Commentaires RPG - Legendra RPG

Devil Summoner 2: Raidou Kuzunoha Vs. King Abaddon play2

Arefu

le 06/11/2008

Un excellent jeu et une suite digne des épisodes précédents. Le système de combat a été entièrement retravaillé afin d'obtenir une jouabilité au top, et il faut bien admettre que le pari est réussi. Les combats sont funs, rapides et la gestion des démons est parfaite : on leur donne une attaque qu'ils vont "répéter" tout au long du combat, on peut les rendre invincibles en appuyant sur L2, pour éviter de les retirer du terrain puis de les ré-invoquer en cas de gross attaque. Le bestiaire a d'ailleurs été totalement revu et profite d'une belle mise à jour (ou plutôt un retour aux sources) : il y a énormément de nouveaux démons, certains étaient déjà présents dans les Megaten 2D mais modélisés pour première fois en 3D ; tandis que d'autres ont tout simplement été ajoutés au bestiare (Choukenshin, Kamael, Astaroth pour la première fois en 3D...). De plus Raidou possède une panoplie de nouveaux mouvements permettant des combats plus fluides : il peut maintenant faire des roulades, ses combos sont beaucoup plus flexibles, il peut effectuer des attaques spéciales selon son type d'arme ; bref, niveau système de combat, tout a été retravaillé, et on obtient à mes yeux le meilleur gameplay ARPG jamais créé, tout simplement parce que le placement des unités est aussi important que l'esquive ou autre, mais surtout parce que le joueur contrôle tout. Là où un Star Ocean 3 proposait un système de combat très fun, mais avec une IA à la ramasse, ce DS4 équilibre le tout, et fait ainsi un sans-faute.

Les donjons étaient le plus gros défaut de l'opus précédent, ils étaient courts et pas très originaux, et la suite corrige le tir et nous propose des donjons originaux, plutôt longs et labyrinthiques, et esthétiquement très beaux, mention spéciale au dernier donjon qui est tout simplement sublime.

L'histoire est également très bonne, explorant le village de Tsukigata, s'inspirant du folklore japonais. Globalement, l'histoire est rondement bien menée, les évènements s'enchaînent les uns après les autres sans aucun temps mort, le script est bien écrit, les personnages, anciens comme nouveaux, sont très attachants (à part Dan et Akane, qui sont un peu chiants à la longue) ; bref de ce côté là, c'est du très bon.

Enfin, le seul défaut du jeu provient des musiques : on a affaire à un Meguro paresseux et peu inspiré. Un peu comme d'habitude depuis un moment, mais ici ça dépasse l'entendement : presque toutes les pistes du précédent opus sont ré-utilisées, et les rares nouvelles compositions peinent à égaler ses plus grands travaux (DDS1 et Persona 3 selon moi). La seule piste un tant soi peu potable est celle des boss, mais là encore on a plus affaire à un Meguro efficace qu'à un Meguro inspiré. Bref, grosse déception de ce côté.

Pour conclure, DS4 est un superbe jeu, extrêmement travaillé et peaufiné, possédant une pure âme Megaten old-school qu'on avait pas retrouvée depuis Lucifer's Call. Chapeau bas à Yamai et Kaneko qui ont su apprendre de leurs erreurs et nous livrent un jeu quasi-parfait.
Un excellent jeu et une suite digne des épisodes précédents. Le système de combat a été entièrement retravaillé afin d'obtenir une jouabilité au top, et il faut bien admettre que le pari est réussi. Les combats sont funs, rapides et la gestion des démons est parfaite : on leur donne une attaque qu'ils vont "répéter" tout au long du combat, on peut les rendre invincibles en appuyant sur L2, pour éviter de les retirer du terrain puis de les ré-invoquer en cas de gross attaque. Le bestiaire a d'ailleurs été totalement revu et profite d'une belle mise à jour (ou plutôt un retour aux sources) : il y a énormément de nouveaux démons, certains étaient déjà présents dans les Megaten 2D mais modélisés pour première fois en 3D ; tandis que d'autres ont tout simplement été ajoutés au bestiare (Choukenshin, Kamael, Astaroth pour la première fois en 3D...). De plus Raidou possède une panoplie de nouveaux mouvements permettant des combats plus fluides : il peut maintenant faire des roulades, ses combos sont beaucoup plus flexibles, il peut effectuer des attaques spéciales selon son type d'arme ; bref, niveau système de combat, tout a été retravaillé, et on obtient à mes yeux le meilleur gameplay ARPG jamais créé, tout simplement parce que le placement des unités est aussi important que l'esquive ou autre, mais surtout parce que le joueur contrôle tout. Là où un Star Ocean 3 proposait un système de combat très fun, mais avec une IA à la ramasse, ce DS4 équilibre le tout, et fait ainsi un sans-faute.

Les donjons étaient le plus gros défaut de l'opus précédent, ils étaient courts et pas très originaux, et la suite corrige le tir et nous propose des donjons originaux, plutôt longs et labyrinthiques, et esthétiquement très beaux, mention spéciale au dernier donjon qui est tout simplement sublime.

L'histoire est également très bonne, explorant le village de Tsukigata, s'inspirant du folklore japonais. Globalement, l'histoire est rondement bien menée, les évènements s'enchaînent les uns après les autres sans aucun temps mort, le script est bien écrit, les personnages, anciens comme nouveaux, sont très attachants (à part Dan et Akane, qui sont un peu chiants à la longue) ; bref de ce côté là, c'est du très bon.

Enfin, le seul défaut du jeu provient des musiques : on a affaire à un Meguro paresseux et peu inspiré. Un peu comme d'habitude depuis un moment, mais ici ça dépasse l'entendement : presque toutes les pistes du précédent opus sont ré-utilisées, et les rares nouvelles compositions peinent à égaler ses plus grands travaux (DDS1 et Persona 3 selon moi). La seule piste un tant soi peu potable est celle des boss, mais là encore on a plus affaire à un Meguro efficace qu'à un Meguro inspiré. Bref, grosse déception de ce côté.

Pour conclure, DS4 est un superbe jeu, extrêmement travaillé et peaufiné, possédant une pure âme Megaten old-school qu'on avait pas retrouvée depuis Lucifer's Call. Chapeau bas à Yamai et Kaneko qui ont su apprendre de leurs erreurs et nous livrent un jeu quasi-parfait.

Devil Summoner: Soul Hackers play

Arefu

le 16/07/2011

Un énorme délire cyberpunk accompagné d'un gameplay raffiné au maximum (si y a plus eu de megaten à la première personne après ça, y a une raison) et de musiques incroyables. Un des meilleurs jeux de la génération psx/saturn.

Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga play2

Arefu

le 03/05/2006

Un chef d'oeuvre d'esthétisme et de jouabilité. Dès le début, on est plongé dans cet univers magique et mélancolique, grâce aux décors, extrêmement fouillés et tout simplement sublimes, aux musiques, avec un Shôji Meguro déchaîné qui signe ici l'une de ses meilleures compositions, touts les thèmes sont mélancoliques, avec une guitare électrique calme la plupart du temps. La durée est assez conséquente, je trouve, il faut juste prendre son temps, pour bien profiter du jeu. Et même si il est vrai que la difficulté est assez moyenne durant le quête principale, elle devient rapidement très élevée grâce aux 11 boss optionnels. Bref, un pur chef d'oeuvre, que seul Atlus aurait pu créer!

Shin Megami Tensei: Digital Devil Saga 2 play2

Arefu

le 05/06/2006

Un jeu qui est tout à fait l'inverse du premier. Cette fois, les décors sont assez banals (Immeubles, laboratoires, etc...) et l'ambiance bien plus industrielle. Mais malgré tout, DDS2 nous fait profiter des meilleurs rebondissements scénaristiques tous jeux vidéo confondu, et Meguro nous pond cette fois-ci les meilleurs thèmes de combats de tous les temps. Bref, un excellent jeu, bien que légèrement en déça de son aîné ^^

Ys Seven

Arefu

le 23/10/2009

Un magnifique Ys et le meilleur jeu de la PSP, et de loin.
Personne ne s'y attendait avec ses choix douteux (suppression du saut, système de loot, design de départ hideux), et pourtant ce Ys Seven propose une aventure épique, pleine de rebondissements, avec des personnages attachants, et surtout, surtout, un gameplay explosif et nerveux et des musiques divines.
On découvre dans le jeu le continent d'Althago, nom qui en fait celui de la ville principale mais qui est influence tellement les régions avoisinantes que les gens ont fini par associer la ville au continent. On contrôle sans surprise notre brave ami Adol, toujours aussi classe, mais cette fois-ci accompagné d'une ribambelle de personnages, avec certains visages connus, comme Dogi par exemple, enfin jouable. Un grand atout c'est que chaque personnage est utile, on va tous les utiliser à un moment, et on peut même les changer quand on veut durant l'exploration grâce à une simple option dans le menu. Il est bien entendu utile qu'ils ont quasiment tous la classe, merci au redesign de dernière minute de la part de Falcom qui a eu la lucidité d'embaucher un nouveau designer. Bon à noter enfin pour certains : le jeu n'est pas à base de quêtes contrairement à ce qu'on aurait pu penser en voyant les trailers !
Mais ce qui fait la force de ce Ys, la vraie, c'est le gameplay. C'est de loin l'un des plus frénétiques que j'ai pu voir, le jeu est très speed, les actions d'effectuent au quart de tour, les boss ne laissent aucun répit (du moins en hard) ; bref il faut vraiment être actif, rester à l'affut du moindre mouvement ennemi pour l'esquiver au bon moment, changer de perso constamment pour tirer profit des résistances des ennemis. (on peut avoir trois persos à la fois et il suffit d'appuyer sur carré pour switcher entre les 3)
Enfin, les musiques sont parmi les meilleurs composées par Falcom, et vu le niveau de celles-ci ça veut dire beaucoup de choses. Je ne pourrai pas décrire leur beauté, la quasi totalité des musiques est disponible sur youtube donc allez vous amuser là bas. Mention spéciale à la musique du désert, complètement grandiose et épique.

En définitive, Ys Seven est un jeu fun, défoulant, parfaitement adapté à la PSP avec des personnages hauts en couleur. Que demander de plus ?
Un magnifique Ys et le meilleur jeu de la PSP, et de loin.
Personne ne s'y attendait avec ses choix douteux (suppression du saut, système de loot, design de départ hideux), et pourtant ce Ys Seven propose une aventure épique, pleine de rebondissements, avec des personnages attachants, et surtout, surtout, un gameplay explosif et nerveux et des musiques divines.
On découvre dans le jeu le continent d'Althago, nom qui en fait celui de la ville principale mais qui est influence tellement les régions avoisinantes que les gens ont fini par associer la ville au continent. On contrôle sans surprise notre brave ami Adol, toujours aussi classe, mais cette fois-ci accompagné d'une ribambelle de personnages, avec certains visages connus, comme Dogi par exemple, enfin jouable. Un grand atout c'est que chaque personnage est utile, on va tous les utiliser à un moment, et on peut même les changer quand on veut durant l'exploration grâce à une simple option dans le menu. Il est bien entendu utile qu'ils ont quasiment tous la classe, merci au redesign de dernière minute de la part de Falcom qui a eu la lucidité d'embaucher un nouveau designer. Bon à noter enfin pour certains : le jeu n'est pas à base de quêtes contrairement à ce qu'on aurait pu penser en voyant les trailers !
Mais ce qui fait la force de ce Ys, la vraie, c'est le gameplay. C'est de loin l'un des plus frénétiques que j'ai pu voir, le jeu est très speed, les actions d'effectuent au quart de tour, les boss ne laissent aucun répit (du moins en hard) ; bref il faut vraiment être actif, rester à l'affut du moindre mouvement ennemi pour l'esquiver au bon moment, changer de perso constamment pour tirer profit des résistances des ennemis. (on peut avoir trois persos à la fois et il suffit d'appuyer sur carré pour switcher entre les 3)
Enfin, les musiques sont parmi les meilleurs composées par Falcom, et vu le niveau de celles-ci ça veut dire beaucoup de choses. Je ne pourrai pas décrire leur beauté, la quasi totalité des musiques est disponible sur youtube donc allez vous amuser là bas. Mention spéciale à la musique du désert, complètement grandiose et épique.

En définitive, Ys Seven est un jeu fun, défoulant, parfaitement adapté à la PSP avec des personnages hauts en couleur. Que demander de plus ?

Persona 5

Arefu

le 31/03/2017
9_5

Je pense qu'il est important de poser les bases dès le début de cet avis pour bien cerner toutes les forces de Persona 5 :

Quels que soient vos goûts en matière de jeux vidéo, Persona 5 est un jeu exceptionnel.

Pour les vieux fans de Megaten, aigris par la direction qu'a pris la série en général, Persona 5 remet les idées en ordre et n'oublie pas ses origines. Techniquement dans un premier temps, P5 est à la génération actuelle de consoles ce que SMT3 fut à l'époque : le début d'une nouvelle ère, avec des démons entièrement modélisés et remis au goût du jour, où les designs de Kaneko (toujours emprisonné dans le sous-sol des bureaux d'Atlus apparemment) peuvent être appréciés à leur entière valeur, et où chaque petit détail de chaque démon apparait, renforçant ainsi toutes les inspirations mythologies et occultes du bestiaire que l'on connaît maintenant bien.
Dans un second temps vient la direction artistique du jeu, parfaitement maîtrisée, mature et sans aucune faute de goût dans le traitement des thèmes abordés. Persona 5 traite de la condition humaine d'aujourd'hui à travers les yeux de jeunes adolescents désabusés ayant soif de vengeance et d'aventures, cernant ainsi plutôt bien la jeunesse actuelle. Ce qui est un peu la raison initiale de la création de Persona : aborder des thèmes un peu plus contemporains et plus réalistes (toutes proportions gardées) que la série mère ou les autres spin-offs.
Enfin, le mode Hard présente un réel challenge et impose une gestion des ressources extrêmement stricte au début, où chaque action est millimétrée et le moindre faux pas peut mener à la mort. Le jeu s'adoucit au fur et à mesure, mais c'est plus grâce aux options plus larges qui s'offrent à nous que par réel relâchement. Une difficulté parfaite en somme.

Pour les fans ayant découvert la série avec Persona ou ceux qui ne jurent que par Persona 4, le jeu propose tout ce qu'ils avaient aimé en plus raffiné. Les relations entre les personnages sont présentés avec plus de recul et plus de maturité, et en deviennent ainsi particulièrement plus attachants. Les Phantom Thieves s'unissent non pas parce qu'ils se retrouvent par hasard dans la même situation, mais parce qu'ils ressentent tous un besoin commun et viscéral d'agir et de faire face à une pression invisible, un ennemi sans visage qui nous emprisonne tous.
Les S.Links (ou Commu) font également leur retour et sont maintenant dénommés Coops, un changement de nom qui s'explique dans un premier temps par l'utilité accrue des relations qu'entretient le héro avec les divers personnages composant l'univers du jeu. Outre le bonus d'expérience lors des fusions déjà connu, chaque Coop débloque des options différentes permettant d'aider les Phantom Thieves, et ce à tous les niveaux du jeu : combats, exploration des donjons ou dans la vie de tous les jours.

Pour le reste, fans de JRPG ou pas, Persona 5 représente pour moi le nouveau standard du genre à atteindre et détrôner. Le système de combat est incroyablement intuitif en plus d'être de loin le plus dynamique du genre, et montre au monde que le tour par tour n'est pas mort et qu'il peut très bien évoluer et rester compétitif dans l'écosystème vidéoludique actuel. Dans une ère où le ton est bien plus mis sur l'action (ce qui n'est pas du tout une mauvaise chose), il est rafraîchissant de voir qu'Atlus arrive à briser les idées conçues et apporter un jeu qui marrie le meilleur des deux partis.

A cela j'ajouterai simplement la performance de l'ami Meguro, qui après un repos nécessaire et bien mérité arrive à se détacher de sa zone de confort, et nous offrir une OST aux sonorités acid jazz qui s'inscrit parfaitement dans l'univers. Aucune fausse note et des tracks parfois réellement surprenantes qui ne peuvent que faire plaisir à l'oreille. Il y a cependant un petit regret, et c'est le manque de diversité de la bande-son à certains moments pour un jeu de cette ampleur, mais honnêtement il vaut mieux une OST parfaite manquant un peu de variété qu'une bande-son fleuve sans saveur.

Bref Persona 5 nous fait passer par une multitude d'émotions et offre une expérience grisante dont on ne ressort pas indemne. En un mot : exceptionnel.
Je pense qu'il est important de poser les bases dès le début de cet avis pour bien cerner toutes les forces de Persona 5 :

Quels que soient vos goûts en matière de jeux vidéo, Persona 5 est un jeu exceptionnel.

Pour les vieux fans de Megaten, aigris par la direction qu'a pris la série en général, Persona 5 remet les idées en ordre et n'oublie pas ses origines. Techniquement dans un premier temps, P5 est à la génération actuelle de consoles ce que SMT3 fut à l'époque : le début d'une nouvelle ère, avec des démons entièrement modélisés et remis au goût du jour, où les designs de Kaneko (toujours emprisonné dans le sous-sol des bureaux d'Atlus apparemment) peuvent être appréciés à leur entière valeur, et où chaque petit détail de chaque démon apparait, renforçant ainsi toutes les inspirations mythologies et occultes du bestiaire que l'on connaît maintenant bien.
Dans un second temps vient la direction artistique du jeu, parfaitement maîtrisée, mature et sans aucune faute de goût dans le traitement des thèmes abordés. Persona 5 traite de la condition humaine d'aujourd'hui à travers les yeux de jeunes adolescents désabusés ayant soif de vengeance et d'aventures, cernant ainsi plutôt bien la jeunesse actuelle. Ce qui est un peu la raison initiale de la création de Persona : aborder des thèmes un peu plus contemporains et plus réalistes (toutes proportions gardées) que la série mère ou les autres spin-offs.
Enfin, le mode Hard présente un réel challenge et impose une gestion des ressources extrêmement stricte au début, où chaque action est millimétrée et le moindre faux pas peut mener à la mort. Le jeu s'adoucit au fur et à mesure, mais c'est plus grâce aux options plus larges qui s'offrent à nous que par réel relâchement. Une difficulté parfaite en somme.

Pour les fans ayant découvert la série avec Persona ou ceux qui ne jurent que par Persona 4, le jeu propose tout ce qu'ils avaient aimé en plus raffiné. Les relations entre les personnages sont présentés avec plus de recul et plus de maturité, et en deviennent ainsi particulièrement plus attachants. Les Phantom Thieves s'unissent non pas parce qu'ils se retrouvent par hasard dans la même situation, mais parce qu'ils ressentent tous un besoin commun et viscéral d'agir et de faire face à une pression invisible, un ennemi sans visage qui nous emprisonne tous.
Les S.Links (ou Commu) font également leur retour et sont maintenant dénommés Coops, un changement de nom qui s'explique dans un premier temps par l'utilité accrue des relations qu'entretient le héro avec les divers personnages composant l'univers du jeu. Outre le bonus d'expérience lors des fusions déjà connu, chaque Coop débloque des options différentes permettant d'aider les Phantom Thieves, et ce à tous les niveaux du jeu : combats, exploration des donjons ou dans la vie de tous les jours.

Pour le reste, fans de JRPG ou pas, Persona 5 représente pour moi le nouveau standard du genre à atteindre et détrôner. Le système de combat est incroyablement intuitif en plus d'être de loin le plus dynamique du genre, et montre au monde que le tour par tour n'est pas mort et qu'il peut très bien évoluer et rester compétitif dans l'écosystème vidéoludique actuel. Dans une ère où le ton est bien plus mis sur l'action (ce qui n'est pas du tout une mauvaise chose), il est rafraîchissant de voir qu'Atlus arrive à briser les idées conçues et apporter un jeu qui marrie le meilleur des deux partis.

A cela j'ajouterai simplement la performance de l'ami Meguro, qui après un repos nécessaire et bien mérité arrive à se détacher de sa zone de confort, et nous offrir une OST aux sonorités acid jazz qui s'inscrit parfaitement dans l'univers. Aucune fausse note et des tracks parfois réellement surprenantes qui ne peuvent que faire plaisir à l'oreille. Il y a cependant un petit regret, et c'est le manque de diversité de la bande-son à certains moments pour un jeu de cette ampleur, mais honnêtement il vaut mieux une OST parfaite manquant un peu de variété qu'une bande-son fleuve sans saveur.

Bref Persona 5 nous fait passer par une multitude d'émotions et offre une expérience grisante dont on ne ressort pas indemne. En un mot : exceptionnel.

Breath of Fire III play

Arefu

le 06/10/2010

Mon avis sera forcément tâché par la nostalgie, BoF3 étant l'un des tous premiers que j'ai fini.
Il n'empêche qu'il reste à mon avis le BoF le plus fun avec le 5, car tout le jeu dégage une personnalité très mignonne et attachante. Les personnages sont tous intéressants (Garr et Rei, quelle classe !), les musiques jazzy incroyablement fraîches et le système de gènes de dragons est à mon sens le meilleur de la série, tellement il est riche et fun.

Pour la traduction française, elle est certes catastrophique, mais bon c'est pas un défaut du jeu en lui même (ie pas voulu par les créateurs) donc je suis prêt à ignorer.

Chrono Cross play

Arefu

le 16/07/2011

Oui, le gameplay est vaiment bizarre. Oui, les musiques de combat sont pas tops. Oui, l'histoire est inutilement compliquée. Mais CC fait partie de ces jeux dont l'ambiance vous happe complètement et vous fait oublier tout le reste. Une de mes meilleurs expériences vidéoludiques.

Crisis Core: Final Fantasy VII psp

Arefu

le 04/10/2007

Un excellent jeu, de loin le meilleur de la PSP à mes yeux. Un gameplay dynamique et fun, des musiques géniales, une histoire intéressante et une fin surprenante.

Final Fantasy Legend II nds

Arefu

le 10/01/2010

SaGa 2, c'est tout simplement le charme des jeux old school remis au goût du jour. Une histoire minimaliste mais une très large variété de personnages tous attachants, un univers polymorphe, où l'on passe de la terre des géants aux contrées du Japon féodal en passant par une métropole futuriste, de très belles musiques et surtout un gameplay addictif et assez poussé. Si le jeu n'atteint pas les sommets de Romancing SaGa sur PS2 (ou Unlimited Saga mais ça ça ne concerne que moi malheureusement), il reste excellent tant il est régulier. C'est simple, quand je joue à SaGa 2, je suis content.

Kingdom Hearts II Final Mix+ play2

Arefu

le 16/07/2011

Prenez tout ce qui était bien dans KH2, ajoutez une tonne de contenu additionnel et vous obtenez KH2FM. Le nouveau mode de difficulté est incroyablement tendu et les nouveaux boss vont vous faire suer. A faire pr tous les fans de l'original !

Persona 4

Arefu

le 27/07/2008
Edité le 06/09/2008

Prenant une direction assez différente de Persona 3, malgré une interface très similaire. Tandis que le 3 révolutionnait presque le genre, celui-ci se révèle plus classique, aussi classique que les anciens Persona tout du moins. L'univers est moins osé, cette fois le jeu se déroule dans la campagne : plus de place pour des héros fashion victim ou des menus flashy ethétiquement très beaux.
De ce changement découle malheureusement une histoire plus convenue, moins folle que celle de son prédecesseur. Cependant, tandis que celui-ci promulguait "l'exaltation du héros, le 4 se base beaucoup plus sur le travail d'équipe, et le dénouement de l'histoire se fera grâce à toute l'équipe. Seul le scénario supplémentaire de la True Ending se base sur le héros, et même là ses amis lui prêtent main forte.
Mais c'est réellement au niveau du gameplay que Persona 4 brille. Le jeu est tout simplement ultra fun, les combats sont speed (on peut enfin contrôler nos co-équipiers) et les donjons sont très beaux. La base des combat est la même, avec quelques changements qui augmentent la difficulté. Difficulté qui est d'ailleurs bien présente (du moins en mode Expert), plus ou moins comparable à celle de Lucifer's Call. En effet, les boss sont pour la plupart surpuissants, et vous ne pourrez pas survivre sans buffs/debuffs. Bref, que du bon de ce côté, là où Persona 3 était décevant.
De plus, plusieurs démons oubliés de la saga refont leur apparition en tant que Personae, avec en tête des démons cultes comme Belphegor, mais aussi l'un de mes démons préférés, Ishtar. Il y a donc énormément de Persona, pour notre plus grand plaisir.
Au niveau graphique, le jeu ne déçoit pas. Le jeu est très beau, les traits sont plus fins (très remarquable lorsqu'on utilise les personae imposantes comme Satan) et le jeu applique un filtre "flou" lorsqu'on se déplace, sublimant l'image. Esthétiquement, rien à redire, les différents donjons du jeu sont sûrement les plus beaux esthétiquement depuis Digital Devil Saga. J'aimerai notamment souligner leur incohérence et leur folie totale : les donjons s'enchaînent sans logique, sans aucun fil directeur, totalement en accord avec le background du jeu. (nous sommes dans une télé, pourquoi rester logique ?)
Musicalement c'est également excellent, dans l'esprit du jeu, donc plus convenu que Persona 3, très caractéristique de Meguro. Si l'on juge l'OST indépendemment de celle de Persona 3, c'est sûrement l'un des meilleurs boulots de Meguro
Prenant une direction assez différente de Persona 3, malgré une interface très similaire. Tandis que le 3 révolutionnait presque le genre, celui-ci se révèle plus classique, aussi classique que les anciens Persona tout du moins. L'univers est moins osé, cette fois le jeu se déroule dans la campagne : plus de place pour des héros fashion victim ou des menus flashy ethétiquement très beaux.
De ce changement découle malheureusement une histoire plus convenue, moins folle que celle de son prédecesseur. Cependant, tandis que celui-ci promulguait "l'exaltation du héros, le 4 se base beaucoup plus sur le travail d'équipe, et le dénouement de l'histoire se fera grâce à toute l'équipe. Seul le scénario supplémentaire de la True Ending se base sur le héros, et même là ses amis lui prêtent main forte.
Mais c'est réellement au niveau du gameplay que Persona 4 brille. Le jeu est tout simplement ultra fun, les combats sont speed (on peut enfin contrôler nos co-équipiers) et les donjons sont très beaux. La base des combat est la même, avec quelques changements qui augmentent la difficulté. Difficulté qui est d'ailleurs bien présente (du moins en mode Expert), plus ou moins comparable à celle de Lucifer's Call. En effet, les boss sont pour la plupart surpuissants, et vous ne pourrez pas survivre sans buffs/debuffs. Bref, que du bon de ce côté, là où Persona 3 était décevant.
De plus, plusieurs démons oubliés de la saga refont leur apparition en tant que Personae, avec en tête des démons cultes comme Belphegor, mais aussi l'un de mes démons préférés, Ishtar. Il y a donc énormément de Persona, pour notre plus grand plaisir.
Au niveau graphique, le jeu ne déçoit pas. Le jeu est très beau, les traits sont plus fins (très remarquable lorsqu'on utilise les personae imposantes comme Satan) et le jeu applique un filtre "flou" lorsqu'on se déplace, sublimant l'image. Esthétiquement, rien à redire, les différents donjons du jeu sont sûrement les plus beaux esthétiquement depuis Digital Devil Saga. J'aimerai notamment souligner leur incohérence et leur folie totale : les donjons s'enchaînent sans logique, sans aucun fil directeur, totalement en accord avec le background du jeu. (nous sommes dans une télé, pourquoi rester logique ?)
Musicalement c'est également excellent, dans l'esprit du jeu, donc plus convenu que Persona 3, très caractéristique de Meguro. Si l'on juge l'OST indépendemment de celle de Persona 3, c'est sûrement l'un des meilleurs boulots de Meguro

Shin Megami Tensei: Devil Survivor nds

Arefu

le 19/04/2009
Edité le 19/04/2009

+ Ambiance apocalyptique bien maîtrisée
+ Danger de mort omniprésent
+ Histoire puissante avec beaucoup de rebondissements
+ Personnages travaillés avec des personnalités assez originales
+ Musiques de fou (Meguro peut aller se cacher, sérieusement)
+ Feeling Megaten old school on ne peut plus plaisant
+ Plusieurs fins, toutes différentes
+ Le monster design de Kaneko, clean et classe, comme d'habitude
++ Gameplay addictif à mort (plus gros point fort du jeu)...

- ...à défaut d'être profond (le système de fusion)
- Le chara design en total décalage avec les évènements et l'esprit du jeu, en plus d'être très naze et pas inspiré
- Un seul slot de sauvegarde

Au final, DS est un jeu surprenant, un réel Megaten dont la plus grande force reste le gameplay !

Ar Tonelico II: Melody of Metafalica play2

Arefu

le 05/02/2009

Un très bon jeu, bien meilleur que son prédecesseur. Les gros points forts du jeu sont son gameplay, qui, malgré la grande facilité du jeu, est très jouissif et mixe avec brio Valkyrie Profile avec jeux de rythme ; mais surtout son ambiance très belle, renforcée par des hymnes de toute beauté (Metafalica, Implanta, Sublimation, Despedia, Sphilia, Sol Fage...) et ses personnages agréables.
On peut cependant regretter des innuendos sexuels assez mal venus (je pense notamment au gros moment avec Cocona...) et des sprites 2D que je trouve très moches et grossiers (c'est les sprites habituels de Gust, donc si vous les aimez habituellement il n'y aura pas de problème). D'ailleurs quand j'y repense tous les défauts sont inhérents à Gust, développeurs que je n'aime pas, donc je dirai que le jeu est aussi parfait que possible.

Bref un jeu assez audacieux et bien maîtrisé, très beau et très agréable. Une réussite !

Bahamut Lagoon snes

Arefu

le 06/10/2010

Un jeu très beau avec des personnages intéressants et plutôt originaux (le vieux gay, les héros puceaux). L'élevage de dragons est très prenant et le design général de ceux-ci est extrêmement réussis.
Un jeu phare de la SNes à mon avis.

Baroque

Arefu

le 06/10/2010

Un jeu étrange, déroutant et original qui assume ses défauts sans gêne. Oui, le gameplay est lourd, oui, monter des étages est chiant, oui, l'histoire est extrêmement vague.
Mais si vous êtes capables de voir au delà de ces défauts, vous aurez droit à une aventure comme aucune autre, qui plonge le joueur dans un univers fou et absurde.

Une expérience bcp plus qu'un jeu.

Final Fantasy XIII xb360

Arefu

le 13/06/2010

+ Très bon personnages
+ L'univers vraiment beau et intéressant
+ Les graphismes, de loin le plus beau jeu next gen que j'ai vu, autant techniquement que esthétiquement
+ L'OST, très sous-estimée, qui malgré quelques faiblesses est toujours arrivée à me plaire
+ Le gameplay, un des meilleurs de la série selon moi, juste à côté de celui d'FFX-2
+ L'histoire que j'ai trouvée très intéressante et bien narrée, et ce jusqu'à la fin

- Pas de réel antagoniste durant la majeure partie du jeu (très déçu quant à Jihl, notamment)
- Gran Pulse qui rame sur 360
- La fin, bien que très bonne au final, n'est pas très logique sur certains points...
- Chimères inutiles (même si ça commence à devenir une habitude...)

Au final j'ai grandement apprécié FFXIII qui est pour moi l'un de meilleurs RPGs de l'année à l'heure où j'écris ce commentaire.

Odin Sphere Leifthrasir play4

Arefu

le 08/03/2017

Quelle claque !

J'avais déjà bien aimé Odin Sphere sur PS2, dont le potentiel n'était clairement pas réalisé, et ai toujours aimé Vanillaware pour leur esthétique très définie même si je n'ai jamais eu l'occasion de jouer à aucun autre de leur jeu.

Et avec ce remake c'est une erreur que je vais assurément corriger ! Le jeu a incroyablement évolué au niveau du gameplay, au point où il n'y a absolument plus rien à voir. Le jeu n'a rien à envier aux jeux d'actions actuels, avec un système de combos incroyablement libre et la multitude de skills. Si l'on ajouter à cela le fait que les 5 personnages sont tous très différents et surtout tous très forts, OSL devient un jeu incroyablement varié. Bien sûr le jeu est répétitif au niveau des zones, mais j'ai trouvé que plusieurs éléments aidaient à faire passer la pilule et ça ne m'a personnellement pas dérangé.

Je ne m'étalerais pas sur le reste étant donné que tout a déjà été dit, mais pour moi Odin Sphere Leifthrasir est esthétiquement un des jeux les plus beaux sortis jusqu'à aujourd'hui. Chaque zone est un tableau et je ne me suis jamais lassé de tous les paysages qu'Erion a offrir.

Shin Megami Tensei IV 3ds

Arefu

le 19/12/2016

J'ai très longuement hésité avant de me procurer une 3DS, et finalement le fanboy SMT qui est en moi m'a obligé à sauter le pas.

En résulte une expérience assez grisante qui, à mon avis, est très soutenue jusqu'à la dernière partie du jeu, où là tout part en vrille. Si le jeu en général est très dirigiste, je trouve que le format général d'avoir une trame principale de fond qui fait avancer l'histoire ponctuée de diverses vignettes assez bien amené. Dans ce sens il m'a parfois fait penser à SMT2 qui adoptait un peu le même format, en ponctuant le jeu de diverses anecdotes avec les démons qui servent à renforcer l'histoire. Et surtout, le jeu possède vraiment des moments très forts, malheureusement desservis par la console. Je ne me vois absolument vivre certaines scènes dans le bus avec mes écouteurs tellement leur ampleur est grande par exemple.

Autrement, le gameplay est très bon mais retenu par quelques petites faiblesses (notamment la mort subite si on ne connait pas les résistances de certains ennemis qui n'est absolument pas de la bonne difficulté selon moi), les musiques sont vraiment très bonnes (ce thème de boss, ohlala) et le jeu encore une fois possède une réelle identité et en dégage ainsi une ambiance vraiment travaillée.

Un excellent jeu, et un bel effort pour renouveler la licence en gardant les bases et en y ajoutant des éléments modernes.

Tales of Vesperia xb360

Arefu

le 06/08/2009
Edité le 06/08/2009

Excellent jeu assurément. Prenant le meilleur de la série, ce Tales of propose un gameplay dynamique et jouissif (et dans le cas de Judith, complètement réinventé) ainsi qu'une histoire très sympathique qui ne se prend pas la tête.
Le jeu tire réellement profit des capacités de la next gen au niveau des combats, car vers la fin du jeu on a droit à un véritable feu d'artifice et ce quel que soit la personnage contrôlé (bon ok, pas Karol). Mais le plus gros point fort du gameplay reste selon moi Judith, personnage extrêmement profond qui se joue quasiment presque comme un Dante. C'est simple : pour bien apprendre à la manier il faut bien se dire que ToV est un jeu d'action et pas un RPG, tant les notions de cancelling, de frames, links et juggle sont importantes. Un personnage qui demande donc de l'investissement mais qui se révèle être fort gratifiant tant on est heureux lorsqu'on arrive à sortir un combo impressionnant.

A côté de tout ça on trouve un nombre très conséquent de quêtes annexes, mais malheureusement beaucoup d'entre elles sont limitées dans le temps et on peut donc très facilement rater la plupart d'entre elles au tout début du jeu. Par exemple, l'arme ultime de Judith s'obtient à travers une série d'évènements annexes (tous obligatoires) s'étalant sur tout le jeu et qui commence vers la 5ème heure de jeu, environ ! Vraiment dommage donc.

Enfin, Sakuraba a fait du bon travail sur les musiques cette fois-ci , notamment sur les thèmes de combat très old school et mélodieux. Il ne se donne pas à fond comme il l'avait fait à sa grande époque, mais ça reste très correcte. Mention spéciale, cependant, à la musique du dernier donjon, qui elle, est aussi puissante qu'une piste de Star Ocean 3.

Bref, Tales of Vesperia s'impose comme un des tous meilleurs jeux de la Xbox et bientôt PS3, force est de constater que Namco Bandai s'est beaucoup appliqué !

Compendium

Galeries

Médias

Le Site

	Guest
	Login\|Inscr.