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298 commentaires
Final Fantasy X-2 play2
Bao

le 19/01/2012
Edité le 19/01/2012
1
Dans les bons points je compte le système de combat bien dynamique et les jobs bien sympa (même si tout massacrer au warrior/samurai suffit, c'est dire le défi) les graphismes toujours au top et surtout le string de Rikku qui lui font gagner 0.5. Sinon, ce jeu n'aura été pour moi qu'une longue liste d’irritabilités et de défauts à l'importance variable.

Outre une ambiance qui file des boutons et une tentative ratée de donner une crédibilité à un Spira post-Sin, un casting déplorable dont tous les membres réunis atteignent péniblement la moyenne du QI humain (Yuna que je trouvais touchante dans son rôle de martyr naïve mais déterminée dans FFX est transformée en pouf avec la mentalité d'une gosse 8 ans... u_u) , un scénario et un traitement d'une débilité abyssale ou j'ai eu l'impression que les "scénaristes" flinguaient volontairement tout moment un peu sérieux (Yuna again, à la fin du jeu quand elle fait sa bio avant le boss de fin, les sacrifices, sa douleur... et qui fini avec LE POUVOIR DE L'AMOUR ! wtf quoi), un level design fainéant qui relève plus du foutage de gueule qu'autre chose tellement il n'y a pas efforts pour exploiter un monde déjà créé, l'effroi sonore d'une OST dans laquelle je ne retiendrais que Eternity Memory of Lightwaves, la zik d'intro (mais pas au niveau de To Zanarkand) des mini-jeux et quêtes qui réussissent l'exploit d'être encore plus ennuyants et frustrants que dans FFX, un bestiaire répétitif à la disposition anarchique (je sais pas, un Ekarissor ou un Xylomid à Besaid ça me choque), il a surtout...

..surtout, surtout, ce que je reprocherais surtout à cette suite nauséabonde et opportuniste, c'est sa construction totalement ratée. On a dès le départ l'accès à tout Spira et également la possibilité de tracer que le scénario et l'intention est louable, ce qui est l'est beaucoup moins ce sont les conditions pour obtenir les endings. Il faut enchainer des putains de missions de merde / "quêtes" dans tous les lieux à tous les chapitres pour espérer grapiller 0.1 % à gauche à droite, car oui les actions sont chiffrées, les FAQ sont indispensables. A quoi bon avoir donner la "liberté" au joueur si c'est pour la conditionner de la sorte ?

Je vois même pas comment ceux qui ont aimé FFX peuvent donner une quelconque légitimité à cet étron fumant tellement il s'évertu à foutre en l'air tout ce qu'a construit FFX tant dans la cohérence de son univers que dans son histoire (la true ending de FFX-2 EST HONTEUSE). Et pourtant j'ai pas spécialement aimé FFX, c'est dire, mais voir l'âme d'un jeu (d'un série?) sacrifiée ainsi sur l'autel du fanservice le plus infect qui soit est presque déprimant. Faut pas s'étonner si la saga parte autant en vrille quand on voit qu'une merde pareille est acclamée, et surtout tolérée.
Final Fantasy XII: International Zodiac Job System play2
Bao

le 07/08/2014
7
Déjà pour commencer, je suis tombé amoureux du Ivalice dépeint dans le jeu. La direction artistique est juste magnifique, riche, fouillée, extrêmement cohérente, même des lieux habituellement 'lambda' dans les RPG (ruines, égouts...) sont ici sublimés. Également un gros travail fourni sur le background d'Ivalice, même si j'ai moyennement apprécié la manière de la faire (il faut tuer X monstres pour avoir droit à une seconde page, dans le bestiaire, qui apporte un bout de background). Concernant l'histoire j'ai pas trop compris pourquoi les gens disent qu'elle est 'absente' car j'ai trouvé au contraire qu'elle était très présente tout le long, bien écrite, l'aspect 'réaliste' et politique dont elle est teintée est très sympathique sous oublier la mise en scène très bien construite. Non ce que je lui reproche, c'est surtout son manque d'intensité, de punch. Peut être à cause du coté terre à terre de l'intrigue ? Bref. J'ai pas non plus trouvé le casting mauvais, juste que certains personnages manquaient de profondeur sans pour autant être des boulets (Vaan, Penelo) et avaient des moments de gloire bienvenues (Basch, Fran, Cid), et que c'était accentué par des personnages qui au contraire brillaient par leurs personnalités et leurs développements (Ashe, Balthier, Vayne). Avec en prime un doublage de très bonne facture, j'ai eu un faible pour celui de Fran. Et une OST qui colle parfaitement au jeu, entre musiques d'ambiances sympathiques et pistes bien plus épiques (la version FFXII de Clash on the Big Bridge est géniale !).

Pour ce qui est du gameplay la liberté offerte par le jeu est grisante, et le système de gambit est probablement un des trucs les plus intelligents que j'ai pu voir ces dernières années, et il n'enlève en rien l'attention que doit porter le joueur sur le combat. Il manque juste quelques possibilités par-ci par-là pour en faire un système parfait (par exemple pouvoir positionner les personnages... même les Tales of le font, quoi). A l'inverse, le système des coffres aléatoires est une idée abominable qui doit probablement se placer dans le top 10 des pires idées de merde jamais vues dans un RPG. Si encore le contenu des coffres s'ajustait sur le niveau de progression pourquoi pas, mais chopper des coffres avec une potion ou 300 gils dans le dernier donjon, non. Juste non. J'ai pas non plus été conquis par le coup des jobs, que j'ai trouvé frustrant à bien des égards : frustrant car les grilles se remplissent vite et donnent l'impression de personnages qui n'évoluent plus, frustrant car la moitié de l'équipement/des compétences ne sert à rien, frustrant car le peu de personnalisation présent, via les Éons, est à sens unique et pour un seul personnage à chaque fois. J'ai vite eu l'impression de toujours faire la même chose en combat, et ce de manière bien plus marquée que dans n'importe quel autre RPG. Beaucoup de quêtes annexes également et ça m'a pas plus conquis que ça (hormis les dernières chasses et les combats un peu ouf que ça impliquait), probablement car ce n'était que tu tabassage de monstres avec des récompenses un peu cracra au bout.

Bref un pur moment Matsuno, ou génie narratif côtoie idées révolutionnaires et d'autres franchement abominables. Je ne perd cependant pas espoir, il me reste Ogre Battle: March of the Black Queen à faire, peut être que j'aurais enfin un jeu du bonhomme qui me plaira de bout en bout !
Final Fantasy XII: The Zodiac Age play4
Bao

le 24/05/2018
7_5
Troisième fois que je fais FF12, et TZA est la meilleure version grâce à tous les ajouts et modifications (surtout ceux en provenance de IZJS). En l'état mon avis n'a pas vraiment changé : direction artistique sublime, souci du détail qui force le respect et qui donne énormément d'identité à cet Ivalice, et derrière l'ambiance musicale assiste tout ça avec brio. Même si il y a pas mal de flottements j'aime beaucoup le scénario, intelligent et bien écrit à l'image du casting ou chacun je trouve à sa place (même le duo Vaan / Penelo) et surtout sa voix car le doublage est de très haute qualité. Comme dans mes précédentes aventures c'est la partie jeu qui a posé quelques problèmes car il y a toujours un petit ou un gros grain de sable qui vient bloquer une mécanique de manière parfois très frustrante. Les coffres aléatoires resteront pour moi la plus grosse bévue de l'histoire de FFXII car c'est un système décourageant au possible. Et une nouvelle fois, on m'enlèvera pas l'idée que l'équipe de développement comprenait des sadiques ou des gens bossant pour la clique des éditeurs de guide (voir les deux à la fois) tant les conditions d'obtention de certains objets ou compétences, ou l'apparition de certains monstres, sont délirantes à deviner. En revanche, je resterais un défenseur résolu du système des gambits !
Final Fantasy XIII play3
Bao

le 15/11/2012
3
La chose que je retiendrais vraiment de FFXIII ça sera sa plastique : c'est putain de beau, les décors sont magnifiques, la direction artistique et le "cyber-univers" du jeu m'a vraiment tapé dans l'oeil, sans parler de la mise en scène (la cutscene d'ouverture du chapitre 12 !). Le casting était également très sympathique dans son ensemble, loin de l'apocalypse annoncée que j'ai pu lire ici et là. C'est juste dommage qu'il perde toute sa personnalité dans la dernière partie du jeu, ou les personnages partagent un cerveau pour six et s'expriment comme dans un Tales of, probablement l'air pur de Gran Pulse qui a flingué les neurones. L'histoire m'a même pas motivé ne serait-ce qu'une seule fois, employant constamment de trop grosses ficelles et de trop grandes longueurs pour un récit finalement fait de vide et résumable en trois lignes. Même combat pour l'OST, quelques pistes sympa (les jazzy liées à Sazh notamment) noyées dans l'impression d'entendre le Main Theme / Blinded by Light et leurs variantes 75 % du temps. Ca doit être la première fois que je retiens pas une seule zik ou que je sifflote pas un air d'un FF.

C'est également dommage que Pulse soit un monde manquant autant de vie, et c'est pas trois entrées en compendium qui va aider. Le jeu en mode couloir m'a pas dérangé plus que ça (le j-rpg ça reste toujours que du couloir déguisé après tout), plus le fait de passer d'une zone à une autre suivant les chapitres sans aucune continuité, transition, aucuns NPC, aucuns dialogues, aucuns villages. Cette fuite en avant du groupe dans l'univers du jeu est bien trop hachée, on bouffe 40'000 termes balancés à l'arrache et la section dossiers pour compléter partiellement tout ça, et c'est tout. Un univers sans substance, sans profondeur.

Mais mon plus gros grief aura été le gameplay du jeu. Plus les heures ont défilées, plus j'ai été convaincu du fait que SE avait investi tellement de pognon dans la technique qu'il en a oublié d'engager un game designer et des testeurs ? Sérieusement le cumul de tares et de ratés du jeu est phénoménal, presque une ôde à l'anti-ludisme. ça me fait un peu mal au coeur de voir Square(soft) Enix réduit à "ça". La seule chose que je retiendrais de bon ça sera l'évolution de l'ATB dynamique et le coup des stratégies. Pour le reste, ça varie de l'agacant à l'abbération la plus totale. Leader mort = game over est totalement con. Les modif de stratégies sont constamment gonflantes (les cutscene, les refaire après groupe). Le faux dynamisme des combats et l'IA a moitié finie sont aussi désolant que frustrant. La première partie, avec les duos, est chiantissime avec ses combats prévus pour trois mais vécu par deux ; ironiquement on ne reviendra jamais dans ces zones et ils n'ont pas été foutus d'inclure un minimum d'équilibrage. D'ailleurs les combats random sont en général longuets, répétitifs et soporifiques Le système de cristarium est d'une incroyable platitude pour quelque chose finalement pas mieux qu'un leveling classique voir pire. Le système d'évolution de l'équipement est nébuleux et se résume au final à quelques objets hors de prix ou à du farm. L'absence de gains de gils sans contrepartie rejoint les rangs des idées totalement cons (je sais pas, qu'on prenne le parti du "non drop d'argent" on inclue une contrepartie, genre des missions/quêtes, enfin c'est LA BASE quoi, et ben non encore du farming). Les missions Ci'eth remportent la palme du baclage, ce qui aurait pu être la carotte ultime n'est en fait qu'une succession de combats ripoux pour des récompenses minables avec des allez-retours d'un bout à l'autre de Gran Pulse.

Tout sur la forme et rien sur le fond au final, voilà comment je résume FFXIII. Un soft qui finira dans la dompe le jour ou plus beau que lui sortira, car au final l'aspect graphique est la seule chose à retenir. En espérant que d'ici la que Sakaguchi revienne à SE via un coup d'état et que Toriyama passe sous les roues d'un camion benne.
Final Fantasy XIII-2 play3
Bao

le 13/08/2013
Edité le 14/08/2013
7_5
Bonne surprise après le ratage magistral que constitue le grand frère.

Pour commencer je peux pas m'empêcher d'avoir une petite pensée d'amusement/pitié envers le scénariste du jeu qui apparemment s'est lancé dans quelque chose qui ne maitrisait pas avec le coup des manipulations temporelles (sujet casse gueule il faut bien l'avouer), du coup on s'embrouille, ça part dans tous les sens, le futur se mêle au présent du passé du futur et du passé au futur présent et on envoie des flans dans la bouche d'un dragon. On est apparemment aussi paumé que ce fameux scénariste, qui à mi-chemin de l'aventure donne l'impression de plus savoir ou il est en est et qui colle des paradoxes/capsules temporelles comme réponse à tout. C'est d'ailleurs à ce moment que le jeu devient intéressant, l'imbuvable bonne morale jap' et autres joyeusetés passent au second plan et le scénario décolle vraiment pour offrir une fin épique à souhait.

Pour le reste c'est du bon / tout bon : le système de combat est bien plus speed même si l'IA ne semble pas vraiment avoir progressé depuis FFXIII (bonjour les regroupements dans les sorts de zone!), le système des monstres et très souple et on peut faire de jolies choses avec, y'a énormément de contenu à aller gratter et on a une grande liberté pour le faire, la diversité des décors (y'a des plans quand même magnifiques) sans compter l'impact d'une période à une autre donne un aspect vraiment sympa, et l'OST est suffisamment variée pour offrir un fond constamment différent durant l'aventure, même si il a beaucoup de "soupe à vocalises" dans le tas. D'ailleurs Crazy Chocobo est gravé à jamais dans mon esprit. Par contre bordel, c'est techniquement optimisé avec le cul. Aliasing à gogo et framerate à la ramasse, sans oublier les interminables chargements. Dans des zones comme Steppe d'Archylte ou Academia, j'entendais presque ma PS3 hurler de douleur à cause de ça.

Bref y'a du bon comme du mauvais mais au final, on voit pas le compteur défiler et on se laisse porter, ce qui est plutôt une bonne chose !
Final Fantasy XIII-2 xb360
Bao

le 08/02/2012
? On censure rien. On dégage les commentaires n'ayant rien à faire dans la fiche du jeu. Des critiques sur la review ou sur Legendra n'ont rien à faire dans la fiche du jeu.
Final Fantasy XV play4
Bao

le 09/02/2019
4
Tout a déjà été dit depuis sa sortie, pour apporter ma pierre je dirais que j'ai fait face à un jeu... sans vision, une chose que même FFXIII avait. C'est dire. Un jeu qui ne sait pas ou il va, qui ne sait pas ce qu'il veut proposer, dont chaque élément porte les cicatrices d'un développement chaotique et de dix ans d'errances. Et la cupidité de producteurs ayant eu les yeux plus gros que le ventre n'aide n'aide pas non plus, surtout quand ça impacte la compréhension et la cohérence même du jeu en le charcutant pour quelques billets supplémentaires (mais ça semble avoir porté ses fruits à la vue des ventes...?). Exception du lien unissant ces quatre garçons dans le vent et de l'OST divine de Shimomura, tout le jeu est à l'image de sa dernière ligne droite : vide, expédié, mal construit et incapable de transmettre la moindre émotion. Pourtant le potentiel était bien la - rien que l'univers par exemple, et le gâchis final n'en est que plus frustrant. "Un Final Fantasy pour les fans et les nouveaux venus" qu'il nous dit à son lancement, le FFXV. Une question de génération j'imagine, car j'ai beau avoir vécu des centaines d'heures de bonheur avec cette série, je ne me retrouve pas vraiment dans cette phrase...
Fire Emblem gba
Bao

le 09/01/2010
Edité le 19/08/2010
8
Mon premier FE, celui qui m'a initié à la saga (comme pas mal de monde), et qui m'a amené à aller gratter tous les épisodes de la série

Une bonne histoire plutôt classique d'heroic-fantasy, bien rythmée et bien construite, avec mysticisme, guerres, complots et trahisons comme lot quotidien, c'est du tout bon, qu'on découvre en parallèle d'une difficulté bien présente, parfois très ardue.

Le gameplay est tout aussi bon, du FE tout craché (surtout l'élément caractéristique : la mort définitive d'un personnage !). Personnages d'ailleurs en grand nombre, plus ou moins travaillés et charismatiques, qu'on prend plaisir à découvrir avec le système de support et ces histoires de romances. Par contre le système des arènes, moyennement fan du principe.

Fire Emblem: Awakening 3ds
Bao

le 19/06/2013
Edité le 13/10/2014
6_5
Autant commencer par ce qui m'a déplu, à savoir la trame scénaristique, LE point du faible du jeu. C'est mou, lent, sans surprise, sans ambition, la mise en scène est tristounette, et et les quelques bonnes idées du récit (les gosses !) sont totalement déconnectées du reste du jeu et gâchées par un traitement à la va vite. Restent les cinématiques et les supports entre personnages qui sont sympathiques, mais ils pallient difficilement la faiblesse de l'ensemble. Ok la série ne s'est jamais vraiment distinguée par des scénario ouf de la mort, mais à toujours su cultiver une aura plutôt épique dans ses récits, du moins jusqu'à cet épisode... Quand au chara-design, il est agréable sans plus, mais ne restera pas vraiment dans les mémoires, un peu à l'image du casting.

Par contre pour le reste, ça varie du cool au très très bon. Tout l'aspect fanboy qu'on retrouve dans les maps, la musique, les objets nommés, les groupes spotpass, j'ai trouvé ça génial. La volonté de faire bouger les lignes du gameplay en plus de respecter la base est également à saluer : retour de la worldmap et des déplacements libres, un système de duo/soutien bien pensé même si assez déséquilibré, la mécanique des enfants hérité de FE4 est très sympa en l'état, le système de skills/de reclassement infini des unités est génial voir carrément jouissif après tant d'épisodes de "contrainte". Pour peu d'avoir la patience, on peut littéralemment tailler l'équipe de ses rêves en controlant tout de A à Z, et finir avec des monstres en puissance. Le seul bémol va venir des cartes de combat, au level-design beaucoup moins inspiré dans cet opus. On a vraiment l'impression que les développeurs ont cédé à la facilité en préférant le bourrinage intensif à grands coups de renforts, qui se ressent énormement dans les derniers chapitres, et ça se fait détriment de cartes vraiment recherchées. Paradoxalement les combats les plus intéressants seront ceux dont "la portée scénaristique" est la plus réduite, à savoir les paralogues pour récupérer les gosses (ceux de Kjelle, Nah et Severa sont juste démentiels !). On appréciera aussi les efforts sur la technique, c'est beau, c'est fluide, c'est détaillé, en plus on a trois tonnes d'option pour régler "son" déroulement des combats comme on le veut. Dommage que les perso aient pas de pieds en revanche.

Bref un constat globalement positif. On atteint pas la quintessence des épisodes 4 / 9 / 10, mais Intelligent System pose clairement les bases pour le faire dans un éventuel prochain volet. A condition d'embaucher un vrai scénariste entretemps !
Fire Emblem: Path of Radiance gc
Bao

le 10/10/2009
Edité le 09/12/2011
8
Bon bon bon, très bon Fire Emblem, à la hauteur de la saga.

Un bon scénario, classique et qui évolue très bien, qui m'a bizarrement paru moins manichéen que dans les précédents FE. Des personnages également très sympathiques, les habituels support pour contribuer à l'attachement de ces personnages.

Niveau graphismes, c'est assez vilain, mais ça reste passable. Les décors, unités et effets sont très grossièrement modélisés. Heureusement pour contrebalancer ça, on a des cinématiques et SURTOUT des artworks de toute beauté : la classe, tout simplement. Jamais vu d'aussi beaux personnages. Et l'OST est très bonne également, ça aide à faire passer tout ça.

Quand au gameplay et au déroulement, on reste dans du classique. Campement ou on fait ses affaires (choix des unités, achat / vente items), on passe une phase de dialogues et on retourne sauver le monde. Le système de combat, très classique dans son déroulement : on retrouve le principe des triangles (armes / magies), les habituelles classes de la série, les maisons à visiter, le principe "une unité morte est une unité disparue.".. M'enfin faut pas oublier non plus les innovations, très bien intégrées et qui dénaturent en rien la série. La TRÈS bonne idée du Bonus EXP, le système de "pousser", le retour des capacités spéciales, le biorythme, qui s'intègrent très bien. Et surtout les Laguz !

J'en veux plus du comme ça.
Fire Emblem: Radiant Dawn wii
Bao

le 10/10/2009
Edité le 09/12/2011
9
La suite de Path of Radiance. Et quelle suite !

D'entrée le scénario accroche. Long, prenant, majestueux, les liens et les conséquences de la fin de PoR nous arrivent en pleine face au faire et à mesure que les 4 actes composant l'épopée de Radiant Dawn s'enchainent, amenant leurs lots de révélations et d'intrigues à travers les yeux de trois groupes différents, nous rappelant sans cesse qu'il n'y a jamais de blanc ou de noir... (Daien asservi, Crimea jouet des politiques, Begnion et son fanatisme... sauver le monde à laissé un goût amer à tout le monde, non ?). On retrouve les protagonistes de FE9, qui se mêlent aisement aux nouveaux venus, et toujours les artworks et les cinématiques high quality pour rendre ça encore plus classe et cool. Plus de 70 personnages jouables quoi ! Par contre, quasi-disparition des supports, réduit à leur plus simple utilité tactique...

Niveau gameplay, la formule FE et ses améliorations du volet précédent (b.exp, capacités, biorythme, forge) est toujours là, son efficacité prouvée également. C'est également le retour des armes légendaires - à foison d'ailleurs, et grande nouveauté... Le système des Classes 3 ! Amener ses personnages au rang de Dieux est quelque chose de parfaitement réalisable, et très jouissif. La difficultée par contre est très, trop variable : ardue dans les premiers chapitres (à cause de personnages pas bien folichons), variables du tout au tout ensuite, et quasi-absente vers la fin (même si les fameuses classes 3 contribuent à cette facilité... non sérieux pouvoir nettoyer des map avec juste trois personnages !)

Le jeu se prend très bien seul, mais il faut vraiment avoir joué à Path Of Radiance pour l'apprécier totalement. La Wii lisant les jeux GC, y'a aucune excuse à avoir.
Fire Emblem: Seisen no Keifu snes
Bao

le 19/08/2010
Edité le 26/08/2010
9
Les ressentiments que j’ai eu dès le début ont persistés tout le long : les maps sont immenses, ridiculement immenses (elles sont censées représenter une région entière) et ça casse le rythme, et pas que le rythme quand on calque son avancée sur les unités les plus lentes, unités évidemment les plus indispensables (j’ai pas honte de le dire, j’ai pas hésité longtemps avant d’avoir recours aux fonctions speed up de l’émulateur...) Aussi, moyennement apprécié la « mécanique d’individualité » du jeu : autant le système arène / réparation d’armes est une idée géniale, autant le système de gestion gold / items est vraiment chiant. Les prémices du système qu’on connaît aujourd’hui apparaissent dans ce jeu, et c’est déséquilibré à mort (General ou porteurs de haches juste bon à jeter, à l’inverse les Swordmasters sont de véritables bouchers, par exemple)

Mais j’ai pas décroché tout le long. Le background du jeu est riche et immersif, le scénario est travaillé, sans concessions et est prenant à mort, et alterne avec finesse moments sombres, dramatiques, épiques ou touchants (TOUT le chapitre 5, qui tombe comme un couperet !!). En termes d’intensité et de profondeur, Seisen no Keifu enfonce tous les FE que j’ai fait jusqu’à présent. Le casting du jeu est également très réussi, aussi attachant que haïssable (le devenir de la 1st gen >< !). Le système de génération est super bien foutu, même si un peu compliqué à dompter à la base (la mécanique de formation des couples est tout sauf évidente), et peut donner des résultats vraiment monstrueux pour peu qu’on l’exploite correctement. Le mot « Bataille » à jamais trouvé autant d’écho dans un FE, la difficulté est bien présente et parfaitement dosée, même si elle tend à s’effacer un peu dans la deuxième partie du jeu, ou l’on dispose d’unités surpuissantes issues de la formation des couples, et des armes légendaires.

Un petit mot sur le patch US, malheureusement pas fini : les titres de chapitre ne sont pas traduits (et y’a 2-3 blagues des traducteurs tout le long), et la conclusion après le dernier chapitre ne l’est pas non plus (il faut avoir recours à un script si on veut la connaître !). Mais tout le reste (histoire, talk events, menus, etc) l’est entièrement.

En définitif, bonne petite tuerie. Son titre de « meilleur Fire Emblem » est pas volé.
Fire Emblem: Shadow Dragon nds
Bao

le 09/01/2010
6
Mitigé.

Dans un premier temps je retrouve tout ce qui fait un Fire Emblem : système tactique aux petits oignons, grand nombre de personnages, la mort définitive, difficulté progressive (et sélectionnable !), et quelques rajouts pas mal comme l'auto-save. On découvre via le scénario la genèse de la série (avec Marth), conventionnel mais efficace, quoiqu'un peu faible quand on a goûté aux opus GBA et GW / Wii.

C'est plus au niveau esthétique que ça coince. Autant je trouve les décors bien fait, autant le look plastique / clonage des personnages me rebute. C'est encore plus marqué avec les unités en combat, affreusement détourées avec ce gros trait noir, et vides de couleurs... et vides tout courts. Pourtant certain personnages ont une classe folle sur les artwork (Minerva >3 ! rousse, lancière, dragon knight, que d'atouts !). Personnages d'autant plus privés de personnalité par le système de switch : n'importe qui devant n'importe quelle classe. N'importe quoi . Et la cerise sur le gâteau ça doit être le système des chapitres Gaiden, obligeant à sacrifier un nombre importants de personnages pour y accéder.

Humpf.

Fire Emblem: The Sacred Stones gba
Bao

le 09/01/2010
7
Mwais mwais.

Un FE qui reprend les bases de son prédécesseur et y rajoute quelques trucs, malheureusement soit sans interêt, soit réduisant la difficulté du soft, déjà pas bien haute... l'histoire reste un peu plus appréciable, et on peut la voir sous deux angles différents. Reste que j'ai trouvé un peu moins d'auras aux personnages...

Le système de combat est le même, on n'est pas dépaysé. Par contre cette fois pas de point par point, on dispose d'une carte du monde à évènements et combats aléatoires, une idée sympa, qui permet de facilement mettre les personnages à niveau pour les tester, mais qui du coup annihile aussi une part de difficulté du jeu. Un truc que j'ai adoré par contre, c'est le double choix d'évolution. Et aussi la possibilité d'auto-save, géniale.
Fire Emblem: Thracia 776 snes
Bao

le 26/08/2010
Edité le 26/08/2010
4
Une side-story à FE4, qui narre les (més)aventures du Prince Leaf dans Thracia avant qu’il joigne l’armée de libération (dans FE4). L’histoire est basique et rythmée, avec un casting plutôt attachant. Dommage que le développement des personnages soit pas très folichon, pour une grande majorité ça s’arrêtera au dialogue de recrutement. Bof. Le jeu est très joli, et dispose de bonnes musiques.

Le gameplay, le sujet qui fâche... Thracia 776 abandonne une partie des bonnes bases posées dans son ainé, et adopte la « beta » du modèle qui sera utilisé et peaufiné dans les versions GBA (shop / arena / storage sur le terrain, système de promotion par item, possibilité de porter, etc.). Le système de fatigue, mettant automatiquement out les personnages trop utilisés est... déroutant (oubliez la seule idée de jouer avec vos perso. préférés, faire tourner les unités est un impératif). Autre mécanique majeure, le système de capture, ou il faut chopper les adversaires pour les dépouiller (seul moyen viable de s’approvisionner en armes et items) est une idée séduisante mais terriblement chiante et usante passé un cap.

Bref ça c'était l'entrée, les 3 premiers chapitres, après vient le plat de résistance dès le chapitre 4, et on voit à quel point le jeu est totalement broken (ce qui d'ailleurs est la cause principale de sa réputation de FE le plus dur, pour moi) : les unités ennemis proposent aucun défi ou au contraire sont totalement fumées, le point critique étant atteint vers la fin (le boss de fin étant une blague absolue, son armée sûrement pas). Le RNG (random number generator, mécanique incluse dans la formule de calcul hit / critical) a sérieusement un grain (j’ai jamais autant raté de coups à 95 % et pris de coups à 2 %, même les soins peuvent rater). Le level design est vicieux - parfois l’impression que lui aussi est contre nous – encore plus quand il joue des coudes avec les ennemis, histoire de frustrer et d'énerver jusqu’au bout (rah ces map à conditions pour les chapitres gaiden...) . Pourtant je sais pas, j'ai eu comme une espèce d'admiration malsaine vis à vis de cette difficulté, à toujours vouloir avancer jusqu'à la fin pour savoir ce que j'allais me manger dans les dents.

Bref j’en ai chié. Apparemment le jeu aurait été conçu avec une base « réaliste » - du moins l’idée qu’on commande une petite bande, et pas une armée - et c'est tout sauf fun. Ma motivation première pour avancer ça a été le lien avec FE4, et dans une moindre mesure, une rage vengeresse grandissante. Même pas une satisfaction face à la difficulté, plus une délivrance.

(nb : après avoir fini le jeu j'ai découvert l'existence d'une astuce lors de la création d'une nouvelle partie, qui octroie le statut Elite (+50% d'exp) à tous ses trouffions. Chose assez sympathique)

Folklore play3
Bao

le 20/08/2012
6
Le soft m'avait tapé dans l’œil avec l'ambiance qu'il dégageait et j'en ai été assez satisfait au final. Le mélange entre monde contemporain, mysticisme et mythologie celtique est super bien foutu et donne un cachet vraiment unique et prenant, tout l'esthétique du jeu qui fourmille de détails ainsi que la bande son très "film de Burton" renforce ça à mort, et j'ai vraiment apprécié. Le scénario du jeu est lui aussi teinté d'un mystère assez prenant, le fait de vivre l'histoire sous deux angles différents (et surtout deux personnalités différentes) est bien mené, toutes les pièces du puzzle ne s'assemblant vraiment qu'à la fin c'est assez bien foutu. Bémol sur la mise en scène un peu molle du genou, en revanche.

C'est plus avec le gameplay que ça a coincé. Car autant vivre l'histoire avec deux personnages est sympa, autant jouer avec est une autre paire de manche. On se retape les mêmes mondes de la même manière – mais vraiment de la même manière, mêmes salles, mêmes cheminements, mêmes boss, d'autant plus que le level-design est pas forcement inspiré et que les combats, même si ils disposent d'un bestiaire aussi grotesque qu'original (que j'ai vraiment adoré), sont plutôt mou et assez limités et participent grandement à l'aspect répétitif du soft. Y'a bien quelques tentatives des développeurs pour tenter de casser la monotonie – notamment le fait que les monstres et leurs faiblesses ne sont pas les mêmes d'un scénario à un autre, et la présence de quêtes – mais c'est sans grand succès. C'est pas non plus catastrophique, mais peut mieux faire.

Une assez bonne expérience au final, une ambiance très marquante qui vaut le détour, malgré un gameplay pas très folichon.
Fragile Dreams: Farewell Ruins of the Moon wii
Bao

le 25/04/2010
7
Superbe jeu qui mise tout sur une ambiance vraiment réussie, mais plombé par un gameplay vraiment douteux.

La quête de Seto pour trouver des êtres vivants est très poignante, à mi chemin entre la poésie et la mélancolie, la solitude en thème principal qu'on ressent vraiment tout le long. On progresse doucement dans dans ce Japon dévasté ou la nature à repris ses droits, en découvrant au faire et à mesure les raisons de cette ruine. Dommage que le dernier quart du jeu gâche un peu tout, à cause d'un revirement bien trop cliché et d'une conclusion qui laisse plusieurs questions en plan (et le jeu étant assez court...). Le jeu est magnifique, très travaillé techniquement et esthétiquement, j'ai vraiment été happé dans cet univers qui fourmille de milles et uns détails - les souvenirs notamment, idée vraiment magnifique (la danseuse et le botaniste...;_; ). Les musiques sont très bonnes, tantôt douces tantôt oppressantes, se mariant comme il faut aux lieux et aux situations.

Par contre question gameplay, c'est une autre histoire... le personnage est lent et rigide, l'imprécision est de mise, la caméra a du mal à suivre, au cumul ça donne un système de combat affreux et des situations pas très agréables (notamment dans les salles ou nos mouvements sont limités). En plus daubique y'a le système de casse des armes, très simple, on ne sait JAMAIS quand ça peut casser, et ça casse pas forcement qu'en combat (grosse surprise quand j'ai vu ça la première fois, je passe une porte, paf item cassé).

Très bonne expérience en définitif.
Freedom Wars psv
Bao

le 05/01/2015
Edité le 05/01/2015
3_5
L'habillage militaro-swaaaag donne un style uniquement à Freedom Wars, et en plus la réalisation est en béton, sans oublier la bande-son. Bons points. Le système de combat est bien rodé et plein de bonnes idées, les affrontements ont une pêche folle et l'Ibara, le fameux fouet de ronces, est aussi fun à utiliser qu'il apporte une dimension tactique et aérienne non négligeable. Ça c'était pour les bons points.

Pour le reste, ça oscille entre le fade et le naze. Le jeu accuse un flagrant manque de diversité (ennemis, équipements, accessoires, environnements) et ça passe encore plus mal vu la myriade de DLC à côté, l'histoire et les personnages sont inconsistants, l'IA est aux fraises tout comme le système de lock et la caméra, les temps de chargements sont légions avec en prime des ralentissements et la difficulté est tellement mal équilibrée qu'on en vient à se demander si le jeu a été testé avant sa sortie. J'en rajoute une couche en blâmant le multijoueurs qui est mal pensé et qui manque de finition, le système de craft pue la mort comme c'est pas permis et en plus il se greffe à un système d'obtention des éléments parfois bien retord, et l'addition des deux donne une courbe de progression qui donne plus l'impression de stagner/régresser que de progresser, un comble (l'évolution du personnage passe uniquement par son équipement !). N'oublions pas non plus d'évoquer une interface à tiroirs mal branlée, la souffrance de votre pouce à force de massacrer la touche O pour découper les parties des adversaires et un end-game miséreux à souhaits : au passage j'ai fait l'effort de réduire la peine de mon personnage à 0, et en récompense j'ai eu des accessoires aux couts faramineux - à acheter oui, ils sont même pas offerts - et un costume maillot de bain. Un PUTAIN DE MAILLOT DE BAIN, THANKS FOR PLAYING DUDE. Ah oui et il y a aussi un système d'échanges avec les NPC, mais lol ça sert à rien.

Si je devais résumer le jeu en un mot, ça serait gâchis. Il y a un tel manque de finition et de lucidité de la part des développeurs que ça prend le pas sur tout le reste, et c'est dommage car il y a un vrai potentiel au niveau de l'univers et du gameplay. La fin du jeu et les crédits semi-cachés appellent à une suite, si ça se concrétise la chimère SCEI / Shift / Dimps a interêt a revoir complètement sa copie. En l'état on est bieeeeen loin d'une surprise comme l'ont été Soul Sacrifice ou God Eater, et sans comparatif on est juste bien loin d'un bon hunting-game.
Gargoyle's Quest gb
Bao

le 16/02/2010
Edité le 21/05/2013
7_5
C'est comme le dit Tompouce, un jeu culte. Une p'tite perle de réalisation et son double gameplay aux p'tits oignons, pour un jeu à la difficulté quand même bien abusée.
Generation Xth: Code Realize pc
Bao

le 12/11/2017
Generation Xth: Code Breaker + Generation Xth: Code Hazard = remake en Operation Abyss: New Tokyo Legacy (sorti en 2015)

Generation Xth: Code Realize = remake en Operation Babel: New Tokyo Legacy (sorti cette année)
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