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Commentaires de Spiriel avatar
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119 commentaires
Grandia II dc
Spiriel

le 22/11/2003
5
Un systeme de combat frisant la perfection. le jeu se fait pied au plancher jusqu'a la fin. A part le passage de melfice le scenar est assez plat, et l'ambiance generale pourrait etre plus travaillee. Un bon jeu qui ne laisse pas des souvenirs inoubliables.
Grandia III play2
Spiriel

le 26/04/2024
5
Le bilan que je fais de Grandia III est sensiblement le même que les autres personnes. L'écart dans les notes vient du fait que chaque jour n'a pas les mêmes priorités dans un RPG .

Le jeu se prend en main facilement, et le joueur se retrouve impliqué efficacement dans la progression de ses personnages. Pas sûr que le gameplay soit meilleur que ses prédécesseurs, mais c'est dans la lignée, vraiment bon.

La réalisation technique est soignée, même si ça n'a pas le charme du premier épisode. Idem pour la bande-son.

Pour le reste, on a la sensation qu'il a fallu produire le jeu très vite. Le scénario et les personnages ne nous invitent pas à nous investir, et l'univers est tout de même assez vide.
Les motivations des méchants... je ne peux pas croire qu'un scénariste se satisfasse de ça. Quant aux cut scenes à l'émotion forcée, elles sont souvent embarrassantes.

Comme Grandia II, il s'agit d'un jeu qui se fait avec plaisir, sans laisser de souvenirs. Loin, bien loin de l'Aventure irrésistible du premier épisode.
Illusion of Time snes
Spiriel

le 23/09/2006
5
De bonnes ziks, de beaux graphs, des idées au niveau du gameplay bien exploitées, l'aspect décovuerte des civilisations intéressant, les points positifs sont assez nombreux pour ce jeu. Mais a l'instar de ses personnages, le jeu manque de charme (le design est pourri, soyons honnetes). L'histoire n'est pas palpitante, la mise en scène trop faible pour crédibiliser ce que ressentent les persos... au final on a un bon jeu mais qui ne se révèle jamais véritablement prenant.
La Légende de Thor md
Spiriel

le 23/09/2006
5
Ce jeu détonne surtout par ses combats jouissifs et bien bourrins pour un A-RPG. Des graphs magnifiques, de bonnes ziks et une superbe ambiance, et nous voila parti pour l'aventure! Des énigmes sympas, parfois prise de tete, certains bonus étant d'une difficulté énorme. Pas variment d'histoire par contre. Un bon jeu, mais pas le genre que je préfère.
La Légende de Thor wii
Spiriel

le 23/09/2006
Edité le 01/11/2009
5
Ce jeu détonne surtout par ses combats jouissifs et bien bourrins pour un A-RPG. Des graphs magnifiques, de bonnes ziks et une superbe ambiance, et nous voila parti pour l'aventure! Des énigmes sympas, parfois prise de tete, certains bonus étant d'une difficulté énorme. Pas vraiment d'histoire par contre. Un bon jeu, mais pas le genre que je préfère.
Lufia II: Rise of the Sinistrals snes
Spiriel

le 03/11/2012
5
Typique d'une palanquée de RPGs SNES, aboutis au niveau graphique et musical mais d'un classicisme et d'un manque de variété excessifs.
A consommer avec modération.
Monstania snes
Spiriel

le 23/09/2006
Edité le 02/01/2015
5
Des combats intéressants, de bonnes ziks, une histoire mignonne, des persos attachants malgré le cours temps pour les développer... Ce qui le rend anecdotique c'est sa durée de vie, 5 heures environ (mais ya quand meme du défi, certains combats sont subtils). Vraiment un jeu sympa. Il manque juste d'ambition.
Mystic Quest gb
Spiriel

le 30/12/2016
5
Voilà, j'ai terminé le fameux Mystic Quest à l'instant. Je me souviens encore de la pub à la télé lorsqu'il était sorti (cela avait l'air follement épique, j'ai gardé l'image du héros dressant une épée vers le ciel, scène qui n'apparaît jamais dans le jeu... je confonds ? Apparemment oui).

La réalisation technique est aboutie pour la console, et la bande-son offre de belles mélodies, mais on est loin de l'apogée des graphismes en pixels de la fin de la superNES. Là où le jeu s'en sort rudement bien, c'est au niveau du rythme. Les quêtes s'enchaînent sans temps mort, et elles ont le bon goût d'être courtes, sauf vers la fin. S'en suit une forme d'addiction, qui nous pousse à boucler le segment scénaristique suivant à chaque fois.
Par contre, les enjeux sont bien faibles, dans le sens où tout est très fonctionnel et linéaire dans le jeu. Le pire est probablement au début, lorsque la fille, qui nous a guéri jusque là, nous dit qu'on doit probablement être capable de se soigner seul désormais... juste avant d'être capturée. Il ne faut pas exagérer en vantant l'histoire on ne peut plus basique, d'un héros sans attache qui tâchera de sauver une jeune fille (il y a quatre "sauvée / capturée" dans le jeu, sacrée damsel in distress ! c'est un boulot à plein temps à ce stade). Dark Lord est tué comme un vulgaire sous boss, et les PNJ sont tout de même ultra schématiques.

Le jeu a d'ailleurs la particularité de les sacrifier presque tous. Cela a pu donner une impression de gravité aux joueurs à l'époque, mais le soucis c'est qu'on ne connaît pas ces personnages, donc on peut difficilement être touchés par leur disparition. Je n'ai personnellement pas ressenti d'ambiance particulièrement lourde ou mélancolique. Le déroulement est trop mécanique pour cela. Seiken Densetsu 2 posera les galons d'une ambiance bien plus marquée.

Dans mon cas, j'ai fait le remake, Sword of Mana... il y a plus de 10 ans. Je ne pourrai pas comparer précisément les deux, n'ayant que peu de souvenirs précis du remake, mais il ne fait aucun doute à mes yeux que Sword of Mana est un bien meilleur jeu que Mystic Quest. Alors certes, les deux jeux n'ont pas grand rapport... mais les graphismes et la bande-son ont été amplement améliorés, et le gameplay largement enrichi.
D'un autre côté, il est possible que la dilution du scénario dans des lieux plus longs et un gameplay sophistiqué puisse nuire au rythme de Sword of Mana. Néanmoins, je n'ai pas le souvenir de soucis de gameplay dans le remake, comme le fait de manquer de clés juste avant le boss final, ou d'être bloqué car les PNJs nous arrêtent pour nous parler dès qu'on les frôle...

En tout cas, la scène finale dans Sword of Mana est infiniment mieux mise en scène, et donc déchirante, que dans Mystic Quest. Le fait d'avoir joué avec la fille (possibilité non offerte dans le jeu GameBoy), qui se voit conférer une vraie personnalité, est forcément un facteur important, mais il me semble que l'interaction avec le garçon était autrement plus poussée.

Bref, Mystic Quest se laisse toujours jouer en 2016 (alors que lors d'une tentative récente sur Zelda 3, la manette m'était tombée des mains devant la répétitivité du jeu), et il ne fait aucun doute qu'il a procuré des frissons lors de sa sortie, mais je recommande bien davantage son remake sur GBA. D'ailleurs, cela m'interroge sur les attentes des fans lors d'un remake : si chaque modification est une trahison, pourquoi être excité à l'idée d'un remake ? Quelque part, je m'inclus dans la réflexion, car il m'a fallu du temps et plusieurs parties pour accepter CC pour l'excellent jeu qu'il est, malgré ses différences fondamentales avec CT.
NieR xb360
Spiriel

le 15/08/2014
Edité le 02/01/2015
5
Je sors du jeu avec une impression contrastée, et même un peu déçu que la deuxième partie ne tienne pas les promesses de la première. La bande-son est un véritable véhicule émotionnel, et pourtant je la trouve maladroitement exploitée. Le monde exploré est plutôt réduit et la technique imprécise, mais ça ne me dérange aucunement (en même temps, ce n'est que mon deuxième jeu de cette génération de consoles après Tales of Vesperia). Pas mal de temps de chargement par contre. Le gameplay est d'une richesse limitée, mais ça se joue/bastonne sans déplaisir. J'ai bien aimé l'ambiance, mais le changement d'atmosphère me semble pas assez rendu entre les deux parties. Avec les infos dont je dispose avec ces deux fins, l'histoire sous-jacente m'apparaît très confusément (l'idée centrale me rappelle le manga Nausicaä). Le point noir, c'est qu'à mon goût elle n'infuse pas assez le scénario finalement anecdotique (I. on cherche à butter les ombres partout. II. on rassemble les 5 fragments). Quant aux personnages, ils sont peu nombreux mais plutôt marquants. Dommage que les PNJ ne soient pas plus développés. Un point gênant également, la mise en scène surdramatisée (j'ai joué en doublage US), interdisant l'émotion.
Secret of Mana snes
Spiriel

le 23/10/2004
5
Seiken Densetsu 2. Les graphismes sont mignons et effectivement tres colorés (trop?), il se dégage de ce jeu une ambiance assurément tres agréable. Mais le scénario est indigent (a la maniere d'un Landstalker...^^), les dialogues sont souvent carrément gamins, le gameplay finit par etre pénible (je rejoint Médion sur ce point). Un ce ses points tres positifs au-dela d'une ambiance origine de nostalgie, bah c'est son ambiance musicale. L'importance du niveau des magies m'a un peu dégouté : si les magies sont a fond, ya pas de défi, mais si elles sont pas développées c'est l'enfer! Oh on passe une vingtaine d'heures pas désagréables, mais il y a mimeux a faire, comme le 3eme opus de la sage par exemple.
Shining Force: The Legacy of Great Intention md
Spiriel

le 22/11/2003
Edité le 02/01/2015
5
Ahh! le premier Shining Force! Bon même si c'est le premier d'une (de la?) meilleure série de tous les temps, il faut reconnaitre que ce premier épisode comporte tout de meme pas mal de défauts. Les niveaux sont vraiment trop aléatoires, les graphismes très moyens (même si le chara design est charmant) et le scénario est trop convenu. Reste un gameplay très prenant et une ambiance médiévale réussie.
Shining Force: The Legacy of Great Intention wii
Spiriel

le 22/11/2003
5
Ahh! le premier shining force! Bon meme si c'est le premier d'une (de la?) meilleur serie de tout les temps, il faut reconnaitre que ce premier episode comporte tout de meme pas mal de defauts. Les niveaux sont vraiment trop aleatoires, les graphismes tres moyens et le scenario tres perfectible. Reste un tactical SF, donc un jeu tres prenant.
Star Ocean: Till the End of Time Director's Cut play2
Spiriel

le 23/09/2006
5
Des persos bien fait (Mirage a une vraie classe, Nel dégage un truc, tout comme Maria...), des éléments scénaristiques intéressants... malheureusement sous-exploités. Ziks moyennes, design assez bons, ambiance graphique classique et plutot bonne. En fait le jeu sans etre une bouse n'est pas tres bon, la faute a un gameplay mal foutu. Le coup des armes surpuissantes mais "impossibles" a avoir sans soluce, c'est abusé. De plus on passe son temps a frapper a coté ou au-dessus. Quand on enchaine un ennemi, celui-ci a le temps de remplir sa barre et de bloquer/sonner puis contrer, ya pas plus con... Sinon, en plus du côté moisi et absurde de la 3D, l'autre gros changement par rapport aux deux premiers épisodes, c'est qu'au lieu de bourriner, il faut bourriner puis fuir, et revenir bourriner... parait que ca apporte une richesse immense aux combats, je sais pas trop quoi répondre a ca. Bref une ambiance adulte, sans morale ni bonne humeur artificielle, mais tout sauf un hymne au ludisme, et toujours cette propension a passer d'une histoire a une autre, sans exploiter les situations étranges des persos qui se retrouvent dans un monde inconnu... (ou si peu)
Story of Thor 2 sat
Spiriel

le 23/11/2003
5
Un bon action rpg. On recupere des pouvoirs au fur et a mesure et c'est la qu'il faut se souvenir des endroits ou les nouveaux pouvoirs pouvaient servir dans les lieux precedents. Ce qui confere a ce jeu une non linearite et une duree de vie respectable. Les enigmes presentent de l'interet ce qui est important pour ce genre de jeux. Il n'empeche, ca vaut pas un bon rpg.
Super Mario RPG: Legend of the Seven Stars snes
Spiriel

le 11/08/2024
5
Mouais.
L'idée d'un RPG centré autour de Mario ne m'excitait pas, et c'est pour ça que je ne me suis pas précipité dessus, mais il était régulièrement cité dans les RPG SNES à faire, donc j'ai fini par me laisser tenter.
L'expérience m'a rappelé ce qui me plaisait dans le genre :
- L'immersion dans un univers riche
- La découverte de personnages qu'on souhaite apprendre à connaître
- Des scènes marquantes
... tout le côté fictionnel qui fait qu'à la fin du jeu, on ressent tout ce qu'on a parcouru.

Rien de tout ça ici. L'univers est celui de Mario, accentué dans la parodie. C'est occasionnellement rigolo, mais l'humour ne l'emporte jamais sur la fonctionnalité.

Ce qui peut stimuler, ce sont les passages plateforme à cause de la vue isométrique piégeuse. Je détestais ça dans Landstalker, je n'ai pas changé d'avis.
Il y a aussi énormément de secrets et contenus facultatifs, et des mini-jeux dont on peut battre le record.

L'exécution de l'ensemble est propre, sans plus.

Je n'ai pas grand chose de réellement négatif à dire pour être honnête. Le jeu est une gourmandise pour ceux qui ont été bercés par l'univers Mario. Ce n'est pas mon cas.

Tales of Legendia play2
Spiriel

le 23/09/2006
Edité le 02/01/2015
5
Le tout début est effectivement foiré, mais sinon j'ai pas vu de changement au bout de 10 heures . Le meilleur gameplay To que j'ai vu, grace a un meilleur équilibre des persos, et un plus grand controle. Un univers tres léger, mais de bons persos attachants même s'ils ne tiennent pas toutes leurs promesses (pas assez d'audace dans le développement des relations entre persos, on reste collé aux clichés qui provoquent bien souvent un humour pas tres drole). C'est joli, par contre les ziks m'ont pas marqué. L'histoire principale est pas passionnante, la mise en scène correcte sans plus. Par contre, les quetes des persos, c'est une bonne idée, même si certaines sont un poil décevantes (en fait elles sont semblables dans la structure). Bon jeu, mais pas remarquable. Infiniment meilleur que ToS.
Baten Kaitos Origins gc
Spiriel

le 17/06/2022
4_5
Fini 15 ans après le premier épisode, BKO propose une expérience assez proche de son grand frère.

Graphiques et design similaire, on a vraiment une sensation de continuité. Néanmoins, le gameplay des combats diffère un peu et est sans doute plus accessible, plus plaisant à jouer.

Les personnages sont moins hystériques, même si on tombe (...)
dans le travers du méchant qui sombre dans la démence. De plus, il se dévoile à la dernière seconde, histoire de faire un boss inattendu après l'ennemi combattu tout du long
.

L'intrigue, qui consiste majoritairement à révéler les secrets derrière l'univers du jeu, comporte des éléments intéressants, mais est parfois tiré par les cheveux. Néanmoins, ce que j'ai beaucoup regretter, c'est que le scénario soit construit comme son prédécesseur, et ce n'est pas une bonne nouvelle.
Une introduction qui sème quelques mystères - on nous donne une mission (dont la réussite n'aura aucune incidence sur la suite de l'histoire) qui nous fait explorer le monde... pendant les 3/4 du jeu. Puis chaque personnage a droit à son arc sur son origine. Et hop lieu final. Le jeu essaie bien évidemment de faire vivre l'exploration au joueur, mais c'est fort laborieux.

En fait, le problème est la sensation de détachement qui ne m'a jamais quitté. Le jeu a été réalisé avec compétence, mais je ne me suis jamais senti impliqué. La faute à des personnages trop fades (oui, même le trio jouable, fort apprécié par d'autres), des enjeux trop vite évacués. Le scénario mise trop sur les révélations, au dépens des scènes marquantes parce qu'elles vont modifier un rapport de force, la trajectoire empruntée...

Bref, de bonnes idées sous-exploitées pour un ennui poli.
Baten Kaitos: Les Ailes éternelles et l'Océan perdu gc
Spiriel

le 23/09/2006
Edité le 02/01/2015
4_5
Des similitudes avec CC, mais inférieur a tous les niveaux et de loin, ou presque. Pendant 30 heures on se fait chier (ya pas d'autres mots) a visiter l'univers du jeu, totalement sous-exploité (les éléments de l'univers sont certes nombreux, mais s'ils n'apportent rien...). En gros il ne se passe absolument rien. Le doublage US est minable, les cut-scene sont bidons, le design est affreux (l'originalité ne fait pas la qualité). La bande son est pas mal, mais c'est pas du tout le meilleur travail de Sakuraba. Les décors sont fabuleusement beaux par contre. Le gameplay est tres limité au début, et catastrophique. Aléatoire, contraignant, des combats qui durent... j'ai presque décidé d'arreter le jeu apres quelques heures. Le gameplay révele sa richesse sur la fin, les possibilités devienennt nombreuses et intéressantes, et les défauts sont en partie gommés. Une histoire se met en marche, mais la mise en scène pathétique fout tout en l'air. Ca ne prend jamais, ca manque cruellement de crédibilité. Aucun perso charismatique, aucune émotion, aucune fantaisie malgré un univers s'y prêtant... pas grand chose a retirer de ce jeu monstrueusement surestimé (j'ignore pourquoi, chaque fois que je demande, on me répond "et pourquoi t'aimes pas?"...), a moins que les décors soient pour vous l'élément le plus immportant d'un RPG, comme Feid. Heureusement qu'au fur et a mesure le gameplay prend du temps a etre exploité au maximum, sinon le jeu serait une corvée.
Dragon Quest VI snes
Spiriel

le 02/01/2018
4_5
Enfin fini DQVI ! A ma connaissance, il n'y a pas de compteur de durée, mais j'ai du dépasser les 100 heures je pense, et j'étais juste en terme de levelling à la fin.

Le jeu est une illustration lumineuse du choix de la quantité aux dépens de la qualité. Très peu de soin est apporté à l'intrigue, au scénario, aux personnages et aux dialogues. Pourtant, le nombre d'évènements insignifiants qu'on doit traverser est étourdissant. Le pire dans tout ça, c'est qu'on trouve plusieurs bonnes idées. Le monde du rêve qui existe tant que des personnes les ont vécu dans le monde réel... Seulement, tout est traité superficiellement. Au final, DQVI est un jeu incroyablement fastidieux.

Le gameplay est un peu dans le même goût. Ca prend un temps fou d'avancer dans les jobs, des quêtes annexes (slime arena, style contest...) sont très longues à terminer. Pas de gros défaut dans tout ça, les combats se déroulent correctement, mais l'interface n'a pas une ergonomie idéale, loin s'en faut. Les lieux n'ont que peu d'intérêt, mais ce qui les transforme en corvée est la fréquence des combats : un combat de 40 secondes environ toutes les 6 ou 7 cases, soit 3 secondes de déplacement. Difficile alors de conserver une cohérence dans son exploration, et c'est encore plus de temps de perdu...

Graphiquement, le jeu n'est pas moche mais n'est pas au niveau des autres RPG de fin de vie de la SNES. Rien d'extraordinaire, idem pour la bande-son.

Malgré tout, bien qu'on passe la plupart du temps à ne pas savoir pourquoi on fait les choses, voire à ne pas savoir ce qu'on fait, difficile de renoncer à poursuivre le jeu. Je ne parlerai pas d'addiction, le mot est bien trop fort, mais plutôt de cette sensation qu'on a lorsqu'on débloque une nouvelle zone (puisque c'est sur ce principe unique que repose 95% du scénario, sans justification ou motivation) qui se rapproche du sentiment d'obligation qu'on éprouve face à un puzzle presque fini de le terminer... sauf qu'ici on découvre à plusieurs reprises qu'on est finalement très loin de finir !

Fidèle à la réputation de la série, le jeu oblige rapidement à monter en niveau, mais au bout d'une dizaine d'heures, je n'ai plus ressenti le besoin de le faire... jusqu'au boss final, ardu comme il faut.

Le plus mystérieux pour moi dans tout cela, c'est que DQVI était le blockbuster de son époque, et le plus gros succès de JV japonais de l'année me semble-t-il, et pourtant il est des années en retard par rapport à des RPG sortis avant (Phantasy Star VI, FFVI et même CT), y compris graphiquement. D'un point de vue purement industriel, cela m'intrigue fortement. Il devait avoir le plus gros budget de l'époque : où est passé l'argent ? Bon, la réponse est certainement dans la poche des développeurs, mais je trouve ça fou qu'ils n'aient aucun besoin de se renouveler, ou simplement de suivre les évolutions du genre, quand on voit comme les FF cherchent à réinventer la roue à chaque fois, comme un impératif à dessiner soi-même le chemin à suivre pour le genre, histoire d'être le premier à l'emprunter, avec les risques que cela implique (l'histoire récente est particulièrement prolixe à ce sujet). Comme un chèque en blanc que les japonais renouvellent à chaque sortie de DraQue. On me répondra forcément que je l'ai pas compris l' "essence" d'une série comme Dragon Quest, puisqu'il s'agit de mon premier (et assurément de mon dernier). C'est certainement vrai ! Je reste convaincu que si ces jeux avaient porté un autre nom, non seulement ils auraient eu bien moins de succès en terme de ventes (mais cet aspect marketing sur un nom prestigieux n'est pas propre aux DQ), mais également en terme d'appréciation. Le fait qu'un jeu s'appelle Dragon Quest entraîne une indulgence chez les japonais qui dépasse l'entendement. Même s'il peut exister des biais en occident, je ne crois pas qu'il existe des phénomènes de fidélité à une telle échelle. Oui, on trouvera des gens à crier au génie à chaque sortie d'Apple, mais les détracteurs seront également nombreux. Cela ne semble pas être le cas au Japon pour les DraQue, et il s'agit d'un véritable miracle économique, un modèle que tout industriel rêverait d'appliquer !
Final Fantasy VIII play
Spiriel

le 02/01/2012
Edité le 02/01/2015
4_5
En terme de fiction, Final Fantasy VIII est un gros ratage. Le scénario, très maigre au final, repose sur des rebondissements absurdes, et à la limite du grotesque dans le CD3. Cette absence de lien cohérent entre les scènes cinématiques (qu'on jurerait réalisées avant que le scénario ne soit écrit) ne serait pas rédhibitoire si l'histoire s'appuyait sur des personnages qui maintiennent un intérêt constant et une certaine ambiguïté, voire un mystère. Seulement, les Cid, Edea, Seifer, Raijin et Fujin, sans parler des ennemis principaux qui apparaissent pour se substituer aux précédents dans le CD3, ne sont travaillés que comme des prétextes, jamais comme des personnages à part entière. Outre Irvine dont je sais juste à quoi il ressemble, les PJ secondaires que sont Selphie, Zell et Quistis (pourtant intéressante au tout début) sont attachants mais assez transparents. Reste le couple central, qui ne devient véritablement le cœur du jeu qu'à partir du CD3, et plutôt similaire à Cloud/Aerith, en un peu moins subtil mais touchant malgré tout. La dimension romanesque réclamée par le jeu est donc loin d'être atteinte, malgré un talent évident de SquareSoft à faire vivre son petit groupe d'individus.

Quant à l'école militaire, elle ressemble plus à un lycée classique qu'autre chose. Néanmoins, la mission de subtilisation de wagon est réussie(au contraire des missions suivantes, dont l'exécution est automatique et très confuse, y compris celle qui conduit au dernier lieu), d'autant plus qu'on s'amuse de l'amateurisme inattendu du groupe à Linoa.

Le système de jeu est déséquilibré et plutôt absurde, mais finalement on se prend à pomper les magies des ennemis lorsqu'on en découvre une nouvelle. On peut toutefois regretter qu'en définitive, c'est l'association des G-Force qui fait la "personnalité" du PJ, plus que le PJ lui-même (le système de matérias de FFVII n'atteignait pas une telle extrémité)
Presque pas de lieux à proprement dit à part le tout dernier. J'ai passé beaucoup d'heures sur le (très bon) jeu de cartes, récupérer les magies et objets pour les armes, ainsi que certains bonus fortement recommandés avant le lieu final, ce qui donne un corps de jeu franchement court, mais au moins ne tourne-t-on pas en rond.
Techniquement, le jeu est sans surprise pour la franchise, donc très bon. Idem pour les compositions d'Uematsu, valeur sûre de la saga jusqu'au 9.

Beaucoup de points négatifs et assez peu de positifs, mais je reconnais néanmoins y avoir joué sans me forcer, loin de là. Il reste cependant l'un des plus faibles de ceux que j'ai fait (4 -> 10).
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