facile d'imaginer la lassitude qu'ont pu ressentir un bon nombre de joueur en y jouant. Dommage, il fallait passer outre cet énorme point négatif pour vraiment prendre plaisir dans ce jeu au contenu tout simplement énorme.

Et heureusement, voilà que cette version International Zodiac vient ENFIN corriger le tir et proposer la quintessence du gameplay par l'ajout de ce bouton turbo. Finies les heures interminables de combats dans les plaines. Finies les joutes à rallonge et la galère pour avancer dans certaines niveaux. Ici, tout se fait avec un plaisir intense et jouissif. La vitesse des déplacements et des actions est tellement accelérée qu'on divise par deux le temps de jeu final. S'il fallait plus de 50heures pour le finir, ici comptez 25h en ligne droite. Ce qui, du coup, permet au joueur de bien plus s'intéresser au contenu annexe et de prendre plaisir sur les nombreuses chasses/quêtes/donjons supplémentaires. Du tout bon.

L'ajout des différentes classes est aussi une bonne chose, permettant alors au joueur de bien mieux penser son équipe en équilibrant chaque personnage selon son job. De ce fait, les persos secondaires sont bien moins délaissés et on s'amuse d'autant plus à peaufiner ses gambits et autres stratégies d'attaque.

Pour le reste, sauf quelques ajouts post-game et le fameux donjon bonus, rien n'est changé au sein de l'aventure. Pas de scènes supplémentaires, pas de rallonges ici et là, ni de quêtes modifiées. Et c'est tant mieux, tant le contenu original me semble déjà d'une qualité incroyable.

Au final cette version Zodiac représente pour moi ce que le titre original aurait du être à la base. Pourquoi ais-je alors mis un point de moins sur la note finale ? Car l'effet de surprise de ce jeu est déjà bien passé. L'impact sur mon expèrience de joueur est bien moins grande et le plaisir ressenti n'est au final que du "déjà-vu". Cela dit, il serait bon de conseiller à tous les novices de jeu de se lancer directement dans cette version en évitant l'originale. A fortiori quand un patch français est sorti... A bon entendeur...
Mana Khemia 2 ~Fall of Alchemy~ play2
Riskbreaker

le 17/07/2010
8
Allez hop, après un Mana Khemia qui a su surprendre sa foule (surtout moi en fait), voici que je me lance dans Mana Khemia 2, tout plein d'espoirs en pensant à Flay.

Bon, le constat final est un peu en deçà de mes attentes.
Tout d'abord au niveau des personnages. J'ai lu ici et là que le casting était encore plus fou, plus décalé, plus réussi... Mais bizarrement, même si je peux le comprendre d'un certain point de vue, je le trouve moins bon que celui du premier. Et cela à cause d'une implication du joueur peut être moins importante. J'ai eu beaucoup de mal à me fondre dans cette nouvelle faune d'étudiants. Raze m'a soulé au plus haut point, et à part Pepperoni et Goto qui sont très réussi, les autres ont beaucoup de mal à se détacher (selon moi). Surtout quand on termine tous les scenarii et que l'on découvre que le final est bien moins réussi que celui du premier. Du coup, ça me laisse un léger goût amer dans la bouche.
J'attendais beaucoup du retour de Flay et Tony, mais les scenaristes ont à mon sens beaucoup trop poussé leur concept. Ils perdent beaucoup de saveur tant cela devient n'importe quoi et surtout, beaucoup trop ponctuel. J'aurais aimé en voir plus en fait... Snif...

Enfin voilà, c'est surtout vis à vis du scenar et des personnages que je peux formuler des reproches. Reproches présents à cause d'une comparaison peut être trop importante avec le premier épisode.

Concernant les graphismes, c'est dans la veine du premier, même qualité de décors, même qualité de sprites, etc etc. En revanche, le jeu passe particulièrement bien sur tv HD. Les polices et les différents menus semblent être conçus pour ces tv, plaisant.

Les musiques, par contre, c'est toute une autre histoire. L'OST est bien moins réussie et on se lasse très vite d'un bon nombre de thèmes. En particulier ceux des workshops qui prennent vraiment la tête suite à ce nbre incroyable d'heures passées à faire de l'alchimie. Bref, on lui préférera largement le premier épisode.

Le gameplay a lui subit un bon paquet d'améliorations qui rendent le jeu bien plus agréable dans son déroulement. En particulier le système d'alchimie qui est vraiment quasi parfait (je regrette juste une page avec les objets jamais forgés, histoire de ne pas avoir à se taper toutes les pages à chaque fois). Le système de combat est toujours aussi jouissif et les joutes sont toujours autant (sinon plus) une foire incroyable aux effets de lumières et aux dégâts complètement fous. J'adore (surtout à la fin). Concernant le déroulement général, c'est toujours équivalent au premier. C'est à dire très répétitif dans ses actions (on procède toujours de la même manière à chaque chapitre et aucune surprise n'est au rendez-vous) mais toujours bien équilibré entre exploration et scènes. Bref, on suit les persos et leurs histoires personnelles qui n'ont ni qui ni tête, on explore les nouveaux donjons, on récolte des objets, on fait de l'alchimie, et c'est reparti pour un tour. Mais du moment qu'on apprécie l'humour et les personnages, c'est du tout bon.

Au final, Mana Khemia 2 est un très bon jeu. Toujours aussi efficace dans son déroulement et disposant d'un casting très original, il a su me tenir en haleine jusqu'au bout (au bout des 3 scénarios). Je lui reprocherai donc seulement des personnages moins intéressants que le premier (selon moi) et une bande sonore qui peut quelques fois vraiment prendre la tête.
Mana Khemia ~Alchemists of Al-Revis~ play2
Riskbreaker

le 12/11/2009
8
FLAY !

Si le jeu devait se résumer à une seule chose, ce serait ce personnage ! Un monstre d'originalité et d'humour avec un doublage jap' d'une qualité rarement atteinte ! Plus de 40 heures passées sur ce jeu sans arréter d'exploser de rire à chaque apparition de ce perso. Incroyable, jouissif et fin !

Car la particuliarité de ce Mana Khemia, à contrario d'un Ar Tonelico niais, c'est qu'il arrive à nous faire rire de la manière la plus saine qu'il soit. Un véritable humour au second degrés, des quiproquos particulièrement réussis et un absurde permanent du meilleur acabit. C'est sain, nous sommes loin des propos tendancieux / pervers de beaucoup d'autres jeux du moment.

Mais Flay n'est pas l'unique personnage attachant et tout le casting est un véritable petit bijou, même Vayne pourtant très cliché au départ se révèle être un personnage attachant et réussi vers la fin du jeu. Un grand bravo donc pour ce casting fabuleux rarement aussi réussi dans un RPG.

Pour le reste, nous avons droit à du bon, voire du très bon et jouer à Mana Khemia signifie véritablement s'éclater du début à la fin.

+ : Le Grow Book / Alchimie. Vraiment très réussis, complets et prenants.
+ : Les combats complètement fous. Une explosion d'effets permanente. Vraiment réussis.
+ : Le casting
+ : Les musiques ! On se surprend souvent à les fredonner.
+ : Un mélange réussi de 2D/3D....
+ : FLAY !
+ : FLAY !
+ : FLAY !

+/- : Peut être la répétitivité des actions. Pour peu que l'on veuille tout faire, tout se déroule selon ce schéma : Event - Assignements - Jobs - Scènes pour chaque perso - Event. Aucune surprise donc, mais pas vraiment nuisible au gameplay.

- : ...Mais toujours ce côté "cheap" toujours présent sur les jeux Gust. L'interface, les sprites, l'animation lors des phases d'exploration me ramènent toujours à penser que j'ai à faire avec un jeu de seconde zone...

Au final, une réelle surprise pour moi qui suis assez hermétique aux Gust. Une véritable nouvelle expérience réussie surtout grâce à un casting absolument fabuleux. Assurément mon coup de cœur de cette année !
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