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119 commentaires
Final Fantasy VIII play
Spiriel

le 02/01/2012
Edité le 02/01/2015
4_5
En terme de fiction, Final Fantasy VIII est un gros ratage. Le scénario, très maigre au final, repose sur des rebondissements absurdes, et à la limite du grotesque dans le CD3. Cette absence de lien cohérent entre les scènes cinématiques (qu'on jurerait réalisées avant que le scénario ne soit écrit) ne serait pas rédhibitoire si l'histoire s'appuyait sur des personnages qui maintiennent un intérêt constant et une certaine ambiguïté, voire un mystère. Seulement, les Cid, Edea, Seifer, Raijin et Fujin, sans parler des ennemis principaux qui apparaissent pour se substituer aux précédents dans le CD3, ne sont travaillés que comme des prétextes, jamais comme des personnages à part entière. Outre Irvine dont je sais juste à quoi il ressemble, les PJ secondaires que sont Selphie, Zell et Quistis (pourtant intéressante au tout début) sont attachants mais assez transparents. Reste le couple central, qui ne devient véritablement le cœur du jeu qu'à partir du CD3, et plutôt similaire à Cloud/Aerith, en un peu moins subtil mais touchant malgré tout. La dimension romanesque réclamée par le jeu est donc loin d'être atteinte, malgré un talent évident de SquareSoft à faire vivre son petit groupe d'individus.

Quant à l'école militaire, elle ressemble plus à un lycée classique qu'autre chose. Néanmoins, la mission de subtilisation de wagon est réussie(au contraire des missions suivantes, dont l'exécution est automatique et très confuse, y compris celle qui conduit au dernier lieu), d'autant plus qu'on s'amuse de l'amateurisme inattendu du groupe à Linoa.

Le système de jeu est déséquilibré et plutôt absurde, mais finalement on se prend à pomper les magies des ennemis lorsqu'on en découvre une nouvelle. On peut toutefois regretter qu'en définitive, c'est l'association des G-Force qui fait la "personnalité" du PJ, plus que le PJ lui-même (le système de matérias de FFVII n'atteignait pas une telle extrémité)
Presque pas de lieux à proprement dit à part le tout dernier. J'ai passé beaucoup d'heures sur le (très bon) jeu de cartes, récupérer les magies et objets pour les armes, ainsi que certains bonus fortement recommandés avant le lieu final, ce qui donne un corps de jeu franchement court, mais au moins ne tourne-t-on pas en rond.
Techniquement, le jeu est sans surprise pour la franchise, donc très bon. Idem pour les compositions d'Uematsu, valeur sûre de la saga jusqu'au 9.

Beaucoup de points négatifs et assez peu de positifs, mais je reconnais néanmoins y avoir joué sans me forcer, loin de là. Il reste cependant l'un des plus faibles de ceux que j'ai fait (4 -> 10).
Earthbound snes
Spiriel

le 16/12/2011
Edité le 02/01/2015
6_5
Une bizarrerie éclectique dégageant une cohérence d'ensemble surprenante.
Mother II est une parodie de RPG jap, poussant jusqu'au bout les clichés et ficelles habituels du genre pour montrer qu'ils sont ridicules et absurdes. Mais le jeu dépasse cette auto-parodie en dégageant une atmosphère fascinante et même par moments une certaine émotion, sans parler du méchant ultra culte et du combat final très marquant. Au niveau du gameplay, on n'est pas à l'abri d'une certaine usure avec la répétition, mais les musiques ne cessent de surprendre.
Finalement, peu importe le moment où on fait le jeu, il est de toute façon dépassé techniquement et unique, donc l'expérience de jeu n'a pas bougé d'un iota depuis sa sortie.
Incontournable pour ceux qui veulent avoir un aperçu de ce qui a pu se faire en matière de RPG. Recommandé pour les autres.
Mana Khemia ~Alchemists of Al-Revis~ play2
Spiriel

le 18/08/2011
Edité le 02/01/2015
5_5
MK est un jeu très plaisant grâce à ses jolis graphismes, des personnages attachants et un gameplay accrocheur et suffisamment varié. On peut lui reprocher une certaine répétitivité, la présence de nombreux archétypes (les fans de japanimation seront hautement familiers avec toutes ces traditions scolaires et ces types de personnages, ce qui n'est somme toute pas si désagréable) et les mêmes leçons de morales que d'habitude, pas trop appuyées ici heureusement.
La mise en scène et le storytelling sont très lisibles, et tendent vers la mélancolie, ni pour le meilleur ni pour le pire
Pour faire court, au début on accroche fortement, puis une certaine lassitude apparaît, insuffisante en principe pour faire arrêter le jeu avant sa conclusion.
L'enthousiasme assez général me semble un peu exagéré, en particulier le culte dont fait l'objet Flay, mais je conseillerais le jeu malgré tout.
Ōkami play2
Spiriel

le 07/08/2011
Edité le 02/01/2015
7_5
Outre les graphismes et la bande-son qui créent un univers unique à couper le souffle, le jeu offre de vrais personnages secondaires ainsi qu'une histoire qui dépasse largement le simple prétexte à aventures. Au niveau du plaisir de jeu, j'ai pris presque autant mon pied à parcourir les grandes étendues en loup qu'à dos de dragon dans Azel PDS.
Le jeu est certes assez facile, mais ne proposant pas de système de levelling, il ne pouvait se permettre d'opposer une difficulté repoussante pour le grand public. La gameplay basé sur le pinceau, en plus d'étonner à chaque découverte d'un nouveau pouvoir, se renouvelle mieux que prévu. Ce n'est pas le genre de jeux que je préfère, mais Okami est un sans faute.
Lunar: Silver Star Story Complete play
Spiriel

le 06/08/2011
8
Assez limité techniquement pour de la PSX et doté d'un gameplay solide mais somme toute classique, Lunar SSS parvient tout de même à être un RPG incontournable, de ceux qu'on a envie de refaire, et qu'on cite en référence. Le scénario peut paraître classique, mais il sublime le récit d'aventure initiatique avec lyrisme et mélancolie. Rarement personnages n'auront été aussi attachants, en particulier le couple central, mais aussi les autres PJ ainsi que l'ennemi principal. Si on ajoute une intro renversante de beauté et quelques scènes bouleversantes, on obtient un grand RPG.
Dragon Force sat
Spiriel

le 06/08/2011
Edité le 02/01/2015
5_5
Graphismes et bande-son envoutantes, gameplay addictif, personnages ultra classes, mystère et noirceur régnant sur Legendra... Le statut culte du jeu n'est pas usurpé. Cependant, le jeu peine à se renouveler et devient un peu répétitif, ce qui occasionne un peu de lassitude, surtout que c'est le début du jeu qui représente le plus de défi. De plus, l'histoire est très mince, ce qui contribue à cette lassitude.
Chou Mahou Tairiku WOZZ snes
Spiriel

le 06/08/2011
Edité le 02/01/2015
5
Les personnages attachants et un certain dynamisme rendent agréables l'aventure classique qu'offre WOZZ. L'humour fait parfois mouche, et la variété des caractéristiques des différents personnages lui permettent de sortir du lot des RPGs SNES. Néanmoins, son classicisme excessif et son gameplay trop limité en font un jeu qui reste dans la masse du genre.
Ar Tonelico: Melody of Elemia play2
Spiriel

le 06/08/2011
Edité le 02/01/2015
3_5
Pas beaucoup d'idées dans ce RPG à la finition plutôt soignée, ce qui contribuerait presque à sa fadeur. On prend assez vite la mesure du gameplay, et ensuite aucune surprise ne vient agrémenter l'aventure, hormis l'exploration intérieure des reyvateils, qui se révèle très proche dans chaque cas, et encore une fois sans surprise. L'ennui gagne progressivement...
Final Fantasy X play2
Spiriel

le 17/10/2010
Edité le 02/01/2015
3_5
SPOILERS AHEAD
Malgré tout ce que j'en avais entendu dire, et même à cause de cela, Final Fantasy X m'a un peu surpris.
Tout d'abord la linéarité des lieux ne m'a posé aucun problème. Au fond, ils sont là juste pour faire des combats, comme dans beaucoup d'autres RPGs. Par contre ils peuvent être longs à cause d'une fréquence de combats élevée. Il est également impossible de faire d'allers-retours entre les différents lieux pendant très longtemps, ce qui est déjà plus frustrant. Le scénario nous emmène d'un lieu à un autre, en fait essentiellement les cloisters pour le pèlerinage de Yuna, et ce presque jusqu'à la toute fin. Le design des personnages est original, mais on passe vite dessus car ils n'apportent rien comme ils n'irritent finalement pas. L'illustre histoire d'amour entre Tidus et Yuna est contre toute attente probablement ce que l'histoire a de plus intéressant à proposer. C'est pudique, parfois bien senti... par contre on nous balance une scène par-ci par-là pour nous montrer leur complicité se tisser progressivement, ce qui donne une impression un peu artificielle/fragmentaire.

Pour le reste, le jeu m'a déçu. Déjà, le travail d'Uematsu est pour le moins discret contrairement aux 6 opus précédents. Aussi, j'avais cru comprendre qu'il était doté d'un scénario passionnant et d'un gameplay addictif. Ce dernier repose quasi-exclusivement sur le sphérier, qui n'est pas mauvais en soit mais donne l'impression de grandes possibilités de customisation alors qu'en réalité les profils sont déjà grossièrement définis pour chaque personnage. Le fait d'être forcé de switcher les personnages lors des combats pour que chacun gagne l'expérience est la source de l'implication qu'on leur consacre. Au final, le système est loin d'être aussi riche que celui de FFVII par exemple, pour rester dans la saga, mais ça se joue bien. Par contre, les boss sont rendus très faciles par le nombre ahurissant d' "armes" surpuissantes à notre disposition. Si on réunit les overdrives de chaque personnage, ceux des aeons (Bahamut est abusé), les sorts surpuissants et les objets en nombre aux effets colossaux, c'est vite fait d'allumer les différents boss, et même très rapide. Étrangement, mais comme dans d'autres FF, certains ennemis normaux sur la fin étaient imbattables pour moi, ou vraiment trop dangereux pour ce qu'il rapportent, entraînant ma fuite systématique ;p. Des boss plus simples que des ennemis aléatoires, ça casse le côté stressant et décisif des boss...

Je n'ai aucune antipathie pour les personnages, mais à part éventuellement le couple central, ils sont franchement superficiels, avec un ou deux traits de caractère et c'est tout. L'histoire est d'une fadeur extrême, me faisant penser au brouillon d'un collégien pour sa première fiction. Projection dans un autre monde, rencontre quasi-immédiate de la plupart des autres personnages, et pèlerinage pour récupérer les aeons jusqu'au dernier lieu du jeu, alors que les Tales of réservent un peu plus de scénario une fois les esprits récupérés. Très explicitement, le scénario puise son inspiration de Final Fantasy VII pour les problèmes/motivations de son héros et de son méchant, de Xenogears pour le côté critique de l'institution religieuse beaucoup trop démonstrative pour avoir la moindre force de conviction, et surtout Chrono Cross pour son univers hétérogène et exotique. Mais la différence de niveau entre ce dernier et FFX est immense, tant au niveau du background (origine de cet assemblage très divers), de la structure scénaristique (très forte bien qu'incomplète dans CC alors que les rares éléments scénaristiques de FFX, autour du rêve, sont d'une grande confusion), mais surtout au niveau de la mise en scène.

Et là, FFX fleure bon l'amateurisme. La démarche des concepteurs du jeu est immédiatement lisible, à savoir emmener le joueur dans différents lieux pour un dépaysement maximal, le faire passer d'une émotion à une autre. Voila en réalité la finalité de cet univers varié et coloré : des cinématiques fascinantes (reconnaissons-le, encore en 2010) mais sans interaction avec l'histoire ou les personnages. Ainsi jamais le potentiel de ces scènes n'est exploité, ce qui est parfois sidérant. Par exemple, assez tôt dans le jeu, on voit Yuna danser pour "libérer" les esprits des morts. La scène est splendide, avec de l'eau qui se soulève... tout ça sans intensité dramatique, sur fond de voix-off de Tidus qui se souvient (ah oui, trop de voix-off aussi, souvent insupportable). Le résultat est plat, c'en est presque un miracle. C'est là tout le problème. "Là tu fais des combats, là tu admires les décors, là tu écoutes la cut-scène..." Tout est délié, donnant une impression très mécanique. Les épisodes de la tentative de tuer Sin (un peu gros le symbole du nom, surtout qu'il n'est pas approfondi) avec les machines ou encore la destruction de la ville Al Bhed ne sont que des épisodes, pas préparés par ce qui précède, pas exploités par ce qui suit. Je ne me remets toujours pas de la scène où Rikku intègre le groupe, mais elle symbolise bien le problème. Un gars avait dans l'idée qu'une jeune et jolie fille apparaissant au grand jour après avoir retiré une combinaison de plongée, ca le ferait. Ben... il a pas tort, mais ça se contextualise une scène visuelle ! Dans Chrono Cross, lors des évènements clés, les personnages s'incarnent et réagissent à ces évènements, parfois réussissant à les modifier, et c'est ainsi et pas autrement que le joueur apprend à les connaître, et pas dans des scènes dédiées à développer tel ou tel personnage. Cela donne des scènes mémorables. Ici, seule l'image a été travaillée pour marquer les esprits.

Je ne peux pas dire que le jeu est insupportable (il se montre nettement moins insistant sur le background qu'un Tales of the Abyss), mais l'envie d'y jouer s'est dissipée progressivement et l'impression qu'il me laisse est très ténue. En tant que fiction, le jeu ne propose presque rien, la critique de la religion évoquée dans l'article par Feid est insignifiante. Restent des combats relativement efficaces, des personnages aux caractères facilement identifiables, et une romance qui finalement est abordée de façon trop passagère sachant qu'elle est le principal attrait du jeu.
Tales of the Abyss play2
Spiriel

le 26/03/2007
Edité le 02/01/2015
2
J'ai jamais vraiment aimé les To, mais celui la m'a profondément irrité, presque plus que ToS. Contrairement aux autres To, très peu de lieux, et sur la fin on repasse la ou on est deja allé. C'est pour laisser la place a un scénario dantesque? Bah non. On nous ballade d'un endroit a un autre, juste pour avoir des pov' dialogues répétitifs, et parfois énervant au plus haut point quand il s'agit de parler d'hyperrésonnance, miasma, les anneaux, blablabla. Ca tient pas debout, ca fait pitié, c'est lourd, et ils insistent jusqu'a ce que mort s'en suive. Les persos sont moins crédibles que jamais, des réactions improvisées pour permettre d'éculer cette bonne vieille morale écoeurante. Rien a sauver dans les persos, ni les méchants (qu'on combat environ 3 fois chacun histoire de recycler, ils sont tellement bien ca serait dommage!). Le gameplay... ca va mais c'est vite répétitif le temps réel comme ca. L'intro est très bonne, et sur la fin les ziks sont vraiment chouettes. Je déconseille ce jeu a toute personne n'ayant pas envie de jouer pour jouer. Tales of Legendia est bien plus recommandable.
Suikoden V play2
Spiriel

le 26/03/2007
Edité le 13/03/2011
9
Après l'épisode IV juste sympa (une hérésie vu le niveau de la série), sachant que plus on avançait dans la saga, moins je les trouvais géniaux (mais géniaux quand même ^^), j'étais effrayé par la sortie de ce jeu, terrorisé à l'idée qu'il pourrait signifier définitivement que la série était rentrée dans le rang. La frénésie dans laquelle ce jeu a plongé Synbios et Médion m'a quelque peu rendu courage et je me suis donc lancé dans l'aventure... pour probablement les 10 heures de RPGs les plus ambitieuses, passionnantes, intelligentes, et originales aussi, auxquelles j'ai pu jouer. Pendant 10 heures on ne joue pas vraiment, on découvre l'univers dans lequel l'histoire va se dérouler, on découvre tout un fonctionnement social et politique très complexe et subtil, et également des relations très riches et intéressantes entre les personnages de la famille royale et leurs proches... Jamais un jeu n'avait osé cette approche, sûrement considérée comme trop ambitieuse et difficile pour être réussie. Pourtant, Suikoden V s'en acquitte sans peine, nous montrant l'inexorabilité de la situation malgré toutes les bonnes volontés, et même pas mal de temps, 10 heures donc, pour essayer de contrecarrer les plans bien connus des Godwin! Suikoden V est le premier jeu 128 bits à réussir quelque chose de très difficile (qu'on retrouve dans très peu de jeux : les deux premiers suikos, VP, LoM... et c'est tout à ma connaissance) : en une réaction, une phrase, une attitude, un personnage gagne bien plus en profondeur qu'avec des dizaines d'heures de développement souvent répétitif (les To en particulier). C'est magique, extrèmement précieux, mais ça demande un talent infini. Ceci grâce à la mise en scène, aux dialogues, expressions faciales... Et la j'en arrive à un élément où Suikoden V n'a pas d'égal : les personnages. Les deux premiers nous offraient un vaste panel d'étoiles dont une grosse moitié bénéficiaient d'une vraie personnalité, originale et intéressante (le tout parfois au travers d'un unique dialogue!), et nous donnait l'impression de vraiment les connaitre. Dans le III le jeu se concentrait sur 20-25 personnages, très bien, mais avec un peu moins de génie. Ici la proportion d'étoiles qu'on a vraiment l'impression de connaître est encore plus grande que dans les deux premiers, mais surtout on a l'impression que chacune d'elle bénéficie d'un temps élevé de développement, alors même que l'histoire est touffue. Comment? Grâce à la mise en scène comme expliqué ci-dessus, avec une durée de vie importante, et en limitant les heures passées dans les lieux. Le meilleur "set" d'étoiles des Suikoden, ce qui est un véritable coup de maître. Lucretia a pulvérisé toutes mes attentes, devenant mon tacticien préféré de la saga... L'histoire est également la meilleure des Suikodens (et donc la meilleure que je connaisse dans un RPG), dépassant la perfection de fluidité du I, la richesse géopolitique du II, et le système des scénarii parallèles avec celui des "ennemis" du III. Elle brasse des thèmes très forts, comme la légitimité du pouvoir, l'aspect non protecteur d'un pouvoir destructeur, la loi de modération qu'implique l'inertie que constitue une population... des thèmes jamais abordés dans des RPGs, monstrueusement ambitieux, et traités à merveille. La variété des personnages à tous niveaux m'étonne encore aujourd'hui. L'impossible synthèse des désirs de toutes les personnes impliquées balaye toute situation du genre "on est les gentils on veut le bien de tout le monde". D'ailleurs chaque scène où on élimine nos ennemis est d'une délicieuse ambigüité. A de très nombreuses reprises le jeu pousse à une réflexion très pertinente... En résumé, intelligent comme jamais ne l'a été un RPG. Ajoutez à cela un gameplay amélioré en de nombreux points (formation, skills, duels...) et Suikoden V écrase de tout là haut la concurrence sur 128 bits. Des défauts? Non, mais quelques points perfectibles. Les musiques sont jolies, mais on est loin du travail d'Higashino sur les deux premiers volets. La quête des 108 étoiles vraiment impossible. Le point de vue choisi pour Sialeeds n'était sans doute pas le plus intéressant... C'est tout ;-). Konami, vous nous faites un VI de ce niveau SVP?
Suikoden Tactics play2
Spiriel

le 26/03/2007
Edité le 02/01/2015
6
Ce jeu fait suite au seul Suikoden qui n'est pas mémorable : le IV, et il se focalise sur un gameplay tactics contrairement aux autres épisodes... de quoi être sceptique assurément. Cependant Suikoden Rhapsodia a vite fait de renverser ces préjugés négatifs. Tout d'abord le gameplay tactical est réussi. Riche, accrocheur et doté d'un bon level design, il offre quelques heures de plaisir non négligeable, sans atteindre les cimes de jouissance d'un OB64 ou d'un SFIII bien sûr. On retrouve beaucoup de personnages du IV, dont l'hilarante (et surpuissante) Mitsuba, le chara design est plus à mon goût que son prédécesseur et les décors sont jolis. A noter une très jolie bande-son. Mais là où le jeu m'a le plus réjoui, c'est dans son histoire (les persos sont sympas sans être grandement développés... c'est rarement le cas dans les tactics). Elle nous conte l'histoire de nouveaux personnages dans cette partie maritime de l'univers de suikoden, et ce faisant nous dévoile tous les éléments manquants de l'histoire de Suikoden IV, ce qui nous fait au final une chouette histoire. Ils ont évité à bon escient d'en faire trop en rajoutant toujours plus d'éléments. En bref, c'est un complément exhaustif de Suikoden IV... meilleur que le jeu qu'il complète.
Terranigma snes
Spiriel

le 24/09/2006
Edité le 02/01/2015
5_5
J'ai bien aimé ce jeu. Tres beau, bonne bande son, ca donne déja un préjugé positif des le départ. Je diviserais le jeu en deux. Au début c'est assez intéressant et original, les lieux sont chouettes et le gameplay dynamique a défaut d'etre révolutionnaire. C'est bien marrant d'assister a la renaissance du monde par Quintet! Ensuite le jeu devient plus classique, mais d'autres persos font leur apparition... je les ai trouvé tres réussis (surtout la fille capricieuse, touchante), même le skater en fait (même si ca semble inadequat). Ceci grace a une mise en scene au dessus de la moyenne et a une bonne inspiration. L'histoire perd en intérêt, mais elle reste rythmée, et on arrive a la fin sans s'en rendre compte. Bien fun.
Star Ocean snes
Spiriel

le 23/09/2006
Edité le 25/06/2014
5_5
Le début du jeu nous pose a merveille un trio de personnages. Ensuite la SF viens fourrer son nez... Surtout pour un RPG 16 bits, le jeu est doté de bons personnages, et d'un gameplay bien trippant, boum boum avec les excellents skills. L'histoire est parfois confuse mais plutot bonne. Par contre ca devient un peu n'importe quoi sur la fin. Et comme dans les futurs SO, on passe d'une histoire a completement autre chose comme ca, avec un dernier lieu sorti de nulle part (bien pete ******* d'ailleurs). Bizarre... (j'avoue que j'ai du mal a m'y faire)
La Légende de Thor wii
Spiriel

le 23/09/2006
Edité le 01/11/2009
5
Ce jeu détonne surtout par ses combats jouissifs et bien bourrins pour un A-RPG. Des graphs magnifiques, de bonnes ziks et une superbe ambiance, et nous voila parti pour l'aventure! Des énigmes sympas, parfois prise de tete, certains bonus étant d'une difficulté énorme. Pas vraiment d'histoire par contre. Un bon jeu, mais pas le genre que je préfère.
La Légende de Thor md
Spiriel

le 23/09/2006
5
Ce jeu détonne surtout par ses combats jouissifs et bien bourrins pour un A-RPG. Des graphs magnifiques, de bonnes ziks et une superbe ambiance, et nous voila parti pour l'aventure! Des énigmes sympas, parfois prise de tete, certains bonus étant d'une difficulté énorme. Pas variment d'histoire par contre. Un bon jeu, mais pas le genre que je préfère.
Monstania snes
Spiriel

le 23/09/2006
Edité le 02/01/2015
5
Des combats intéressants, de bonnes ziks, une histoire mignonne, des persos attachants malgré le cours temps pour les développer... Ce qui le rend anecdotique c'est sa durée de vie, 5 heures environ (mais ya quand meme du défi, certains combats sont subtils). Vraiment un jeu sympa. Il manque juste d'ambition.
Illusion of Time snes
Spiriel

le 23/09/2006
5
De bonnes ziks, de beaux graphs, des idées au niveau du gameplay bien exploitées, l'aspect décovuerte des civilisations intéressant, les points positifs sont assez nombreux pour ce jeu. Mais a l'instar de ses personnages, le jeu manque de charme (le design est pourri, soyons honnetes). L'histoire n'est pas palpitante, la mise en scène trop faible pour crédibiliser ce que ressentent les persos... au final on a un bon jeu mais qui ne se révèle jamais véritablement prenant.
Final Fantasy IV play
Spiriel

le 23/09/2006
6
FFIV, c'est le RPG old-school dans toute sa splendeur. Une histoire classique, avec un déroulement rythmé, une mise en scène discrete et efficace. De bons personnages malgré un développement léger. Une très bonne bande son, inférieure aux autres FF de la console. Idem pour le gameplay, pas mal mais moins riche. Agréable, le jeu en lui-même n'a pas vieilli, ses graphs si. Un très bon moment passé, mais rien qui le rendrait culte non plus.
Final Fantasy IV wsc
Spiriel

le 23/09/2006
6
FFIV, c'est le RPG old-school dans toute sa splendeur. Une histoire classique, avec un déroulement rythmé, une mise en scène discrete et efficace. De bons personnages malgré un développement léger. Une très bonne bande son, inférieure aux autres FF de la console. Idem pour le gameplay, pas mal mais moins riche. Agréable, le jeu en lui-même n'a pas vieilli, ses graphs si. Un très bon moment passé, mais rien qui le rendrait culte non plus.
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