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298 commentaires
Tail Concerto play
Bao

le 29/06/2012
2
C'était... mignon. Moche, mou, super court et injouable -j'ai plus eu l'impression de contrôler une savonnette qu'un petit robot, petit robot qui tire des bulles, c'est un signe-, mention spéciale au boss de fin terriblement dur et qui a du contribuer à la naissance de nombre de serial killer parmis les enfants de la génération 80-90. Mais c'était mignon.
Tails of Iron pc
Bao

le 28/01/2023
8
Sympathique petit metroidvania "compact" (une poignée de zones, environ 10h de jeu), à la DA charmante qui rappelle un peu Darkest Dungeon, qui narre les péripéties de Redgi, apprenti roi d'un royaume de rats, en lutte contre des crapauds bien belliqueux. Enfin qui narre, c'est Geralt de Riv (son doubleur anglais) qui s'en occupe, toutes les bestioles du jeu interagissant entre elle à base de sons et d'onomatopées, un des nombreux détails apportés à l'univers du titre pour tenter de le rendre vivant. Mine de rien le jeu est plutôt brutal, aussi bien dans le visuel que les combats : les combats reposent sur un système d'esquive/parade/blocage (l'adversaire "annonce" ses attaques 1-2s à l'avance, à nous d'anticiper), les ennemis cognent fort et font de la résistance, il y a tout un apprentissage des mécaniques qui se fait naturellement - notamment l'importance de l'équipement et des modificateurs de stats - et qui rend les joutes plutôt gratifiantes et la mort (qui arrive souvent) pas si frustrante que ça, encore plus quand on voit notre petit notre roi aller coller un bon gros finisher dans la tête d'un boss pour conclure un combat. J'aurais néanmoins apprécié un peu plus de substance sur le volet aventure/exploration, et que la fin ne soit pas aussi expédiée.
Tales of Hearts R psv
Bao

le 26/07/2015
6_5
C'est une caricature de caricature d'un point de vue personnages et histoire (sauf Chalcedony qui est cool), l'art de la mise en scène est toujours what the lol chez Bandai Namco tout comme le niveau technique, le jeu suit vraiment le cahier des charges d'un Tales of classique et il le fait plutôt bien car les donjons ne sont pas trop longs et le rythme du jeu est quand même bien soutenu. C'est surtout le système de combat que je retiens car imo ça doit être le meilleur auquel j'ai touché dans la série. On peut vraiment lâcher des combos de fou-furieux et l'IA répond super bien aux gambits. Par contre le système d'affinité c'est juste du caca sous cette forme (surtout que le partage des compétences en dépend) et je reste toujours dubitatif sur le système de fausse-personnalisation de l'équipe, un truc qui semble revenir dans tous les épisodes de ces dernières années ...
Tales of Phantasia snes
Bao

le 16/02/2010
Edité le 21/05/2013
7_5
Super jeu ce ToP. Beau et très prenant, les perso. sont très attachants, et surtout le système ce combat bien jouissif et dynamique (faut au moins ça, car la fréquence des fights était affreusement haute), et un scénar' plutôt simple mais sympa, tout ça étant suffisant pour tenir en haleine du début à la fin. C'est toujours sympa de découvrir la genèse d'une série, encore plus si elle est bonne.
Tales of Symphonia gc
Bao

le 26/01/2010
Edité le 18/03/2014
7_5
J'avais bien aimé ce Tales. J'avais du le recommencer 2-3 fois pour profiter à fond du NG+ (la famine sur GC expliquant partiellement ça).

J'avais bien aimé l'histoire, j'ai même été - agréablement - surpris à la base par la relative "dureté" du scénario ou des thèmes abordés, dommage que ça soit traité de manière si... légère. La galerie des personnages m'avait bien plus (malgré l'obéissance classique à certains codes, notamment chez les méchants...), très sympathique et attachante, évoluant comme il faut au fil du jeu. L'humour et les skits aidant également beaucoup à ça.

Graphiquement c'était très sympa, un cell-shading ni trop faiblard ni trop forcé, agréable à l'œil. On visite du pays durant l'aventure, et c'est toujours aussi beau du début à la fin. Niveau musique ça reste passable, et certains thèmes sortent quand même du lot (Fighting of The Spirit !)

Le must c'est quand même les combats, dynamiques, bourrins et nerveux à souhaits, et ça tournait au poil et quasiment sans temps mort. Grand bonheur de dégommer la tronche à la moindre bestiole qui aurait le malheur de croiser mon chemin !

Et y'a pas mal d'annexes très sympathiques (les Demon Weapons, Abyssion !) pour faire grimper le compteur d'heures, ce sans s'ennuyer une seule seconde.

Bref j'en garde un excellent souvenir.


Tales of Symphonia: Dawn of the New World wii
Bao

le 26/11/2009
Edité le 25/08/2010
2
Truc qui frappe le premier : le copy / past. On sent bien que l'équipe à pas voulu s'emmerder en faisant ce jeu. Même niveau graphique que sur GC, ptêtre un poil supérieur, quasiment partout les mêmes musiques que dans ToS (même les remix sont clairement identifiables), et les quelques nouvelles brillent pas DU TOUT (j'ai béni le ciel quand la musique de combat de ToS a remplacé celle de ToS 2). La carte du monde à été supprimée au profit d'un point par point, et toute l'articulation de l'histoire oblige à repasser par les mêmes lieux (et les mêmes énigmes) que dans le 1. Et également que le souci de lecture et d'optimisation du jeu à été le dernier de leurs soucis tant les chargement sont fréquents...

Le scénario reste acceptable, sans casser trois pattes à un canard, et a son petit lot de twists et une mise en scène efficace qui suffit à garder l'attention, et heureusement, tant c'est creux à côté, la quasi-intégralité des quêtes annexes étant inutiles (quand rattachées au scénario), ou tout simplement ennuyantes et démotivantes (les quêtes Minouz répétables généralement dures, ou tu claques des grosses sommes pour les items de soins, qu'on fait deux-trois fois avant de s'apercevoir que la récompense est généralement achetable... quel intérêt ?)

Le système de combat qui donne l'impression d'avoir régressé vers le bas en terme de possibilités et de tactiques, et qui est aussi brouillon que (trop) bourrin. Ah par contre le body block est bien exploité dedans, tellement qu'on évite d'avoir des grands et gros monstres avec soit, qui quand ils ne bouchent pas l'accès servent de punching-ball. Et le fait qu'on soit obligé d'y jouer à la Wiimote, mal optimisée (j'irais même jusqu'à dire pas prévue pour), aide à contribuer à cette confusion.

Le côté Pokémon aurait pu être génial (j'adore collectionner les bestioles), mais non. Encore une fois un truc mal exploité. Le système de capture est mal foutu, le système d'évolution est mal foutu, au final on reste avec les 5-6 monstres capturés au début du jeu tellement ce côté élevage est restrictif et chiant.

Au niveau des personnages, y'a du bon, du mauvais et du très mauvais... On retrouve avec plaisir les personnages de Symphonia, qui se greffent ponctuellement au groupe en fonction de l'histoire (ils y sont tous bien intégrés). On regrettera par contre que les niveaux / équipements / artes soient bloqués pour ces personnages, histoire de pas faire de l'ombre aux pokémons (mais c'est quand même violent comme coupure, genre Sheena qui a oublié comment on invoquait... ). Par contre le nouveau casting est sans interêt, car quand il est pas sous-exploité (les Centurions, tiens.. exception de Tenebrae qui m'a fait marré du début à la fin avec ses calembours et son incroyable capacité à brouiller tout le monde), donne d'horribles envies de meurtre (putain Alice [CENSURE]).
Tales of the Abyss play2
Bao

le 16/02/2010
Edité le 19/05/2013
8_5
Le meilleur des Tales of que j'ai touché jusqu'ici. Une histoire qui poutre bien malgré quelques petites répétitivités, un monde bien foutu, des perso. qui assurent grave (Jade et Anise ça reste un duo tuant, dans tous les sens du terme, et puis y'a certains autres comme Legretta, Sync ou Tears qui ont ce petit truc qui les rend attirants) et un système de combat génial.

Alors par contre mention spéciale pour la carte du monde, une horreur sans nom buggée jusqu'à la moelle, les dev. devaient probablement être bourrés ce jour là. Alors quand on plus on accumule les aller-retours, ça use très vite la patience...
Tales of Xillia play3
Bao

le 27/11/2013
Edité le 27/11/2013
6
L'histoire est sympathique, même si il faut attendre plus de la moitié du jeu pour que ça décolle enfin et que ça retombe quand l'incroyablement plat Jude devient la "boussole morale" du scénario. C'est rare de voir un perso. principal aussi... plat. Chose assez dommage car la la complémentarité entre les deux scénarios est bien menée tout comme la manière de voir les mêmes évènements sous deux angles différents. Le casting est également sympa sans plus, seules quelques têtes sortent vraiment du lot, comme Milla et Gaius. Le gros point fort du jeu est évidemment le système de combat, c'est nerveux, c'est bourrin, c'est jouissif, les Artes pleuvent, le système de liaison est une excellente idée, et chaque personnage à vraiment son style propre, truffé de subtilités. Bon point pour la difficulté ajustable aussi, le jeu étant beaucoup trop simple de base. Le système de personnalisation des persos est rigolo même si ça se réduit qu'à des accessoires, et c'est quand même dommage que le studio ai laissé sur le bord de la route l'habituelle fiesta pour fans au profit d'une pluie de DLCs. L'époque qui veut ça, j'imagine.

Par contre mein gott, que c'est moche. Moche, plat, cheap, générique, les décors sont limités et copiés/collés d'une carte à l'autre, l'exploration fait triste mine, le bestiaire se résume à 10 modèles recolorés (exception des boss, ouf), la fainéantise des développeurs cherche même pas à faire artifice. Genre quand tu vois les ports tous construits de la même manière le Spirit World avec son filtre jaune pisse ou l'excuse du "Climat Spirituel" pour coller bout à bout des régions-types. Le système de sphérier est incohérent et mal branlé, c'est juste du level-up classique déguisé, le système de mise à jour des magasins est très lambda, et les annexes paresseuses qui se résument à "toi tuer, toi ramener" mais on au moins le mérite d'exister et de développer un minimum l'univers. La musique est également très-passe partout, sans oublier les ralentissements quand ça affiche un peu trop à l'écran.

Bref soit c'est un Tales of de la crise, soit c'est la recherche par Namco Bandai d'un renouvellement de la base. Dans tous les cas c'est pas fameux-fameux, un Tales of convenable doublé d'un épisode anniversaire qui fait pas honneur à sa série, et qui me laissera pas un souvenir impérissable.
The Caligula Effect 2 play4
Bao

le 22/05/2022
6
Caligula Effect 2 "prend les mêmes et essaye de recommencer en mieux", pour dire ça simplement : on retrouve un scénario et une toile de fond similaires à ses prédécesseurs, un peu plus de finesse dans le traitement de ses personnages et un propos plus creusé qui mêle les conséquences de l'après Caligula premier du nom (le jeu se passe après) à une nouvelle intrigue. Et il y a bien que ça qui fait tenir le jeu, car même si pas mal d'éléments superflus ou casses burnes sont passés à la poubelle, l'expérience de gameplay est toujours aussi monotone : l'univers est plat-plat et pas inspiré, le système de Causality Link est de retour et n'est pas plus intéressant qu'avant (mais plus facile à compléter, au moins), tout comme les quêtes, et il manque quelque chose au système de combat pour être vraiment prenant et faire pardonner ses longueurs. Et la technique est à la rue, mon dieu. Le troisième sera peut être le bon, si troisième il y a un jour ?
The Caligula Effect: Overdose play4
Bao

le 25/03/2020
5
Après m'être tapé la version Vita qui était quand même bien nulle, essayons le remaster PS4 (curiosité morbide, toussa).

Ça ressemble toujours à un jeu PS2 (et encore), c'est toujours aussi mal mis en scène, c'est pas plus joli mais au moins pas mal de problèmes techniques ont été réglés. La courbe de difficulté a été revue en mieux tout comme le système de combat, mais les faiblesses structurelles les plus importantes sont toujours présentes, notamment cette "quête" consistant à découvrir tous les NPC du jeu à travers un système vraiment à chier de missions qui se ressemblent toutes, ou des donjons beaucoup trop faibles, beaucoup trop longs et beaucoup trop radins en bons trucs. On a aussi droit à de nouveaux personnages et une nouvelle sous-intrigue dans l'intrigue, le fait de pouvoir choisir le sexe de son personnage dont l'influence se limite à quelques choix de dialogues, et surtout de pouvoir s'incruster dans le groupe des méchants : ça permet de donne plus de substance à des antagonistes qui étaient juste des clowns jusqu'à présent, mais en parallèle ça propose un récit - et surtout une fin qui arrivent à être plus claqués que l'histoire de base.

Bref c'est mieux que sur Vita mais c'est difficile à conseiller quand même.
The Last Remnant pc
Bao

le 25/03/2010
Edité le 11/07/2010
8
Après un premier essai peu concluant – rageant et frustrant en fait- y’a bien un an, j'ai repris, et fini The Last Remnant. Cette fois, en préparant le terrain via l’utilisation de nombreuses FAQs, au final quelque chose de presque indispensable vu la grande quantité d’informations et de subtilités peu ou pas expliquées.

J’ai trouvé l’histoire du jeu très peu engageante : bateau au départ, monte crescendo durant l'aventure en soulevant questions et interrogations durant la première partie... pour au final rien car tout est expédié dans la seconde, fin incluse. Mais elle dispose au moins d'une mise en scène du tonnerre (le combat Conqueror / Emma !) et de batailles dantesques (Les Seven ! Ou certains monstres de missions très ardus) pour réussir à retenir l’attention. Même punition pour les personnages, pourtant très classieux et soignés, car hormis deux-trois protagonistes, aucun ne sort vraiment du casting creux et sous développé du jeu. Même le héros ne m’a fait ni chaud ni froid.

C’est plus du côté du monde de TLR que j’ai pris mon pied. Il est super bien construit, très vaste (y’a un nombre énorme et diversifié de lieux à visiter), avec sa propre histoire, ses règles, ses mythes, ses légendes. Esthétiquement parlant, le jeu à une identité visuelle vraiment unique, que j’ai trouvé sublime sous tous les angles : les villes, les lieux, les Remnants, les monstres (même si les développeurs ont cédés à la facilité, au final on voit à peine une quinzaine d’espèces différentes et du re-skin à gogo, ça fait un peu tâche vu la grandeur du monde), les compagnons, les armes, bref tout ! Le chara-design notamment, que j’ai apprécié dans sa totalité, et pourtant il y a un nombre énorme de personnages a rencontrer et / ou à recruter durant le jeu (grand dilemme d’ailleurs, on ne peut avoir que 50 compagnons maximum, dont 18 sur le terrain…). A ça se rajoute les Guildes, occasions de faire un paquet de missions annexes qui baladent aux quatres coins du monde, tout comme les quêtes. Musicalement aussi c’est très bon, ça sonne bon aux oreilles du début à la fin, voir même plus que bien (certaines musiques de combat sont géniales).

Bien aimé le système de combat original également, bien nerveux et jouissif avec de bonnes idées, malgré un côté aléatoire assez lourd, qui fait que j’ai constamment eu l’impression de jamais avoir un contrôle total sur mes unités – exemple simple, voir ses unions bloquées à des actions à 7 PA alors que les barres sont aux max, chose un peu incompréhensible et qui prolonge inutilement les affrontements. Côté aléatoire qui mine également la difficulté du soft, on se retrouve parfois à voir ses unions éclatées en 10s par un groupe d’ennemis similaire à celui écrasé trois pas plus tôt. Ok la part d’aléatoire c’est normal pour donner une certaine teneur aux affrontements, mais la c’est peu nawak. Et en parlant d’unions, j’ai trouvé le principe très bon dans son idée et son application, c’est vite prenant de customiser sa petite armée.

En vrac, d’autres trucs que j’ai également trouvé frustrants :

- Le lien Battle Rank / Stats bien étriqué. Car les stats ne suivent pas forcement la difficulté progressive du jeu (ce qui m’étais arrivé dans ma 1ère partie). J’ai eu recours au low BR run, mais c’est quand même un peu dérangeant de fuir 75 % du jeu pour s’assurer une montée en puissance correcte par la suite (d’autant qu’on récupère certaines unités que très loin dans le jeu).

- Les loadings constants (même pas un quelconque souci d’optimisation durant le portage sur PC), transformant parfois les missions ou quêtes en vrais calvaires.

- Dans le même ordre d'idée, les chargements tardifs de textures.

- La relative « débilité » des alliés lors des upgrades : il faut OBLIGATOIREMENT dropper les items. T’as beau en avoir 99 en stock, non, faut dropper, sans même en connaître le nombre.

- L’aléatoire encore, cette fois avec les spawn des monstres, notamment les rares ; à coupler avec les loadings, des combats aléatoires parfois longs, des critères particuliers de spawn, et des lieux d’apparitions généralement le plus à l’opposé du point de départ ; c’est presque dépressif passé les 50 premiers allers-retours.

Bref j'ai pris beaucoup de plaisir avec ce jeu (quoiqu'un peu de lassitude sur la fin), malgré un goût amer d'inachevé et de frustration dans la bouche. Un peu plus de finition de la part de Square Enix ça aurait pu donner un jeu ultime, là je dirais qu'il est juste bon
The Last Story wii
Bao

le 30/04/2012
Edité le 15/06/2012
8
Grand jeu. Un vrai exemple de maitrise de rythme et de narration qui se retrouve à tous les niveaux, un scénario certes classique mais bien mené, les derniers chapitres sont épiques et la bande son l'est tout autant. Une fabuleuse et cohérente direction artistique qui enchantent les mirettes -la cité de Lazulis est vraiment géniale, aussi belle que débordante de vie-, des personnages attachants et vraiment intéressants à suivre, même si la relation rose-bonbon Zael/Calista à tendance à parfois irriter un peu. Le système de combat est particulièrement nerveux et offre pas mal de possibilités tactiques à exploiter, vital notamment contre les boss. Également bien apprécié tout le côté customisation du jeu très bien fourni, c'est juste dommage que le jeu soit si avare en équipements ! Et également si avare en annexes, très peu nombreuses et pas vraiment motivantes. Finalement ses plus grosses tares seront techniques, le jeu est optimisé à la truelle, le jeu offre accuse régulièrement des baisse de framerate qui sont parfois fatales au joueur. Il suffit d'un peu trop de monde à l'écran et paf... retour au dernière point de sauvegarde.

Mais bon, un "détail", pas de raisons de bouder son plaisir face une telle aventure menée tambours battants . Un jeu qui a du coeur, Sakaguchi 4ever.
The Legend of Dragoon play
Bao

le 21/01/2010
Edité le 19/05/2013
8_5
super jeu !

Bon déjà : DRAGOONS ! Les transformations, les attaques, les armures, bordel que j'ai adoré ça ^^ Et après, autre truc qui m'a marqué, le scénario. Ptêtre classique et un peu cliché dans son déroulement, mais il est super poignant, très profond et teinté d'une espèce de mélancolie palpable au faire et à mesure qu'on avance (l'ancienne cité des Dragons...;_; ). La galerie des personnages est très sympathique aussi, et à l'image du scénario, restent classiques mais diablement bien construits (un grand souvenir de Lavitz et Rose qui restent ancrés à leurs principes et motivations jusqu'à la fin). Et une super durée de vie !

L'univers et l'ambiance j'ai trouvé ça sympathique, même si l'absence de world map (atroce d'ailleurs) c'est pas glop. Mais heureusement c'était beau ! Très beau ! J'ai moins aimé le système de combat, amusant au premier abord, mais rapidement chiant (à mon goût) et répétitif. Y'avait très peu d'annexes aussi.

Un grand RPG.
The Legend of Heroes: Ao no Kiseki pc
Bao

le 07/10/2019
8
Le cadre a été posé par le jeu précédent, Ao est lui l'épisode qui s'attaque aux choses sérieuses et il le fait bien : la mise en place d'acteurs tous aussi charismatiques les uns que les autres, la montée en puissance des événements, et surtout la touche de géopolitique très terre à terre en plein milieu de jeu, tout va crescendo pour planter de manière très crédible le scénario et la situation de Crossbell. Et puis vient le moment ou ça accélère jour après jour (dans le jeu), avec toujours plus d'intervenants et de blabla tout en réussissant à rester toujours très clair, et la cerise sur le gâteau c'est la multitude de scènes épiques et de révélations fracassantes offertes par le titre avec bien sûr la musique de la team jdk par dessus. Je trouvais Crossbell peu intéressante dans Zero, dans Ao c'est l'inverse car le jeu prend vraiment le temps de dépeindre tenants et aboutissants de la situation de ce territoire situé entre le marteau et l'enclume, chose qui se ressent dans les dialogues avec les NPC et les quêtes plus "dans le vrai" (et plus intéressantes que dans Zero ou on jouait au Bracer) qui aident à renforcer ça. Falcom aime peaufiner son univers et il le fait très bien ici, on a vraiment "mal" pour les habitants de Crossbell. Et ça donne une autre vision de certains événements vécus dans Cold Steel 1 & 2. Dommage cependant que le jeu fasse cependant plouf dans la dernière ligne droite qui est vraiment ...faiblarde, surtout à la vue des enjeux : si on met de côté les deux hors-sujets n'ayant pas grand chose à voir avec le grand dessein, les actions et réactions des antagonistes m'ont donné cette impression d'être déconnectées des GROS sacrifices qui ont été faits pour en arriver à ce point (d'autant plus qu'un de ces grands méchants sort littéralement de nul part). J'ai eu limite l'impression d'assister à une scène façon Tales of, avec ce bon vieux discours du héros qui remet du monde dans le droit chemin parce que. Ce qui est dommage, car le finish et la morale qui l'accompagne sont cool (sans parler du twist liant Ao à Zero et du moment "right in the feels" avec un certain sauvetage), mais face face à des vilains qui jetaient l'éponge de façon plutôt absurde, l'impression qui dominait c'était la perplexité. Je pointerais aussi le rythme tant qu'on y est, autant les 3/4 du jeu sont plutôt bien rythmés autant ça semble interminable sur la fin. Coïncidence, c'est à ce moment que le jeu abandonne sa facette géopolitique pour retourner à du magical-prout-prout.

Je vais rapidement passer sur la partie aventure du jeu vu qu'on revisite 80% des mêmes zones et c'était pas spécialement palpitant, mais l'ajout de la voiture pour fluidifier les déplacements, en plus des raccourcis dans Crossbell même (comme Zero) aide à faire passer la chose. Les quelques nouveaux lieux valent en revanche bien le détour. Un peu le même principe pour le système de combat / personnalisation, ça reste la même chose que précédemment - donc excellent, et Ao va introduire les Master Quartz (moins abusés que dans les épisodes suivants) et le Burst (plus abusé que dans les épisodes suivants), et c'est pas du luxe car le jeu est dur. Je pense même qu'il dans le haut de la liste, à côté de Trails in the Sky: The 3rd. Les 4 nouveaux personnages jouables apportent eux aussi un plus, au niveau du jeu car chacun à un profil bien différent et on peut créer des combinaisons d'équipes assez diversifiées, et ils sont tout aussi bien intégrés à l'univers de par leurs positions et de la vision de Crossbell qu'ils apportent. Et j'aime beaucoup ce troll en puissance de Wazy. La SSS ne se laisse pas distancer par les nouveaux et continue à grandir dans Ao, et pour le coup j'ai vraiment apprécié Lloyd comme protagoniste, comme leader la ou je le trouvais trop sage/plat dans Zero. Et parler des personnages me permet d’enchaîner sur le point qui m'a le plus dérangé : le système d'affinité. Il était pas terrible dans Zero, il devient dégueulasse dans Ao, tout ça pour un event harem à la con en bout de piste (#teamElie). Je trouve que c'est justement avec Ao que c'est définitivement parti en couilles vis à vis du traitement des liens des personnages de l'équipe, on perd cet aspect intimiste/organique qu'on avait dans les TiTS pour quelque chose de plus mécanique (je regrette d'ailleurs que Ao n'ai pas proposé plus de petites épisodes tranches de vie du groupe).


Ah et oui et le jeu Pom! c'était rigolo (le tour de manège hanté beaucoup moins).

Bref c'était cool, c'était épique, les personnages la musique et l'histoire ont répondu présent, et ça a fait un gros plouf à la fin. Dommage.
The Legend of Heroes: Trails In The Sky pc
Bao

le 14/04/2019
7_5
Après avoir fait Trails of Cold Steel I et II je me suis offert un petit retour en arrière pour découvrir l'épisode fondateur des Trails. Niveau jeu le soft enchaîne quand même les boulettes (ce putain de dernier donjon, la RNG parfois punitive, la multiplicité des allez-retours, la joie de découvrir que les objectifs cachés dans tous les sens c'est depuis le début et j'en passe), heureusement qu'il y a des éléments pour compenser (la fuite à 100%, les combats non aléatoires, le fait de pouvoir accélérer le jeu, le système de combat potable). C'est dans la narration que le jeu brille vraiment, et ça fait plaisir de voir que la manière dont la série construit son univers - à travers les PNJs, le souci du détail, les références autres aux régions - est présente dès le début. Tout à une place et une histoire, que ce soit les personnes les lieux ou les objets, la capacité de Falcom à créer un univers cohérent et à le faire vivre est pour moi la marque de fabrique de cette saga. Rien n'est à jeter dans le casting (surtout Olivier), le duo formé par Estelle et Joshua est amusant, dynamique et touchant. L'aspect voyage initiatique du scénario est bien amené, bien écrit et deviens de plus en plus intéressant même si il est longuet à décoller, et d'ailleurs j'ai trouvé qu'il y avait une sorte de parallèle avec la bande-son, globalement "champêtre" et lancinante, qui ne se met à lâcher les gros morceaux que dans le dernier chapitre. Même la manière dont le jeu amène son épilogue est réussie, jusqu'à dans le défilé des crédits, et ça m'a donné qu'une envie : enchaîner la suite.
The Legend of Heroes: Trails In The Sky SC pc
Bao

le 05/05/2019
8_5
On prend les mêmes et on recommence avec ce second chapitre des péripéties d'Estelle et consort, même si il faut patienter un peu car la première partie, à base de revisites et d'introductions en mode cartoon d'antagonistes est un peu longuette. Heureusement le jeu arrive à faire patienter grâce à son univers toujours aussi profond et travaillé, la continuité avec le FC et la foultitude de petits détails (comme les quêtes réalisées ou les rencontres qui ont une influence sur les dialogues, par exemple). Comme j'avais fait avec Cold Steel II, plus d'une fois je me suis rendu à tel ou tel endroit en me demandant "que devient ce ou ces personnages ?", sans avoir aucune obligation d'y aller, et à chaque fois ça à fait mouche car Falcom aussi y a pensé. Ça donne vraiment un cachet crédible et 'naturel' à cet univers, dans lesquels les personnages font parti du décor et ne sont pas juste des touristes de passage, et les kilotonnes de blabla passent très bien grâce à ça. Second chapitre qui est aussi l'occasion de découvrir de nouvelles facettes du casting, de découvrir de nouveaux personnages qui s'intègrent naturellement à la petite bande. Estelle Bright est une des plus belles réussites de cette duologie, et son évolution est très bien amenée, bien construite, son lien avec Joshua également (CE passage mon dieu ;; ... https://www.youtube.com/watch?v=s3K-jn42Xsc ). Mêmes les antagonistes sont difficiles à détester, à quelques exceptions comme le boss final qui atteint un niveau de filsdeputerie assez haut.

D'ailleurs j'ai cité Cold Steel II, et c'est assez marrant les similitudes qu'il y a entre entre les duologies Sky et Cold Steel dans la structure et le déroulement. La première partie de ce SC est longuette certes, mais une fois que la machine est lancée elle ne s'arrête plus et elle gagne en intensité à chaque chapitre. L'ambiance de chaos et de détresse de l'avant dernier chapitre est d'ailleurs bien palpable. Pas grand chose à dire niveau jeu, tous les trucs cool ont été conservés (comme le fast-forward, la possibilité de voir les ennemis sur la carte le scaling pour vite mettre à niveau les personnages sur la touche), les trucs moins cool également comme l'absence de carte dans certains lieux, mais c'est globalement la même chose que le FC avec "plus de tout" avec quelques ajouts anecdotiques comme le système de Chain Craft et quelques mini-jeux. Une phrase qui s'applique aussi à la bande-son, composée en grande partie de morceaux du FC, mais les nouvelles pistes arrivent à tirer leurs épingles du jeu pour un ensemble qui sonne bon aux oreilles.

Vraiment, pour moi cette série est un des porte-étendards du J-RPG à l'ancienne. C'est pas la plus jolie, pas la plus innovante, elle est parfois un peu trop bavarde, mais tu sens qu'elle est faites avec le cœur. Et c'est ça qui fait la différence. Et à titre personnel je fais glisser les Sky devant les Cold Steel en terme de préférence. Plus qu'à voir ce que 3rd et Zero / Ao ont a offrir, maintenant.
The Legend of Heroes: Trails into Reverie play4
Bao

le 27/07/2023
8
Le jeu fait clairement bricolage de bric et de broc, avec un recyclage massif d'assets (et pas que de Cold Steel III/IV, Tokyo Xanadu aussi) et de thématiques, Falcom est fort dans ce domaine et arrive toujours à - malheureusement - se surpasser et c'est un poil lassant de revenir une troisième fois dans le même Crossbell. Un patchwork sur laquelle on a greffé la résolution de questions posées depuis Cold Steel premier du nom, une nouvelle intrigue intéressante mais qui met du temps à monter en puissance, un aspect dungeon-rpg optionnel-mais-pas-trop en plein milieu parce que, l'habituel teasing sur les prochains évènements, et toujours plus de fan service notamment à travers les Daydream, copié/collé des Doors de Sky 3rd qui permettent de zieuter des morceaux de vie et d'approfondir le développement de certains individus. Et l'ensemble marche, en titubant au début certes, mais il marche.

Au passage big up à NIS America, fidèle à lui même et qui a foiré son coup une nouvelle fois lors de la localisation entre les fautes de typo à foison, les contresens et les bugs.

Le jeu étale l'intrigue sur 3 arcs scénaristiques, avec la possibilité de switcher de l'un à l'autre à n'importe quel moment, j'ai rien contre l'idée mais ce choix est assez... bizarre ? globalement l'intrigue ne s'éparpille pas, 0 à-côtés (pas de quêtes, peu d'exploration), ça file droit et la mise en scène est efficace, ce découpage est plus dommageable pour le rythme qu'autre chose, surtout qu'en plus il faut changer de route manuellement à chaque fois. La route du nouveau protagoniste, C, est la plus intéressante, elle y concentre le gros de l'intrigue et les nouveaux personnages, leur alchimie fonctionne à merveille. Celle de Rean est sympa aussi, elle lui offre le développement et l'évolution dont il a été privé dans CSIII et IV, par contre celle de Lloyd est la plus faiblarde, une redite de Ao/Zero en moins bien, et ça me fait mal de dire ça car c'est un des de mes favoris de la saga entière.

Pour le gameplay on prend les mêmes et on recommence, avec toujours plus de quartz aux effets pétés et de monstres/boss avec des montants absurdes de PV, les utilisateurs d'artes sont toujours les rois du monde, il y a une nouveauté mécanique appelée Unity pour apporter une dimension stratégique supplémentaire aux combats mais ça reste du CS IV+. Le début de l'aventure peut être assez compliqué car c'est - je trouve - mal équilibré et certains combats de boss sont punitifs, heureusement ça s'améliore au fil du jeu et l'acquisition de nouveaux jouets, la personnalisation de l'équipe est constante, sur la fin on peut créer de véritables monstres. Bien aimé le Reverie Corridor, le fameux dungeon-rpg mentionné précédemment, étant un habitué du genre ça m'a pas fait peur de bouffer des étages et des étages pour récupérer trois tonnes d'objets et équiper la petite armée qu'offre le jeu, heureusement qu'il y a eu le minimum niveau QoL pour gérer tout ça sinon ça aurait été l'enfer (mais il manque quand même la possibilité de pouvoir sauvegarder/charger des configurations de quartz).

Bref c'était bien, j'ai enchainé les heures dessus, un bon épilogue aux arcs Crossbell / Cold Steel, bien plus efficace et touchant que Cold Steel IV. Trails of Reverie offre un repos bien mérité à nombre de personnages qui peuvent enfin se poser et / ou faire la paix avec eux même. Cet aspect rétrospectif est juste super satisfaisant, encore plus quand on suit certain de ces personnages depuis Trails in the Sky premier du nom, c'est rempli de références et ça fait plaisir. J'aime à penser que cet aspect "ultime aventure", qui clôture quand même + de 15 ans de jeux, a également motivé les compositeurs car Reverie envoie la sauce, entre nouvelles pistes géniales et réutilisation de morceaux des anciens titres (et ici aussi j'avais été déçu par CS IV, ou c'était assez meh).
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel psv
Bao

le 28/02/2016
7
Comme ça a été dit par d'autres avant moi, ce jeu est un très (trop) long prologue. Il y un gros travail de world building, crédible et terre à terre sur fond de géopolitique, de problèmes économiques et sociétaux, un travail qui passe cependant par des tartines de textes et une multiplication de dialogues avec des NPC pour en saisir toutes les ficelles et grappiller un maximum d'informations. J'ai franchement bien aimé même si j'ai eu l'impression de faire face à un visual-novel qui ne s'assumait pas. Cependant, le jeu a la sale manie de de continuellement désamorcer les situations vécues par les protagonistes et tout glisser sous le tapis ensuite, ça nuit à l'intensité et on l'impression que rien ne décolle jamais vraiment... jusqu'aux dernières heures ou tout s'emballe pour finir sur un cliffhanger bien tuant. J'en ai vu des jeux avec un rythme en dents de scie, mais Trails of Cold Steel fait franchement fort. Après toujours par rapport à cet narratif, c'est anecdotique mais j'ai trouvé bizarre que le compendium du jeu ne liste que la partie école alors qu'une grande partie des acteurs se trouve en dehors...

Concernant le casting, j'ai été surpris et en bien. Les personnages sont des archétypes sur pattes, mais des archétypes avec une vraie personnalité et un cerveau qui fonctionne. Des personnages qui agissent, réagissent, qui ont de la répartie, il y a une sorte de 'réalisme' dans des dialogues qui sont accord avec leurs personnalités, leurs expériences respectives et les situations dans lesquelles ils se trouvent. Même si il y a quelques énormités shonen-esques dans le tas (je pense au cas Emma ou tout le monde devient con comme un manche quand le sujet est abordé, quelques scènes visibles à des kilomètres ou notre héros qui est en permamode je perçois pas les sentiments des personnes féminins), ça rend les dialogues très vivants et ça aide à faire passer la pilule d'un récit qui peine à décoller ; d'ailleurs concernant Rean, ça fait un moment que j'ai pas vu un personnage de J-RPG asseoir légitimement sa place de leader non pas car le scénariste l'a décidé mais car son comportement et ses actions décident pour lui. Ce souci du détail se retrouve aussi dans les personnages secondaires, le jeu est truffé de mini tranches de vie les impliquant (une nana cherchant à comprendre pourquoi son copain l'évite, un couple marié en plein conflit, une jeune noble fuyant un mariage arrangé, etc), et j'ai trouvé ça franchement sympa.

C'est avec la partie jeu que ça a le plus coincé. Les combats, tactiques, bien foutus, offrent un challenge continu tout le long de l'aventure et ça c'est appréciable. La partie personnalisation des personnages est sympa, même si j'ai trouvé que ça manquait un peu de profondeur. En dehors de l'histoire il n'a y a pas grand chose à faire à part deux-trois mini-jeux et des quêtes basiques de chez basiques mais qui ont au moins le mérite d'alimenter l'équipe en objets et de distiller quelques infos sur les personnages/l'univers. Ceux qui aiment les 100% vont l'avoir dur avec ToCS, le jeu est truffé de quêtes ou objets avec une fenêtre de temps très réduite pour les récupérer. Toute la partie exploration / aventure c'est le vide absolu tant c'est peu inspiré, linéaire et séquencé, c'est du FFXIII-like les décors à tomber en moins. J'ai vraiment l'impression que la sensation de blabla permanent procurée par Trails of Cold Steel vient du fait qu'il n'équilibre pas correctement la partie jeu et la partie narration, cette dernière prenant toujours l'ascendance sur la première. La partie technique du jeu laisse également à désirer, le décalage entre ce qui est véhiculé par le texte et ce qu'il se passe à l'écran est parfois triste à voir tellement la mise en scène et les animations sont d'un autre âge. Sans parler des mini-temps de chargements permanent et le fait que la Vita semble sur les rotules dès qu'on affiche plus de 15 NPC à l'écran (un problème moindre sur PS3, apparemment). Enfin pour finir j'ai plutôt apprécié le doublage US, qui colle bien aux perso, et je l'ai encore plus apprécié après avoir écouté le doublage japonais ou il y a une trop grosse proportion de couineuses pour les persos féminins (genre Sara, Laura et Claire, il y a juste pas photo). L'OST est également un plus du jeu, électrisante lors des combats et des passages intenses du titre, plus discrète mais tout aussi agréable dans les autres phases du jeu.

Trails of Cold Steel est un bon jeu, mais son côté prologue permanent, son rythme yo-yo et surtout son emphase sur le texte au profit du jeu ne jouent clairement pas en sa faveur. J'ai apprécié le jeu malgré ses quelques longueurs, et je me pencherais très probablement sur la suite pour avoir le fin mot de l'histoire - ou du moins une partie, vu qu'un Sen no Kiseki III est prévu.
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel IV play4
Bao

le 18/12/2020
5
C'était décevant. Vraiment décevant, c'est le premier Kiseki avec lequel j'ai fait plusieurs pauses (dont une d'une semaine entière), alors que jusqu'à présent j'ai saigné chaque épisode.

C'était long, terriblement long surtout pour brasser autant d'air ; j'ai souvent reproché à la série d'utiliser les mêmes ficelles de narration, sauf qu'ici ce ne sont plus des ficelles mais des grosses cordes de navire et chaque nouvelle scène nous montre qu'elles sont sacrément usées. Les actes 1 et 2 sont inintéressants au possible, entre chasse aux Pokémons pour réunir un casting décidément bien trop gros et moments "big damn heroes" pour insérer un maximum de seconds couteaux, tout est prétexte à rallonger le jeu, et à donner un rythme encore plus cassé à l'aventure. Les actes 3 et 4 s'en sortent un peu mieux, même s'il y a toujours plus de donjons peu intéressants dans l'équation. Le plus triste c'est surtout que je n'ai jamais vraiment eu l'impression d'être en plein dans l'ambiance d'apocalypse vendue par le titre, ultime conséquence de ce qui s'est passé dans Zemuria toutes ces années, tellement le jeu se disperse, tellement la cohérence du titre est mise à mal au profit du fanservice, et tellement Falcom s'évertue à recycler ; on cherche quand même à nous vendre une guerre mondiale qu'on ne veut pas nous montrer (car les territoires de l'est n'ont pas été développés pour le jeu, on reste dans le déjà vu de l'ouest), une guerre qui avance en fonction des besoins scénaristiques de Rean et sa bande plutôt que l'inverse. Le coup de grâce est venu avec la révélation autour de l'antagoniste, j'ai trouvé le twist incroyablement nul, le sous entendu l'accompagnant a achevé le peu de suspens du titre. Genre dès la moitié du jeu, le reste était déjà tout tracé.

Restait bien Ouroboros, qui se réveille dans la dernière ligne droite et qui arrive avec toujours plus de questions mystères sur la nature du continent de Zemuria. Ca m'a réveillé. Les bondings events restent également passables, et restent le seul moment ou chaque personnage peut enfin être lui même et ne plus hurler le même discours à base de Class VII, d'amour et d'amitié. Cold Steel IV a également été la preuve finale, si il en fallait encore, que le studio a créé un monstre qu'il n'a jamais maitrisé avec l'aspect harem du titre : alors que personnages masculins de l'équipe et npc sont autorisés à avoir des relations voir à envisager l'avenir en belle compagnie, les filles de l'équipe restent dans les rayons du supermarché à waifus et il y a juste à se servir. On a même un compteur avec des cœurs. Et la manière dont le titre va "sceller" le destin amoureux de Rean se passe de commentaires, c'est à la fois triste et hilarant. CS IV c'était aussi une sorte de "call back" à tous les opus précédent, que ce soit les personnages (Estelle ), les évènements passés, les références à ceci-cela, et ça c'est difficile de pas y être réceptif. Je me suis tapé tous les jeux, les dramas CD et les mangas, donc ce côté rétrospectif était très, très plaisant même si parfois bien envahissant. Dans le même ordre d'idée, les futures aventures de certains personnages m'intéressent également, à la vue de ce qui s'est passé dans CS IV.

Le gameplay bah c'est le 3 mais avec toujours plus de plus, des quartz toujours plus puissants et des gros chiffres. Voilà. Même chose niveau technique / graphismes. Et fuck le jeu de Pom!. La bande-son était sympa sans plus, c'est presque insultant de dire ça quand on voit ce que la série a envoyé durant toutes ces années. Il y a des musiques d'ambiances / de villes très jolies (comme celle-ci, garantie sans spoil), mais niveau musiques de combats ou accompagnement de l'action c'était... meh.

Je vais pas non plus dire que mon intérêt pour la série vient de mourir, mais en tout cas il vient d'en prendre un sacré coup. Tout ce qui tourne autour d'Ouroboros m'intrigue toujours autant, donc je vais continuer à suivre ça. Mais avec désormais moins de zèle.
The Legend of Heroes: Trails through Daybreak ps5
Bao

le 24/07/2024
7
Sacré flambleau dont a hérité Trails through Daybreak, car après un Trails into Reverie qui a mis un point final à l'épopée dans l'ouest de Zemuria, c'est à lui d'ouvrir le bal des évènements qui vont se passer à l'est. Et c'est une première aventure quelque peu mitigée.

J'ai eu un peu de mal avec l'histoire, j'ai trouvé qu'elle avait un espèce de parfum de ...spin-off ? Le premier jeu de chaque saga traine toujours du pied car il est là pour poser les bases, Daybreak n'y fait pas exception, mais la chasse au macguffin que représente l'histoire, impliquant à chaque chapitre des antagonistes pas foufous dont les motivations font sourciller, sans parler du chapitre final, poussif et qui sort littéralement de nul part, et du slalom permanent pour éviter d'évoquer les fils rouges de la série... plus ça avançait et plus c'était difficile de rester impliqué. Heureusement on peut toujours profiter de la fonction d'accélération, et le rythme / équilibrage du jeu est parfait, on a toujours la bonne dose d'exp et de matériels pour progresser.

Après il reste la partie construction de l'univers (plus importante que jamais après les évènements Cold Steel IV) et Falcom est toujours au top, même si c'est pas vraiment comme ça que j'imaginais Calvard. Toujours au top avec le casting également, Van est un excellent protagoniste qui n'a rien a envier à ses prédécesseurs, le fait que ce soit un adulte avec du bagage offre un changement bienvenu à la dynamique de groupe et comment sont abordés les évènements. On était habitué à jouer la bleusaille qui apprend et grandit, donc avoir ici un "grand frère" débrouillard, qui veille sur ses cadets et qui sent les embrouilles, c'est un changement rafraichissant. Ensuite ça reste Trails of, avec toujours des tropes de la japanimation dans tous les sens, on y échappe pas même si Daybreak a globalement un ton et des thématiques plus matures que dans les épisodes précédents. Par contre c'est moins au top niveau musique, je le place facile dans les épisodes les plus faibles à ce niveau.

Daybreak c'est aussi l'occasion d'une refonte du système de combat/personnalisation, et dans l'ensemble j'ai pas trouvé ça convaincant. On sent clairement la volonté de proposer quelque chose de plus poussé que précédemment niveau personnalisation, mais le système de Shards (basiquement : les quartz équipés donnent des capacités et on peut avoir des capacités différentes selon les combinaisons) peine à montrer son efficacité en dehors de certaines capacités bien précises, la mécanique de S-Points est bancale et invalide souvent le potentiel des Holo Core (nouveau nom des Masters Quartz), et le fait de devoir coller les perso les uns aux autres (pour profiter de boosts) est stupide, une régression par rapport au Bond System des jeux précédents. Le mix temps réel/tour par tour a un impact certain sur l'approche des combats, mais le fait de toujours devoir faire une entame en mode A-RPG du pauvre devient très vite lassant. Surtout qu'en plus, on ne peut plus dégager d'un coup les ennemis faibles du terrain... On peut comprendre que Falcom ai voulu se détacher d'un modèle qui cours depuis 7 jeux car le tour avait été fait, mais le système de Daybreak parait quelque peu maladroit face au flow quasi-parfait qui avait été atteint dans Reverie. A voir dans les prochaines opus comment ça va évoluer, il y a quand même du potentiel.

Le seul point vraiment indéfendable c'est l'interface de combat, c'est incompréhensible qu'elle soit aussi dégueulasse. Notamment la façon dont sont gérés les affichages du bouclier et du déroulé des tours, deux éléments primordiaux de ce nouveau système.

Daybreak est un jeu covid et la pandémie a joué dans son développement (y'a pas un seul mini-jeu !), donc je veux bien laisser le bénéfice du doute et voir ce que va donner Daybreak II, mais en l'état ça a été une aventure un peu poussive, heureusement les qualités narratives habituelles des jeux de cette série sont au rendez-vous donc ça aide à faire passer la pilule.
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