J'ai le coeur en morceaux, après avoir fini la duologie Crossbell.

On atteint ici le paroxysme de la série des Trails, avec un équilibre entre tous les éléments tel qu'on ne peut que crier au chef d'oeuvre, une fois la superbe fin admirée.

L'OST est une pure merveille, dans la lignée de son prédécesseur. En plus, le jeu a des moments avec VOIX pour la première fois de la série? C'était juste dingue, rien que dans le prologue j'étais en extase devant le travail des VA!

Le système de combat est parfaitement dosé, avec la possibilité (nouvelle) de "SKIP" les animations franchement bienvenue. Les Master Quartz (nouveauté également) sont ici dans leur meilleure représentation, car on a une sorte de mix entre le système des Sky et des Cold Steel. Il y a une tonne de combats sacrément difficiles mais jamais infranchissables (surtout si on accepte de perdre certaines batailles).

J'avais lu quelque part que les Arts étaient trop puissants par rapport aux attaques dans cet opus, mais même en Hard, mon personnage le plus fort était un combattant physique! Cela prouve qu'on peut réellement jouer à cet opus comme on le souhaite.

Le Special Support Section est de loin mon groupe préféré, ils sont à la fois adultes et classes, drôles et jamais hors de propos. Même Lloyd a su être touchant, alors qu'il a quelque peu subi le même traitement que Rean par moments.

Le scénario est vraiment progressif ici, avec moins de climax en fin de chapitre (ce qui rend le jeu moins prévisible que Zero), mais une fin de jeu absolument parfaite. La deuxième partie du jeu (qui est en fait le chapitre Epilogue) a réussi à transmettre tant de sentiments qu'il m'est impossible de les coucher par écrit. Je peux juste dire que peu de jeux arrivent à rester dans le bon dosage pour la fin, mais celui-ci en fait partie.

Enfin, il faut parler de l'implication de ce jeu dans la série des Trails...tous les événements qui s'y retrouvent sont tellement bien amenés, et contextualisés. J'adore d'ailleurs comme le jeu s'inscrit comme le préambule d'un arc plus gros à merveille, sans être toutefois sans enjeux. Et pour le coup, les antagonistes sont tous très réussis - c'est ce qui manquait un petit peu à Zero, en fait!

Bien entendu, il y a quelques problèmes de rythme inhérents à la série, et un petit manque de qualité de vie par moments (retour au Merhkaba?) mais franchement rien qui vienne vraiment gâcher cet opus enchanteur de bout en bout.

Si on le met de pair avec Zero, ce diptyque forme de loin un des meilleurs JRPGs de tous les temps. Chapeau, Falcom. Je t'aime, Crossbell...

Je ne sais pas quoi penser de cette énième version du premier Persona que j'ai fait, il y a déjà 15 ans (!). J'étais au lycée à l'époque, vous pouvez imaginer l'impact qu'ont eu P3 et P4 sur mon adolescence...

D'un côté, l'expérience est sublimée par les nombreux ajouts de qualité de vie, de profondeur de gameplay et la refonte artistique du titre. Les thèmes du jeu sont toujours aussi forts, et les personnages (presque tous attachants) ont même droit à des "bonding events" sympathiques.

De l'autre, on a malgré tout l'impression que les défauts les plus importants de P3 se retrouvent exacerbés par le déséquilibre entre la nouvelle mouture et la formule originale:
-Le rythme du scénario trop cassé qui rend le joueur moins impliqué émotionnellement;
-Les SLinks globalement peu intéressants;
-Les personnages qui rejoignent le groupe à la pelle, comme un cheveu dans la soupe en Août-Septembre (ça ne m'avait pas choqué à l'époque, mais comme le jeu va plus vite avec tous les ajouts, c'était vraiment bizarre cette fois-ci...);
-Tartarus qui a été bien refait, avec notamment l'ajout des portes, mais qui manque encore de personnalité et qui perd même son côté dangereux (même en Sans Merci, le joueur est bien trop à son aise).

Alors quand on voit en plus qu'ils ont ENLEVÉ du contenu de FES et de Portable (je peux comprendre pour Fem MC, mais où est l'Abyss of Time? Où sont les choix de club?), il faut avouer que certains choix des développeurs sont un peu douteux.

C'est tout de même un énorme jeu, qui m'a fait prendre beaucoup de plaisir, surtout pour son gameplay renouvelé car l'écriture n'a presque pas changé.

Je trouve qu'Atlus n'a pas pris assez de risques en faisant ce "Remaster ++", et force est de constater qu'ils n'ont pas réussi à rendre l'expérience P3 meilleure que celle que j'avais connue à l'époque.

Après un premier opus vraiment décevant, notamment au niveau du gameplay, Level-5 propose un épisode plus moderne, tout en gardant un enrobage classique qui fonctionne du tonnerre.

L'histoire est immédiatement prenante, et les différents chapitres apportent leur lot de surprises et de situations cocasses. Les personnages sont réussis et l'évolution de notre héros est tout à fait touchante.

On a droit ici à un système de combat A-RPG qui n'est sans doute pas la force du titre (un peu rigide), mais qui fait qu'on s'ennuie moins que dans le premier opus. Par contre, le jeu est agrémenté d'un contenu immense, avec plusieurs modes de jeux (le mode gestion étant particulièrement bien réussi) et de nombreux à-côtés.

Au niveau sonore, l'OST de Hisaishi est pas mal du tout, même si on voit que ce n'est pas un compositeur de J-RPG à la base (un peu trop orchestral par moments).

Le jeu mériterait sûrement un 8, mais malheureusement, la version Switch est vraiment de mauvaise qualité: FPS cappés à 30 de base, ralentissements fréquents, visuels pas toujours nets,...Ce qui fait que la carte du monde, qui est sans doute un plaisir à traverser sur la PS4/PS5, devient une corvée.

Tout de même un très bon jeu mais s'il-vous-plaît, ne le prenez pas sur Switch sous peine d'être déçus.

Lost Epic est un jeu à mi-chemin entre l'action-RPG et le Metroidvania.

Si le jeu n'a pas une technique dingue, souffre d'une OST répétitive et d'une gestion de l'inventaire peu intuitive, il faut bien admettre qu'il possède des arguments vraiment solides pour lui.

En effet, le système de jeu est addictif: il y a 4 types d'armes, avec des dizaines de compétences toutes utiles et un système de contre jouissif. L'arbre des talents est énorme et chaque point est pourtant précieux, forçant donc le joueur à réfléchir comment il veut se spécialiser.

On a également un level-design sympathique, avec des zones qui regorgent de secrets mais également des labyrinthes qui peuvent exaspérer (The Underworld et The Frontier en particulier...).

Le jeu n'a pas l'ambition d'un gros budget mais est agréable et vivant. C'est une bonne découverte.

[J'ai commencé à y jouer à la version 4.0. Je viens de finir Liyue, mon avis évoluera peut-être après avoir avancé plus dans le jeu]

Genshin Impact est un jeu solo, contrairement à ce qu'on peut penser, bourré de contenu, de secrets à découvrir, avec un monde vaste et relativement varié, des quêtes plutôt bien écrites, une OST solide et un chara-design agréable à l'oeil.

Je ne suis pas un habitué des open-worlds, donc j'ai été agréablement surpris par la générosité du titre. Il y a un réel plaisir à tout explorer, débloquer les fonctionnalités (le jeu de cartes est très sympa), ouvrir tous les coffres, découvrir tous les donjons et défis (qui sont plutôt réussis d'ailleurs).

Les systèmes de jeu sont solides, la synergie entre les éléments est ingénieuse et rend les affrontements dynamiques. Il y a quelques combats dans l'histoire qui sont vraiment réussis et qui mélangent les genres, un peu à la manière de Nier Automata.

En fait je suis un peu scandalisé par le fait qu'un jeu d'une telle qualité puisse être "gratuit". Le jeu offre un roster de personnages de base assez puissant pour faire toute l'aventure sans aucun problème.
Le système de gacha est donc là un peu pour faire joli, ou pour vraiment optimiser son équipe de quelques pourcentages, au mieux. On a même la garantie d'obtenir de meilleurs personnages juste en jouant (système de pitié).

L'aspect financier ne m'ayant donc pas posé de problème, je n'ai pas beaucoup de reproches à lui faire, si ce n'est qu'on ne peut pas passer les cinématiques (nombreuses) et que l'histoire, bien que prenante, avance tout de même lentement. Aussi, le système d'équipement fait un peu vieillot pour le coup et n'apporte rien d'original. Dommage!

Un jeu d'une excellente qualité et d'une grosse densité, qui vaut bien la peine d'être essayé par tous les amateurs de fresques open-world.

Il est très très bon, avec plein de lieux à visiter en dehors du château pour une fois, un système de glyphe sympa qui n'est pas sans rappeler les âmes de AoS, un visuel attirant et un bon level design.

Mais bon sang certains boss m'ont rendu complètement fou, il fallait vraiment s'armer de patience pour venir à bout de cet opus.

Aussi: l'OST se laisse écouter mais pas de morceau marquant, ce qui est dommage.

Dans ma lancée pour jouer aux vieux Tales of, je me suis attaqué à Tales of Rebirth après avoir entendu dire du bien de ce jeu et profitant de mes connaissances en japonais.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Rebirth est un opus original, rempli de bonnes idées et qu'on a du mal à décrocher.

Le scénario touche des thématiques fortes, comme le racisme, la discrimination mais aussi l'aveuglement des masses. On a peut-être même ici un des scénarios les plus sombres, les plus matures de toute la série des Tales of.

Les personnages ne sont pas tous réussis mais il y a une dynamique de groupe sympathique. Le jeu est également très joli, avec des graphismes 2D proches de Destiny 2 (alors que le jeu est sorti après Symphonia!)

Le gameplay prend plus de temps à s'apprivoiser que pour les autres Tales of, la faute à un système de cube Force très peu intuitif, avec énormément de customization. Mais une fois la prise en main faite, les combats deviennent bien jouissifs, ils n'ont même pas mal vieilli du tout! On regrettera que le système d'amélioration fasse perdre un peu l'intérêt du choix des armes, la nouvelle arme étant systématiquement meilleure que l'ancienne (surtout avec l'héritage).

En gros point noir, on citera la transparence des antagonistes (peu intéressants ou trop peu présents, l'ennemi principal étant plutôt un "concept"), l'OST étonnamment en-dessous des standards de la série, les donjons pas tous réussis avec certains même carrément énervants (un certain château...) et le dernier tiers du jeu qui est un peu raté (pour le coup vraiment classique).

Un très bon Tales of, à faire avec un guide de traduction si vous ne parlez pas japonais car il est vraiment original dans son scénario.

Je l'ai fini sur le tard, et à cause de ça, j'ai ressenti de nombreuses frustrations liées à l'interface peu intuitive (menus ET combats, avec des déplacements qu'on ne peut pas annuler...), le manque de clarté pour l'obtention des jobs, les spikes de difficulté incessants, les combats aléatoires (pourquoi??).

Mais malgré tout je voulais continuer à y jouer, car le jeu a une ambiance unique, des cinématiques somptueuses, un scénario complexe et mature ainsi qu'une OST sympathique. Même si je m'en plains, les combats étaient tout de même passionnants (je suis sans doute un peu masochiste).

Je pense que c'était une révolution pour l'époque, mais qui paraît plus brut de décoffrage de nos jours.

FFXIV finit son premier grand arc en grandes pompes avec un très bon Endwalker.

Même si on n'atteint jamais les sommets scénaristiques de Shadowbringers, ça reste très agréable à suivre. Il y a des moments forts comme tout l'arc Elpis. Les donjons sont excellents et les environnements très variés. J'ai particulièrement aimé les forêts indiennes.

L'OST est un peu moins marquante que d'habitude mais on finit quand même le jeu en beauté.

Dans l'ensemble FFXIV vaut vraiment la peine d'être joué, même si vous êtes joueur solo. Le jeu propose même beaucoup d'options pour jouer seul à présent, alors foncez!

Cette extension propose des environnements magnifiques et une OST vraiment somptueuse! J'ai pris beaucoup de plaisir à explorer les terres orientales et retrouver une ambiance plus terre-à-terre que dans Heavensward.

Ce n'est pas encore ça pour l'équilibre entre donjons, dialogues et scénario. Ce schéma reste à travailler.