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136 commentaires
Xenogears play
Sphynx

le 20/04/2015
9
Xenogears, c'est le chef d’œuvre inachevé par excellence. Une erreur de parcours qui en fait un jeu à part, fascinant mais qui n'en reste pas moins décevant.

Décevant avant tout pour son côté inabouti, et je ne parle pas seulement du fameux CD2, tronqué pour des raisons budgétaires, qui dans le fonds ne fait qu'accentuer un problème récurrent depuis le début du jeu : l'aspect ludique en retrait, une histoire qui prend trop de place et qui ne pousse pas vraiment à se lancer dans les quêtes annexes par exemple, c'est le concept en lui-même qui s'avère bancal malgré son potentiel énorme. Bien des aspects du jeu trahisse la précipitation et le manque de finition.

A côté, son scénario, œdipien à l'excès, est intéressant et très riche, mais probablement plus dans sa structure que dans son propos, encore très empreint de la naïveté qui était celle des RPGs de l'époque PS1 avec ses bons sentiments et sa rengaine moralisatrice. Un scénario tentaculaire structurellement parlant qui évolue sur de nombreux plans parallèles, et qui devient au final quelque peu encombrant quand on en arrive au dénouement qui s'étire excessivement en longueur à vouloir lier tout ça ensemble. La mise en scène est solide et parvient cependant à maintenir l'intensité de l'histoire, malgré les séances de parlotte qui trainent en longueur.

Mention spéciale pour la 3D, dont on dit qu'elle a mal vieilli mais que je trouve très finement travaillée une fois remise dans le contexte de l'époque : il y a un goût du détail dont peu de jeux peuvent se targuer, et une beauté non-discutable dans les décors. Beaucoup de soft de cette ère faisait le choix de la 3D sans jamais l'utiliser, ce n'est pas le cas de celui-ci. Le parti-pris graphique était peut-être un peu trop précurseur cependant, étant donné les limitations techniques du support qui imposaient une caméra bien trop proche, rendant le gameplay et les phases d'exploration assez chaotique. Mais il faut noter le travail de fond.

Puissant et pourtant inabouti à bien des niveaux donc, j'ai tendance à voir Xenogears plus comme un brouillon que comme un véritable jeu. Il a su pourtant trouver sa place dans le panthéon du RPG en l'état, mais à l'heure où on parle beaucoup de remake de FF7 et d'autres softs, s'il en est bien un qui mériterait un remake, c'est celui-ci : un potentiel énorme, qu'on aimerait vraiment voir aboutir un jour.


+ Le scénario
+ La mise en scène
+ Les graphismes
+ Des mecha badass

- Le manque de finition
- L'exploration et la prise de vue
- Trop de parlotte
Persona 3 Portable psp
Sphynx

le 25/03/2015
9
Persona 3 - je juge le jeu en lui-même et pas particulièrement le portage - , c'est toute l'âme d'une série animée bien japonaise dans un format RPG.

Le concept est brillant - associer D-RPG et Visual Novel dans l'univers d'un lycée japonais - , et on sent très vite que le côté expérimental des précédents épisodes est arrivé à maturité dans ce 3e opus. Les codes sont donc ceux de l'animation japonaise, on reste en terrain tout à fait connu. On regrettera peut-être que le côté psychédélique ne soit pas poussé plus loin, mais il y d'autres épisodes pour ça. La réalisation est parfaitement aboutie, et la mise en scène impressionnante. Les personnages sont (presque) tous bien développés et attachants, les doublages réussis, et l'OST hors-norme et pourtant superbe.

Côté gameplay, on reste sur du simple mais efficace. Mention spéciale à la navigation de cette version PSP qui demeure intuitive malgré les faiblesses techniques de la machine, et qui renforce le côté Visual novel : un choix qui n'est pas forcément déplaisant si le genre ne rebute pas en lui-même. La partie donjon est bien pensée et pas trop répétitive avec le jeu des faiblesses. Il y a surtout pas mal d'idées distillées à droite à gauche, qu'on ne pourra pas lister et qu'on ne remarque pas toujours au premier abord d'ailleurs, qui ajoute une grande diversité au soft.

Le problème vient pour moi du fait que, pour donner de l'espace à toutes ces bonnes idées, on a considérablement allongé le jeu. Trop sans doute. Certes on en a pour son argent en termes de durée de vie, mais à trop tirer sur la corde, on épuise le filon et ce qui était novateur devient répétitif. Beaucoup de ces bonnes idées restent optionnelles et ne sont pas nécessaires à l'avancement du jeu - je n'ai pas eu à fusionner un seul persona pour le terminer en mode hard par exemple - , mais celui-ci reposant sur un système de calendrier à suivre, pas de raccourci possible. Ce qui n'est pas un petit défaut, quand l'étirement du soft vient éroder le rythme que le scénario, pourtant très bon sur la fin, tente péniblement de donner sur les trois premiers quarts du soft.

Un excellent soft donc, brillant et abouti, plein de bonnes idées... mais répétitif et un peu longuet en fin de compte. Dommage que, malgré toute la bonne volonté du soft, on finit par s'ennuyer sur la longueur.


+ Le concept, parfaitement développé, entre Visual novel et D-RPG
+ La réalisation et la mise en scène
+ Le scénario et l'univers japanime
+ L'OST autant que les doublages, japonais comme américains
+ Ultra-complet et proposant une belle diversité

- Durée de vie excessive et manque de rythme
- Aigis et Koro-chan... un robot et un chien, c'est un peu too-much x)
7th Dragon nds
Sphynx

le 23/02/2015
5

7th Dragon n'a jamais quitté l'archipel japonais, et en fin de compte ce n'est peut-être pas plus mal.

On aurait pu s'attendre à un digne héritier de la série Etrian Odyssey, il demeure cependant très en dessous. Graphiquement très décevant, je continue à me demander pourquoi les développeurs de jeux DS s'entêtent à utiliser une 3D fade sur un support qui la gère aussi mal. Scénaristiquement très simpliste aussi, le jeu est long. Ce pourrait être une bonne chose mais je l'ai pour ma part trouvé plus répétitif qu'addictif. Dur aussi, sans véritable raison. Tout n'est pas bon à jeter, certaines idées sont originales. Et surtout, le système de combat est très dynamique et plaisant. Mais un RPG, c'est un peu plus qu'un système de combat, même dans un Dungeon-RPG.

En bref, 7th Dragon est un jeu à peine correct, qui n'a rien d'inévitable à moins d'être un grand fan de son grand frère Etrian Odyssey.


+ Un système de combat dynamique et sympathique
+ La durée de vie

- La difficulté excessive et sans raison
- Très répétitif
- Graphiquement pauvre
- Un scénario très simpliste
Valkyrie Profile: Covenant of the Plume nds
Sphynx

le 23/02/2015
Edité le 23/02/2015
5

Plutôt bon public et amateur de la série autant que de T-RPG, ce VP: Covenant of the Plume est pourtant une très grosse déception pour moi.

Graphiquement sans saveur, scénaristiquement vide, je n'ai absolument rien retrouvé de l'ambiance de la série originelle si ce n'est une tragédie surjouée. Ce n'est pas le gameplay T-RPG qui vient sauver la mise puisque celui-ci se limite à du très classique, vu et revu. Ce à quoi il faut ajouter la gestion catastrophique de la difficulté, gros point noir du soft : ce n'est ni hardcore ni stratégique, seulement très mal équilibré avec des pointes soudaines auxquelles je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt autre que de forcer le joueur à sacrifier ses perso.

C'était sans doute ce que recherchait Tri-Ace. L'idée de sacrifier un personnage pour accorder un surplus de puissance à son équipe aurait pu être bonne, mais elle s'avère ici trop mal exploitée : trop souvent, la difficulté excessive force la main du joueur. Idem pour l'approche des combats, toujours la même étant donné la force herculéenne des ennemis : isoler et tuer vite. Or quand il n'y a qu'une seule façon de terminer un combat, je n'appelle pas ça de la stratégie à titre personnel. C'est passer à côté de l'enjeu même d'un Tactical-RPG, c'est manquer complètement son objectif.

Au final, je porte un regard très sévère sur le jeu : sans âme, ni hardcore ni stratégique, mais profondément maladroit. En un mot, une déception.


+ L'idée du sacrifice... mais mal exploitée

- La gestion catastrophique de la difficulté
- L'absence de réel aspect stratégique
- Graphiquement sans saveur
- Un scénario vide
Suikoden Tierkreis nds
Sphynx

le 04/11/2014
Edité le 04/11/2014
8_5
Pour faire simple, Suikoden Tierkreis, c'est le meilleur de la mécanique de la série appliqué au format portable.

La mécanique de jeu avait déjà fait ses preuves, et elle est reprise ici sous son meilleur jour : une galerie de personnages réussie, les éternels 108 étoiles à recruter et la variété de compositions qu'elles offrent, un coefficient d'expérience bien dosé pour pouvoir profiter d'à peu près tout le monde, et beaucoup de contenus annexes qui font de ST un jeu très complet qui se révèle sur la longueur. Le tout servi par des graphismes au top de la console et adapté de façon à ce que le jeu soit sans prise de tête, simple et très linéaire. Un choix discutable et pourtant idéal sur un support portable pour jouer à peu près n'importe où et n'importe quand.

Beaucoup de qualités et très peu de défauts donc. Au nombre des problèmes, on notera surtout la fréquence des combats beaucoup trop élevée, mais pas suffisamment pour cacher l'absence totale de level-design au niveau des donjons. Mis à part ça, les limites du jeu sont celles des choix de game-design. D'une part, la richesse de son contenu annexe ferait presque passer l'histoire, très classique, au second plan. D'autre part, sa simplicité provoque un certain manque d'ambition qui fait de ST un bon jeu mais sans la "flamme" des plus grands. Dommage.

En somme, ST est un bon rejeton de la série Suikoden, du genre qui assume ses choix. C'est la marque d'un bon jeu, à mes yeux. Il n'a plus l'attrait de la nouveauté des deux premiers épisodes, mais sa facilité en fait un candidat parfait pour entrer tranquillement dans la série pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore.


+ La mécanique Suikoden
+ Un jeu facile, sans prise de tête
+ Graphiquement au top de la DS
+ La richesse du contenu annexe
+ La galerie de personnages réussie

- Un certain manque d'ambition
- La fréquence des combats
- Le level-design proche du néant
- Un peu long à démarrer
Knights in the Nightmare nds
Sphynx

le 14/10/2014
Edité le 16/10/2014
8
Knight in the Nightmare a voulu être un mélange des genres, à ce niveau c'est une réussite : le joueur vétéran de T-RPG est rapidement poussé hors de sa zone de confort. Habitué à un gameplay généralement calme et réfléchi au tour par tour, le voilà assailli de toute part en temps réel et plongé dans un système de jeu qui casse les codes, il faudra un temps conséquent pour s'adapter. C'est original (un peu trop peut-être), c'est sûr !

Sur un autre registre, l'ambiance visuelle et sonore est très réussie, parfaitement adaptée aux teintes sombres de l'histoire. Mention particulière à la poésie de certains textes. Comme le gameplay, la narration justement est complexe mais souffre surtout de la longueur de sa mise en place. On est porté par l'atmosphère plus que par le scénario sur les deux tiers du titre, et ce n'est que vers la fin d'une première partie que l'on commence vraiment à prendre du plaisir au jeu. Un bien pour un mal donc, étant donné les multiples façons d'approfondir et de refaire une nouvelle partie par la suite, et ça c'est un bon point.

Au final, ça a pris du temps mais j'en ressors avec une certaine satisfaction et une étrange envie de recommencer. C'est que le soft doit pas être mauvais au fonds. C'est une expérience à faire, au sens premier du terme.


+ Unique et original
+ L'ambiance (visuelle, sonore, textuelle)
+ L'histoire et la narration
+ Court mais bien des façons d'approfondir

- Un peu trop original peut-être
- La prise en main et le tutorial très peu pédagogiques
- La longueur de la mise en place de l'histoire


Radiant Historia nds
Sphynx

le 05/10/2014
Edité le 04/11/2014
9

Le concept du voyage dans le temps a toujours été casse-gueule, Radiant Historia réussit pourtant là où les autres ont échoué avec un scénario riche et percutant et un système de narration dans lequel l'interaction avec le joueur demeure contre toute attente centrale. La chose n'était pas évidente mais elle reste malgré tout claire et cohérente, et la redondance des zones ne gêne pas forcément puisque la richesse du titre se trouve dans l'exploration de la trame plutôt que dans celle de sa carte.

Je lisais ailleurs beaucoup de déceptions quant au potentiel manqué du jeu, c'est vrai qu'il n'est parfait. Le système de combat et d'évolution est classique, un peu répétitif même. La maniabilité dans les phases d'exploration, pas extraordinaire. Il y a aussi le fait que l'on passe plus de temps à suivre l'histoire qu'à véritablement la jouer. Mais personnellement, c'est la pauvreté graphique qui m'attriste le plus : on se demande pourquoi avoir fait le choix de la 3D sur un jeu comme celui-ci, alors que pas une fois elle n'est vraiment mise en application et qu'une 2D bien léchée aurait pu porter le porter au panthéon. Mais on oublie bien vite ses quelques défauts, porté par la narration qui remplit merveilleusement son rôle et occulte le reste.

Radiant Historia c'est donc avant tout une histoire puissante et brillamment orchestrée, une histoire qui mériterait à mon sens sa place dans les annales du genre.


+ Le scénario et sa narration
+ Le système de voyage temporel
+ La complexité et la complémentarité des ensembles de quêtes

- La pauvreté graphique
- Le peu de place pour la phase de jeu en elle-même
- Une fin qui s'éternise un peu trop
(c'est dommage, car on frôlait la perfection scénaristique sinon)
Story of Thor 2 sat
Sphynx

le 30/09/2014
7_5

Pari réussi pour ce second épisode qui a su trouver sa place sur la Saturn à l'époque même s'il n'avait rien de révolutionnaire.
Valkyrie Profile play
Sphynx

le 30/09/2014
10
Unique. Un must-play. Pas besoin de plus de commentaires ;-)
Persona 3 FES play2
Sphynx

le 30/09/2014
8
Un très bon jeu, avec ce caractère si particulier des Persona... Mais qui pris à rebours dans la série, enchaîné à la suite du 4e épisode, fait ressortir une très désagréable impression de rejouer exactement au même jeu : plus que de simples similitudes dans le style, les variations entre les épisodes 3 et 4 demeurent excessivement maigres. Probablement son plus gros défaut, ou celui de l'épisode suivant selon les perspectives ^^

Une histoire de contexte sans doute, et qui au final m'a amené à lâcher prise avec ce 3e épisode. Probablement mon avis changera-t-il quand j'y retournerai d'ici quelques temps, mais dans l'immédiat j'en repars avec cette impression : fantastique mais lassant !
Soma Bringer nds
Sphynx

le 18/09/2014
Edité le 04/11/2014
7_5
Je l'ai enchaîné juste après Sword of Mana, et on retrouve exactement les mêmes mécaniques de jeu. J'ai pas été dépaysé, Monolith est clairement allé puiser dans ce qui s'est fait de mieux dans le genre. Le scénario est habilement développé, grâce à des dialogues bien sentis et articulés autour de personnages auxquels on s'attache très rapidement. L'esthétique visuelle et musicale est à la hauteur de ce qu'on peut attendre du studio. L'histoire et l'esthétique, c'est précisément ce qui porte le jeu parce qu'à côté niveau gameplay, c'est moins glorieux : les actions des personnages sont très limitées et souffrent souvent de latences qui empêchent de se prendre au jeu, un défaut qui l'empêche d'être aussi jouissif que d'autres où taper défoule pour de vrai.

Au final j'ai beaucoup aimé car l'histoire et l'esthétique ont su m'envoûter jusqu'au bout en évitant la lassitude provoquée par le système de combat. Je ne le referai sans doute pas, mais le chemin en valait la peine et j'en garderai de très bons souvenirs. Soma Bringer n'est pas une révolution mais le digne héritier de tout un genre : si bouffer du donjon ne vous fais pas peur, n'hésitez pas il vaut le détour.

+ Le scénario et le script
+ Les protagonistes fouillés et attachants
+ L'esthétique graphique et musicale

- Le gameplay et ses latences
- La lassitude qui s'installe bien vite
Wakfu pc
Sphynx

le 14/09/2014
7
Sans atteindre le niveau de son grand frère Dofus, Wakfu offre une approche qui pour l'instant en tout cas est différente, plus communautaire et à l'abri des excès connus ailleurs. Le jeu s'étoffe au fil des mois et des années, si Ankama lui apporte autant d'attention qu'à Dofus, il y a alors là un beau potentiel à exploiter, qui ne demande que ça parce que pour l'instant ce n'est pas encore tout à fait abouti.

Wait & see...
Breath of Fire gba
Sphynx

le 14/09/2014
Edité le 14/09/2014
7

Classique diront certains, et ils auront raison. Il pose pourtant les bases solides d'une série qui aura su se démarquer au fil du temps. Classique donc, mais complet et efficace, ce portage sur GBA lui rend honneur et mérite d'être essayé si vous n'avez jamais fait la version SNES et que vous aimez le style old-school.
Sword of Mana gba
Sphynx

le 12/09/2014
Edité le 04/11/2014
8_5

Pour peu que l'on sache mettre de côté la nostalgie du "c'était mieux avant", le portage est réussi et fait honneur à la série des Seiken. Remis dans le contexte de la GBA du début des années 2000, Sword of Mana se hisse au top de ce qui se fait sur la plateforme en sachant capitaliser sur le gameplay des épisodes précédents et en immergeant avec succès le joueur dans un monde très coloré et chaleureux, et ce malgré quelques petits défauts qu'on saura lui pardonner (le scénario, l'IA, le déséquilibre dans l'optimisation).


+ Proximité avec l'héritage des Seiken
+ Le gameplay riche et fluide
+ L'esthétique graphique
+ Riche et complet

- Le scénario (trop) naïf, la fin mise à part
- L'IA des personnages suiveurs
- Les déséquilibres de l'optimisation


Un excellent jeu pour qui sait remonter le temps, sans doute permis parmi ce qui s'est fait de mieux sur la GBA.
Pokémon Jaune gb
Sphynx

le 12/09/2014
5

Rien de neuf sous le soleil, mon avis n'a pas changé depuis les épisodes Bleu et Rouge : un jeu bête et méchant porté par un marketing très agressif orienté vers de très jeune joueurs. Ca a fait son effet mais ça ne rend pas le jeu meilleur, au contraire. Une fois la surprise des premiers épisodes passés, l'intérêt est encore moins présent.
Pokémon Rouge gb
Sphynx

le 12/09/2014
Edité le 14/09/2014
6

Pokémon, c'est avant tout une histoire de marketing et de génération.

Concrètement, c'est un jeu qui repose sur un principe bête et méchant, pas particulièrement novateur déjà à l'époque au Japon, porté par une histoire molle et sans profondeur. Mais il faut reconnaître que la réalisation est particulièrement bien faite et sait rendre la chose addictive. Si l'on se limite au jeu, celui-ci s'avère donc vraiment très médiocre, presque mauvais. Je n'ai pas accroché du tout, surtout quand on se souvient ce qui sortait en même temps sur SNES et PS1 (Bahamut Lagoon, Star Ocean, Suikoden, SaGa Frontier, Final Fantasy VII et Tactics, etc.).

Au-delà, il y a toute la machine marketing Nintendo qui a fait des ravages en ciblant avec une efficacité terrifiante ce qui était à l'époque de ces premiers épisodes un public très jeune, peu connaisseur du genre RPG et donc peu regardant. Quelque soit les défauts du jeu, pour cette raison Pokémon a marqué toute une génération.

Si le jeu et la série qui a suivi est très médiocre, elle aura au moins eu le mérite d'amener certaines personnes à la découverte du RPG, qui n'était pas alors le style le plus ouvert qui soit. Il faut au moins lui reconnaître ça
Pokémon Bleu gb
Sphynx

le 12/09/2014
Edité le 14/09/2014
6

Pokémon, c'est avant tout une histoire de marketing et de génération.

Concrètement, c'est un jeu qui repose sur un principe bête et méchant, pas particulièrement novateur déjà à l'époque au Japon, porté par une histoire molle et sans profondeur. Mais il faut reconnaître que la réalisation est particulièrement bien faite et sait rendre la chose addictive. Si l'on se limite au jeu, celui-ci s'avère donc vraiment très médiocre, presque mauvais. Je n'ai pas accroché du tout, surtout quand on se souvient ce qui sortait en même temps sur SNES et PS1 (Bahamut Lagoon, Star Ocean, Suikoden, SaGa Frontier, Final Fantasy VII et Tactics, etc.).

Au-delà, il y a toute la machine marketing Nintendo qui a fait des ravages en ciblant avec une efficacité terrifiante ce qui était à l'époque de ces premiers épisodes un public très jeune, peu connaisseur du genre RPG et donc peu regardant. Quelque soit les défauts du jeu, pour cette raison Pokémon a marqué toute une génération.

Si le jeu et la série qui a suivi est très médiocre, elle aura au moins eu le mérite d'amener certaines personnes à la découverte du RPG, qui n'était pas alors le style le plus ouvert qui soit. Il faut au moins lui reconnaître ça
The Legend of Zelda: Link's Awakening gb
Sphynx

le 12/09/2014
9

Toute la magie Zelda sur la plateforme GB, ça n'était pas évident mais c'est un succès. Je ne suis pas le plus grand fan de la franchise mais cet épisode tire son épingle du jeu. A jouer, absolument.
The Legend of Zelda: Majora's Mask n64
Sphynx

le 09/09/2014
8

Digne suite d'Ocarina of Time, il reprend efficacement les concepts de son prédécesseur. La magie prend cette fois encore. Reste à aimer la patte Zelda. J'ai malgré tout toujours eu un peu de mal m'immerger dans ce monde, raison pour laquelle je noterai sans doute un peu moins bien que d'autres avant moi.

Un jeu qui mérite ses éloges malgré tout.
The Legend of Zelda: Ocarina of Time n64
Sphynx

le 09/09/2014
Edité le 14/09/2014
9

Un changement de génération et de style pour Link, dans lequel on apprend vite à retrouver ses repères. Malgré quelques défauts, la magie prend. Une transition réussie donc qui a marqué une génération et relancé la machine Zelda pour une nouvelle décennie.
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